• Le fait que vous n’ayez pas repéré le gorille dans cette image expliquerait pourquoi nous n’avons toujours pas trouvé d’extraterrestres

    http://www.gurumed.org/2018/04/20/le-fait-que-vous-nayez-pas-repr-le-gorille-dans-cette-image-expliquerait-po

    C’est bizarre d’être humain. Il y a tellement d’informations à traiter par notre cerveau que celui-ci ne s’encombre pas d’éléments qu’il estime sans intérêts et qui sont pourtant devant nous. Ce concept s’appelle la « cécité d’inattention« , et c’est l’une des plus célèbres excentricités que les scientifiques cognitifs aient jamais découvertes, notamment parce qu’elle est étonnamment facile à démontrer dans une vidéo, comme vous pouvez le voir ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=IGQmdoK_ZfY


    Les sujets doivent compter les passes faites par une des équipes, ou encore distinguer le nombre de passes aériennes de celles comportant un rebond. Durant les échanges, une femme déguisée en gorille traverse la scène. Après qu’ils ont exécuté leur tâche, on demande aux sujets s’ils ont remarqué quelque chose sortant de l’ordinaire. Dans la plupart des groupes testés, 50 % des sujets n’ont pas remarqué le gorille.

    Inspirés par cette singularité bien connue, deux psychologues de l’université de Cadix, en Espagne, ont utilisé une version de ce test du gorille pour explorer les raisons pour lesquelles les scientifiques n’ont toujours pas trouvé de signes de vie extraterrestre intelligente.

    Les chercheurs Gabriel de la Torre et Manuel Garcia se demandent dans leur nouveau document de recherche :
    Et si des facteurs humains ou des aspects biopsychologiques biaisaient cette tâche scientifique ?

    Pour tester leur idée, le duo a fait passer un test à 137 participants sur leurs capacités cognitives, en utilisant un questionnaire à 3 questions qui permet de déterminer si une personne est encline à des réponses rapides sans y réfléchir (connu sous le nom de « système 1 »), ou si elle prend le temps de réfléchir consciemment aux choses (« système 2 »).
    Après avoir complété ce test ainsi qu’un questionnaire mesurant l’attention des sujets, on leur a demandé de regarder des photos aériennes de notre planète, en cherchant soit des structures artificielles comme des bâtiments, soit des éléments naturels comme des rivières et des chaînes de montagnes.

    C’est là que le gorille entre en jeu, l’une des photos comportait un petit gorille de 3 mm de haut. Les chercheurs ont prédit que les personnes qui pensent « système 2 » seraient plus à même de repérer la figure cachée, mais cela ne s’est même pas avéré être le cas.
    Seulement 32,8 % des participants ont remarqué le gorille, et presque tous se sont avérés posséder le style cognitif « système 1 », ce qui signifie qu’ils étaient des « individus plus impulsifs/intuitifs », selon les chercheurs qui concluent :

    Il semble que le fait d’être centré sur une tâche de recherche déterminée, par exemple la recherche de signaux radio d’origine extraterrestre, peut nous aveugler par rapport à d’autres possibilités.
    Nous pouvons même rater le gorille dans la tâche. La question ici est de savoir combien de gorilles nous avons déjà manqués dans notre recherche de signes ETI (Extraterrestrial intelligence) ou NTI (Non Extraterrestrial Intelligence).

    #cécité_d_'_inattention

    #They_live

  • Les nuages de Vénus hébergeraient-ils une vie microbienne ?

    http://www.gurumed.org/2018/04/09/les-nuages-de-vnus-herbageraient-ils-une-vie-microbienne

    La surface de Vénus est tristement inhospitalière. Dominé par des volcans, des plaines de lave et des températures supérieures à 450°C, le paysage est infernal et peu propice à la vie. Dans les nuages, par contre, les scientifiques ont identifié une zone de conditions environnementales favorable qui pourrait être en mesure d’héberger une vie microbienne.

    A environ 48 km au-dessus de la surface de la planète se trouve une couche nuageuse inférieure avec des températures autour des 60°C et des pressions similaires à celles de la Terre (contrairement à la surface de la planète avec une pression de 90 atmosphères, équivalente à la pression ressentie à plus de 800 mètres sous l’océan). Il n’est pas impossible de penser que la vie microbienne pourrait exister dans cette zone atmosphérique habitable, après tout, ici sur Terre, des microorganismes ont été trouvés vivants à 41 km d’altitude.

    Vénus montre des taches épisodiques sombres et riches en soufre, avec des contrastes allant jusqu’à 30-40 % dans l’ultraviolet, et des longueurs d’onde plus longues. Ces taches persistent pendant des jours, changeant leur forme et leurs contrastes continuellement et semblent dépendre de l’échelle.

    Limaye a été frappé par les similitudes potentielles entre ces étranges particules atmosphériques non identifiées et les bactéries sur Terre qui ont des propriétés d’absorption de la lumière similaires. Les scientifiques notent dans leur étude que la vie bactérienne similaire sur Terre peut se nourrir de dioxyde de carbone et produire de l’acide sulfurique, un autre élément primaire observé dans ces étranges nuages vénusiens.

    #They_live

  • L’astromobile Curiosity aurait-elle trouvée des traces fossiles sur Mars ?

    http://www.gurumed.org/2018/01/06/lastromobile-curiosity-aurait-trouvee-traces-fossiles-mars

    ‘astromobile Curiosity de la NASA a découvert d’inhabituelles et toutes petites structures minérales dans le paysage martien qu’il visite, le lieu dit Vera Rubin Ridge (point de passage 1809 dans la carte ci-dessous).

    Le robot martien a capturé l’image en entête le 2 janvier 2018, avec son instrument d’imagerie, Mars Hand Lens Imager (MAHLI) qui est situé à l’extrémité du bras du robot. (image de NASA/ JPL-Caltech/ MSSS)

    Ses formes, qui peuvent être liées aux minéraux, ont été trouvées dans une zone si intéressante que les chercheurs y avaient renvoyé l’astromobile pour y jeter un second coup d’œil scientifique.

    Des questions subsistent quant à savoir si la caractéristique est d’origine géologique ou biologique, certains suggérant qu’il pourrait s’agir de traces fossiles, des preuves indirectes que la vie a existé dans un endroit particulier à un moment donné dans un passé lointain, avec des exemples courants comme des trous et des empreintes de pas. Ici, ce pourrait être des traces de bioturbation, le processus par lequel des organismes vivants dans les sédiments peuvent en perturber la structure.

    Cependant, il faut raison garder, car ce n’est qu’une explication possible et certainement pas celle qu’étudie actuellement la NASA.
    Selon le scientifique planétaire Pascal Lee du SETI :

    Une origine strictement minérale est, bien sûr, la plus plausible.
    Et selon le scientifique de la NASA Ashwin Vasavada pour la mission Curiosity :
    Nous ne l’excluons pas, mais nous n’allons certainement pas adopter cela comme notre première interprétation.

    #They_live

  • Bonne nouvelle pour la présence d’une vie ailleurs que sur Terre : Il y aurait une activité tectonique sur la lune de Jupiter, Europe

    http://www.gurumed.org/2017/12/06/bonne-nouvelle-prsence-dune-vie-ailleurs-terre-y-aurait-activit-tectonique-

    Des scientifiques avaient déjà repéré des signes géologiques indiquant que des plaques dans la calotte glaciaire de la lune pouvaient plonger les unes sous les autres vers l’océan enfoui de la lune. Maintenant, une nouvelle étude suggère qu’une telle « subduction » est effectivement possible sur Europe et elle montre comment le phénomène pourrait se produire. Les nouveaux résultats devraient intéresser un peu plus les astrobiologistes et tous ceux qui espèrent que la Terre n’est pas le seul monde habité du système solaire.

    Si, en effet, il y a de la vie dans cet océan, la subduction offre un moyen de fournir les nutriments dont elle aurait besoin.
    Ces nutriments incluent des oxydants, des substances qui sont communes sur la surface d’Europe et qui pourraient, selon les chercheurs, aider à fournir une source d’énergie pour la vie.
    Ici, sur Terre, la subduction est principalement due aux différences de température entre les plaques rocheuses relativement froides et donc denses avec le manteau environnant très chaud. Cependant, toujours selon les chercheurs, ces différences thermiques ne peuvent pas être le “moteur” d’Europe : les plaques de glace se réchaufferaient en plongeant, s’équilibrant rapidement à la température de la glace en dessous.

    C’est fascinant de penser que nous pourrions avoir une tectonique des plaques autre part que sur Terre. En se plaçant du point de vue de la planétologie comparative, si nous pouvons maintenant étudier la tectonique des plaques dans cet endroit très différent, cela pourrait nous aider à comprendre comment la tectonique des plaques a commencé sur la Terre.

    #They_live

  • Sur les forces qui réchauffent l’océan interne de la lune de Saturne, Encelade depuis des millions... voir des milliards d’années

    http://www.gurumed.org/2017/11/08/la-lune-de-saturne-encelade-hbergerait-son-ocan-interne-depuis-des-milliard

    Les scientifiques pensent que les panaches qui jaillissent de l’extérieur givré d’Encelade émanent d’un vaste océan global d’eau salée qui se trouve sous la couche de glace qui enveloppe la lune.

    On estime que cette coquille a une épaisseur moyenne de 25 kilomètres, atteignant 1 kilomètre autour de la région polaire sud où est produite la pulvérisation hydrothermale.

    De minuscules fragments de minéraux dans les panaches détectés par Cassini suggèrent que les sels et la poussière de silice dans la pulvérisation sont formés par l’eau chaude atteignant environ 90 °C et interagissant avec la roche dans le noyau rocheux d’Encelade. Mais pour que cette interaction se produise, il faudrait qu’il y ait de l’espace dans le noyau pour que l’eau coexiste, la roche devrait être poreuse, peut-être même pâteuse.

    Dans de nouvelles simulations, l’équipe du Laboratoire de planétologie et géodynamique (LPG/ Université de Nantes/ Université d’Angers/ CNRS) a découvert que le mouvement des marées généré par l’orbite elliptique de Saturne pouvait réchauffer l’eau à l’intérieur du cœur d’Encelade, en raison de la friction produite par le liquide qui circule et glisse entre les fragments de roche.

    Lorsque l’eau monte en température (atteignant 90 °C, dans les sections de couleur orange de l’image ci-dessus), elle monte à travers le noyau poreux, transférant la chaleur à l’océan global sous la forme de panaches s’élevant dont certains finissent par faire fondre le noyau glacé d’Encelade, qui s’échappe finalement dans des geysers glacés libérés dans l’espace.
    La chaleur et l’énergie produites par le phénomène expulseraient les panaches à partir des régions polaires de la lune expliquant du même coup pourquoi la couche de glace chauffée y est plus mince et que cela pourrait ultimement aider à réchauffer l’océan pendant des milliards d’années, selon l’équipe.
    Un océan global chaud avec une durée de vie de plusieurs milliards d’années serait l’endroit idéal pour la vie, en sachant qu’il a fallu environ 640 millions d’années pour qu’elle passe du microbe au mammifère sur Terre.
    Malheureusement, Encelade serait très jeune : une autre récente étude proposait que la lune ne se soit formée que depuis environ 100 millions d’années. Est-ce que cela suffira à la vie pour s’installer ?

    #They_live

  • Où sont les extraterrestres qui nous observent   ?

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/09/18/ou-sont-les-extraterrestres-qui-nous-observent_5187048_1650684.html

    Une équipe internationale a identifié les exoplanètes depuis lesquelles les astres de notre Système solaire seraient visibles.

    A l’heure où ces lignes sont écrites, Exoplanet.eu, le site officiel qui recense les planètes extrasolaires, compte près de 3 700 références dans son catalogue. La majeure partie de ces autres mondes ont été découverts par le télescope spatial Kepler de la NASA grâce à la méthode dite des transits : l’instrument surveille un grand nombre d’étoiles et ­détecte les faibles baisses de ­luminosité qui se produisent lorsqu’une exoplanète passe ­devant le disque stellaire.

    Cette technique donne aux ­astronomes des renseignements sur les planètes repérées, comme leur diamètre, la durée de leur ­révolution et la distance qui les sépare de leurs soleils.

    Point de vue inversé

    Dans une étude acceptée pour ­publication par les Monthly ­Notices of the Royal Astronomical Society, une équipe internationale a inversé le point de vue : si des extraterrestres disposaient d’un instrument analogue à ­Kepler, depuis quelles exoplanètes pourraient-ils détecter les corps du Système solaire ? En effet, pour fonctionner, la méthode des transits nécessite une configuration astrale particulière : l’instrument, l’étoile ­visée et ses exoplanètes doivent se trouver dans le même plan. Ces chercheurs ont donc fait un peu de géométrie dans ­l’espace – à tous les sens du terme – pour définir la petite portion du firmament où le transit des huit compagnons du Soleil est visible.

    Une fois cette région – la zone de transit – dessinée, ces astronomes l’ont superposée au catalogue d’Exoplanet.eu afin de ­déterminer combien de planètes extrasolaires elle contenait. La liste se révèle courte : seulement 68 astres référencés peuvent observer le transit d’au moins une planète du Système solaire. La Terre n’est détectable que depuis neuf d’entre eux. Et, a priori, aucune de ces neuf exoplanètes n’est habitable, soit parce qu’il s’agit d’une géante ­gazeuse, soit parce qu’il y fait trop chaud ou encore trop froid.

    Modélisation du voisinage

    Mais les auteurs de l’étude ne se sont pas découragés. Ils se sont dit : « Ce n’est pas parce qu’on n’a pas encore détecté de planète ­habitable de type terrestre dans la zone de transit qu’il n’y en a aucune. » Après une modélisation de notre voisinage, ils estiment que dix exo-terres pourraient se promener dans cette zone de transit. Ne reste plus qu’à les trouver…

    Pour Jean Schneider, chercheur à l’Observatoire de Paris et créateur d’Exoplanet.eu, « même si l’idée n’est pas nouvelle, cette étude est intéressante car elle quantifie la probabilité d’être dans la bonne configuration pour détecter la Terre ». Cependant, l’astronome reste un peu gêné. « C’est toujours très anthropomorphique comme discussion : cela suppose que les extraterrestres ont les mêmes concepts scientifiques que nous. Or, Kant explique que les concepts ne résultent pas des observations mais de ­notre esprit. Avec notre esprit, nous avons construit un monde, mais qui sait ce que d’autres civilisations ont imaginé ? »

    Et, même si E.T. pense comme nous, il est possible, dit Jean Schneider, s’appuyant sur une étude facétieuse de 2016, qu’il nous cache le transit de sa planète, en émettant une grande quantité de lumière pour compenser la baisse de ­luminosité de son étoile. Comme une cape d’invisibilité à l’échelle d’une planète !

    #They_live

    • Pour ajouter un peu d’optimisme :
      dans un podcast récent, Chris McKay faisait la remarque que la vie peut peut­-être se trouver aussi dans les lunes de grosses planètes, comme Enceladus autour de Saturne. Et là, plus besoin pour une planète d’être dans la zone ni trop près ni trop loin du soleil, vu que l’énergie nécessaire à la géologie vient de la déformation de la lune due à l’attraction et non de l’étoile avoisinante.

      We discovered oceans on Europa, oceans on Enceladus. And we struggled at first to understand how could there be oceans out there so far, so cold? And the answer turns out to be tidal heating. As those small moons go around these giant planets, they get squeezed by the gravity of these giant worlds, and that squeezing generates heat.

      So their oceans are warmed not by sunlight, like the Earth, but by gravitational heating. And that has enabled large oceans on many moons. And, in fact, it may be that the oceans in the universe, there’s more oceans in the universe driven by tidal heating, than driven by sunlight. So our ocean may actually be the oddball, rather than the typical case.

      https://www.nasa.gov/ames/nisv-podcast-Chris-McKay

  • Quand des statistiques annoncent que nous sommes seuls dans l’Univers

    http://www.gurumed.org/2017/08/15/statistiques-annoncent-sommes-seul-lunivers

    Depuis plus de six décennies, le Paradox de Fermi torture les scientifiques, les chercheurs du Search for Extra-Terrestrial Intelligence (SETI) se référant à lui comme le Great Silence (Grand Silence). Pourquoi le silence ? Au fil des années, de nombreuses raisons ont été données, allant de l’idée que personne n’a trouvé d’intérêt à nous contacter, à des théories conspirationnistes paranoïaques, que des autorités terrestres ou cosmiques feraient en sorte de nous dissimuler la vérité.

    Cependant, l’explication la plus simple est que la raison pour laquelle nous ne trouvons pas d’autres civilisations est qu’elles ne sont pas là. La position de Whitmire est que, si le concept cosmologique appelé principe de médiocrité est appliqué au Paradox de Fermi, cela donne la raison pour laquelle nous sommes seuls, que nous sommes une civilisation typique et que nous allons nous éteindre bientôt, alors que nous sommes capables de communication interstellaire.

    Le point important est que nous n’avons été capables d’envoyer des messages aux étoiles que pendant un peu plus d’un siècle après l’invention de la radio. Whitmire a constaté que s’il assume que les humains sont typiques plutôt qu’exceptionnels, la courbe en cloche produite par l’analyse statistique (principe de médiocrité) nous place au milieu des 95 % de toutes les civilisations et celles qui ont des millions d’années sont les valeurs limites des statistiques avec une très faible probabilité d’existence.

    En d’autres termes, si la race humaine est typique, alors comme nous sommes une jeune espèce technologique qui est la première de notre planète et que nous ne crapahutons dessus que depuis environ un siècle (en tant qu’espèce technologique), la même chose est vrai/ typique pour toutes les autres civilisations. Pire encore, si nous devons rester typiques, la race humaine va probablement disparaître et bientôt.

    Mais Whitmire admet qu’il y a une autre conclusion :
    Si nous ne sommes pas typiques alors mon observation initiale sera correcte. Nous serions les êtres les plus stupides de la galaxie selon les chiffres.

    #They_live

  • L’énigme du signal potentiellement extraterrestre a 40 ans

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/15/l-enigme-du-signal-potentiellement-extraterrestre-a-40-ans_5172503_4355770.h

    Le signal « Wow ! » a 40 ans. Quarante années que ce signal entretient un certain mystère parmi la communauté des astronomes, et surtout parmi le grand public. Il faut dire que celui-ci réunissait certaines caractéristiques attendues d’un signal émis par une civilisation extraterrestre.

    Car ce signal possède plusieurs caractéristiques extraordinaires. Le premier élément surprenant est son intensité exceptionnelle, le pic enregistré atteignant plus de trente fois l’intensité du bruit de fond de l’univers. Il s’agit du plus puissant signal de la sorte jamais enregistré.

    Le deuxième élément est le fait que le signal ait été émis sur une bande très étroite de fréquence : moins de 10 kHz. Or, on ne connaît, à l’heure actuelle, aucun phénomène naturel capable d’émettre sur une bande étroite et à une telle intensité. Tous les signaux émis par des corps célestes, que ce soient des étoiles, des planètes, des pulsars, etc., émettent sur de nombreuses fréquences à la fois. Au vu des connaissances scientifiques accumulées, il est aujourd’hui considéré comme hautement probable qu’un signal à bande étroite ne puisse être produit qu’artificiellement, par une civilisation technologique.

    Le troisième élément est la fréquence sur laquelle a été émis le signal : 1 420,4556 MHz. Ce chiffre ne vous dit peut-être rien, mais c’est précisément l’une des fréquences sur lesquelles les astronomes s’attendent à recevoir un message émis par une intelligence extraterrestre. Cette fréquence est extrêmement proche de la fréquence à laquelle un atome d’hydrogène émet des radiations (1 420,405751 MHz).

    #They_live

  • Ce système de sept planètes pourrait être habitable

    https://lejournal.cnrs.fr/articles/ce-systeme-de-sept-planetes-pourrait-etre-habitable

    Jamais auparavant la découverte d’un nouveau système exoplanétaire n’avait suscité autant d’enthousiasme de la part des astronomes. C’est en effet pas moins de sept planètes toutes quasiment de la taille de la Terre, et probablement rocheuses comme elle, qui ont été détectées par une équipe internationale autour d’une étoile relativement proche de nous, à 40 années-lumière1. Mieux encore : plusieurs de ces exoplanètes réunissent les conditions pour que de l’eau liquide soit présente à leur surface. De quoi faire de ce système une des cibles les plus prometteuses à ce jour dans la recherche à distance de traces de vie hors du système solaire.

    À quoi ressemblent ces mondes ? Et sont-ils éventuellement propices à héberger la vie ? S’il est impossible aujourd’hui de répondre avec certitude à ces questions – aucune de ces planètes n’ayant pu être photographiée –, les astronomes disposent toutefois de suffisamment d’informations pour commencer à en dresser un premier portrait. Tout d’abord, en raison de leur taille, les sept planètes ont toutes les chances d’être rocheuses comme la Terre. Il ne s’agit donc pas de ces géantes gazeuses où toute forme de vie semble impossible.

    Ensuite, étant donné la distance des planètes à leur étoile et la luminosité émise par l’astre, les astronomes ont pu estimer l’énergie que reçoivent celles-ci. Conclusion : « Trois d’entre elles (e, f et g) sont situées dans la zone dite « habitable » de leur étoile, cette région où il ne fait ni trop froid ni trop chaud pour permettre à l’eau, si elle est présente à leur surface, de rester sous forme liquide », précise Franck Selsis, un des auteurs de la découverte au Laboratoire d’astrophysique de Bordeaux. Un élément indispensable pour permettre à la vie telle que nous la connaissons de se développer.

    #They_live

  • La NASA annonce que Encelade émet des panaches d’hydrogène, preuve d’un océan souterrain

    https://www.sciencesetavenir.fr/espace/astrophysique/la-nasa-annonce-que-encelade-emet-des-panaches-d-hydrogene-preuve-d

    Tandis que la sonde Cassini a surpris des panaches d’hydrogène s’échappant d’Encelade, lune de Saturne, le télescope spatiale Hubble a détecté de son côté, des régions chaudes à la surface d’Europe, lune de Jupiter. Et exactement là où précédemment des panaches de vapeur d’eau avaient été observé. Bref, voilà dans le système solaire deux petites lunes où sous la glace de surface, un océan surmonte des sources hydrothermales. Telle est l’annonce que vient faire la NASA en ce 13 avril 2017 et pour laquelle l’Agence spatiale américaine a alerté depuis deux jours les médias du monde entier. Certes les scientifiques soupçonnaient déjà l’existence de ces «  lunes-océans  », mais le fait d’envisager des sources hydrothermales est une donnée très excitante, car pour la première fois se trouvent réunis au sein de ces corps glacés, tous les ingrédients de la vie : minéraux, source d’énergie, eau.

    « Faut-il s’attendre à trouver des crevettes ou des microbes dans l’océan d’Encelade ? » interroge Linda Spilqer, membre de l’équipe Cassini. A une telle question nul ne peut encore répondre. Pour se développer la vie doit surmonter mille obstacles. Mais selon Jim Green, responsable de la division des sciences planétaire à la NASA « si vie il y a, elle ne devrait ressembler à rien de connu, car il s’agit d’un environnement clos ». Ni crevette ni calmar géant, donc. Mais désormais de solides arguments en faveur de la possibilité d’une vie dans le système solaire. Pour explorer ces « lunes-océans » les scientifiques plaident pour l’envoi d’une mission autour d’Europe : Europa Clipper – encore à l’étude - qui ne devrait pas partir avant 2020.

    #They_live

  • Sept planètes rocheuses découvertes autour d’une étoile naine

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/02/22/sept-planetes-rocheuses-decouvertes-autour-d-une-etoile-naine_5083903_3244.h

    L’étoile Trappist-1 est située à 39 années-lumière de la Terre. Trois de ses planètes se trouvent dans la zone dite d’habitabilité, où l’eau peut exister.

    Trappist-1 est située à 39 années-lumière de nous, dans la constellation du Verseau. Dans le jargon des spécialistes, il s’agit d’une « naine ultra-froide », c’est-à-dire d’une toute petite étoile, dont la masse représente 8 % de celle du Soleil et dont le rayon est à peine supérieur à celui de Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire. Et elle est dite « ultra-froide » non pas parce qu’on y gèle – cela reste une étoile… – mais parce que sa température de surface, d’environ 2 200 °C, est très inférieure à celle que l’on mesure pour d’autres astres – 5 500 °C pour le Soleil par exemple.

    C’est précisément ce nanisme stellaire qui a intéressé l’équipe liégeoise lorsque, sous la direction de Michaël Gillon, elle a conçu le petit télescope Trappist (pour « Transiting Planets and PlanetesImals Small Telescope »), installé en 2010 au Chili. Comme son nom complet l’indique, cet instrument exploite le phénomène appelé « transit » : lorsque, pour les observateurs lointains que nous sommes, une planète extrasolaire passe devant son étoile, la luminosité de cette dernière est légèrement amoindrie, une baisse d’éclat dont on peut déduire la présence d’une planète, et son rayon.

    Il y a néanmoins un risque, poursuit le chercheur français : que les exoplanètes situées dans la zone d’habitabilité… ne soient pas habitables. « Dans leur jeunesse, les étoiles naines sont très actives et émettent des rayonnements UV extrêmes, des rayons X, beaucoup de vent stellaire », décrit-il. « Cela n’est pas du tout propice à l’apparition de la vie, reconnaît Valérie Van Grootel. Cela peut éroder l’atmosphère voire la souffler complètement. »

    #They_live

  • Hubble a repéré les geysers d’eau relâchés par l’océan subglaciaire de la lune Europe

    http://www.gurumed.org/2016/09/27/hubble-a-repr-les-geysers-deau-relchs-par-locan-subglaciaire-de-la-lune-eur

    La lune de Jupiter, Europe, relâche probablement des panaches d’eau, de grands geysers d’un océan salé s’éjectant de sa coquille de glace. Voilà ce que les scientifiques ont annoncé hier lors d’une conférence de la NASA, réaffirmant les précédentes observations de ce type d’activité sur la lune galiléenne. Les résultats révèlent les enjeux de la prochaine mission planétaire de la NASA, qui devrait être lancée vers Europe en 2022.

    Les panaches, qui sont estimés s’élever à 200km au-dessus de la surface d’Europe, ont été capturées à l’aide du télescope spatial Hubble de la NASA. Pour les trouver, les scientifiques ont utilisé ce qu’on appelle des “opérations d’imagerie de transit”, en observant la silhouette d’Europe contre la surface brillante de Jupiter. Il a fallu 50 millions d’évènements d’observation pour générer les images du panache, qui ont été soigneusement traitées par un logiciel spécialement conçu.

    Europe est un monde océanique et elle est estimée disposée de tous les ingrédients nécessaires à la vie. Bien qu’elle est seulement la taille de notre Lune, elle héberge un océan salé contenant deux fois la quantité d’eau des océans de la Terre.

    Cette eau est prise en sandwich entre une couche de glace et un manteau rocheux. Lorsque l’eau touche la roche, des processus chimiques intéressants en résultent, surtout s’il y a des sources hydrothermales à l’intérieur de la planète injectant de l’eau chaude dans l’océan. Les conditions pour la vie sur Europe sont au moins aussi favorables que ce qui peut être trouvé dans les parties les plus profondes de nos océans.

    Le problème a toujours été de se rendre sur cette lune pour en prélever un échantillon. La coquille de glace pourrait faire des kilomètres d’épaisseur, bien au-delà de notre capacité de forage, même ici sur Terre. Les panaches permettent de contourner ce problème. Plus besoin d’essayer de l’atteindre, l’océan vient à nous.

    #They_live

  • « Rosetta repose la question de l’ubiquité de la vie »

    http://huet.blog.lemonde.fr/2016/09/26/rosetta-repose-la-question-de-lubiquite-de-la-vie

    Jean-Pierre Bibring, professeur à l’Université d’Orsay et chercheur à l’Institut d’Astrophysique spatiale, a participé à cette aventure, comme coordinateur scientifique du robot Philae qui s’est posé sur la comète au terme d’une cabriole cosmique imprévue. Dans une interview accordée à {Sciences²}, il explique le crash suicide de Rosetta. Et développe son opinion sur le bilan scientifique provisoire que l’on peut tirer des observations des deux engins – en particulier sur l’apport à la recherche des scénarios d’émergence de la vie sur Terre – ainsi que sur les leçons à tirer des technologies utilisées pour cette cette mission.

    Les noyaux cométaires sont des objets de faible densité globale (la moitié de celle de la glace d’eau), et de très grande porosité. Contrairement à l’image que l’on en avait généralement, ils ne semblent pas être constitués principalement de glaces, faites d’eau et de CO2. Celles-ci sont bien présentes, mais en abondance inférieure à celle des grains qui sont, eux, très majoritairement, des grains organiques, c’est-à-dire constitués de composés chimiques carbonés, sombres et réfractaires. Cette matière organique, vraisemblablement très complexe, constitue la matrice même des comètes, dans laquelle glaces et minéraux sont piégés. Finies les « boules de neige sale » : ce sont des « organIcEs », où des glaces (ices) sont piégées dans une matrice carbonée (organics).

    Les images acquises par Philae donnent une représentation spectaculaire de ces grains carbonés. Le site où Philae s’est finalement arrêté, est, comme en témoignent les images prises récemment, un trou assez profond, très peu affecté par les processus qui prennent place à la surface. Du point de vue opérationnel, ce site fut malheureux, en ce qu’il ne nous a pas permis de travailler sur la durée, faute de soleil suffisant pour réchauffer Philae et alimenter ses panneaux solaires. En revanche, du point de vue scientifique, ce fut un site extraordinaire, car le matériau que Philae a observé et analysé pendant 60 heures, grâce à ses piles, est probablement le plus primordial – au sens de l’histoire du système solaire – que nous pouvions rêver d’atteindre !

    Les observations des nuages moléculaires par la radioastronomie mettent en évidence une très grande variété de composés, essentiellement similaire d’un nuage à l’autre. Il faut toutefois réaliser qu’il s’agit de nuages en début d’effondrement, lorsque les densités demeurent suffisamment faibles pour permettre la caractérisation de leur composition par spectroscopie, même en ondes radiométriques. Les comètes, en revanche, échantillonnent l’un de ces nuages en fin d’effondrement, après qu’une chimie très particulière en ait transformé le contenu moléculaire. C’est alors que la diversité des produits synthétisés pourrait s’être manifestée. Prenons le moment particulier où apparait l’étoile centrale. Ses caractéristiques propres, et en particulier son rayonnement à grande énergie (UV et Extrême UV), éventuellement polarisé, pourrait avoir affecté les propriétés de certaines des espèces et molécules du disque environnant.

    Par exemple en y induisant des excès énantiomères (lorsqu’une molécule peut présenter deux formes non superposables dans un miroir et qu’elles ne sont pas produites à égalité) très particuliers, modelant leur chiralité et favorisant leur évolution, une fois immergée dans des océans planétaires, vers des structures « vivantes ». Il se trouve que nous avons, à bord de Philae, une expérience qui aurait permis de mettre en évidence une éventuelle chiralité de la matière organique cométaire. Mais nous n’avons pas pu la réaliser, faute de Soleil suffisant… En supposant que de telles expériences démontrent un jour que le matériau cométaire ait déjà intégré de telles propriétés, cela renforcera l’idée que l’essentiel des ingrédients du « vivant » était déjà disponible avant même la formation des planètes. Dans quelle mesure s’agit-il du résultat d’une spécificité de notre propre système, et des caractéristiques de son effondrement, ou à l’inverse d’une propriété générique du cosmos, cela bien sûr demeure une question. De même, les conditions et propriétés particulières des océans terrestres, au moment de ces apports de type cométaire, pourraient renforcer les aspects contingents. A l’évidence, les questions de l’ubiquité ou non de la vie dans l’Univers se posent en des termes très nouveaux ! La notion même « d’habitabilité » doit être totalement repensée à mon avis.

    #They_live

  • Projet Genesis : un plan pour semer la vie sur d’autres planètes

    http://www.gurumed.org/2016/09/24/projet-genesis-un-plan-pour-semer-la-vie-sur-dautres-plantes

    Répandre la vie aux confins de l’espace, telle une arche de Noé interstellaire, ressemble à de la science-fiction, mais la technologie nécessaire pour ce genre d’exploit est seulement à des décennies de notre portée, selon un physicien théoricien.

    Claude Gros, de l’université Goethe en Allemagne, décrit le projet Genesis qui implique une flotte de robots autonomes qui relâchent des microbes sur des exoplanètes adaptées, dans l’espoir qu’ils y survivent et y prospèrent.

    Claude Gros envisage que le projet Genesis propulse des micro-vaisseaux spatiaux intelligents, inspirés par le projet Breakthrough Starshot, vers de lointaines planètes à 20% de la vitesse de la lumière (environ 60 000 kilomètres par seconde).

    À l’arrivée de la toute petite sonde, celle-ci entrerait dans l’orbite de la planète et à l’aide d’une l’intelligence artificielle embarquée, déterminerait si elle présente les bonnes propriétés pour permettre à la vie de prospérer. Seules les planètes sans vie, mais avec le potentiel d’une habitabilité d’au moins quelques centaines de millions d’années, obtiendrait le feu vert.

    Le vaisseau spatial synthétiserait alors une variété d’organismes unicellulaires à l’aide d’un laboratoire génétique embarqué. Ensuite, ces cellules devront survivre à leur chute, emballer dans des capsules de taille nanométrique, pour commencer à inhaler le dioxyde de carbone et à relâcher de l’oxygène, formant lentement une écosphère.

    Le vaisseau spatial restera en orbite et continuera à déverser des pluies microbiennes pendant des centaines d’années jusqu’à ce que la vie ait pris pied et puisse s’occuper d’elle-même. La sonde finira ses jours en flottant en orbite ou s’écrasera sur la planète.

    Si la vie s’établit, elle pourrait évoluer en organismes multicellulaires, ce qui fut cas sur Terre et c’est arrivé au moins 25 fois distincts (avec la principale vie multicellulaire émergeant il y a 590 à 540 millions années).

    #They_live

  • Stephen Hawking et ses fortunés camarades projettent de visiter le système d’étoiles le plus proche, en un rien de temps

    http://www.gurumed.org/2016/04/13/stephen-hawking-et-ses-fortuns-camarades-projettent-de-visiter-le-systme-dt

    Le célèbre physicien Stephen Hawking, un riche millionnaire russe et le PDG de Facebook ont fait l’annonce qu’ils aimeraient envoyer une flotte de petits vaisseaux spatiaux vers le système d’étoiles le plus proches, en un temps record.

    Cependant, si la dernière idée de Stephen Hawking se concrétise, nous pourrions atteindre ce système stellaire voisin dans les 20 années après le lancement.

    Selon Stephen Hawking :

    La Terre est un endroit merveilleux, mais elle pourrait ne pas durer éternellement. Tôt ou tard, nous devrons nous tourner vers les étoiles. Breakthrough Starshot est une première étape très excitante dans ce périple.

    Le programme « Breakthrough Starshot », de 100 millions de dollars, qui a également le soutien de l’entrepreneur Yuri Milner et du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, étudiera comment un petit engin spatial pourrait être utilisé pour réduire le temps du voyage entre nous et le système d’étoiles le plus proche. Les « nanocrafts » pourraient se déplacer à une vitesse représentant 20 % celle de la lumière, ou plus de 1000 fois plus rapides que les vaisseaux spatiaux que nous utilisons aujourd’hui.

    Ces nanocrafts consisteraient en de petites sondes de la taille d’un timbre poste, ne dépassant pas l’échelle du gramme, transportant des caméras, des propulseurs de photons, des batteries, un système de navigation et des équipements de communication, offrant les mêmes fonctionnalités qu’une sonde spatiale classique. Elles seraient combinées avec des voiles solaires, de quelques centaines d’atomes d’épaisseur, pour pousser les nanocrafts jusqu’à 45000 km/s, propulsés par d’énormes réseaux de lasers (comme le projet DEEP IN de la NASA).

    Breakthrough Starshot fait partie d’un programme plus large lancé par, notamment, Hawking l’année dernière et appelé "Breakthrough Initiatives", visant à “galvaniser” la recherche de vie extraterrestre. Parmi les autres initiatives déjà lancées sous la même bannière, il y a une mission de 10 ans consistant à sonder les 1 000 000 étoiles, sur le plan galactique, les plus proches pour tenter de détecter des signes de vie intelligente et un concours pour inspirer des idées sur la façon dont nous pourrions communiquer avec une telle vie si elle était trouvée.

    #They_live

  • De plus en plus près des mystérieuses taches lumineuses de la planète naine Cérès

    http://www.gurumed.org/2015/09/10/de-plus-en-plus-prs-des-mystrieuses-taches-lumineuses-de-la-plante-naine-cr

    La sonde Dawn de la NASA a de nouveau photographié, mais d’encore plus près, les taches étrangement lumineuses de Cérès

    Avec l’image composite, réalisée en assemblant deux points de vue sur le cratère et sa surface environnante, les chercheurs ont également créé des animations qui offrent un voyage virtuel autour du cratère Occator, avec une carte détaillant sa topographie.

    https://www.youtube.com/watch?v=lK03byyCFVs

    Malgré cette approche, les taches lumineuses, dont la plus grosse fait 20 km de diamètre, restent toujours aussi énigmatiques et selon le responsable de la mission, Marc Rayman :

    Dawn a transformé ce qui était tout récemment quelques points lumineux dans un paysage complexe et étincelant. Bientôt, l’analyse scientifique va révéler la nature géologique et chimique de ce mystérieux et envoutant paysage extraterrestre.

    #They_live

  • La comète Tchouri, un concentré glacé de germes de vie

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/07/30/la-comete-tchouri-un-concentre-glace-de-germes-de-vie_4705355_1650684.html

    Mais Tchouri réservait une plus grande surprise encore. Il apparaît que son noyau est un concentré de molécules organiques. Dans le nuage de poussières soulevé par le premier contact de Philae avec le sol ont été trouvées seize de ces molécules, dont quatre (isocyanate de méthyle, acétone, propionaldéhyde et acétamide) n’avaient jamais été détectées sur une comète. Or, il s’agit de précurseurs de composés plus complexes (sucres, acides aminés, bases de l’ADN…) qui constituent les briques élémentaires du vivant.

    Les comètes, en quasi-permanence congelées et donc dépourvues d’eau liquide, n’abritent évidemment aucune vie. Mais cette découverte conforte l’hypothèse que de la matière organique venue des comètes ait ensemencé les océans terrestres lors de bombardements de notre planète par ces astres. Un – gros – bémol toutefois : l’éventuelle présence de composés organiques complexes sur Tchouri n’a pu être confirmée par les premières analyses.

    Ce qui est sûr, souligne Jean-Pierre Bibring, c’est que « le noyau cométaire est très riche en composés carbonés, qui ne se présentent pas sous la forme de petites molécules piégées dans la glace, comme on le pensait jusqu’à présent, mais de grains suffisamment gros pour résister à un voyage dans l’espace ». Et donc pour avoir pu féconder les océans terrestres. « Le système solaire, ajoute Nicolas Altobelli, est une machine à fabriquer et transporter de la matière organique, et les premiers résultats de Philae nous donnent un aperçu des processus chimiques précurseurs de l’apparition de la vie. »

    #They_live

  • Une planète ressemblant à la Terre découverte par la NASA

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/07/23/la-nasa-annonce-la-decouverte-d-une-exoplanete-semblable-a-la-terre_4695926_

    « Une autre Terre. » La NASA avait su trouver les mots pour attirer l’attention sur la téléconférence de presse qu’elle a organisée, jeudi 23 juillet, sur les derniers résultats de son télescope spatial Kepler, spécialisé dans la chasse aux exoplanètes, ces planètes situées dans d’autres systèmes solaires que le nôtre. L’agence spatiale américaine a comblé l’attente des amoureux d’astronomie : une nouvelle planète d’une taille proche de la Terre a été détectée par le satellite, pour la première fois dans la zone habitable autour d’une étoile du même type que notre Soleil – mais distante de 1 400 années-lumière.

    Baptisée Kepler-452b, elle porte le nombre d’exoplanètes confirmées à 1 030, indique la NASA, dont le directeur adjoint John Grunsfeld a estimé que sa détection « nous faisait faire un pas de plus vers une Terre 2.0 ». D’un diamètre 60 % plus grand que la Terre, Kepler-452b fait le tour de son étoile en trois cent quatre-vingt-cinq jours et se trouve 5 % plus éloignée d’elle que nous le sommes du Soleil. Elle est donc pile dans la zone habitable, celle où de l’eau liquide, indispensable à la vie, aurait des chances d’être présente.

    L’étoile de Kepler-452 (connue sous le nom de 2MASS J19440088 + 4416392) est âgée de 6 milliards d’années, soit 1,5 milliard de plus que notre étoile, et aussi 20 % plus brillante et 10 % plus grande. Ces résultats vont être soumis à la revue Astrophysical Journal.

    #They_live

  • Mauvaise nouvelle : aucun signe de vie extraterrestre n’a été découvert après l’étude de 100.000 galaxies

    http://www.slate.fr/story/100391/extraterrestre-galaxies

    Les chercheurs ont utilisé les données du télescope spatial de la Nasa WISE (Wide-field Infrared Survey Explorer ou en français : « Explorateur pour l’étude grand angle dans l’infrarouge ») pour examiner les radiations émanant de lointaines galaxies.

    « L’idée derrière nos recherches est que, si une galaxie entière a été colonisée [par une civilisation extraterrestre], l’énergie produite par les technologies de cette civilisation serait détectable. »

    Elle émettrait des radiations dans le domaine infrarouge, le type de radiations « que le satellite WISE a été créé pour détecter », explique Jason T. Wright, professeur d’astronomie et d’astrophysique à l’Université d’Etat de Pennsylvanie chargé de l’étude, dans un communiqué de presse.

    Si l’étude, qui devrait être publiée ce 15 avril dans the Astrophysical Journal, n’a pas trouvé de preuve tangible de vie extraterrestre dans 100.000 galaxies, ses auteurs soulignent que cinquante d’entre elles avaient tout de même un niveau anormalement élevé de rayonnement infrarouge.

    #They_live

    • Bon le message scientifique est un peu plus complexe, mais on peut le résumer ainsi :
      • on n’a pas trouvé de civilisation émettant une débauche colossale d’énergie (85% de l’énergie de son étoile mère !!!)
      • y a bien des trucs moins forts ("seulement" 50% de l’énergie de l’étoile), mais on sait pas trop ce que c’est
      • faut voir…

      http://iopscience.iop.org/0067-0049/217/2/25/article

      Abstract
      Nearby Type iii (galaxy-spanning) Kardashev supercivilizations would have high mid-infrared (MIR) luminosities. We have used the Wide-field Infrared Survey Explorer (WISE) to survey ~100 000 galaxies for extreme MIR emission, 1000 times more galaxies than the only previous such search. We have calibrated the WISE All-sky Catalog pipeline products to improve their photometry for extended sources. We present 563 extended sources with |b|≥ 10 and red MIR colors, having visually vetted them to remove artifacts. No galaxies in our sample host an alien civilization reprocessing more than 85% of its starlight into the MIR, and only 50 galaxies, including Arp 220, have MIR luminosities consistent with > 50% reprocessing. Ninety of these (likely) extragalactic sources have little literature presence; in most cases, they are likely barely resolved galaxies or pairs of galaxies undergoing large amounts of star formation. Five are new to science and deserve further study. The Be star 48 Librae sits within a MIR nebula, and we suggest that it may be creating dust. WISE, 2MASS, and Spitzer imagery shows that IRAS 04287+6444 is consistent with a previously unnoticed, heavily extinguished cluster of young stellar objects. We identify five “passive” (i.e., red) spiral galaxies with unusually high MIR and low NUV luminosity. We search a set of H i dark galaxies for MIR emission and find none. These 90 poorly understood sources and 5 anomalous passive spirals deserve follow-up via both SETI and conventional astrophysics.

      (j’ai réécrit les formules mathématiques)

  • Un océan sous la glace de Ganymède

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/03/13/un-ocean-sous-la-glace-de-ganymede_4592829_1650684.html

    Un océan plus vaste que tous ceux de la Terre réuni. Voilà ce qu’héberge sous son épaisse croûte glacée Ganymède, la plus grosse lune de Jupiter et du Système solaire, selon des observations faites au télescope spatial Hubble dévoilées jeudi 12 mars dans le Journal of Geophysical Research.

    Selon les scientifiques, cet océan a une profondeur de 100 kilomètres, dix fois plus que ceux de la Terre, et est enterré sous une croûte de 150 kilomètres formée pour l’essentiel de glace. « Nous pensons que dans un lointain passé cet océan a même pu communiquer avec la surface », a précisé Jim Green, le directeur de la division science planétaire de la NASA.

    Une autre découverte annoncée mercredi dans la revue britannique Nature accroît encore davantage la possibilité de la vie ailleurs dans le Système solaire : des chercheurs américains ont en effet découvert qu’Encelade, une lune de Saturne, a une activité hydrothermale, ce qui ouvre la possibilité que la vie puisse y exister.

    Les scientifiques sont arrivés à cette conclusion en analysant des données envoyées par la sonde Cassini. Ils ont pu détecter des poussières de roche riches en silice éjectées par des geysers de la lune qui prouvent qu’elle abrite bien une activité hydrothermale, et donc un environnement favorable à l’éclosion de la vie.

    #They_live

  • La Nasa a détecté deux points lumineux sur une planète

    http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0204189042441-la-nasa-a-detecte-deux-points-lumineux-sur-une-planete-109731

    La sonde américaine Dawn en route vers Cérès a retransmis des images de la plus petite planète naine du système solaire sur lesquelles apparaissent deux mystérieux points brillants. « Le point le plus lumineux reste encore trop petit pour être net sur l’objectif de la caméra mais en dépit de sa taille c’est le point le plus brillant sur Cérès, ce qui est vraiment inattendu et reste un mystère pour nous », indique jeudi dans un communiqué Andreas Nathues, un chercheur responsable de la caméra à l’Institut Max Planck pour la recherche sur le système solaire en Allemagne.

    « Les deux points se trouvent apparemment dans le même bassin, ce qui pourrait indiquer une origine volcanique », pense quant à lui Chris Russell, principal responsable scientifique de la mission Dawn de la Nasa, basé à l’Université de Californie à Los Angeles. « Mais nous allons devoir attendre d’avoir une meilleure résolution des images pour pouvoir faire une telle interprétation géologique », ajoute-t-il.

    #They_live

  • Des sphères de métal microscopiques contenant de l’ADN ont-elles apporté la vie sur Terre ?

    Personnellement, je n’y crois pas une seconde …

    http://www.slate.fr/story/98219/spheres-metal-microscopiques-adn-vie-terre

    La découverte pourrait totalement bouleverser notre compréhension de la vie sur terre et dans l’univers. Un groupe de scientifiques anglais affirme avoir découvert dans la haute atmosphère une sphère de métal microscopique contenant de la matière organique qui aurait été envoyée sur terre par une civilisation extraterrestre pour « ensemencer » notre planète. Cela s’apparente plus au début d’une nouvelle de science-fiction qu’à de la science pure et dure… et pourtant.
    La mystérieuse balle de métal a été photographiée expulsant une substance biologique qui selon les scientifiques pourrait être du matériel génétique.

     Elle a été découverte par une équipe de chercheurs de l’Université de Sheffield et du Centre d’astrobiologie de l’Université de Buckingham. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer l’existence de cette sphère. Celle qui revient le plus souvent lui donne une origine extraterrestre et pour fonction d’apporter les matériaux de la vie sur terre, la thèse dite de la « Panspermie ». Des scientifiques de renom défendent depuis plusieurs années cette théorie dont l’astrophysicien Carl Sagan et le prix Nobel Francis Crick, qui a co-découvert la structure de l’ADN.

    Le Professeur Milton Wainwright, qui dirige l’équipe qui a découvert la sphère de métal, la décrit comme « une balle de la largeur d’un cheveu humain qui a des filaments à l’extérieur et du matériel biologique en son centre ». Il ajoute : « nous avons été stupéfié quand une analyse au rayon x a montré que la sphère est faite essentiellement de titane avec des traces de vanadium ».

    #They_live