• Des millions de Russes sommés de confier leur passeport aux autorités
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/12/des-millions-de-russes-sommes-de-confier-leur-passeport-aux-autorites_620541

    Des millions de Russes sommés de confier leur passeport aux autorités
    Par Benoît Vitkine (Moscou, correspondant)
    Depuis lundi 11 décembre, des millions de Russes dont la sortie du territoire est déjà soumise à des restrictions ont obligation de confier d’eux-mêmes leur passeport aux autorités, qui se chargent de la « conservation » du document. Les personnes concernées par cette ordonnance, adoptée le 22 novembre, ont désormais cinq jours pour se conformer à cette injonction, même si aucune responsabilité pénale n’est prévue pour ceux qui ne le feraient pas.
    Depuis 2014 et l’annexion de la Crimée, les mesures d’interdiction ou de limitation de sortie du territoire ont peu à peu été renforcées. Elles concernent différentes catégories de la population : les personnes poursuivies en justice ou condamnées ; celles ayant des dettes ou des amendes en souffrance ; les membres des services de sécurité ; ou bien encore les hauts fonctionnaires, qui doivent obtenir une autorisation spéciale et ont pour consigne d’éviter les « pays inamicaux »…
    Une mesure de contrôle supplémentaire leur est donc imposée, avec cette obligation de remettre leur passeport extérieur (par opposition au « passeport intérieur », qui fait office, depuis l’époque soviétique, de carte d’identité). Ceux qui ne s’y seront pas soumis pourront voir le document saisi lors d’une tentative de passer, malgré tout, une frontière. De quoi nourrir la crainte d’un pays qui se mure derrière ses frontières comme au temps de l’URSS.
    De nouvelles catégories sont aussi désormais concernées, comme les jeunes entre 18 et 30 ans ayant reçu une convocation pour le service militaire et les hommes convoqués au bureau de recrutement dans le cadre du décret de mobilisation « partielle » annoncée le 21 septembre 2022 et toujours en vigueur. Le fait de garder leur passeport pourrait se révéler utile en cas de nouvelle vague de mobilisation massive, afin de les empêcher de partir, y compris ceux appelés pour de simples « vérifications ». La menace est d’autant plus vive que la législation considère désormais une convocation comme étant remise à partir du moment où elle a été envoyée, sous forme écrite ou électronique, et non plus à réception.
    Le nombre total des « privés » de passeport est difficile à évaluer, une partie étant secrète, mais il se compte bien en millions. Les membres des forces de sécurité seraient environ cinq millions. En revanche, le nombre des personnes interdites de sortie pour des dettes ou des amendes non payées est public et s’élève à sept millions.
    Les organismes habilités à « conserver » les passeports remis (dans des conditions qui ne sont pas précisées) sont le ministère de l’intérieur, les services de sécurité (FSB), le ministère des affaires étrangères et ses représentations à l’étranger. En vertu d’une autre loi adoptée en mai, les mêmes structures ont aussi le droit de confisquer un passeport si celui-ci est jugé non valable par un agent, par exemple si les données personnelles inscrites ont changé ou si une page est détériorée – mais aussi si le document se révèle « impropre à une utilisation ultérieure », formule particulièrement floue.
    Ces différents changements sont scrutés avec une inquiétude particulière par les Russes vivant à l’étranger, dont le nombre a explosé depuis l’invasion de l’Ukraine, mais aussi depuis la mobilisation et l’intensification des répressions qui en ont résulté contre les antiguerre. Ceux-ci peuvent ainsi se voir sommés de remettre leur passeport au consulat du pays dans lequel ils résident et se retrouver sans document. Certains ont déjà signalé des difficultés à obtenir le renouvellement de leurs papiers d’identité expirés. Tel est le cas, par exemple, de l’ancien député et opposant en exil à Chypre Dmitri Goudkov, qui ne peut obtenir de nouveau passeport depuis dix mois.
    Un père de famille installé en France raconte au Monde avoir demandé le renouvellement du passeport de ses deux enfants – une fille et un garçon en âge d’être appelé par l’armée. Si celui de la jeune fille a été remis par le consulat dans les délais prévus, celui de son fils a été retenu pendant plusieurs mois, ce que le père interprète comme une tentative de forcer le jeune homme à rentrer en Russie. La crainte est celle d’une évolution selon le modèle biélorusse. Depuis le 4 septembre, Minsk a très officiellement indiqué que ses consulats et représentations à l’étranger ne remettraient plus de passeports ou autres documents administratifs aux Biélorusses vivant à l’étranger (notamment ceux permettant de mener des opérations immobilières), laissant des centaines de milliers d’entre eux face à un dilemme impossible : vivre à l’étranger quasiment comme des apatrides, ou revenir dans le pays affronter de possibles persécutions

    #Covid-19#migrant#migration#russie#passeport#sortiedeterritoire#ressortissantaletranger#guerre

  • Covid-19 : en Nouvelle-Zélande, les frontières seront complètement ouvertes début août
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/05/11/covid-19-en-nouvelle-zelande-les-frontieres-seront-completement-ouvertes-deb

    Covid-19 : en Nouvelle-Zélande, les frontières seront complètement ouvertes début août
    Avec deux mois d’avance sur le calendrier initialement prévu, les frontières seront ouvertes au monde à compter du 31 juillet, 23 h 59, mettant un terme aux mesures entrées en vigueur en mars 2020 pour lutter contre la pandémie.La Nouvelle-Zélande va entièrement rouvrir ses frontières début août, a annoncé, mercredi 11 mai, la première ministre, Jacinda Ardern, mettant ainsi un terme aux mesures anti-Covid-19 aux frontières parmi les plus strictes au monde.A compter du 31 juillet, 23 h 59, les frontières seront complètement ouvertes au monde, avec deux mois d’avance sur le calendrier initialement prévu, mettant un terme aux mesures entrées en vigueur en mars 2020 pour lutter contre la pandémie. « La Nouvelle-Zélande est désormais totalement ouverte pour le business », a déclaré Mme Ardern.
    Si l’archipel a enregistré l’un des taux de létalité lié au coronavirus parmi les plus bas des pays développés, des voix se sont élevées pour dénoncer des mesures manquant de souplesse et qui ont pesé sur la croissance économique.Pendant une large partie de la pandémie, toutes les personnes arrivant de l’étranger devaient effectuer une quarantaine de deux semaines dans des hôtels gérés par le gouvernement et surveillés par l’armée.
    Jusqu’à présent, seuls les citoyens néo-zélandais et les ressortissants des pays ayant conclu des accords pour bénéficier d’une exemption de visas pouvaient se rendre en Nouvelle-Zélande, le reste du monde devant attendre octobre.« Ce sera une bonne nouvelle pour les familles, les entreprises et les migrants. Cela laisse également du temps aux compagnies aériennes et aux croisiéristes de se préparer à revenir en Nouvelle-Zélande pendant les périodes de pointe que sont le printemps et l’été », selon la cheffe du gouvernement.

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#frontiere#circulation#visas#ressortissants#economie#pandemie

  • Le ras-le-bol des Marocains bloqués à l’étranger à cause de la fermeture des frontières
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/01/26/le-ras-le-bol-des-marocains-bloques-a-l-etranger-a-cause-de-la-fermeture-des

    Le ras-le-bol des Marocains bloqués à l’étranger à cause de la fermeture des frontières
    En raison de la propagation rapide du variant Omicron, le pays a fermé ses frontières depuis le 28 novembre 2021. La mesure a été reconduite jusqu’au 31 janvier.
    « Je ne comprends pas. Nous sommes marocains et on nous empêche de rentrer chez nous ! » Voilà deux mois que Hind (qui a souhaité garder l’anonymat) est bloquée en France, sans possibilité de regagner Marrakech où l’attendent sa famille, sa maison, son travail.Cette Franco-Marocaine était venue à Montpellier rendre visite à sa fille étudiante lorsqu’elle a été prise de court par l’annonce, le 28 novembre 2021, de la fermeture des frontières du Maroc en raison de la propagation rapide du variant Omicron dans le monde. Initialement prévue pour deux semaines, la mesure a été reconduite jusqu’au 31 janvier. A l’approche de l’échéance, la quadragénaire navigue en plein brouillard, partagée entre colère et désespoir.S’il y a bien eu des vols de rapatriement annoncés le 13 décembre pour les Marocains retenus à l’étranger via le Portugal, la Turquie et les Emirats arabes unis, cette opération de retour a cessé dix jours plus tard, en raison de la recrudescence de la pandémie au Maroc.« Il n’y a pas eu de rapatriement depuis la France. Quant aux prix des vols depuis Lisbonne, Istanbul et Dubaï, ils étaient exorbitants, rien en dessous de 1 400 euros », poursuit Hind qui, depuis, n’a d’autres choix que de vivre « un peu en cachette » dans la résidence universitaire de sa fille. « Au moins, j’ai un endroit où loger. Je connais des gens dans des situations bien plus dramatiques, qui n’ont plus d’argent, plus de solutions d’hébergement », précise-t-elle.Au Maroc, le désarroi des ressortissants bloqués à l’étranger s’est fait entendre au Parlement, où, par deux fois en janvier, des députés ont interrogé le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, sur les mesures prises à leur égard. Pour l’heure, l’ouverture des frontières est en « discussion », a répondu, lundi, le ministre : « Le but est l’ouverture des frontières, mais avec la garantie des conditions pour préserver la santé aussi bien des visiteurs que des Marocains », a-t-il déclaré selon des propos repris par l’Agence marocaine de presse (MAP).M. Bourita n’a pas évoqué le rapatriement des Marocains et le ministère des affaires étrangères n’a pas donné suite à nos sollicitations. Aucune information n’a par ailleurs été communiquée quant à leur nombre. Lors du premier confinement en 2020, la situation s’était déjà produite et près de 30 000 personnes avaient été recensées.S’y ajoute le cas des Marocains résidant à l’étranger (5 millions), qui n’ont pas pu revenir au cours des deux mois écoulés. « Même pour le motif le plus impérieux qui soit : le décès d’un proche ! », déplore Achraf (également anonyme), un Marocain résidant en France qui a remué ciel et terre pour que sa cousine puisse assister aux funérailles de son père fin décembre au Maroc.« J’ai appelé l’ambassade, contacté les compagnies aériennes, mais aucune solution. Ma cousine a suivi l’enterrement sur WhatsApp. Je vous laisse imaginer la souffrance et les séquelles psychologiques », souligne-t-il.En dernier recours, certains Marocains s’organisent sur les réseaux sociaux pour affréter des avions privés – ceux-ci n’étant pas soumis aux mêmes conditions que les vols commerciaux qui, eux, sont strictement interdits. « Ces dernières semaines, des petits jets d’une dizaine de places multiplient les rotations, le plus souvent au départ de Malaga [Espagne], à des prix de plus en plus élevés, rapporte Taoufiq Lahrech, promoteur immobilier d’Agadir coincé en France. Le procédé est simple : il suffit d’envoyer la liste des passagers et les copies des passeports à une compagnie privée. A elle de demander l’autorisation auprès du ministère des affaires étrangères. »Pour un retour à moindre coût (400 à 600 euros par personne), il a le projet de faire affréter un charter privé de 170 places. Sur les réseaux sociaux, il n’a aucun mal à rassembler les passagers. Reste à trouver l’affréteur.Selon plusieurs compagnies contactées par Le Monde Afrique, la demande est très forte. « Nous recevons entre dix et quinze appels par jour, confirme Isabelle Clerc, chez Aeroaffaires, qui facture le vol autour de 10 000 euros pour un jet de 8 places. Nous ne pouvons pas répondre à toutes les demandes, car les conditions sont strictes. Les autorisations sont plus facilement délivrées pour les entreprises qui doivent poursuivre leur activité sur le territoire. »
    Sur le site du Médias24, la direction de l’aviation civile rappelle que, depuis le début de la pandémie et à chaque fermeture des frontières, des « vols spéciaux », c’est-à-dire soumis à l’autorisation du ministère des affaires étrangères, restent possibles. Reste que cette possibilité est vécue comme discriminatoire par bon nombre de Marocains. « Il y a donc des Marocains qui peuvent rentrer parce qu’ils ont les moyens et les autres non !, regrette Achraf. C’est du deux poids deux mesures : les règles devraient être les mêmes pour tous. »

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#ressortissantetranger#sante#rapatriement#retour#santementale#funeraille#frontiere#omicron#discrimination

  • Dossier : Les migrations des privilégié·e·s Garance Clément, Camille François et Claire Gellereau
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-dossiermp-intro.pdf

    Dans le contexte de l’Union européenne (UE), le privilège migratoire renvoie aux différents régimes de frontière qui s’appliquent aux citoyen·ne·s « communautaires » et « extra-communautaires » (Rodier 2001). Cette notion rappelle également combien, parmi les ressortissant·e·s des États membres de l’UE, certaines mobilités sont encouragées et valorisées –celles des étudiant·e·s et des cadres par exemple – quand d’autres sont au contraire stigmatisées –celles des Roms ou des travailleur·euse·s détaché·e·s peu qualifié·e·s (Potot 2016 ; Math et Spire2004). De ce point de vue, l’inquiétude générée par le Brexit chez les Français installés à Londres,au sein des milieux d’affaire ou vis-à-vis du programme d’échange universitaire Erasmus, a mis en lumière un phénomène migratoire si banalisé qu’il restait relativement impensé (Favell 2010).Évoluant dans un contexte de forte valorisation du « capital international5 » (Wagner 2011) et d’injonctions croissantes à la mobilité (Fol 2010), les migrant·e·s privilégié·e·s ont en commun depouvoir traverser les frontières internationales sans que leur intégrité physique et morale ne soit menacée, ni même parfois contrôlée. Ils s’apparentent de ce point de vue à des « migrants nonchalants » (Croucher 2012).

    Cette nonchalance peut toutefois caractériser des populations très diverses par leur origine et leurs ressources. La pandémie de Covid-19 et les restrictions de mobilité mises en place par les gouvernements à travers le monde mettent en lumière les limites de certains privilèges migratoires,tout en éclairant sous un jour nouveau les conditions inégales du confinement en contexte étranger,entre vacanciers retenus dans des « prisons dorées6 » et étudiant·e·s étranger·e·s isolé·e·s et précarisé·e·s par la crise sanitaire7. Ce dossier vise ainsi à démêler la pluralité des situations de privilège qui accompagnent la migration et invite à déconstruire l’homogénéité sociale supposée des migrant·e·s privilégié·e·s. Il s’intéresse aux classes moyennes et supérieures et examine la manière dont les positions sociales occupées dans les sociétés de départ se reconfigurent dans les sociétés d’arrivée.

    Alors que la mobilité internationale est un trait caractéristique des classes supérieures.
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    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-dossiermp-intro.pdf

    #migrants #migrations #privilégiés #privilégiées #Brexit #frontières #injonctions à la #mobilité #classes_supérieures #société #internationnal #ue #Erasmus #ressortissants #ressortissantes #statistiques

  • Recrudescence alarmante des cas de Covid-19 au Japon
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/japon-recrudescence-alarmante-des-cas-de-contagion-par-le-covid-19_6047892_3

    En dépit de l’augmentation des cas d’infection, le Japon a néanmoins décidé, jeudi 30 juillet, de lever à partir du 5 août les restrictions à l’accès de son territoire frappant les résidents étrangers. Cette mesure destinée à limiter la propagation du virus est fortement contestée car elle enfreignait le principe de réciprocité dans la mesure où les résidents japonais peuvent, eux, revenir en Europe ou aux Etats-Unis comme ils le souhaitent. Le Japon est le seul pays du G7 à afficher une telle rigueur. Près de 90 000 résidents étrangers au Japon – salariés de grandes entreprises, étudiants, stagiaires – de plus 140 Etats, dont la France, qui se trouvaient hors du Japon lorsque cette décision de fermeture de l’archipel avait été prise, étaient jusqu’à présent dans l’impossibilité d’y retourner. Des conditions précises sont exigées pour ces retours. Dans le cas des Français, ceux qui ont quitté l’archipel avant le 26 mars − date de l’inscription de la France sur la liste des pays soumis à l’interdiction d’entrée − sont désormais autorisés à y retourner. Mais à certaines conditions (précisées sur le site Web de l’ambassade de France à Tokyo) qui tendent à limiter la portée de cette mesure ressentie par beaucoup comme discriminatoire. Quant aux Français résidents au Japon, qui ne peuvent toujours pas le quitter sans prendre le risque de ne pouvoir y revenir. L’autorisation peut être donnée dans des cas exceptionnels, mais ceux-ci doivent être dûment justifiés et présentés par l’ambassade de France aux autorités japonaises.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#france#ressortissantetranger#reciprocite#frontiere#sante

  • Coronavirus : la peur de la deuxième vague de contaminations relance la question des frontières européennes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/coronavirus-la-peur-de-la-deuxieme-vague-de-contaminations-relance-la-questi

    En Espagne, les autorités continuent pourtant de clamer haut et fort que le pays reste une destination touristique sûre. Le gouvernement négocie toujours avec Londres la mise en place de « corridors sanitaires » pour les archipels des Baléares et des Canaries, relativement épargnés par la pandémie. Très prisées des Britanniques, ces îles ont « un niveau de contagion bien inférieur aux données épidémiologiques du Royaume-Uni », a déclaré la ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya.Le pays n’impose, en tout cas, aucune restriction de voyage vers d’autres pays européens mais il pourrait changer d’avis. Après des avertissements lancés par la France, la quarantaine imposée par le Royaume-Uni et la décision de l’Allemagne, Mme Gonzalez Laya a indiqué, jeudi, que Madrid pourrait changer ses recommandations de voyage « vers les régions d’Europe où il faut être plus prudent ». La Belgique impose, elle, un test et une quarantaine à ses ressortissants qui ont séjourné dans les provinces de Lleida, en Catalogne, et de Huesca, en Aragon. Ce sont avec Leicester, au Royaume-Uni, les seules zones actuellement visées par les autorités du royaume. Les touristes belges rentrant d’autres régions d’Europe – dont les Pays-de-Loire et l’Ile-de-France – se voient conseiller – mais pas obliger – d’effectuer un test et de se mettre en quarantaine.

    #Covid-19#migration#migrant#UE#espaceschengen#corridorsanitaire#tourisme#ressortissant#quarantaine#sante

  • Le Maroc autorise le retour de ses ressortissants et des résidents étrangers
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/07/09/le-maroc-autorise-le-retour-de-ses-ressortissants-et-des-residents-etrangers

    Les Marocains et les résidents étrangers au Maroc seront autorisés à revenir dans le royaume à partir du 14 juillet, a annoncé le gouvernement du royaume mercredi, sans avancer de date sur la réouverture des frontières aux touristes.Seuls les voyages par voies aérienne et maritime seront autorisés, avec l’obligation de présenter à l’embarquement un test de dépistage du Covid-19 négatif de moins de 48 heures. « Les compagnies aériennes nationales programmeront autant de vols que nécessaires pour la réussite de cette opération », tandis que des ferrys seront programmés exclusivement au départ de Sète (France) et de Gênes (Italie), précise le communiqué officiel

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#sante#retour#ressortissant#resident#test#frontiere

  • Schengen : menaces sur la libre circulation
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/06/20/schengen-menaces-sur-la-libre-circulation_6043556_3210.html

    Depuis 2015, l’afflux de plus d’un million de réfugiés et la menace terroriste ont été utilisés par certains Etats, parmi lesquels la France et l’Allemagne, selon une interprétation étendue de la « menace à l’ordre public », pour prolonger la suspension de la libre circulation sur plusieurs années.En mars 2020, la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Covid-19 a encore cloisonné davantage l’espace Schengen. Les frontières extérieures ont été fermées aux ressortissants non européens à partir de la mi-mars. Les deux tiers des Etats membres ont rétabli ou prolongé des contrôles à leurs frontières. Presque tous ont émis des restrictions à la circulation des ressortissants étrangers ou en provenance de pays considérés à risque. Des frontières ouvertes depuis plusieurs décennies se sont ainsi retrouvées temporairement fermées.Le 15 juin, une grande partie des pays de l’espace Schengen, dont la France, ont levé les entraves à la libre circulation, mais cette réouverture s’opère en ordre dispersé

    #Covid-19#migration#migrant#unioneuropeenne#espaceschengen#frontiere#crisesanitaire#sante#frontiere#restrictionsanitaire#ressortissant#etranger

  • Covid-19 / Sénégalais de France : La basketteuse Aïcha Sidibé, en fin de contrat dans son club, sous la menace d’une expulsion, attend désespérément son rapatriement…
    https://www.dakaractu.com/Covid-19-Senegalais-de-France-La-basketteuse-Aicha-Sidibe-en-fin-de-contr

    L’Etat du Sénégal à travers le ministère du tourisme et des transports aériens, ne pensait pas si bien faire en organisant un retour encadré des ressortissants sénégalais vivant en Europe (Du 11 mai au 18 juin.) En effet, dans le cadre d’accords aériens signés entre le Sénégal et la France notamment, il a été possible de convoyer au bercail des ressortissants Sénégalais qui se trouvaient en territoire Français au moment de la pandémie du covid-19.

    #Covid-19#migrant#migration#rapatriement#France#Sénégal#santé#ressortissants#pandémie

  • #Algérie #Algeria : génération d’islamo- #terroristes qui veut à la #SONTRACH
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1607
    Lourde #responsabilité des #ressortissants #algériens au #Sahel

    En commettant de nouveaux #attentats contre SONTRACH, après celui de #Tiguentourine à #InAmenas , les islamo-terroristes algériens se justifient avec la rhétorique : l’inadmissible ouverture de l’espace national au survol des avions #français pour faciliter leur #intervention au Mali. Mais à bien analyser ce déchaînement, la main d’ #AlQaeda jouit de dangereuses #complicités strictement « algéro-algériennes » au service d’une main étrangère qui est « l’internationale islamiste ».