• Covid-19 : comment une traque méthodique et intrusive a permis à la Corée du Sud de maîtriser le virus
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/08/covid-19-comment-une-traque-methodique-et-intrusive-a-permis-a-la-coree-du-s

    Le 12 janvier 2020, la Chine partage avec l’OMS le séquençage génétique du nouveau coronavirus (le SARS-CoV-2) qui fait rage à Wuhan. Deux semaines auparavant, un laboratoire de Canton avait établi sa proximité avec le SRAS. Le 19, une Chinoise de 35 ans atterrit à l’aéroport international d’Incheon, près de Séoul. Elle a une forte fièvre. Interrogée, elle dit avoir reçu une ordonnance pour un coup de froid dans un hôpital de Wuhan, où elle réside, avant de s’envoler. Elle est placée en quarantaine. Le 20 janvier, les autorités établissent qu’il s’agit du nouveau coronavirus, tout comme, quatre jours plus tard, pour un Sud-Coréen de 55 ans travaillant dans la capitale du Hubei, rentré pour un check-up.
    Séoul, le 20 novembre 2020. Le personnel médical mesure la température des habitants qi se présentetn au centre de santé communautaire du quartier de Seocho.Cette fois, pas de temps à perdre, malgré les célébrations du Nouvel An lunaire. Le 27 janvier au matin, les officiels du ministère de la santé convoquent les patrons des groupes sud-coréens commercialisant des tests biologiques à une réunion d’urgence dans une salle de conférence directement rattachée à la gare de Séoul, pour l’accès pratique. Ils ont identifié cinq entreprises ayant l’expérience pour développer au plus vite des produits fiables. (...) Mais le pays n’identifie plus aucun cas durant six jours consécutifs. Au point que le président, le progressiste Moon Jae-in, qui, en campagne, avait répété que le chef de l’Etat devait être une « tour de contrôle » en cas de catastrophe majeure, apparaît à une réunion le 13 février pour dire que le retour à la normale est la priorité. Il assure que le virus aura « disparu d’ici peu » et refuse de suspendre les connexions avec la Chine pour protéger les échanges commerciaux.Or, les contaminations reprennent aussitôt, menaçant au passage la crédibilité du président Moon, ex-avocat des droits humains, qui a porté à bout de bras le rapprochement avec la Corée du Nord et son dialogue avec le président américain Donald Trump. Le nombre de cas quotidien double pour atteindre 104 le 20 février, jour où est enregistré le premier mort après la découverte d’un foyer de contamination dans le sud du pays, à Daegu, autour d’une secte, l’Eglise du Nouveau monde de Jésus, dont des membres tentent de fonder une congrégation à Wuhan.
    L’heure de la mise à l’épreuve est venue, le pays passe en alerte rouge. Pour tester massivement tout en limitant les contacts, le médecin qui, en janvier, a traité le premier cas, Kim Jin-yong, suggère de réaliser les prélèvements sur les patients qui resteraient dans leurs voitures. Aussitôt sont déployées aux quatre coins du pays les premières stations de tests en « drive-in ». Le gouvernement ferme temporairement les écoles. Il impose le port du masque dans la rue et les transports publics, un attribut auquel la société coréenne s’est déjà habituée, tant avec les épidémies précédentes que du fait des épisodes de « poussière jaune », les vents de sable des étendues désertiques mongoles.
    Début mars, lorsque la demande de masques se tend, l’Etat organise la distribution, afin d’éviter les pénuries : un jour par semaine défini selon son année de naissance, le citoyen peut acheter deux masques à la pharmacie, au bureau de poste ou dans une supérette de quartier. Le gouvernement maintient un discours constant et des campagnes d’information sur la nécessité absolue du port du masque. « Ils ont porté ce message sur le masque très tôt, c’est une aide considérable. D’autres pays ne l’ont fait que plus tardivement, certains deux mois plus tard, constate Chun Jong-yoon, le fondateur de Seegene. Maintenant ils ont compris, mais c’est bien tard. »
    Comme ses voisins, la Corée du Sud met en place un isolement strict des malades. Dans les hôpitaux si leur situation est grave ou qu’ils sont âgés, et dans des centres spécialisés lorsque les symptômes sont faibles. Pas question de prendre le risque qu’ils contaminent leur voisinage. S
    Les cas contacts rapprochés doivent quant à eux respecter un rigoureux isolement à domicile, suivi sur une application et par des appels téléphoniques. Afin de bloquer les cas « importés », les personnes entrant sur le territoire se voient imposer une quatorzaine stricte, à leur domicile ou dans une chambre d’un des hôtels transformés en centres sanitaires, et doivent présenter chaque jour leur bulletin de santé, notamment leur température.Dans un de ces hôtels, dans le quartier commerçant de Myeong-dong à Séoul, les voyageurs conduits depuis l’aéroport sont accueillis par un personnel en combinaisons bactériologiques intégrales blanches. Un prélèvement PCR est réalisé, puis ils sont envoyés dans leur chambre, où un plateau-repas est déposé trois fois par jour devant leur porte. Ils doivent jeter leurs détritus, pulvérisés de désinfectant, dans un sac conçu pour les déchets médicaux.Dans les couloirs menant aux chambres, sont collés des avis : « Ne quittez jamais votre chambre. Veuillez retourner immédiatement dans votre chambre. » Les étrangers se dérobant à ce contrôle sont expulsés et risquent cinq ans d’interdiction de territoire, les Coréens risquent jusqu’à un an de prison. Davantage que la peur de la sanction policière toutefois, c’est la crainte d’être celui ou celle qui, par son relâchement, aura amené la contamination de sa communauté, qui semble être le moteur principal.

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  • China is rewriting the facts about coronavirus to suit its own narrative | Carrie Gracie | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/jul/27/china-truth-coronavirus-panorama-xi-jinping
    https://i.guim.co.uk/img/media/de4d80986c1eeee881a9b2a191cfac0c68ca49ee/0_179_3000_1800/master/3000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Some governments have demanded an international investigation in China to determine the origins and early spread of the virus. The Chinese government says it will join a global inquiry into the pandemic but only when the crisis is over. It says it should not be blamed as it is a victim too, and that its tough measures to combat the Wuhan outbreak prevented hundreds of thousands of infections and bought the world time. Dr Ali Khan spent much of his career in the US Centers for Disease Control and says the world now needs to think ahead. “We can’t afford to do this again. If … some countries having an outbreak [are] deciding to not share that information, there have to be consequences.” But what consequences? The WHO’s regulations on protecting against the international spread of disease are legally binding, but there are no sanctions for countries that fail to adhere to them. In recent weeks, western governments have begun adopting a tougher tone towards Beijing on a range of issues, but there is little sign of a concerted international push for new WHO inspection powers to tackle future disease outbreaks. Indeed, the US has just withdrawn funding for the WHO, alleging that the global health body served as Beijing’s puppet during the early stages of coronavirus. For now, we are left hoping that China’s leadership has learned its own lessons about the need to act faster to protect its own public and the world.

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  • Fears over Israel’s Covid-19 surveillance law - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/07/fears-over-israels-covid-19-surveillance-law

    This penchant for technology alongside the Israeli obsession with security has also led to the development of high-tech methods to bolster the occupation in the West Bank.Israeli security services have often used tracking software to spy on Palestinians, often using compromising data on sexual or financial improprieties to pressure them into working as assets for Israel.Tracking the routes of infection is no doubt a useful measure in virus containment. But surveillance implications will remain well after the virus is eradicated.As a general rule, once a government is granted the authority to track large numbers of citizens through their cellphones, an important precedent is set. In this case, citizens who are not suspected of committing any crimes and have not given their consent.

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  • Saint-Louis enregistre 3 nouveaux cas : Alerte à la frontière | Lequotidien Journal d’informations Générales
    https://www.lequotidien.sn/saint-louis-enregistre-3-nouveaux-cas-alerte-a-la-frontiere

    La région de Saint-Louis a enregistré hier trois nouveaux cas de Covid-19. Il s’agit de deux (2) cas importés et d’un issu de la transmission communautaire, selon Abdourahmane Traoré, chef du Bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé à la région médicale. Au total, 6 patients sont actuellement pris en charge au Centre de traitement des épidémies de l’hôpital régional de Saint-Louis. M. Traoré a annoncé qu’une équipe médicale a été pré-positionnée à Rosso, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Selon l’Aps, elle est composée de médecins, de superviseurs en soins de santé primaire et de points focaux de surveillance épidémiologique venus de tous les districts de la région médicale et de l’antenne du Samu

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