#steinbeck

  • L’horreur économique - Autour des « Raisins de la colère » de #Steinbeck - Ép. 4/4 - La bourse ou la vie : histoires de crises en littérature
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-oeuvres/la-bourse-ou-la-vie-histoires-de-crises-en-litterature-44-lhorreur-eco


    L’œuvre de John Dos Passos se referme sur la crise de 1929, celle de son compatriote, John Steinbeck (1902-1968) s’ouvre sur cette sombre perspective et s’étend jusqu’au commencement de la Seconde Guerre mondiale. L’argent n’est ici rien de plus que des raisins secs.

    Pour cette dernière émission de la série consacrée à la crise financière en littérature, nous recevons Marie-Christine Lemardeley, professeure de littérature américaine à l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, auteure d’un essai sur John Steinbeck, publié en 2000 aux éditions Belin, dans la collection « Voix américaines » et responsable de l’édition des Raisins de la colère, dans la collection de poche Foliothèque des éditions Gallimard en 1998.

    Le roman qui suit la famille Joad, illustration de l’Amérique rurale est celui des fermiers sans argent, sans illusion non plus. Ils nous confient leurs luttes sans victoire contre les grands propriétaires, les sociétés influentes, les banques puissantes. Leur quête de meilleures conditions de vie les conduit sur la route :

    Les petits fermiers allaient habiter la ville, le temps d’épuiser leur crédit et de devenir une charge pour leurs amis ou leurs parents ; et finalement ils échouaient eux aussi sur la grand’-route, où ils venaient grossir le nombre des assoiffés de travail des forcenés prêts à tuer pour du travail. John Steinbeck, Les Raisins de la colère, chapitre XXII, 1939.

    Ces travailleurs se racontent et Steinbeck écrit comme ils parlent, un phrasé qui donne une certaine authenticité au récit. Ils quittent leurs terres et tentent d’en trouver une qui porte encore des fruits. La problématique de la faim est dans le roman au sens propre comme au sens figuré. Leur colère se nourrit de la frustration, du manque.

    Des effets, non des causes : des effets, non des causes. Les causes sont profondes et simples… les causes sont la faim, une faim au ventre multipliée par un million ; la faim dans une seule âme, faim de joie et d’une certaine sécurité, multipliée par un million ; muscles et cerveau souffrant du désir de grandir, de travailler, de créer, multipliés par un million. John Steinbeck, Les Raisins de la colère, chapitre XIV, 1939.

    Les Raisins de la colère
    John SteinbeckGallimard - Collection : Folio
    A l’est d’Eden

    A l’est d’Eden
    John SteinbeckLe Livre de poche, Paris, 2008
    Intervenants

    #littérature

  • « Ils restèrent silencieusement accroupis dans le trou noir, au creux du buisson de ronces. Man dit enfin :
    – Comment que j’aurais de tes nouvelles ? Ils pourraient te tuer que j’en saurais rien. Il pourrait t’arriver du mal. Comment que je le saurais ?
    Tom eut un rire gêné :
    – Ben, peut-êt’ que, comme disait Casy, un homme n’a pas d’âme à soi tout seul, mais seulement un morceau de l’âme unique ; à ce moment là…
    – A ce moment là, quoi, Tom ?
    – A ce moment là, ça n’a plus d’importance. Je serai toujours là, partout, dans l’ombre. Partout où tu porteras les yeux. Partout où il y aura une bagarre pour que les gens puissent avoir à manger, je serai là. Partout où il y aura un flic en train de passer un type à tabac, je serai là. Si c’est comme Casy le sentait, eh ben dans les cris des gens qui se mettent en colère parce qu’ils n’ont rien dans le ventre, je serai là, et dans les rires des mioches qu’ont faim et qui savent que la soupe les attend, je serai là. Et quand les nôtres auront sur leurs tables ce qu’ils auront planté et récolté, quand ils habiteront dans les maisons qu’ils auront construites… eh ben, je serai là. Comprends-tu ? Ça y est, bon sang, v’là que je cause comme Casy. Ça vient de tant penser à lui. Des fois, j’ai comme l’impression qu’il est là, que je le vois. »

    Les raisins de la colère John #Steinbeck

    https://vimeo.com/246602589

  • 8月23日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-160823

    The latest Papier! paper.li/ChikuwaQ/13277… Thanks to @julunggul @DarkJipe @intootheblue #hihonews #rio2016 posted at 09:18:10

    twitter.com/intelligencer/… posted at 07:51:15

    twitter.com/Stavroguigne/s… posted at 07:49:18

    公共空間で居眠りしている痴れ者は、どうすべきか。 posted at 07:13:02

    RT @ArtLify: And sound stopped and movement stopped for much, much more than a moment. #Steinbeck ?Silent Night by ©Robert Blair pic.twitter.com/5aEQi027xc posted at 07:00:12

    RT @ArtLify: Face to face with myself, with only the music of my heart for company." ―Henry Miller ©José Yalenti Evanescent 1945 pic.twitter.com/pma1MLJGZO posted at 06:59:33

    あべまりおの後、お口直しに。 twitter.com/LMeyer19/statu… posted at (...)