• Crise climatique : un mur de sept mètres pour protéger les riches propriétés à Sydney
    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/inegalite-climatique-un-mur-de-sept-metres-pour-proteger-les-plus-riches-a-

    Pour protéger leur propriété en bord de mer des tempêtes, des résidents ont investi des centaines de milliers de dollars pour construire un mur de sept mètres de haut. Quitte à dénaturer et fragiliser la plage publique, dénoncent les opposants au projet. Si les populations les plus riches sont les plus responsables du réchauffement climatique, elles sont aussi celles qui peuvent le plus facilement s’adapter à ses conséquences. 

    La plage de Collaroy, à Sydney en Australie se fracture. Un mur de sept mètres de haut est actuellement en cours de construction sur le rivage australien. D’un côté, 49 riches propriétés menacées par les tempêtes et l’érosion de la côte. De l’autre, la plage, et les autres résidents, dont certains s’offusquent de voir le rivage dénaturé alors que les premières pierres du rempart de 1,3 kilomètre de long ont été posées en décembre 2020.

    Pour engager la construction du chantier, chacun des propriétaires a déboursé 300 000 dollars, rapporte le quotidien britannique Guardian qui a chroniqué l’affaire. De quoi assurer 80% du coût total. Le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud et le Conseil des plages du Nord se sont engagés à compléter la facture. . . . . .

    #Australie #riches #plages #climat #effondrement #catastrophe #it_has_begun #collapsologie #changement_climatique #capitalocène #fin_du_monde #écologie #environnement #capitalisme

  • Recevoir des millions pour cacher des milliards : les Pandora Papers démasquent aussi les facilitateurs du crime financier
    https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/recevoir-des-millions-pour-cacher-des-milliards-les-pandora-papers-demasqu

    Des « facilitateurs » grassement rémunérés, tels que des experts financiers, avocats ou comptables, aident les oligarques, les dictateurs et les criminels du monde entier à s’enrichir illégalement.

    . . . . .
    Ceux dont on ne parle toutefois pas autant dans la couverture médiatique des Pandora Papers, ce sont les facilitateurs, ceux qui s’emploient à aider les mieux nantis à s’enrichir encore plus et à transmettre leur patrimoine en évitant ou en fraudant le fisc. Ils permettent ainsi aux criminels et aux cleptocrates de blanchir leurs avoirs mal acquis.

    Ils ne sont peut-être pas aussi riches que leurs clients, mais ils reçoivent des millions pour cacher des billions.

    L’industrie de la défense de la richesse
    Il existe depuis longtemps une « industrie de la défense de la richesse » bien établie formée de divers professionnels - conseillers, banquiers, avocats, comptables, notaires, agents immobiliers et autres - qui se servent de sociétés-écrans, de bureaux de gestion de patrimoine, de comptes à l’étranger et de fiducies pour aider les gens les plus riches du monde à protéger leur patrimoine des percepteurs d’impôts.

    Ces « facilitateurs » hautement rémunérés aident les oligarques, les dictateurs et les criminels du monde entier.

    Les médias grand public ont déjà beaucoup parlé des crimes, des abus et des méfaits financiers d’États étrangers malveillants et de riches particuliers, mais qu’en est-il des intermédiaires du système financier qui s’occupent des détails et qui fournissent les mécanismes d’évasion aux criminels ?

    Certains membres des élites paient des professionnels et des entreprises de renom pour leur ouvrir des portes politiques, faire pression contre des sanctions, mener des batailles juridiques ou blanchir de l’argent et des réputations. Ce faisant, ces institutions et ces particuliers repoussent les limites de la loi et portent atteinte aux principes de notre démocratie.

    Selon le rapport d’enquête 2020 de Deloitte sur la préparation à la lutte contre le blanchiment d’argent, on estime que le montant total d’argent blanchi chaque année serait l’équivalent de 2 à 5 % du PIB mondial, soit entre 800 milliards et 2 billions de dollars US.

    Les dossiers FinCEN de l’ICIJ nous offrent un aperçu sans précédent d’un monde secret de banques internationales, de clients anonymes et, dans bien des cas, de criminalité financière.

    Ils montrent comment les banques font aveuglément transiter de l’argent par leurs comptes pour des personnes qu’elles ne sauraient identifier, ne signalent qu’après plusieurs années des transactions qui présentent toutes les caractéristiques du blanchiment d’argent et font même affaire avec des clients impliqués dans des fraudes financières et des scandales de corruption publique.

    Les ravages de « l’argent occulte »
    La corruption et les malversations financières sont de par leur nature secrètes et souvent très complexes. L’argent occulte, ou argent noir, (essentiellement, les sommes dépensées afin d’influencer les résultats politiques sans que soit divulguée la source de l’argent) achète l’accès aux tribunaux et aux politiciens, rendant ainsi la société moins juste et moins équitable.

    Ce qui distingue souvent les riches ordinaires des membres de l’oligarchie, c’est que les oligarques investissent dans la défense de la richesse. Ils utilisent leur pouvoir et leur richesse pour en accumuler encore plus, pour faire pression sur les politiciens et pour truquer les règles du jeu afin qu’elles leur conviennent.

    L’un des défis de la lutte contre le crime financier est la course mondiale vers le bas qui se déroule entre les paradis fiscaux, chacun tentant d’attirer des clients en offrant des incitations plus lucratives et un plus haut niveau de confidentialité pour les entreprises. Les facilitateurs de l’industrie de la défense de la richesse élaborent et commercialisent des stratégies, des structures et des systèmes qui permettent d’éviter les obligations fiscales et les contrôles réglementaires.

    Les bases de données sur la propriété effective, conçues pour lutter contre le blanchiment d’argent, sont des mesures de plus en plus populaires dans le monde entier depuis la publication des Panama Papers, qui ont attiré l’attention de la communauté internationale sur les impacts sociaux de l’anonymat des entreprises.

    Si cette tendance se poursuit, on peut espérer que le nombre toujours croissant de gouvernements qui instaurent des initiatives en matière de propriété effective et de transparence fiscale obligera les paradis extraterritoriaux restants, comme les Bermudes, les îles Caïmans et Malte, à suivre le pas pour éviter d’être exclus du système financier mondial.
    . . . . . .
    Marc Tassé, Professor, Accounting, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa

    #paradis_fiscaux #finance #évasion_fiscale #multinationales #fiscalité #capitalisme #économie #union_européenne #ue #paradis_fiscal #richesse #crime_financier #patrimoine

    • Le marché libre et non faussé, imposé par l’union européenne, c’est la spéculation, donc la hausse du prix du produit quand on en a le plus besoin.
      Ne pas s’étonner des conséquences du marché à court terme.

  • Imprimerie des Gondoles
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#gondoles

    La Confédération nationale du travail (CNT-F) organise les 25 et 26 septembre deux journées d’hommage-souvenir à propos de l’imprimerie des Gondoles qui, à Choisy-le-Roi (94), fut pendant « 50 ans au service du Mouvement libertaire espagnol, des partis républicains, de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques, mais aussi des libertaires de l’Hexagone et de la CNT de France ». Au programme... (...)

    #ImprimerieGondoles #CNT #imprimerie #RichardProst #anarchisme #exposition

  • #Virginia Removes Robert E. Lee Statue From State Capital

    The Confederate memorial was erected in 1890, the first of six monuments that became symbols of white power along the main boulevard in #Richmond.

    One of the nation’s largest Confederate monuments — a soaring statue of Robert E. Lee, the South’s Civil War general — was hoisted off its pedestal in downtown Richmond, Va., on Wednesday, bringing to an end the era of Confederate statues in the city that is best known for them.

    At 8:54 a.m., a man in an orange jacket waved his arms, and the 21-foot statue rose into the air and glided, slowly, to a flatbed truck below. The sun had just come out and illuminated the towering, graffiti-scrawled granite pedestal as a small crowd let out a cheer.

    “As a native of Richmond, I want to say that the head of the snake has been removed,” said Gary Flowers, a Black radio show host and civil rights activist at the scene.

    It was an emotional and deeply symbolic moment for a city that was once the capital of the Confederacy. The Lee statue was erected in 1890, the first of six Confederate monuments — symbols of white power — to dot Monument Avenue, a grassy boulevard that was a proud feature of the city’s architecture and a coveted address. On Wednesday, it became the last of them to be removed, opening up the story of this city to all of its residents to write.

    “This city belongs to all of us, not just some of us,” said David Bailey, who is Black and whose nonprofit organization, Arrabon, helps churches with racial reconciliation work. “Now we can try to figure out what’s next. We are creating a new legacy.”

    The country has periodically wrestled over monuments to its Confederate past, including in 2017, after a far-right rally in Charlottesville, Va., touched off efforts to tear them down — and to put them up. Richmond, too, removed some after the murder of George Floyd last year, in a sudden operation that took many by surprise. But the statue of General Lee endured, mostly because of its complicated legal status. That was clarified last week by the Supreme Court of Virginia. On Monday, Gov. Ralph Northam, who had called for its removal last year, announced he would finally do it.

    The battle over Civil War memory has been with Americans since the war itself. At its root, it is a power struggle over who has the right to decide how history is remembered. It is painful because it involves the most traumatic event the nation has experienced, and one that is still, to some extent, unprocessed, largely because the South came up with its own version of the war — that it was a noble fight for states’ rights, not slavery.

    The Lee monument, a bronze sculpture made by a French sculptor, was erected to make those points. When it was unveiled, on May 29, 1890, the crowd that turned out was the largest gathering in Richmond since the inauguration of Jefferson Davis as president of the Confederacy in 1862, with around 150,000 participants, according to the Virginia Department of Historic Resources.

    The statues on Monument Avenue were at the heart of Richmond’s identity, and the fact that they came down seemed to surprise almost everybody.

    “I would have thought somebody would blow up Richmond first before anyone would have let that happen,” Mr. Bailey said. “It’s a modern-day miracle.”

    But Richmond has changed. And as it became more diverse, demographically and politically, more of its residents began to question the memorials. Many people interviewed in this once conservative city said that they might not have agreed in past years, but that now the removal of the statues felt right.

    “I’ve evolved,” said Irv Cantor, a moderate Democrat in Richmond, who is white and whose house is on Monument Avenue. “I was naïvely thinking that we could keep these statues and just add new ones to show the true history, and everything would be fine.”

    But he said the past few years of momentous events involving race, from the election of the first Black president, to the violence in Charlottesville in 2017, to the killing of Mr. Floyd last summer and the protests that followed, showed him that the monuments were fundamentally in conflict with fairness in America.

    “Now I understand the resentment that folks have toward these monuments,” said Mr. Cantor, who is 68. “I don’t think they can exist anymore.”

    Now they are nearly all gone, and the city is littered with a series of empty pedestals, a kind of symbol of America’s unfinished business of race that is particularly characteristic of Richmond. (One smaller Confederate monument remains, of General A.P. Hill, in northern Richmond, far from Monument Avenue. The city has enacted a plan to remove it, but it has taken time because his remains are inside.)

    “We’ve begun to peel back the scabs,” said the Rev. Sylvester Turner, pastor at Pilgrim Baptist Church in the Richmond neighborhood of Eastview, who has worked on racial reconciliation in the city for 30 years. “When you do that, you experience a lot of pain and a lot of pushback, and I think we are in that place.”

    Richmond’s statue story is not typical. W. Fitzhugh Brundage, a historian at the University of North Carolina at Chapel Hill, said that while several Democratic-controlled cities in the South have removed Confederate statues, a vast majority have remained standing. In his state of North Carolina, there were about 220 memorials on public lands in 2017. Today, about 190 are still standing.

    Progress on race in America tends to be followed by backsliding — and backlash — and many Black people interviewed in Richmond said they were bracing for that. Darryl Husband, senior pastor of Mt. Olivet Church in Richmond, works with conservative white churches and does not trust that they really want the change they say they do.

    Mr. Husband was unsentimental about the Lee statue coming down, more interested in real change that would improve the lives of Black people.

    “My first feelings obviously had to do with, ‘OK, what’s next?’” he said. “The symbol is down, but how do we deal with the rest of the symptoms that symbol represented?”

    In Richmond, as in many other places, the argument over race now centers on whether American institutions have racism baked in.

    Maggie Johnston, 62, a waitress who is white, might have rejected that notion earlier in life. She grew up in a Republican family whose firm belief was that hard work always brought success. But time in prison — and a wrenching reckoning with her own mistakes — opened her eyes.

    Ms. Johnston, who watched the monument come down on Wednesday while walking her dog Peanut, said her friends say, “I’m a hard-working person and I don’t have any privilege.” She tells them that privilege is not about money. “Privilege is about thinking the world works for everybody else the way it works for you.”

    Mr. Husband argued that the current thinking from conservatives on race was about who has the right to define America: “It says don’t mess with our power. Our power is in our ability to create the narrative of history.”

    Corey Widmer, pastor at Third Church, a mostly white, largely conservative church in Richmond, said he had wrestled with resistance to the current moment. He has worked hard to help his congregants accept how much the country has moved on race. They have read books, held Zoom sessions and debated what was happening. Some congregants changed. Others left the church.

    “There’s so much fear and so much political polarization,” said Mr. Widmer, who is white. He said every pastor in Richmond who is trying to help white Christians see Black Americans’ perspective and “reckon with our own responsibility has really been grieved by the conflict and pain that it has caused.”

    He added: “And yet this is how we change. Face it head on. Work through it. Love each other. Try to stay at the table. And just keep working. I don’t know what else to do.”

    On Wednesday morning, with the pedestal now empty, and General Lee on his way to a state warehouse, Mr. Flowers, the radio show host, was happy. He said he planned to celebrate by telling pictures of his dead relatives that “the humiliation and agony and pain you suffered has been partly lifted.”

    https://www.nytimes.com/2021/09/08/us/robert-e-lee-statue-virginia.html

    #Robert_Lee #guerre_civile #USA #Etats-Unis #statue #toponymie #toponymie_politique #histoire

    ping @cede

  • Vaccin : ville ou campagne, à chaque territoire ses résistances - CAROLINE COQ-CHODORGE, Mediapart

    Le #passe_sanitaire a fait bondir la vaccination contre le Covid-19, sans résorber les inégalités. Ce n’est pas une surprise, tant cette décision autoritaire est contraire aux fondamentaux de la #santé_publique. Dans l’Oise et les Pyrénées, des acteurs locaux expliquent les résistances propres à leurs territoires.

    Avec le passe sanitaire, Emmanuel Macron a réussi le pari de la vaccination : la France a rattrapé son retard au cours de l’été. Avec 72 % de sa population au moins partiellement vaccinée, elle a dépassé l’Italie, l’Angleterre ou l’Allemagne, mais reste loin derrière le Portugal (86 % de la population vaccinée).

    Néanmoins, c’est une réussite de façade, car une partie des plus fragiles n’est toujours pas vaccinée : 11,3 % des 75 ans et plus, 7,9 % des 65-74 ans, 11,2 % des 55-64 ans, 15 % des diabétiques, 18, 6 % des personnes obèses, 12,3 % des personnes hypertendues.

    Ce sont des centaines de milliers de personnes à risque face au virus, susceptibles de remplir les hôpitaux à l’automne, si la rentrée des classes fait repartir l’épidémie. Pour ces personnes fragiles, l’échec français est patent : l’Espagne, le Portugal ou la Belgique sont eux parvenus à vacciner 100 % de leurs personnes âgées.

    Dans la tradition jacobine française, le passe sanitaire a été décidé d’en haut. Puis il s’est imposé par le contrôle des citoyens par les citoyens dans les lieux de la vie sociale, culturelle, du soin. Un mois après son entrée en vigueur, il n’a pas non plus résorbé les inégalités territoriales d’accès à la vaccination.

    La seule région parisienne en est un exemple flagrant : 75 % de la population est vaccinée dans le XVIe arrondissement parisien mais 45 % à Stains, en Seine-Saint-Denis.

    En France métropolitaine (...), la carte bigarrée de la vaccination en France met au jour des dynamiques complexes. Les inégalités sociales de santé – dont les principaux ressorts sont la compréhension du système de santé ou la possibilité d’avoir accès à un médecin – ne sont pas une explication suffisante.

    S’expriment bien sûr le refus de ce contrôle sanitaire des citoyens, la revendication d’une liberté individuelle de pas être vacciné. Sur les réseaux sociaux, dans les manifestations, cette protestation politique se confond souvent avec une défiance, parfois une franche hostilité aux vaccins, à la médecine conventionnelle, aux systèmes politique et médiatique. Mais une majorité de la population fait le choix de la protection collective face au virus.

    Dans certains territoires, cette fracture est plus vive qu’ailleurs. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur, frappée de plein fouet par le Covid au cours des deuxième, troisième et quatrième vagues, riche et bien dotée en médecins, est presque entièrement en retard, dans les zones urbaines comme rurales. Cette résistance propre au Sud-Est gagne, le long de la Méditerranée, une bonne partie de l’Occitanie, jusqu’aux Pyrénées.

    Des zones plus localisées du Sud-Ouest, essentiellement rurales, sont aussi sous-vaccinées. Dans l’est de la France, la ville de Mulhouse, martyre de la première vague, est à la traîne. Les zones frontalières avec la Suisse apparaissent dans le rouge, mais les statistiques y sont faussées par les nombreux travailleurs transfrontaliers qui dépendent de l’assurance-maladie suisse et s’y sont fait vacciner. 

    Le déploiement de gros centres de vaccination a parfois suffi. C’est manifestement le cas dans le centre de la France, mal doté en médecins, mais où les niveaux de vaccination sont bons, quelles que soient les classes d’âge.

    Dans d’autres territoires, ces gros centres n’ont pas trouvé leur public, comme l’explique Maud Gelly, qui est à la fois sociologue, spécialiste des inégalités sociales de santé et médecin dans le centre IVG de l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis) : « On sait que l’hésitation vaccinale est plus forte dans les classes populaires. Or, la campagne vaccinale n’a rien fait pour les atteindre. Les déterminants des inégalités sociales de santé ont été ignorés. Ce n’est pas étonnant : [la vaccination] a été pensée par #MacKinsey, mise en œuvre avec #Doctolib, selon le principe du premier arrivé, premier servi . »

    Maud Gelly dirige la thèse d’une interne en médecine qui a recueilli, le premier mois de la vaccination, 1 500 questionnaires auprès de personnes vaccinées au centre de la santé de la Courneuve, qui renseignent sur leur lieu de résidence ou leur profession.

    Le résultat est sans appel : « Les classes moyennes et supérieures parisiennes se sont emparées des doses, explique la sociologue. Chaque fois qu’on construit une action de santé publique de manière universelle, non différenciée, elle creuse les inégalités. Pour les réduire, il faut faire de l’universalisme proportionné, faire plus pour les personnes les plus éloignées du système de santé ou les plus à risque. L’Espagne et le Portugal ont eux choisi de réserver des créneaux de vaccination pour les plus âgés, les plus fragiles, de les appeler un à un. »

    La ville de Creil, dans l’Oise , l’un des premiers territoires français touchés par le Covid-19 en 2020, accuse aussi un net retard dans toutes les classes d’âge, surtout les plus jeunes.

    Loubina Fazal, adjointe au maire chargée de la santé, ne cache pas sa déception : « Nous avons beaucoup travaillé, consacré beaucoup d’argent à nos centres de vaccination, où nous avons réalisé 70 000 vaccinations. Il y a 35 000 habitants à Creil, théoriquement, toute la ville devrait être protégée. Mais nous venons d’obtenir les chiffres sur l’origine des personnes vaccinées : seules 10 000 sont des Creillois. La plupart viennent de Chantilly, de Compiègne, de villes plus #riches. Ce sont elles qui ont pris les créneaux de vaccination. »

    Ici, le doute, voire l’hostilité aux vaccins s’exprime avec force dans l’espace public. Loubina Fazal raconte une réunion publique organisée, jeudi 2 septembre, sur la vaccination des collégiens et des lycéens, en présence de la préfète et du recteur : « Les débats ont été houleux. De nombreux parents ont expliqué qu’il était hors de question qu’ils fassent vacciner leurs enfants, que le vaccin était encore expérimental, que leurs enfants ne sont pas des cobayes. Certains sont venus avec des documents trouvés sur Internet, par exemple ceux de Reaction 19. »

    Cette association diffuse des chiffres fantaisistes sur l’épidémie et sur la létalité des vaccins. « On a du mal à contrer un tel mur d’hostilité. À la fin, en aparté, des parents d’élèves hésitants, qui n’ont pas osé prendre la parole, sont venus nous voir. On est parvenus à les convaincre », précise l’élue municipale.

    La mairie de Creil compte poursuivre ses efforts d’information : « Des personnels municipaux volontaires ont été formés par l’Agence régionale de santé pour devenir des ambassadeurs Covid. Avec les élus, ils vont se rendre dans les quartiers, aux abords des écoles. Je reste optimiste mais cela va prendre du temps. On a le sentiment que le passe sanitaire a braqué une partie de la population, qui ne supporte pas de se sentir contrainte. »

    À l’autre bout de la France, dans les Pyrénées, la communauté de communes de Couserans (Ariège), une zone de montagne où vivent 16 habitants au kilomètre carré, est tout aussi en retard, dans toutes les classes d’âge, surtout les plus jeunes. L’hostilité aux vaccins d’une partie de la population y est bien ancrée. « On est aussi en retard sur la vaccination des enfants : nous avons connu des épidémies de rougeole, de coqueluche », explique Jean-François Pouches, coordonnateur du contrat local de santé du territoire.

    La principale explication est la présence forte de populations néorurales sur le territoire, arrivées par vagues successives depuis les années 1970 : « Nous les appelons les hippies, poursuit Jean-François Pouches. Il y a beaucoup de membres de la Rainbow family, un mouvement New Age peu favorable aux vaccins. Nos professionnels de santé, y compris nos médecins, sont aussi à l’image de notre population, certains sont hostiles à la vaccination. »

    La population du Couserans est « âgée, habite un habitat dispersé, isolé. Nous avons 18 vallées, la circulation est difficile ». La question de l’accès physique de ces personnes aux vaccins s’est très vite posée : « Chaque mairie a recensé ses personnes âgées fragiles. Il y a eu des transports à la demande, une belle solidarité pour leur permettre d’accéder au vaccin. »

    Jean-François Pouches en est convaincu : « Tous ceux qui veulent se faire vacciner, le peuvent. » Il reste « les hostiles à la vaccination et les hésitants. Sur ceux-là pèse une forte pression sociale, des familles se déchirent ».

    Pour l’élue Jocelyne Fert, maire du village de Montesquieu-Avantès, « on a fait le maximum en direction des plus fragiles, qui au départ ne voyaient pas l’intérêt de la vaccination, car nous avions été peu touchés. Puis on a pris de plein fouet la quatrième vague ».

    Avec les plus hostiles au vaccin, elle n’a « même pas envie d’essayer » : « Je suis défaitiste. Les néoruraux sont venus en Ariège pour être tranquilles. À l’effort collectif de la vaccination, ils opposent leur liberté. » Ces récalcitrants se font entendre, en particulier dans le plus important lieu de rencontres du territoire, le marché de Saint-Girons : samedi dernier, 200 personnes y ont manifesté contre le passe sanitaire.

    Pierre-André Juven, sociologue de la santé, a un terrain d’observation idéal, la ville de Grenoble, dont il est l’adjoint à la santé. Il donne avec précaution son avis sur le passe sanitaire : « L’outil est efficace à court terme, mais il peut avoir des effets secondaires : on met à mal toute une philosophie en santé publique qui promeut la médiation, l’information, la conviction. En termes d’éducation à la santé, on prend des années de retard. »

    Il confie se retrouver dans des situations inconfortables en tant qu’élu : « Aux bibliothécaires de la ville qui refusent d’appliquer le passe sanitaire, pour de bonnes raisons, on doit expliquer qu’on est contraints d’appliquer la loi. »

    Grenoble tente de multiplier les opérations d’« aller vers », « en vaccinant en proximité, dans les locaux des centres sociaux, d’associations bien identifiées par les personnes précaires », détaille Pierre-André Juven. « On monte aussi des opérations plus fines, dans la ville, avec des centres éphémères. Car ce qui nous remonte, c’est que les gros centres de vaccination sont rédhibitoires pour une partie de la population : le questionnaire à remplir est difficile à comprendre et il n’y a personne pour expliquer, répondre aux questions. C’est aussi difficile pour les gens sans Sécurité sociale. Et comment atteindre les personnes isolées, toutes seules chez elles ? On sous-estime les situations sociales qui peuvent expliquer la non-vaccination. »

    https://www.mediapart.fr/journal/france/040921/vaccin-ville-ou-campagne-chaque-territoire-ses-resistances?onglet=full

    (pas trouvé moyen de déposer ici les infographies très parlantes réalisées par Mediapart...)

    #vaccination

  • Richard Gotainer : « C’est pas à 70 ans que je vais faire du rap » – Gonzaï
    http://gonzai.com/richard-gotainer-cest-pas-a-70-ans-que-je-vais-faire-du-rap

    Qu’est-ce que vous pensez de l’époque ?

    Elle a du bon et du mauvais, c’est le propre de chaque époque. Ce que je vois de positif pour ma génération, c’est qu’il n’y a pas de guerre. Il y a du progrès partout, surtout en médecine. Regardez, j’ai 70 balais et je me sens bien. Alors que peux vous dire qu’avant, les mecs de 70 ans… Il y aussi un truc qui caractérise l’époque, c’est la prolifération des moyens de communication. Ça peut être vachement bien mais en même temps, la connerie a pignon sur rue. Avant, il fallait au moins savoir écrire pour dire des conneries. Maintenant, même pas. Il suffit d’être con pour pouvoir ouvrir sa gueule. Donc les réseaux sociaux, c’est bien mais c’est quand même la porte ouverte à beaucoup de bêtises qui fait, par le nombre, concurrence aux trucs plus intéressants. Parce que si on calcule le nombre de combattants, bah il y a plus de cons.

    #Richard_Gotainer - Saperlipopette
    https://www.youtube.com/watch?v=sWJ36_9kcCc&t=171s

  • Pentagone Papers #06 : L’affaire devant la Cour Suprême
    https://www.les-crises.fr/pentagone-papers-06-l-affaire-devant-la-cour-supreme

    Dans la sixième partie de cette série de huit, le sénateur Mike Gravel porte son affaire contre le président #Richard_Nixon devant la Cour suprême des États-Unis, Cour devant laquelle Nixon a également poursuivi Gravel. Source : Consortium News, Mike Gravel, Joe Lauria Traduit par les lecteurs du site Les-Crises Voici la sixième partie de la série en plusieurs épisodes de Consortium News sur le 50e anniversaire du jour où le sénateur Mike Gravel a obtenu les #Pentagon_Papers des mains de Daniel Ellsberg et les conséquences auxquelles Gravel a dû faire face pour avoir divulgué ces documents top secrets au Congrès, quelques heures seulement avant que la Cour suprême ne se prononce sur l’affaire le 30 juin 1971.Lire la (...)

    #Géopolitique #USA #Géopolitique,_Pentagon_Papers,_Richard_Nixon,_USA

  • Jeux Olympiques de Tokyo : des "Jeux de riches" dans un pays de plus en plus pauvre
    https://www.rtbf.be/info/monde/asie/detail_jeux-olympiques-de-tokyo-des-jeux-de-riches-dans-un-pays-de-plus-en-plus

    Le budget faramineux des JO de Tokyo passe mal auprès des millions de Japonais que la pandémie a fait basculer dans la précarité.

    Dans son petit studio du centre-ville, Masako Sasaki, 82 ans, ne suivra que d’un œil les Jeux olympiques à la télé. Cette retraitée a pris en grippe l’événement à cause de son coût faramineux : plus de 13 milliards d’euros, ce qui fera de ces JO les Jeux d’été les plus chers de l’histoire olympique.

    "Pour nous, les petites gens, ces Jeux de riches, c’est vraiment un autre monde" , commente la vieille dame.


     »Moi, par exemple, ma pension de retraite est si peu élevée qu’elle ne me permet pas de manger trois fois par jour. Et puis, j’ai allumé les néons aujourd’hui pour votre venue mais, d’habitude, pour réduire ma note d’électricité, je ne m’éclaire qu’à la lumière du jour et, le soir, grâce à la télé. Le moindre yen économisé compte…"

    20% des Japonais âgés pauvres
    Keiko Kobayashi, 79 ans, peine tout autant à joindre les deux bouts. "Ma pension de retraite ne me suffisant pas pour vivre, j’en suis réduite à nettoyer des cages d’escalier dans des copropriétés" , explique-t-elle.

    "C’est dur, à mon âge, de monter et descendre sans arrêt de lourds seaux d’eau, mais je n’ai pas le choix : sans ce petit boulot, je ne m’en sortirais pas. Au Japon, 20% des seniors vivent sous le seuil de pauvreté. Bon nombre sont donc, comme moi, obligés de travailler. Tout cet argent dépensé pour les JO, on aurait dû le consacrer à l’augmentation des petites pensions de retraite… "

    Ce qui passe mal aussi auprès des Japonais précarisés, c’est le train de vie des hauts dirigeants du Comité international Olympique (CIO) qui assisteront aux Jeux. Ils occuperont des chambres d’hôtel qui coûteront parfois jusqu’à 300.000 yens (plus de 2000 euros) la nuit.

    Or, en vertu du contrat d’attribution des JO, l’essentiel de ces factures hôtelières sera payé, non par le CIO, mais par les contribuables tokyoïtes.

    Les associations caritatives débordées
    "Des nuits à 300.000 yens alors que tant de Japonais ne mangent plus à leur faim, c’est indigne" , s’irrite-t-on dans une ONG qui offre des plateaux-repas aux personnes dans le besoin.

    Elle en distribue "trois fois plus qu’avant l’apparition du virus : certains soirs, les gens doivent faire la queue pendant deux heures avant d’être servis tellement il y a du monde."

    Parmi ces nouveaux pauvres, figurent beaucoup de femmes. Car au Japon, elles occupent deux fois plus souvent que les hommes des emplois précaires. Ils sont mal payés et, en plus, donnent rarement droit aux allocations de chômage quand on les perd.

    Or, les secteurs professionnels qui ont le plus licencié en raison de la pandémie (l’hôtellerie, la restauration, le tourisme, etc.) avaient très souvent recours à des salariées sous-statutaires.

    En raison de l’envolée du taux de pauvreté depuis l’apparition du virus, on estime que, désormais, 35% des ménages nippons les plus défavorisés n’ont plus les moyens d’acheter toutes les denrées alimentaires dont ils ont besoin.

    #japon #pauvreté #jo #jeux_olympiques des #riches , de l #oligarchie, de la #nomenclatura des #trés riche aux frais de la #pauvreté
    Bientôt en #France à #Paris avec la star du #ps est des #beaux_quartiers , #anne_hidalgo

  • Action : gouache sur la Samaritaine et banderole géante sur siège de LVMH

    https://vimeo.com/570677738

    A Paris, ce samedi 3 juillet 2021, une trentaine d’activistes d’Attac ont déployé une banderole géante sur le siège de LVMH où l’on peut lire « Le Gang des Profiteurs - Faisons payer les #ProfiteursDeLaCrise ». L’objectif : dénoncer l’enrichissement indécent des milliardaires pendant la crise sanitaire, avec la complicité du gouvernement, particulièrement celui de Bernard Arnault, troisième fortune mondiale. D’autres activistes ont projeté de la gouache noire sur les vitrines de la Samaritaine et ont déployé des banderoles à l’effigie du milliardaire

     #lvmh #france #riches #capitalisme #multinationales #inégalités #bernard_arnault #économie #luxe #corruption #richesse #ATTAC

    • La droite (PS LREM LR) est scandalisée par un peu de peinture noire lavable à l’eau sur une vitrine. Par contre, le fait que Bernard Arnault vole à la France des milliards d’euros par l’intermédiaire de plus 200 filiales offshore ne les dérange pas.

    • « Attaque » à la gouache de la Samaritaine : des journalistes contre Attac. par Maxime Friot, Pauline Perrenot, mardi 6 juillet 2021
      https://www.acrimed.org/Attaque-a-la-gouache-de-la-Samaritaine-des

      Ce samedi 3 juillet, Attac menait une action pour « dénoncer l’enrichissement indécent des milliardaires pendant la crise ». Parmi eux, Bernard Arnault, ayant « vu ses avoirs personnels augmenter de 62 milliards d’euros », et son groupe LVMH, s’apprêtant à « verser 3 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires en 2021, soit une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente ». En signe de contestation, Attac a ainsi déployé une banderole sur l’immeuble-siège de LVMH pointant « le gang des profiteurs », et aspergé de gouache noire la Samaritaine, magasin du même groupe de luxe. Que n’ont-ils pas fait ! Les politiques ont « condamné », de la maire de Paris à la présidente de la région Île-de-France. Mais les cris d’orfraie et les appels à la dissolution de l’association sont aussi venus… de journalistes.

      #acrimed

  • A 70 ans, Richard Pinhas rêve toujours sans conséquence – #Gonzaï
    http://gonzai.com/a-70-ans-richard-pinhas-reve-toujours-sans-consequence


    par Julien Deleglise

    Alors qu’il est cette année l’invité (avec son fils, lui aussi musicien) du Sonic Protest,https://www.sonicprotest.com et que sa page Discogs n’en finit plus de s’allonger comme une cigarette se consumant à l’infini, Pinhas fête en 2021 soixante dix ans d’existence contre le monde réel, et avec encore de nouveaux projets plein la tête. Portrait d’un infatigable électron libre.

    https://richardpinhas-heldon.bandcamp.com
    https://richardpinhas-heldon.bandcamp.com/album/quentin-compson

    Bam Balam est un label indépendant qui n’est pas subventionné par l’État.
    Qui pourrait aimer une musique soutenue par l’État ?

    http://www.richard-pinhas.com
    http://bambalam.com
    #Richard_Pinhas #musique

  • Tant mieux pour eux ? | PrototypeKblog
    https://prototypekblog.wordpress.com/2021/05/21/tant-mieux-pour-eux

    La fortune de Bernard Arnault est évaluée ces jours-ci à 180 milliards de dollars. Le PIB de la France pour 2019 était de l’ordre de 2700 milliards de dollars, gardons cette valeur comme ordre de grandeur. Arrondissons. La fortune de Bernard Arnault représente 7% du PIB de la France. Les ratios comme ça, avec le PIB en dénominateur, ça ne veut rien dire ? C’est pas moi qui les ai inventés en 1982, et qui les ai mis dans les traités européens depuis Maastricht en 1991 – et, comme disait Jean-Claude, il ne peut y avoir grand-chose contre les traités européens ! Et c’est le Financial Times lui-même qui a fait l’exercice de comparer la fortune agrégée des milliardaires de grands pays avant et après la pandémie du Covid-19, en la rapportant au PIB des pays d’origine de ces braves gens.

    Pour la France, ça suggère que la fortune de « ses » milliardaires représente désormais près de 20% de « son » PIB.

    A-t-on déjà vu, dans l’Histoire longue, pareille concentration ? Tant mieux pour eux, vraiment ? On est un peu comme eux ? Allons donc !

    Je pense aussi qu’il faudrait aller au-delà du raisonnement économique, des mesures économiques, avec des symboles monétaires, type PIB. Je pense qu’il faudrait trouver d’autres indicateurs. Pour raisonner au niveau du Système Humain ou de ses écosystèmes. Les entrées et les sorties – les intrants et les extrants, comme on disait jadis en belge –, les ressources et les déchets…

    La terre ? On a appris il y a quelques jours que le premier propriétaire de terres agricoles aux États-Unis, c’est Bill Gates, qui posséderait 100.000 hectares. C’est moins de 1% des surfaces cultivables des États-Unis, évaluées à 371 millions d’hectares ; et c’est rien du tout par-rapport au reste de son pactole. Mais, sachant qu’une exploitation agricole utilise en moyenne entre 50 et 100 hectares, cela veut dire entre mille et deux milles exploitations agricoles. A-t-on déjà vu, dans l’Histoire longue, pareille concentration ?

    Le cheptel humain ? Les trois premiers employeurs privés aux États-Unis — Walmart, McDonald’s et Amazon — emploient 5 millions de personnes. Pour une population active évaluée à 160 millions, ça fait 3%. Trois travailleurs sur cent dépendent d’un de ces trois monstres. Dans le cas d’Amazon, il faudrait regarder les chiffres au niveau mondial, et intégrer les millions de travailleurs hyper-précaires indirectement employés par Amazon. Pour avoir une idée du nombre de gens ainsi subordonnés, directement ou indirectement, à Jeff Bezos (qui, depuis son divorce, ne détient plus que 11% des actions, le pauvre homme). A-t-on déjà vu, dans l’Histoire longue, pareille concentration ?

    Le CO2 ? On comprend mieux les enjeux écologiques quand, derrière l’anthropocène, on débusque le capitalocène. On comprend mieux les enjeux écologiques quand on réalise que plus de 50% des émissions viennent du mode de vie des 1% les plus riches, et des modes de production et des choix énergétiques qu’ils imposent pour alimenter la pompe à profit. Chiffres à affiner, ici aussi, voire à individualiser : combien pour les 0,1%, leurs yachts et leurs jets ? Comment quantifier l’empreinte carbone de Bernard Arnault ? En berluti ?

    Les satellites ? C’est le chiffre qui me fascine le plus ces derniers mois : Un quart des satellites artificiels en orbite autour de cette planète sont la propriété privée d’un seul homme, Elon Musk. Un quart des objets en orbite au-dessus de nos têtes sont sous le contrôle d’un individu qui a largement démontré ces dernières années sa capacité à raconter n’importe quoi à des fins purement spéculatives ou délirantes. A-t-on déjà vu… le premier satellite artificiel n’a été lancé qu’il y a 64 ans !

    Bref, il faudrait trouver les bonnes métriques, il faudrait surtout beaucoup plus d’imagination que je n’en ai, et ça dépasse le cadre de cette petite promenade. Des écrivains de science-fiction ont imaginé jusqu’où pourrait aller la concentration de richesses (au hasard, Brian Aldiss, merci Agnès). Il m’est arrivé d’essayer, mais ça n’est pas réjouissant.

  • Irantzu Varela, #ElTornillo y las fronteras

    La España que quiere seguir siendo rica, blanca, paya y católica necesita fronteras para que no llegue gente buscando una vida mejor. Que no te engañen: esas barreras no están para protegerte, están para proteger a los que llevan siglos beneficiándose del sistema.

    https://www.youtube.com/watch?v=3-ymDvM5DV8

    #frontières #déconstruction #invention #identité #nationalisme #conquête #Espagne #génocide #exploitation #esclavage #violence #colonisation #richesse #migrations #vidéo

  • #COVID-19 : #Surmortalité en 2020, un premier bilan dans les pays #riches | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-surmortalite-en-2020-un-premier-bilan-dans-les-pays-riches

    Les décès excédentaires dépassent le nombre de décès associés au COVID-19 : par exemple, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les décès excédentaires estimés dépassent de plus de 30% que le nombre de décès déclarés comme liés au COVID-19.
     
    Des statistiques « troublantes » en France et en Israël : Israël et la France enregistrent en effet un nombre plus élevé de décès liés au COVID-19 que de décès excédentaires. La cause de cette variation n’est pas claire, mais résultent peut-être des différences dans la façon dont ces pays définissent et enregistrent les décès …

    Source : Excess deaths associated with covid-19 pandemic in 2020: age and sex disaggregated time series analysis in 29 high income countries | The BMJ
    https://www.bmj.com/content/373/bmj.n1137

  • Le bon les brutes et l ISF part 1 nada Info

    https://www.youtube.com/watch?v=ctWZqy-IVO8

    Les chiens de gardes ne mordent jamais la main qui les nourris !

    Réinstaurer l’impôt de solidarité sur la fortune comme le réclament les gilets jaunes ?
    Ce serait un mauvais signal populiste et improductif aboient-ils … La meute est là pour veiller au grain ou plutôt au gain de leurs bons maîtres.

    En route pour 2 épisodes en mode nouveaux western, cowboys-journalistes versus indiens-gilets jaunes .

    Pour plus d’infos et d’autres vidéos : http://nada-info.fr

    #ISF #information #en_vedette #chiens_de_garde #médias #fiscalité #gouvernement_macron #france #actualités_françaises #inégalités #réformes_antisociales #impôt #impôts #guerre_aux_pauvres #riches #économie #chiens_de_gardes #nada_info

    • Vous étiez sans nouvelles depuis plusieurs mois et vous aviez peut-être constaté que Nada-Info avait disparu de la toile. Notre site se remet doucement en place avec deux nouveaux épandages car nous n’avons pas abandonné les armes, loin de là. Mais le manque crucial de moyens, nous a détourné un moment de la plate-forme que nous avions créée en 2013 après le succès du documentaire "Les Nouveaux chiens de garde".

      Pas besoin de périphrases compliquées pour constater que le monde des médias ne s’est pas amélioré ces cinq dernières années (ni le reste du monde non plus !!). Les derniers événements sociaux ont démontré plus que jamais leur vassalisation à leurs maîtres milliardaires et au pouvoir en place.

      Cela nous donne d’autant plus envie de nous battre, de repartir au combat, mais dans un cadre différent.
      Le bilan des cinq années écoulées démontre que l’association Nada-Info n’est pas l’outil adapté pour produire des documentaires long métrages qui entraîne des budgets élevés. Nada-Info n’a pas une structure financière suffisante.
      La réalisation par exemple de « Nous avons des armes » nécessitait un budget important (au moins 60 000 euros). Les 10 320 euros obtenus par 534 contributeurs n’ont pas permis de faire ce film.

      Quelques membres de Nada-Info en association avec des proches ont décidé de se donner les moyens pour produire des documentaires cinémas et ont constitué une société de production indépendante, Héméré Production. Seule une entreprise peut prétendre avoir accès aux multiples aides (CNC par exemple) qui jalonnent le cinéma français. Héméré Production a notamment dans ses cartons un projet de documentaire du réalisateur Gilles Balbastre, « Ceux qui tiennent la laisse », dans la droite ligne des Nouveaux chiens de garde ou du projet de Nada-Info, Nous avons des armes.
      Nous avons décidé d’aider financièrement ce projet et de consacrer la somme destinée à « Nous avons des armes » au projet de Gilles Balbastre : « Ceux qui tiennent la laisse ».

      Le reste de la somme sera consacrée à relancer la plate-forme Nada-Info. Nous avons décidé en effet de réorienter l’association vers une mission d’agitateur d’idées. Le succès des Epandages médiatiques que nous avons postés régulièrement sur notre chaîne Youtube (Nada-info), nous amène à consacrer le site internet de l’association en majorité à la critique des médias, à partir d’une production de vidéos de courte à moyenne durée.

      Nous allons donc continuer cette production car elle ne nécessite pas un gros budget. Les contributions écrites ne seront pas évidemment interdites. Il faut que ce nouveau site trouve une place sur le Net, à coté d’autres sites comme celui d’Acrimed ou de Là-bas si j’y suis. L’idée est de créer une version internet du Plan B, le journal sarcastique que vous avez peut-être connu dans les années 2000. Pour permettre les activités de Nada-Info, nous relancerons des appels au soutien militant via le système déjà en place (ou prochainement) sur notre site en re-construction.

      Voilà, Nada-Info, tel un phénix, renaît de ses cendres.

      Bien à vous toutes et tous

    • Le petit doigt de Ruth Elkrief lui souffle à l’oreillette que la réforme de l’ISF était « la cuillerée d’huile de foie de morue, il faut l’absorber. C’est un mauvais moment à passer, c’est le signal au reste du monde signifié dans l’entourage présidentiel .. . »
      L’éditocrate politique « la queen de l’info » après avoir travaillé pendant quinze ans chez BFM-TV, vient de retrouver la chaîne concurrente LCI.
      « Quotidien » déroule le tapis rouge à Ruth Elkrief Sophie Eustache #Acrimed
      https://www.acrimed.org/Quotidien-deroule-le-tapis-rouge-a-Ruth-Elkrief?recherche=ruth%20ekkrief

      « Quotidien » : service communication du groupe TF1 ? Jeudi 1er avril, Yann Barthès accueillait en grande pompe sa consœur Ruth Elkrief qui, après avoir travaillé pendant quinze ans chez BFM-TV, vient de retrouver la chaîne concurrente LCI : « On l’appelle "la Queen de l’info", elle est partie brutalement de BFM sans qu’on ne comprenne vraiment pourquoi et bonne nouvelle ! Cette semaine on a appris qu’elle allait être notre collègue de bureau : elle arrive dans le groupe TF1. Voici #Ruth_Elkrief ! », annonce #Yann_Barthès.

      L’interview est l’occasion de vanter les mérites de la nouvelle recrue. « Quotidien » passe ainsi en revue le parcours de la « Queen de l’info », qui a participé au lancement de LCI en 1994 avant de rejoindre BFM-TV en 2005. Mais l’interview, ou l’entretien d’embauche, ne serait pas probant sans une mise à l’essai. Yann Barthès propose donc à Ruth Elkrief de réagir à l’allocution d’Emmanuel Macron. La journaliste se prête au jeu : « Il était indispensable qu’il se prononce, qu’il parle, car le fil était un petit peu distendu avec l’opinion et qu’il était indispensable qu’il prenne la parole. Je crois que la situation est vraiment difficile pour lui. Que les gens ne comprennent pas ce qu’il se passe. Qu’il a essayé d’expliquer. J’ai beaucoup de questions […] ». Yann Barthès est béat : « C’est là qu’on voit que vous êtes bonne, parce que je vous pose une question sur ce qu’il s’est passé hier et vous donnez une analyse juste comme ça. »

      En plus de démontrer ses talents, Ruth Elkrief profite de la tribune pour s’adonner à une ode à l’info en continu. Extrait :

      - Yann Barthès : À l’époque, vous disiez que LCI était une chaîne pour les élites…

      - Ruth Elkrief : C’est comme ça qu’on l’avait créée à l’époque, il y avait une volonté d’en faire une chaîne pour les décideurs. Aujourd’hui, c’est une chaîne qui est sur la TNT donc elle s’adresse à tout le monde, elle est regardée par beaucoup beaucoup de monde. Avec [l’élection] présidentielle, […] on va faire l’événement. Je pense que ça continue d’être l’ADN de n’importe quelle chaîne d’info, c’est faire l’événement. Sur LCI.

      - Yann Barthès : En 2022, est-ce que la Présidentielle va se passer sur les chaînes d’info ?

      - Ruth Elkrief : Elle va se passer sur les réseaux sociaux, sur Instagram, Twitch… mais on ne pourra pas se passer des chaînes d’info.

      - Yann Barthès : Les politiques ne pourront pas se passer de vous ?

      - Ruth Elkrief : Ils ne pourront pas se passer de nous car on parle au plus grand nombre. […] Une campagne présidentielle, c’est minute par minute, il peut y avoir des coups de théâtre, il peut y avoir un nouveau candidat, un événement, tout peut basculer, ça va être sur les chaînes d’info et ça va être sur LCI !

      - Yann Barthès : On sent que ça vous fait vibrer !

      Nous aussi…

      Oulala "la queen de l’info" chopait une jaunisse en décembre 2019, vite une cuillerée d’huile de foie de morue !
      https://www.youtube.com/watch?v=6s3VG3TFDOA&t=192s


      https://www.acrimed.org/Gilets-jaunes-il-y-a-un-an-Ruth-Elkrief-paniquait
      #éditocrates

    • BFM TV, CNews, LCI… Les fléaux de l’information
      https://www.monde-diplomatique.fr/podcast/2021-04-BFM-TV-CNews-LCI-fleaux-information

      Les chaînes d’information en continu ont colonisé notre imaginaire visuel et mental. Ces antennes négligent l’enquête et le reportage, mais impriment leur rythme à la vie politique.
      Entretien avec Sophie Eustache. Par Thibault Henneton & Yoko

      https://www.monde-diplomatique.fr/audio/Podcast_diplo/2021-04-Entretien_Eustache.mp3


      « CNews est une chaîne de débats, de polémiques, Pascal Praud est un show-man pas possible, mais est-ce que c’est une chaîne d’info ? Ce qui m’intéresse, c’est ce que son succès révèle… »
      L’animatrice Ruth Elkrief, qui vient de quitter BFM TV pour LCI, le 1er avril sur TMC

      https://seenthis.net/messages/909361

  • Superyachts : super catastrophe ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/superfail/superyachts-super-catastrophe

    Destinés aux plus hauts revenus du monde, le nombre de Superyachts a sextuplé depuis les années 80, alors même que l’impact écologique de ces navires apparaît particulièrement désastreux. Gregory Salle, chercheur au CNRS en sciences sociales, revient sur ce phénomène aux impacts négatifs nombreux.
    En 1988 on enregistrait 966 superyachts ; en 2018 on en dénombre 4950 : le nombre de superyachts n’a jamais cessé d’augmenter depuis les années 80

    #riches #super_riches et donc, #pauvres aussi

  • Academic freedom is in crisis ; free speech is not

    In August 2020, the UK think tank The Policy Exchange produced a report on Academic Freedom in the UK (https://policyexchange.org.uk/publication/academic-freedom-in-the-uk-2), alleging a chilling effect for staff and students expressing conservative opinions, particularly pro-Brexit or ‘gender critical’ ideas. This is an issue that was examined by a 2018 parliamentary committee on Human Rights which found a lack of evidence for serious infringements of free speech (https://publications.parliament.uk/pa/jt201719/jtselect/jtrights/1279/127904.htm). In a university context, freedom of speech is protected under the Human Rights Act 1998 as long as the speech is lawful and does not contravene other university regulations on issues like harassment, bullying or inclusion. Some of these controversies have been firmly rebutted by Chris Parr (https://www.linkedin.com/pulse/free-speech-crisis-uk-universities-chris-parr) and others who describe how the incidents have been over-hyped.

    Despite this, the government seems keen to appoint a free speech champion for universities (https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/feb/15/tories-war-on-the-woke-ministers-statues-protests) which continues a campaign started by #Sam_Gyimah (https://academicirregularities.wordpress.com/2018/07/06/sams-on-campus-but-is-the-campus-onto-sam) when he was minister for universities in 2018, and has been interpreted by some commentators as a ‘war on woke’. In the current climate of threats to university autonomy, many vice chancellors wonder whether this might be followed by heavy fines or reduced funding for those institutions deemed to fall on the wrong side of the culture wars.

    While public concern has been directed to an imagined crisis of free speech, there are more significant questions to answer on the separate but related issue of academic freedom. Most university statutes echo legislation and guarantee academics ‘freedom within the law to question and test received wisdom, and to put forward new ideas and controversial and unpopular opinions, without placing themselves in jeopardy of losing their jobs or privileges they may have at their institutions.’ [Section 202 of the Education Reform Act 1988]. In reality, these freedoms are surrendered to the greater claims of academic capitalism, government policy, legislation, managers’ responses to the pandemic and more dirigiste approaches to academics’ work.

    Nevertheless, this government is ploughing ahead with policies designed to protect the freedom of speech that is already protected, while doing little to hold university managers to account for their very demonstrable violations of academic freedom. The government is suspicious of courses which declare a sympathy with social justice or which manifest a ‘progressive’ approach. This hostility also extends to critical race theory and black studies. Indeed, the New York Times has identified a right wing ‘Campaign to Cancel Wokeness’ (https://www.nytimes.com/2021/02/26/opinion/speech-racism-academia.html) on both sides of the Atlantic, citing a speech by the UK Equalities Minister, Kemi Badenoch, in which she said, “We do not want teachers to teach their white pupils about white privilege and inherited racial guilt…Any school which teaches these elements of critical race theory, or which promotes partisan political views such as defunding the police without offering a balanced treatment of opposing views, is breaking the law.”

    This has now set a tone for ideological oversight which some university leaders seem keen to embrace. Universities will always wish to review their offerings to ensure they reflect academic currency and student choice. However, operating under the cover of emergency pandemic planning, some are now seeking to dismantle what they see as politically troublesome subject areas.

    Let’s start with the most egregious and transparent attack on academic freedom. The University of Leicester Business School, known primarily for its disdain of management orthodoxy, has announced it will no longer support research in critical management studies (https://www.uculeicester.org.uk/redundancy-briefing) and political economy, and the university has put all researchers who identify with this field, or who at some time might have published in CMS, at risk of redundancy. Among the numerous responses circulating on Twitter, nearly all point to the fact that the critical orientation made Leicester Business School distinctive and attractive to scholars wishing to study and teach there. Among those threatened with redundancy is the distinguished former dean, Professor Gibson Burrell. The sheer volume of protest at this anomaly must be an embarrassment to Leicester management. We should remember that academic freedom means that, as a scholar of proven expertise, you have the freedom to teach and research according to your own judgement. When those in a field critical of structures of power have their academic freedom removed, this is, unarguably, a breach of that expectation. Such a violation should be of concern to the new freedom of speech champion and to the regulator, the Office for Students.

    If the devastation in the School of Business were not enough humiliation for Leicester, in the department of English, there are plans to cancel scholarship and teaching in Medieval and Early Modern literature. The thoughtless stripping out of key areas that give context and coherence within a subject is not unique to Leicester – similar moves have taken place in English at University of Portsmouth. At Leicester, management have offered the justification that this realignment will allow them to put resources towards the study of gender and sexuality. After all, the Vice Chancellor, Nishan Canagarajah, offered the keynote speech at the Advance HE conference in Equality, Diversity and Inclusion on 19th March (https://www.advance-he.ac.uk/programmes-events/conferences/EDIConf20#Keynotes) and has signalled that he supports decolonising the curriculum. This might have had more credibility if he was not equally committed to extinguishing critical scholarship in the Business School. The two positions are incompatible and reveal an opportunistic attempt to reduce costs and remove signs of critical scholarship which might attract government disapproval.

    At the University of Birmingham, the response to the difficulties of maintaining teaching during the pandemic has been to issue a ruling that three academic staff must be able to teach each module. The explanation for this apparent reversal of the ‘lean’ principle of staffing efficiency, is to make modules more resilient in the face of challenges like the pandemic – or perhaps strike action. There is a consequence for academic freedom though – only the most familiar, established courses can be taught. Courses that might have been offered, which arise from the current research of the academic staff, will have to be cancelled if the material is not already familiar to other colleagues in the department. It is a way of designing innovation and advancement out of courses at the University of Birmingham.

    Still at Birmingham, UCU is contesting a proposal for a new ‘career framework’ (https://www.timeshighereducation.com/news/strike-warning-over-birminghams-or-out-probation-plan) by management characterised as ‘up or out’. It will require newly appointed lecturers to achieve promotion to senior lecturer within five years or face the sort of performance management procedures that could lead to termination of their appointment. The junior academics who enter on these conditions are unlikely to gamble their careers on academic risk-taking or pursue a challenge to an established paradigm. We can only speculate how this apprenticeship in organisational obedience might restrain the pursuit of discovery, let alone achieve the management’s stated aim to “develop and maintain an academic culture of intellectual stimulation and high achievement”.

    Meanwhile at the University of Liverpool, Vice Chancellor Janet Beer is attempting to apply research metrics and measures of research income over a five-year period to select academics for redundancy in the Faculty of Life Sciences. Staff have been threatened with sacking and replacement by those felt to hold more promise. It will be an unwise scholar who chooses a niche field of research which will not elicit prime citations. Astoundingly, university mangers claim that their criteria are not in breach of their status as a signatory to the San Fransisco Declaration on Research Assessment (https://news.liverpool.ac.uk/2021/03/08/project-shape-update). That is correct insofar as selection for redundancy by grant income is clearly such dishonorable practice as to have been placed beyond contemplation by the international board of DORA.

    It seems we are reaching a pivotal moment for academic freedom for higher education systems across the world. In #Arkansas and some other states in the #USA, there are efforts to prohibit the teaching of social justice (https://www.chronicle.com/article/no-social-justice-in-the-classroom-new-state-scrutiny-of-speech-at-public).

    In #France, the education minister has blamed American critical race theory (https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2020/11/france-about-become-less-free/617195) for undermining France’s self-professed race-blindness and for causing the rise of “islamo-gauchisme”, a term which has been cynically deployed to blunt any critique of structural racism.

    In Greece, universities are now bound by law to ensure policing and surveillance of university campuses (https://www.crimetalk.org.uk/index.php/library/section-list/1012-exiting-democracy-entering-authoritarianism) by ‘squads for the protection of universities’ in order to suppress dissent with the Orwellian announcement that the creation of these squads and the extensive surveillance of public Universities are “a means of closing the door to violence and opening the way to freedom” and an assertion that “it is not the police who enter universities, but democracy”.

    Conclusion

    It occurs to me that those public figures who feel deprived of a platform to express controversial views may well be outnumbered by the scholars whose universities allow their work to be suppressed by targeted intellectual purges, academic totalitarianism and metric surveillance. It is telling that assaults on academic freedom in the UK have not attracted comment or action from the organisations which might be well placed to defend this defining and essential principle of universities. I hereby call on Universities UK, the Office for Students and the freedom of speech champion to insist on an independent audit of academic freedom and autonomy for each higher education institution.

    We now know where intervention into the rights of academics to teach and research autonomously may lead. We also know that many of the candidates targeted for redundancy are UCU trade union officials; this has happened at University of East London and the University of Hull. Make no mistake, this is a PATCO moment (https://www.politico.com/story/2017/08/05/reagan-fires-11-000-striking-air-traffic-controllers-aug-5-1981-241252) for higher education in the UK as management teams try to break union support and solidarity in order to exact greater control in the future.

    Universities are the canary down the mine in an era of right-wing authoritarianism. We must ensure that they can maintain their unique responsibility to protect against the rise of populism and the dismantling of democracy. We must be assertive in protecting the rights of academics whose lawful and reasoned opinions are increasingly subject to some very sinister threats. Academic freedom needs to be fought for, just like the right to protest and the right to roam. That leaves a heavy responsibility for academics if the abolition of autonomy and academic freedom is not to be complete.

    http://cdbu.org.uk/academic-freedom-is-in-crisis-free-speech-is-not
    #liberté_académique #liberté_d'expression #UK #Angleterre #université #facs #justice_sociale #black_studies #races #race #approches_critiques #études_critiques #privilège_blanc #économie_politique #Leicester_Business_School #pandémie #crise_sanitaire #Birmingham #Liverpool #Janet_Beer #concurrence #Grèce #Etats-Unis #métrique #attaques #éducation_supérieure #populisme #démocratie #autonomie #canari_dans_la_mine

    ping @isskein @cede

    • The Campaign to Cancel Wokeness. How the right is trying to censor critical race theory.

      It’s something of a truism, particularly on the right, that conservatives have claimed the mantle of free speech from an intolerant left that is afraid to engage with uncomfortable ideas. Every embarrassing example of woke overreach — each ill-considered school board decision or high-profile campus meltdown — fuels this perception.

      Yet when it comes to outright government censorship, it is the right that’s on the offense. Critical race theory, the intellectual tradition undergirding concepts like white privilege and microaggressions, is often blamed for fomenting what critics call cancel culture. And so, around America and even overseas, people who don’t like cancel culture are on an ironic quest to cancel the promotion of critical race theory in public forums.

      In September, Donald Trump’s Office of Management and Budget ordered federal agencies to “begin to identify all contracts or other agency spending related to any training on ‘critical race theory,’” which it described as “un-American propaganda.”

      A month later, the conservative government in Britain declared some uses of critical race theory in education illegal. “We do not want teachers to teach their white pupils about white privilege and inherited racial guilt,” said the Tory equalities minister, Kemi Badenoch. “Any school which teaches these elements of critical race theory, or which promotes partisan political views such as defunding the police without offering a balanced treatment of opposing views, is breaking the law.”

      Some in France took up the fight as well. “French politicians, high-profile intellectuals and journalists are warning that progressive American ideas — specifically on race, gender, post-colonialism — are undermining their society,” Norimitsu Onishi reported in The New York Times. (This is quite a reversal from the days when American conservatives warned darkly about subversive French theory.)

      Once Joe Biden became president, he undid Trump’s critical race theory ban, but lawmakers in several states have proposed their own prohibitions. An Arkansas legislator introduced a pair of bills, one banning the teaching of The Times’s 1619 Project curriculum, and the other nixing classes, events and activities that encourage “division between, resentment of, or social justice for” specific groups of people. “What is not appropriate is being able to theorize, use, specifically, critical race theory,” the bills’ sponsor told The Arkansas Democrat Gazette.

      Republicans in West Virginia and Oklahoma have introduced bills banning schools and, in West Virginia’s case, state contractors from promoting “divisive concepts,” including claims that “the United States is fundamentally racist or sexist.” A New Hampshire Republican also proposed a “divisive concepts” ban, saying in a hearing, “This bill addresses something called critical race theory.”

      Kimberlé Crenshaw, a pioneering legal scholar who teaches at both U.C.L.A. and Columbia, has watched with alarm the attempts to suppress an entire intellectual movement. It was Crenshaw who came up with the name “critical race theory” when organizing a workshop in 1989. (She also coined the term “intersectionality.”) “The commitment to free speech seems to dissipate when the people who are being gagged are folks who are demanding racial justice,” she told me.

      Many of the intellectual currents that would become critical race theory emerged in the 1970s out of disappointment with the incomplete work of the civil rights movement, and cohered among radical law professors in the 1980s.
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      The movement was ahead of its time; one of its central insights, that racism is structural rather than just a matter of interpersonal bigotry, is now conventional wisdom, at least on the left. It had concrete practical applications, leading, for example, to legal arguments that housing laws or employment criteria could be racist in practice even if they weren’t racist in intent.

      Parts of the critical race theory tradition are in tension with liberalism, particularly when it comes to issues like free speech. Richard Delgado, a key figure in the movement, has argued that people should be able to sue those who utter racist slurs. Others have played a large role in crafting campus speech codes.

      There’s plenty here for people committed to broad free speech protections to dispute. I’m persuaded by the essay Henry Louis Gates Jr. wrote in the 1990s challenging the movement’s stance on the first amendment. “To remove the very formation of our identities from the messy realm of contestation and debate is an elemental, not incidental, truncation of the ideal of public discourse,” he wrote.

      Disagreeing with certain ideas, however, is very different from anathematizing the collective work of a host of paradigm-shifting thinkers. Gates’s article was effective because he took the scholarly work he engaged with seriously. “The critical race theorists must be credited with helping to reinvigorate the debate about freedom of expression; even if not ultimately persuaded to join them, the civil libertarian will be much further along for having listened to their arguments and examples,” he wrote.

      But the right, for all its chest-beating about the value of entertaining dangerous notions, is rarely interested in debating the tenets of critical race theory. It wants to eradicate them from public institutions.

      “Critical race theory is a grave threat to the American way of life,” Christopher Rufo, director of the Center on Wealth and Poverty at the Discovery Institute, a conservative think tank once known for pushing an updated form of creationism in public schools, wrote in January.

      Rufo’s been leading the conservative charge against critical race theory. Last year, during an appearance on Tucker Carlson’s Fox News show, he called on Trump to issue an executive order abolishing “critical race theory trainings from the federal government.” The next day, he told me, the White House chief of staff, Mark Meadows, called him and asked for his help putting an order together.

      Last month, Rufo announced a “new coalition of legal foundations and private attorneys that will wage relentless legal warfare against race theory in America’s institutions.” A number of House and Senate offices, he told me, are working on their own anti-critical race theory bills, though none are likely to go anywhere as long as Biden is president.

      As Rufo sees it, critical race theory is a revolutionary program that replaces the Marxist categories of the bourgeois and the proletariat with racial groups, justifying discrimination against those deemed racial oppressors. His goal, ultimately, is to get the Supreme Court to rule that school and workplace trainings based on the doctrines of critical race theory violate the 1964 Civil Rights Act.

      This inversion, casting anti-racist activists as the real racists, is familiar to Ian Haney López, a law professor at the University of California, Berkeley, who specializes in critical race theory. “There’s a rhetoric of reaction which seeks to claim that it’s defending these higher values, which, perversely, often are the very values it’s traducing,” he said. “Whether that’s ‘In the name of free speech we’re going to persecute, we’re going to launch investigations into particular forms of speech’ or — and I think this is equally perverse — ‘In the name of fighting racism, we’re going to launch investigations into those scholars who are most serious about studying the complex forms that racism takes.’”

      Rufo insists there are no free speech implications to what he’s trying to do. “You have the freedom of speech as an individual, of course, but you don’t have the kind of entitlement to perpetuate that speech through public agencies,” he said.

      This sounds, ironically, a lot like the arguments people on the left make about de-platforming right-wingers. To Crenshaw, attempts to ban critical race theory vindicate some of the movement’s skepticism about free speech orthodoxy, showing that there were never transcendent principles at play.

      When people defend offensive speech, she said, they’re often really defending “the substance of what the speech is — because if it was really about free speech, then this censorship, people would be howling to the high heavens.” If it was really about free speech, they should be.

      https://www.nytimes.com/2021/02/26/opinion/speech-racism-academia.html

      #droite #gauche #censure #cancel_culture #micro-agressions #Trump #Donald_Trump #Kemi_Badenoch #division #critical_race_theory #racisme #sexisme #Kimberlé_Crenshaw #Crenshaw #racisme_structurel #libéralisme #Richard_Delgado #Christopher_Rufo #Ian_Haney_López

    • No ‘Social Justice’ in the Classroom: Statehouses Renew Scrutiny of Speech at Public Colleges

      Blocking professors from teaching social-justice issues. Asking universities how they talk about privilege. Analyzing students’ freedom of expression through regular reports. Meet the new campus-speech issues emerging in Republican-led statehouses across the country, indicating potential new frontiers for politicians to shape campus affairs.

      (paywall)
      https://www.chronicle.com/article/no-social-justice-in-the-classroom-new-state-scrutiny-of-speech-at-public

  • Le retour de Richard Stallman à la FSF irrite.
    A l’occasion d’une conférence, le chantre du logiciel libre a indiqué discrètement avoir réintégré le conseil d’administration de la FSF (Free Software Foundation) qu’il a fondé en 1985. Il l’avait quitté en 2019 après des propos sur l’affaire Epstein et la défense d’un chercheur du MIT. Le retour du gourou du libre a du mal à passer pour certains qui ont lancé une pétition pour l’éviction définitive de Richard Stallman jugé comme « une force dangereuse pour la communauté du libre ». L’ambiance risque donc d’être électrique lors de la prochaine réunion du conseil d’administration.

    https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-telex-retranscription-live-pour-teams-le-retour-de-stallman

    #logiciel-libre #sexisme

  • Le #travail de la fête
    https://laviedesidees.fr/Le-travail-de-la-fete.html

    À propos de : Ashley Mears, Very Important People, Status and Beauty in the global party circuit, Princeton University Press. Le circuit mondial des fêtes de la Jet-Set est le théâtre de stratégies de consommation ostentatoires visant à affirmer le statut social de nouveaux riches. Cette extravagante économie de la fête repose sur l’exploitation de mannequins que des promoteurs parviennent à faire travailler gratuitement.

    #Économie #reconnaissance #richesse #exploitation #sociologie_du_travail
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20210304_fete.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20210304_fete.docx

  • The Danger of Anti-Immigrant Extremism Posing as Environmentalism—and Who Funds It

    With President Joe Biden in the White House and Vice President Kamala Harris providing the deciding vote in the Senate, a range of long-sought Democratic policy goals are back in play, albeit just barely. That includes ambitious agendas on immigration and the environment.

    Could this be the administration that pushes through comprehensive immigration reform after decades of failed attempts? Will youth activists and the burgeoning movement for a Green New Deal provide a pathway to major climate legislation? If so, advocates and their funders alike face a tough road ahead, including an obstructionist congressional minority and opponents on both fronts that will look to appeal to the public’s darkest impulses to build opposition.

    At this inflection point, a report this month from the Center for American Progress, “The Extremist Campaign to Blame Immigrants for U.S. Environmental Problems,” offers a timely overview of the history of how opponents of immigration falsely portray it as a threat to the natural world—a strategy we’re likely to see more of in the months ahead. The report offers a valuable review of these efforts, ranging from the past anti-immigrant stances of some of the nation’s best-known environmental groups to the funders that have bankrolled the nation’s largest anti-immigration groups.

    Four years of an administration defined by its opposition to immigration, plus growing attention to climate change, breathed new life into the toxic and racist narrative of immigrants as a cause of environmental degradation. As the report lays out, this argument—often part of a right-wing, white supremacist ideology known as ecofascism, though CAP’s report does not use the term—found allies in the top echelons of government and media, including a former head of the U.S. Bureau of Land Management and conservative commentators like Ann Coulter and Fox News host Tucker Carlson.

    In contemporary politics, this strategy is mainly seen as a right-wing phenomenon or an artifact of the racist and Eurocentric early history of conservation. Yet the fact that anti-immigrant sentiment found a home within top environmental groups, including Earthfirst! and the Sierra Club, which had a major faction in support of these ideas as late as 2004, is a reminder that it has found fertile soil in a variety of political camps. That makes the narrative all the more dangerous, and one against which funders working in both immigration and the environment ought to take a firm and vocal stance.

    Who’s funding anti-immigration work in the name of the environment?

    Although not comprehensive, the report highlights three funders as key backers of anti-immigration groups: Colcom Foundation, Weeden Foundation and Foundation for the Carolinas. The first two are, in their branding and language, environmental funders—and make those grants in the name of preventing further damage to the natural world.

    Colcom, founded by Mellon Bank heir Cordelia Scaife May, is far and away the largest funder. With a roughly $500 million endowment, it has provided a large share of the support for a network of groups founded by John Tanton, a Sierra Club official in the 1980s, whom the Southern Poverty Law Center (SPLC) calls “the racist architect of the modern anti-immigrant movement.”

    Recipients include NumbersUSA, Federation for American Immigration Reform (FAIR), and the Center for Immigration Studies, which we once called “Trump’s favorite immigration think tank.” The latter two are classified as hate groups by the SPLC, a designation the organizations reject.

    In keeping with the bending of reflexive political categories, it’s worth noting that May—who died in 2005—was also a substantial funder of Planned Parenthood due to her prioritization of “population control” as a means of achieving conservation. In 2019, the New York Times documented May’s dark journey to becoming a leading funder of the modern anti-immigrant movement, and the millions her foundation continued to move, long after her death, in support of ideas that gained a receptive audience in a nativist Trump administration. May’s wealth came from the Mellon-Scaife family fortune, which yielded several philanthropists, including another prominent conservative donor, Richard Mellon Scaife.

    Weeden, led by Don Weeden, has funded a similar who’s who of top anti-immigration groups, as well as lower-profile or regional groups like Californians for Population Stabilization, Progressives for Immigration Reform—which CAP calls the “most central organization in the anti-immigrant greenwashing universe”—and the Rewilding Institute.

    Both Weeden and Colcom, as well as the groups they fund, generally say they are neither anti-immigrant nor anti-immigration. Aside from restrictionist policy positions and racist comments by former leaders, it is revealing that the groups they fund are the favored information sources for some of the most virulently anti-immigrant politicians, both historically and among those who rose prominence during the Trump administration. For a deeper dive on Weeden and Colcom, see my colleague Philip Rojc’s excellent 2019 piece on these grantmakers.

    Finally, there is the Foundation for the Carolinas, which in many ways is a typical community foundation, with initiatives on topics from COVID-19 relief to local arts. But it also hosts a donor-advised fund that has supported several anti-immigration groups, including Center for Immigration Studies, FAIR and NumbersUSA. That fund channeled nearly $21 million to nine such groups between 2006 and 2018, according to the report.

    There’s a connection here to a larger problem of private foundations and DAFs, some of which are housed at community foundations, supporting 501(c)(3) nonprofits identified as hate groups, according to a recent analysis from the Chronicle of Philanthropy. Foundation for the Carolinas also made its list of top donors to these groups.

    An ideology funders must fight against

    As the debates over both immigration and climate policies move forward under this new administration, and the opposition marshals efforts to defeat them, this report offers a helpful guide to this enduring and noxious myth. It’s also an important reminder that if these ideas are not called actively combated, they can take root within well-intentioned efforts. Though it seems only a small number of foundations directly fund groups advancing these ideas, anti-immigrant sentiment is insidious.

    For example, while some commentators are suggesting that acceding to Trump-fueled demands for a border wall is how Congress could reach bipartisan action on immigration reform, the report notes how the existing sections of wall are ineffective against furtive crossings, disruptive to species migration, and in violation of Indigenous sacred sites. These facts—and more broadly, the connection to white supremacist and fascist movements—should put foundations on guard, whether they support grantees pushing for immigration reform, action on climate or both.

    With the United States and other nations facing greater and greater pressures from climate change—particularly as it forces migration from regions like Latin America and the Middle East—philanthropy would do well to be proactive now and draw a bright line in countering this ideology’s propagation.

    https://www.insidephilanthropy.com/home/2021/2/24/anti-immigrant-environmentalism-is-resurgent-new-report-looks-at
    #extrême_droite #anti-migrants #USA #Etats-Unis #environnementalisme #environnement #migrations #nature #dégradation_environnementale #écofascisme #éco-fascisme #suprématisme_blanc #extrême_droite #Ann_Coulte #Tucker_Carlson #racisme #Earthfirst #Sierra_Club #deep_ecology #fondations #Colcom_Foundation #Weeden_Foundation #Foundation_for_the_Carolinas #Mellon_Bank #Cordelia_Scaife_May #mécénat #John_Tanton #NumbersUSA #Federation_for_American_Immigration_Reform (#FAIR) #Center_for_Immigration_Studies #Planned_Parenthood #démographie #contrôle_démographique #néo-malthusianisme #néomalthusianisme #protection_de_l'environnement #philanthropie #Richard_Mellon_Scaife #Weeden #Don_Weeden #Californians_for_Population_Stabilization #Progressives_for_Immigration_Reform #Rewilding_Institute

    • The Extremist Campaign to Blame Immigrants for U.S. Environmental Problems

      With growing frequency over the past four years, right-wing pundits, policymakers, and political operatives have fiercely and furiously blamed immigrants for the degradation and decline of nature in the United States. William Perry Pendley, who temporarily ran the U.S. Bureau of Land Management under former President Donald Trump, saw “immigration as one of the biggest threats to public lands,” according to an agency spokesperson.1 A handful of right-wing anti-immigration zealots, including Joe Guzzardi, have repeatedly misused data published by the Center for American Progress on nature loss to make xenophobic arguments for anti-immigration policies.2 This so-called “greening of hate”—a term explored by Guardian reporter Susie Cagle—is a common refrain in a wide range of conservative and white supremacist arguments, including those of Ann Coulter, Fox News host Tucker Carlson, neo-Nazi Richard Spencer, and the manifestos of more than one mass shooter.3

      The claim that immigration is to blame for America’s environmental problems is so absurd, racist, and out of the mainstream that it is easily debunked and tempting to ignore. The scientific community, and the little research that has been conducted in this area, resoundingly refutes the premise. Consider, for example, the environmental damage caused by weak and inadequate regulation of polluting industries; the destruction of wildlife habitat to accommodate wealthy exurbs and second homes; the design and propagation of policies that concentrate toxic poisons and environmental destruction near communities of color and low-income communities; the continued subsidization of fossil fuel extraction and trampling of Indigenous rights to accommodate drilling and mining projects; and the propagation of a throw-away culture by industrial powerhouses. All of these factors and others cause exponentially more severe environmental harm than a family that is fleeing violence, poverty, or suffering to seek a new life in the United States.

      The extremist effort to blame immigrants for the nation’s environmental problems deserves scrutiny—and not merely for the purpose of disproving its xenophobic and outlandish claims. The contours, origins, funding sources, and goals of this right-wing effort must be understood in order to effectively combat it and ensure that the extremists pushing it have no place in the conservation movement. The individuals and organizations that are most fervently propagating this argument come largely from well-funded hate groups that are abusing discredited ideologies that were prevalent in the 19th-century American conservation movement in an attempt to make their racist rhetoric more palatable to a public concerned about the health of their environment.

      While leaders of the contemporary, mainstream environmental movement in the United States have disavowed this strain of thought and are working to confront the legacies of colonialism and racism in environmental organizations and policies, a small set of right-wing political operatives are trying to magnify overtly xenophobic and false environmental arguments to achieve specific political objectives. In particular, these right-wing political operatives and their deep-pocketed funders are seeking to broaden the appeal of their anti-immigration zealotry by greenwashing their movement and supplying their right-wing base with alternative explanations for environmental decline that sidestep the culpability of the conservative anti-regulatory agenda. In their refusal to confront the true reasons for environmental decline, they are hurting the people—immigrants, Indigenous peoples, and people of color—who bear a disproportionate burden of environmental consequences and are increasingly the base of the climate justice and conservation movements.

      (...)

      https://www.americanprogress.org/issues/green/reports/2021/02/01/495228/extremist-campaign-blame-immigrants-u-s-environmental-problems