• Tollé au sujet de remises sur des produits de consommation pour les haredim Time of Israel
    Le site de livraison Shufersal Mehadrin, peu connu, offre les mêmes produits que le service régulier pour une fraction du prix - ce qui a provoqué la colère des consommateurs


    Illustration : Des clients devant un supermarché Shufersal à Safed, le 6 avril 2020. (Crédit : David Cohen/Flash90)

    La plus grande chaîne de supermarchés d’Israël a été vivement critiquée mercredi après avoir été accusée de proposer à ses clients de la communauté ultra-orthodoxe des tarifs plus bas sur certains produits que ceux appliqués pour le grand public.

    Un reportage de la Douzième chaine a révélé que les produits proposés sur Shufersal Online, un service de livraison de courses commandées en ligne géré par la chaîne Shufersal, étaient plus chers que les mêmes produits présents sur un autre site géré par le groupe et destiné aux consommateurs ultra-orthodoxes. Ce site ne propose que des produits qui ont une certification casher stricte dite « mehadrin ».

    Selon la chaîne, une pizza surgelée coûte 6 shekels de moins que lorsqu’elle est achetée auprès de Shufersal Mehadrin Direct ; le saumon surgelé passe de 64,90 shekel sur le site régulier à 34,90 shekel sur l’autre ; et un beignet à la confiture ne coûte que 2,90 shekel contre 5,90 shekel sur le portail principal de Shufersal.

    Le reportage a fait sensation parmi un certain nombre de clients de la chaîne. Michael Biton, député de Kakhol lavan, chef de la commission des Finances de la Knesset, a déclaré qu’il ordonnerait aux PDG de Shufersal et d’autres chaînes de comparaître devant la commission pour un échange sur les prix des produits alimentaires, a rapporté la chaîne.

    « Il n’y a aucune raison pour qu’une personne qui mange casher de telle façon paie 30 à 40 % de moins qu’une personne qui respecte un autre type de casheroute », a-t-il déclaré.

    Un certain nombre de consommateurs se sont plaints sur les réseaux sociaux auprès de la chaine au sujet de l’écart de prix et ont déclaré qu’ils n’y feraient plus leurs achats.

    « J’ai fait mes courses chez Shufersal pendant des années. Je suis laïc. Je m’attends à ce que vous me dédommagiez pour toutes ces années où vous m’avez trompé », a écrit un utilisateur nommé Eli Levin sur la page Facebook de la chaine.


    Un livreur transporte des courses du supermarché Shufersal dans un immeuble à Jérusalem, le 29 mars 2020. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

    Dans une déclaration largement diffusée, le groupe Shufersal a déclaré qu’il « dispose d’un certain nombre de formats de vente au détail différents, avec une variété de produits différents, des prix différents et des codes de vente différents, et qu’il n’y a donc pas de comparaison à faire entre eux ».

    Bien que le site Shufersal Mehadrin Direct ne soit pas mis en avant auprès du grand public et que peu de personnes en dehors de la communauté ultra-orthodoxe semblent le connaître, la chaîne a noté que n’importe qui pouvait y faire ses achats sans distinction d’origine, de religion ou de croyance.

    Le site propose une remise sur de nombreux produits, mais la sélection est plus restreinte, puisqu’il ne propose que des produits certifiés mehadrin – ce qui représente une fraction de ce qui est proposé dans la plupart de ses magasins.

    Un responsable du service client a déclaré à la Douzième chaine que les consommateurs s’étaient déjà plaints lorsque les produits étaient remplacés à la livraison par des articles similaires avec une certification considérée par la communauté ‘haredi comme moins stricte.


    Des produits dans un supermarché Shufersal, le 2 décembre 2020. (Crédit : Shoshanna Solomon/Times of Israel)

    Les prix dans les supermarchés en Israël sont une préoccupation permanente pour de nombreuses personnes dans le pays, où le coût de la vie est considéré comme un problème majeur pour les électeurs, dépassant même les questions de sécurité.

    Au cours de la dernière décennie, des protestations majeures ont été déclenchées suite à de prétendues hausse de prix sur des produits de consommation apparemment ordinaires, tels que du fromage https://en.wikipedia.org/wiki/Cottage_cheese_boycott ou des desserts lactés https://www.dw.com/en/milky-protest-not-about-the-chocolate-pudding/a-18005017 .

    #israel #prix #ultra-orthodoxes #alimentation @casher #rabbinats #certification #qualité #normes #supervision #surveillance #surveillance_religieuse #certificat de #casheroute #magasins #restaurants #LP

  • #Israël « L’inefficacité » du système de casheroute coûte des millions aux contribuables
    https://fr.timesofisrael.com/linefficacite-du-systeme-de-casheroute-coute-des-millions-aux-cont

    Le système de certification de casheroute en Israël manque d’efficacité et l’absence de transparence dans ses protocoles coûtent au contribuable israélien près de 13,1 millions de shekels chaque année et se traduit par une double, voire une triple certification de certains établissements, selon une étude menée par l’Institut israélien de la démocratie (IDI).

    L’étude a été publiée ce mois-ci alors que le nouveau gouvernement planche sur une réforme globale de l’industrie de la casheroute et ce malgré le mécontentement du grand rabbinat et des législateurs ultra-orthodoxes.

    Le ministre des Affaires religieuses Matan Kahana a dévoilé en juillet un plan visant à mettre fin au monopole des rabbinats locaux, tous sous l’autorité du grand-rabbinat, seules instances habilitées à émettre des certificats de casheroute.

    Le plan publié par Kahana prévoit la création d’une série d’agences privées de certification de la casheroute qui seront tenues de respecter les normes religieuses établies par le Grand Rabbinat.
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    Le Grand Rabbinat résiste depuis (très) longtemps à toute réforme de son monopole sur la certification de casheroute en Israël, et a cherché à étouffer les agences privées concurrentes. Le Grand rabbinat lui-même a publié une déclaration rejetant le nouveau plan de Kahana, le qualifiant « d’initiative dangereuse visant à détruire la casheroute en Israël. » Selon le rabbinat, la proposition « signe la fin de la casheroute dans l’État et la création d’un ‘bazar’ de groupes aux motivations impures qui commenceront à délivrer des certifications. »

    « Le système actuel de la casheroute est miné par des problèmes de qualité, des normes inégales, de mauvaises conditions d’emploi pour les superviseurs, une supervision problématique et des niveaux de compétence variables », avait déclaré Kahana en juillet.

    Actuellement, les établissements et opérations nécessitant une certification de casheroute doivent l’obtenir auprès de leur rabbinat local mais pour la plupart, ils sollicitent une entité privée (Badatz, par exemple), pour répondre à un cahier des charges plus rigoureux afin de répondre aux exigences de différents courants ultra-orthodoxes et à différentes communautés.

    La réforme envisagée supprimerait la nécessité d’obtenir un certificat de casheroute directement auprès du rabbinat, qui coûte aux entreprises environ 7 à 8 millions de shekels par an, selon l’étude de l’IDI. Les entreprises peuvent payer autant en frais supplémentaires pour le travail du superviseur (machguia’h) tout au long de l’année.
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    « Vous pouvez vraiment voir les différences frappantes dans les chaînes de restaurants ou les boulangeries par exemple. Le même endroit devra se conformer à des normes différentes selon la ville où se trouve la succursale, et selon le rabbinat local. Ils peuvent être contraints d’acheter certains produits spécifiques ou de construire une cuisine d’une certaine taille pour se conformer aux exigences, ce qui augmente les coûts. Ou encore, les horaires des machgui’him [superviseurs] peuvent être complètement différents », a déclaré Finkelstein.

    L’étude indique que le système national de la casheroute assure un total de 6,4 millions d’heures de surveillance par an, pour un coût direct estimé à 318 millions de shekels pour les restaurants, les traiteurs, les producteurs alimentaires, les fast-foods et les hôtels. Les coûts supplémentaires peuvent s’élever à des « centaines de millions, voire des milliards de shekels », selon l’IDI.

    Le tarif moyen d’un superviseur peut aller de 25 à 79 shekels et les quotas de supervision varient considérablement pour des opérations alimentaires comparables. Par exemple, une étude réalisée sur un échantillon de 345 pizzerias a révélé que 14 % d’entre elles sont tenues d’avoir une supervision quotidienne de 30 minutes maximum, 34 % d’une demi-heure exactement, 29 % entre 30 minutes et une heure, 18 % d’une heure exactement et 5 % entre une et deux heures, selon l’étude.

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    L’étude a révélé que le revenu total des conseils religieux provenant des services de surveillance de la casheroute s’élevait à 49,7 millions de shekels par an, mais que les dépenses s’élevaient à 62,8 millions de shekels, ce qui signifie que « l’État subventionne le système de la casheroute à hauteur de 13,1 millions de shekels par an ».

    L’étude de l’IDI a également révélé que 88 % des produits vendus dans les supermarchés ont deux certifications de casheroute, et que 9 % supplémentaires ont trois certifications de casheroute. Seulement 12 % des produits avaient uniquement un certificat de casheroute du Rabbinat.
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    Amy Spiro a contribué à cet article.
    #rabbinats #certification #qualité #normes #supervision #surveillance #surveillance_religieuse #certificat de #casheroute #magasins #restaurants #LP

  • #Harcèlement à #Lyon-2 : #contre-enquête sur la #relaxe d’un professeur

    Suspendu en 2018 suite à des accusations de harcèlement formulées par une doctorante, un professeur de Lyon-2 a obtenu gain de cause en appel devant le #conseil_national_de_l’enseignement_supérieur_et_de_la_recherche. Problème : selon les informations de Mediacités, la décision repose sur des éléments faux ou sujets à caution.

    « Comment est-ce possible en #France ? Cette décision est scandaleuse. Le conseil a tranché alors qu’il disposait de #preuves contraires. J’accepte de témoigner pour qu’aucune femme n’ait plus à endurer ce que j’ai vécu. » Comme toujours, Lina* est calme. Mais sous sa voix posée gronde une colère sourde. En 2017, alors étudiante à Lyon-2, elle dénonce le harcèlement de son directeur de thèse, un professeur très reconnu dans le milieu universitaire. Conséquence, en 2018, Lyon-2 décide de le suspendre avec privation de salaire pendant un an. L’affaire avait à l’époque fait du bruit. Elle était loin d’être terminée…

    Le 10 septembre 2020, en appel, la #section_disciplinaire du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (#Cneser) a relaxé le professeur en question, qui n’a jamais repris ses cours à Lyon-2 (il est aujourd’hui professeur invité à l’université canadienne de Dubaï). La décision passe alors inaperçue, malgré la médiatisation de l’affaire deux ans plus tôt. Or, comme nous l’avons découvert au cours de notre enquête, dans son analyse du dossier, le Cneser s’est appliqué à décrédibiliser le témoignage de l’étudiante sur la base d’éléments faux.

    Après la libération de la parole et les errements de la direction à l’École normale supérieure de Lyon (ENS) [lire les enquêtes de Mediacités ici : https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2021/03/22/violences-sexuelles-a-lens-de-lyon-une-si-laborieuse-et-tardive-prise-de- et là : https://www.mediacites.fr/complement-denquete/lyon/2021/06/14/violences-sexuelles-a-lens-de-lyon-la-mediatisation-a-fait-bouger-les-choses/], après la gestion laborieuse d’un étudiant de Science Po Lyon accusé de viols par plusieurs femmes dévoilée par Mediacités (https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2021/03/02/violences-sexuelles-les-errements-de-sciences-po-lyon), après les récentes révélations de Rue89Lyon (https://www.rue89lyon.fr/2021/09/06/sous-emprise-monsieur-cinema-universite-lyon-2) sur le harcèlement subi par plusieurs étudiantes de #Jacques_Gerstenkorn à Lyon-2 (https://www.mediacites.fr/revue-de-presse/lyon/2021/09/06/jacques-gerstenkorn-monsieur-cinema-de-luniversite-lyon-2-accuse-de-harce), notre contre-enquête éclaire sous un autre jour la question des violences sexistes et sexuelles au sein de l’#enseignement_supérieur. Elle illustre le décalage entre un discours officiel qui encourage les victimes à dévoiler les harcèlements dont elles font l’objet et des procédures disciplinaires lentes et archaïques incapables de leur rendre justice.

    (#paywall)

    https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2021/09/14/harcelement-a-lyon-2-contre-enquete-sur-la-relaxe-dun-professeur

    #justice (really ?) #ESR #université #violences_sexistes #violences_sexuelles

    –-

    ajouté à la métaliste sur le harcèlement à l’université :
    https://seenthis.net/messages/863594

    ping @_kg_

    • Violences sexuelles à l’ENS de Lyon : le rapport d’enquête épingle la présidence

      Après des violences sexuelles et sexistes au sein de l’École normale supérieure (ENS) de Lyon, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche avait diligenté une enquête. Et les inspecteurs se montrent sévère avec la présidence de l’ENS, dans un rapport d’enquête publié mercredi 27 octobre, estimant que l’établissement « n’avait pas suffisamment pris la mesure du problème ».

      L’enquête menée par l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), à la suite de révélations dans la presse, a permis de reconstituer « une liste anonymisée de 27 situations de violences sexuelles et sexistes, dont la première remonte à 2017 ».

      Neuf cas « relèveraient de la qualification de viol », d’après la synthèse du rapport, précisant que les victimes sont des étudiantes, à l’exception d’un cas masculin. « Les personnes mises en cause sont pour la moitié d’entre elles des étudiants, ajoutent les inspecteurs. Pour l’autre moitié, il s’agit de cinq enseignants, de cinq autres personnels de l’ENS, de quatre personnes extérieures ou non identifiées. »
      Le « peu d’empressement à agir » de la direction

      La présidence de l’ENS n’était informée que de 15 de ces situations et « hormis une situation très récente, sur les 14 situations traitées par la présidence, une seule a donné lieu à une procédure disciplinaire », relèvent les enquêteurs de l’IGESR. « Toutes les autres sont demeurées sans décision formalisée de la part de l’ENS. »

      Selon le rapport d’enquête, « le manque de cohérence dans le traitement des situations, le peu d’empressement à agir, a conduit à une impossibilité de clôturer les instructions » et « a contribué à construire un sentiment d’incertitude, de peur et de défiance qui s’est installé chez les victimes présumées ».

      L’enquête a révélé « 27 situations de violences sexuelles et sexistes » depuis 2017. Elle pointe le « manque de cohérence » de la direction lorsqu’elle a été informée.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/violences-sexuelles-a-l-ens-de-lyon-le-rapport-d-enquete-epingle-la-pre

  • Comment des villes « hyper connectées » contrôlent l’espace public
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/19/au-nom-de-la-smart-city-des-villes-sous-surveillance_5399527_3234.html

    Ni fantasme ni science-fiction : ces dispositifs sont très exactement ceux que des villes françaises commencent à expérimenter sous le nom générique de « safe city » (la ville sûre), avatar en uniforme de la « smart city », la « ville hyper connectée ». « La sécurité est, avec la mobilité, le pilier le plus réaliste de la smart city, estime Marc Darmon, directeur général adjoint du groupe Thales. Il y a un marché porteur pour ces technologies, par la conjonction de l’urbanisation, de la numérisation et de risques qui s’aggravent. »
    Un mouvement de fond

    De Nice à Valenciennes (Nord), de Marseille à la Défense ou à Nîmes, de plus en plus de collectivités se laissent tenter par des plates-formes numériques organisées autour des outils de surveillance et de contrôle de l’espace public.

    Un mouvement de fond, en phase avec de puissants intérêts industriels et porté par des subventions publiques, qui prospère dans un certain flou juridique et inquiète les associations de défense des libertés publiques. Construits autour d’une vidéoprotection dernier cri, dopée à l’intelligence artificielle, aux algorithmes et au « big data », ces dispositifs ont l’avantage de rendre bien concret l’un des rêves fondateurs de la smart city : la gestion centralisée de la ville depuis un poste unique de commandement.

    Mais dans ce schéma, les outils de surveillance occupent une place à part. Au point de faire de la sécurité la première priorité. « La vidéoprotection n’est qu’une partie de la smart city, mais c’est peut-être la plus importante, car elle donne une vision instantanée du territoire : c’est le cœur et le poumon de la ville, c’est un outil qui sert à la gestion ordinaire de l’espace urbain », assume Bernard Serafino, responsable de la sécurité au cabinet du maire de Nîmes.
    « Big data de la tranquillité publique »

    La préfecture du Gard a déployé, avec Engie Ineo, un système de vidéosurveillance intelligente à l’échelle des quinze communes de l’agglomération : 600 caméras, reliées à un centre de supervision high-tech, qui permettent de gérer l’espace urbain et de rechercher et de suivre un individu ou un véhicule d’un bout à l’autre de l’agglomération.

    La ville de Marseille, de son côté, se fait fort depuis le printemps de mettre en place un « big data de la tranquillité publique » grâce aux technologies de Engie Ineo et à une plate-forme de données Oracle, un dispositif censé être opérationnel début 2019. « La safe city est la première brique de la smart city, c’est un outil d’aide à la décision pour la collectivité », décrit Caroline Pozmentier, l’adjointe au maire chargée de la sécurité publique.

    « Une logique de surveillance massive »

    Dans ce contexte, les plates-formes safe city « made in France » sont cofinancées par la Banque publique d’investissement (Bpifrance), subventionnées par les collectivités et encouragées par le Comité de la filière industrielle de sécurité (Cofis), placé sous la tutelle du premier ministre Edouard Philippe.

    « C’est important pour les villes de se dire qu’il y a des acteurs français sur ces sujets clés : notre droit est plus contraignant que celui de la Chine ou des Etats-Unis sur la gestion des données », estime Nathalie Allegret, chez Engie Ineo.

    Françaises ou non, ces technologies soulèvent quelques inquiétudes. « La safe city, c’est la prolifération d’outils issus du milieu du renseignement, dans une logique de surveillance massive, d’identification des signaux faibles, des comportements suspects », dénonce Félix Tréguer, un responsable marseillais de l’association La Quadrature du Net. « Ces outils permettront un contrôle social très sophistiqué quand leur potentiel sera optimisé, estime-t-il. Nous ne trouvons pas rassurant que la police municipale devienne le service de renseignement de l’espace public urbain et de son double numérique. »

    « Améliorer les secours, la circulation, c’est légitime, mais la généralisation de la vidéosurveillance nous inquiète, et scruter les réseaux sociaux, ce n’est pas le rôle d’un maire ! Sans aucun garde-fou, un outil pareil ne peut pas faire preuve de la neutralité indispensable, redoute Henri Busquet, de la Ligue des droits de l’homme à Nice. C’est potentiellement un outil de destruction politique, qui fait courir un risque particulier aux opposants, aux journalistes… »

    La tentation du contrôle social

    L’inquiétude est d’autant plus vive que certains élus ne cachent pas vouloir repousser les limites du cadre légal. « On pourrait faire beaucoup mieux, estime M. Estrosi, qui s’est plusieurs fois heurté à la CNIL. Ce qui nous limite, c’est la loi, notamment la loi Informatique et libertés de 1978. Je demande à ce que le législateur fasse évoluer les textes, au rythme où évolue la société. Je dispose du logiciel qui permettrait dès demain matin d’appliquer la reconnaissance faciale et d’identifier des individus fichés où qu’ils se trouvent dans la ville… Pourquoi se l’interdire ? Est-ce qu’on veut prendre le risque de voir des gens mourir au nom des libertés individuelles, alors qu’on a les technologies qui permettraient de l’éviter ? »

    #Capitalisme_surveillance #Videosurveillance #Smart_city #Safe_city

  • Lutter contre la pénibilité (et la baisse tendancielle du taux de profit) : Ford équipe ses ouvriers d’un exosquelette
    https://www.bfmtv.com/tech/ford-equipe-ses-ouvriers-d-un-exosquelette-1504400.html

    Ford a déployé dans quinze usines l’EksoVest, un gilet technologiquement augmenté qui aide les ouvriers dans leurs gestes du quotidien. Le constructeur entend ainsi diminuer le risque de blessure et a fortiori augmenter la productivité.

  • Des psychologues dénoncent les « abus » des psychiatres superviseurs Alexandra Richard/kkub - 11 Mai 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/suisse/9561750-des-psychologues-denoncent-les-abus-des-psychiatres-superviseurs.html

    De nombreux psychologues dénoncent le « système féodal » qui les lie aux psychiatres, à qui ils doivent reverser jusqu’à 70% de leurs revenus. Ils mettent en cause le modèle de la délégation qui génère des abus.
    Pour être remboursés par l’assurance maladie de base, les psychologues doivent en effet être supervisés par un médecin-psychiatre. Un projet de réforme était prévu, mais il a été gelé récemment par le Département fédéral de l’intérieur.

    La RTS a recueilli de nombreux témoignages de psychologues, qui évoquent des abus dans leur relation de travail avec le psychiatre qui les supervise. Les mots sont forts : « exploitation », « relation féodale », « prostitution ».

    « Chaque mois, environ 30% de mes revenus étaient prélevés par le psychiatre, sans aucune contre-prestation », raconte Christine Gertsch, psychologue-psychothérapeute à Genève. « Avec le temps, j’ai vraiment eu l’impression de travailler dans une relation de proxénétisme, pour un patron qui touche (de l’argent) alors que je fais le travail », déclare-t-elle.

    Pression sur la productivité
    Un autre psychologue en formation dans le canton de Vaud, qui a tenu à rester anonyme, reverse quant à lui plus de 50% de son revenu. Quand ils sont en période de formation, pour trouver une place, certains vont jusqu’à accepter que le psychiatre leur ponctionne 70% de leur salaire. Cela s’accompagne parfois d’une pression très forte sur la productivité, comme l’explique cette psychologue en fin de formation dans le canton de Neuchâtel, qui dit s’être sentie « comme une machine à faire de l’argent ».

    « Je devais faire huit consultations par jour », témoigne-t-elle. « Or, quand on fait un travail d’une certaine complexité, où l’on s’occupe notamment de familles, huit heures de consultation à la suite, c’est beaucoup. » Une situation non négociable, comme lui a répondu son superviseur après qu’elle a tenté de lui en parler. « Dans le monde de la santé mentale, une réponse pareille de la part d’un employeur est choquante », estime-t-elle.

    Inquiétant pour la prise en charge
    Un psychologue surchargé et sous pression est en effet problématique pour le patient. C’est particulièrement inquiétant en ce qui concerne la prise en charge, à plus forte raison si le psychiatre est absent. Si le modèle de délégation a justement été pensé pour garantir la sécurité du patient - avec la responsabilité et la supervision des thérapies prises en charge par le psychiatre -, tel n’a pas été le cas dans les postes occupés par ces témoins.

    Une autre thérapeute en formation a affirmé ne pas oser déranger le psychiatre de peur d’être licenciée comme un de ses collègues, alors qu’elle était confrontée à des patients avec un potentiel suicidaire. Un autre, encore, a financé lui-même son encadrement à l’extérieur du cabinet, parce qu’il était livré à lui-même, sans aucun suivi.

    #Suisse #psychologie #santé #économie_comportementale #psychiatrie #psychiatre #santé_mentale #racket #thérapies #supervision #exploitation #thérapeute

  • YouTube Sets New Policies to Curb Extremist Videos - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/06/18/business/youtube-terrorism.html

    By allowing anyone to upload videos to YouTube, Google has created a thriving video platform that appeals to people with a wide range of interests. But it has also become a magnet for extremist groups that can reach a wide audience for their racist or intolerant views. Google has long wrestled with how to curb that type of content while not inhibiting the freedom that makes YouTube popular.

    Companies throughout the tech industry are working on how to keep platforms for user-generated content open without allowing them to become dens of extremism. Like YouTube, social media companies have found that policing content is a never-ending challenge. Last week, Facebook said it would use artificial intelligence combined with human moderators to root out extremist content from its social network. Twitter said it suspended 377,000 accounts in the second half of 2016 for violations related to the “promotion of terrorism.”

    YouTube came under fire this year when The Times of London and other news outlets found examples of brands that inadvertently funded extremist groups through automated advertising — a byproduct of YouTube’s revenue-sharing model that provides content creators a portion of ad dollars.

    Brands such as AT&T and Enterprise Rent-A-Car pulled ads from YouTube. Google responded by changing the types of videos that can carry advertising, blocking ads on videos with hate speech or discriminatory content. Google also created a system to allow advertisers to exclude specific sites and channels in YouTube and Google’s display network.

    #YouTube #Supervision #Modération #Terrorisme

  • #syslog sur Windows : le logiciel libre à la rescousse
    http://www.dsfc.net/infrastructure/syslog-windows

    Avec #Evtsys et #Visual_Syslog_Server, vous êtes paré pour gérer les journaux d’événements de l’ensemble de votre parc de serveurs Windows pour 0 euro !

    #Infrastructure #Eventlog_to_Syslog #Linux #rsyslog #Supervision #Windows_Server_2012_R2

  • Recevez les alertes de votre NAS Synology par SMS avec les forfaits d’OVH
    http://www.collet-matrat.com/?p=3374

    Vous possédez un NAS Synology et vous souhaitez être avertis rapidement (et d’une manière fiable) lorsque certains événements se produisent (disque dur HS, température trop elevée …) ? La notification par SMS est certainement la meilleure solution. J’ai récemment eu … Lire la suite →

    #Howto #ovh #Stockage #Supervision #Utile

  • Le système #DNSSEC permet d’authentifier les données distribuées via le #DNS et protège donc ainsi des attaques par empoisonnement. C’est un outil nécessaire dans la boîte à outils de sécurisation du DNS. Mais rien n’est gratuit en ce bas monde : la #cryptographie protège mais elle complique les choses et crée des risques. Parmi ceux-ci, le risque d’expiration des signatures. Il est donc nécessaire de superviser ses signatures DNSSEC. Comment ? Et avec quoi ?

    http://www.bortzmeyer.org/monitor-dnssec.html

    #supervision #Nagios #Icinga

  • SNMP v3 sur Unix, pour Cacti et Icinga

    Le protocole #SNMP d’accès distant à l’information d’une machine est utilisé depuis bientôt un quart de siècle. Bien que la version actuelle de SNMP, la v3, ait été normalisée il y a quinze ans, il semble que les antiques versions 1 et 2 soient toujours largement utilisées. Voici des exemples de configuration d’un serveur Unix avec SNMP v3, et on interrogation par le logiciel de #supervision #Icinga et le logiciel de statistiques #Cacti.

    http://www.bortzmeyer.org/snmp-v3-inciga-cacti.html

  • Linux-HA a enfanté un nouveau projet concernant la #supervision scalable.

    Ayant utilisé quelques temps Nedi http://www.nedi.ch, j’ai bien vu que sur de gros environnements, ça pouvait devenir lourd et intrusif.
    Avec l’essor des architectures Cloud, potentiellement très large et changeantes, il y a besoin de quelque chose de nouveau.
    J’avais déjà vu passé Sensu http://sensuapp.org, et là je suis tombé sur The assimilation project, plus bas niveau.

    Voici leur résumé :

    We provide open source discovery with zero network footprint integrated with highly-scalable monitoring.

    What we do: Continually discover and monitor systems, services, switches and dependencies with very low human and network overhead

    Discover systems, services, switches and dependencies using zero network footprint techniques
    Monitor systems and services with very low overhead and extreme scalability
    Make monitoring easy to configure and manage

    The Assimilation Project is designed to discover and monitor infrastructure, services, and dependencies on a network of potentially unlimited size, without significant growth in centralized resources. The work of discovery and monitoring is delegated uniformly in tiny pieces to the various machines in a network-aware topology - minimizing network overhead and being naturally geographically sensitive.

    The main ideas are:

    - distribute discovery throughout the network, doing most discovery locally
    - distribute the monitoring as broadly as possible in a network-aware fashion.
    - use autoconfiguration and zero-network-footprint discovery techniques to simplify monitoring configuration during the initial installation and during ongoing system addition and maintenance.

    http://linux-ha.org/source-doc/assimilation/html/index.html

  • Monitoring du serveur : Monit (Serveur Web sur Debian Squeeze), nyroBlog
    http://nyrodev.info/fr/posts/285/Monitoring-du-serveur-Monit-Serveur-Web-sur-Debian-Squeeze

    Monit est un daemon qui vérifie toutes les 10 minutes si l’ensemble des services fonctionnement bien. Si ce n’est pas le cas, une alerte est envoyée par email et il tente de le rédmarrer automatiquement.
    Installation et configuration de quelques services

    #monit #service #daemon #serveur #alerte #supervision

  • Un certain nombre de services sur l’Internet, notamment de serveurs Web, sont protégés par le protocole #TLS, qui utilise presque toujours un #certificat #X.509 pour vérifier l’authenticité du serveur. Ces certificats ont une durée de vie limitée et doivent donc être renouvelés de temps en temps. Comme un certain nombre d’administrateurs ont oublié, au moins une fois, un tel renouvellement, il me semble utile de donner ce conseil : intégrez la surveillance des dates d’expiration dans votre système de #supervision !

    http://www.bortzmeyer.org/tester-expiration-certifs.html

    PS : le certificat de SeenThis a expiré mais, de toute façon, il est tellement à l’Ouest http://seenthis.net/messages/98342 que ce n’est pas le problème le plus grave.

  • Logcheck — Logfile Scanner
    http://logcheck.org

    Logcheck is a simple utility which is designed to allow a system administrator to view the logfiles which are produced upon hosts under their control.

    It does this by mailing summaries of the logfiles to them, after first filtering out “normal” entries.

    Normal entries are entries which match one of the many included regular expression files contain in the database.

    Première fois que je tombe sur un outil de #supervision de #logs #serveur avec des règles par défaut qui semblent donner un bon rapport signal/bruit...