• Faut-il partir en vacances en #Arabie_saoudite ?
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/10/05/faut-il-partir-en-vacances-en-arabie-saoudite_6014296_4500055.html

    POUR

    L’argument hédoniste

    Un royaume pour vous tout seul. C’est la sensation grisante que vous éprouverez à votre arrivée en Arabie saoudite. Son territoire est vaste : 2,15 millions de km², l’équivalent de la superficie de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni, de la Hollande, de la Belgique et de la Suisse réunis. Mais surtout, le pays est pour l’instant quasi vierge de touristes. Pas de file d’attente au Musée national de Riyad, pas d’embouteillage de 4 × 4 sur les dunes du Rub Al-Khâli, le « Quart vide », le mythique désert du sud-est de l’Arabie. Luxe, calme et solennité.

    L’argument politique

    Longtemps impénétrable, cramponnée au rigorisme wahhabite, l’Arabie saoudite a décidé de se frotter à ces diables d’Occidentaux. Pourquoi ne pas l’encourager ? C’est entendu, le royaume, que le prince héritier Mohammed Ben Salman, dit MBS, a entrepris de moderniser, est encore loin d’avoir achevé sa mue. En dehors des quartiers aisés de Riyad et de Djeddah, la ségrégation sexuelle reste en vigueur. Dispensées du port de l’abaya, les étrangères devront se vêtir de manière « pudique », épaules et genoux couverts. Mais la venue des touristes pourrait accélérer la transformation du pays.

    L’argument esthétique

    « Nous avons plus à offrir au monde que du pétrole. » C’est la rengaine des Saoudiens travaillant dans le #tourisme. Et ils ont raison. Leur patrie regorge de paysages, de sites et d’édifices d’une grande beauté. Passons sur la Kingdom Tower, surnommée le « décapsuleur », prétentieux gratte-ciel, destiné à devenir l’emblème de Riyad. Les merveilles du Royaume sont ailleurs : à #Al-Ula, au nord-ouest, une nécropole antique dont la mise en valeur est copilotée par la France ; à Taif, non loin de La Mecque, la villégiature d’été des princes, au climat tempéré ; et sur la myriade d’îlots encore déserts de la mer Rouge, cocktail de sable fin et d’eau émeraude.

    CONTRE

    Le contre-argument hédoniste

    #paywall

  • #Toulouse by night
    https://fr.squat.net/2019/10/08/toulouse-by-night

    Depuis plusieurs mois, les chantiers de construction d’une zone d’affaires autour de la gare Matabiau à Toulouse continuent dans leur vaste entreprise de destruction de maisons et vieux quartiers. Le projet TESO (Toulouse Euro Sud Ouest) veut reconfigurer la ville en une métropole technologique, policière et touristique. Projet gargantuesque qui curieusement implique ces mêmes entreprises […]

    #actions_directes #gentrification #Gilets_Jaunes

  • Union européenne : vent de #révolte contre le #tout_anglais

    Le décès de Jacques Chirac vient juste d’être annoncé ce jeudi matin.Lors du point de presse quotidien, la porte-parole de la Commission, la Bulgare Mina Andreva, présente les condoléances de son institution et de son président Jean-Claude Juncker, ce qui est normal. Mais, à la surprise générale, elle le fait en anglais ! Pourtant, elle parle parfaitement français, la langue de Molière est la seconde langue de la salle de presse, l’anglais, le français et l’allemand sont les langues de travail de la Commission et les 24 langues de l’Union ont le statut de langue officielle… Viendrait-il à l’idée de la Commission de présenter ses condoléances en français à la suite du décès d’un ancien premier ministre britannique ou d’un ancien chancelier allemand ? Évidemment non.

    Cet impair est révélateur des dérives auxquelles mène le monolinguisme anglophone qui règne au sein des institutions communautaires : désormais, on ne rend même plus compte qu’on s’adresse à un peuple dans une langue qu’il ne comprend pas et qu’il n’a pas à comprendre, l’anglais.

    Cette domination brutale est à la fois le fruit de l’élargissement, cette langue, ou plutôt sa déclinaison appauvrie le globish, étant le plus petit dénominateur commun, mais aussi d’une volonté d’une partie de l’appareil administratif européen. Ainsi, le secrétaire général du Conseil des ministres, le Danois Jeppe Tranholm-Mikkelsen, vient de donner instruction à ses services, dont la plupart des membres parlent parfaitement français, de n’envoyer que des notes en anglais au nouveau président du conseil européen des chefs d’État et de gouvernement, le Belge Charles Michel, un francophone….

    Cet unilinguisme de facto, puisque personne n’en a jamais discuté, est de plus en plus mal ressenti par les fonctionnaires européens eux-mêmes qui ont sans doute pris pour argent comptant la devise de l’Union : « uni dans la diversité ». Un groupe d’eurocrates de toutes nationalités vient ainsi de lancer une pétition adressée à la nouvelle présidente de la Commission, l’Allemande Ursula von der Leyen réputée polyglotte, afin de défendre le français et plus largement le multilinguisme.

    Si on les lit, la situation est proche d’une politique discriminatoire, puisqu’ils en sont à réclamer le droit « d’utiliser le français sans nous cacher et sans nous excuser ». Pour ces fonctionnaires, « le monolinguisme anglais nous bride dans nos moyens d’expression », d’autant que la qualité de cette langue ne cesse de se dégrader, le nombre d’anglophones de naissance étant particulièrement faible au sein des institutions, une situation que le Brexit ne va pas améliorer. Ils démontrent à quel point l’anglais ne s’est pas imposé comme par miracle, mais parce que quelques personnes bien placées dans l’appareil administratif en ont décidé ainsi. Les signataires demandent donc à von der Leyen de proclamer le droit de chacun à s’exprimer dans l’une des trois langues de travail et de promouvoir le multilinguisme. Bref, d’appliquer tout simplement l’un des droits fondamentaux de l’Union.

    TEXTE DE LA LETTRE OUVERTE

    Madame la Présidente,

    Votre arrivée à la tête de la Commission européenne et votre profil multilingue nous remplit d’espoir. Nous sommes un groupe de fonctionnaires européens dont le cœur se serre en constatant qu’il nous faille aujourd’hui en appeler à la plus haute autorité pour exercer notre droit le plus simple :

    NOUS VOULONS AVOIR LE DROIT DE TRAVAILLER EN FRANÇAIS (ET DANS D’AUTRES LANGUES) !

    Tout d’abord, nous souhaitons souligner que notre groupe rassemble des fonctionnaires de toutes nationalités, y compris non francophones de naissance. Nous avons constaté que le monolinguisme anglais nous bride dans nos moyens d’expression et nous souhaitons notamment pouvoir utiliser le français sans nous cacher et sans nous excuser.

    LE CONSTAT EST TERRIBLE, et sans vouloir nous répandre, rappelons simplement quelques faits simples :

    – Par le passé, à l’exception de ceux dont c’était la langue maternelle, chacun parlait plusieurs langues. Avec l’usage généralisé exclusif de l’anglais, chacun ne semble plus capable de travailler qu’en une seule langue, sans que la qualité de l’anglais se soit pour autant améliorée. Bien au contraire, le faible nombre d’anglophones de naissance dans notre environnement professionnel conduit à une dégradation de l’anglais utilisé, qui déteint même sur les anglophones. De manière générale, l’usage exclusif de l’anglais conduit à un nivellement par le bas, chacun étant forcé de se conformer au plus petit dénominateur commun, ce qui en retour affaiblit, par manque de pratique, la maîtrise des autres langues. L’objectif d’une plus grande proximité entre l’Union européenne et les citoyens restera une illusion si les fonctionnaires européens ne sont pas en mesure de travailler, de s’exprimer et de lire couramment dans plusieurs langues.

    – Les pages internet de la Commission sont dans leur immense majorité exclusivement en anglais, ainsi que les outils de communication institutionnelle (vidéos, affiches, dépliants), qui semblent plus s’adresser à une élite internationalisée et qu’aux citoyens avant tout tournés vers un espace public dans leur langue maternelle. Il en est de même pour la communication sur les réseaux sociaux (Facebook Twitter). Il est d’ailleurs rare que la Journée européenne du multilinguisme fasse l’objet d’une communication multilingue. Malheureusement, la présentation du collège, le 10 septembre dernier, n’a pas échappé à la règle : discours monolingue, documents (notamment les lettres de mission) et graphiques en anglais...

    – A quelques rares exceptions, les briefings (le concept même n’existe plus en français) sont rédigés exclusivement en anglais, y compris parfois lorsque les deux interlocuteurs sont francophones.

    – Lors des réunions au Parlement ou au Conseil, les représentants de la Commission semblent tenus de s’exprimer en anglais alors même qu’ils disposent de l’interprétation simultanée, préférée des interprètes.

    – L’usage exclusif de l’anglais dans notre travail quotidien empêche souvent nos collègues de conceptualiser dans une autre langue, fût-elle leur langue maternelle, ce qui nuit à leur bonne communication.

    – Même lorsque l’ensemble de la hiérarchie est francophone, nous recevons comme instruction orale de ne pas produire de documents (documents de travail des services, notes internes, projets législatifs ou projets de communications) dans d’autres langues que l’anglais. Ainsi le Secrétariat Général ne dispose-t-il pas de modèle de document de travail des services en français. L’obligation de fournir à la Direction générale de la traduction des documents dans une seule langue interdit de facto le travail multilingue, y compris pour les documents de travail des services qui ont par définition en principe un usage interne.

    – Le service juridique de la Commission dépense une énergie considérable à travailler de plus en plus en anglais avec les différentes Directions générales alors qu’il pourrait légitimement n’utiliser que la langue de travail de la Cour de Justice de l’Union européenne, qui est le français.

    – Les cahiers des charges pour les contrats cadre ou les appels d’offre sont presqu’exclusivement rédigés en anglais ; et les rapports ou études commandées doivent presque toujours être fournies en anglais, ce qui limite le choix des prestataires, et favorise dans l’emploi l’usage d’experts anglophones natifs.

    – Nos intranets sont très souvent exclusivement anglophones, ce qui décourage l’usage de tout autre langue. Il y a bien longtemps que Commission en Direct, notre lettre d’information interne, ne propose plus que des articles en anglais. Votre courriel adressé au personnel le 10 septembre n’était qu’en anglais, décourageant encore ceux qui voudraient utiliser d’autres langues. Il en va souvent de même des communications internes (courriels ou vidéos des Directeurs généraux).

    – Certains services administratifs téléphoniques internes (PMO par exemple) n’offrent pas la la possibilité de répondre en français. Les enquêtes internes sont presque toujours exclusivement en anglais. Le service d’assistance informatique (IT Helpdesk) n’est disponible qu’en anglais (alors même que les agents qui y sont rattachés sont très souvent francophones).

    – Les notes administratives internes sont très rarement en français.

    En un mot, à l’heure où le Royaume-Uni se prépare à quitter l’Union européenne et où la langue anglaise ne correspond plus qu’à la langue maternelle d’une petite minorité de la population, la Commission utilise une langue qui est essentiellement devenue une langue tierce, et qui donne un avantage concurrentiel (économique et culturel) à des Etats tiers comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis.

    NOUS DEMANDONS SIMPLEMENT LE DROIT DE NE PAS ETRE DISCRIMINES PARCE QUE NOUS VOULONS TRAVAILLER EN FRANÇAIS OU DANS D’AUTRES LANGUES.

    Nous demandons

    – le droit de rédiger des projets de communication, de documents de travail des services et des projets législatifs en français ;

    – le droit de passer des appels d’offres et de demander des rapports en français ;

    – le droit de communiquer sur les réseaux sociaux avec des matériaux graphiques et des vidéos en français ;

    – le droit de nous exprimer lors des réunions internes (groupes interservices, réunions d’unité, réunions de tout le personnel) en français sans être montrés du doigt ou susciter des soupirs exaspérés ou des haussements de sourcil ;

    – l’application du principe selon lequel un document ou un site internet qui n’est pas assez important pour être publié dans d’autres langues que l’anglais ne devrait pas être publié du tout ;

    – le développement d’outils (notamment de traduction automatique plus efficace) permettant de travailler quotidiennement de manière multilingue.

    Face à l’inertie de l’administration, et à la pression sociale du monolinguisme, vous êtes notre dernier recours.

    Nous vous demandons

    – d’émettre une instruction interne rappelant notre droit d’utiliser au quotidien les langues procédurales ;

    – de demander à vos commissaires et aux Directeurs généraux de mettre en place une politique incitative du multilinguisme, en montrant eux-même l’exemple dans leur communication interne.

    C’est avec cet espoir que nous vous prions, Madame la Présidente, d’accepter l’expression de notre considération respectueuse et dévouée.


    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2019/10/03/union-europeenne-vent-de-revolte-contre-le-tout-anglais
    #anglais #résistance #langues #UE #EU #Union_européenne #commission_européenne #multilinguisme #multi-linguisme

    • La #langue_française en perte de vitesse dans les institutions européennes

      A l’heure du Brexit, un collectif de fonctionnaires européens fait circuler une pétition pour que le français retrouve son statut. « Nous voulons avoir le droit de travailler en français ! » écrivent ses auteurs, qui interpellent la future patronne de la Commission, Ursula Von Der Layen.

      Ce 26 septembre, comme chaque année depuis 2001 à l’initiative du Conseil de l’Europe, est célébrée la Journée européenne des langues. En pleine ébullition autour du Brexit et alors que des fonctionnaires européens demandent à la future patronne de la Commission, Ursula Von Der Layen, le droit de travailler en français. De toutes nationalités, ils affirment notamment avoir « constaté que le monolinguisme anglais nous bride dans nos moyens d’expression et nous souhaitons pouvoir utiliser le français sans nous cacher et sans nous excuser ».

      « Nous ne produisons plus aucun document de travail en français »

      Il y a vingt ans, 40% des textes produits par la Commission européenne l’étaient en français contre moins de 3% aujourd’hui. Avec l’allemand, qui a quasiment disparu des radars, le français est pourtant l’une des trois langues de travail officielle dans les institutions.

      Le tournant a eu lieu lors de « l’arrivée des pays d’Europe de l’Est avec des fonctionnaires qui ne maîtrisent pas ou peu le français et dont la langue de communication est l’anglais » témoigne de façon anonyme un fonctionnaire de la Commission.

      Sa collègue confirme : « Nous ne produisons plus aucun document de travail en français, et la dernière note juridique traduite sur laquelle j’ai travaillée récemment date de 2015 ! » Les réunions se font également en anglais : « Parfois, nous pourrions tout à fait parler en français, ajoute-t-elle, mais tout le travail préparatoire à l’écrit a été fait en anglais, cela nécessiterait de se replonger dans des termes parfois techniques dans notre langue maternelle ! »
      "Il y a comme un mur culturel"

      Lorenzo Consoli est le correspondant européen de l’Agence de presse italienne Askanews. Très engagé dans l’Association de la Presse Internationale à Bruxelles, il dénonce la disparition progressive des documents et des communiqués de presse en français ainsi que la colonisation du langage commun par une seule langue monolithique : « Avec le français, on exprime une culture différente et même des valeurs différentes ! explique-t-il et c’est donc important de garder au moins ce bilinguisme qui permet aux gens de mieux se comprendre selon qu’ils sont de langue latine ou de langue anglo-saxonne. Quand on regarde le langage du management, des banques, de la finance, anglo-saxon, on voit très bien qu’il y a comme un mur culturel qui ne fait pas passer d’autres cultures, c’est terrible ! ajoute-il C’est donc bien de les garder toutes les deux ! »

      Même constat chez plusieurs fonctionnaires du Parlement croisés dans le quartier européen de Bruxelles, et pourtant, voilà sans doute l’institution la plus respectueuse du multilinguisme.

      Un multilinguisme totalement démocratique

      Nayrouz Hamzaouiest l’une des vingt interprètes de langue française employée à plein temps au Parlement. On la retrouve dans l’une de ces petites cabines sombres qui surplombent les salles de réunions et dans lesquelles elle passe le plus clair de son temps. Ici, les parlementaires n’ont pas été élus pour leur compétences linguistiques explique-t-elle : « C’est complètement démocratique. Ici, chacun est censé s’exprimer de la même manière avec les mêmes droits, or quand on parle dans une autre langue que la sienne, on dit ce qu’on est capable de dire dans sa deuxième langue alors que quand on parle dans sa langue maternelle, on dit vraiment ce qu’on veut dire ! ». Les réunions sont donc toujours traduites dans les 24 langues officielles et le site du Parlement est accessible dans la langue maternelle de tous les Européens.

      L’anglais bruxellois : « Un nivellement par le bas »

      Mais la langue de travail et d’échanges au quotidien est bien devenu au fil du temps cet anglais bruxellois dénoncé dans la pétition qui circule (lire ci-dessous) : « Un usage exclusif de l’anglais qui conduit à un nivellement par le bas, chacun étant forcé de se conformer au plus petit dénominateur commun, ce qui en retour affaiblit, par manque de pratique, la maîtrise des autres langues ! » Certains élus en ont conscience. « Bien souvent, raconte encore Nayrouz, ils commencent leur discussion en anglais puis quand il s’agit de défendre des points techniques ou politiques, ils repassent dans leur langue maternelle ! »

      Le groupe à l’origine du texte de remarquer aussi que :

      Avec l’usage généralisé exclusif de l’anglais, chacun ne semble plus capable de travailler qu’en une seule langue, sans que la qualité de l’anglais se soit pour autant améliorée. Bien au contraire, le faible nombre d’anglophones de naissance dans notre environnement professionnel conduit à une dégradation de l’anglais utilisé, qui déteint même sur les anglophones.

      https://www.franceculture.fr/sciences-du-langage/la-langue-francaise-en-perte-de-vitesse-dans-les-institutions-europeen
      #français

  • Centre du Mané. Finies les classes de mer, place à l’hôtellerie de luxe - Quiberon - LeTelegramme.fr (26/09/19)
    https://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/centre-du-mane-finies-les-classes-de-mer-place-a-l-hotellerie-de-luxe-2

    C’est donc confirmé : c’est bien tout le quartier du port Haliguen qui va changer. Ainsi le centre du Mané, vaste bâtisse de 130 places qui surplombe le port, va changer de propriétaire. Auparavant géré par les Pep 56 (Pupilles de l’enseignement public du Morbihan), il accueillait notamment des classes de mer. Un grand groupe hôtelier vient de le racheter et va le réaménager afin de proposer, dans quelques mois, une hôtellerie haut de gamme.

  • Flexibiliser le travail et produire des vies illégales

    En France, l’#ubérisation trouve des ressources dans les migrations. Ce phénomène est ici analysé et décrit par un ressortissant de Guinée qui vit à Grenoble depuis 2016, co-auteur d’une recherche-création entre géographie, art et droit.

    Si les migrations vers l’Europe et la France occupent les discours politiques et médiatiques, leurs modalités d’exploitation par le travail y sont bien moins évoquées. Les vies rendues illégales constituent une réserve de #main-d’œuvre exploitable et hyperflexible, dans un contexte précisément de flexibilisation et d’ubérisation du travail, notamment par le développement des applis de VTC ou de #livraison. Dans leurs travaux portant sur les liens entre migrations et travail, Sandro Mezzadra et Brett Neilson précisent que « la flexibilité, qui fabrique de la #précarité, est devenue la norme », tandis que les migrations forment « un terrain crucial d’expérimentation pour de nouvelles formes de "capture" du travail ».

    Cette exploitation du travail en #France, de vies rendues illégales, s’inscrit dans des formes d’exploitations plus larges de la force de travail, notamment d’entreprises européennes et françaises en Guinée pour l’extraction de ressources minières, qui entraînent des destructions sociales et environnementales et des migrations. Autrement dit, les liens entre migrations et exploitation de la force de travail se comprennent depuis un continuum qui dépasse très largement les frontières nationales, et s’inscrit dans des rapports en grande partie hérités de la #colonisation.

    #Pathé_Diallo, ressortissant de Guinée qui réside à Grenoble depuis 2016, décrit cette relation entre migration, exploitation et ubérisation dans le cadre d’une œuvre de création et de recherche intitulée Bureau des dépositions (1), à laquelle participent plusieurs géographes.

    « C’est un cercle vicieux »

    « Les Etats font exprès de ne pas délivrer des papiers à tout le monde pour que d’autres puissent exploiter les #sans-papiers dans des conditions difficiles, sur certains #chantiers ou dans les sites touristiques de ski en montagne, ou dans les travaux de #ménage. Depuis quelques mois à Grenoble, des personnes exploitées et sans papiers font de la #livraison de nourriture sur des #vélos. Ils sont mal payés et la cible de #Uber et des Etats, qui autorisent que le #droit_du_travail soit réduit à rien. C’est comme si les personnes donnaient toute leur énergie pour ne rien avoir.

    « C’est comme dans le domaine de la #sécurité. Dans la sécurité, c’est 12 voire 15 euros de l’heure pour la nuit. Celui qui te sous-traite va te payer 7 ou 8 euros par heure. Toi tu es sur le terrain. C’est parfois mieux que rester toute la journée à ne rien faire. Dans l’attente des papiers, beaucoup deviennent fous. Etre exploité devient préférable pour ne pas rester assis, passer toute la journée sans rien faire pendant des années, sans savoir quand le papier viendra. Ce sont les Etats et les entreprises qui se servent de la #main-d’œuvre qui sont responsables, en n’autorisant pas à travailler. C’est un #cercle_vicieux : pour se régulariser, il faut du travail ; pour avoir du travail, il faut des papiers.

    « Créer un syndicat sans-papiers permettrait de réduire le taux de chômage. En France, la #clandestinisation des travailleurs permet de réduire le #coût_du_travail, aux bénéfices des patrons et de leurs sous-traitants qui ainsi échappent à l’impôt.

    « Il faut respecter l’homme. C’est l’homme qui fait le papier, pas le papier qui fait l’homme.

    « L’exploitation des sans-papiers en Europe entre en écho avec l’exploitation de la main-d’œuvre dans les #mines en #Guinée. Ce sont les mêmes personnes qui exploitent et ce sont les mêmes personnes qui sont exploitées. Un mineur d’or ou de bauxite, en Guinée, peut parvenir à rejoindre la France pour travailler dans des conditions plus précaires encore que la mine. Dans les mines, les patrons sont souvent étrangers. Tout ce qui est exploitable en Guinée est exporté en tant que matière première à l’extérieur : Canada, Etats-Unis, pays d’Europe, comme la France, l’Allemagne… Dans la mine, il y a beaucoup de pollution, qui entraîne des maladies : sinusite, cancer du foie… La poussière mélangée aux produits chimiques crée des colonnes de plusieurs kilomètres, ce qui pollue les cours d’eau. L’eau est puisée par les populations. Les employés des mines ne sont pas bien payés. »


    https://www.liberation.fr/debats/2019/10/02/flexibiliser-le-travail-et-produire-des-vies-illegales_1754677
    #travail #exploitation #illégalisation #asile #migrations #réfugiés #flexibilisation #tourisme #extractivisme #continuum_colonial #post-colonialisme #économie

    ping @albertocampiphoto @reka @karine4

    • Sfruttamento e caporalato tra i migranti della #gig_economy

      #Deliveroo, #Uber_eats, #Glovo, #Just_Eat, da quando le #app di consegna a domicilio sono diventate una realtà di uso quotidiano per migliaia di potenziali fattorini si sono spalancate le porte della «gig economy», i cosiddetti lavoretti gestiti tramite applicazioni per #smartphone. A Milano due terzi di loro sono migranti e sebbene portino in spalla lo zaino delle più famose app di consegna a domicilio, raccontano di non lavorare direttamente con le piattaforme e di avere degli intermediari. Ora anche la Procura di Milano ha annunciato l’apertura di un’indagine conoscitiva sulle condizioni di lavoro dei rider e sulle imprese che ne gestiscono le consegne - con un’attenzione particolare alla sicurezza stradale e al possibile impiego di fattorini stranieri senza i documenti per lavorare e potenzialmente soggetti a caporalato. Lorenzo Pirovano ci fa conoscere la loro quotidianità.

      Michael non era mai riuscito a lavorare in Italia. Ospite di un centro di accoglienza straordinaria a cinquanta chilometri da Milano, aveva passato gli ultimi due anni sospeso tra l’attesa del verdetto sul suo status di rifugiato e la complicata ricerca di un impiego. “Il responsabile della casa non voleva che lavorassimo, soffrivo a starmene fermo e aspettare chissà cosa”.

      Poi nel 2017 a Milano è arrivato il boom delle app di consegna a domicilio in bicicletta (Deliveroo, Uber eats, Glovo e Just Eat) e per migliaia di potenziali fattorini si sono spalancate le porte della gig economy (i cosiddetti “lavoretti” gestiti tramite applicazioni per smartphone).

      Da allora, ogni mattina, cubo termico sulle spalle e mountain bike accessoriata, centinaia di migranti come Michael raggiungono Milano e pedalano per le sue strade nella speranza di effettuare più consegne possibili. “Ci sono giorni che lavoro undici ore” rivela Michael, 33 anni e una fuga dalla Liberia passando per l’inferno libico. “Ma alla fine del mese non ho mai portato a casa più di 600 euro”.

      Michael e i suoi colleghi sono i “migranti della gig economy” che rappresenterebbero quasi due terzi dei rider che effettuano consegne a domicilio per le strade della città. Molti di loro sono ospitati nei Cas (Centri di accoglienza straordinaria) disseminati nell’hinterland milanese o nelle province attigue. Alcuni, come Michael, ne sono appena usciti e condividono una stanza in periferia. Secondo i dati raccolti dall’Università degli Studi di Milano la maggior parte risiederebbe in Italia da più di due anni.

      Come tutti i ‘ciclofattorini’, anche i migranti devono fare i conti con un contratto di lavoro occasionale che riconosce poco più di tre euro a consegna, senza un minimo orario e senza chiare coperture contributive e assicurative. Nonostante questo il settore delle consegne a domicilio si sostiene principalmente sulla loro manodopera, grazie alle permeabili barriere all’entrata (in molti casi non è necessario sostenere un colloquio), alla necessità di guadagno immediato e alla dimostrata possibilità di lavorare anche se sprovvisti di documenti. Molti di loro ammettono di non conoscere i propri diritti di lavoratori, altri raccontano di non avere scelta, trattandosi dell’unica occupazione trovata. Raramente si rivolgono ai sindacati e anche Deliverance, il sindacato auto organizzato dei ciclofattorini milanesi, fa fatica a coinvolgerli. “Rivendichiamo tutti gli stessi diritti ma esiste una spessa barriera linguistica e culturale” ammette Angelo, membro e portavoce del collettivo.

      La settimana scorsa la Procura di Milano aveva annunciato l’apertura di un’indagine conoscitiva sulle condizioni di lavoro dei rider e sulle imprese che ne gestiscono le consegne, con un’attenzione particolare alla sicurezza stradale e al possibile impiego di fattorini stranieri senza i documenti per lavorare. “Che ci sia un’inchiesta in corso, seppur con colpevole ritardo, è una buona notizia” commenta Angelo. “Che non si trasformi però in una caccia alle streghe tra la categoria di lavoratori più vulnerabili, quella dei migranti”.
      “Riceviamo la metà della cifra visualizzata sull’app”

      Sotto Porta Ticinese, nei pressi della Darsena, trovano riparo una decina di rider con gli occhi fissi sullo smartphone in attesa di una consegna da effettuare. Attorno a una delle sue colonne si raccolgono alcuni nigeriani mentre al centro, seduti sugli scalini, un drappello di giovani ragazzi chiacchiera in bambara. Uno di loro approfitta della pausa per togliersi le scarpe, stendere un lenzuolo, inginocchiarsi e pregare.

      Molti di loro, sebbene portino in spalla lo zaino delle più famose app di consegna a domicilio, raccontano di non lavorare direttamente con le piattaforme e di ricevere la paga da alcune aziende italiane.

      L’occhio dei magistrati milanesi potrebbe così cadere anche sulla catena di intermediari che connette i rider in bicicletta all’app da cui ricevono i soldi.

      L’avvento della gig economy – che in origine doveva portare a una totale disintermediazione del lavoro – ha infatti ricreato dinamiche già conosciute: alcune legali, come l’attività delle imprese di intermediazione; altre illegali, come il “subaffitto dei profili” e, appunto, l’impiego di manodopera irregolare.

      Uber eats – costola del colosso Uber, valutato 75 miliardi di dollari e conosciuto in tutto il mondo per il servizio privato low cost di trasporto passeggeri – è attiva a Milano principalmente grazie a due imprese (Flash Road City e Livotti SRL) che si avvalgono della sua applicazione per gestire e spartirsi il lavoro di centinaia di fattorini migranti. “Queste imprese non fanno ufficialmente parte di Uber eats ma il rapporto di collaborazione c’è” raccontano alcuni loro lavoratori, “il risultato è che alla fine del mese puoi ricevere anche solo la metà dell’importo che visualizzi sull’applicazione”

      L’intermediazione infatti ha un costo elevato, un prezzo che però molti migranti sono pronti a pagare per afferrare, come ammettono loro stessi, “un’opportunità unica di lavorare, soprattutto per chi non ha i documenti”.

      Lo schema è semplice: Uber mette l’applicazione, il sistema di pagamento e il marchio al servizio di queste imprese, mentre loro si occupano delle relazioni coi ristoranti e del rapporto con i lavoratori. “Dalle cifre visualizzate sull’app bisogna togliere la nostra parte, ma questo lo diciamo chiaramente ai nostri dipendenti” spiega il rappresentante di un’impresa intermediaria. Così il margine di guadagno per il rider si abbassa notevolmente, come testimoniato da Michael e da altri suoi colleghi stranieri.
      Possibilità e trucchi

      Intermediazione o no, il lavoro tramite app si è convertito in una possibilità anche per chi non ha le carte in regola per lavorare, come dimostrano i primi controlli della Procura di Milano che su una trentina di rider ha individuato tre migranti senza i documenti.

      I rappresentanti delle imprese di intermediazione negano però di impiegare migranti senza permesso di soggiorno. Uno di loro sostiene che “a volte siamo noi stessi ad aiutarli nella pratica per rinnovare il permesso”, mentre Uber e Glovo hanno invece ammesso di non essere in grado di garantire che tutti i rider attivi sulle loro applicazioni abbiano i requisiti per lavorare. “Da parte nostra c’è tutto l’impegno affinché ad operare sulla piattaforma ci siano solo corrieri che hanno i requisiti per farlo” ha dichiarato un rappresentante di Uber in Italia. Glovo aveva dichiarato che “il rischio esiste, ma ogni giorno cerchiamo di monitorare meglio la situazione”.

      Nonostante le quasi inesistenti barriere all’entrata, l’offerta di lavoro supera la domanda e molti aspiranti rider non vengono accettati dalle app. Per un migrante la probabilità di veder approvata la propria candidatura si assottiglia, soprattutto quando non conosce la lingua o non ha i documenti in regola. Nascono così dei meccanismi di reclutamento nascosti che riducono al minimo il margine di guadagno del rider, ultimo anello di una catena fatta anche di trucchi e inganni.

      Pietro, giovane egiziano, si era candidato a lavorare in alcune delle app attive a Milano, senza successo. Poi un amico gli ha proposto una scorciatoia. «Mi ha dato un numero di telefono dicendomi che c’era un account disponibile. Così ho telefonato ad H. ed è iniziata la mia esperienza come rider».

      Pietro ha iniziato quindi a lavorare con il “profilo” di un’altra persona, ricevendo ogni mese i soldi direttamente da H. al netto della sua “trattenuta”. “H. fa così con tutti i profili che affitta. Per farti lavorare si prende il 10% di ogni consegna” racconta. “Non so da dove venga il profilo che uso e non conosco gli altri rider che lavorano in questa maniera”.
      “Molti migranti vogliono lavorare ma non possono”

      “I richiedenti asilo sono una piccola minoranza tra i migranti presenti sul territorio italiano” spiega Pietro Massarotto, avvocato volontario del Naga, associazione milanese che dal 1987 si occupa di cittadini stranieri, soprattutto di quelli privi di permesso di soggiorno e dei richiedenti asilo. “Nella maggior parte dei casi abbiamo a che fare con migranti “ordinari”, il cui permesso di soggiorno dipende strettamente dal lavoro svolto”.

      Consegnare a domicilio tramite le app, seppure senza garanzie e con margini di guadagno assai risicati, può diventare fondamentale per mantenersi “in regola” ed evitare la condizione praticamente irreversibile di irregolarità. Questa, nel caso venga raggiunta per il diniego della richiesta di asilo o per la mancanza di un impiego regolare, si converte nella necessità urgente di trovare alternative per poter sostenersi economicamente. “Qui va sfatato il mito del cittadino straniero che non vuole lavorare” precisa Massarotto. “È vero il contrario: spesso non viene messo nelle condizioni di lavorare”.

      Le risposte della politica sono proseguite però sulla via di un accesso più duro allo status di migrante regolare. “Purtroppo le politiche di gestione dell’immigrazione stanno determinando e determineranno sempre più un incremento esplosivo dei soggetti senza permesso di soggiorno, che per ovvie ragioni lavorano lo stesso”.
      “Fare il rider è meglio di niente”

      Omar è uno dei tanti che di mattina lascia il “campo” dove vive per tornarci solo dopo mezzanotte. Ci sono giorni in cui il bottino è talmente magro da coprire appena il prezzo del biglietto. Viene dal Gambia, ha 22 anni e uno sguardo perso nel vuoto. “Ogni giorno prendo il treno e torno a casa per questo cazzo di lavoro” si sfoga indicando lo zaino termico. È rimasto senza permesso di soggiorno e insieme a quello ha perso la speranza di costruirsi una nuova vita in Italia. “Vorrei impegnarmi in altro, ma qui se non hai i documenti non puoi fare nulla”. A chiedergli se è felice annuisce poco convinto: “fare il rider è meglio di niente, diciamo così. Meglio di niente.”

      https://openmigration.org/analisi/sfruttamento-e-caporalato-tra-i-migranti-della-gig-economy
      #Italie #rider

    • Un vaste #réseau_d’exploitation de chauffeurs #VTC sans papiers démantelé dans les #Hauts-de-Seine

      Cinq personnes soupçonnées d’avoir exploité illégalement une centaine de travailleurs non déclarés ont été mises en examen et écrouées.

      Les chauffeurs ne percevaient qu’« une infime partie des prestations effectuées » et commandées par le biais d’applications comme #Uber, #Kapten, #Bolt ou #Heetch. Cinq hommes soupçonnés d’avoir exploité illégalement une centaine de #travailleurs_non_déclarés, pour la plupart sans papiers et employés comme chauffeurs de voiture de transport avec chauffeur (VTC) ont été mises en examen et écrouées, vendredi 21 février, a annoncé le parquet de Nanterre dans un communiqué.

      Elles ont été mises en examen pour « aide au séjour irrégulier, blanchiment, exécution d’un travail dissimulé, recel, traite des êtres humains commise à l’égard de plusieurs personnes, faux en écriture, faux et usage de faux documents administratifs et abus de biens sociaux », le tout « en bande organisée », a précisé le parquet.

      « Horaires très larges sous la pression »

      Ces cinq hommes sont soupçonnés d’avoir monté deux sociétés au travers desquelles ils employaient une centaine de chauffeurs « travaillant avec des horaires très larges sous la pression de leurs employeurs qui arguaient de leur situation précaire » pour les contraindre à obéir.

      La majorité des profits générés étaient perçus par les cinq hommes. « Les premières investigations ont démontré le caractère particulièrement lucratif de ce trafic, générant des mouvements financiers à hauteur de centaines de milliers d’euros », a précisé le parquet.

      Quelque 195 000 euros ont été saisis sous forme d’argent liquide et de voitures de luxe. Les deux sociétés détenaient une cinquantaine de véhicules. D’après les enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière (SDLII) et de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) chargée de l’enquête, « ce trafic se déroulait depuis au moins deux années ».

      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/02/22/un-vaste-reseau-d-exploitation-de-chauffeurs-vtc-sans-papiers-demantele-dans

  • L’Eusko, une critique tronquée de l’économie
    https://infokiosques.net/spip.php?article1697

    Critique de la monnaie "alternative" du Pays basque. « L’Eusko se place comme la monnaie locale la plus échangée d’Europe avec plus d’un million d’unités en circulation. Mais ne nous mentons pas, l’ambition de l’Eusko et de ses fondateurs n’est aucunement à placer dans une lutte contre le Capital. Ce texte vise donc, non pas à faire croire qu’ils se seraient fourvoyés dans leur critique du capitalisme, mais bien plutôt à souligner, qu’au contraire, cette tentative est bien plus une plongée dans l’absurdité économique qu’une porte de sortie du désastre, et qu’il est impératif de se mettre en jeu dans d’autres luttes non tronquées qui cherchent concrètement à saboter la roue et non à l’enduire d’huile. Ne donnons néanmoins pas plus de contenu à notre article qu’il ne peut en avoir en quelques pages, il (...)

    #E #Capital,_multinationales #Tout_mais_pas_l'indifférence_nulle_part_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/l-eusko-une-critique-tronquee-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/l-eusko-une-critique-tronquee-pageparpage.pdf

  • #Politique : sécurité intérieure & maintien de l’ordre
    |> Comment le ministère de l’Intérieur veut s’adapter à la « subversion violente »
    |+|> cas pratiques ce week-end : comment la #Police maintient, non pas l’ordre, mais la terreur.

    Tout d’abord, lecture de l’article de Jean-Dominique Merchet [qui prépare] L’Opinion : https://www.lopinion.fr/edition/politique/comment-ministere-l-interieur-veut-s-adapter-a-subversion-violente-198969

    A la menace terroriste est donc venue s’ajouter celle de la « subversion violente ». C’est dans ce contexte décrit par Laurent Nuñez, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, que se prépare le Livre blanc sur la #sécurité_intérieure. Annoncé en juin dernier par le Premier ministre, ce document devrait être rédigé d’ici à la fin de l’année et servir de base à une loi de programmation. Le précédent livre blanc sur la « sécurité publique » date de 2011, alors qu’un autre, spécifiquement consacré à la lutte contre le terrorisme remonte à 2006. En plein effort doctrinal, comment l’exécutif aborde-t-il la « sécurité intérieure » ?

    La lecture de l’article fait froid dans le dos mais pour qui a suivi de près l’évolution du #maintien_de_l'ordre ces dernières années et la mutation de ces 3 derniers mois, rien de vraiment surprenant... hélas. Le scandale des #violences_policières, le nombre astronomique de blessures graves du mouvement des #gilets_jaunes a obligé les décideurs politiques à trouver une parade. Oui mais voilà, ils sont dans une panique totale d’une révolte qui les vire du pouvoir et au vu des choix d’orientation politique d’extrême-centre du président des riches, on ne saurait donner tord à ceux qui les font flipper. Ainsi donc au fur et à mesure, les #violences_judiciaires faisant beaucoup moins parler d’elles, c’est vers une répression à deux vitesses que souhaite s’orienter le pouvoir en place, et l’expérience du #G7 semble avoir conforté leur choix : arrêter préventivement, même avec des dossiers vides, même avec la plus parfaite mauvaise foi, des cibles connues ou totalement inconnues, et, ils imaginent, paralyser ainsi les "fomentateurs" de révolte. Un passage dans l’article est particulièrement significatif :

    « Nous avons modifié nos modes d’action opérationnels en un temps record, mais nous devons finaliser la doctrine dans les semaines qui viennent ». Un séminaire de travail sur le « schéma national du maintien de l’ordre » a eu lieu en juin place Beauvau, mais peu de voix critiques y avaient été conviées. Depuis lors, le sociologue de la police Sebastian Roché, qui plaide pour une politique alternative de « désescalade », s’est même vu retirer son cours à l’Ecole des commissaires… Le ministère de l’Intérieure ne manque pourtant pas de plaider pour « la concertation la plus large possible. »

    Ainsi donc ce samedi on apprend deux évènements qui font penser que ce nouvel ordre du maintient est acté :

    – à #Toulouse des observateurs de la LDH se font charger, puis prennent une pseudo leçon de loi par [le préfet ?] parce que l’un d’eux a voulu ramasser un projectile d’arme policière que les avait touchés. C’est la troisième fois qu’ils se font ainsi malmener :
    https://twitter.com/Maxime_Reynie/status/1177984007386140674 + chez @gonzo : https://seenthis.net/messages/804242
    Communiqué de la #LDH : https://www.ldh-france.org/agressions-policieres-contre-des-observations-citoyennes-ca-suffit

    – à #Montpellier, c’est Ian B. de Desarmons-les, collectif contre les armes de la police, qui se fait arrêter pour la deuxième fois alors qu’il devait faire une conférence le soir même sur les armes de la police. A cette heure, il n’y a toujours pas de nouvelles.
    https://twitter.com/ValKphotos/status/1178342218895171586
    Pour mémoire, la fois précédente : https://desarmons.net/index.php/2019/03/30/ianb-revient-plus-precisement-sur-son-arrestation-des-25-et-26-mars-2019-

    Pendant ce temps, le CM du Syndicat Indépendant des Commissaires de Police s’amuse à titiller @davduf / David Dufresne, tranquilou : https://twitter.com/davduf/status/1178376236395089920 , le syndicat Alliance fait des communiqués auxmenaces à peine voilées : https://twitter.com/davduf/status/1178285515730239488 & https://twitter.com/ValKphotos/status/1178294536155611142 et Linda Kebbab continue de se lâcher avec désormais une photo de profil des plus explicites : https://twitter.com/LindaKebbab/photo

    Bref : #ça_pue !

  • How French police brutality is harming the country’s international image
    https://www.newstatesman.com/world/europe/2019/09/how-french-police-brutality-harming-country-s-international-image
    https://www.newstatesman.com/sites/default/files/styles/homesection_image/public/blogs_2019/09/gettyimages-1143033953.jpg?itok=YrTQ3C7l

    Violent treatment of protesters is deterring tourists and undermining France’s reputation as the birthplace of human rights.

    Despite the government’s careful presentation of France as an economically attractive country, the “birth nation of human rights” is fast losing its tourism appeal and radiance on the international stage, due in no small part to the recent deluge of images of police brutality. Paris, specifically, where police-protester confrontations have been most violent, has been damaged: tourism in the region has slowed since the start of the yellow vest movement and the city has fallen six ranks in the Economist’s 2019 Global Liveability Index, which noted: “Paris in France is the highest-ranked city to have seen a deterioration in its stability score, owing to the ongoing anti-government gilets jaunes protests that began in late 2018.”

    Even the American singer Iggy Pop, who recently played in Paris, has referenced the violent escalation in French law enforcement. He told French media that he had followed “what is happening with the police” over the controversial death of Steve Maia Caniço, who drowned in Nantes in June after a police charge. “More and more, we see that political leaders refuse dialogue,” he said. Not exactly Macron-approved PR.

    #répression #tourisme #droits_humains

  • #Absolument_modernes ! de #Jérôme_Meizoz

    Absolument modernes ! est la chronique caustique et navrée de la #modernité suisse des années 1970 et 1980 : le pari sur la #croissance_illimitée, le culte du #marché et de la #technique. Entre satire et récit intime, un certain Jérôme Fracasse conte les #Trente_Glorieuses traversées par son père, ouvrier convaincu de l’« #avenir_radieux ». Documents, slogans et tracts d’époque autant que souvenirs de famille dessinent une période exaltée et ambiguë : la construction de l’#autoroute du Rhône, l’ouverture des #supermarchés, le règne de la #télévision et de la #voiture, le développement massif du #tourisme dans les #Alpes.

    La croyance heureuse du père dans le « #régime_des_promesses », la volonté de s’arracher à un passé de pénurie et le tourbillon de la #société_de_consommation : tels sont les grands traits de cette fresque où drôlerie et gravité sont indissociables.


    https://www.editionszoe.ch/livre/absolument-modernes

    #livre #Suisse #progrès #croissance #modernité

  • #Ebola : la #Tanzanie accusée de rétention d’information - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/49788413

    La Tanzanie a déclaré la semaine dernière qu’elle n’avait aucun cas confirmé ou suspect d’Ebola.

    Elle est voisine de la République démocratique du #Congo, où la fièvre hémorragique a fait quelque 2 000 morts depuis août 2018.

    L’#économie tanzanienne dépend fortement du #tourisme, un secteur qui pourrait connaître des difficultés si des cas d’Ebola sont confirmés dans le pays.

  • En Autriche, le glacier Pitztal détruit pour les besoins du domaine skiable
    https://www.montagnes-magazine.com/actus-en-autriche-glacier-pitztal-detruit-etendre-domaine-skiabl

    Détruire un #glacier au nom du #tourisme hivernal ? Cela se déroule sous nos yeux, en #Autriche. Pour créer de nouvelles pentes et boucher les crevasses, les pelleteuses creusent profondément la glace du #Pitztal. Dans quelques mois, la fusion possible des domaines skiables de Pitztal et #Ötztal nécessiterait même d’endommager le glacier sur plusieurs dizaines d’hectares. Dérangeant, à l’heure où sont établis le rôle de régulateur thermique et climatique des glaciers.

    #ski

  • « Dette, concurrence et Brexit ont entraîné la faillite du voyagiste britannique Thomas Cook » Le Monde, Jean-Michel Bezat, 23.09.2019
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/23/dette-concurrence-et-brexit-ont-entraine-la-faillite-du-voyagiste-britanniqu

    Quelque 600 000 vacanciers dans le monde devront être rapatriés et les 22 000 salariés du groupe risquent de perdre leur emploi. […]

    Vendredi 20 septembre, des fonds spéculatifs, détenteurs de credit default swaps (CDS) et pariant sur une incapacité du voyagiste à rembourser sa dette, ont réclamé 200 millions de livres supplémentaires pour valider le plan de restructuration engagé à l’été, ce qui portait ce plan de sauvetage à 1,1 milliard de livres, entraînant une plongée du titre de 22,78 % à la Bourse de Londres.

    Le gouvernement britannique a refusé, dimanche, de voler au secours de ce fleuron de l’industrie touristique, […] fidèle à une longue tradition libérale de non-intervention. […] »

    #paywall #tourisme #finance #cds #liberalisme

    • fidèle à une longue tradition libérale de non-intervention. […]

      n’est-ce pas en légère contradiction avec la suite :

      Le gouvernement a activé un plan d’urgence baptisé « opération Matterhorn », du nom d’une campagne de bombardement américaine, lors de la seconde guerre mondiale. Pour le ministère des transports, c’est « l’opération de rapatriement de civils la plus importante de l’histoire en temps de paix ».

  • Croatie : avec la disparition du café Na Kantunu, le vieux Split broie du noir - Le Courrier des Balkans
    https://www.courrierdesbalkans.fr/Split-disparition-du-cafe-Na-Kantunu-derniere-oasis-de-la-vieille

    C’était une institution pour les derniers habitants du Palais de Doclétien. Face à la concurrence des bars à touristes et aux pressions de la mairie, Neno, le patron du Na Kantunu, a dû mettre la clé sous la porte. Une disparition symptomatique de la dérive d’une côte dalmate qui mise tout son développement sur les visiteurs étrangers. Au détriment des locaux.

    Derrière #paywall.
    #tourisme #gentrification #Croatie

  • Protection des #forêts : #Total prié d’accorder ses actes avec ses paroles en Afrique
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/17/protection-des-forets-total-prie-d-accorder-ses-actes-avec-ses-paroles-en-af
    #terres #deforestation #tourbières

    L’autre dossier « épineux » se situe dans les tourbières de la République du Congo. Ces zones #marécageuses formées il y a plusieurs milliers d’années et véritables éponges à carbone, peuvent stocker plus d’un millier de tonnes de CO2 par hectare. Celles du Congo seraient, selon les récents travaux de l’université de Leeds (Royaume-Uni), les plus vastes de la zone tropicale. Le bloc de prospection de Mokelé-Mbembé attribué à Total par le gouvernement congolais chevauche les tourbières. Ses droits d’exploration ont expiré, mais le flou qu’entretient le groupe sur ses intentions est considéré comme suffisamment inquiétant pour que le chercheur rappelle fermement que planter des #eucalyptus ou d’autres arbres à croissance rapide, comme se propose de le faire Total, pour effacer une partie de son empreinte carbone, n’est pas équivalent à la destruction d’écosystèmes très anciens.

  • Tourismes macédoniens sur le Front d’Orient

    Le #front_d’Orient, et notamment la #Macédoine, est indissociable de l’idée de tourisme. Même pendant le #conflit, l’#exotisme emporte les combattants dans un ailleurs que prolongent leurs petits-enfants, partis se recueillir sur ces champs de bataille devenus autant de lieux de #mémoire. Mais, dans les Balkans comme ailleurs, le souvenir reconstruit et parfois même, dans le cas des Serbes, dans une étonnante relation extraterritoriale.


    http://enenvor.fr/eeo_revue/numero_14/tourismes_macedoniens_sur_le_front_d_orient.html
    #tourisme #Grande_Guerre #première_guerre_mondiale #cartes_postales
    C’est une sorte de #dark_tourism avant l’heure
    #tourisme_noir #tourisme_de_guerre

  • Wem gehört Berlin? Zum Beispiel Uwe Fabich.
    https://www.morgenpost.de/bezirke/treptow-koepenick/article215545869/Grosse-Plaene-fuer-DDR-Funkhaus-an-der-Nalepastrasse.html

    So sieht’s aus.

    13.10.2018 OBERSCHÖNEWEIDE - Der Investor hat neben dem Funkhaus Nalepastraße das Kraftwerk Rummelsburg gekauft. Und plant ein Hotel. Von Gabriela Walde

    Treptow-Köpenick – „One, two, one, two, two“… in den riesigen Shed-Hallen läuft gerade ein Soundcheck. In einem der Studios mit der alten Holzvertäfelung hört man die glockenhelle Stimme einer jungen Sängerin. Nebenan wird getrommelt. Die ehemaligen Sprecherräume und die dazugehörigen Regieräume im alten Funkhaus der DDR sind an diesem Nachmittag als Mini-Studios mit eigenem Equipment gut gebucht. So spielten an einem Wochenende im August 200 Musiker aus der ganzen Welt beim People Festival, tausende Besucher tummelten sich auf dem gigantischen Gelände an der Spree. Auch die letzten Wochen war viel los, die Red Bull Music Academy (RMBA) hatte 60 Musiker zum Festival mit Studio-Sessions, Workshops und Diskussionen eingeladen. An der Nalepastraße geht es um neue Ideen, Produktion, Kollaboration.

    In der Musik- und Produktionsszene gilt die einstige Zentrale des staatlichen DDR-Rundfunks in Oberschöneweide längst als eine der besten Adressen. Die Londoner Musik-Universität dBs hat hier mit ihren Studenten eine Etage belegt. „Der historische Studiokomplex mit den Aufnahmesälen hat einen einmaligen Sound“, erzählt Eventmanager Christian Block, der uns über das 50.000 Quadratmeter große Funkhaus-Areal führt. „Als das Gebäude in den 50er-Jahren gebaut wurde, galt das als High-End, auch wenn das damals nicht so genannt wurde.“ Auch als Party-Location lockt das Funkhaus verstärkt Nachtvögel an die Nalepastraße. Die CSD-Abschlussparty zum 40. wurde hier unlängst gefeiert.

    Lärm stört hier niemanden, Platz gibt es genug

    Anders als in der City gibt es hier draußen noch richtig viel Platz für 9500 Gäste, Lärm macht nichts, denn drum herum ist wenig außer einer Tankstelle. Ideal ist, dass das Areal direkt an der Spree liegt. Hier leuchten abends die Lämpchen und Sofas aus Holzpaletten laden zum Chillen. Auf der anderen Seite des Wassers im Grün der Bäume verborgen sieht man den Spreepark. Auch so ein marodes DDR-Relikt.

    „Warum kapiert das keiner, dass es hier schön ist?“, fragte sich Uwe Fabich, als er vor einigen Jahren an dieser Stelle mit dem Boot entlangfuhr. Da gehörte das Funkhaus noch einem anderen. Fabich rief die Verwalterin an, fragte, ob die Immobilie zu kaufen sei. Die Dame am Telefon war nicht amüsiert. Ein halbes Jahr später rief sie zurück. Heute gehört dem medienscheuen Unternehmer das unter Denkmalschutz stehende Gebäude. Zwölf Millionen Euro zahlte er dafür. Bei der Sanierung war ihm wichtig, „die Patina nicht zuzukleistern“.

    Modernisierung, ja. Wenn es darum geht, mehr Licht in die ehemaligen Redaktionsräume zu bringen. Dann lässt er auf einer ganzen Etage Mauern rausreißen wie im A-Block, wo nun ein luftiger Co-Workingspace entstanden ist. Ansonsten pflegt er wohldosiert den Ost-Charme, da, wo er passt. Locker im Gebäude verteilt stehen in Ecken und auf den Fluren rote Sessel, sie stammen aus dem Fundus des Staatsratsgebäudes. Die riesigen Kugellampen im Penthouse mit großartigem 360-Grad-Blick hat seine Frau ersteigert. Die Leuchten hingen einmal im Palast der Republik.

    Kulturelle Aufwertung für den Bezirk
    Doch Fabich, ein ehemaliger Banker, dem auch der Postbahnhof in Friedrichshain und der Wasserturm am Ostkreuz gehört, hat noch eine weitere Vision im Kopf. Er hat das Alte Kraftwerk Rummelsburg nebenan dazu gekauft. 30 Millionen Euro hat es gekostet, vor dreieinhalb Jahren bot man es ihm für für vier Millionen an. Das Dach, die Fenster, alles muss nach Denkmalschutzvorgaben gemacht werden.

    Die 150 Meter lange Halle mit all den verrosteten Schaltteilen an den Wänden ist eine Industriekathedrale. Damit nicht genug, Fabichs neueste Idee ist es, ein Hotel oder Bordinghouse zu bauen, damit Gäste, Musiker und Produzenten eine Unterkunft haben. Da gibt es nämlich noch ein Grundstück nördlich vom Kraftwerk direkt an der Spree, das er gekauft hat.

    9500 Besucher passen ins Funkhaus, mehrere Tausend ins Kraftwerk, das Potenzial für Übernachtungsgäste also ist da. Über eine großzügige Piazza soll der Industriebau mit dem Funkhaus verbunden werden, so können die Besucher zwischen beiden Gebäuden hin- und her flanieren. Dort eine Bar, da eine Lounge. Das ist ein Coup: Hier entsteht eine ganz neue Location für Großveranstaltungen, für den Bezirk bedeutet das eine kulturelle Aufwertung. Ruhestörung sollte hier nicht das Problem sein, drumherum ist nicht viel. Das Areal funktioniert wie eine Stadt in der Stadt. Zu DDR-Zeiten war es ähnlich: Es gab dort für die Mitarbeiter einen Friseur, eine Poliklinik, eine Bank. Ende kommenden Jahres könnte er die Baupläne einreichen, meint Fabich, insgesamt rechnet er mit einer Bauzeit von zwei Jahren.

    Gespräche mit der BVG zur Taktaufstockung
    Und wie sieht es aus mit der Verkehrsanbindung? Mit der BVG ist er stetig im Gespräch wegen einer Taktaufstockung. Ansonsten gibt es einen Busshuttle vom und zum Ostbahnhof. Mit der Reederei Riedel möchte er einen Deal aushandeln. Das Schifffahrtsunternehmen hat direkt an der Spree eine Marina. Von dort könnte es später einmal einen Bootsverkehr geben mit direkter Verbindung ins Zentrum. Immerhin, zwei Boote hat Fabich schon. Er zeigt ans Spreeufer hinüber, dort sehen wir eines davon vor Anker liegen, ein altes DDR-Patrouillenboot. Es sei schnell, erzählt er uns. Ach ja, auch die Idee von einem Badeschiff, ähnlich wie an der Arena in Treptow, hat Fabich im Kopf. Er schaut auf das Spreeufer, am Rand hat er Paletten mit Sitzauflagen aufstellen lassen, sein Blick fällt auf den Spreepark auf der gegenüberliegenden Seite. Auch dort soll mit einem neuen Konzept bald neues Leben einkehren. Wer weiß, vielleicht hat Uwe Fabich auch dafür eine Idee für eine Zusammenarbeit.

    #Berlin #Treptow-Köpenick #Oberschöneweide #Nalepastraße #Immobilien #Tourismus #Kultur #Kapitalismus

  • #Toulouse : Communiqué de la #CREA
    https://fr.squat.net/2019/09/11/toulouse-communique-de-la-crea-2

    A Toulouse, il y a beaucoup de familles dehors, beaucoup de familles qui dorment dans une tente, beaucoup de familles qui n’ont aucune ressource, le 115 ne répond pas au téléphone et quand quelqu’un répond c’est pour dire qu’il n’y a pas de place, beaucoup de familles dorment dans la rue avec des enfants tout […]

    #prison #sans-papiers

  • Dénaturer la #nature sur #Instagram

    Plus que jamais, des sites naturels sont assaillis par des touristes en quête de la #photo parfaite. Les conséquences sont loin d’être banales : faune et flore fragilisées, personnel dépassé, expérience en plein air gâchée. Quand notre appel à la nature sonne faux.
    Texte : Justine de l’Église | Photos : Kari Medig & Catherine Bernier
    https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/193/instagram-tourisme-photo-nature-effets-influenceur

    En juillet, la section française du Fonds mondial pour la nature (WWF) a reconnu que « la #géolocalisation sur Instagram des lieux préservés met en péril la #biodiversité ». À la place, l’organisme incite les membres du réseau social à avoir recours à la mention « I Protect Nature » [Je protège la nature], employée sur la plateforme depuis la fin de 2014.

    Un article bourré de questionnements, réflexions et données intéressantes sur la plaie consommatrice qu’est le #tourisme aggravée par les #réseaux_sociaux en général et Instagram en particulier (/co #Facebook /co #GAFAM), mais dont la conclusion me laisse perplexe...

  • #Pérou. Les oubliés du #Machu_Picchu

    Le site archéologique inca draine des recettes considérables, mais les villages péruviens avoisinants n’en tirent pas profit. Isolés faute de travaux d’infrastructures, ils semblent abandonnés à eux-mêmes par des édiles cupides. Reportage.


    https://www.courrierinternational.com/long-format/perou-les-oublies-du-machu-picchu
    #tourisme #pauvreté #développement #redistribution #abandon