• Taxifahrer in Madrid und Barcelona im unbefristeten Streik
    https://motorvehiclekingdom.com/de/7092-taxi-drivers-in-madrid-and-barcelona-on-indefinite-strike

    21.10.2021 - Der Taxidienst ist ab heute, dem 21. Januar, in Madrid auf unbestimmte Zeit unterbrochen. wie wir letzte Woche erwartet hatten. Damit schließt sich die Gruppe dem Protest und den seit mehreren Tagen andauernden Streiktagen in Barcelona an.

    Die Taxifahrer von Madrid und Barcelona führen sektorale Streiks mit einer einzigen Absicht durch: Druck auf die Regierungen beider Regionen auszuüben, damit sie eine wirksame Regelung für den Service von VTC-Fahrzeugen festlegen. Das musst du dir merken, Seit Oktober 2018 ist die Regulierung in diesem Bereich von der nationalen auf die regionale Ebene übergegangen, der fokus des protestes liegt nun also auf regionalen institutionen.

    Die Hauptforderung ist die gleiche, die diese Gruppe seit Monaten fordert: ein Ordnungsrahmen, der das einschränkt, was Das Taxikollektiv sieht „unlauteren Wettbewerb“ durch VTC-Plattformen wie Uber und Cabify. Darüber hinaus nutzen diese Berufstätigen diese Streiks, um eine klare Verurteilung der Ausbürgerung des Transportfahrzeugdienstes mit Chauffeur zu zeigen, die mit ihrer sofortigen Einstellung dank Handyanwendungen verblasst ist. Von Apps wie Uber und Cabify wurde die Unmittelbarkeit der Telekommunikation ausgenutzt, um das Konzert des Dienstes praktisch automatisch zu machen, was von der Taxibranche kritisiert wird.
    Proteste, Forderungen und unbefristeter Streik
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    Um ihren Dienst zu unterstützen, sind Taxifahrer in Madrid und Barcelona in einen unbefristeten Streik getreten, um gegen das zu kämpfen, was sie als „Arbeitseingriffe und unlauteren Wettbewerb“ bezeichnen. Streiks, Konzentrationen und Demonstrationen wurden als Beschwerden in den zentralsten Gebieten beider Städte definiert.

    Während in Barcelona die Taxigruppen versuchen, die bisherige Mietdauer des VTC zu verlängern von den 15 Minuten, die der Generalitat-Entwurf sammelt, bis zu den 24 Stunden, die Taxifahrer wollen , in Madrid fordert die Gruppe eine ähnliche Regelung. Um die Positionen näher zusammenzubringen, treffen sich die Madrider Arbeitgebervertreter heute mit Präsident Ángel Garrido.

    Abgesehen von den Unannehmlichkeiten für die Benutzer haben viele Menschen in den sozialen Netzwerken die Unruhen wiederholt, die durch diese Tage der Proteste verursacht werden. Der berüchtigtste war der, den der Formel-1-Fahrer enthüllte Carlos Sainz, der angeprangert hat, dass das Uber-Fahrzeug, in dem seine Schwester unterwegs war, von einem Taxifahrer hinzugefügt wurde.

    Diese Unterbrechungen fallen mit der Feier wichtiger Ereignisse in der Hauptstadt zusammen, da diese Woche zwei der relevantesten Ereignisse im Ifema-Kalender ihre Türen öffnen: die Internationale Tourismusmesse Fitur (vom 23. bis 27. Januar) und der Laufsteg der Mercedes-Benz Fashion Week (vom 24. bis 29. Januar).

    #Spanien #Madrid #Barcelona #Taxi #Uber #Streik #2021

  • Uber défait par la Cour de justice de l’UE
    https://www.liberation.fr/futurs/2017/12/20/uber-defait-par-la-cour-de-justice-de-l-ue_1618008

    #Uber ist seit 2017 ein Unternehmen der Beförderungsbranche und nicht ausschließlich Vermittler, auch wenn das Unternehmen nicht müde wird, genau das zu behaupten. Dieser Artikel berichtet über die erfolgreiche Klage Spanischer Uber-Fahrer vor dem Europäischen Getichtshof, welcher diesen Status für ganz Europa festgelegt hat.

    20.12.2017 par Christophe Alix - Suite à la plainte d’une association de taxis barcelonaise, le leader mondial des applications de transport urbain à la demande devra être soumis à une autorisation préalable, comme les taxis.

    Les revers juridiques s’enchaînent pour Uber en Europe, plus que jamais soumis à de multiples « risques réglementaires » susceptible de remettre en cause la viabilité de son modèle économique. Dernier en date, la décision de la Cour de justice de l’UE (CJUE), mercredi matin, selon laquelle son application de mise en relation de passagers avec des chauffeurs indépendants affiliés relève bien du « domaine des transports ». Une décision qui signifie concrètement que son service peut donc être soumis dans l’Union aux mêmes réglementations que celles imposées aux taxis. La cour, basée à Luxembourg, s’est penchée sur ce point à la suite d’une plainte en 2014 d’une association de taxis barcelonaise, Elite Taxis. Cette dernière s’estimait victime d’une « concurrence déloyale » du service UberPop, ouvert à des chauffeurs sans licence préalable, et qu’Uber avait également lancé en France à la même époque.

    Une lecture opposée à celle de la multinationale californienne, qui avait plaidé que son activité se limitait à l’exploitation d’une plateforme numérique jouant le rôle d’intermédiaire entre particuliers et chauffeurs. « C’est une victoire sociale, a réagi Elite Taxis par la voix de son porte-parole, Ivan Sesma, à Barcelone. C’est la société qui va vraiment en profiter. » Ce dernier estime cependant que « le chemin sera long » pour imposer cette décision de la CJUE partout où est présent Uber.

    Un service « global »

    « Le service fourni par Uber ne se résume pas à un service d’intermédiation », a considéré la Cour, estimant que l’application fournie par Uber fait « partie intégrante d’un service global dont l’élément principal est un service de transport ». Pour la juridiction européenne, le fournisseur « crée » effectivement « une offre de services de transport urbain, qu’il rend accessible, notamment par des outils informatiques ». Il devient donc « possible d’imposer à Uber l’obligation de disposer d’une autorisation administrative préalable », selon la réglementation relevant en la matière de chaque Etat membre. L’avocat général de la Cour, Maciej Szpunar avait plaidé en mai que la plateforme électronique Uber devait « posséder les licences et agréments requis par le droit national ».

    L’avocate d’Elite Taxis, Montse Balaguer, avait salué ces conclusions qui, selon elle, ne laissaient pas de « place au doute. La répercussion est très importante, car cela suppose que désormais Uber a l’obligation légale de respecter les normes en matière de transport dans chacun des Etats de l’UE ». Le jugement aura un impact « sur la capacité de l’UE d’assurer que les services en ligne ne sont pas restreints de manière indue par les Etats membres, avait mis en garde Jakob Kucharczyk, porte-parole de la CCIA, un lobby des entreprises du numérique dont fait partie Uber. Soit il permettra de promouvoir le marché unique numérique, soit il conduira à plus de fragmentation du marché pour les innovateurs en ligne ».

    Le gouvernement français « conforté »

    Dans une déclaration écrite, la ministre française des Transports, Elisabeth Borne, s’est réjoui de la décision de la CJUE, qui « conforte la détermination du gouvernement à mettre en œuvre une régulation efficace de l’activité de VTC, en faveur à la fois de la sécurité des clients, des conditions de travail des chauffeurs et d’une concurrence loyale entre les acteurs ». La ministre des Transports avait annoncé au début du mois qu’une nouvelle mission de réflexion sur la régulation du secteur des VTC allait être menée jusqu’en mars afin de s’attaquer à la réglementation du temps de conduite, sans aucun cadre aujourd’hui pour les VTC, et de la mise en place d’un tarif minimum, réclamé par les chauffeurs. Par ailleurs, à partir du 1er janvier, seuls les chauffeurs titulaires d’une carte VTC – et plus les chauffeurs capacitaires Loti, à l’origine limités au transport de groupes – pourront exercer leur activité via les différentes plateformes de réservation, conformément à la loi Grandguillaume de décembre 2016, qui a durci les conditions d’accès à la profession.

    Pour Uber, cette décision « ne changera pas les choses dans la plupart des pays de l’UE, où nous opérons déjà en respectant la réglementation en vigueur, indique une porte-parole de la plateforme. Des millions d’Européens sont toujours empêchés d’utiliser des applications comme la nôtre. […] Il est approprié de réguler les services comme Uber et donc nous allons continuer à discuter avec les municipalités dans toute l’Europe ».

    Ces derniers mois, Uber va de défaite en défaite en justice. En novembre, un tribunal du travail de Londres, où la compagnie a fait appel de la décision de la ville de lui retirer sa licence, a estimé qu’elle devait rémunérer au salaire minimum ses chauffeurs et leur offrir des congés payés comme s’il s’agissait de salariés. En France, l’Urssaf, qui réclame 5 millions d’euros d’arriérés de cotisations sociales à Uber, a certes été débouté en première instance par la justice, mais d’autres épreuves attendent ses dirigeants de l’époque UberPop. Ils avaient été déclarés coupables de complicité d’exercice illégal de l’activité d’exploitants de taxis, et condamnés en première instance. Le procès en appel est prévu en 2018.

    L’application estonienne Taxify condamnée en France

    Enfin, il n’y a pas qu’Uber à se retrouver condamné par la justice. Pas plus tard que le jeudi 14 décembre, le tribunal de grande instance de Paris a rendu une ordonnance de référé par lequel l’application d’origine estonienne de VTC Taxify, récemment arrivée en France et à Paris, a été sommée, sous astreinte, de retirer le mot « taxi » de son appellation, qui relève d’une activité réglementée différente de celle des VTC. Le tribunal a jugé que « cette dénomination crée d’évidence une confusion sur son activité pourtant étrangère à celle de taxi », et qu’en conséquence, cela « constitue un trouble manifestement illicite ». « Cela revient à condamner le service à la fermeture en France, estime Emmanuel Soussen, l’avocat d’une association de taxis plaignante – et par ailleurs de Libération. On imagine mal cette application opérant dans plusieurs pays changer de nom pour sa seule activité sur notre territoire », a-t-il conclu.

    #Spanien #Uber #Scheinselbständigkeit #Urteil #Arbeitsgericht

  • Taxifahrer in Katalonien streiken wieder
    https://www.jungewelt.de/artikel/426728.taxifahrer-in-katalonien-streiken-wieder.html

    17.05.2022 - Barcelona. Aus Protest gegen die Ride-Hailing-Branche haben die Taxifahrer für den 18. Mai einen katalonienweiten Streik angekündigt. Das meldete die Nachrichtenplattform Catalan News am Freitag. Alle Taxigewerkschaften und -verbände fordern ein Verhältnis von 30 zu 1 zwischen Taxis und Beförderungsdiensten wie Uber oder Lyft. Die katalanische Regierung arbeitet an einem Gesetzentwurf zur Regulierung des Sektors, da das vierjährige Moratorium der spanischen Regierung, das die Taxifahrer mit landesweiten Streiks 2018 erwirkt hatten, bald ausläuft. Theoretisch würden Ride-Hailing-Apps ab dem 29. September 2022 in städtischen Gebieten nicht mehr erlaubt sein. Nach Informationen von Catalan News gebe es aber Verhandlungen über eine Verlängerung der Frist.

    #Taxi #Spanien #Katalonien #Barcelona #Streik

  • Mehr Rechtssicherheit für Spaniens „Rider“ | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Mehr-Rechtssicherheit-fuer-Spaniens-Rider-6052684.html


    Bravo !

    Amazon, Glovo, Deliveroo & Co.: Spanien beendet die Scheinselbständigkeit für Fahrer von Lieferdiensten. Doch eine umfassende Regulierung steht weiter aus

    Die Online-Handelsplattformen und Lieferdienste zählen eindeutig zu den Krisengewinnern der Corona-Pandemie: Die „Plattformisierung“ der Ökonomie wurde über die Krise auf eine völlig neue Stufe gehoben. Dass der Online-Gigant Amazon, auch bekannt für sein Vorgehen gegen Gewerkschaften und für ungesunde Arbeitsbedingungen, seinen Gewinn im ersten Quartal 2021 gegenüber dem Vorjahreszeitraum mehr als verdreifacht und somit auf 8,1 Milliarden Dollar erhöht hat, spricht eine deutliche Sprache.

    Ein Grund dafür, dass der Umsatz nur um 44 Prozent auf 108,5 Milliarden Dollar (rund 89,5 Milliarden Euro) zugelegt hat, sind natürlich auch die längst bekannten Strategien der Steuervermeidung, die sogar US-Präsident Joe Biden kritisiert, der deshalb eine weltweite Mindeststeuer für Konzerne durchsetzen will.

    In Deutschland hat die Partei Die Linke kürzlich eine Studie über die „Methode Amazon“ vorgestellt. Martin Schirdewan, Mitglied im Finanz- und Währungsausschuss sowie im Sonderausschuss für Steuerfragen der Linken im Europäischen Parlament, hatte die Untersuchung in Auftrag gegeben. Zusammenfassend erklärte er: „Amazon hat wohl in den vergangenen Jahren durch Steuerumschichtung und Bilanztricks weltweit so gut wie keine Steuern gezahlt. Amazon hat aus Steuervermeidung ein Geschäftsmodell erschaffen. So haben sie sich einen Wettbewerbsvorteil gegenüber ihrer Konkurrenz aufgebaut.“

    Körperschaftssteuer? Doch nicht Amazon!
    Trotz des Rekordumsatzes hat Amazon in Europa 2020 keinen Euro Körperschaftssteuer bezahlt, nicht einmal einen Cent. Dabei erwirtschaftet der von Jeff Bezos gegründete Multi, dessen Wurzeln in Spanien liegen, einen guten Teil seiner Gewinne in Europa, wo er 2020 einen Umsatz von 44 Milliarden Euro gemacht hat. In Deutschland stieg der Umsatz um etwa 33 Prozent auf etwa 24,7 Milliarden Euro. Mehr Umsätze generierte der Multi nur in den USA. Doch Körperschaftssteuer hat der Online-Riese trotz der Mega-Gewinne nicht gezahlt, berichtete Anfang Mai der britische Guardian.

    Offiziell macht das US-Unternehmen, dass seinen Sitz im Steuerparadies und EU-Mitgliedsland Luxemburg hat, sogar Verluste in Europa. Jedem normalen Unternehmer in Europa müsste diese unlautere Konkurrenz die Zornesfalten ins Gesicht treiben, da man mit Amazon praktisch nicht konkurrieren kann. Sie müssten sich eigentlich in dieser Frage auch mit den Gewerkschaften in ein Boot setzen und die Arbeitsbedingungen und Tarife für die Beschäftigten auf digitalen Plattformen regeln, die ebenfalls erheblich zu den real enormen Gewinnen von Firmen wie Amazon beitragen.

    Denn die Firma geht auch rabiat gegen Mitarbeiter vor, die sich organisieren und für bessere Bedingungen kämpfen. In Spanien sollen sogar Spitzel für „Union Busting“ eingesetzt worden sein.

    Arbeitsministerin stolz auf Regulierung
    In dem Land tut sich, wenn auch sehr zaghaft, etwas, wenn es darum geht, die digitalen Plattformen endlich zu regulieren. Erstaunlicherweise sitzen ziehen dabei sogar die Gewerkschaften und Unternehmen einmal an einem Strang mit der Regierung. „Spanien ist zum Vorreiter internationaler Gesetzgebung geworden“, erklärte die spanische Arbeitsministerin Yolanda Díaz vergangene Woche, nachdem das Kabinett das sogenannte „Rider-Gesetz“ als Dekret verabschiedet hatte. Es soll am 12. August in Kraft treten. Den Firmen wird bis dahin Zeit gegeben, sich darauf einzustellen.

    Nach dem Rider-Gesetz soll es selbstständige Fahrer von Internetplattformen wie Glovo, Deliveroo, Uber Eats nicht mehr geben: Sie sollen in der Zukunft normale Beschäftigte sein. Díaz merkte dazu an, dass es sonst „kein Land auf der Welt gibt, das es gewagt hat“, digitale Plattformen zu regulieren. „Erstmals schaut die Welt auf Spanien“, meint sie sogar etwas großspurig. Das hat natürlich mit der sehr schwierigen Lage ihres Linksbündnisses Unidas Podemos (UP) zu tun.

    Die Formation ist dringend auf Erfolge angewiesen. In der Koalition mit den Sozialdemokraten (PSOE) als Seniorpartner hat Ministerpräsident Pedro Sánchez Podemos bisher am langen Arm verhungern lassen. Das Bündnis hat bisher praktisch kaum etwas von seinen Vorstellungen umsetzen können, was zu massiven Spannungen führt. Die „Empörten-Bewegung“, aus der Podemos stammt, ist nach zehn Jahren am Ende. Und die Lage in der Linkskoalition ist nach dem Abgang des Podemos-Chef Pablo Iglesias nun so prekär wie die Arbeitsbedingungen vieler Beschäftigter im Land. So ist dies für die Arbeitsministerin, die auch von Iglesias als Nachfolgerin genannt wurde, der richtige Zeitpunkt, auch mal eine positive Nachricht verkünden zu können.

    Beim Rider-Gesetz handelt es sich um einen Kompromiss, den Díaz mit Gewerkschaften und dem Unternehmerverband CEOE ausgehandelt hat. Aus der Nähe betrachtet ist dies aber bestenfalls ein halber Sieg. Das Gesetz kommt nämlich viel zu spät. Denn über die Frage ist höchstrichterlich längst entschieden worden. Wie Telepolis schon berichtete, waren es „Rider“ wie Isaac Cuende, die in langen Jahren über Proteste, Streiks und über die Justiz bis zum Obersten Gerichthof erkämpft hatten, dass die Fahrer auf Fahrrädern, Motorrädern oder Elektrorollern keine „Selbstständigen“ mehr sind.

    Zuvor hatten auch untergeordnete Gerichte schon deren Scheinselbständigkeit festgestellt. Auch Arbeitsinspekteure kamen nicht selten zu diesem Schluss und verhängten Bußgelder gegen die betreffenden Unternehmen. So wurde nur noch in ein Dekret gegossen, was längst offizielle Rechtslage ist. Auch deshalb wollte sich die CEOE nicht querstellen.

    Positiv angesichts einer sehr unberechenbaren und politisierten Justiz ist aber, dass nun Rechtssicherheit für die Rider geschaffen wurde. Die Fahrer sind nicht mehr darauf angewiesen, ihre Rechte einzeln einzuklagen, sollte das Dekret tatsächlich innerhalb der nächsten drei Monate im Parlament bestätigt werden. Für die Gewerkschaften ist ein „wichtiger erster Schritt“ erreicht worden. Gonzalo Pino von der Arbeiterunion (UGT) erklärt aber auch, dass man eigentlich die Regulierung aller Plattformen angestrebt habe. Das Gesetz sei trotz allem „ein annehmbarer Kompromiss und ein bedeutender Etappensieg im Kampf gegen Scheinselbstständigkeit“, erklärte der Verantwortliche für Gewerkschaftspolitik. Doch damit sei nur ein Teilsieg erreicht:

    Das Rider-Gesetz beendet nicht den Betrug der Plattformen, es beendet die Debatte darüber, ob es ein Arbeitsverhältnis mit den Zustellfahrern gibt oder nicht, aber der Betrug wird weitergehen, und es ist jetzt der Zeitpunkt, an dem wir unsere gewerkschaftlichen Aktionen durchführen müssen, um den Betrug bei der Einstellung zu bekämpfen, bei der Verwendung von Scheinfirmen, um Tätigkeiten und damit das Geschäftsrisiko weiter auszulagern.

    (Gonzalo Pino, UGT)

    Im aktuellen Kampf geht es nicht mehr darum, ob die Rider überhaupt einen Arbeitsvertrag haben oder nicht, sondern welche Tarifvereinbarung auf sie anwendbar ist, wie man es auch schon aus den Amazon-Streiks kennt. Bei der Auslagerung der Beschäftigten in Scheinfirmen sollen Ansprüche wegfallen, die aus einer längeren Betriebszugehörigkeit rühren. „Das ist das neue Szenario mit den Plattformen, die einen Betrug durch einen anderen Betrug ersetzen werden“, meint Pino.

    Insgesamt zieht seine Gewerkschaft, die den regierenden Sozialdemokraten (PSOE) nahesteht, diesen genauso an den Ohren wie der linken Arbeitsministerin Díaz. Das Gesetz sei eine „verpasste Chance“ die digitale Ökonomie umfassend zu regulieren, meint die UGT in einem Kommuniqué zum Rider-Gesetz. Die Plattformen hätten massiv Druck ausgeübt - und das fällt bei der neoliberalen Truppe in der PSOE, allen voran bei der Wirtschaftsministerin Nadia Calviño, die bei allen progressiven Vorstößen massiv auf die Bremse tritt, auf fruchtbaren Boden.

    Druck auf Regierende von Unternehmen
    So ist das Gesetz nur ein Tropfen auf den heißen Stein. Aber es ist heute ja schon fast ein Fortschritt, dass es wenigstens diese Tropfen gibt. Arbeitsministerin Díaz und die Linkskoalition UP sind aber erneut wieder weit hinter ihren Versprechen zurückgeblieben. Versprochen worden war eine umfassende Regelung. Und die hatten auch Fahrer wie Cuende erwartet, schließlich sind Lieferdienste wie Deliveroo, Glovo, Uber Eats bestenfalls die Spitze des Eisbergs. Cuende hatte in seinem zähen Kampf stets auf „ein Modell“ wie das Uber-Modell verwiesen, dass immer breiter benutzt werde. Sogar sein Sohn werde schon als Scheinselbständiger in einem privaten Krankenhaus in Madrid beschäftigt.

    Der Lieferdienst Glovo hatte gehofft, dass die CEOE einen Kompromiss blockieren würde, um die Fahrer zu Einzelklagen zu zwingen. Der Lieferdienst hat deshalb angekündigt, den Unternehmerverband zu verlassen. Unter den bekannteren Lieferdiensten verteidigt nur die Firma Just Eat, die ohnehin längst über eigene Fahrer verfügt, aber bisher ein Mix-Modell angewendet hatte, die Regelung. Glovo wettert im Verband der Lieferdienste (APS) mit Deliveroo, Stuart und Uber Eats gegen das Gesetz, da es die Entwicklung des Sektors „gefährde“.

    Inszenierter Protest
    Der APS, in dem sich Firmen zusammengeschlossen haben, die schon zuvor von Arbeitsinspekteuren sanktioniert worden sind, beschwert sich auch darüber, dass ein Dekret ohne Debatte im Parlament verabschiedet worden sei. Entsetzt ist man auch darüber, dass die Unternehmen ihre Algorithmen offenlegen müssen, nach denen Fahrer ausgewählt werden. Und das, so die Gewerkschaften, soll nun insgesamt Teil der Tarifvereinbarungen werden.

    Allerdings sind offenbar nicht alle Fahrer über ein eher starres Gesetz erfreut, das selbstständige Fahrer praktisch komplett verbietet. Einige fürchten um ihre Flexibilität, andere sogar um ihren - wenn auch prekären - Job, wie sie zum Beispiel gegenüber dem Deutschlandfunk erklärt haben. Die Firmen spielen in der schweren Wirtschaftskrise natürlich mit der Angst vieler in einem Land, in dem vor allem die Arbeitslosigkeit blüht und in dem man leicht durch die großen Maschen des Sozialsystems fallen kann.

    Betroffene verlieren oft schnell auch ihre Wohnung und können auf der Straße landen. So kam es in der vergangenen Woche auch zu Protesten von Fahrern. Und dann machte in einer Live-Sendung im öffentlich-rechtlichen Fernsehen der Rider Fernando García deutlich, dass kurz zuvor ein Glovo-Verantwortlicher als angeblicher Fahrer interviewt worden sei. Gustavo Gaviria, der Sprecher der „Vereinten Fahrer“ sei eingeschleust. Gaviria „tue nur so, als sei er Rider“, um seinen Diskurs gegen die Regelung führen zu können. Hinter ihm und den Protesten stünden Firmen wie Glovo, die sie auch finanzierten, erklärte García.

    Drohkulisse: Wegfall von Jobs und Arbeitsverdichtung
    Nach Umfragen bei den Firmen, die Rider beschäftigen, sollen von den geschätzt 30.000 Fahrern nur noch etwa 12.000 als sozialversicherungspflichtige Beschäftigte weiterbeschäftigt werden. Wie sie damit das steigende Aufkommen bewältigen wollen, bleibt dabei das Geheimnis der Unternehmen. All das klingt sehr nach Drohkulisse, um für Stimmen im Kongress gegen die Verabschiedung des Gesetzes zu werben. Besonders schwierig ist natürlich die Lage - auch dabei - für Einwanderer und Geflüchtete ohne gültige Papiere, die in diesem Sektor oft ein Einkommen finden konnten. Sie werden zum Teil auch von Ridern angeheuert, die dann ihre Schicht für einen noch geringeren Lohn übernehmen. Im Internet gibt es wiederum Plattformen dafür.

    Somit wäre es dringend nötig, wie es Portugal getan hat, diese Menschen zu „legalisieren“, damit sie nicht in noch schlechtere Arbeitsbedingungen unter totaler Ausbeutung abgedrängt werden. Von extremen Bedingungen hatte UNO-Sonderberichterstatter für extreme Armut schon vor der Corona-Pandemie in Spanien berichtet, wo „die Ärmsten in im Stich gelassen werden“. Der Australier Philip Alston stieß mitten in Europa auf Zustände, „die mit den schlechtesten konkurrieren, die ich je auf der Welt gesehen habe“, sagte er nach seinem Spanien-Besuch.

    #Spanien #Lieferdienste #Plattformwirtschaft #Arbeit #Justiz #Recht

  • US-Fahrdienst verlässt Katalonien: Uber sagt „Hasta pronto Barcelona“ - taz.de
    https://taz.de/US-Fahrdienst-verlaesst-Katalonien/!5569908


    So kann’s gehen, wenn eine Stadt macht was sie will und sich ihre Politik nicht vom US Großkonzern kaufen läßt. Ein paar rebellische Kutscher braucht es aber auch dazu. Die lammfrommen unternehmerhörigen Droschkenlenker von Berlin kriegen das nicht gebacken.

    1. 2. 2019, REINER WANDLER - MADRID taz | Die App von Uber oder Cabify auf dem Smartphone – und in Barcelona im Urlaub? Das ist jetzt nutzlos. Denn seit Freitag operieren die Online-Plattformen für Fahrzeuge mit Chauffeur – VTC, wie sie die Spanier nennen – in Katalonien nicht mehr.

    Der Grund: Nach einem Taxistreik hat die katalanische Regionalregierung unter Quim Torra den Personentransport durch Fahrzeuge, die keine offiziellen Taxilizenz haben, neu geregelt. Nur Taxen können vom Kunden auf der Straße angehalten werden. Wer eine der schwarzen VTC-Limousinen will, muss diese je nach Ort 15 Minuten bis eine Stunde im Voraus bestellen. Eine Standortangabe per App wird es ebenfalls nicht mehr geben.

    Damit erfüllt die katalanische Regionalregierung eine der Hauptforderungen der Taxifahrer, die in den Chaffeurdiensten mit ihren Apps mit Geolokalisatoren unlauteren Wettbewerb sahen. Ursprünglich einmal waren VTC-Limousinen mit Chauffeuren Fahrzeuge für besondere Anlässe. Ein „Hasta pronto Barcelona“ – „Bis bald Barcelona“ schickte Uber am Freitag an seine Kunden.

    Die Großunternehmer, die zum Teil über 2.000 Fahrer in ganz Spanien unter Vertrag haben, wollen jetzt die katalanische Regionalregierung auf über eine Milliarde Euro Schadensersatz verklagen. Alleine in Barcelona würden 3.500 Arbeitsplätze verloren gehen, beschweren sie sich.

    „Ein betrügerisches Geschäftsmodell“
    Uber und Cabify vermitteln nur und kassieren dafür ordentlich Gebühren. Die VTC-Unternehmen streichen einen weiteren beachtlichen Teil der Fahrgebühren ein. Die Chauffeure ganz unten verdienen – so Berechnungen der spanischen Presse – gerade einmal die Hälfte dessen, was ein Taxler nach Hause bringt.

    Die Taxivereinigung Elite veröffentlichte ein Kommuniqué, in dem sie die neue gesetzliche Regelung in Katalonien begrüßt. „Sie haben ein betrügerisches Geschäftsmodell entworfen, in dem sie urbane Taxidienstleistungen mit Hilfe einer VTC-Lizenz anbieten, die das eigentlich nicht vorsieht“, heißt es dort.

    In Madrid ging derweil am Freitag ein Taxistreik für eine Neuregelung des Gewerbes in den 12. Tag. Doch die Regierung der konservativen Partido Popular (PP) in der Region Madrid, die von den rechtsliberalen Ciudadanos (Cs) unterstützt wird, will von einer Regelung wie in Katalonien nichts wissen.

    „Wir werden der Erpressung nicht nachgeben“, richtete sich der regionale Regierungschef Ángel Garrido an die Streikenden, die immer wieder Hauptverkehrsadern blockieren. Das Geschäftsmodell von Uber und Cabify stelle für ihn keinen unlauteren Wettbewerb dar, sondern moderne Marktwirtschaft. „Die Welt verändert sich für alle, das kann man nicht aufhalten“, erklärte er.

    Die streikenden Taxifahrer versammelten sich am Freitag erneut vor dem Sitz der Madrider Regionalregierung. Aus Barcelona waren Kollegen gekommen, um die hauptstädtischen Taxler zu unterstützen.

    #Uber #Taxi #Spanien #Katalonien #Barcelona

  • Uber und Co. auf Siegeskurs (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/348012.billiger-ist-besser-uber-und-co-auf-siegeskurs.html

    28.01.2019 - Von Carmela Negrete - Taxistreik in Spanien wegen unfairen Wettbewerbs der Onlineanbieter

    Seit mehr als einer Woche sind spanische Taxifahrer im unbefristeten Ausstand. Anlass ist die Forderung nach stärkerer Regulierung von Onlinediensten, die Fahrten zu günstigeren Preisen als die traditionellen Taxis anbieten. In Madrid und Barcelona wurden aus Protest gegen Billiganbieter wie Uber Straßensperren errichtet.

    Am Wochenende gab es dann in der katalanischen Metropole eine vorläufige Einigung. Die Regionalregierung hatte festgelegt, dass Nutzer von Uber, Cabify oder ähnlichen Diensten ihre Bestellung mindestens eine Stunde vor Fahrtantritt machen müssten, um ihren Wettbewerbsvorteil gegenüber Taxis zu dämpfen. Diese Regelung war zuvor von den Taxifahrern mit einer knappen Mehrheit in einer nicht bindende Umfrage unterstützt worden. In Madrid dagegen ging der Protest weiter.

    Währenddessen haben auch Fahrer des US-Anbieters Uber protestiert. Sie boten ihre Dienste zwei Tage lang unentgeltlich an. Die regulären Taxifahrer waren empört wegen des »japanischen Streiks«. Dieser sei verboten. Vorbild für solche Aktionen waren u. a. Busfahrer in Okayama 2018, die während ihres Ausstandes kostenlos Passagiere beförderten.

    Die Stimmung ist aufgeheizt. 14 Menschen wurden in Madrid während der Demonstrationen verletzt. Ein Uber-Fahrer wurde am Sonnabend mit einer Luftdruckpistole beschossen. Die Scheiben seines Fahrzeuges gingen zu Bruch, er selbst wurde am Arm verletzt. Erkannt wurde er, weil in den meisten Regionen Spaniens die Betreiber von »Vehículos de turismo con conductor« (VTC), also Einzelpersonenwagen mit Fahrer, eine Lizenz benötigen und Aufkleber am Fahrzeug anbringen müssen, die sie als solche identifizieren.

    Die Fahrer der Onlineanbieter verhielten sich unfair im Wettbewerb, sagen die Taxistas. Sie selbst müssten höhere Lizenzgebühren zahlen und sich an strengere Auflagen halten, obwohl die anderen dieselbe Dienstleistung anböten. In ganz Spanien sind Medienberichten zufolge bereits über 11.000 Lizenzen für Fahrer vergeben worden, die im Auftrag von onlinebasierten Diensten unterwegs sind.

    Der Konflikt zieht sich seit längerem hin. Bereits Im Juli und August 2018 hatten Taxifahrer gestreikt. Die sozialdemokratische Regierung verabschiedete im Dezember ein Dekret, mit dem die Zuständigkeit für die Regulierung an Regionen und Rathäuser weitergegeben wurde. Die Nationale Kommission für den Wettbewerb ist gegen die Regulierung. Es sei nicht im Sinne der Verbraucher, wenn diese nicht den günstigsten Preis für eine Leistung bekommen können, hieß es in einem Bericht. Mit dieser Argumentation war im Sommer auch ein Reglement der Stadtverwaltung Barcelonas gestoppt worden, das das Preisdumping von Uber und Co. begrenzen sollte.

    #Taxi #Uber #Spanien #Barcelona

  • Spanien: Attacken bei Taxifahrer-Protesten in Spanien | ZEIT ONLINE
    https://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2019-01/spanien-taxifahrer-proteste-streik-barcelona-madrid

    21. Januar 2019 - Aus Protest gegen Fahrdienste wie Uber protestieren Taxifahrer in ganz Spanien. In Barcelona durchbrachen Hunderte Fahrer Polizeisperren.

    In Spanien eskalierten Proteste von Taxifahrerinnen und Taxifahrern gegen die Regelungen für Uber und andere Fahrdienste. Hunderte Fahrer durchbrachen in Barcelona mit Gewalt zwei Polizeisperren und drangen in den Hafenbereich der Stadt ein. Ein Beamter sei dabei am Kopf verletzt und in ein Krankenhaus gebracht worden, berichteten spanische Medien.

    Die Taxifahrer blockierten wichtige Verkehrswege Barcelonas wie die Gran Via, Uber-Fahrer organisierten auf anderen Straßen Gegenkundgebungen. Der Verkehr kam teilweise völlig zum Erliegen. Die Taxistas in Barcelona protestieren bereits seit vier Tagen, am Montag traten auch ihre Kollegen in der Hauptstadt Madrid in einen unbefristeten Ausstand.

    In Barcelona protestieren die Fahrer in erster Linie gegen eine neue Regel der katalanischen Regionalregierung: Demnach dürfen Kundinnen und Kunden von App-Diensten die Wagen 15 Minuten vor Abfahrt bestellen. Die Taxi-Anbieter fordern, dass es mindestens sechs Stunden sein müssen. Ansonsten liege unfairer Wettbewerb vor, da die Onlinefirmen nicht die gleichen strengen Regeln und zudem geringere Kosten hätten.

    In Madrid und anderen Städten fordern die Taxifahrer derweil eine Deckelung der Zulassungen für Autos der Onlinevermittler. Sie argumentieren, der Markt sei bereits total überlastet. Alle Gespräche scheiterten bisher.
    „Krieg, Krieg, Krieg“

    Hunderte Taxifahrer versammelten sich am Montag auf dem Madrider Platz Puerta del Sol und skandierten Slogans wie „Krieg, Krieg, Krieg“. An den Hauptbahnhöfen Atocha und Chamartín verhinderten sie die Arbeit der Konkurrenz. Tausende Reisende waren betroffen, viele reagierten verärgert und schimpften vor TV-Kameras.

    Der Formel-1-Fahrer Carlos Sainz berichtete auf Twitter von einem Zwischenfall, in den seine Schwester verwickelt gewesen sei: Sie sei am Samstag in Madrid in einem Uber-Auto unterwegs gewesen, als ein Taxifahrer das Fahrzeug mit einem Stein beworfen habe, schrieb Sainz. Er postete ein Video seiner Schwester mit Aufnahmen des durchgeschlagenen Seitenfensters und schrieb, er sei „empört“.

    Indignado con la agresión que sufrió ayer mi hermana en un uber por Madrid. Un taxista les tiro una piedra. Se podrian haber hecho mucho daño o algo peor. Sé que la mayoria del gremio no apoya este tipo de agresiones pero pongan fin a esta situación. pic.twitter.com/SUKrLpXVLw
    — Carlos Sainz (@Carlossainz55) 20. Januar 2019

    Medien berichteten von weiteren Attacken im verschiedenen Städten. Allein in Barcelona seien sieben Menschen festgenommen worden.

    #Taxi #Uber #Spanien #Barcelona

  • Gibraltar-Konflikt : Diplomaten : #Spanien lehnt « Brexit »-Deal ab - n...
    https://diasp.eu/p/8069957

    Gibraltar-Konflikt: Diplomaten: #Spanien lehnt „Brexit“-Deal ab - news.ORF.at

    Die Vorbereitungen für den „ #Brexit “ machen große Sprünge: Vorige Woche kam eine Grundsatzeinigung zustande, am Donnerstag einigten sich Brüssel und London auf eine Erklärung über die künftigen Beziehungen. Ausgerechnet aus der EU kommt nun allerdings der große Dämpfer: Solange die #Gibraltar -Frage nicht geklärt ist, will Spanien keinem Deal zustimmen, heißt es nun.

    https://orf.at/stories/3101679

  • 31.07.2018: Taxistas im Dauerausstand (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/337020.taxistas-im-dauerausstand.html

    Fahrer in Spanien kämpfen um ihre Existenz und gegen Vermittlungsplattformen wie Uber

    Schöne neue Internetökonomie. In vielen Großstädten kommt man mittlerweile mit Hilfe einer Smartphone-App bequem und unkompliziert von A nach B. Unternehmen wie Uber aus den USA bieten vielerorts online Dienstleistungen zur Personenbeförderung an. Über verschiedene Dienste der Firma wird die Kundschaft vor allem an private Fahrer mit eigenem oder Mietwagen vermittelt. Das Unternehmen erhebt dabei eine Provision von bis zu 20 Prozent des Fahrpreises. Im Jahr 2016 erzielte Uber so einen Umsatz von 6,5 Milliarden US-Dollar.

    Nicht so schön ist diese Entwicklung hingegen für den Berufsstand der Taxifahrer. Diese sehen ihre Tätigkeit entwertet und fürchten angesichts der neuen Konkurrenz um ihre Existenz. In den letzten Jahren kam es deshalb wiederholt zu Protestaktionen. Eine neue Eskalationsstufe hat der Konflikt nun in Spanien erreicht. Um sich gegen eine Entscheidung des Obersten Gerichtshofs Kataloniens, wonach Firmen wie Uber oder Cabify in Barcelona ohne Einschränkung ihre Dienste anbieten dürfen, zur Wehr zu setzen, sind die Taxistas dort in einen unbefristeten Streik getreten. Sie kritisieren, dass ein Gesetz, das die Lizenzvergabe eigentlich stärker reglementieren soll, von der Regionalregierung nicht eingehalten werde und fordern, dass nun der Ministerrat in Madrid am kommenden Freitag die Vergabepraxis stoppen soll. Geht es nach den Taxifahrern, sollen künftig weniger Lizenzen an Fahrer der Vermittlungsplattformen vergeben werden.

    Am Sonnabend blockierten die Streikenden mit ihren Fahrzeugen unter anderem die Gran Vía, eine der Hauptstraßen der katalanischen Metropole. Der Verkehr in Teilen der Stadt kam aufgrund der Blockade wichtiger Verbindungsstrecken zum Erliegen. Nach Gewerkschaftsangaben beteiligten sich mehrere hundert Taxis an den Aktionen. Und die Fahrer sind bei der Wahl ihrer Kampfformen offenbar nicht sonderlich zimperlich: Wie tagesschau.de am selben Tag berichtete, griffen einige Streikende auch Autos der Konkurrenten Uber und Cabify an. Ein Pkw im Dienst von Uber sei gar umgeworfen worden. Die Proteste in Barcelona laufen bereits seit vergangenem Mittwoch, als die Taxifahrer zunächst für zwei Tage in den Ausstand getreten waren. In den Folgetagen wurden unter anderem mehrfach die Zufahrten zum Flughafen El Prat mit Barrikaden aus brennenden Autoreifen versperrt.

    Der Existenzkampf der Taxistas hat sich bereits auf andere Städte ausgeweitet: So legten Fahrer in Madrid aus Solidarität ebenfalls die Arbeit nieder. Nach Medienberichten herrschte am Hauptbahnhof Atocha und am Flughafen Barajas am Wochenende gähnende Leere an den entsprechenden Ständen. In der Hauptstadt sei kein einziges Taxi unterwegs, erklärte die Fahrergewerkschaft am Sonnabend. Auch rund 300 Taxifahrer in Sevilla und dem Baskenland kündigten bereits an, sich ihren Kollegen in Barcelona anschließen und in einen unbefristeten Streik treten zu wollen. Stefan Thiel

    #Uber #disruption #Spanien #Barcelona

  • Marokko: Eine unkalkulierbare Gefahr (http://www.zeit.de/politik/a...
    https://diasp.eu/p/5940726

    Marokko: Eine unkalkulierbare Gefahr

    Die meisten Mitglieder der Terrorzelle in Spanien hatten marokkanische Wurzeln. Mit der Zerschlagung des IS wird die heimische Dschihadistenszene für Marokko zum Problem.

    #ausland #marokko #gefahr #mitglieder #terrorzelle #spanien #wurzeln #zerschlagung #dschihadistenszene #problem #news #bot #rss

  • Uber: Stress an allen Fronten | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Uber-Stress-an-allen-Fronten-3733601.html

    Das Unternehmen verbrennt auch im ersten Quartal 700 Millionen US-Dollar und am europäischen Gerichtshof und in diversen Ländern formiert sich massiver Widerstand

    Der umstrittene Mobilitätsanbieter Uber will vor allem in der sogenannten Sharing Economy viel Geld verdienen. Doch bisher schreibt er nur massive Verluste, die allerdings im ersten Quartal allerdings auf „nur“ noch 700 Millionen US-Dollar gesenkt werden konnten. In einigen Ländern entwickelt sich massiver Widerstand gegen Uber und andere Fahrdienste wie Cabify, die immer militanter werden.

    Vor dem Europäischen Gerichtshof (EuGH) ist nun eine wichtige Vorentscheidung gegen das dubiose Geschäftsmodell gefallen. Der Generalanwalt, dessen Einschätzung das Gericht fast immer folgt, meint, dass Uber Lizenzen wie Taxis benötigt. Und auch der Bundesgerichtshof hat gerade dem EuGH einen Fall zur Vorentscheidung vorgelegt.

    Ohne lockere Geldpolitik undenkbar

    Uber ist eines der Internetunternehmen, das ohne die Blase, die sich durch die lockere Geldpolitik der Notenbanken aufbläst, undenkbar wäre. Viele dieser Firmen verbrennen Quartal für Quartal viel Geld. Twitter ist dafür wohl das beste Beispiel, denn die Firma aus dem Silicon Valley hat seit dem Start vor elf Jahren noch in keinem Quartal Geld verdient und inzwischen Verluste von mehr als 2,3 Milliarden Dollar angehäuft.

    Für Uber sind das aber eher „Peanuts“. Der umstrittene Mobilitätsanbieter hat allein im ersten Quartal 708 Millionen Dollar verbrannt. Als „Erfolg“ verbucht man in San Francisco - wie bei Twitter -, dass man zuletzt die Verluste reduzieren konnte. Denn im Vorquartal standen noch 991 Millionen als dicke roten Zahlen in den Büchern. Das Unternehmen aus Kalifornien hat also in einem halben Jahr schon fast so viel Geld verbrannt, wie Twitter in mehr als einem Jahrzehnt.

    Wie viel Geld - vermutlich Milliarden - insgesamt schon verbraten wurden, kann man nur schätzen. Uber ist nicht verpflichtet, da es nicht an den Börsen notiert ist, seine Zahlen zu veröffentlichen. So wurde auch nicht offengelegt, wie hoch die Verluste im vergangenen Jahr insgesamt waren.

    Allerdings hatte die Firma gegenüber dem Wall Street Journal erklärt, noch über 7,2 Milliarden Dollar als Brennstoff zu verfügen. Da die Firma insgesamt 15 Milliarden auch an Risikokapital von Goldman Sachs, Google und anderen eingefahren hatte, kann man abschätzen, dass mehr als die Hälfte davon schon weg ist.

    Man ist aber offensichtlich geneigt, sich im Notfall auch noch weitere Milliarden zu beschaffen. Dass zuletzt nun Quartalszahlen veröffentlicht wurden, bestätigt Gerüchte, dass auch Uber an die Börse gehen will, um von der Dotcom-Blase 2.0 zu profitieren, um das Brennstofflager aufzufüllen.

    An der Börse sind risikofreudige Anleger auch angesichts der Nullzinspolitik bereit, viel Geld in solche Firmen zu stecken, bei den ziemlich unklar ist, ob sie jemals Geld verdienen werden. Das hatte zuletzt Snapchat sehr deutlich gezeigt (vgl. Tech-Sektor-Blase: Das alte Dilemma am nicht mehr „Neuen Markt“).

    Ein lukratives Geschäftsmodell?

    Gegenüber dem Wall Street Journal meinte Uber zuletzt: „Die Reduzierung der Verluste im ersten Quartal bringt uns auf guten Kurs zur Profitabilität.“ Klingt ambitioniert. Aber eine solche Phraseologie kennt man von Twitter und Co auch schon seit Jahren. Allerdings, das sei auch angemerkt, hat Uber wenigstens ein Geschäftsmodell, das nicht allein auf Werbeeinahmen abzielt.

    Einnahmen werden auch aus dem Geschäft heraus generiert. Denn die Fahrer führen bis zu 25% des Fahrpreises an die Firma ab. Dass man aber mit diesem Geschäftsmodell wirklich Gewinne machen kann, wird bezweifelt.

    Dunkle Wolken gibt es viele, die sich im und um das Unternehmen herum in den letzten Jahren gebildet haben. Dass es kriselt, zeigt auch die Tatsache an, dass Manager reihenweise von der Stange gehen oder gehen müssen. Gerade hat auch der bisherige Finanzchef Gautam Gupta das Weite gesucht. Und kürzlich wurde auch der Entwicklungschef und Spezialist für die selbstfahrenden Autos gefeuert. Hinter der Entlassung von Anthony Levandowski stehen Patentstreitigkeiten mit Google, die noch sehr teuer werden können.

    Schon im März ging Präsident Jeff Jones von der Stange. Das war ausgerechnet der Mann, der das schlechte Image der Firma aufpolieren sollte. Gesprochen wird längst von einem „Exodus“, denn seit Februar wurden etwa ein Dutzend Manager gefeuert oder haben das Unternehmen verlassen, das auch wegen Vorwürfe des Sexismus und sexueller Belästigung mit einem massiven Problem konfrontiert ist.

    Kritik von Kunden

    Das Geschäftsgebaren von Uber hatten schon Kunden kritisiert, doch die Firma muss immer wieder auch Millionen an seine Fahrer zurückzahlen, weil deren Provisionen seit Jahren falsch berechnet wurden. Gerechnet wird damit, dass die Firma allein in New York nun bis zu 45 Millionen Dollar zurückgeben muss. Da ein ähnlicher Fehler bereits aus Philadelphia bekannt war, der sich mit einer Zahlung von 20 Millionen Dollar an die Fahrer in den Büchern niederschlägt, kann es durchaus sein, dass aus etlichen Städten und Ländern noch Nachforderungen kommen.

    In New York wurde die Provision für die Vermittlung der Fahrt schlicht auf den Endpreis der Kunden angewendet. Vereinbart ist allerdings, dass zuvor alle Steuern abgezogen werden müssen.

    Zudem wird der Firma nicht nur vorgeworfen, die eigenen Fahrer zu betrügen, sondern vorgebracht wird auch, dass Kunden abgezockt würden. So wurde die Firma gerade dafür verklagt, dass sie nicht die effizientesten Routen, sondern zu lange Strecken abrechne. Darüber soll die Firma angeblich monatlich etwa 7,5 Millionen Dollar zusätzlich einnehmen. Leidtragende sind dabei auch die Fahrer, denn ihre Einnahmen werden auf Basis der besten Route berechnet. Einige haben ebenfalls die Firma verklagt, der sie „Diebstahl“ vorwerfen.

    Heftige Proteste in Spanien

    Vor allem an zwei Fronten haben Uber und ähnliche Anbieter in Europa zu kämpfen: auf der Straße und vor höchsten Gerichten. In Spanien gehen gerade die Taxifahrer gegen die Fahrdienste vehement auf die Straße, greifen Uber- und Cabify-Fahrer auch an und fackeln vermutlich bisweilen sogar die Autos der Fahrdienste ab. So wurden kürzlich im südspanischen Sevilla neun Wagen des spanischen Pendants von Uber gezielt zerstört. Die Cabify-Fahrzeuge waren zur Verstärkung während der Aprilmesse in die Stadt gebracht worden und gingen dort in Flammen auf.

    Am vergangenen Dienstag fand ein großer landesweiter Streik der Taxifahrer in ganz Spanien statt. Sie werfen Uber und Cabify unlauteren Wettbewerb und/oder illegale Konkurrenz vor. Wer an diesem Tag ein Taxi an den zentralen Flughäfen in Madrid oder Barcelona suchte, traf nur auf leere Taxistände.

    In den Innenstädten sah es ähnlich aus, denn die Beteiligung war enorm. Das zeigte auch, dass in der Hauptstadt in der Nähe des Parlaments 20.000 bis 25.000 Taxi-Fahrer demonstriert haben. Sie kündigten weitere massive Proteste und Streiks im Urlaubssommer an, wenn die konservative Regierung an ihrer Politik festhalte.

    Mit früheren Protesten und Erfolgen vor Gericht, wurde schon dafür gesorgt, dass „Uber Pop“ auch in Spanien eingestellt werden musste. Über eine App auf dem Smartphone wurden Fahrten mit privaten Fahrern vermittelt, die über keinerlei Lizenz, besondere Versicherungen oder einen Personenbeförderungsschein verfügten, im eigenen Auto unterwegs waren und meist keinerlei Steuern oder Sozialabgaben entrichtet haben. Gerichte in vielen EU-Mitgliedstaaten haben Uber Pop Service inzwischen verboten, auch in Spanien.

    Da die neoliberale Regierung der rechten Volkspartei (PP) aber mit allen Mitteln auch den Taxi-Service deregulieren will, wurde eine gesetzlich Regulierung für „Uber X“ gefunden. Das ist ein Fahrdienst mit professionellen und versicherten Fahrern, die über eine eingeschränkte und deutlich billigere Lizenz (VTC) verfügen.

    Geduldiges Papier

    Allerdings wurde im Gesetz festgelegt - Papier ist in Spanien besonders geduldig -, dass es für 30 Taxi-Lizenzen nur eine VTC geben darf. Doch sogar die offiziellen Zahlen sagen etwas ganz anderes. Derzeit gibt es im ganzen Land gut 67.000 Taxi-Lizenzen und dazu kommen schon fast 6.000 VTC-Lizenzen hinzu, wie sogar das Ministerium für Infrastruktur zugibt.

    Es sind also landesweit schon jetzt drei Mal so viele VTC-Lizenzen im Umlauf als es sie eigentlich geben dürfte. Haben die zuständigen Behörden also ein großes Problem mit Grundrechenarten oder hatte man mit der Quote nur vor, die Taxifahrer zunächst ruhig zu halten?

    Das gelang jedenfalls nicht lange. Und das hat auch damit zu tun, dass in Madrid sogar nur noch sieben Taxi-Lizenzen auf eine Fahrdienst-Lizenz kommen. In Málaga sind sogar nur noch drei.

    So fordern die streikenden und protestierenden Fahrer, dass das Gesetz eingehalten wird und die Fahrer mit VTC-Lizenzen auch kontrolliert werden. Denn die dürfen nur nach vorhergehender Absprache Personen befördern, aber keine Kunden auf der Straße aufnehmen. Die Taxiverbände sprechen von „klandestinen Taxiständen“ in der Nähe von Zonen, wo viel Taxi-Nachfrage besteht.

    Möglich wird das über das regulierende Gesetz. Denn früher mussten die Fahrdienste nach einer vorab bestellten Fahrt stets zur Zentrale zurückkehren. Nun können sie aber irgendwo parken, die App anschalten und praktisch doch wie ein Taxi arbeiten. Das ist ein Effekt, der gewollt war, um eine Konkurrenz für Taxis zu schaffen und eine Liberalisierung voranzutreiben.

    Linke unterstützt Taxi-Fahrer

    Unterstützt werden die Taxi-Fahrer im Land von der gesamten Linken. Denn Firmen wie Uber wirft zum Beispiel der Podemos-Chef Pablo Iglesias ein „parasitäres“ Verhalten vor. Von einer „korrupten Regierung“ würden solche Firmen unterstützt, die „keine Steuern in Spanien zahlen, sondern in Steuerparadiesen sitzen“.

    Letztlich handele es sich um ein Transportunternehmen, das auch die gesetzlichen Vorschriften, Arbeitsschutz und ähnliches einhalten sowie Steuern im Land bezahlen müsse.

    Dass es einer sehr schlecht organisierten zersplitterten Gruppe gelang, einen so massiven Protest zu organisieren, wird allseits hervorgehoben. Viele schließen sich längst der Meinung an, dass sich der radikale Kapitalismus hinter dem Begriff Sharing Economy versteckt, hinter der wiederum das Finanzkapital stehe.

    Deshalb treffen die Proteste der Taxi-Fahrer auch auf viel Sympathie. Dass in Barcelona die Menschen sogar umsonst von den Streikenden in Notfällen in Krankenhäuser gefahren wurden, hat die Sympathien verstärkt.

    Das Arbeitsrecht und der Generalanwalt am Europäischen Gerichtshof (EuGH)

    Borja Suárez, Professor für Arbeitsrecht an der Universität von Madrid, kritisiert die arbeitsrechtlichen Auswirkungen für Uber-Fahrer. Eigentlich basiere das Arbeitsrecht auf einer „Abhängigkeit des Beschäftigten“ gegenüber seiner Firma. „Im diesem Fall ist die Abhängigkeit von einer digitalen Plattform total und absolut.“

    Man könne daher die Beschäftigten nicht als Selbstständige darstellen. Es sei klar, dass Firmen wie Uber dabei einen „klaren Missbrauch“ begingen, sagt der Arbeitsrechtler. Er hält die Vorgänge und die Proteste für einen Katalysator in Bezug auf die Probleme, die sich mit der sogenannten Sharing Economy in vielen Bereichen der Gesellschaft auftun.

    Ähnlich sieht, ganz im Gegensatz zu Uber und Co, das auch der Generalanwalt am Europäischen Gerichtshof (EuGH) in Luxemburg. Denn bis zum höchsten Gericht in der Gemeinschaft haben die Taxiverbände ihre Klage getragen. Sie sehen sich durch dessen Gutachten mehr als bestätigt.

    Es zeichnet sich für den Sektor vor dem Gerichtshof eine schwere Schlappe ab, weil die Richter in fast allen Fällen dem Generalanwalt folgen. Der heißt Maciej Szpunar und meint, dass Uber und Co dem Verkehrssektor zuzuordnen seien und Verkehrsdienstleistungen können deutlich strenger reguliert werden als Online-Dienste.

    Uber erklärt dagegen stets, nur ein reiner Online-Dienst zu sein, und will so von vielen Regelungen ausgenommen werden. Es ist aber eigentlich allen klar, dass Uber keine Art neuer Mitfahrzentrale ist, wie man es in Kalifornien gerne darzustellen versucht.

    Nach Ansicht von Szpunar brauchen Firmen wie Uber - wie alle anderen Firmen auch - die üblichen Lizenzen und Genehmigungen. Denn die Uber-Fahrer übten eben keine eigenständige Tätigkeit unabhängig von der Plattform aus. Die gäbe es nur dank der Plattform. Uber lege zudem die Bedingungen der Beschäftigung fest.

    In seiner Presserklärung zum Gutachten des Generalanwalts schreibt der Gerichtshof, dass „für die Tätigkeit von Uber der Grundsatz des freien Dienstleistungsverkehrs im Rahmen der ’Dienste der Informationsgesellschaft’ nicht gilt und dass sie somit den Bedingungen für die Zulassung von Verkehrsunternehmern zum Verkehr innerhalb eines Mitgliedstaats unterliegt, in dem sie nicht ansässig sind“.

    Folgen die Richter dem Gutachten, so hat das auch weitgehend arbeitsrechtliche Konsequenzen. Das Geschäftsmodell von Uber dürfte praktisch obsolet sein. Die Entscheidung wäre auch eine Vorentscheidung für andere Bereiche der Sharing Economy und soll bis zum Jahresende fallen.

    Das Gericht muss sich demnächst noch einmal mit Uber befassen, da nun auch der Bundesgerichtshof ein Verfahren zur Vorabentscheidung dem EuGH vorgelegt hat. In dem geht es um die Rückkehrpflicht, die auch in Spanien kritisiert wird. Denn auch ein Berliner Taxiunternehmen hatte dagegen geklagt, dass die Fahraufträge nicht am Unternehmenssitz eingehen, sondern bei „Uber Black“ über die Uber-Server und sie damit ebenfalls über deren App an jedem Ort abgerufen werden können.

    Damit werde die Rückkehrpflicht von Vermittlung von Limousinen mit Chauffeuren auch in Deutschland unterlaufen. So fordere Uber die Fahrer auf, sich im Stadtgebiet bereitzuhalten, wie auch ihre spanischen Kollegen schon festgestellt haben.

    Eigentlich sieht der Bundesgerichtshof darin längs einen Verstoß gegen geltendes Recht, wie auch alle Vorinstanzen schon festgestellt hatten. Er will aber nun in Luxemburg feststellen lassen, ob ein Verbot gegen EU-Vorschriften verstoßen würde. Die Frage lautet auch hier, ob man es mit einer Verkehrsdienstleistung zu tun hat.

    Links:
    https://www.heise.de/tp/features/Tech-Sektor-Blase-Das-alte-Dilemma-am-nicht-mehr-Neuen-Markt-3713620.html
    https://www.wsj.com/articles/uber-posts-708-million-loss-as-finance-head-leaves-1496272500
    https://www.heise.de/tp/features/Snapchat-und-die-neue-Dotcom-Blase-3646908.html
    https://www.heise.de/newsticker/meldung/Uber-Sexismus-Vorwurf-fuehrt-zu-interner-Untersuchung-3630594.html
    https://www.fastcompany.com/40424171/lawsuit-accuses-uber-of-fare-fraud
    http://www.diariodesevilla.es/sevilla/Queman-Cabify-reforzaban-servicio-Feria_0_1132087310.html
    https://www.heise.de/tp/features/Globaler-Protest-gegen-zweifelhafte-Uber-Geschaefte-3365857.html
    https://www.heise.de/tp/news/Verschaerfter-Weihnachtsstress-fuer-Uber-2506846.html
    https://www.heise.de/tp/news/Spaniens-Regierungspartei-immer-tiefer-im-Korruptionssumpf-3700417.html
    http://www.publico.es/actualidad/uber-taxistas-vacian-calles-aeropuertos.html
    http://www.publico.es/actualidad/uber-capitalismo-radical-disfraza-economia.html
    http://www.eleconomista.es/mercados-cotizaciones/noticias/8392969/05/17/Madrid-se-queda-sin-taxis-hasta-las-seis-de-la-tarde-por-una-huelga.htm
    http://www.publico.es/sociedad/uber-servira-huelga-taxi-siglo.html
    https://curia.europa.eu/jcms/jcms/rc4_170743/en
    https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2017-05/cp170050en.pdf
    https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2017-05/cp170050de.pdf

    #Uber #Europa #Spanien