• #BREAKING: Sean Diddy Combs has fled the United States on his Gulfstream private jet

    #Unitedstates | #USA American rapper Diddy has reportedly left the United States on his private jet, a Gulfstream G550 N1969 / SIS69 which took off earlier today from Van Nuys Airport near Los Angeles shortly before the raid on his home. The private jet has been tracked to the Caribbean islands after raids on Diddy’s residences in Los Angeles and Miami in relation to a sex trafficking investigation. Flight tracking data indicates that the jet appeared to land on Antigua in the Caribbean. It is currently unknown whether Diddy is actually on the plane or not

    • Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »
      Un médecin dans l’illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

    • Quand un membre de l’ordre médical se solidarise avec les patients il est systématiquement réprimandé puis annihilé s’il continue à lutter du côté des patients.

      Unit 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731


      L’exemple historique qui a défini cette logique de classe sont les aides soignants et médecins tués par leurs pairs dans les camps de la mort japonais parce qu’ils ne supportaient plus de participer aux vivisections et expérimentations quotidiennes. Ces médecins trop humains subissaient le même sort que les autres victimes des médecins japonais.


      Shirō Ishii / 石井 四郎, médecin chef et directeur du camp de recherche médicale l’unité 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731
      On traite le sujet des Mengele et Ishii dans le cadre de la documentation des crimes de guerre japonais et du génocide des juifs d’Europe par les nazis.

      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Japanese_war_crimes
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/German_war_crimes

      C’est faux car la shoa n’était pas un crime de guerre mais une politique d’extermination conçue indépendamment de la stratégie militaire. L’holocauste a été possible à cause du contexte de la guerre. La Endlösung était gérée par une administration indépendante de l’appareil militaire allemand.


      Berlin, Unter den Eichen 135, l’ancien SS-Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt

      Elle. constituait un élément clé de l’organisation criminelle nazie sans aucune place dans les actions et stratégies militaires. Dans une logique administrative il faudrait la placer au niveau policier qui est différent du domaine militaire.

      La raison d’être des camps de la mort japonais était la recherche médicale et biologique dans un but et contexte militaire. A la différence des camps nazis ils faisaient partie de l’organisation militaire et les médecins y avaient des grades militaires japonais.

      Pourtant le rôle des médecins dans ces mécaniques meurtrières constitue un sujet particulier qu’on fait disparaître derrière le brouillard idéologique des discussions du racisme et nationalisme. Parfois on évoque même l’idéologie du surhomme nazi et de la race suprême japonaise.

      La vérité cachée du rôle central des médecins dans les organisations de la mort

      L’élément commun à toutes ces horreurs et à l’histoire du gentil médecin de famille qui paie de sa poche les indemnités de.ses patients est le pouvoir de sélection, de triage à la rampe d’Auschwitz comme dans le cabinet ou le médecin accepte ou refuse d’accorder un arrêt de travail pour cause de maladie.

      Les médecins participent à la rentabilisation des investissements dans le capital humain en limitant les arrêts maladie au minimum nécessaire. Ce triage concerne tous les assurés et condamne à la souffrance et la mort un plus grand nombre de travailleurs que celui des pauvres victimes du triage à la rampe d’Auschwitz. Au fond c’est la même chose.

      Il y a une différence remarquable entre les deux systèmes :

      L’extermination des juifs et opposants politiques n’était pas rentable immédiatement. On comptait sur l’effet à long terme dans un monde sans parasites et sous-hommes. La recherche des médecins japonais, plus « sérieuse » et efficace que les sordides expérimentations farfelues du côté allemand, misait sur sa rentabilisation par le succès des armes chimiques dans les guerres á venir. A partir de 1945 les me´decins japonais ont d’alleurs réussi à acheter leur impunité contre la communication de leurs données aux médecins proches du général MacArthur.

      Le médecin dans un pays démocratique par contre exerce un métier qui doit contribuer à la rentabilité immédiate de la coûteuse ressource humaine. Il doit réaliser l’équilibre entre les dépenses pour le bien aller des individus et le profit qu’ils sont censés produire pour la classe économique au pouvoir.

      Les expérimentations meurtrières des Mengele/Ishii ne font d’ailleurs que confirmer la véracité de la définition du médecin comme maître incontesté des décisions sur la vie et la mort des patients.

      #iatrocratie #mafia_médicale #médecine_de_classe
      #unit_731 #Auschwitz #médecine #crimes_de_guerre #armes_biologiques

  • Médicaments non délivrés, devis et facturation en panne… Une cyberattaque perturbe sérieusement le système de santé aux États-Unis Ingrid Vergara

    La cyberattaque d’une filiale de la plus importante compagnie d’assurance-santé américaine tourne à la crise d’ampleur aux États-Unis. Victime d’un rançongiciel qui affecte une de ses divisions depuis le 21 février, le groupe UnitedHealthcare n’est plus en mesure d’assurer de nombreuses tâches nécessaires au bon fonctionnement du système de santé. Des médecins qui ne peuvent plus savoir si un patient bénéficie ou non d’une assurance-santé, des pharmacies incapables de transmettre les demandes de remboursement de patients, des factures d’hôpitaux non réglées, des retards dans les délivrances d’ordonnances de médicaments…

    Les réactions en chaîne s’étendent et s’aggravent au fur et à mesure que les jours passent. Car UnitedHealthcare est la plus grande plateforme d’échange de paiements entre médecins, pharmacies, prestataires de soins de santé et patients du système de santé américain. Sa filiale Change gère la facturation de quelque 67.000 pharmacies, . . . . .

    #Santé #internet #sécurité_informatique #cyberattaques #cybersécurité #malware #usa #UnitedHealthcare #algorithme #juste_à_temps #dématérialisation #intelligence_artificielle #artificial-intelligence #blockchain #IA

    Source et suite (payante) : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/medicaments-non-delivres-devis-et-facturation-en-panne-une-cyberattaque-per

  • Invisibile
    https://irpimedia.irpi.eu/invisibile

    Questo racconto è liberamente ispirato al lavoro pubblicato da IrpiMedia. Nasce dalla volontà della redazione di prendere parte a #Unite, la campagna a cui hanno aderito scrittrici e giornaliste italiane per denunciare la violenza di genere e nominarla. L’opera è di finzione: i fatti descritti nel racconto non sono realmente avvenuti. «Consapevole della responsabilità morale […] L’articolo Invisibile proviene da IrpiMedia.

    #Diritti #Donne

  • Il nuovo volto del #water_grabbing e la complicità della finanza

    Fondi pensione e società di private equity investono sulla produzione di colture di pregio, dai piccoli frutti alle mandorle, che necessitano abbondanti risorse idriche. Il ruolo del fondo emiratino #Adq che ha acquisito l’italiana #Unifrutti.

    Per osservare più da vicino il nuovo volto del water grabbing bisogna andare nella regione di Olmos, nel Nord del Perù, dove il Public sector pension investment board (Psp), uno dei maggiori gestori di fondi pensionistici canadesi (con un asset di circa 152 miliardi di dollari) ha acquistato nel 2022 un’azienda agricola di 500 ettari specializzata nella coltivazione di mirtilli. Un investimento finalizzato a sfruttare il boom della produzione di questi piccoli frutti, passata secondo le stime della Banca Mondiale dalle 30 tonnellate del 2010 alle oltre 180mila del 2020: quantità che hanno fatto del Paese latino-americano il secondo produttore mondiale dopo gli Stati Uniti.

    Nella regione di Olmos l’avvio di questa coltivazione intensiva è stato reso possibile grazie a un progetto idrico, costato al governo di Lima oltre 180 milioni di dollari, per deviare l’acqua dal fiume Huancabamba verso la costa e migliorare la produzione agricola locale. “Ma il progetto non ha ottenuto i risultati annunciati”, denuncia il report “Squeezing communities dry” pubblicato a metà settembre 2023 da Grain, una Ong che lavora per sostenere i piccoli agricoltori nella loro lotta per la difesa dei sistemi alimentari controllati dalle comunità e basati sulla biodiversità. Chi ha realmente beneficiato del progetto, infatti, sono state le grandi realtà agroindustriali. “Quasi tutta l’acqua convogliata dalle Ande va alle aziende di recente costituzione che producono avocado, mirtilli e altre colture che vengono vendute a prezzi elevati all’estero -continua Grain-. Il progetto, finanziato con fondi pubblici, ha avuto pochi benefici per la popolazione ma ha creato una fonte di profitti per le aziende che hanno accesso libero e gratuito all’acqua e i loro investitori”.

    I protagonisti di questa nuova forma di water grabbing sono fondi pensione, società di private equity e altri operatori finanziari che si stanno muovendo in modo sempre più aggressivo per garantirsi le abbondanti risorse idriche necessarie alla produzione di colture di pregio. A differenza del passato, però, non cercano più di acquisire enormi superfici di terre coltivabili.

    “L’accesso all’acqua è sempre stato un fattore cruciale -spiega ad Altreconomia Delvin Kuyek, ricercatore di Grain e autore dello studio-. Ma negli ultimi anni abbiamo osservato un nuovo modello: investimenti in colture come mirtilli, avocado o mandorle che richiedono meno terra rispetto al grano o alla soia, ma quantità molto maggiori di acqua. A guidare l’investimento, in questo caso, è proprio la possibilità di accedere ad abbondanti risorse idriche per mettere sul mercato prodotti che permettano di generare un ritorno economico importante”. Una forma di sfruttamento che Grain paragona all’estrazione di petrolio: si pompa acqua da fiumi o falde fino all’esaurimento, senza preoccuparsi degli impatti sull’ambiente o dei bisogni della popolazione locale. Gli operatori finanziari, infatti, non prevedono di sviluppare attività produttive sul lungo periodo ma puntano a ritorno sui loro investimenti entro 10-15 anni. Un’altra caratteristica di questi accordi, è che tendono a realizzarsi in località in cui l’acqua è già scarsa o in via di esaurimento.

    Negli ultimi anni il fondo pensionistico canadese ha acquistato direttamente o investito in società che gestiscono piantagioni di mandorle in California, di noci in Australia e California. Mentre in Spagna, attraverso la controllata Hortifruit, è diventato uno dei principali produttori di mirtilli nella regione di Huelva (nel Sud-Ovest del Paese) dove si concentra anche la quasi totalità della coltivazione di fragole spagnole, destinata per l’80% all’export.

    In Perù nel 2020 sono stati prodotte 180mila tonnellate di mirtilli. Numeri che fanno del Paese latinoamericano il secondo produttore mondiale dopo gli Stati Uniti. Nel 2010 erano solo 30

    Tutto questo sta avendo effetti devastanti sulle falde che alimentavano le zone umide della vicina riserva di Doñana, ricchissimo di biodiversità e patrimonio Unesco: un riconoscimento oggi messo a rischio proprio dall’eccessivo sfruttamento idrico. Lo studio “Thirty-four years of Landsat monitoring reveal long-term effects of groundwater abstractions on a World heritage site wetland” pubblicato ad aprile 2023 sulla rivista Science of the total environment, evidenzia come tra il 1985 e il 2018 il 59,2% della rete di stagni sia andata perduta a causa delle attività umane. “Il problema è collegato anche alla produzione di frutti rossi che ha iniziato a diffondersi a partire dagli anni Ottanta, grazie alla presenza di condizioni climatiche ottimali e a un suolo sabbioso”, spiega ad Altreconomia Felipe Fuentelsaz del Wwf Spagna. Ma la crescita del comparto ha portato a uno sfruttamento eccessivo delle falde, da cui viene prelevata troppa acqua rispetto al tempo che necessitano per rigenerarsi. L’organizzazione stima che nel corso degli anni siano stati scavati più di mille pozzi illegali: “L’80% dei produttori rispetta le norme per l’utilizzo delle risorse idriche, ma il restante 20%, che equivale a circa duemila ettari di terreno, pompa acqua senza averne diritto”, puntualizza Fuentelsaz.

    Questa nuova forma di water grabbing interessa diversi Paesi: dal Marocco (dove il settore agro-industriale pesa per l’85% sul consumo idrico nazionale) al Messico dove è attiva la società di gestione Renewable resources group. Secondo quanto ricostruito da Grain, nel 2018 ha acquisito centomila ettari di terreni agricoli in Messico, Stati Uniti, Cile e Argentina, nonché diritti idrici privati negli Stati Uniti, in Cile e in Australia, generando rendimenti annuali superiori al 20% per i suoi investitori, che comprendono fondi pensione, di private equity e compagnie di assicurazione.

    Tra le società indicate nel report di Grain figura anche Adq, il fondo sovrano degli Emirati Arabi Uniti, che negli ultimi anni ha effettuato importanti investimenti nel comparto agro-alimentare: attraverso la sua controllata Al Dahra ha acquistato terreni in Egitto, Sudan e Romania. Nel 2020 ha acquisito il 45% di Louis Dreyfus Company, una delle quattro principali aziende che controllano il mercato globale del commercio agricolo. E nel 2022 ha comprato la quota di maggioranza di Unifrutti group, società italiana specializzata nella produzione e nella commercializzazione di frutta fresca con oltre 14mila ettari di terreni tra Cile, Turchia, Filippine, Ecuador, Argentina, Sudafrica e Italia.

    Unifrutti group ha sede fiscale a Cipro, uno dei Paesi dell’Unione europea a fiscalità agevolata che garantiscono vantaggi alle società che vi hanno sede. Ma a sfruttare i benefici sono anche oligarchi russi colpiti dalle sanzioni dopo l’annessione russa della Crimea nel 2014 e inasprite a seguito dell’invasione dell’Ucraina nel febbraio 2022. A rivelarlo l’inchiesta “Cyprus confidential” pubblicata a novembre dal Consorzio internazionale di giornalisti investigativi (Icij)

    “Questi investimenti hanno un doppio obiettivo -spiega ad Altreconomia Christian Henderson, esperto di investimenti agricoli nel Golfo e docente presso l’Università di Leiden nei Paesi Bassi- da un lato, sono orientate a trarre profitto dal commercio internazionale e dalle materie prime. In secondo luogo, si preoccupano di garantire la sicurezza alimentare. Queste due logiche in qualche modo sono intrecciate tra loro, in modo da rendere la sicurezza alimentare redditizia per gli Emirati Arabi Uniti. C’è poi un altro elemento: penso che i Paesi del Golfo siano piuttosto preoccupati dal fatto di essere visti come ‘accaparratori’ di terra. In questo modo, invece, possono affermare di aver effettuato un semplice investimento sul mercato”.

    Fondata dall’imprenditore Guido De Nadai nel 1948 ad Asmara come compagnia di import/export di frutta e verdura, oggi Unifrutti group è una realtà globale “che produce in quattro diversi continenti e distribuisce in oltre 50 Paesi” si legge sul sito. Trecento tipologie di prodotti commercializzati, 14mila ettari di terreni (di proprietà o in gestione) e 12mila dipendenti sono solo alcuni numeri di una realtà che ha ancora la propria sede principale a Montecorsaro, in provincia di Macerata, dove si trova il domicilio fiscale di Unifrutti distribution spa. La società è controllata da Unifrutti international holdings limited, con sede fiscale a Cipro, Paese a fiscalità agevolata. Con l’ingresso di Adq come socio di maggioranza sono cambiati anche i vertici societari: il 13 novembre 2023, ha assunto l’incarico di amministratore delegato del gruppo Mohamed Elsarky che ha alle spalle una carriera ventennale come Ceo per società del calibro di Kellog’s Australia e Nuova Zelanda e Godiva chocolatier e come presidente di United biscuits del gruppo Danone. Mentre Gil Adotevi, chief executive officer per il settore “Food and agriculture” del fondo emiratino Adq, ricopre il ruolo di presidente del consiglio di amministrazione: “Mentre il Gruppo si avvia verso un nuovo entusiasmante capitolo di crescita -ha dichiarato- siamo certi che la guida e la leadership di Mohamed porteranno l’azienda a realizzare i suoi ambiziosi piani”.

    Nel 2021 il gruppo ha commercializzato circa 620mila tonnellate di prodotti (in primo luogo banane, uva, mele, pere, limoni e arance) registrando un fatturato complessivo di 720 milioni di dollari (in crescita del 2% rispetto al 2020) e un margine operativo lordo di 78 milioni. Una performance estremamente positiva che “si è verificata nonostante le numerose sfide che hanno caratterizzato il perimetro operativo del gruppo a partire dalle condizioni climatiche avverse senza precedenti in Cile e in Italia”. Il Paese latino-americano -principale sito produttivo del gruppo, con oltre seimila ettari di terreno dove si producono mele, uva, pere e ciliegie- è stato infatti colpito per il quarto anno di fila da una gravissima siccità che alla fine del 2021 ha visto 19 milioni di persone vivere in aree caratterizzate da “grave scarsità d’acqua”. Come ricorda Grain nel report “Squeezing communities dry” tutte le regioni cilene specializzate nella produzione di frutta “stanno affrontando una crisi idrica aggravata dalla siccità causata dal cambiamento climatico”.

    https://altreconomia.it/il-nuovo-volto-del-water-grabbing-e-la-complicita-della-finanza
    #eau #agriculture #finance #financiarisation #fonds_de_pension #private_equity #Public_sector_pension_investment_board (#Psp) #petits_fruits #myrtilles #Olmos #Pérou #Huancabamba #industrie_agro-alimentaire #avocats #exportation #amandes #ressources_hydriques #extractivisme #Hortifruit #Huelva #Espagne #fraises #Doñana #fruits_rouges #Maroc #Renewable_resources_group #Mexique #Emirats_arabes_unis (#EAU) #Al_Dahra #Egypte #Soudan #Roumanie #Louis_Dreyfus_Company #Guido_De_Nadai #Chypre #Mohamed_Elsarky #Kellog’s #Godiva_chocolatier #United_biscuits #Danone #Gil_Adotevi #Chili

  • Exclusive: Unity Software to cut 25% of staff in ‘company reset’ continuation | Reuters
    https://www.reuters.com/technology/unity-software-cutting-25-staff-company-reset-continuation-2024-01-08

    Videogame software provider Unity Software (U.N) will target laying off approximately 25% of its workforce, or 1,800 jobs, the company said in a regulatory filing and internal company memo on Monday.

    After the announcement, Unity shares were up nearly 5% in after-hours trading.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #finance #business #unity #licenciements

  • The Listening Post sur X :

    “The same day when we went for a silent protest - Jewish activists - we were brutally beaten by the police.”

    B’Tselem’s NoyOrly spoke with us about the repression anti-war voices in Israel have faced since October 7th and the war in Gaza. Watch the full interview ⤵️…

    https://twitter.com/AJListeningPost/status/1727019613207073016

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1727018675289399296/pu/vid/avc1/720x720/3fFWZgK_CbczmmVC.mp4?tag=12

  • Unity is probably going to do layoffs - The Verge
    https://www.theverge.com/2023/11/9/23954709/unity-layoffs-q3-earnings-runtime-program

    In the report, the company says it is assessing its product portfolio “to focus on those products that are most valuable to our customers” and is “evaluating the right cost structure that aligns with the more focused portfolio.” It plans to make changes during the fourth quarter, and they will “likely include discontinuing certain product offerings, reducing our workforce, and reducing our office footprint.” The company expects to complete its changes before the end of Q1 2024.

    Cette annonce fait suite au départ du PDG plus tôt cette année :

    Unity Announces Leadership Transition | Business Wire
    https://seenthis.net/messages/1020414

    Départ suite au changement de stratégie commerciale :

    Unity introducing new fee attached to game installs
    https://seenthis.net/messages/1017447

    qui avait été modifiée suite à la grogne des clients :

    An open letter to our community | Unity Blog
    https://seenthis.net/messages/1018076

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #unity #finance #business #ressources_humaines #licenciements

  • Tragédie moyen-orientale suite sans fin

    Inavouables jeux mortifères avec les vies des civils innocents !

    Bien sûr, à l’origine de la création et de la perpétuation de la tragédie du Moyen-Orient, il y a la fondation de l’État d’Israël en tant qu’État exclusivement juif, et le déracinement violent des Palestiniens de leur terre. Mais tout en ayant en tête ce constat, la grande question – toujours sans réponse – était et reste aujourd’hui que faisons nous et que devons-nous faire pour arrêter cet incessant bras de fer horrible et barbare au Proche-Orient, dont nous vivons le paroxysme ces jours-ci, craignant même que peut être le pire ne soit devant nous…

    Nous avouons que l’actuelle extrême exacerbation de la tragédie moyen-orientale, nous empêche d’avoir de réponse toute faite sur ce qu’il faut faire. Mais nous avons quelques idées sur ce qu’il ne faut pas faire. Et ce, non pas, bien sûr, en Israël ou en Palestine où notre parole n’a aucune chance d’arriver ou d’influencer, mais ici, dans notre pays et dans notre espace politique naturel, la gauche. Dans ce sens et sous cet angle, le premier constat est que beaucoup de choses auraient changé pour le mieux si le rejet catégorique de la responsabilité et de la culpabilité collective n’était pas resté sur le papier comme un vœu pieux, mais avait été appliqué non seulement par les protagonistes – directs et indirects – de la tragédie, mais aussi par chacun d’entre nous. Et nous nous expliquons tout de suite.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/10/20/tragedie-moyen-orientale-suite-sans-fin

    #international #palestine #israel

    • masters of war

      ces politiques et ces crimes tournent en permanence à l’avantage… des criminels rivaux, en ralliant nécessairement l’opinion publique derrière eux. Et en ralliant l’opinion publique derrière les dirigeants/criminels, ils empêchent « ceux d’en bas » des deux camps de se rapprocher, une éventualité que ces mêmes dirigeants/criminels craignent et redoutent plus que tout.

      Le paroxysme guerrier et la crise humanitaire en cours en sont un excellent exemple. Le moment précis où les hostilités ont commencé était marqué par la chute libre de la popularité du #Hamas et du gouvernement #Netanyahou. En effet, alors qu’Israël était secoué depuis des mois et plus que jamais dans son histoire par des manifestations continues de centaines de milliers de citoyens dénonçant la corruption et surtout l’intention manifeste de Netanyahou de transformer le pays en quelque chose qui ressemble de plus en plus à une dictature (1), à Gaza, les sondages et les témoignages d’observateurs tout à fait fiables convergeaient pour prévoir qu’en cas d’élections, le Hamas s’effondrerait au profit de… l’OLP qui y est quasi inexistante, alors qu’au contraire, en Cisjordanie occupée, l’OLP corrompue qui la dirige perdrait clairement au profit… du Hamas !

      En déclenchant donc son attaque contre Israël et, surtout, contre les civils Israéliens, le Hamas a fait exactement ce que tous les dirigeants antidémocratiques du monde entier font lorsqu’ils sont menacé de perdre leur pouvoir : il a tenté de contraindre les Palestiniens de Gaza à se rallier derrière lui, persuadé comme il était que la réponse militaire de Netanyahou, qui ressemble de plus en plus à un génocide bien planifié, ne leur laisserait aucune marge de manœuvre pour échapper à ce chantage. Mais en même temps, le Hamas faisait aussi autre chose : il tirait Netanyahou et ses partenaires gouvernementaux – encore plus racistes, extrémistes et va-t-en-guerre – de la situation extrêmement difficile dans laquelle ils se trouvaient, puisque les manifestations antigouvernementales s’arrêtaient tout de suite et la population israélienne était forcée de se rallier – au moins temporairement – derrière Netanyahou et son gouvernement !

      Et ce n’est pas tout. Dans le camp palestinien, qui avait vu il y a seulement quelques semaines 130 personnalités dénoncer publiquement le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour ses déclarations antisémites, non seulement s’arrêtait toute tentative de rapprochement entre les deux parties, mais s’attisait aussi la haine provoquée – comme il était prévisible – par le massacre de Gazaouis par l’armée israélienne. Et dans le camp israélien, s’estompait en quelques heures le rapprochement historique qui commençait à se dessiner timidement à l’horizon depuis que l’apparition de drapeaux palestiniens dans les manifestations anti-gouvernementales ne faisait plus sensation et ne suscitait plus de réactions négatives.

      #Guerre #unité_nationale

  • Unity Announces Leadership Transition | Business Wire
    https://www.businesswire.com/news/home/20231009494331/en/Unity-Announces-Leadership-Transition

    SAN FRANCISCO—(BUSINESS WIRE)—Unity (NYSE: U) (the “Company”), the world’s leading platform for creating and growing real-time 3D (RT3D) content, today announced that John Riccitiello will retire as President, Chief Executive Officer, Chairman and a member of the Company’s Board of Directors, effective immediately. James M. Whitehurst has been appointed Interim Chief Executive Officer, President and a member of the Board. Roelof Botha, Lead Independent Director of the Unity Board, has been appointed Chairman. Mr. Riccitiello will continue to advise Unity to ensure a smooth transition.

    Cette démission du PDG de Unity fait suite à la débâcle de septembre où les clients s’étaient rebellés après l’annonce de nouveaux frais d’installation. Cette annonce, plus modérée par la suite, s’était soldée par une baisse sensible du cours de la bourse.

    Actualités relatives précédentes :

    Unity introducing new fee attached to game installs
    https://seenthis.net/messages/1017447

    An open letter to our community
    https://seenthis.net/messages/1018076

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #unity #middleware #technologie #business #ressources_humaines #john_riccitiello

  • An open letter to our community | Unity Blog
    https://blog.unity.com/news/open-letter-on-runtime-fee

    Our Unity Personal plan will remain free and there will be no Runtime Fee for games built on Unity Personal. We will be increasing the cap from $100,000 to $200,000 and we will remove the requirement to use the Made with Unity splash screen.

    No game with less than $1 million in trailing 12-month revenue will be subject to the fee.

    For those creators on Unity Pro and Unity Enterprise, we are also making changes based on your feedback.

    The Runtime Fee policy will only apply beginning with the next LTS version of Unity shipping in 2024 and beyond. Your games that are currently shipped and the projects you are currently working on will not be included – unless you choose to upgrade them to this new version of Unity.

    We will make sure that you can stay on the terms applicable for the version of Unity editor you are using – as long as you keep using that version.

    For games that are subject to the runtime fee, we are giving you a choice of either a 2.5% revenue share or the calculated amount based on the number of new people engaging with your game each month. Both of these numbers are self-reported from data you already have available. You will always be billed the lesser amount.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #unity #business

  • Terraria dev Re-Logic donates $100K to Godot Engine and FNA, plus ongoing funding | GamingOnLinux
    https://www.gamingonlinux.com/2023/09/terraria-developer-re-logic-donates-100k-to-godot-engine-and-fna

    The team at Re-Logic has been watching the recent events surrounding Unity with both interest and sadness. The loss of a formerly-leading and user-friendly game engine to the darker forces that negatively impact so much of the gaming industry has left us dismayed to put it mildly. While we do not personally use Unity (outside of a few elements on our console/mobile platforms), we feel like we cannot sit idly by as these predatory moves are made against studios everywhere.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #don #unity #middleware

  • Generic Drugs Should Be Cheap, But Insurers Are Charging Patients Thousands of Dollars For Them - WSJ
    https://archive.ph/2023.09.13-083848/https://www.wsj.com/health/healthcare/generic-drugs-should-be-cheap-but-insurers-are-charging-thousands-of-dollars

    The reason, health researchers and industry officials say, is the very companies that are supposed to keep a lid on drug spending can maximize their profits by marking up the prices. Other companies in the drug-supply chain won’t stop them, because consolidation has swept many of the businesses under the same parent.

    #Cigna, #CVS and #UnitedHealth said that the prices they charge for drugs varies by pharmacy and location, and that most patients end up paying less out-of-pocket through their insurance than they would buying the drugs at lower cash prices offered by low-cost pharmacies.

    The companies own the three largest #pharmacy-benefit_managers in the U.S. PBMs manage drug spending for employers as well as government programs.

    In the name of keeping down drug costs, PBMs decide which medicines a patient’s health plan will pay for and how much the patient will have to contribute to the cost, in the form of out-of-pocket expenses like #deductibles and coinsurance.

    PBMs also often direct patients to take lower-priced, generic versions of expensive brand-name medicines to limit the spending.

    Generics are a cornerstone of American efforts to tackle high drug costs. Once patents on the branded drugs expire, generic manufacturers can jump in. The competition usually causes prices to plummet.

    Yet the prices don’t always fall when PBMs own their own pharmacies. And for specialty drugs like generic Gleevec, the PBMs frequently steer patients to use their in-house pharmacies to fill prescriptions.

    PBMs try to pay as little as possible for drugs distributed through independent retail pharmacies. But when their own pharmacies dispense prescriptions, PBMs profit from the higher prices.

    “The incentive is there for the PBMs and the specialty pharmacies to keep prices as high as possible,” said Shannon Ambrose, co-founder and chief operating officer at Archimedes, a company that competes with PBMs to manage specialty drug spending.

    Even when their health insurance picks up most of the cost of a drug, patients can face a larger expense from higher priced generics if they have an out-of-pocket contribution like a deductible or coinsurance pegged to the price.

    #états-unis #arnaques_légales #leadership #prix #médicaments #dépenses_de_santé

  • #Racisme_anti-noirs dans le monde arabe : le difficile dévoilement d’un #tabou

    Le 1er juillet, #Fati_Dasso et sa fille Marie, respectivement âgées de 30 ans et de 6 ans, sont retrouvées mortes, la tête enfouie dans le sable à la frontière entre la Tunisie et la Libye. Comme des milliers de migrants venus de l’Afrique subsaharienne, elles ont été raflées, puis abandonnées dans le désert. Ce drame est survenu dans le cadre d’une campagne massive d’arrestation et d’expulsion de migrants menée par la Tunisie de Kaïs Saïed depuis le début de l’été. Interpellés et battus par les forces de police à Sfax, les migrants subsahariens sont relâchés dans le désert situé entre la Tunisie et la Libye où une morte lente et douloureuse les attend.

    L’épisode n’est malheureusement pas un fait divers isolé ni tout à fait nouveau dans la région. Le drame de cet été a focalisé l’attention sur la #Tunisie mais la question semble concerner tout le #Maghreb et même une bonne partie du monde arabe. Ainsi, en mars dernier, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) dénonçait l’abandon de milliers de migrants subsahariens par l’Algérie à la frontière nigéro-algérienne dans des conditions « sans précédents ». En 2017 déjà, la chaîne américaine CNN révélait dans un documentaire l’existence de trafics de migrants subsahariens en Libye, non loin de la capitale Tripoli.

    Ces #violences envers les migrants s’accompagnent du déferlement d’une #parole_raciste à leur encontre, prononcée parfois jusqu’au sommet de l’Etat. Dans un discours récent, donné en février 2023, le président tunisien #Kaïs_Saïed a assimilé la présence migratoire à « une volonté de faire de la Tunisie seulement un pays d’Afrique et non pas un membre du monde arabe et islamique ». Mais ce #racisme ne concerne pas que les personnes exilées. Maha Abdelhamid, chercheuse associée au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (Carep) et cofondatrice du collectif Voix des femmes tunisiennes noires (VFTN), explique que « les #noirs sont une minorité dans les pays arabes et subissent chaque jour le racisme verbal, institutionnel, social et économique. Ils subissent un #rejet fort de leur part ». La faute, selon elle, à une #mémoire_historique encore trop peu documentée et à des #constructions_identitaires figées par le #nationalisme.

    « L’organisation économique est en partie héritière de la structure esclavagiste »

    Le maintien d’un système de #discrimination envers les personnes noires semble aller de pair avec une forme de gêne autour de la question de la #traite transsaharienne – qui concerne principalement, mais pas exclusivement des personnes d’origine subsaharienne – pratiquée du VIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle au Maghreb et au Moyen-Orient : « Parler de l’esclavage consiste à reconnaître que l’organisation économique actuelle est en partie héritière de la #structure_esclavagiste », argumente Shreya Parikh, doctorante en sociologie à Sciences-Po Paris qui travaille sur les processus de #racialisation en #Afrique_du_Nord. Elle prend ces femmes et ces hommes principalement noirs exploités dans le milieu travail agricole à #Sfax ou aux environs de #Tataouine.

    Sur le plan universitaire, des productions scientifiques autour de la #traite_arabe ont émergé ces dix dernières années, non sans difficultés. Salah Trabelsi, professeur des universités en histoire et civilisation du monde arabe et musulman à l’université de Lyon-2 évoque un colloque qu’il a coorganisé en 2009 à Tozeur et notamment consacré à l’esclavage dans le monde arabo-musulman : « Nous avons dû changer le titre en les “Interactions culturelles entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne” pour le faire financer », dit-il en souriant.

    A la fin de ce même colloque, aucun des intervenants – hormis l’auteur Edouard Glissant, l’historien Abdelhamid Larguèche et le professeur Trabelsi – n’ont accepté de signer une charte signalant une volonté de faire figurer l’#histoire de l’esclavage dans les #manuels_scolaires tunisiens. « L’histoire de l’esclavage n’apparaît pas dans les manuels scolaires. Dans le secondaire, il n’est pas encore possible d’aborder des faits historiques avec un positionnement critique. Ce déficit intellectuel est, en tous les cas, aggravé par un aveuglement politique et moral, reléguant les noirs au rang de citoyens de seconde zone », poursuit Salah Trabelsi.

    Les productions scientifiques ou littéraires – encore timides sur le sujet – doivent aussi faire face à des problèmes de diffusion : « Il existe un grand nombre de productions contemporaines, de romans notamment comme “l’Océan des Britanniques” [non traduit en français] de Fareed Ramadanparu à Beyrouth en 2018, qui parlent de ces questions. Bien sûr, cela touche un public restreint car tout le monde ne lit pas des romans ou des essais tirés de thèses universitaires », note M’hamed Oualdi, professeur des universités à Sciences-Po Paris et spécialiste de l’histoire du Maghreb.

    Cette éclosion difficile de la #mémoire de l’esclavage s’explique également par une vision apologétique de la traite arabe dont la #violence est minorée : « Pour se donner bonne conscience, certains vont parler “d’esclavage familial et intégrateur”, qui serait différent de la #traite_transatlantique. C’est un #déni d’histoire. Les sources nous apprennent que l’une des plus grandes révoltes de l’histoire de l’esclavage a eu lieu dans le sud de l’Irak au IXe siècle. Elle a duré un an et s’est soldée par la mort de 50 000 de personnes à deux millions de personnes. Elles travaillaient dans les marécages du sud de Bassora pour dégager le sel et revivifier les terres pour qu’elles deviennent des domaines pour l’aristocratie musulmane. On ne peut pas dire que ce n’est pas un esclavage de travail », rapporte Salah Trabelsi.

    Années 2010 : un tournant dans l’appréhension des inégalités sociales et raciales

    Par ailleurs, le tabou se maintient également par une pression religieuse : « Parlez de l’esclavage dans le monde arabe, on vous opposera l’islam, comme si l’esclavage était un fait religieux et non un phénomène social qui a perduré dans le monde arabe durant plus de quatorze siècles », explique Salah Trabelsi, avant de rappeler que la traite arabo-musulmane s’est principalement déroulée dans les régions du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Est. Evoquer l’esclavage qui s’est déroulé sur ces terres peut être perçu comme une remise en question du rôle de l’#islam en tant que rempart contre l’esclavage.

    Cette mémoire apparaît comme secondaire d’autant plus que les discours portant sur la nécessité de construire une #unité_arabe sont depuis les années 60 considérés comme indispensables afin de lutter contre la présence coloniale et forger une #identité politique et sociale fortes : « Les régimes nationalistes dans le monde arabe n’ont pas accepté et n’acceptent pas les divergences autour des questions identitaires car ces mêmes dissensions ont été utilisées par le régime colonial pour créer des oppositions par exemple entre arabophones et berbérophones. Depuis, toute division paraît dangereuse », explique M’hamed Ouldi. La #pensée_panarabe vient alors imposer l’idée d’une #identité_arabe forcément musulmane, invisible et imperméable à toutes reconnaissances d’une #altérité et de revendication identitaires.

    Bien qu’en marge du débat, le racisme anti-noirs n’est pourtant pas totalement ignoré. Les années 2010, grâce aux printemps arabes, ont constitué un tournant dans l’appréhension des inégalités sociales et raciales : « En Tunisie, certains ont vécu la révolution comme une opportunité pour rompre avec la #tunisianité – une identité homogène imposée par l’Etat qui n’avait laissé aucune place à ceux qui étaient minorisés », rapporte Shreya Parikh. En 2018, la Tunisie adoptait une loi inédite, la première dans le monde arabe, pénalisant la #discrimination_raciale. L’#Algérie adoptera en 2020 un dispositif législatif similaire.

    Depuis, les débats et les contestations sont principalement concentrés sur les réseaux sociaux et portés par une jeune génération : la #chasse_aux_migrants en Algérie où le meurtre en 2013 d’un Sénégalais au Maroc ont donné lieu à de vives indignations. En juin 2020, la vidéo de l’actrice et réalisatrice palestinienne noire Maryam Abou Khaled dénonçant les #discriminations_raciales dans la région, avait dépassé le million de vues.

    Au Maghreb, l’augmentation du nombre de #migrants_subsahariens ces dernières années semble avoir provoqué un effet ambivalent entre déferlement de la parole raciste – accusant les exilés d’accroître les difficultés économiques du pays – tout en permettant de lancer une discussion autour du racisme latent dans cette région du monde. Mehdi Alioua, professeur de sociologie à Sciences-Po Rabat, assume lui « une révolution épistémique » sur ces questions : « En Tunisie ou au Maroc, des débats télévisés portent sur le racisme. Dans le même temps, on constate également un backlash avec des discours réactionnaires, racistes et figés sur l’identité. C’est deux pas en avant et deux pas en arrière. »

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/racisme-anti-noirs-dans-le-monde-arabe-le-difficile-devoilement-dun-tabou

    #identité #esclavage

    ping @_kg_

  • « L’affaire Médine illustre la dérive constante d’une certaine gauche face à l’antisémitisme en France », Sébastien Ledoux

    Voici donc que l’un des principaux partis politiques de gauche, Europe Ecologie-Les Verts (EELV), vient d’accueillir dans son université d’été au Havre (Seine-Maritime) le chanteur Médine, qui s’est illustré récemment par des propos tenus dans un tweet plus que douteux concernant l’essayiste Rachel Khan, « ResKHANpée » – allusion à la déportation de ses grands-parents juifs dans les camps, pendant la seconde guerre mondiale. Dans la pratique abjecte des jeux de mots à partir d’un nom renvoyant à la mémoire de la Shoah, on pense évidemment au « Durafour crématoire » que l’ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, avait lancé en 1988. Car celui de Médine, quoi qu’il en dise [le rappeur a justifié ses propos en plaidant la « maladresse »], se situe bien précisément dans cet héritage idéologique.

    La politique est faite de symboles, et celui-là est désastreux : il illustre la dérive constante d’une certaine gauche face à l’antisémitisme en France, le parti La France insoumise (LFI) ayant également soutenu le chanteur Médine à la suite de la polémique créée par ce tweet.

    Depuis les années 1980 et la place prise par la Shoah dans la société française (politiques mémorielles, enseignement, musées mémoriaux, productions audiovisuelles, littérature), le discours antisémite s’est notamment exprimé à travers des allusions à la Shoah. Il visait soit à en remettre en question l’existence (négationnisme, conspirationnisme), soit à en relativiser l’importance, soit à en dénoncer l’omniprésence de la mémoire et l’occultation d’autres mémoires comme celle de l’esclavage colonial, soit à en tourner en dérision les victimes et leurs descendants.

    Dieudonné, que Médine a soutenu pendant des années, en a aggloméré les différentes formes depuis les années 2000 entre formulations abjectes (« Shoananas »), l’invitation du négationniste Faurisson lors d’un spectacle, la dénonciation d’un « lobby juif » qui imposerait la mémoire de la Shoah et empêcherait toute production audiovisuelle sur l’esclavage colonial (lors d’une conférence de presse tenue à Alger en 2005, par exemple). La popularité de Dieudonné et de ses arguments conduit à mener un combat de formation et d’éducation contre l’antisémitisme, auprès de la jeunesse, qui engage tout représentant politique responsable.
    Au tournant des années 1980-1990, la mémoire de la Shoah a eu pour fonction, dans le langage et les pratiques du personnel politique français, de conduire à une prise de position salutaire face à l’extrême droite du Front national, dont la forte mobilisation à la suite de la profanation du cimetière juif de Carpentras, en 1990, a constitué un jalon important.

    Si cette mémoire ne doit pas constituer une forme de sacralité et que ses pratiques doivent être questionnées – je pense ici en particulier à la transmission scolaire de la Shoah –, il est indéniable que cette mémoire est aussi régulièrement utilisée pour dénigrer les juifs, nourrissant un imaginaire antisémite au sein de la population. Or nous ne parlons pas seulement, en 2023, d’imaginaire antisémite : l’antisémitisme tue régulièrement en France. Il tue Ilan Halimi en 2006 dans des conditions atroces, à Bagneux (Hauts-de-Seine), il tue trois enfants âgés de 3, 5 et 8 ans et un parent d’élève de l’école Ozar Hatorah, à Toulouse, le 19 mars 2012, il tue quatre personnes dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes (Paris 20e), le 9 janvier 2015.

    Défaire les stéréotypes

    Ces crimes antisémites caractérisés commis par des Français ne sont pas l’œuvre de néonazis d’extrême droite, mais de personnes provenant de quartiers populaires issus de l’immigration, réalisés pour ceux de 2012 et 2015, au nom de l’islam, dans une instrumentalisation de la religion musulmane. Il ne s’agit surtout pas de généraliser ces faits en caractérisant comme antisémite l’ensemble d’une population (les « jeunes de banlieue », les « musulmans », etc.). Il s’agit de prendre acte de ces crimes antisémites, d’identifier la construction des imaginaires dont ils découlent comme de leur circulation par des discours, des allusions, des jeux de mots, entre autres sur les réseaux sociaux, et de mener un travail sans relâche pour défaire les stéréotypes antisémites partout où ils s’expriment, y compris (mais pas davantage) dans les populations socialement défavorisées, issues de l’immigration de confession ou de culture musulmane.

    Parce que #Médine représenterait la parole d’une certaine jeunesse française des quartiers populaires qui lutte contre des discriminations raciales, il est soutenu par plusieurs représentants de LFI et EELV [et du PCF], qui portent ainsi la responsabilité d’une grave confusion, là où les enseignants s’attachent chaque jour à éclairer et à éduquer leurs élèves en posant des limites sur ce qui peut être dit ou ne pas être dit dans le cadre de la lutte contre l’antisémitisme et le racisme. Outre son abjection morale, le jeu de mots de Médine marque une transgression verbale récurrente qui participe depuis des années d’un antisémitisme ambiant dont les juifs sont victimes en France.

    La lutte contre l’antisémitisme, contre le racisme, contre l’islamophobie, ne peut se mener dans cette confusion de la pensée où il s’agirait d’excuser une transgression du fait de l’appartenance ethnoreligieuse de l’auteur de celle-ci à un groupe discriminé.

    Le grand historien de la Grèce antique Jean-Pierre Vernant, ancien résistant communiste, qui avait beaucoup travaillé sur l’importance de la commensalité dans la civilisation grecque, avait cette formule forte pour exprimer la ligne claire à adopter dans une démocratie, face aux tenants de discours d’extrême droite relativisant les crimes nazis : « Je suis prêt à expérimenter tous les plats qu’on voudra, même les plus étrangers à mon goût et à mon régime. Mais on ne discute pas recettes de cuisine avec des anthropophages. Je ne souhaite ni partager leur repas ni les inviter à ma table. Le débat, l’échange des idées comme celui de la nourriture obéissent à des règles. »

    Sébastien Ledoux est historien, maître de conférences à l’université d’Amiens, formateur sur les questions de racisme et d’antisémitisme, auteur du Devoir de mémoire. Une formule et son histoire (CNRS Editions, 2016).

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/08/25/l-affaire-medine-illustre-la-derive-constante-d-une-certaine-gauche-face-a-l

    "Je lutte contre l’antisémitisme depuis vingt ans", Médine, 23 août 2023, Paris Normandie.
    https://seenthis.net/messages/1014151

    #gauche #unité_de_la_gauche #antisémitisme #socialisme_des_imbéciles

    • élargissant le boulevard offert à diverses droites antisémites (ou « centristes ») qui ont beau jeu de se présenter en parangons de vertu, tu renvoies à un des multiples articles « de gauche » qui déroulent le tapis rouge (brun) pour Médine depuis des mois. stupides calculs de basse politique, inattention caractérisée et surdité volontaire, mensonges partout. il serait temps d’enquêter plutôt que de se prononcer de manière purement grégaire ou campiste. je suggère donc de lire ce qui suit où il s’agit des paroles de chansons et des propos d’un type qui vient encore de mentir (lui, lutter depuis 20 ans contre l’antisémitisme ? #wtf) avec l’assentiment des falsificateurs degauche https://seenthis.net/messages/1014151#message1014193

      #dieudonno_soralisme

    • Les partis politiques – notamment, LFI, EELV - sont déjà obligés de gérer la communication plus ou moins cohérente de leurs propres membres, sur les réseaux sociaux. En plus de cela, ils doivent aussi endosser les propos de certaines personnalités du monde du spectacle, chargées d’assurer à la fois leur propre com ainsi que celle du parti.

      LFI, en particulier, a recours à cette forme de pratique : s’afficher au côté d’icônes de la culture populaire en espérant rafler la mise électorale de la cohabitation. Le PS s’y prend tout autrement, parce qu’il ne s’agit pas de la même part de marché électoral : il joue à l’aide de son ancrage municipal (il ne lui reste plus que ça) sur la gentrification, les loisirs, la culture, le bio, l’ouverture « sociétale », etc.

      Pour LFI s’il est vital, semble-t-il, de brandir cette forme de compagnonnage culturel « populaire », le jeu s’avère parfois délicat car l’icône s’avère être plus ou moins contrôlable. Le discours de la vedette n’est pas toujours celui qu’on souhaite faire passer. On se raccroche alors comme on peut aux branches pour que l’argumentaire tienne la route.

      Suite à la provocation méprisante et raciste d’une personnalité proche des sphères du pouvoir visant Médine, ce dernier a fourni une réponse qui me semble, sans guère d’ambiguïté, racistes et antisémites. LFI a décidé de maintenir le cap derrière son icône alors que (si j’ai bien compris) une partie d’EELV s’en dissocie.

      À la limite, peut importe la position : que ce soit pour marquer sa différence ou pour s’en différencier, ce qui compte c’est qu’on en parle. Ça peut paraître cynique, mais c’est la logique fondamentale de la com. Une fois qu’on est engagé, il est difficile de s’en dégager. Et c’est parfois dans la douleur, en tordant plus ou moins la réalité, comme semble le faire actuellement LFI, pour convaincre que Médine est un gars vraiment tout à fait sympathique.

      Ce qui pose problème, au-delà de ces péripéties stratégiques douteuses d’appareils politique, c’est le fait que les sous-entendus ou les propos ouvertement antisémites (passés) de Médine soient populaires.

      Et là, force est de reconnaître qu’on arrive en terrain glissant. Alors essayons de rester factuel.

      Je garde en mémoire qu’à 3 ou 4 reprises en 23 ans de boulot dans le service public, j’ai eu à combattre – dans mon milieu professionnel et militant - l’idée que Dieudonné n’était qu’un joyeux drille qui aimait juste provoquer tout le monde et amuser la galerie (par contre, dans ce milieu, personne ne connaissait Soral).

      Pour compléter ce rappel de mémoire, il m’est arrivé d’entendre – toujours dans ce même milieu professionnel - des allusions ou des propos témoignant de préjugés islamophobes, négrophobes, homophobes, transphobe, sexistes, discriminatoires contres les gens du voyages, contre les allocataires du RSA, etc.

      On pourrait, aussi évoquer, les tensions raciales internes entre communautés, elles-mêmes « discriminées », telles que celles observées en milieu professionnel faisant intervenir des Africains, des Antillais, des Maghrébins (eux-mêmes parfois divisés entre Arabes et Kabyles), des Pakistanais, des « Chinois », etc.

      Souvent, ces tensions recoupaient ou se superposaient à des rapports de pouvoir hiérarchique ou de rancune personnelle entre collègues.

      Comme je travaillais dans le service public de proximité, des réflexions stigmatisantes pouvaient aussi venir à la suite de rapports conflictuels avec certains membres de la population. Des personnes exprimaient, parfois des comportements ou des allusions racistes à l’encontre du personnel ou, plus rarement, c’était l’inverse. Bien entendu tout cela n’était jamais affirmé ouvertement, car susceptible de tomber sous le coup de la loi, surtout pour le personnel, mis dans l’obligation de respecter l’égalité de traitement non discriminatoire.

      De telles tensions, dont les ressorts racistes ou discriminants, se déroulaient presque toujours de façon impulsive et rarement argumentée, provenaient parfois de personnes issues de classes populaires, mais ce n’était pas une généralité, loin de là. La plupart du temps, ces personnes ne s’estimaient nullement discriminantes ou racistes.

      Arrêtons-là ce constat, dans lequel il n’y a, malheureusement, rien de bien original.

      Bien entendu, à ce stade du constat, justement, il faut veiller à bien circonscrire les termes de chacune de ces observations et surtout s’abstenir de les généraliser au travers d’un seul prisme d’analyse pour en faire une sorte de réalité sociologique transcendante et absolue.

      Les expressions racistes occasionnelles ne doivent pas masquer le fait que la réalité sociale est beaucoup plus complexe que ce qu’en donne à voir les schémas grossiers des bateleurs racistes de plateau TV, du type Zemmour, qui montent en épingle tel ou tel événement pour s’en servir politiquement.

      Les populations des quartiers vivent aussi en permanence dans l’entente intercommunautaire. Et on éprouve de la honte à devoir le rappeler.

      La rengaine bien connue qui stigmatise uniquement l’antisémitisme « des populations, issues de l’immigration », est elle-même, clairement raciste.

      Ce discours n’est pas seulement le fait de l’extrême droite. Il sort souvent sans crier gare, de la part de n’importe quelle personne, a priori insoupçonnable, dès lors que cette personne déclenche le fonctionnement de cette machine à débiter des théories globalisantes abstraites, à partir de quelques observations médiatiques ou, pire, en s’appuyant sur de soit-disant restitutions de seconde mains, plus ou moins fiables, voire carrément sur des rumeurs. Et à partir du moment où la machine à débiter du concept globalisant est lancée, il devient difficile de l’arrêter. En tous cas, moi, je n’y arrive pas, malgré tous mes efforts. C’est pourquoi les « débats » de ce type sont généralement, non seulement déprimant car en-dehors même de la logique du débat, mais s’avèrent totalement improductifs, si ce n’est à relancer avec encore plus d’entrain la prochaine séquence de machine à globaliser du concept et à reproduire à l’infini la machinerie infernale.

      Il faut surtout rappeler que les idéologie racistes et discriminantes, quelles qu’elles soient, loin de représenter une particularité des quartiers populaires, sont les produits de toute l’organisation sociale existante, elle-même étant entièrement déterminée par l’économie capitaliste, à laquelle personne n’échappe. Dans une société en crise, basée sur la concurrence, la surenchère idéologique raciste et discriminante fait rage.

      L’éducation semble être l’approche la plus appropriée pour favoriser la remise en cause des préjugés racistes. J’ai pourtant les plus grands doutes sur la capacité de l’institution à pouvoir réellement atteindre ce but, notamment en raison de la crise qui la touche de plein fouet. Plus fondamentalement, je ne pense pas que des idéologies toxiques telles que le racisme puissent être révoquées réellement à l’issue d’une démarche morale ou éducative, quelle que soit la valeur des personnes impliquées dans ce travail. Cela, d’autant plus, s’il s’agit d’une démarche provenant d’un institution d’État. Le point de vue matérialiste, évoqué ci-dessus, concernant les conditions de production idéologique, m’incitent fortement à émettre cette opinion. Les échecs cumulés des nombreuses associations antiracistes confirment par les faits que les bonnes intentions ne suffisent pas à combattre les pires préjugés ; et cela encore plus, si elles sont instrumentalisées par des visées politiciennes, comme avec SOS racisme.

      Tout du moins, plutôt que de s’en tenir à une posture critique surplombante qui peut sembler assez insupportable, acceptons humblement de reconnaître que, quelle que soit la nature d’où il provient – instituions, associations, organisations politiques ou syndicales – le travail de terrain des personnes luttant au jour le jour contre le racisme, aussi méritoire, soit-il, est de l’ordre du replâtrage et de l’urgence ; admettons qu’il n’a aucun effet sur la résolution du problème sur le long terme.

      Ce n’est qu’en période de crise que les choses peuvent vraiment changer, lorsque les conditions ordinaires sont nécessairement perturbées parce qu’il devient impossible qu’elles perdurent, lorsque de nouvelles rencontres sociales sont créées par les circonstances inhabituelles, quand de nouveaux brassages humains se constituent… Ce sont dans ces conditions - extraordinaires, au sens propre du terme - que les préjugés idéologiques tels que le racisme peuvent être renversés ou, au contraire, s’amplifier.

      Pendant les luttes sociales, des moments de solidarités actives permettent justement de rompre concrètement, par les pratiques, nombre de préjugés, qui semblaient pourtant solidement implantés dans l’esprit des personnes. Ce n’est qu’une simple constatation personnelle empirique, vérifiée encore pendant les blocages des camions ordures de l’hiver dernier. La plupart des récits ou de retour d’expériences de révoltes ou de révolutions historique décrivent également l’extraordinaire sensation de remise en cause fondamentale et d’émancipation des rapports humains, ressentis à ces moments-là.

      Mais comme je l’ai déjà indiqué, l’histoire a montré que les crises pouvaient aussi accoucher du pire.

      Je me garderais bien de prédire si la prochaine poussée de crise sociale engendrera une telle remise en cause des préjugés racistes ou si ce sera l’inverse.

    • #AFA, #Révolution_permanente, #LFI, #PCF, #EELV (l’acclamation debout de M. au Havre fait écho à une tolérance de longue durée de l’antisémitisme en leur sein), à l’exception de la gauche de droite PS, une très large unité de la gauche vient de se réaliser dans la défense de l’antisémite Médine.

      est-il incontrôlable ? l’avenir le dira. lorsque, tout à la joie de s’être enfin refait une virginité grâce aux attaques de droite et, surtout, à l’appui de la gauche, il est possible qu’il se risque à mentir de nouveau ouvertement ("je lutte contre l’antisémitisme depuis 20 ans", mais berdol, commentent-on ne pas voir...), il s’agisse d’une promesse qu’il se fait à lui même pour les temps à venir.

      au passage, le silence « contraint » des alliés redouble une démonstration : ni pensée critique, ni attention au texte, ni vérité. l’unité de la gauche est de la même eau que ce dont relevait le socialisme réel, l’eau tiède (perso, je le trouve glaçante) où se complait cette gauche, c’est le mensonge déconcertant. façon farce cette fois (≠Ciliga), aussi sinistre soit-elle.

      pas la peine de se rassurer à bon compte. il ne s’agit pas exclusivement de la gauche des appareils et de leur logique de com, pas la peine de renvoyer simplement à la direction de LFi ou de EELV ces calculs, à de rares exception près, personne à gauche ne dit rien ni ne veut savoir quoi que ce soit des écrits et propos de M. de 2017 à 2022, et par là d’un style de pensée et d’expression dont les pénibles effets ne se limitent pas à l’antisémitisme. je les ai partiellement documenté ici (désintérêt manifeste) signalé ailleurs (désabonnements). on préfère une molle doxa toxique « on est tous frères » (musulmans ?).

  • Défense des terroristes (Barta, Lutte de classe, nº25 (23 février 1944)
    https://www.marxists.org/francais/barta/1944/02/ldc25_022344.htm

    24 « terroristes » sélectionnés viennent d’être livrés à la publicité par la #Gestapo, pour dégoûter de l’armée clandestine qui lutte contre l’impérialisme allemand, la « bonne société » et les petits-bourgeois conformistes. Regardez-les, disent les scribes de la Gestapo, ces faces « rusées et cruelles » de Juifs, de Polonais, d’Italiens, d’Espagnols communistes : ces gens prétendent juger du destin de la France !

    Certes, d’après les prostitués de la presse bourgeoise ce sont les #Doriot et les Goering aux faces bouffies, et tous les engraissés du régime de terreur bourgeois qui doivent décider du sort de la France...

    Regardons-les bien, travailleurs : ces visages que le photographe et les commentaires des affiches veulent nous empêcher de voir sont des visages d’opprimés, des visages de travailleurs : ils sont notre propre visage. Comment ces têtes d’opprimés et d’exploités de plusieurs pays qui luttent à mort contre le régime capitaliste d’exploitation et de misère, ne feraient-elles pas écumer de rage les bourgeois gavés au marché noir et vautrés dans les bras de prostituées qu’ils entretiennent avec le sang et la sueur des ouvriers ?

    Regardons-les bien, camarades, ces têtes énergiques de jeunes qui bravent à leur « procès » les canailles galonnées chargées de les faire fusiller : leur courage doit servir d’exemple à tous les jeunes, à notre époque de guerres impérialistes et de guerres civiles.

    « Ils ont des dizaines de crimes sur la conscience », profèrent leurs bourreaux, experts dans l’assassinat de milliers d’hommes en un seul jour, en une seule bataille...

    « Ils ont suivi l’école du crime », clament les professeurs qui enseignent l’"art" de la tuerie à des milliers de jeunes de 16 ans arrachés à leurs familles contre leur gré...

    « Ils ne sont pas la France », affirment les tortionnaires du peuple français qui n’ont pas assez de leur milice, de leur police, de leur garde-mobile, des bandes fascistes et des troupes d’occupation spéciales pour venir à bout des dizaines de milliers de réfractaires à la déportation et au travail pour la guerre impérialiste, et qui se gardent bien de publier les listes des jeunes gens qu’ils abattent par dizaines tous les jours.

    « Ce sont des bandits », écrivent les journaux à solde, en exposant certains cas particulièrement suspects. Mais si l’activité de véritables bandits, parmi lesquels il ne faut pas oublier des bandits de la milice, de Doriot et de Déat, se poursuit impunément, n’est-ce pas là le résultat de l’anarchie croissante dans laquelle le capitalisme et la guerre ont jeté la société ?

    LA CLASSE OUVRIERE EST RESOLUMENT POUR CEUX QUI ONT PRIS LES ARMES CONTRE LES BOURREAUX FRANCAIS ET ALLEMANDS QUI MARTYRISENT LES PEUPLES ; ELLE ACCUEILLE AVEC MEPRIS LES MANŒUVRES DE DIVERSION DE LA BOURGEOISIE.

    Mais la classe ouvrière est inquiète ; elle ne comprend pas pourquoi des militants qui autrefois combattaient sans compromis la bourgeoisie de tous les pays, mènent actuellement leur lutte sous le drapeau tricolore et au bénéfice des armées de Washington, de Londres et d’Alger. Les ouvriers savent qu’ils n’ont rien à attendre d’une victoire d’armées capitalistes qui ne feraient que relever les armées allemandes dans leur rôle de gardes-chiourme pour maintenir le capitalisme. Ils savent que Roosevelt en Amérique et Churchill en Angleterre prennent contre la classe ouvrière les mêmes mesures que Hitler en Allemagne.

    LE PROLETARIAT CHERCHE DES MILITANTS ET UN PARTI QUI LUTTENT DIRECTEMENT POUR SES INTERETS, pour son relèvement économique et culturel, pour ses conquêtes de juin 1936, conquêtes qui sont également odieuses et qui rencontreraient la même résistance de la part de tout gouvernement capitaliste, totalitaire ou parlementaire.

    Servir la classe ouvrière, c’est lutter pour les Etats-Unis socialistes d’Europe, pour la transformation de la guerre impérialiste en guerre civile pour le socialisme. Lutter pour le triomphe de soi-disant démocraties sur le fascisme, c’est renouveler la trahison de 1914 quand les partis socialistes de l’Entente se mirent du côté de leur bourgeoisie sous prétexte de vaincre le militarisme.

    De même que la grande majorité des ouvriers socialistes comprirent la trahison de leurs chefs et passèrent à la IIIème Internationale de Lénine et de #Trotsky pour accomplir leur devoir de classe, de même la grande majorité des ouvriers communistes doit cesser de s’accrocher aux restes pourris de ce qui fut autrefois la IIIème Internationale pour lutter avec les militants de la IVème Internationale, PARTI MONDIAL DE LA REVOLUTION SOCIALISTE.

    Les militants combattants du PC restés fidèles à leur classe doivent se convaincre que le réveil de la classe ouvrière, par l’activité croissante de ses éléments les plus avancés et l’assaut de celle-ci contre le régime capitaliste, n’ont rien de commun avec la lutte sous le commandement des officiers réactionnaires de De Gaulle.

    La IVème Internationale appelle les meilleurs militants de la classe ouvrière à serrer leurs rangs autour du drapeau rouge communiste, qui triomphera envers et contre tous de la barbarie capitaliste et de la guerre !

    #Missak_Manouchian #Manouchian #PCF #résistance

    • Manouchian au Panthéon : morts d’hier et combines politiques d’aujourd’hui
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/06/21/manouchian-au-pantheon-morts-dhier-et-combines-politiques-da

      Le 18 juin, lors du traditionnel et obligatoire discours présidentiel sur la #Résistance, #de_Gaulle, l’#unité_nationale et l’habituel fatras tricolore, Macron a annoncé l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au #Panthéon.

      Ainsi, au milieu d’une campagne permanente contre les immigrés, les sans-papiers, les étrangers, après l’envoi de la police contre les travailleurs qui se battent pour leurs droits, après les litanies injurieuses contre « l’ultra gauche », le geste de Macron se voudrait dirigé vers sa gauche, en offrant à deux ouvriers communistes, arméniens arrivés clandestinement en France, une place aux côtés des grands hommes méritant la « reconnaissance de la patrie ». Cela ne concerne évidemment pas leur engagement communiste dans la lutte de classe des années 1930, mais le fait d’avoir été sous l’#Occupation les organisateurs des #FTP-MOI, les groupes armés issus du secteur Main-d’œuvre immigrée du PCF d’avant-guerre. Missak Manouchian et 23 de ses camarades, espagnols, italiens, juifs, arméniens, furent pour cela arrêtés et fusillés au mont Valérien en février 1944.

      Après la tragédie de 1944 vient la comédie politique d’aujourd’hui, soigneusement calibrée, du petit intérêt immédiat jusqu’à la préparation de sombres lendemains. Ce geste en direction de la gauche, et singulièrement du PCF, qui milite depuis longtemps pour la panthéonisation de Manouchian, veut démontrer la largeur d’esprit de Macron, son attachement au roman national, version de Gaulle-Jean Moulin-Résistance. Il lui fallait bien cela pour faire pendant à la quasi-réhabilitation du maréchal Pétain opérée en 2018. Cette célébration participe aussi du constant effort étatique et politique pour installer l’idée de l’unité nationale. Il s’agit, comme en toute circonstance, de persuader les travailleurs que, nés ici ou ailleurs, ils doivent être prêts à mourir pour la mère patrie, c’est-à-dire pour ses banquiers et ses industriels.

      L’opération politique n’est pas nouvelle et toute l’histoire de Missak Manouchian et des militants communistes entrés dans le combat contre le nazisme et l’État de Pétain en fut une tragique illustration. Leur courage et, pour beaucoup, le sacrifice de leur vie furent mis au service d’une bien mauvaise cause. Le PCF suivait depuis juin 1941 une politique d’union sacrée derrière de Gaulle, Roosevelt et Staline. Il s’agissait de vaincre l’Allemagne sans risquer de provoquer de crise révolutionnaire, comme celle commencée lors de la Première Guerre mondiale ou comme celle qui s’annonçait dès 1943, en Italie. Toute idée de lutte de classe devait donc être abandonnée au profit de l’unité nationale derrière la bourgeoisie. Personne ne peut savoir ce que Manouchian et ses camarades pensaient de l’abandon par le PC de tout internationalisme, de toute perspective révolutionnaire et de son alignement derrière un général réactionnaire. Quoi qu’il en soit, la direction stalinienne les envoya à la mort pour se faire admettre par les autres partis de la Résistance comme un parti « combattant pour la France ». Cette politique purement nationaliste allait contribuer à réinstaller après la guerre la république en tant que régime « démocratique » de la bourgeoisie capitaliste. C’est cette politique qui est aujourd’hui honorée par Macron, les médias unanimes et les héritiers revendiqués, à tort ou à raison, du #PCF de l’époque.

      Missak et Mélinée #Manouchian et leurs camarades, militants ouvriers abusés par les staliniens, combattants assassinés par les fascistes, internationalistes transformés malgré eux en icones nationales, avaient eu suffisamment de courage et de foi dans l’avenir pour offrir leur vie dans la lutte contre l’oppression. Cela les place hors d’atteinte des combinaisons minables d’un Macron et de l’exploitation de leur image par un PCF qui ne sait plus depuis longtemps ce que le mot #communisme signifie.

  • In Chicago, a Socialist Teacher Takes on the Entrenched Political Machine
    https://jacobin.com/2023/02/chicago-11th-ward-alderman-election-ambria-taylor-dsa

    Die Probleme der kleinen Leute sind überall die gleichen: Besser Schulen, bezahlbare Wohnungen, funktionierende öffentliche Einrichtungen und Transportmittel und die Beseitigung von Gewalt und Verbrechen. Der Süden von Chicago ist wie eine viel härtere Ausgabe der härtesten Ecken von Berlin Neukölln.

    In der Southside ist die Wahlkampagne einer Sozialistin Teil der Bewegung für einen gemeinsamen Kapf der Einwohner um eine Stadtverwaltung ohne die traditionelle Korruption und Vetternwirtschaft. Bis heute wird die Stadt wie der Erbhof einer Bügermeisterdynastie verwaltet. Damit soll jetzt Schluß sein.

    24.2.2023 by Caleb Horton - An interview with Ambria Taylor

    Chicago’s 11th Ward is the heart of the old “Chicago machine,” one of the largest, longest-running, and most powerful political forces in US history. For most of the twentieth century, the Chicago machine organized the political, economic, and social order of America’s second city. Patronage rewards like plum city jobs were awarded to lieutenants who could best turn out the vote for the Democratic Party, which in turn provided funds, connections, and gifts to the ruling Daley family and their inner circle.

    Mayor Richard J. Daley, often called “the last big city boss,” ruled Chicago from 1955 until his death in 1976. Daley spearheaded infrastructure and urban renewal projects that physically segregated white and black parts of the city with expressways and housing blocks and drove black displacement from desirable areas. He tangled with Martin Luther King Jr over school and housing desegregation, sicced the cops on antiwar protestors at the 1968 Democratic National Convention, and gave “shoot to kill” orders during the uprisings following King’s assassination.

    The Chicago machine’s glory days are past, but the legacy of the Daleys lives on. Relatives and friends of Mayor Daley still hold office throughout Chicago, and his nephew, Patrick Daley-Thompson, had a strong hold over City Council as the 11th Ward alderman until July 2022, when he was convicted of tax fraud and lying to federal bank regulators and forced to resign.

    Although the Daley family has lost direct control over the 11th Ward, their presence is still felt in the neighborhood of Bridgeport. While racial segregation is not explicitly enforced, the neighborhood still has a reputation among many older black residents as a “no-go zone,” and throughout the 2020 protests over the murder of George Floyd, white gangs roamed the streets with weapons questioning anyone who looked “out of place” — a callback to the racist mob violence perpetrated by the Hamburg Athletic Club, of which a teenage Daley was a member a whole century prior.

    So what is Ambria Taylor, a socialist public school teacher, doing running for office in the backyard of this entrenched political fiefdom? Jacobin contributor Caleb Horton sat down with Taylor to discuss why she chose to run at this time and in this place, and how she is building a movement that can overturn the power of one of the nation’s most notorious political dynasties.

    Taylor launched her campaign in October 2021, when Daley-Thompson was still in office. After a few months of campaigning, the 11th Ward began to undergo major changes. First Daley-Thompson was arrested and then convicted of fraud, and then the ten-year ward remap took place, removing parts of the old 11th Ward and adding parts of Chinatown and McKinley Park.

    In just a few short months, Taylor was facing a newly-appointed incumbent, a new map, and six other candidates for alderman. Taylor is the only progressive in the race.

    Caleb Horton

    Why did you decide to run for office?

    Ambria Taylor

    Growing up, I experienced poverty and homelessness in rural Illinois. I moved to Chicago when I was seventeen to escape that. I slept on my brother’s floor, shared an air mattress with my mom.

    Chicago saved my life in a lot of ways. Urban areas have public transportation, they have dense development where you can walk to get what you need, where you can get to a job without a car. Public goods help people survive.

    Experiencing all that defined me. It’s why I’m so committed to protecting public goods like affordable public transportation and affordable housing. It’s why I’m a socialist. It’s why I got my master’s degree and became a teacher.

    I had a chance to grow up and live a decent life thanks to the strong public goods and services available in Chicago, but unfortunately that’s all been under attack due to neoliberalism, the hollowing out of the public sphere, and the assaults on unions.

    That’s why I’m running. We deserve a city that works for everyone like it worked for me. We deserve a city that, in the richest country in the history of the world, provides for the people who live here and make it run. And here in Chicago we have been building the movement for the city we deserve through making the ward office a space for people who are marginalized to build power.

    Caleb Horton

    What do you want to do when you’re in office?

    Ambria Taylor

    In Chicago the local ward office has a lot of local power. The alderman is kind of like a mini-mayor of their district. They have power to make proposals for spending taxpayer money, and they each get a budget of discretionary funds of about $1.5 million annually for ward projects.

    Aldermen have influence in the committee that oversees Tax Increment Financing (TIF) districts. On TIFs, we gave $5 million in taxpayer money to Pepsi and $1.5 million to Vienna Beef.

    We shouldn’t be taking money away from our schools to fund giveaways to megacorporations, period. But if we’re going to have TIFs, residents should have democratic input into how those funds are spent. We have dozens of empty storefronts in what should be our commercial hubs — why not fund small businesses providing needed services and quality of life to residents?

    My dream is to, for one thing, involve the public in development decisions. But most of all, I want to ensure that money goes to things that benefit residents. Things they can see and experience, like cleaning alleys or tree trimming or sidewalk maintenance. In this ward, there’s a history of “the deal is made, and then they have a public meeting about it.” I want things to be the other way around.

    I’m excited for the potential of what we could do here if there’s a ward office that’s open and collaborative and is genuinely trying to do things that benefit the most vulnerable.

    Caleb Horton

    Could you talk a little bit about the ward’s political history, and why it has been such an “insiders’ club” of decision makers?

    Ambria Taylor

    We are on the Near South Side of Chicago. This ward now includes Bridgeport, Chinatown, and parts of a few neighborhoods called Canaryville, Armor Square, and McKinley Park.

    The Daley family is from this area. The home that’s been in the family for generations is here. The family has been powerful here for a really long time. They were also involved in various clubs and associations, like the Hamburg Athletic Club that took part in the racist white riots in 1919.

    The 11th Ward is well known for being an enclave of extremely aggressive anti-black racism. In the 1990s there was a young black boy who dared cross over here from Bronzeville to put air in his bicycle tires from a place that had free air, and he was put into a coma by teenage boys.

    One of those boys was well connected to the Mafia here. Potential witnesses for the trial who knew this boy and were present when it happened weren’t willing to come forward. This happened in the 1990s. Think about how old the fourteen-, fifteen-, sixteen-year-old boys would be now. Many people who are influential now were alive during that time and were wrapped up in that culture. This was considered a sundown town, and to some people still is.

    Things are changing rapidly. People move to the suburbs, new people move in, things change over time. There still is a vocal conservative contingent here, but this is also a place where Bernie Sanders won the Democratic primary two times. Because of where we stand at this moment amid all those contradictions, we have the chance to make monumental change.

    There’s always been dissatisfaction with the machine, but we’ve started to cohere that dissatisfaction and the latent progressive energy into an organized base. We’ve brought together a base of people around progressive issues that many have said couldn’t exist here. We’re proving them wrong and proving the narrative about this part of the city wrong.

    As socialists, narratives are often used against us. It’s that narrative of what’s possible. The “Oh, we love Bernie, but he could never win. . . .” We say that a better world is possible. And what we’re seeing on the doors is that people are very excited to see a democratic socialist on the ballot. As far as I know, I’m the only person in the city running for office who has “socialist” on their literature. That’s big whether or not we win.

    Caleb Horton

    In what ways is this a movement campaign?

    Ambria Taylor

    We launched this campaign very early. We launched in October 2021 with an election at the end of February 2023. We did this because we needed time to organize.

    We started by holding community meetings for months. We brought communities together to articulate their desires for the city — like for streets and sanitation, public safety, the environment — and made those our platform planks.

    We engaged people with what they want to see happen in the ward: “How do you want an alderman to be working toward making those things happen? Let’s talk about how the city council works. Let’s talk about how the ward office operates and what budget it has.”

    Our residents have an appetite to get into the nitty-gritty about what an alderman can actually do to make progress on the things they want to see in this community and for Chicago. They want to take ownership over their own affairs.

    This is what political education can look like in the context of an aldermanic race. The people ask questions, articulate their needs, and we try to put that through the lens of what we can do as an aldermanic office and as organized communities.

    One thing we’ve found impactful is coming together for creative events. For instance, we had a huge block party with the owner and staff of a business called Haus of Melanin. This is a black-owned beauty bar that was vandalized twice in the months after they started up. A hair salon for black people? You can see why that might piss racists off.

    So we stepped in and built a relationship with them. We threw this huge block party, bringing a bunch of people together to say, “We’re going to celebrate that there are going to be black people in this neighborhood. There are going to be black-owned businesses that cater to black people.” And a lot of people came out in this neighborhood to say, “We support this business, we love that it’s here, and nobody is going to scare our neighbors away.”

    The business owner had talked about leaving. She had stylists leave because of the vandalism that happened. Haus of Melanin might have been chased out if the community didn’t turn out to say that these racists don’t represent us and we’re not going to take it. All of that is what a movement campaign looks like.

    Caleb Horton

    This is the city’s first Asian-majority ward, and the current alderperson is the city’s first Chinese American alderperson. Some people have said that this is an office that should go to an Asian American or a Chinese American person — that you as a white person shouldn’t be running for this office. How do you respond to that?

    Ambria Taylor

    We do remaps based on the census every ten years or so, and there was a big push to remap the 11th Ward to include Chinatown. Before the remap, the 11th Ward was 40 percent Asian, mostly Chinese. I think the biggest thing this remap did is unite a center politically that is already mapped culturally.

    The incumbent I’m running against was appointed by an unpopular mayor and is backed by the Daley family. Her father worked for Mayor Richard M. Daley. Richard M. Daley and John Daley sent out a letter backing our current alderman.

    It’s really exciting for this Asian-majority ward to have the opportunity to elect a representative they trust will fight for their interests.

    My team has worked hard to do everything on the campaign the way we plan to run our ward office. We have made the campaign a space to build power for people who are marginalized. We have a huge campaign team that includes canvassers who speak Mandarin, Cantonese, and Taishanese. Just today we used all three languages while we were at the doors.

    We make sure that people who are multilingual are present at our community meetings. Also every single piece of lit we’ve printed has been translated into three languages: English, Simplified Chinese, and Spanish.

    This election is not just about the candidate as a representative, but about electing someone who is going to focus on issues that matter to the people of this ward. This is bigger than one person, and we have been able to build a lot of meaningful connections.

    For example, we’ve made deep connections with Chinese-language newspapers, and that relationship is going to go a long way. We’ve had Chinese-language newspapers commenting on union rallies I was going to, my Democratic Socialists of America (DSA) endorsement, and so on, and we want to continue to nurture that relationship.

    Caleb Horton

    How has your experience as a Chicago Public Schools teacher influenced your politics?

    Ambria Taylor

    Teaching in Chicago Public Schools was really hard. I kind of expected that, but you have to live it for it to truly sink in.

    After a year of student teaching, I started my first lead teaching position in the 2019–2020 year. A month and a half later, we went on strike for almost two weeks. We came back to the classroom, and just as I was trying to get back into the swing of things, COVID hit.

    I became a remote teacher of middle schoolers, and things were really difficult. We had to eventually juggle hybrid learning and lack of staff. I became the union delegate for our school and experienced horrible retaliation from my principal. But through that, I learned to organize people in my building around workplace issues even if they had different politics than me.

    I saw how the workplace can unite us — it gives you something to convene around, and it’s hard to have anything interfere with that because your reality is informing it all. Public education is in a lot of trouble, and I firsthand experienced these schools unraveling at the seams.

    The city allocates money to bullshit while lead paint flakes off the walls and our buildings fall apart. As teachers, we face the struggle of trying to get through the day while kids are being put in the auditorium a few classes at a time because there is not enough staff to supervise them.

    That influenced me because a huge part of my campaign as a socialist is to fight against neoliberalism, austerity, and private interests’ attempt to narrow what the public sector does by choking these various public services and then saying, “It doesn’t work!”

    What is happening with Chicago Public Schools is happening everywhere — at the Chicago Public Library, in our transit system. My dream is being part of a movement that will help save our public sector.

    Caleb Horton

    The Chicago political machine faced an unsuccessful challenger in the 11th Ward four years ago. What makes your campaign different?

    Ambria Taylor

    There have been other challengers to the machine politicians in the 11th Ward. Usually it’s a person who has a few volunteers, and they raise less than $5,000. We’ve been able to raise over $90,000, and we have had over a hundred people volunteer for us. That’s something that challengers haven’t been able to muster up, and understandably so — it’s not an easy thing to do.

    The people of the ward want to support this kind of effort, and despite their modest fundraising, we’ve seen previous small campaigns still give the machine a run for its money. We had a guy take Patrick Daley to a runoff election, and he raised less than $5,000. What that shows is that a strong campaign stands a chance, and we’ve made a strong effort here.

    Caleb Horton

    What are the biggest issues facing the 11th Ward?

    Ambria Taylor

    Environmental issues are huge here. Our air quality is eight to nine times worse than northern parts of the city. Our city is very segregated. The further north you get the whiter it gets, and you will notice that the South Side has way worse air quality and way more heavy — or “dirty” — industry that pollutes our air and our soil.

    We used to have a Department of Environment that ticketed polluters that were breaking the rules and causing toxic contamination. That department is gone now, and the ticketing has gone down. When ticketing does happen, it happens on the North Side.

    So there is a lot we can do here, like reestablishing the Department of Environment and working with the Illinois Environmental Protection Agency to make sure that the polluters in this area are being held to the standards they should be held to; also, when it comes to developments, saying, “No, I will not support new dirty industry coming to this region which is already severely overburdened.”

    Caleb Horton

    Public safety has come up a lot this election. What do you believe the 11th Ward could be doing about this?

    Ambria Taylor

    Public safety has become a major talking point this year. That’s not to say that everything is safe and everything is fine: we have carjackings, shootings, and assaults. People experiencing violence is unacceptable.

    However, a lot of people have given in to saying, “I’m the alderman and I love the police.” What that does is absolve our leadership of any responsibility. We’ve had police officers responding to forty thousand mental health calls a year. There’s been a big movement in Chicago to shift things like mental health and domestic violence calls to other city workers instead of the police.

    What we’ve seen is poverty and austerity are on the rise, and when you have high poverty, you have high crime. We need resources for young people, better social services, housing, and mental health care. A lot of people who we’ve canvassed agree that police are not enough and we need to address violence holistically.

    Caleb Horton

    What about affordable housing? Where do you stand on that?

    Ambria Taylor

    Here in the 11th Ward, there has been a push for affordable housing, but it’s really hit or miss as far as enforcement goes. Also, when it comes to affordability, we need to be stricter on how we define it. Right now, developments can say there are affordable units in a building even if they are not truly affordable and are just a little cheaper than other units in the building.

    We want affordable housing, and we want to hold developers’ feet to the fire as far as prices go. Having a resident-led ward gives us the opportunity to ask developers, “What do you plan to charge for the units?” and get them to commit to something truly affordable for people to live in.

    We must also expand public housing. Chicago has lots of money for it, yet we’re selling land that belongs to the housing authority off to private interests. That needs to stop. I’m interested in partnering with residents who live in public housing to make sure it improves and expands.

    I also support just cause for evictions and lifting the ban on rent control in Illinois. We have a ban on passing rent control — we can’t even introduce a bill on it. I very much support the effort to overturn that.

    Caleb Horton

    What are your plans for this progressive base that you’re building?

    Ambria Taylor

    From here on out, if I’m the next alderman, we will continue to organize through the ward office and institute participatory budgeting and resident-led zoning and development boards. We will make serious changes to how the ward office is engaging with the people who live here.

    And if we don’t win, we have movement institutions: we have the 11th Ward Independent Political Organization, we have DSA. We need to make sure we’re actually organizing people into groups where we can continue to grow what we’re doing. I’m really interested in where we are going to take this.
    –-----
    Filed Under
    #United_States #Politics #Cities #racism #democratic_socialists_of_america #Chicago_City_Council

    A Live Chat with Ambria Taylor, 11th Ward Alderperson Candidate!
    https://www.youtube.com/watch?v=P9VYjSzwN_Q

    6 Candidates Are Challenging Ald. Nicole Lee In 11th Ward Race
    https://blockclubchicago.org/2023/01/11/six-candidates-are-challenging-ald-nicole-lee-in-the-11th-ward

    Two teachers, a veteran police officer, a firefighter and an attorney are among the challengers looking to unseat Lee, who was appointed to the City Council seat in 2022.

    Ambria Taylor | Chicago News | WTTW
    https://news.wttw.com/elections/voters-guide/2023/Ambria-Taylor

    Chicago DSA Endorses Ambria Taylor and Warren Williams
    https://midwestsocialist.com/2023/01/11/chicago-dsa-endorses-ambria-taylor-and-warren-williams-post-petiti

    #USA #Chicago #southside #Rassismus #Armut #Gewalt #Korruption #Sicherheit #Politik #Organizing

  • Et maintenant  ?

    La question qui se pose maintenant est comment la #classe_ouvrière peut faire échouer cette nouvelle attaque. Bien des travailleurs considèrent que la partie est difficile, car Macron a été réélu et dispose, avec le soutien des Républicains, d’une majorité à l’Assemblée. En réalité, tout dépendra du rapport des forces. Plusieurs autres gouvernements ont dû, par le passé, manger leur chapeau après avoir pourtant affirmé, comme le Premier ministre Juppé en 1995, être «  droit dans [ses] bottes  ». Plus récemment, en décembre 2019 et janvier 2020, les grèves à la SNCF et à la RATP et les nombreuses manifestations ont mis en échec une précédente réforme des retraites, à laquelle le gouvernement a renoncé en prenant argument de la pandémie.

    Pour l’emporter, il faut aux travailleurs non seulement de la #détermination, mais aussi une #stratégie, un #plan_de_combat, avec des ripostes qui aillent crescendo. Le mouvement lancé le 19 janvier est encadré par les directions syndicales, y compris celle de la CFDT. Celle-ci a soutenu plus d’une réforme des retraites, et s’est encore récemment opposée frontalement à des grèves, comme celle des raffineurs à l’automne ou celle des contrôleurs des trains en décembre. Mais les #confédérations_syndicales ont été méprisées par Macron et son gouvernement, qui a rejeté toutes leurs demandes, y compris les plus limitées. Les confédérations n’ont appelé à riposter que tardivement, mais elles devaient aussi démontrer qu’une attaque telle que cette contre-réforme des retraites doit obligatoirement être négociée avec elles et que le gouvernement a eu tort de vouloir passer outre. L’ampleur des #manifestations le 19 janvier, à laquelle elles ne s’attendaient peut-être pas, vient les conforter. Leur intérêt est de montrer qu’elles sont des interlocuteurs indispensables, mais aussi qu’elles méritent ce rôle en montrant leur capacité à contrôler les réactions des travailleurs. C’est ce qu’elles ont fait en fixant une date pour une nouvelle #journée_de_grève et de manifestation le 31 janvier, avant sans doute de fixer des dates ultérieures en fonction du calendrier parlementaire. Jusqu’où les confédérations syndicales sont-elles prêtes à mener un mouvement contre le projet gouvernemental ? Il leur faut en tout cas obtenir de celui-ci quelques concessions, quelques inflexions au projet, qui leur permettent de justifier l’abandon des grèves et des manifestations à un certain moment. Ce moment peut évidemment être différent pour les uns et pour les autres, et l’#unité_syndicale réalisée pourrait donc être provisoire. Quoi qu’il en soit, les travailleurs ne peuvent pas leur donner de chèque en blanc et s’en remettre entièrement aux directions syndicales pour diriger une riposte qui les concerne tous. Il faut que, dans les entreprises et les secteurs en lutte, les travailleurs se donnent les moyens de décider de leur mouvement, il faut que se mettent en place des assemblées générales et des comités de grève démocratiquement élus.

    Pour avoir une chance réelle de l’emporter, il faudra non seulement des manifestations massives, comme celles du 19 janvier, mais également des grèves frappant les capitalistes au portefeuille. Il faut que le mouvement s’étende, que la colère s’exprime suffisamment pour inquiéter le gouvernement et le patronat. La grève de quelques milliers de travailleurs des raffineries, en septembre et octobre derniers, avait suscité une haine féroce dans les milliers patronaux, pour lesquels les travailleurs n’ont pas le droit de mener la #lutte_de_classe, seulement de la subir. Eh bien, si des secteurs importants de la classe ouvrière se lancent dans le mouvement, si celui-ci est suffisamment déterminé, c’est la #bourgeoisie elle-même qui ira demander à son valet Macron de retirer sa réforme. Et face à une classe ouvrière renforcée, mobilisée et consciente, il deviendra possible d’imposer d’autres reculs au pouvoir politique et au #patronat.

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/01/23/pour-les-retraites-et-les-salaires-pour-une-veritable-ripost

    #lutte_de_classe #réforme_des_retraites

  • “All out” together, on 1 February! & Teaching Sunak and his government a lesson! | #Workers_Fight workplace #bulletin #editorial
    https://www.union-communiste.org/fr/workers-fight-workplace-bulletin-editorials/all-out-together-on-1-february-teaching-sunak-and-his
    #United_Kingdom

    “All out” together, on 1 February!

    The government and their ranting fellow “class warriors” in the media are at it again, spitting their fury against strikers.

    These hypocrites claim that pupils are in danger of being deprived of education because of the threatened strikes; or that patients will die because of a few 1-day strikes by nurses or ambulance workers. They just can’t help themselves: they’re unable to disguise their deep class hatred for workers and poor people. Or their blind ignorance of the world the rest of us live in.

    Neither do they take any responsibility for the situation they’ve created! The crisis in the NHS is not a sudden collapse. It’s been a slowly evolving catastrophe, totally predictable and one which health workers have been warning of for many, many, years. The #crisis in schools has the exact same history!

    But now, with new data from the Office for National Statistics, the idea that wages have “risen” and that inflation is falling (despite the persistent huge gap) is going to be held up as yet another reason to refuse to yield to the demands of striking #workers.

    In passing, it’s worth noting that yes, private sector wages, in some cases, rose. Certain private bosses, for instance in the car industry (BMW Oxford, Ford, Jaguar Land Rover, Nissan, etc...) had already agreed to give “#inflation plus” pay rises for the 2nd year of 2-year pay-deals, so they stuck to their agreements and paid up (even up to 16%!), fearful that their workforces might #strike! Unlike the government and its groupies, they know how to avoid industrial action and anyway, these pay rises were already factored-in to their balance sheets.

    Today, in the case of the public sector, it is the whole of the country’s “public” who are de facto, the workers’ paymasters. Yes, otherwise known as “taxpayers”! And if the public had a say, it would surely offer all the key workers currently trying to fight for their livelihoods, the inflation-proof pay rises they need!

    What’s more it would demand that the #government stop the rot it’s causing to these services immediately - and, for example, reverse the planned cuts in the railways. As one rail worker put it, “they could pay me another 50% - I don’t care, but I’m on strike to fight the closure of ticket offices, the refusal to put guards back on trains and the unsafe cuts in conditions for every category of maintenance worker!”

    The public, if it was in charge, would find a solution to the 165,000+133,000 vacancies in the #NHS and #social_care, by offering a generous “welcome-back” to all those who left the country due to Brexit - an estimated 330,000 - as well as a welcome to the migrant workers and refugees who risk their lives in “small boats” to reach these currently unwelcoming shores!

    In fact two things are needed to solve the public sector crisis: sure, an overturning of this government, that should go without saying. But what’s also needed is for the current fight for livelihoods to be turned into the “class war” which the bosses and politicians, unlike the union leaders, already recognise it is...

    If that’s to happen, strikers will have to start taking their own initiative and above all, bring all sections and unions to fight together as one force!

    Teaching #Sunak and his government a lesson!

    In the end, teachers voted overwhelmingly - by 90% - to strike, despite the doubts of their own union officials! And turnout, at 53%, easily beat the legal threshold, despite ballot papers getting lost due to the postal strike!

    The good news is that the first strike day is called for 1 February, the same day that 100,000 civil service workers - and now also train drivers - will be on strike. And this is the same day too, that the TUC has called a “day of action” against the government’s latest anti-strike law. Maybe the TUC has finally found its teeth...

    However the current anti-strike laws, which set legal thresholds, have prevented the most low-paid of all teaching staff, the teachers’ assistants, from joining the strike. These TAs make up as much as 28% of school workforce today and are used and abused as (very much cheaper) substitutes for teachers. Their conditions are so bad that at the beginning of the school year there were 40,000 TA vacancies!

    In fact the #teachers themselves aren’t only fighting over wages - although the 5% offer comes on the back of falling pay; in real terms they’ve lost 23% (by RPI) since 2010. Today schools are expected to find this 5% “pay rise” from their existing budgets. This means that to pay teachers, schools have to take money from elsewhere, by cutting jobs, cutting building maintenance, and cutting equipment expenditure. Already they’ve been cutting the courses they offer to pupils. They received no increase in funding between 2015 and 2020, and since then only 5% - far behind inflation. Already 1 in 5 school buildings are in urgent need of repair, with the risk of collapse rated “critical”!

    Sunak, who has cancelled his deluxe trip to Davos this year, must definitely feel a little rattled at this point of the strike wave: the polls show that 51% of the public support the teachers’ strikes, but only 21% support his government.

  • GitHub - ovh/venom : 🐍 Manage and run your integration tests with efficiency - Venom run executors (script, HTTP Request, web, imap, etc... ) and assertions
    https://github.com/ovh/venom

    Un outil CLI qui permet de faire des « tests utilisateurs » pour une application web avec gestion des retours selon différents protocoles (http, imap, readfile...), de les enchaîner en récupérant les résultats d’une étape pour les utiliser comme input de l’étape suivante...
    Les tests sont écrits sous forme de fichiers yaml, peuvent être lancés en parallèles.
    Open source (langage principal : GO) : binaire fourni pour Linux / Windows / Mac + Docker

    Qui n’a pas eu le besoin d’exécuter un VRAI test d’intégration ?
    1 - Inscription sur une application
    2 - Vérifier le mail envoyé par l’application
    3 - Le mail contient une URL, ouvrir cette URL pour valider l’inscription
    4 - S’authentifier avec le nouveau compte créé
    5 - Naviguer sur l’application Web
    6 - Vérifier en DB, ou sur votre API que les données sont cohérentes

    Venom répond à 5 problématiques :
    – lisibilité des scénarios de tests
    – multi-protocoles
    – résultats xUnit compréhensibles
    – « as-code », les tests sont sur vos dépôts git
    – extensibilité via les exécuteurs (mail, rest, web, kafka, redis, ...)

    Voir la présentation (simple mais bluffante !) sur https://www.youtube.com/watch?v=RGy-xbTs8_s

    #venom #test_utilisateur #unit_test #SPIP #yaml

  • Sims pioneer Will Wright is making blockchain game VoxVerse, but is down on NFTs
    https://www.axios.com/2022/10/20/will-wright-voxverse-gala-gallium-blockchain

    Hall of fame game designer Will Wright (Sim City, The Sims) is making a blockchain video game for the masses, not for NFT shoppers, he tells Axios.

    Why it matters: Wright is the biggest name in the controversial blockchain gaming sector, in which there’s an abundance of investment and player skepticism.

    What they’re saying: “I’m much more interested in attracting a million free-to-play players than, you know, 10,000 rich whales, although we could use those rich whales,” Wright tells Axios, using common industry terminology for people who spend an inordinate amount of money on a game or the NFTs that just might be tied to it.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #will_wright #jeu_vidéo_the_sims #jeu_vidéo_les_sims #jeu_vidéo_simcity #nft #chaîne_de_blocs #blockchain #jeu_vidéo_voxverse #gallium_games #carmen_sandiego #lauren_elliott #unity #gala_games