• Opioïdes : La famille Sackler paiera 6 milliards de $ pour éviter des poursuites civiles JTA - Time of israel

    Une décision de la cour d’appel fédérale américaine protège la famille juive propriétaire de Purdue Pharma et permet à l’entreprise d’indemniser les victimes et leurs familles

    La famille Sackler, les milliardaires juifs dont la commercialisation de l’antidouleur OxyContin a alimenté le phénomène de l’épidémie d’opioïdes aux États-Unis, bénéficiera d’une immunité totale contre Purdue Pharma, leur société, en échange d’allocation de fonds, pouvant aller jusqu’à 6 milliards de dollars, à des programmes de traitement et de prévention de la toxicomanie.

    La décision d’une cour d’appel fédérale mardi d’accorder l’immunité met effectivement fin aux milliers de poursuites civiles qui ont été intentées contre Purdue Pharma en raison des décès dus aux opioïdes.

    Selon le plan approuvé mardi par la deuxième cour d’appel fédérale de New York, les membres de la riche famille Sackler céderaient la propriété de Purdue, basée à Stamford, dans le Connecticut, qui deviendrait une nouvelle société connue sous le nom de Knoa, dont les bénéfices seraient versés à un fonds destiné à prévenir et à traiter les dépendances.


    Illustration : Sur cette photo du 17 août 2018, proches et amis de victimes de l’OxyContin et d’opioïdes déposent des flacons de pilules en signe de protestation devant le siège social de Purdue Pharma, qui appartient à la famille Sackler, à Stamford, dans le Connecticut. (Crédit : AP Photo/Jessica Hill)

    Les membres de la famille contribueraient également à hauteur de 5,5 à 6 milliards de dollars en espèces au fil du temps, soit environ la moitié de ce que le tribunal a estimé être leur fortune collective, dont une grande partie est détenue à l’étranger. Une grande partie de cet argent – au moins 750 millions de dollars – ira aux victimes individuelles de la crise des opioïdes et à leurs survivants. Les paiements devraient s’échelonner entre 3 500 et 48 000 dollars.

    La décision de mardi protège également les membres de la famille Sackler contre les poursuites judiciaires liées aux effets des opioïdes, même s’ils n’ont pas déposé le bilan.


    Des personnes ayant perdu des proches à cause des opioïdes manifestent devant le musée Arthur M. Sackler, à l’université de Harvard, dans le Massachusetts, le 12 avril 2019. (Crédit : AP Photo/Josh Reynolds, Archives)

    Ces protections sont au cœur de l’accord proposé qui mettrait fin aux plaintes déposées par des milliers d’États, de collectivités locales, de gouvernements tribaux amérindiens et d’autres entités. Les membres de la famille Sackler ont clairement indiqué que sans ces protections, ils ne respecteraient pas leur part de l’accord.

    L’accord n’accorde pas aux membres de la famille Sackler l’immunité contre d’éventuelles poursuites pénales.

    « C’est un grand jour pour les victimes, dont certaines ont désespérément besoin d’argent et attendent ce jour depuis longtemps », a déclaré Ed Neiger, un avocat représentant des victimes individuelles.

    Cheryl Juaire, une femme du Massachusetts qui a perdu deux fils à la suite d’overdoses, a déclaré qu’elle ne savait pas à quel montant s’attendre. « Mes enfants sont partis et il n’y a rien que je puisse faire pour les ramener », a-t-elle déclaré, mais elle a ajouté que les fonds aideraient les enfants de ses fils. « Ils auront des appareils dentaires, des lunettes, des choses dont ils ont besoin et qu’ils n’auraient pas pu avoir autrement. »

    Les membres de la famille Sackler et Purdue ont également salué la décision.

    « Les membres de la famille Sackler estiment que la mise en œuvre tant attendue de cette résolution est essentielle pour fournir des ressources substantielles aux personnes et aux communautés dans le besoin », ont déclaré les membres de la famille propriétaire de Purdue dans un communiqué mardi. « Nous sommes heureux de la décision de la Cour de permettre à l’accord d’aller de l’avant et nous attendons avec impatience qu’il prenne effet dès que possible. »


    Des manifestants font un die-in aux abords du tribunal qui est en train de prononcer la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. Illustration (Crédit : Seth Wenig/AP)

    Les fondateurs de Purdue, Arthur, Mortimer et Raymond Sackler, sont les fils d’immigrants juifs de Brooklyn qui ont suivi des études de médecine en Écosse parce que les écoles américaines n’admettaient pas les juifs à l’époque. Mortimer et Raymond ont lancé l’OxyContin en 1996, après qu’Arthur a quitté l’entreprise ; la famille a ensuite gagné des milliards en commercialisant agressivement le médicament pendant plus de deux décennies, alors même que des signes montraient qu’il entraînait les utilisateurs dans la dépendance aux opiacés.

    Les trois frères sont décédés, mais d’autres membres de la famille ont conservé le contrôle de Purdue Pharma et leur fortune, estimée à environ 11 milliards de dollars il y a deux ans.

    Le nom Sackler était régulièrement présent dans les cercles philanthropiques jusqu’à ce que les poursuites contre les opioïdes commencent à s’accumuler en 2019, date à laquelle de nombreuses institutions culturelles ont commencé à refuser les dons de la famille et à retirer leur nom des bâtiments. L’artiste et activiste juive Nan Goldin a été le fer de lance d’un mouvement populaire s’opposant à la famille pendant des années.



    Gabe Ryan, un employé, supprime les lettres formant le nom d’ Arthur M. Sackler à l’entrée du bâtiment de l’école de médecine Tufts à Boston, le 5 décembre 2019 (Crédit : AP Photo/Steven Senne)

    L’un des bénéficiaires notables des Sackler, l’université de Tel Aviv, a résisté aux pressions visant à supprimer le nom Sackler de son école de médecine – bien que l’aile de son école de médecine tournée vers les États-Unis ait discrètement supprimé le nom Sackler de son matériel de marketing l’année dernière.

    Purdue est peut-être l’acteur le plus médiatisé de l’industrie des opioïdes. Mais plusieurs autres fabricants de médicaments, sociétés de distribution et pharmacies ont également été poursuivis par les États et les collectivités locales. Si une poignée d’affaires ont été portées devant les tribunaux, beaucoup sont en cours de règlement.

    La valeur totale des règlements proposés et finalisés au cours des dernières années s’élève à plus de 50 milliards de dollars. Parmi les entreprises qui ont conclu des accords figurent les fabricants de médicaments Johnson & Johnson et Teva, les géants de la distribution AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson, ainsi que les chaînes de pharmacies CVS, Walgreens et Walmart.

    Un seul autre grand règlement de procès concernant les opioïdes prévoyait des paiements pour les victimes.

    Un militant installant des pierres tombales en carton avec les noms des victimes d’overdose d’opioïdes devant le palais de justice où se déroule le procès de la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. (Crédit : AP Photo/Seth Wenig/Dossier)


    La majeure partie de l’argent doit être utilisée pour lutter contre la crise des opioïdes, qui a été liée à plus de 500 000 décès aux États-Unis au cours des deux dernières décennies, dont plus de 70 000 par an récemment.

    Ces dernières années, la plupart des décès ont été liés au fentanyl et à d’autres opioïdes synthétiques illicites, et non à des analgésiques délivrés sur ordonnance.

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    Source https://fr.timesofisrael.com/opioides-la-famille-sackler-paiera-6-mds-de-pour-eviter-des-poursu

  • Teva : 117 millions de dollars pour solder les litiges liés aux opioïdes en Floride Par Ricky Ben-David - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/teva-117-millions-de-dollars-pour-solder-les-litiges-lies-aux-opio

    Teva Pharmaceuticals, filiale américaine du géant israélien des médicaments génériques Teva Pharmaceutical Industries, versera à l’État de Floride 117 millions de dollars en règlement des litiges liés aux opioïdes et fournira des traitements pour la dépendance aux opiacés, d’une valeur de 84 millions de dollars.

    La Floride a conclu un accord similaire avec CVS Health Corp. et CVS Pharmacy Inc., qui verseront 484 millions de dollars à l’État ainsi qu’à un certain nombre d’autres défendeurs, pour un total de 860 millions de dollars, accord de Teva inclus.

    Selon l’accord conclu avec Teva, les 117 millions de dollars seront versés à la Floride sur une période de 15 ans et des doses de Narcan (sous forme de spray nasal au chlorhydrate de naloxone) seront mises à disposition pendant 10 ans, a détaillé la société dans un communiqué mercredi.


    Une semaine plus tôt, Teva avait conclu un accord pour régler des litiges du même ordre dans le Rhode Island, pour un montant de 21 millions de dollars. L’accord comprenait également la fourniture de médicaments génériques – des doses de Narcan et de buprénorphine naloxone, un opioïde en comprimés connu sous le nom de marque Suboxone – pour traiter la dépendance aux opioïdes et aider à la guérison, pour une valeur totale de 78,5 millions de dollars.

    Teva a également fait l’objet de procédures judiciaires en Louisiane, en Californie, au Texas et à New York, qu’elle a choisi de traiter séparément. Ces poursuites font suite aux accusations selon lesquelles Teva et d’autres fabricants de médicaments comme Johnson & Johnson, Endo International et Allergan d’AbbVie auraient employé des techniques de marketing trompeuses minimisant les risques de dépendance aux opioïdes.

    L’État de Louisiane a affirmé que Teva et d’autres sociétés pharmaceutiques « se sont livrées à un marketing frauduleux en ce qui concerne les risques et avantages des opioïdes sur ordonnance, ce qui a contribué à alimenter la crise des opioïdes en Louisiane ». Teva a conclu un règlement de 15 millions de dollars avec cet État en septembre.

    Fin décembre, dans l’un des rares verdicts rendus parmi les milliers de poursuites judiciaires enregistrées à l’échelle nationale en matière d’analgésiques, un jury de la banlieue de New York a statué que Teva Pharmaceuticals avait activement contribué à la crise des opioïdes. Le jury avait conclu que la société pharmaceutique avait joué un rôle dans ce que l’on appelle légalement une « nuisance publique », avec des conséquences mortelles. Teva avait déclaré à l’époque qu’elle « n’était pas du tout d’accord » avec le verdict et qu’elle prévoyait de faire appel.

    Le procès de New York de 2019 contre Teva, société réputée pour ses médicaments génériques, s’était concentré sur Actiq et Fentora, deux médicaments de marque à base de fentanyl approuvés pour des patients atteints de cancer. Teva les aurait recommandés à plusieurs reprises, plus largement, et pour d’autres types de douleurs, dans une « stratégie de marketing trompeuse et dangereuse », a indiqué la plainte.

    Teva s’est déclarée intéressée par la négociation d’un accord global, comme l’ont fait d’autres sociétés pharmaceutiques impliquées.


    La société a déclaré mercredi que les règlements ne constituaient « pas un aveu de responsabilité ou une preuve d’actes répréhensibles, et qu’elle continuerait à se défendre devant les tribunaux dans les États où nous n’avons pas conclu d’accord ».

    Plusieurs sociétés pharmaceutiques et distributeurs font face à des milliers d’accusations de la part des autorités étatiques et locales, qui les tiennent pour responsables de la crise de dépendance et surdose aux opioïdes qui a frappé les États-Unis. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la crise sanitaire aurait coûté la vie à près de 500 000 Américains depuis 1999.

    À travers tout le pays, autorités locales, États, tribus amérindiennes, syndicats, districts scolaires et autres groupes d’intérêts poursuivent l’industrie pharmaceutique sur la question des analgésiques.

    Le mois dernier, Johnson & Johnson et trois grands distributeurs (AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson) ont conclu un accord global d’une valeur de 26 milliards de dollars en règlement des procès ouverts les impliquant dans la crise des opioïdes.


    Teva faisait initialement partie de ce collectif qui, en 2019, avait proposé un règlement de l’ordre de 48 milliards de dollars, composé pour Teva de 250 millions de dollars en espèces et 23 milliards de dollars en fourniture de médicaments.

    L’accord global de 26 milliards de dollars a finalement été conclu sans Teva, qui a traité les poursuites au fil de l’eau, incapable de proposer davantage de liquidités, du fait d’une dette de plus de 20 milliards de dollars, comme l’avait expliqué le PDG de Teva, Kåre Schultz, en juillet dernier.

    À la mi-décembre, un juge fédéral avait rejeté l’accord de grande envergure du fabricant d’OxyContin, Purdue Pharma, visant à régler des milliers de poursuites en matière d’opioïdes.

    #téva #pharma #fraude #santé #big_pharma #médicaments #opioides #OxyContin #analgésiques #industrie_pharmaceutique #sackler #corruption #covid-19 #santé_publique #médecine #big-pharma #opioïdes #opiacés #Purdue_Pharma #Johnson&Johnson #Endo_International #Allergan #AbbVie #AmerisourceBergen #Cardinal_Health #McKesson #marketing

  • Scandalo Novartis in Grecia

    Due ex premier e otto ex ministri avrebbero preso soldi dalla multinazionale basilese in cambio di prezzi gonfiati dei farmaci.

    Il ministro della giustizia greco, Stavros Kontonis, che martedì ha dichiarato di aver consegnato gli atti dell’inchiesta al Parlamento, ha affermato che ci si troverebbe di fronte al maggior scandalo dalla fondazione della Grecia moderna. «Si tratta invece solo di diffamazione», ha replicato l’ex capo del governo ellenico Samaràs, coinvolto nello scandalo. Secondo i media locali la multinazionale farmaceutica elvetica avrebbe pagato 50 milioni di euro di tangenti e si sarebbe così garantita una posizione egemone nel settore, con un danno al bilancio pubblico di oltre 3 miliardi di euro.


    https://www.rsi.ch/news/svizzera/Scandalo-Novartis-in-Grecia-10103306.html
    #novartis #big-pharma #big_pharma #industrie_pharmaceutique #Grèce #corruption #Panayotis_Pikramenos #Andonis_Samaràs #prix_des_médicaments #prix #médicaments

    • Le géant suisse Novartis accumule les scandales de corruption RTS - 20 Javier
      https://www.rts.ch/info/suisse/8303437-le-geant-suisse-novartis-accumule-les-scandales-de-corruption.html

      Sous enquête en Grèce, le groupe pharmaceutique Novartis a été visé par des affaires de pots-de-vin dans de nombreux pays ces dernières années. Retour sur les principaux scandales qu’accumule la société bâloise.

      Le Parquet grec a annoncé mercredi 4 janvier avoir lancé une vaste enquête qui touche Novartis. Le groupe pharmaceutique a confirmé à la RTS que ses locaux à Athènes ont été perquisitionnés le 21 décembre.

      L’affaire a éclaté à la suite de révélations dans la presse grecque sur des pots-de-vin versés par l’entreprise entre 2006 et 2014 à des fonctionnaires et des médecins. Le but : augmenter le nombre de prescriptions ou obtenir des prix plus élevés. Des informations sont aussi venues des autorités américaines, qui enquêtent sur Novartis (lire ci-dessous).

      « Il semble qu’une grande partie des fonctionnaires, médecins et pharmaciens qui travaillaient pour les hôpitaux publics ont été impliqués d’une manière ou d’une autre. Il y a une liste de paiements de Novartis qui concerne presque 4000 personnes », a précisé l’eurodéputé de Syriza Stelios Kouloglou, qui a déposé une question écrite auprès de la Commission européenne. Il estime par ailleurs que « la justice suisse devrait s’occuper de l’affaire Novartis ».

      Cette nouvelle affaire fait écho à d’autres enquêtes et condamnations visant le géant bâlois de la pharma à travers le monde.

      Ministère turc de la santé soudoyé ?
      En Turquie, Novartis aurait versé des pots-de-vin pour plus de 80 millions de francs à des représentants du Ministère de la santé afin de « s’acquérir déloyalement une part de marché », selon la presse turque.

      Le Parquet d’Ankara a annoncé en avril 2016 avoir ouvert une procédure contre la multinationale, qui rejette ces accusations. Dans la foulée, le Ministère de la santé a déclaré avoir mené sa propre enquête. Il dit n’avoir trouvé aucune irrégularité, mais poursuivre ses investigations. Depuis avril, le parquet n’a pour sa part jamais communiqué sur son enquête.

      Novartis considère que cette affaire est « sans fondement » et « close ». Le groupe affirme ne pas avoir été informé « de quelque procédure d’enquête que ce soit de la part des autorités ».

      Corruption de médecins et de revues coréens
      En Corée du Sud, toujours en 2016, six hauts responsables de la filiale locale du groupe bâlois, y compris son président, ont été inculpés pour rabais non autorisés et corruption de médecins. Les enquêteurs ont évoqué la somme de 2,2 millions de francs.

      Selon le Financial Times, le Parquet sud-coréen a demandé en août au gouvernement de suspendre l’activité du géant pharmaceutique dans le pays et de bannir ses produits. Novartis a reconnu les faits, mais rejette l’implication de la direction.

      Entre 2011 et 2015, sa filiale sud-coréenne aurait également versé 15,5 millions de francs à des revues médicales, qui auraient ensuite reversé une partie du montant à des médecins pour qu’ils écrivent des articles ou participent à des séminaires autour de ses produits.

      Amendes salées aux Etats-Unis
      Aux Etats-Unis, les démêlés judiciaires sont fréquents pour Novartis. La dernière affaire remonte à mars 2016. Sans confirmer ou infirmer les accusations, la société bâloise a accepté de payer une amende de 25 millions de dollars. La justice américaine reprochait à la multinationale d’avoir soudoyé des professionnels de la santé en Chine, où les exportations de la pharma suisse ont explosé ces dernières années.

      En 2015, le groupe a écopé d’une amende de 390 millions de dollars. Les enquêteurs américains l’accusaient d’avoir versé entre 2007 et 2012 des pots-de-vin, déguisés sous la forme de rabais, à des pharmacies pour favoriser les ventes de ses médicaments #Exjade et #Myfortic. Novartis, qui estimait avoir proposé des ristournes légales, a admis sa responsabilité.

      Une autre affaire de pots-de-vin à des médecins est toujours en cours. Le Département de la justice accuse depuis 2013 la filiale américaine du groupe d’avoir offert des voyages récréatifs à des médecins et de les avoir rémunérés pour de « prétendues conférences ».

      La plus importante amende aux Etats-Unis remonte à septembre 2010. Le groupe suisse a accepté de payer 422,5 millions de dollars pour régler un litige concernant des accusations de marketing illégal et de pots-de-vin à des professionnels de la santé, portant notamment sur un traitement de l’épilepsie, le #Trileptal .

      Un mal répandu
      Face à la multiplications des affaires, Novartis assure que « nous ne tolérons aucun comportement contraire à l’éthique. En même temps, nous savons qu’il existe des possibilités de manquement aux règles lorsqu’une entreprise mondiale compte près de 118’000 employés. »

      Et la société bâloise n’est pas le seul groupe pharmaceutique à être sanctionné pour corruption. L’an passé, rien qu’aux Etats-Unis, les laboratoires #Teva, #GSK, #AstraZeneca et #SciClone ont écopé d’amendes allant de 5 à 519 millions de dollars.

      Valentin Tombez et Natalie Bougeard

  • EDIT : Mon post commençait comme ça ! Que c’est drôle de relire ça aujourd’hui.

    #coupdegueule y’en a marre d’entendre encore des phrases avec LA femme dedans. Surtout quand ça vient de journalistes, pro ou semi pro.
    J’ai envie de répondre : « Laquelle, vas-y, donne son nom !?! »

    Ça me fait toujours revenir à l’esprit cette super conférence qui explique la Mécanique Raciste en 5 étapes , tirée de plusieurs théoriciens (dont Pierre Tévanian, Sartre et Saïd Bouamama).
    Et où il parle du racisme (en l’occurrence sexisme) supplémentaire entre LA et LES femmes (à 22 mins 15 secs) :

    Mes identités nationales , conférence gesticulée
    https://www.youtube.com/watch?v=64KQnmNPAGM


    Bon, il n’est pas très calé en féminisme, vu la réponse qu’il donne à la salle (à 16 mins 00), donc je vous préviens.

    #racisme #sexisme #lmsi #conference_gesticulée #ventdebout #tevanian #bouamama

    • #autre
      Je ne sais pas ce qui te pose problème dans sa réponse à la 16eme minute de la video. Perso je suis d’accord pour dire que le sexisme est aussi une forme de racisme dans l’idée que le racisme c’est la formation d’un « autre » par un groupe qui se définit comme la norme.
      Je suis en train de lire Delphy « Classer Dominer » et son introduction explique bien cette notion de l’autre qu’évoque ce conférencier.
      Après dire que le sexisme est un racisme c’est pas non plus très utile et ca risque de crée la confusion chez certaines personnes en mélangeant les luttes. C’est peut être ca qui te chiffonne dans sa formulation....

  • Pfizer, Takeda Reach $2.15 Billion Patent Infringement Settlement With Teva, Sun Pharma - WSJ.com
    http://online.wsj.com/article/BT-CO-20130612-704420.html

    Pfizer Inc. (PFE) and Takeda Pharmaceutical Co. (4502.TO, TKPYY) have reached a $2.15 billion settlement with Teva Pharmaceutical Industries Ltd. (TEVA) and Sun Pharmaceutical Industries Ltd. (524715.BY) for patent-infringement damages resulting from their launches of generic Protonix in the U.S.

    #pharma #brevets

  • Le jésuite Pierre Tevanian est un digne représentant de la confusion gauchiste postmoderne

    "Pierre Tevanian croit-il en l’exis­tence de Yahweh, Dieu ou Allah ?

    Le lec­teur peut avoir de sérieux doutes sur l’athé­isme et le ratio­na­lisme de l’auteur quand notre jés­uite écrit : « la décision pour ce qui est de savoir qui est juif ou pas, chrétien ou pas, musul­man ou pas, bon juif, bon chrétien, bon musul­man ou pas, n’appar­tient pas à Michel Onfray, ni à un rabbin, ni à un curé, ni à un imam, ni à un quel­conque fidèle – mais à Dieu ». Vous avez bien lu : si Dieu a un tel pou­voir de décision, c’est qu’il existe, non ? Ou alors nous nageons en pleine fan­tas­ma­go­rie... reli­gieuse !

    Puisque Dieu existe pour le jés­uite Tevanian, il est logi­que qu’il se livre à un vibrant plai­doyer en faveur de l’obs­cu­ran­tisme reli­gieux : selon lui, Dieu « aime éga­lement cha­cune de ses créa­tures » (on se demande pour­quoi il tolère de telles iné­galités socia­les ne serait-ce qu’entre ses fidèles, des guer­res fra­tri­ci­des et meur­trières, des géno­cides, ou même tout sim­ple­ment des mala­dies dégé­né­ratives, des épidémies, des catas­tro­phes natu­rel­les, etc.) ; « le croyant » prône « l’égale dignité de tout être humain » (on se demande alors pour­quoi les athées et les apo­stats sont menacés par les reli­gieux des pires châtiments cor­po­rels sur terre, voire de la peine de mort, et pour­quoi les sun­ni­tes et les chii­tes s’entre­tuent au nom de l’amour de Dieu en Irak, tout comme les hin­douis­tes et les musul­mans en Inde et au Pakistan ; on se demande pour­quoi les reli­gions ont toutes accepté l’escla­vage, jus­ti­fié le racisme, etc.) "

    http://www.mondialisme.org/spip.php?article1916

    #postmodernisme #Tévanian #religion #athéisme

    • J’ai un peu de mal avec l’appellation de « jésuite », ça veut signifier quoi ici, cette insulte d’un autre âge ?
      Phraséologie pas bien réussie à mon avis.
      La note du texte dit

      Les jés­uites sont un ordre par­ti­cu­liè­rement actif depuis le sei­zième siècle au ser­vice de la pro­pa­ga­tion de la foi catho­li­que. Ce terme convient par­ti­cu­liè­rement au sieur Tevanian puisqu’il est un prosé­lyte masqué (j’allais écrire... voilé) de la foi en Yaweh, Dieu et Allah et aussi un spéc­ial­iste des rai­son­ne­ments spécieux, « jés­ui­tiques ». Il appar­tient à ce que j’appelle la « Gauche théoc­om­pa­tible », les « Nouveaux Théophiles » ou la « Gauche iden­ti­taire post­mo­derne », cf. http://www.mon­dia­lisme.org/spip.php... (« Les dix com­man­de­ments de la gauche théoc­om­pa­tible » et http://www.mon­dia­lisme.org/spip.php... (« Les six péchés capi­taux de la Gauche iden­ti­taire post­mo­derne »).

      Sinon, le texte a son point de vue, qu’on n’est pas obligé de partager, mais le sabir pseudo-gauchiste utilisé n’aide pas à convaincre....

    • Le style n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus intéressant dans ce texte, j’en conviens. L’emploi (un poil abusif) du terme « jésuite » est expliqué comme tu l’as noté, donc pour moi pas de problème : c’est plus une métaphore qu’une insulte à mes yeux.
      Sinon sur le fond j’approuve complètement le propos. Alors que la religion reprend du poil de la bête un peu partout (et dans quasi toutes les religions), une partie de la gauche, même radicale, est en train de lui faire les yeux doux (cf aussi certains écrits de Christine Delphy du même acabit) et abandonne le combat rationaliste et émancipateur.

  • A propos de « Dévoilements : du Hijab à la Burqa ». Entretien avec Pierre Tevanian (Contretemps)
    http://www.contretemps.eu/fr/interventions/propos-d%C3%A9voilements-hijab-burqa-entretien-pierre-tevanian

    Il y a une autre métaphore que je n’invente pas, mais que je retravaille : celle de « l’écran de fumée ». On nous a beaucoup fait la leçon à gauche sur le thème : « vous êtes en train de tomber dans le piège parce que ce n’est qu’un écran de fumée ». Il y a bien sûr quelque chose de vrai : pour tous ceux qui ne sont pas enfumés, qui ne se la prennent pas dans la gueule cette fumée, ça a pour seul effet de les empêcher de voir une partie de la réalité. Mais pour ceux qui se la prennent en pleine face cette fumée, elle est dangereuse, elle est toxique, pour les filles voilées, pour leurs familles, pour les musulman- e-s en général. Cette loi n’a pas seulement pour effet de réduire leur champ de vision, mais de réduire leur champ de vie, de les virer de l’école, de les déscolariser, de les désocialiser, de les humilier, de les brutaliser à un âge où on est fragile. J’ai voulu exprimer cette pression en reprenant cette idée : s’il y a écran de fumée, n’oublions pas aussi qu’il étouffe, il empoisonne une partie de la population. Ce qui veut dire concrètement que cette loi n’est pas seulement un outil de diversion et de division, elle a aussi un effet radical d’oppression sur une partie plus réduite de la population. C’est une loi liberticide, une loi d’exclusion. Source : (...)