Condamnés à mort | Making-of
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Alors, ils étaient les hommes du « califat ». Certains, membres de la très redoutée « police islamique », avaient pouvoir de vie ou de mort ou presque sur les habitants des environs —jusqu’à sept millions d’Irakiens et de Syriens au plus fort de l’occupation jihadiste.
Ils maniaient l’anathème à tout-va, incitaient d’autres Français à les rejoindre sur un territoire où l’on décapitait, pendait ou lapidait en place publique. Ils vantaient les mérites d’un Etat où une haleine aux relents d’alcool ou des doigts jaunis par la cigarette pouvaient valoir jusqu’à 80 coups de fouet.
Certains sont apparus sur des images ou ont aidé au montage de vidéo qui, mêlant rap et anasheed, ces chants religieux musulmans, promettaient la mort à tous.
Dans l’une d’elles, diffusées par le tribunal au procès de Yassine Sakkam, une voix chante : « C’est la guerre pour l’éternité », menaçant de s’en prendre à tous, « de Bouddha à la Trinité » sur des images des statues monumentales des Bouddhas de Bamiyan détruites par les talibans ou du pape. « Les juifs auront ce qu’ils méritent », poursuit le chanteur sur des images de l’Américain Donald Trump serrant la main de l’Israélien Benjamin Netanyahu.
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