• Le complexe d’Œdipe : belle découverte ou perverse invention ? - Les mots sont importants (lmsi.net)
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    Freud, venu à Paris pour suivre les cours de Charcot, a beaucoup fréquenté aussi la Morgue. Il y a « vu des choses que la Science préfère ignorer » : des autopsies d’enfants massacrés par leurs parents. Dans sa pratique de médecin, il observe puis raconte dans des publications scientifiques que ses patientes névrosées évoquent toutes des violences sexuelles qu’elles ont subies, bien souvent de la part du père ou d’un autre parent proche... S’en suit un tollé dans le monde savant, qui lui fait comprendre qu’on n’incrimine pas impunément l’ordre familialiste et l’honneur des pères ou des oncles. Malgré le soutien de certain proches comme Sandor Ferenczi, la théorie dite de la « séduction » sera finalement abandonnée par le fondateur de la psychanalyse et par ses disciples, au profit de la désormais célèbre théorie de l’Oedipe, tellement plus convenable puisqu’elle renvoie sur l’enfant l’initiative d’un rapport libidinal, voire prédateur, à ses parents. C’est sur cet épisode que revient le texte qui suit, en interrogeant la légende dorée du mouvement psychanalytique, qui interprète ledit épisode comme un pur et simple « progrès » scientifique, coupé de son contexte et de ses implications socio-politiques.

    • Toute théorie complexe à vocation totalisante est susceptible de fonctionner comme un cheval de Troie de l’erreur. Plus la théorie est géniale, plus les erreurs qui s’y lovent, risquent de passer inaperçues et de peser lourdement. Lorsqu’on est ébloui, la vue se brouille. Eblouis par les fortes découvertes de Freud, nous courons le risque d’être inattentifs à repérer ce qui n’est plus découverte, mais invention discutable.

    • Les mots utilisés par Freud : viol, abus, attaque, attentat, agression, traumatisme, #séduction sont sans ambiguïté sauf le dernier. L’adulte séducteur dira pour sa défense que l’enfant était séduisant et qu’on ne sait plus qui séduit qui... C’est donc cet euphémisme assez vague qui, après 1897, deviendra l’appellation officielle de la théorie abandonnée.

    • Cette théorie présentée le 21 avril 1896, dans une communication à la Société de Psychiatrie et de Neurologie de Vienne, est accueillie par un silence glacial et on lui conseille de ne pas la publier. Krafft-Ebing directeur du Département de Psychiatrie à l’Université de Vienne déclare :

      « On dirait un conte de fées scientifique. »

      Freud qualifie ses auditeurs "d’imbéciles incapables de se rendre compte qu’on leur indique la solution d’un problème plusieurs fois millénaire – une source du Nil"

    • En 1932, Ferenczi – proche disciple [8] et ami de Freud – apportera, au Congrès de l’Association Internationale de Psychanalyse une contribution importante où il ose reprendre à son compte la théorie de la séduction à partir de son expérience de praticien :

      « L’objection, à savoir qu’il s’agit des fantasmes de l’enfant lui-même, c’est-à-dire de mensonges hystériques, perd malheureusement de la force par suite du nombre considérable de patients en analyse qui avouent eux-mêmes des voies de fait sur des enfants ».

      Cette contribution sera accueillie par les psychanalystes avec une hostilité comparable à celle que Freud avait connue en 1896. On veut l’empêcher de parler, Freud lui-même insiste pour qu’il ne publie pas [9]et Jones, le premier biographe de Freud, ira jusqu’à le déclarer psychotique.

    • C’est peut-être la mort du sien, le 23 octobre 1896, une mort très durement ressentie [10], qui va conduire Freud à renoncer à une découverte par trop scandaleuse puisqu’elle l’amenait à soupçonner jusqu’à son propre père. Dans la nuit qui précède son enterrement, il fait un rêve dans lequel il lit sur une pancarte :

      « On est prié de fermer les yeux ».

    • Le 21 septembre 1897, Freud écrit à Fliess une lettre décisive qui détaille les arguments le conduisant à renoncer à sa neurotica. Le plus spectaculaire porte sur l’impossibilité qu’il y ait autant de pères pervers.

      Il évoque « la surprise de constater que dans chacun des cas, il fallait accuser le père (y compris le mien) de perversion » [12]

      Dans l’article Séduction du volumineux Dictionnaire de la psychanalyse d’Elisabeth Roudinesco et Michel Plon, l’argument devient :

      « Freud se heurte en effet à une réalité irréductible : tous les pères ne sont pas des violeurs (…) ».

      Dans leur crainte que le lecteur d’aujourd’hui ne prenne au sérieux une thèse rejetée par l’orthodoxie, nos deux auteurs poussent l’argument à la limite et même à l’absurde [13], puisque cette fois il ne s’agit plus seulement des pères d’hystériques mais de tous les pères. Pour rendre la théorie de la séduction encore plus inacceptable, ces auteurs disent violeurs alors que Freud (le Freud de 1896 comme celui de 1897) s’en tenait au terme de perversion (le viol n’étant qu’une forme extrême dans la diversité des actes pervers).

    • Dans cette tragique illustration de ce que le sociologue Merton appelle une prédiction créatrice (Je crée ce que je m’attends à voir, j’induis ce que je voudrais, de toutes mes forces, éviter), #Oedipe fait plutôt figure d’innocente victime : condamné à mort dès sa naissance, les pieds percés et liés, il devait être jeté dans un ravin ; adulte, il est condamné à réaliser sans le savoir, le parricide et le mariage incestueux décidés par les Dieux ; il ne lui restera plus qu’à se crever les yeux pour se punir de crimes commis contre sa volonté claire. Que le père (#Laïos) se soit comporté en pervers, en violant un adolescent, qu’il ait ordonné le meurtre de son fils, voilà ce que Freud occulte de l’aventure.

    • Freud va beaucoup plus loin puisqu’il affirme qu’il y a chez tout jeune enfant une disposition perverse polymorphe.

      L’expression est souvent citée mais généralement hors de son contexte. Il faut relire le texte : « La disposition perverse polymorphe » [3] :

      « Il est intéressant de constater que l’enfant, par suite d’une séduction, peut devenir un pervers polymorphe et être amené à toutes sortes de transgressions. Il y est donc prédisposé…"

    • La formulation de Freud qui s’en prenait à l’ensemble du monde enfantin ne parlait que d’une prédisposition et il précisait que l’enfant pouvait devenir pervers à condition d’avoir subi une séduction. Dans la diffusion du dogme, ces réserves ont disparu. Si vous consultez le Grand Robert pour connaître la signification de polymorphe, la citation proposée est :

      « L’enfant, selon Freud, est un pervers polymorphe. »

    • Et faites l’expérience auprès de ceux qui connaissent l’expression freudienne : les gens se souviennent de la perversité polymorphede l’enfant mais ils ont oublié ou ont toujours ignoré que cette qualification est – dans le texte – le fruit d’une séduction. Un fruit possible seulement, ce n’est donc pas un résultat inévitable.

    • Dans la nouvelle théorie, appelée celle-là à triompher dans l’ensemble du monde judéo-chrétien, la causalité intrapsychique (tout s’est passé à l’intérieur du psychisme de X) tend à remplacer la causalité inter-psychique (une action de Z est à l’origine des symptômes actuels de X) :

      « Après l’abandon de la théorie de la séduction, puis la publication en 1900 de L’Interprétation des rêves, c’est le conflit psychique inconscient qui fut reconnu par Freud comme la cause majeure de l’hystérie. »

    • dernière partie : https://lmsi.net/La-violance-du-psy

      Pour reprendre une formule de Pierre Bourdieu, un pouvoir de violance symbolique est « un pouvoir qui parvient à imposer des significations, et à les imposer comme légitimes ». Et de fait, lorsque les freudiens parviennent à installer, jusque dans les dictionnaires, une nouvelle définition de la sexualité, qui permet d’étayer leurs théories oedipiennes grâce à l’affirmation d’une sexualité infantile, ils remportent sans conteste une importante victoire stratégique sur le plan symbolique.

    • Je crois pourtant qu’on gagnerait à différencier plus clairement les sentiments durables qui relèvent du lien familial et/ou fraternel au sens large des termes (attachement, affection, tendresse [1]) et des vécus de l’instant liés au plaisir (sensualité, sexualité).

      La sensualité parle du plaisir éprouvé par les différents sens : On peut vivre la sensualité au contact d’un autre corps, mais aussi par sa peau doucement chauffée au soleil de printemps, mais aussi par l’œil et l’oreille accueillant la beauté, mais aussi en dégustant un mets savoureux. Les satisfactions anales du jeune enfant relèvent de la sensualité, comme le soulagement de tout être humain qui a dû différer trop longtemps une légitime exonération.

      La satisfaction du bébé qui tête, relève de la sensualité. Il s’intéresse à son corps, à tout son corps, et sans doute davantage qu’aux objets qui passent à sa portée, parce des satisfactions sensuelles enrichissent le plaisir de l’exploration. La tendresse donnée par le parent, quand elle s’exprime corporellement s’accompagne parfois d’un plaisir sensuel, et quand ce plaisir va jusqu’au trouble, il fonctionne alors comme signal d’alarme dans les relations comportant un interdit.

    • Inceste avec viol, gestes incestueux mais sans réalisation totale, fessée déculottée, corps à corps imposé, camouflé en jeu, fantasme accepté ou lourdement culpabilisé, refus rigide de toute tendresse par crainte de ne plus contrôler la pulsion sexuelle interdite... La tentation de l’inceste existe probablement chez nombre d’adultes, même si elle est contenue ou refoulée la plupart du temps.

      Quant au petit d’homme, pour la satisfaction de ses besoins affectifs aussi bien que pour les besoins les plus clairement organiques, il est totalement dépendant de l’adulte non seulement en raison de sa faiblesse physique, mais aussi du fait de sa totale ignorance.

      Face à cette faiblesse infinie, le pouvoir de l’adulte est sans limite. Il peut donner, ne pas donner, se servir de l’enfant pour son propre besoin, le pervertir ou simplement introduire le trouble, effacer les limites du permis et de l’interdit... Durant les premières années, les plus décisives pour la mise en place des repères, c’est l’adulte et lui seul qui fournit les codes : comment le petit enfant pourrait-il deviner que ce geste du père-Dieu est interdit, qu’il n’est pas un geste paternel mais une violance majeure, qu’il n’exprime pas l’amour-don mais la confiscation-destruction...

    • Dans notre société, le complexe d’Œdipe est devenu un facteur explicatif volontiers invoqué, même de façon très vague, pour défendre la réputation de pères mis en cause par leur enfant devant un tribunal. C’est devenu parmi les gens cultivés, une sorte de dogme qui a pris la place du dogme de la sainte trinité. Un dogme plus utile aux pères incestueux qu’à leurs enfants…

      C’est ce qu’a fini par admettre à la fin de sa vie, Serge Lebovici, professeur émérite de psychiatrie de l’enfant et vice-président d’honneur de l’Association Internationale de Psychanalyse :

      « Lorsque les féministes et les associations de victimes de l’inceste refusent l’explication oedipienne, elles ont probablement raison de dénoncer le phallocentrisme freudien qui accuse l’oedipe féminin de porter la responsabilité de la violence incestueuse des pères. »

    • biblio :

      Jeffrey Moussaiev Masson, Le réel escamoté. Le renoncement de Freud à la théorie de la séduction , Aubier, 1983

      (Masson dans sa position de directeur des archives freudiennes, a eu accès à la totalité des lettres adressées à Fliess. Il nous éclaire avant tout sur le grand virage de Freud mais aussi sur un débat essentiel entre des médecins de la fin du XIXème siècle qui dénoncent les maltraitances tragiques dont des enfants sont victimes et d’autres qui considèrent les enfants comme des menteurs auxquels il serait naïf de faire confiance.)

      Marianne Krüll : Sigmund fils de Jacob, Gallimard, 1979-1983

      Marie Balmary : L’homme aux statues, Grasset 1979

      Alice Miller : Abattre le mur du silence, Aubier, 1991

      Alice Miller : La connaissance interdite, Aubier, 1988-1990

      Jacqueline Lanouziere : Histoire secrète de la séduction sous le règne de Freud, PUF, 1991

      Chawki Azouri :J’ai réussi là où le paranoïaque échoue, Denoël, 1991

      Freud, La naissance de la psychanalyse. Lettres à Fliess), PUF, 1950-1956

      Freud, Lettres à Wilhelm Fliess. 1887-1904, PUF, 2007

      Freud, L’étiologie de l’hystérie (1896) in Névrose, psychose et perversion, PUF, 1973

      Freud : Cinq psychanalyses, PUF, 1954

  • La découverte impardonnable de Ferenczi | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2003-3-page-57.htm

    On raconte que lors de la visite de Ferenczi à Freud au 19 de la Berggasse, le 30 août 1932, pour lui lire ce qui s’est avéré être son dernier article, « Confusion de langue », qu’il s’apprêtait à prononcer au congrès de Wiesbaden, Freud en a été si bouleversé qu’il refusa ensuite de lui serrer la main (Bonomi, 1999, p. 512). Quelques jours plus tard, Freud écrivit à sa fille Anna : « Je l’écoutais, choqué. Le processus de régression où il est engagé le porte à entretenir les vues d’une étiologie à laquelle j’ai cru, mais que j’ai abandonnée il y a trente-cinq ans : à savoir que les névroses sont couramment causées par des traumatismes sexuels subis dans l’enfance » (Gay, 1988, p. 336)

    #freud_wars #théorie_de_la_séduction #Ferenczi #psychanalyse

    • Le concept ferenczien d’identification à l’agresseur signifiait quelque chose de tout à fait différent que la façon plus familière d’Anna Freud d’utiliser ce terme. Selon Ferenczi, il s’agissait de l’élimination par la victime de sa propre subjectivité pour devenir précisément ce que l’agresseur avait besoin qu’elle soit, afin d’assurer sa survie. Ce concept fait partie d’une théorie du trauma remarquablement contemporaine et subtile. Pour saisir pleinement ce concept et ses implications pour la technique analytique, il est nécessaire d’esquisser l’arrière-plan de certains aspects de sa façon ultérieure de penser le trauma.

  • (...) la floraison soudaine, surprenante, comme magique, de nouvelle facultés qui apparaissent suite au choc violent. Cela fait fait penser aux tours de fakirs qui, dit-on, peuvent faire croître des tiges et des fleurs à partir d’une graine, et ce sous nos yeux. L’adversité extrême, particulièrement la peur de la mort, semblent avoir le pouvoir soudain d’éveiller et d’activer des prédispositions latentes, non encore investies, qui attendaient leur maturation dans une tranquillité profonde. L’enfant ayant subi une #agression_sexuelle peut soudainement, sous la pression de l’urgence du #traumatisme, déployer toutes les facultés futures qui sont virtuellement préformées en lui et sont nécessaire pour le mariage, la maternité et la paternité, ainsi que toutes les émotions d’une personne mature. Là on peut parler de progression ou de #prématurité traumatique (pathologique), qui contraste avec le concept familier de régression. On pense à un fruit qui mûrit prématurément quand le bec d’une oiseau l’a meurtri, ou de la maturation prématuré d’un fruit véreux. Le choc peut conduire une partie de la personne à mûrir tout à coup, non seulement affectivement mais aussi intellectuellement. Je vous rappelle ce rêve typique du « bébé savant », que j’avais mis en avant voilà longtemps, dans lequel un nourrisson dans son berceau se met soudain à parler et même à enseigner la sagesse à toute la famille. La peur devant un adulte désinhibé - et donc fou en quelque sorte - transforme pour ainsi dire l’enfant en psychiatre. Pour se protéger des dangers que représentent des adultes sans contrôle, l’enfant doit d’abord savoir comment s’identifier complétement à eux. C’est incroyable à quel point nous pouvons réellement en apprendre de nos « enfants savant », les névrosés.

    #ferenczi #trauma #confusion_des_langues #psychanalyse #inceste #pédocriminalité #pédophilie

  • Enquête aux archives Freud, des abus réels aux pseudo-fantasmes - Babelio
    https://www.babelio.com/livres/Masson-Enquete-aux-archives-Freud-des-abus-reels-aux-pseu/585613

    C’est une histoire terrible et vraie que nous raconte #Jeffrey_Masson. Aussi vraie que les violences sexuelles subies par nombre d’enfants, aussi vraie que les terribles conséquences de ces abus sur leur développement. Voici l’histoire : des femmes, qui souffrent d’une maladie que personne ne parvient à traiter, s’adressent à un médecin alternatif, qui les écoute attentivement. Toutes finissent par lui confier qu’enfants, elles ont été victimes de ce qu’on qualifiait alors d’« attentat à la pudeur ». Pour le médecin, c’est une révélation : et si c’était là l’explication de leurs troubles ? Enthousiaste, il partage son hypothèse avec la communauté médicale et scientifique, mais ses idées sont reçues avec froideur. Peu de temps après, il déclare publiquement qu’il s’est trompé, que ces femmes ont menti et qu’en réalité, ce sont elles, petites filles, qui fantasmaient ces relations sexuelles qu’elles prétendent avoir subies. D’ailleurs, il généralise le concept : tous les enfants ont des désirs sexuels inavouables qui les conduisent à s’inventer des histoires, au point de s’en rendre malades toute leur vie. L idée plait beaucoup et lance l’éclatante carrière internationale de notre jeune médecin. Ses théories connaitront un succès unique et influenceront profondément l’organisation sociale, les relations familiales et le champs de la psychologie dans le monde entier. Ce jeune médecin, c’était Freud, bien sûr. Pourquoi a-t-il changé d’avis ? C’est l’objet de l’enquête que relate ce livre : comprendre les motivations véritables de Sigmund Freud. Jeffrey Masson a mené cette enquête historique, rigoureuse et palpitante. Ses recherches l’ont mené à Londres, Vienne, Berlin, Paris et Washington. Fondant ses hypothèses sur une impressionnante quantité de documents d’époque, il anéantit l’interprétation des hagiographes et dresse un portrait complexe du fondateur de la psychanalyse : brillant, créatif, ambitieux, audacieux, novateur, mais aussi capable de lâcheté, d’hypocrisie et de manquements à l’éthique médicale. Le livre lui-même a une histoire peu commune : paru en 1984, il a engendré d’impressionnantes controverses, les « Freud Wars », qui ont mené à un examen critique et constructif de la psychanalyse dans le monde entier. Sauf en France, où il est passé inaperçu. Après dix-huit années de désolant silence, cet ouvrage fondamental, augmenté de nombreux textes et annexes, ressort enfin en français pour permettre ce travail indispensable : évaluer les modèles dépassés et assainir les pratiques d’inspiration psychanalytique. Les médecins, psychologues et psychothérapeutes trouveront dans cette Enquête aux archives Freud des éléments critiques de la théorie des pulsions et un plaidoyer pour une réhabilitation intelligente de la théorie de la séduction. Une analyse très fine de l’amitié qui lia Freud à Fliess éclaire des pans entiers de son cheminement intellectuel. La clarté du raisonnement et du style de Jeffrey Masson rend son livre très accessible aux non-spécialistes qui y trouveront des références solides pour être à même de prendre de la distance vis-à-vis des concepts popularisés de la psychanalyse.

    Pas lu et, sans surprise (mais avec lapsus) ça coûte une couille sur amazob. M’enfin on a a bien des échos ici ou là, et on fini bien par « voir » de quoi il retourne... ça fait partie de ces nombreuses polémiques qui ont « épargné » la Frônce et qu’on y comprend vaguement un truc 20 ans plus tard... Même wu-tang est arrivé plus vite... #théorie_de_la_séduction (ou pas)
    #freud_wars )

    • Il est important que les victimes soient réduites au silence dans ce pays. Lorsque l’inceste à commencé à etre dénoncé par les féministes, les gens se sont précipités sur l’affaire Dutroux pour déplacé le pbl vers des prédateurs étrangers qui donnent des bonbons à la sortie de l’école. Plus tard de l’affaire Outreau ils n’en reteniennent qu’une chose « les enfants mentent ». L’affaire Polansky lui à vallu plusieurs palmes d’or, de #metoo il n’est résulté que a condamnation de la journaliste qui avait lancé le tag en France et la liberté d’importuné, de Madneff il ne reste que les querelles sur le camps de gauche ou droite des promoteurs du viol d’enfants. Les SAP est adoré par nos juges et celleux ci n’ont que la correctionnalisation en vue. Alors le fait que Freud et Lacan soient adoré par ici est dans cette même logique, tout est bon pour maintenir la culture du viol et faire taire les victimes.