• Secret des affaires : comment les lobbies économiques orchestrent la régression de l’Europe
    http://www.bastamag.net/Secret-des-affaires-comment-les-lobbies-economiques-orchestrent-la-regress

    Au nom du « secret des affaires », les députés français tentaient vainement, il y a quelques mois, de restreindre la diffusion d’informations concernant les entreprises. Une régression en matière de droit à l’information, au détriment des salariés, des syndicalistes, des journalistes et des lanceurs d’alerte. Le sujet refait aujourd’hui surface au niveau européen, avec un projet de directive concocté par le petit monde des lobbies bruxellois. Son principe est identique : que le secret soit la règle, et (...)

    #Décrypter

    / #Multinationales, #Capitalisme, #Europe, Quel avenir pour la construction européenne ?, Souveraineté (...)

    #Quel_avenir_pour_la_construction_européenne_ ? #Souveraineté_populaire

  • 10 000 Amérindiens ont lancé une vaste opération d’occupation de terres
    http://www.bastamag.net/10-000-Amerindiens-ont-lance-une-vaste-operation-d-occupation-de-terres

    Dans les montagnes du sud-ouest de la Colombie, les Nasas sont en lutte pour récupérer des terres promises par l’État il y a plus de 20 ans. Le gouvernement tergiverse, et les industriels installés sur ces terres n’ont pas l’intention de les restituer. Malgré les intimidations et les violences de la police et des groupes paramilitaires, 10 000 Nasas occupent ces terres depuis plusieurs mois. Rencontre avec Célia Umenza, « garde indigène », chargée de la protection de ce territoire autochtone. Quand (...)

    #Résister

    / #Amériques, #Droit_à_la_terre, #Souveraineté_populaire, A la une

  • 10 000 Amérindiens ont lancé une vaste opération d’occupation de terres
    http://www.bastamag.net/En-Colombie-les-Nasas-luttent-pour-recuperer-leurs-terres

    Dans les montagnes du sud-ouest de la Colombie, les Nasas sont en lutte pour récupérer des terres promises par l’État il y a plus de 20 ans. Le gouvernement tergiverse, et les industriels installés sur ces terres n’ont pas l’intention de les restituer. Malgré les intimidations et les violences de la police et des groupes paramilitaires, 10 000 Nasas occupent ces terres depuis plusieurs mois. Rencontre avec Célia Umenza, « garde indigène », chargée de la protection de ce territoire autochtone. Quand (...)

    #Résister

    / #Amériques, #Droit_à_la_terre, #Souveraineté_populaire

  • Le symptome de l’accès et le mal de l’internet : plaidoyer pour un index indépendant du web.
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2015/04/symptome-acces-mal-internet.html

    On pourra bien sûr, comme cela se fait actuellement autour de l’accès à l’eau ou aux semences, alerter, dénoncer les monopoles en place, pointer l’asservissement, la captation indue de valeur et les innombrables problèmes qu’ils posent, mais faisant cela nous resterons indéfiniment dans le registre du symptôme.

    La solution, la seule, permettant de traiter le mal plutôt que ses symptômes est pourtant connue. Elle consiste, je vous en ai déjà parlé, à créer un index indépendant du web. C’est à dire à réinstaller durablement dans l’espace public une « ressource », un « bien commun » dont l’exploitation par des acteurs privés à fini par installer des usages essentiellement privatifs, là où pourtant l’ensemble des caractéristiques techniques (son architecture) et des usages (ces ’contenus’ qui ’font’ le web) de ce « bien » relèvent, par nature, de la sphère publique commune.

    #Biens_communs_numériques #Index #Internet #Numérique #Open_source #Politique #Secteur_privé #Souveraineté #Web #Web_2.0

  • Bruxelles accuse Google d’abus de position dominante
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/04/15/bruxelles-accuse-google-d-abus-de-position-dominante_4615967_3234.html

    Pour Google, c’est un coup dur. Après près de cinq ans d’enquête sur un éventuel abus de position dominante sur la recherche en ligne, la Commission européenne a finalement décidé, mercredi 15 avril, d’envoyer au groupe internet américain ce que l’on appelle dans le jargon bruxellois une « communication de griefs », c’est-à-dire un acte d’accusation en bonne et due forme. L’annonce devait être faite par la commissaire à la concurrence, la Danoise Margrethe Vestager, en charge du dossier depuis sa prise de fonction, en novembre 2014.

    Contacté mercredi matin, Google ne souhaitait pas commenter.

    La question est complexe s’agissant de Google, mais ça me semble pas vraiment une bonne idée de lui taper dessus de cette manière. Selon moi, l’UE ferait mieux de travailler à ce que les géants du numérique paient des impôts plus justes d’une part, et à améliorer l’écosystème européen de l’économie numérique d’autre part : souveraineté technologique, neutralité du net, soutien des acteurs émergents et en particulier des solutions open source. On y gagnerait une meilleure concurrence entre les entreprises du numérique, de l’indépendance vis à vis des géants américains, de la sécurité et un soutien à une économie contributive et tout ce qui peut aller avec.

    #Abus_de_position_dominante #Commission_européenne #Communication_des_griefs #Google #Loi_antitrust #Souveraineté_numérique #Union_européenne #Économie_numérique #États-Unis

  • Revenu universel, nationalisations, audit de la dette, énergies vertes… Quel est le programme de Podemos ?
    http://www.bastamag.net/Podemos-il-faut-que-l-on-ressemble-le-moins-possible-aux-partis-que-l-on-c

    Le tout jeune parti espagnol Podemos – « Nous pouvons » – vient de fêter sa première année d’existence. Ce mouvement de gauche avait fait une entrée remarquée sur la scène #Politique lors des élections européennes, avec près de 8% des voix. Il se positionne désormais comme 3ème force politique en Espagne : il a attiré 15% des votants en Andalousie, en mars. Comment expliquer ce fulgurant succès ? Quel est son programme, sa stratégie politiques et médiatique ? « La politique espagnole ne sera jamais plus comme (...)

    #Décrypter

    / L’Europe sous la coupe de l’austérité, A la une, #Fractures_sociales, Indignés de tous les pays..., Démocratie !, #Entretiens, #Services_publics, Politique, #Droits_fondamentaux, #Souveraineté_populaire, (...)

    #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité #Indignés_de_tous_les_pays... #Démocratie_ ! #Europe

  • Souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest : la résistance des peuples contre les agression
    afrique-europe-interact
    http://afrique-europe-interact.net/320-2-goita---franzsisch.html
    Un texte de 2010 pas mal du tout

    Les explications apportées à la crise alimentaire que l’Afrique connaît survolent les véritables causes du problème. Elles les ignorent même souvent. Pour Mamadou Goïta, le phénomène n’est pas conjoncturel. C’est le point d’orgue d’un processus de déstructuration du secteur agricole africain et de son arrimage au marché international dans un contexte de libéralisme sauvage. Par-delà la description des choix politiques qui ont conduit à une telle situation, notamment avec les Politiques d’ajustement structurel engagées dans les années 1980, Goïta explore les pistes de solution et les décisions à prendre pour aller vers une souveraineté alimentaire en Afrique

    En Afrique et particulièrement en Afrique de l’Ouest et du centre, l’#agriculture (1) occupe la grande majorité des populations. Elle est essentiellement une agriculture familiale et rurale développée autour des exploitations agricoles familiales. Celles-ci sont des entités ou entreprises socio-économiques dont le lien entre les membres est un lien familial. Les membres mettent ensemble leurs moyens en termes de savoirs, savoir-faire et savoir-devenir, mais aussi en termes de ressources financières et matérielles pour produire de la richesse avec la commercialisation du surplus. La production est, dès lors, en priorité, orientée vers l’alimentation de la famille même si elle n’exclue pas les ventes du surplus pour satisfaire d’autres besoins des membres. Elle est différente de l’entreprise agricole de type prive dont le lien entre les membres est le capital (les ressources financières sous forme e contributions de chaque actionnaire ou du seul promoteur individuel).

    #alimentation #souveraineté_alimentaire #paysannerie #agro-industrie #merci

  • Mouvements sociaux : « L’écologie est sans doute l’une des tentatives les plus abouties pour redonner du sens commun »
    http://www.bastamag.net/Mouvements-sociaux-L-ecologie-est-sans-doute-l-une-des-tentatives-les-plus

    La société française doit beaucoup à l’apport des #Luttes_sociales et des grands mouvements populaires de gauche. L’historienne Danielle Tartakowsky, présidente de l’université Paris-VIII, revient sur cette spécificité hexagonale. Mais « nous connaissons aujourd’hui la fin d’un cycle hérité de ces grands mouvements », prévient-elle, alors que le modèle social bâti depuis 80 ans est battu en brèche. Si l’actuelle période de crise économique et politique est peu propice à l’émergence de luttes communes pour un (...)

    #Décrypter

    / A la une, Luttes sociales, Quel avenir pour nos #Protections_sociales ?, #Entretiens, #Mémoires, Protections sociales, Souveraineté (...)

    #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ? #Souveraineté_populaire

  • Leçons de Grèce à l’usage d’un internationalisme imaginaire (et en vue d’un internationalisme réel) - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2015-04-06-Lecons-de-Grece-a-l-usage-d-un-internationalisme

    Frédéric Lordon sur la Grèce - et en mode « je vous l’avais bien dit »

    Décidément la Grèce d’aujourd’hui est un laboratoire. Un laboratoire de pratiques, mais aussi, du point de vue de l’analyse, une sorte de bain photographique, un révélateur qui éclaire les pensées, et surtout les impensés de la gauche radicale. Que nous montre en effet la Grèce – et ceci par-delà même toutes les probabilités d’échec du processus initialement rêvé par Syriza ? Quel spectacle la Grèce nous offre-t-elle qui devrait quand même donner un peu à penser aux militants de l’altereuropéisme et de l’internationalisme imaginaire ?

    La Grèce nous montre d’abord que l’Union européenne a maintenant acquis la seconde nature d’une entité entièrement et irrémédiablement néolibérale, et qu’on ne lui fera passer cette seconde nature qu’en la faisant passer elle-même de vie à trépas – je redis les termes de l’alternative : la souffrir, la détruire, ou la fuir. En attendant, cette Union européenne, elle, est bien décidée à faire la peau à toute expérience qui la contredirait – terrible leçon de choses tout de même pour tous les naïfs qui rêvaient d’une transformation de l’euro de l’intérieur et par la force de la démocratie.

    La Grèce nous montre cela, mais elle nous montre surtout autre chose. Elle nous montre un corps politique qui, de son propre mouvement, y va tout seul. Un corps politique, de son propre mouvement : c’est la souveraineté. Qui y va tout seul : en l’occurrence, et contrairement aux apparences, c’est l’internationalisme réel, puisqu’il est évident que ce qui se passe en Grèce a une portée largement extranationale : ce qui se passe en Grèce nous concerne, nous requiert, et devrait nous induire – c’est cela l’internationalisme concret.

    #euro #souveraineté #nation #internationalisme #Grèce #Syriza

  • #agriculture, #géopolitique, #Hérodote
    Repéré pour notamment @koldobika et @odilon


    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707185761

    L’agriculture est une question géopolitique. En effet, cette activité, très liée au territoire, est traversée par des rivalités d’acteurs à différents niveaux (villages, régions, États, monde) et n’est pas étrangère aux questions de puissance, de souveraineté et de sécurité.
    Ce numéro s’intéresse en particulier aux questions de la terre (accaparements, inégalités foncières et réformes agraires) et de l’irrigation, qui font naître des rivalités à différents niveaux, à la question alimentaire, qui renvoie à celle de la souveraineté et de l’insécurité sociale et politique, au rôle de l’agriculture dans la maîtrise de l’espace (fronts pionniers), en particulier dans des zones en conflit, à la dimension identitaire de l’agriculture et des paysanneries, déterminante en géopolitique, à la conflictualité entre groupes (éleveurs/agriculteurs, agrifirmes/paysanneries disqualifiées), aux débats politiques autour des OGM, etc.

  • La Souveraineté technologique (dossier @ritimo)
    coordonné par la fabuleuse Alex Haché

    – Intro
    http://www.ritimo.org/article5331.html

    – La souveraineté technologique, une nécessité, un défi, par Patrice Riemens
    http://www.ritimo.org/article5332.html

    – Le concept de #souveraineté_technologique
    http://www.ritimo.org/article5333.html

    – Le #logiciel_libre est encore plus essentiel maintenant
    http://www.ritimo.org/article5364.html

    – Internet libre et réseaux maillés, par Benjamin Cadon (#mesh #cccp)
    http://www.ritimo.org/article5365.html

    – Du #hardware_libre aux technologies réappropriées
    http://www.ritimo.org/article5366.html

    – Moteurs de recherche
    http://www.ritimo.org/article5369.html

    – Bibliothèques publiques numériques
    http://www.ritimo.org/article5370.html

    #Décentralisation et réseaux sociaux
    http://www.ritimo.org/article5371.html

    – Du rien à cacher au rien à montrer, par Julie Gommes
    http://www.ritimo.org/article5372.html

    #Cryptomonnaies
    http://www.ritimo.org/article5373.html

    – Une odyssée de l’espace autogérée
    http://www.ritimo.org/article5374.html

    #Hacklabs et #Hackerspaces : ateliers partagés de mécanique
    http://www.ritimo.org/article5375.html

    #DIY, #makers, #fablabs : à la recherche de l’#autonomie
    http://www.ritimo.org/article5377.html

    #Biohacking : la #recherche scientifique comme capacité à performer la réalité
    http://www.ritimo.org/article5378.html

    – Les serveurs autonomes
    http://www.ritimo.org/article5382.html

  • Le maître de Damas ne peut pas être l’avenir de la Syrie - Tribune de L. Fabius et P. Hammond, ministres des affaires étrangères de France et du Royaume-Uni (27.02.15) - France-Diplomatie - Ministère des Affaires étrangères et du Développement international

    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/syrie/la-france-et-la-syrie/actualites-2015/article/le-maitre-de-damas-ne-peut-pas

    Depuis le palais où il est reclus, Bachar Al-Assad ne se contente plus de faire la guerre à son propre peuple : il a lancé une démarche d’auto-réhabilitation. Dans les médias occidentaux, il tente de profiter de l’effroi suscité par les extrémistes pour se présenter en rempart contre le chaos. Certains paraissent sensibles à ce discours : face à la terreur, disent-ils, l’injustice et la dictature seraient préférables au désordre.

    En réalité, Bachar représente à la fois l’injustice, le désordre et la terreur. Et nous, France et Royaume-Uni, nous disons non aux trois.

    D’où notre scepticisme lorsque Bachar Al-Assad prétend accepter la proposition faite par l’envoyé des Nations unies, Staffan de Mistura : un arrêt pendant six semaines des bombardements sur la population civile d’Alep. Nous saluons le dévouement et les efforts de M. de Mistura. Nous partageons le souhait d’une réduction concrète et durable des violences.
    Mais, en raison de son action passée, nous ne pouvons pas accorder de crédit à la parole de Bachar.

    Il mène une guerre civile avec barbarie. La liste de ses crimes – crimes de guerre et crimes contre l’humanité – est longue. Ceux-ci ont prétendument été commis au nom de la lutte contre le terrorisme, mais ils l’ont été en réalité dans le cadre d’une politique systématique. N’oublions pas l’utilisation des armes chimiques, le recours aveugle à la violence contre les civils syriens, les terribles images de tortures et d’assassinats dans les prisons d’Assad révélées au monde par le transfuge du régime connu sous le nom de César.

    En réalité, Bachar est plus faible qu’il y a un an et ne cesse de s’affaiblir. Son armée est exsangue, désertée de plus en plus par ses propres soldats et contrainte de recruter des mercenaires jusqu’en Asie. Il est devenu le vassal de ses parrains régionaux qui, tel le Hezbollah, font la loi dans le pays.

    Règlement politique négocié

    Bachar ne contrôle plus réellement son pays, ni au nord où il a perdu du terrain et où l’opposition modérée se bat avec courage, ni à l’est où il n’oppose aucune résistance à Daech, ni à l’ouest où s’est installée une filiale d’Al-Qaida. Quant à ses propres frontières, elles sont infiltrées de toutes parts.

    Proposer Bachar Al-Assad comme solution face à l’extrémisme, c’est méconnaître les causes de la radicalisation. Après 220 000 morts et des millions de déplacés, il est illusoire d’imaginer que la majorité des Syriens consentent à se placer de nouveau sous la coupe de celui qui les martyrise.
    Mettre fin à leurs espoirs d’un avenir meilleur avec une Syrie sans Bachar, ce serait radicaliser encore davantage de nombreux Syriens, pousser des modérés vers l’extrémisme et consolider un bastion djihadiste en Syrie.

    Pour notre propre sécurité nationale, nous devons venir à bout de Daech en Syrie. Nous avons besoin d’un partenaire pour agir contre les extrémistes, donc d’un règlement politique négocié entre les différentes parties syriennes et conduisant à un gouvernement d’unité. Celui-ci devrait réunir certaines structures du régime existant, la Coalition nationale et d’autres composantes qui ont de la Syrie une vision modérée, inclusive, respectant les différentes communautés du pays. Il est clair pour nous que Bachar Al-Assad ne peut s’inscrire dans un tel cadre.

    Cette transition permettrait à la fois de redonner au peuple syrien l’espoir en son avenir et de nous attaquer aux causes profondes de Daech. C’est à cela que nous travaillons. La tâche n’est pas aisée, et chacun doit y prendre sa part ; mais la France et le Royaume-Uni ne ménageront aucun effort pour y parvenir.

    #Moyen_Orient #Syrie #Daech

  • IT Social - Vers la fin (peu glorieuse !) du cloud #souverain à la française
    http://itsocial.fr/actualites/fournisseurs/vers-la-fin-peu-glorieuse-du-cloud-souverain-a-la-francaise

    "un incroyable mais pourtant prévisible gâchis ! Deux projets de clouds souverains qui ont oublié les acteurs déjà opérationnels, comme OVH ou Ikoula, qui auraient pu les mener à bien. 150 millions d’euros investis par la Caisse des Dépôts. Des homm… Tags : #cloud_computing souverain #France #Numergy #Cloudwatt

  • Grèce : « Il est hors de question qu’un peuple entier paie quelque chose qui ne peut en aucun cas être remboursé »
    http://www.bastamag.net/Grece-Gavriil-Sakellaridi-porte

    Après la victoire de Syriza en Grèce et la mise en place du gouvernement d’Alexis Tsipras, le bras de fer continue avec les créanciers et partenaires européens. Comment va évoluer ce rapport de force ? La Grèce obtiendra-t-elle une renégociation du remboursement sa dette ? Le gouvernement grec a-t-il une chance de faire valoir ses positions et de pouvoir faire respecter les engagements pris auprès du peuple grec ? Gavriil Sakellaridis, ministre et porte-parole du gouvernement, a accordé un entretien (...)

    #Résister

    / Démocratie !, #Europe, #Politique, L’Europe sous la coupe de l’austérité, #Souveraineté_populaire, Que faire face à la crise financière (...)

    #Démocratie_ ! #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité #Que_faire_face_à_la_crise_financière_ ?

  • L’Équateur devient le premier pays à se doter d’une monnaie électronique
    http://www.france24.com/fr/20150210-equateur-monnaie-electronique-virtuelle-bitcoin-dollar-correa-pau

    L’Équateur compte reléguer les billets de banque et autre pièces de monnaie sonnantes et trébuchantes au placard. Progressivement, ce pays d’Amérique du Sud veut faire du Sistema de Dinero Electronico (SDE - Système d’argent électronique) un moyen de paiement complémentaire du dollar américain, qui est la devise officielle depuis 2000. Il devient, ainsi, le premier État au monde à promouvoir l’utilisation d’une monnaie dématérialisée, gérée par les autorités publiques.

    [...]

    Certains, comme l’économiste américain Lawrence White, pensent que le gouvernement socialiste équatorien aimerait surtout en finir avec le dollar comme devise officielle du pays. « Il n’y a pas de raison économique valable, autre qu’ouvrir la voie à la ’dé-dollarisation’ de l’économie, pour que l’État crée sa propre monnaie électronique », assure-t-il sur le blog « Free Banking ». L’argument de défendre les pauvres ne vaut rien, d’après lui : « Il suffisait de promouvoir le bitcoin qui aurait très bien pu faire l’affaire ».

    #Bitcoin #Dollar_américain #Monnaie #Monnaie_électronique #Politique #Sistema_de_Dinero_Electronico #Social #Souveraineté #Économie #Équateur_(pays)

  • #Livre | « Governing Refugees Justice, Order and Legal Pluralism »

    Les #camps_de_réfugiés sont imprégnés, dans l’#imaginaire populaire, de l’illusion qu’ils entretiennent l’#anarchie, le #danger et la #passivité des #réfugiés. Le livre Governing Refugees Justice, Order and Legal Pluralism défie ces hypothèses, en faisant valoir le fait que les camps de réfugiés devraient être reconnus comme des endroits où le #capital_social peut non seulement survivre, mais également prospérer.

    Ce livre examine la gestion des camps et de l’administration de la justice dans les camps de réfugiés à la frontière entre la #Thaïlande et la #Birmanie. Soulignant les efforts faits par les réfugiés eux-mêmes pour faire face et pour s’adapter au campement, il analyse les thèmes de l’agence, de la #souveraineté et du #pluralisme juridique dans une étude de la gouvernance locale et de la production de l’#ordre au-delà de l’Etat.

    Governing Refugees est pensé pour toute personne ayant des intérêts relavant du droit, de l’anthropologie et de la criminologie, ainsi que ceux qui travaillent dans le domaine des études sur les réfugiés.


    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2014/07/04/livre-governing-refugees-justice-order-and-legal-pluralism

  • Réformes structurelles, accords de libre-échange et guerre contre la subsistance
    http://www.grain.org/fr/article/entries/5131-reformes-structurelles-accords-de-libre-echange-et-guerre-contre-la-subs

    En 3 ans, la société civile mexicaine a documenté sept processus qui résument la situation insoutenable : la violence généralisée (des dizaines de milliers de disparus, répression, militarisation, emprisonnement et plus de 100 000 assassinats) ; la dévastation environnementale ; la précarisation du travail et la répression du syndicalisme indépendant ; la violence contre les #femmes et les crimes haineux ; les expulsions/migrations inexorables ; l’absence de liberté dans les médias et la violence contre les communicateurs ; et l’attaque frontale contre la vie paysanne, la #souveraineté_alimentaire et la propriété collective des terres. Le présent document s’intéresse à ce dernier processus.3

    http://www.grain.org/media/BAhbB1sHOgZmSSJQMjAxNS8wMS8yMi8wNl8yNF8wMl8xMTRfMDRDYXJ0ZWxfYXVkaWVuY2lhX2Rld
    #foncier #agriculture #réformes_structurelles #libre_échange #Mexique

  • Le « #production_grabbing » et la transnationalisation de l’#agriculture (sud-) africaine

    Au lendemain de l’apartheid, le secteur agricole sud-africain a connu un processus de dérégulation sans précédent, rompant ainsi avec le paternalisme étatique du régime précédent. Cette #libéralisation_agricole va se traduire par la montée en puissance de « macro-acteurs », entre autres des grandes banques commerciales sud-africaines, sociétés d’ingénierie agricole et fonds d’investissement, comme acteurs moteurs du secteur. Celles-ci vont progressivement renforcer leur participation au sein des filières, et particulièrement dans le segment de la production primaire agricole. De nouveaux modèles de production et de financement (ex. : « pre-crop contract ») apparaissent dans lesquels ces acteurs contrôlent la totalité des filières où ils sont engagés. Il apparaît ainsi une mainmise par quelques macro-acteurs (souvent non-agricoles, à structures capitalistes) sur la #production_agricole, considérée comme une denrée de #spéculation sur les marchés financiers (Safex à Johannesbourg, marché à termes de Chicago). Si d’une part cela pose des questions sur le statut des producteurs (qui deviennent des rentiers voire des salariés des établissements, ne possédant plus leur récolte, et ne sont pas impliqués dans le processus de prise de décision, constituant ainsi un nouveau « #prolétariat_agricole »), d’autre part ces nouvelles pratiques remettent en avant les questions de #souveraineté_alimentaire et de #régulation_agricole. Ces questions sont primordiales vu qu’en l’absence d’un modèle alternatif, cette conception du #développement_agricole devient à présent le paradigme de référence, en Afrique du Sud mais également en Afrique. Il est en effet adopté par les agences publiques de développement (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique : NEPAD, Banque africaine de développement : AfDB) et est exporté par ces « macro-acteurs » dans le cadre de leur expansion économique sur le continent.

    http://transcontinentales.revues.org/1080
    #Afrique_du_Sud
    cc @odilon

  • Les investisseurs financiers lorgnent sur la dette des pays d’Afrique
    http://www.bastamag.net/Afrique-la-chute-du-prix-des

    Côte d’Ivoire, Éthiopie, Rwanda, Sénégal... La dette des pays les plus pauvres attirent aujourd’hui les fonds d’investissement du Nord, à la recherche de rendements plus intéressants qu’en Europe. Mais certains titres de dette vendus sur les marchés financiers internationaux par les pays africains « sont liés à des contrats dont les clauses peuvent constituer de véritables bombes à retardement », alerte Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM). Le risque : (...)

    #Débattre

    / #Afrique, #Capitalisme, #Néo-colonialisme, #Souveraineté_populaire

  • Government plans to end ambiguity on probe agencies in high seas - The Economic Times
    http://economictimes.indiatimes.com/news/politics-and-nation/government-plans-to-end-ambiguity-on-probe-agencies-in-high-seas/articleshow/45928005.cms

    suite à l’affaire de l’Enrica Lexie :

    NEW DELHI: To end ambiguity over who will probe crimes committed in international waters, the government is planning to designate agencies empowered to investigate unlawful activities offshore.

    #mer #zee #droit #souveraineté #inde #italie #piraterie

    • On aurait aussi tort de dénoncer l’islamophobie de Julliard et de Marianne

      « Inversez les deux voyelles, et dans voile, vous trouverez viol. En dissimulant ostensiblement le sexe au regard, fût-ce sous la forme symbolique de la chevelure, vous le désignez à l’attention ; en enfermant le corps féminin, vous le condamnez à subir l’effraction. (…) Toutes les coquettes le savent bien aussi, qui font de la comédie de la dissimulation la forme la plus raffinée de l’exhibitionnisme. »
      Jacques Julliard,
      Le Nouvel Observateur, 16/09/2003

      « Ce que la France doit à ses hôtes immigrés, ce sont les bienfaits de la culture française. »
      Jacques Julliard,
      Le Nouvel Observateur,16/09/2003

      http://indigenes-republique.fr/anthologie-dislamophobie

      A partir de 10.32"
      http://www.dailymotion.com/video/x2cx31_ripostes-emeutes-en-banlieue-1-3_people&start=635

    • Le communautarisme de l’auto-proclamée élite médiatico-politique me gonfle. Et il ne peut qu’alimenter le sentiment d’être isolés et incompris de tous ceux que cette élite nie : les Roms, les arabes, les migrants, les exclus pour raisons économiques.

      Quand les gens de cette classe au pouvoir manifesteront publiquement contre les massacres d’arabes, on en reparlera ...

    • Puissamment vomitif, l’édito de Marianne. On reconnaît bien le style de Julliard.

      L’arrogance communautariste des dominants est en roue libre.

      Il serait bon que quelques-uns parviennent encore à percevoir ce qu’il y a de proprement stupéfiant pour ne pas dire d’inédit à voir des éditocrates chanter les louanges d’une manifestation qui pour eux relève d’une inespérée communion dominicale.

      La presse et le pouvoir n’ont commencé de se sentir « Charlie » que lorsque la question de la liberté d’expression et des valeurs républicaines a été brandie par celui-ci face non à un seul Islam intégriste mais bien face à tous les musulmans, dans un contexte d’histoire coloniale et d’instrumentation religieuse par le pouvoir qui n’est toujours pas critiquée en France.

      Julliard écrit benoîtement combien il souhaite que cela dure et soit renforcé.

      Liberté d’expression mon luc !

      #communautarisme_blanc
      #valets_du_pouvoir
      #en_roue_libre
      #Julliard
      #Marianne
      #émétique

    • Effarant. Ceux qui militent en faveur de droits collectifs accusent ceux qui y sont opposés d’être communautaires. Il faudrait commencer par lire les bons auteurs, tels Charles Taylor pour éviter ce type de confusion et d’inversion.
      ce que d’aucuns juge « vomitif » n’est purement et simplement que de l’humanisme. Mais bien entendu, dans leur juste condamnation du colonialisme, certains n’hésitent pas à jeter le bébé des lumières avec l’eau sale du bain

    • Ce qui est vomitif entre autres choses c’est d’écrire sur le défaite du communautarisme et de mettre en avant deux passage grassement noircis sur L’affirmation d’un communautarisme musulman risque d’entraîner des réflexes racistes et sur Pourquoi les jeunes musulmans des banlieues n’étaient pas là ? .
      C’est d’une hypocrisie rarement atteignable pour le commun des mortels.

    • Pour ceux qui comptent les morts je signale que parmi les personnes décédées il y en avait d’ascendance arabe. C’est monstrueux ça de dire « tant qu’on ne manifestera pas pour des arabes je ne manifesterai pas ». On bascule effectivement là dans une forme de racisme.
      Oui, effectivement. Je pense que la société française a un modèle unitaire qui rejette le communautairisme. Aussi l’affirmation d’un communautarisme musulman, ou tout autre communautairisme provoquerait un rejet de type raciste.

    • Je ne suis absolument pas de culture arabe ou musulmane. Mais la structure de pensée raciste des grands médias et des politiques (PS, UMP, FN), m’agresse en tant que personne qui est intimement persuadée que le pourcentage de salopards est exactement le même dans toute culture-ethnie-religion.

      Combien faut-il de victimes judéo-chrétiennes blanches dans le monde ou en France pour que l’AFP fasse une dépêche ? Combien en faut-il de bronzés ou de noirs pour une dépêche ? Et ça ce n’est pas du communautarisme ou même du racisme ?

      Quand on laisse manifester publiquement les soutiens français d’Israël, qui soutiennent donc Netanyahu et les crimes de masse israéliens, mais qu’on interdit les manifestations contre ces crimes de masse israéliens, c’est pas du communautarisme et même du racisme exacerbé ?

      Pour mettre les faits en perspectives regardons les statistiques sur les pourcentages d’actes terroristes de différentes catégories :

      http://www.thedailybeast.com/articles/2015/01/14/are-all-terrorists-muslims-it-s-not-even-close.html

      Et pour sortir de la définition piégeuse du « terrorisme », qui réfère en droit à la définition bien peu universelle de « ordre publique », regardons simplement les statistiques des homicides. Parce que ça remet le sens des proportions :

      http://www.inhesj.fr/sites/default/files/reperes_25.pdf

    • En fait, je pense qu’un pareil texte ne mérite qu’une chose : c’est d’être cité in extenso.

      En dehors d’un désaccord quant à votre post, je n’ai rien contre vous, Sylvain Manyach. Mais ce qu’ose écrire Julliard est édifiant.

      (les majuscules sont de Marianne)

      Il faut rester « Charlie » !
      Vendredi 16 Janvier 2015 à 5:00
      Jacques Julliard

      Ce dimanche, nous sommes allés de la République à la Nation. Ces noms n’étaient pas seulement des toponymes. Ils redevenaient un programme. Tel est le message qu’il nous faudra garder à l’esprit : le grand vaincu de cette journée historique ne fut pas seulement le terrorisme, ce fut aussi le communautarisme.

      Les Français sont un grand peuple. Nous l’avions oublié. Ils l’avaient oublié. Et puis, tout à coup, l’espace d’un week-end, cette formidable explosion de patriotisme, la Marseillaise et les drapeaux tricolores, depuis longtemps confinés aux terrains de sport, les cris de « vive la France » qui éclatent d’un peu partout. La République et ses valeurs, que d’aucuns avaient décrétées ringardes, revendiquées avec force, avec conviction. Oubliées les fausses pudeurs du cosmopolitisme. Et les signes politiques, tous les signes politiques, gentiment priés d’aller se faire voir ailleurs.

      Gentiment. Dans les manifs politiques, syndicales ou culturelles, il est de bon ton d’afficher une virilité bourrue. Dimanche, c’était autre chose : les gens, imaginez-vous cela, étaient polis. Ils se respectaient. Ils se considéraient. Quand ils se heurtaient malgré eux, ils s’excusaient ; ils faisaient place aux voitures d’enfants, aux vieilles personnes. Un million de personnes ont défilé dans l’ordre, sans slogans imbéciles, sans une bousculade, sans un incident, sans casseurs de fin de parcours. J’ai vu non loin de moi, une vieille dame en astrakan, svelte et droite, défiler auprès d’un « jeune » habillé en rappeur, pantalon bouffant taille basse. C’était le métro à 18 heures. On avait, pour un jour, aboli les classes sociales, sans Marx, sans les sociologues, sans la révolution. A moins qu’il y ait là l’amorce d’une révolution. Ou mieux encore, tenez : le souvenir de la Révolution, qui n’a pas besoin de millésime et qui se contente d’une majuscule.

      Nous allions de la République à la Nation. Ces noms n’étaient pas seulement des toponymes. Ils redevenaient un programme. Ce programme, cet idéal s’appelaient unité. Et même, unité ou barbarie.

      LE GRAND VAINCU DE DIMANCHE FUT AUSSI LE COMMUNAUTARISMELe voilà, le message. Celui que tous les politiques, tous les intellectuels, tous les travailleurs sociaux devront désormais se bien mettre dans la tête, sous peine de rater la signification historique d’une manifestation sans précédent dans l’histoire contemporaine : le grand vaincu de dimanche ne fut pas seulement le terrorisme, ce fut aussi le communautarisme. Le communautarisme est cette doctrine absolument étrangère à l’esprit français, à l’esprit de la Bastille, à l’esprit de la Révolution qui prétend que les individus appartiennent d’abord à des communautés originelles à base ethnique ou religieuse, et que la nation n’est rien d’autre que la fédération de ces communautés. L’exemple type est le Liban où les communautés religieuses, maronites, chiites, sunnites, druzes sont reconnues comme telles par les institutions politiques. Le résultat, on le connaît : dans ce beau, ce cher pays du Cèdre, tout débat politique tourne à la guerre de religion.

      De tout cela, nous ne voulons pas. Le peuple de France a dit dimanche qu’il n’en voulait pas. Il est attaché à une France laïque, qui ne fait pas acception de personnes, qui ne reconnaît que des individus, et non des communautés, conformément au mot célèbre du Comte Stanislas de Clermont-Tonnerre sous la Révolution : « Il faut tout refuser aux juifs comme nation ; il faut tout leur accorder comme individus ; il faut qu’ils soient citoyens ».

      C’est, contre tous ces communautarismes dévoyés, qui ne conçoivent au fond la vie politique que sous la forme de la guerre de tous contre tous, ce que nous appelons intégration. A la différence de l’assimilation, qui prétend réduire le nouvel arrivant à tous les usages de l’ancien habitant, l’intégration concerne tout le monde : elle est un effort pour dégager des manières de vivre ensemble, communes à tous, et acceptables par chacun.

      Il faut que cela soit bien compris par chacun, à commencer par les intellectuels dont j’ai le regret de dire qu’ils ne sont pas actuellement les membres les plus intelligents de la communauté nationale : c’est l’intégration, c’est-à-dire l’acceptation de règles communes, de mœurs communes qui permet aux différences individuelles de s’exprimer sans remettre en cause la seule communauté acceptable, c’est-à-dire la communauté nationale. La laïcité n’est pas seulement la paix ; qu’on se le dise, elle est aussi et peut-être d’abord la liberté. Liberté des consciences, liberté des opinions.

      C’est ici que nous rencontrons l’islam. Pourquoi l’islam ? Parce qu’elle est en France la dernière venue des grandes religions nationales. Le protestantisme et le judaïsme, qui furent discriminés et souvent persécutés sous l’Ancien Régime, ont compris d’emblée que le statut d’indifférenciation que leur offrait la Révolution était pour eux un progrès et même un idéal.

      Avec le catholicisme, le débat fut beaucoup plus rude et tourna même à l’affrontement. Religion privilégiée, véritable religion d’Etat sous l’Ancien Régime, il lui fallut un siècle et demi pour accepter la laïcité. Pas plus que l’islam d’aujourd’hui, l’Eglise d’hier n’acceptait la séparation de l’Eglise et de l’Etat avec toutes ses conséquences. Après un long affrontement, l’Etat finit par faire admettre par les catholiques les règles qui président à la paix dans la cité.

      L’AFFIRMATION D’UN COMMUNAUTARISME MUSULMAN RISQUE D’ENTRAÎNER DES RÉFLEXES RACISTESNous en sommes là. Beaucoup de Français musulmans, dans leur for intérieur, acceptent ces règles du vivre-ensemble que nous appelons la laïcité. La plupart des autorités religieuses de l’islam pensent de même. Il y a pourtant, de la part des plus intégristes et des plus prosélytes, une tentative tenace pour obtenir des statuts particuliers, au chapitre de l’alimentation et du vêtement, ces deux matières dont toutes les religions se servent pour imposer leur particularisme. La bataille est en cours, et si l’on adhère aux considérations développées plus haut, on conclura qu’il ne faut pas céder. Notre vivre-ensemble en dépend. Beaucoup, parmi les intellectuels culturalistes, sont au contraire partisans de la composition. Ils craignent que toute stigmatisation du prosélytisme musulman entraîne des réactions racistes. Cela part d’un bon naturel, mais manque sa cible. C’est au contraire l’affirmation d’un communautarisme musulman qui risque d’entraîner dans le reste de la population des réflexes racistes.

      Mais il y a plus grave. Il y a désormais le djihadisme et le terrorisme. On a eu raison de marteler depuis une semaine : pas d’amalgame ! Identifier l’ensemble des musulmans au terrorisme serait à la fois une faute et un crime. Il faut saluer le sang-froid et la maturité de ce peuple de France qui est sorti dans les rues pour crier à la fois son horreur du terrorisme et son calme refus de toute forme de culpabilisation collective.

      Pour autant, n’y a-t-il « rien à voir » entre l’islam et le djihadisme ? Oui, à la façon dont il n’y avait jadis « rien à voir » entre le christianisme et les croisades…

      POURQUOI LES JEUNES MUSULMANS DES BANLIEUES N’ÉTAIENT PAS LÀ ? Laissons donc de côté les doctrines. Je me garderai bien de prétendre les juger. Mais, dans la pratique, il y a des interprétations pacifiques et des interprétations belliqueuses du Coran. En France même, ces interprétations se combattent, comme du reste dans le monde entier. Ce conflit des interprétations s’est traduit dimanche par une participation assez modeste des musulmans. De petits groupes courageux se sont manifestés. Ce ne fut pas un grand raz-de-marée pour condamner le terrorisme. Les jeunes musulmans des banlieues, dans leur ensemble, n’étaient pas là. Pourquoi ? Par peur, sans doute. Non de la vindicte des autres manifestants, mais plus probablement des représailles à encourir lors du retour dans les quartiers et les banlieues. Dans les écoles, la minute de silence en l’honneur des journalistes de Charlie Hebdo, ces martyrs de la liberté, s’est heurtée à de nombreuses résistances. La ministre de l’Education nationale nous en fera-t-elle le bilan ? Il faudrait bien se décider un jour à voir les choses en face, au lieu de regarder ailleurs.

      En ce sens, une grande occasion de fraternisation a été manquée. La manifestation monstre de dimanche aurait pu être l’occasion d’un grand tournant historique, comme le fut le 14 juillet 1790 la fête de la Fédération, quand toutes les composantes de la nation française convergèrent au Champ-de-Mars pour proclamer la France une et indivisible.

      C’est dire le travail qui reste à accomplir. La tentation terroriste ne sera vaincue qu’avec la collaboration active des musulmans de France et leur adhésion ouverte et massive aux valeurs de la République. Il n’y a pas d’autre chemin. A ceux qui prétendraient, comme on le fait tous les jours de façon paresseuse, qu’une telle adhésion suppose d’abord l’égalité économique, sociale, mais aussi culturelle avec le reste de la population, je réponds qu’à ce compte, jamais intégration entre deux populations d’origine et de conditions différentes ne se serait réalisée.

      Reste que dimanche, un grand événement a eu lieu. Il me semble que le peuple de France, de Paris et de toutes les régions, a voulu malgré son silence, et plus encore grâce à son silence, dire trois choses.

      >>> D’abord sa solidarité avec nos compatriotes juifs, une nouvelle fois victimes du fanatisme islamique. Que cette manifestation soit un coup d’arrêt à cette double montée de l’antisémitisme, dans le vieux fond réactionnaire de la droite française et dans les banlieues immigrées. L’année dernière, près de 7 000 de nos compatriotes ont choisi de quitter la France. Faisons tout pour arrêter ce mouvement, inspiré par la peur et le découragement. Je le demande, que serait la France sans ses juifs ?

      >>> Ensuite, son attachement indéfectible, inconditionnel à la liberté de pensée et d’écrire. Alors que les événements tragiques que l’on sait se déroulaient, de vrais sycophantes, déguisés en critiques littéraires, ne craignaient pas de dénoncer de façon répétitive quasi hystérique « l’islamophobie » de Michel Houellebecq au risque de le désigner aux balles des tueurs. Comme hier on dénonçait, pour les mêmes raisons, « l’irresponsabilité » de Charlie Hebdo. La liberté est indivisible ; il faut la défendre jusque dans ses excès. Il ne suffit pas « d’être Charlie » un beau jour d’émotion nationale et de manifestation patriotique. C’est tous les jours qu’il faut être Charlie, c’est tous les jours qu’il faut rester Charlie !

      >>> Enfin, la réaffirmation de l’identité populaire. Qu’on me permette ici un mot personnel. J’ai publié récemment, avec Jean-Claude Michéa, un échange de lettres entre lui et moi, à propos des rapports de la gauche et du peuple. Et nombre de nos lecteurs, jugeant nos réponses insuffisantes, nous ont demandé : « Qu’est-ce donc, à la fin, que ce peuple dont vous parlez ? » Question légitime, question nécessaire. Et réponse difficile ! A tous ceux-là, et à tant d’autres qui se posent des questions semblables, je dis : regardez ces manifestations. Regardez ces foules dans les rues ne répondant à aucun autre appel qu’à celui de leur conscience et de leurs convictions. Regardez ces foules de Paris, de Lyon, de Toulouse, de Bordeaux, de la plus petite de nos bourgades. Vous cherchez le peuple de France ? Eh bien ! Le voilà !

    • Stéphane si vous voyez le racisme partout, il n’est nulle part. Votre réaction me fait penser à ceux qui accusait les manifestants solidaires des gazaouis de manifester par antisémitisme. S’ils ne bougeaient pas le petit doigt pour les arabes syriens ou irakiens morts c’est bien qu’ils devaient être racistes et que seule la haine des juifs les motivaient...

    • @sylvain, nulle part, rien n’est moins sûr...

      « Il faut défendre la société », Michel Foucault

      La thématique raciste va, à ce moment-là, non plus apparaître comme instrument de lutte d’un groupe social contre un autre, mais elle va servir à la stratégie globale des conservatismes sociaux. Apparaît à ce moment-là – ce qui est un paradoxe par rapport aux fins mêmes et à la forme première de ce discours dont je vous parlais – un #racisme-d’État : un racisme qu’une société va exercer sur elle-même, sur ses propres éléments, sur ses propres produits ; un racisme interne, celui de la purification permanente, qui sera l’une des dimensions fondamentales de la #normalisation_sociale.

      http://monoskop.org/images/9/99/Foucault_Michel_Il_faut_defendre_la_societe.pdf

      #Biopolitique

      #livre_en_ligne

    • La première des manipulation est de sortir "le politique" des événements de la semaine dernière, l’islamisme est un islam politique. Le fait politique disparu ne reste plus que la question du religieux et effectivement Julliard peut appuyer facilement sur le communautarisme musulman, que pourrait on invoquer d’autre après une telle simplification ?
      Je ne ressors pas les liens qui courent depuis une semaine mais la communauté musulmane n’existe pas, il n’y a pas d’unité musulmane, etc, etc...
      Le texte est émaillé du phantasme néocons, l’arrêt de la guerre des classes sans Marx, sans les sociologues.Le discrédit de la violence révolutionnaire...

      "Le voilà, le message. Celui que tous les politiques, tous les intellectuels, tous les travailleurs sociaux devront désormais se bien mettre dans la tête".
      Je vois assez rapidement les limites à l’unité, sus aux travailleurs sociaux.

      C’est Julliard qui assimile Mélenchon à « la chienlit des dégénérés fascistes ».et avait avait déjà comparé les rassemblements du Front de gauche à des rassemblements nazis. Voilà pour les politiques qui devront se bien mettre dans la tête.

      L’unité nationale de Julliard c’est le patriot act à la française et 4 ans de prison pour apologie du terrorisme.

    • Ne confondons pas tout. Sur Mélenchon, ce ne sont pas cet article ci. On peut être en accord avec un auteur sur tel point, et en désaccord sur tels autres. Il faut se débarrasser de la pensée binaire. Un Patriot Act ce n’est absolument pas ce que prône Julliard ici. On peut lui reprocher ce qu’il écrit, mais certainement pas ce qu’il n’écrit pas

    • @sylvain, excuse mon insistance stp mais Julliard a pas besoin de proner un #Patriot_act à la française, tout simplement car il en existe déjà une version ici. Le PS l’a fait et le met en oeuvre.
      Voir l’avis d’Amnesty international sur la multiplication des poursuites pour « apologie de terrorisme »
      http://seenthis.net/messages/332132
      Ou l’analyse d’Agamben sur l’obsession #sécuritaire
      http://seenthis.net/messages/331555

    • à unagi, je pense que toutes les religions ont une importante dimension politique. Elles édictent toutes des normes sociales. Les religions ont sans doute, si on regarde l’histoire humaine, été les premières structures politiques des groupes humains.

    • @stephane_m J’aurai du etre plus précis.
      WP https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27islamisme

      « Les frères musulmans sont une confrérie politico-religieuse fondée en Égypte en 1929 par El Banna. Ils prônent une nécessaire rupture avec la société contemporaine. S’ils ne réfutent pas le progrès moderne scientifique et technique, les frères musulmans luttent contre l’impérialisme occidental. Ils veulent construire un État éloigné du modèle communiste, et du modèle capitaliste. L’accent est mis sur l’action sociale et politique, le respect de la loi islamique restant sur un second plan. Il réclament une réorganisation totale de la société à partir d’un État vraiment islamique et refusent le strict respect de la charia tant que cet État islamique n’aura pas été mis en place. L’objectif final est la justice sociale, atteinte par une prise en charge par l’État de la collecte de l’impôt islamique et sa redistribution. Initialement, la confrérie est bâtie sur le modèle d’une confrérie religieuse avec un guide et un devoir d’obéissance à ce guide. Dans un deuxième temps, elle se transforme en mouvement politique, qui crée certaines organisations syndicales, de femmes, d’étudiants contrôlés par ce mouvement. L’occident est à la fois le modèle et l’ennemi. Le mouvement est doublé d’une organisation secrète de sabotage, de terrorisme, dans un contexte d’occupation. »
      Voilà le sens que je donne à politique pour l’islamisme.

      Comme tu m’as fais faire des recherches...

      Religion et politique – Max Weber et Emile Durkheim
      Hartmann Tyrell :
      http://trivium.revues.org/4430

      « la sociologie (et surtout la sociologie religieuse) d’Emile Durkheim, les rapports entre religion et politique apparaissent sous un jour totalement différent ; les deux sphères se touchent de près et se recouvrent même l’une l’autre, unies sous le concept de société »

      Goguel François. Religion et politique en France. In : Revue française de science politique, 16e année, n°6, 1966. pp. 1174-1180.

      doi : 10.3406/rfsp.1966.392984
      url : /web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1966_num_16_6_392984

    • Loi d’exception : loi qui n’est pas une loi comme les autres, parce qu’elle est d’exception et que l’exception, ben... c’est l’exception. Merci pour la tautologie. Les lois anti-terroristes, je crois qu’il y a des gens qui ont témoigné de leur caractère... exceptionnel. Mais #cépapareil, les « de Tarnac », ils l’avaient bien cherché. Et pi de quoi vous vous plaignez, ils sont dehors maintenant, et libres nan ? Donc CQFD, y-a pas de loi d’exception. Pouet.

    • L’#État_d'urgence, pour en rester à l’exception définie comme telle , a été appliqué durant les émeutes de novembre 2005
      http://fr.wikipedia.org/wiki/État_d'urgence_en_France

      Mais bien des lois sont de fait exceptionnelles « association... » "entreprise terroriste individuelle", etc, sans compter la jurisprudence, dont Deleuze soulignait qu’elle était plus « riche » que « la loi ». Mieux vaut, il me semble, s’intéresser aux #relations_de_pouvoir effectives qu’à la #souveraineté déclarée. Ainsi, pour ce ne citer que cet #exemple, le policier qui a tiré à balles réelles sur des émeutiers en 2007 a-t-il été condamné à du sursis des années après tandis que l’un des blessés avait lui fait 9 mois de préventive
      http://seenthis.net/messages/332006

    • @sylvain. Au moins ton dernier post a le mérite de la clarté, tu es sur une position idéologique. Ce qui n’a rien de répréhensible mais autant que ce soit un postulat de départ sans besoin de le camoufler.
      Aujourd’hui l’expression « loi scélérate » désigne l’ensemble des lois qui présentent l’une des caractéristiques suivantes : recours à des procédures expéditives, répression disproportionnée par rapport aux actes commis, sanctions lourdes uniquement conçues pour dissuader un individu de commettre un acte proscrit. WP
      Comment appeler un acte de fermeture de site, par exemple, sans procédure judiciaire, sans examen contradictoire, sans protection de la liberté d’expression en face ?
      N’est ce pas un no man’s land ?
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01/13/patriot-act-a-la-francaise-il-est-important-de-garder-la-tete-froide_4555146

      Loppsi sur la Quadrature du Net : https://www.laquadrature.net/fr/search/apachesolr_search/loppsi

      La justice court-circuitée (PDF) - Human Rights Watch
      http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/france0708fr_1.pdf

      Intervention de William Bourdon - Avocat
      Verbatim colloque Lois antiterroristes 25 ans d’exception - Tarnac, un révélateur du nouvel ordre sécuritaire.
      Lundi 18 Octobre 2010 à l’Assemblée Nationale

      http://fragmentsduvisible.org/site2/demain/articles/afficher.php?article_id=125

      Hicheur : “j’étais le pigeon providentiel” http://owni.fr/2012/07/02/adlene-hicheur-jetais-le-pigeon-providentiel

    • On peut bien entendu critiquer la législation existante dont une partie est d’ailleurs parfaite ment inefficace. Mais nous sommes encore dans un état de droit qui permet de contester les décisions de l’autorité étatique qui nous affecté.
      Ces échanges sont ttes instructifs. On est passé d’un article sur la nécessité de réaffirmer les principes d’unité et de laïcité de la République à la dénonciation du soi-disant communautarisme des élites politiques et médiatiques, au racisme de ces derniers et enfin à l’Etat policier avec ses lois d’exception qui nous rapprochent de Vichy. Comme si ces maux là avaient un quelconque rapport avec les attentats qu’on a vécu. Et à par ça c’est moi qui ai une approche « idéologique »

  • #Orange bientôt #souverain chez #Cloudwatt
    http://www.latribune.fr/technos-medias/20150112trib8e6c796d4/orange-bientot-souverain-chez-cloudwatt.html

    Or Cloudwatt n’aurait réalisé qu’un chiffre d’affaires de l’ordre de 2 millions d’euros en 2014. Dans le business plan initial avec Dassault, le fameux « projet Andromède » prévoyait un chiffre d’affaires cumulé de 597 millions d’euros en 2015 ! Tags : Orange Cloudwatt #cloud souverain #France #clevermarks

    • Commençons joyeusement l’année en grommelant :
      1 - je vais donc jeter un coup d’œil sur le site. Beaucoup de belles paroles, peu d’infos précises (qu’est-ce que grainesdevie ? Une association ? Une entreprise ? Qui va encaisser effectivement les financements ?).
      2 - Je remarque l’absence de mention ou référence à certains acteurs historiques de la préservation des graines (je suis pas spécialiste, mais ça fait longtemps que j’entends parler de kokopelli, qui au moins affiche son statut associatif).
      3 - whois grainesdevie.net, déposé par Sikana (tiens, un des partenaires ...). Allons voir qui sont ces gens là.
      4 - https://www.sikana.tv :Sikana est une organisation à but non-lucratif. Mais ... pas de détails ... donc en cherchant un peu : Forme juridique société par actions simplifiée ...
      5 - Vous en voulez encore : https://www.sikana.tv/fr/terms-conditions :

      By using this website, you grant Sikana a global, irrevocable, non-exclusive, royalty-free license to use, reproduce, adapt, publish, translate and distribute your user content in any existing or future media. You also grant to Sikana the right to sublicense these rights, and the right to bring an action for infringement of these rights.

      Un peu plus loin :

      Is Sikana content copyrighted?

      Sikana’s video tutorials are protected by copyright law under the Creative Commons (CC) license.

      Là, je perds un peu le fil ...
      Bon, je veux pas préjuger, hein, mais ça me motive très moyennement tout ça.

  • Si les Sénégalais nourrissaient le #Sénégal, alors vive le consommer local
    http://www.lequotidien.sn/new/index.php/the-star/item/1574-si-les-senegalais-nourrissaient-le-senegal-alors-vive-le-consommer-

    Jusqu’aujourd’hui, le Sénégal ne produit que 52% de ses besoins nationaux en céréales. La facture des importations est lourde pour combler le déficit. Félicitations au Président de la République et à son gouvernement pour cette volonté d’inverser la tendance à travers l’initiative « zéro importation de #riz à l’horizon 2017 » : des sommes immenses sont annoncées pour permettre à ce rêve de devenir réalité. Des retombées positives indéniables sont attendues pour la balance commerciale du pays, pour les revenus des acteurs et aussi sur l’apaisement du climat social, pourvu que ces acteurs soient des nationaux, des agriculteurs, ou mieux, des #paysans qui constituent quand même un effectif très important des actifs du pays.
    En effet, c’est à ce niveau que se trouve la grande crainte pour de nombreux Sénégalais ayant un regard critique sur les orientations du pays. Est-ce que le programme de production de riz profitera aux Sénégalais autant que l’oignon l’a été ?
    En novembre 2013, suite à la publication du classement Doing business qui nous classait 178ème sur 189 pays, nous avions alerté l’opinion pour dire : ce n’était que de la combine avec la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (#Nasan). Cette alliance également appelée Nouvelle alliance G8 (#Nag8), où le Sénégal est signataire avec quelques autres pays africains, promeut l’ouverture de nos économies aux #multinationales. On le sait, ces dernières ne sont motivées que par le gain : l’environnement et la stabilité sociale étant négligés et non considérés.

    #foncier #terres #agriculture #oignons #femmes #souveraineté_alimentaire

  • Politique, mensonges et vidéos en Grèce : pourquoi la route de Syriza vers le pouvoir est semée d’embûches
    http://www.bastamag.net/Politique-mensonges-et-videos-en

    Le 29 décembre, les députés grecs tenteront, dans une ultime tentative, de désigner un président, en l’occurrence Stavros Dimas, ancien commissaire européen et candidat du gouvernement. Le pouvoir en place semble prêt à tout pour empêcher la tenue d’élections anticipées et l’arrivée au pouvoir du mouvement de gauche anti-austérité Syriza. Y compris les plus basses tentatives de corruption, comme le raconte Nikos Smyrnaios, un enseignant grec travaillant en France. La Grèce se dirige vers des élections (...)

    #Débattre

    / #Europe, L’Europe sous la coupe de l’austérité, Quel avenir pour la construction européenne ?, #Oligarchies, Souveraineté (...)

    #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité #Quel_avenir_pour_la_construction_européenne_ ? #Souveraineté_populaire