• #Luigi_Mangione Prosecutors Have a Jury Problem: ’So Much Sympathy’ - Newsweek
    https://www.newsweek.com/luigi-mangione-jury-sympathy-former-prosecutor-alvin-bragg-terrorism-new-y

    An attorney has said that jury selection may be very difficult in Luigi Mangione’s murder trial as there is so much public sympathy for the alleged killer of #UnitedHealthcare CEO Brian Thompson.

    Neama Rahmani, who was a federal prosecutor in California, said that Manhattan District Attorney Alvin Bragg will have to be very careful during the jury selection process.

    “I’ve never seen an alleged murderer receive so much sympathy. To many people, #Mangione is a hero of sorts,” Rahmani said.

  • Lu dans cet article de France 24 en langue espagnole à propos du meurtre De Brian Thompson PDG de #Unitedhealthcare :

    “La frustración de los consumidores, los empleados y la comunidad ante las empresas parece haberse convertido en indignación. Hemos pasado lentamente de un mundo de «no confío en usted» a «lo odio», y amplios sectores del público estadounidense sienten ahora una gran antipatía hacia el capitalismo y los capitalistas”, escribieron en Harvard Business Review, Ranjay Gulati y Alison Beard.

    Heureusement, Donald T. (le nouveau PDG des États-Unis d’Amérique) va régler le problème (en 24 heures) ...
    https://www.france24.com/es/ee-uu-y-canad%C3%A1/20241214-de-presunto-asesino-a-h%C3%A9roe-mangione-atiza-un-movimiento-con

    • Ce réquisitoire :

      La preuve par la mort

      1) Ou comment Brian Thompson est mort d’un système qui a tout mis en oeuvre pour qu’on lui tire dessus.
      Le meurtre de Brian Thompson, PDG d’UnitedHealthcare, la plus grande compagnie privée d’assurance santé des États-Unis, éclaire brutalement certaines vérités sur nos sociétés.

      2) La plupart des médias et des élites se sont scandalisés à deux reprises : d’abord face à l’assassinat de ce dirigeant, célèbre pour ses politiques de refus systématique de prise en charge visant à maximiser les profits et les dividendes de son entreprise. Puis, quelques jours plus tard, face à l’incroyable vague de solidarité dont bénéficie son meurtrier présumé, Luigi Mangione "is not an Hero" répètent médias et décideurs.

      3) Ces élites posent la même question en boucle : comment peut-on soutenir un meurtrier ? Comment peut-on se réjouir de la mort d’un homme ? Des leçons de morale fusent : il serait possible de combattre des idées et des politiques injustes, mais pas par la violence. "Nous perdons notre humanité", disent-ils, "si nous acceptons de telles méthodes".

      4) L’importance de l’acte a provoqué quelque chose d’assez rare : l’admission complète de l’injustice des politiques d’assurances privées américaines par divers démocrates, libéraux, aux USA comme en France qui sont venus légitimer l’assassinat tout en portant un jugement moral sur l’acte et l’auteur.

      En d’autres termes : nous sommes d’accord sur le fond, pas sur la forme.

      5) Le soutien massif de la population à Luigi, ses revendications et son geste ont empêché les dirigeants de surjouer l’indignation pour ne pas se ridiculiser. Les braises d’un conflit social d’ampleur sont chaudes et vives, il ne faudrait pas souffler dessus.

      La mort de Brian Thompson n’est en rien plus grave aux yeux de la population, que celle des milliers d’assurés qui n’ont pas pu se soigner à cause de la politique de sa compagnie provoquant le décès de milliers de personnes.

      6) "Ce PDG n’a tué personne de ses propres mains", nous répond-on. D’autres diront que Brian Thompson n’est pas un meurtrier : les assurés non pris en charge par sa compagnie seraient morts tôt ou tard.

      Si l’on suit ce raisonnement, pourquoi ne pas comparer jusqu’au bout : Brian Thompson avait 50 ans, il aurait pu espérer vivre encore 30 ou 40 ans. Mais une tierce personne en a décidé autrement.

      7) Les décisions de Brian ont pour sa part amputé plusieurs dizaines de milliers de personnes de plusieurs mois (ou années) de vies. Les 40 ans de perdus de Brian pèsent ils plus que les plus de 10 000 années volées à ses assurés non pris en charge ?
      Ce système nous impose l’idée qu’il est "normal" de laisser mourir des gens –de faim, de froid, de maladie, ou de guerre– tandis que les ultra-riches continuent de prospérer. Mais quand 1 des leurs tombe, l’indignation devient immédiate et absolue.

      8) L’argument selon lequel le meurtre par arme à feu est un scandale ne tient pas. Aux États-Unis, plus de 20 000 personnes meurent chaque année par balle (hors suicides), soit plus de 50 morts par jour. En quoi la mort de Brian Thompson diffère-t-elle de ces victimes anonymes ? Parce qu’il "ne l’aurait pas mérité" ? Pourtant, il figure parmi ceux qui, par leurs décisions, ont causé le plus de morts indirectes en 2024.

      9) La vérité est simple : les puissants ne supportent pas de vivre dans l’insécurité qu’ils imposent aux autres.
      Depuis des décennies, ils ont conçu un système qui les protège et les place au-dessus des lois. Si vous êtes en colère, votez, disent-ils. Si vous subissez une injustice, portez plainte. Si vos conditions de travail sont indignes, faites grève. Tout est pensé pour contenir la colère dans des cadres "civilisés".

      10) Sauf que la réalité montre année après année que ni les élections, ni les procès, ni les grèves ne suffisent à mettre fin aux injustices. Des injustices bien concrètes : des malades abandonnés, des sans-abri, des chômeurs désespérés. Ces injustices tuent, chaque jour.

      À force de mépriser la colère et d’ignorer les recours légaux, ce système a lui-même créé les conditions pour des actes comme celui de Luigi Mangione.

      11) Qu’ils aient peur est logique. Mais qu’ils culpabilisent ceux qui refusent de pleurer la mort de ce PDG est insupportable. On ne peut pas bâtir une société inhumaine et exiger des révoltes feutrées et courtoises.

      Et ceux qui témoignent d’une façon ou d’une autre de la solidarité envers Luigi Mangione sont peut être "moins civilisés" que les élites scandalisées. Mais ils ont en eux beaucoup plus d’humanité.

      12) Et c’est cette humanité qui fait qu’ils ne sont pas hermetiques aux drames vécus par des millions de personnes, et qu’ils ne mettent pas au-dessus de cela la mort d’une seule personne, qui plus est responsable d’une partie de ces drames.

      On préfère des sauvages qui ont gardé leur humanité que des "bons petits citoyens" qui acceptent l’inacceptable.

      13) Ce qui a fait fracas de cet assassinat c’est sa réception, son écho, partout. De Seattle où des panneaux publicitaires sont piratés pour porter des messages de soutien à Luigi, aux tags « Delay, Deny, Defense, » apparus ces derniers jours dans les universités parisiennes. Ce qui est mis le plus en avant, source de débat et de conflit, c’est le geste.

      14) Ce qui est questionné, et critiqué parfois même par de hauts fonctionnaires démocrates, c’est le fonctionnement du système de santé. La victime a, elle, été reléguée en arrière plan de cet assassinat, ce qui est profondément rare dans nos sociétés individualisées. C’est cette invisibilisation qui fait la force de cet acte. Finalement, Luigi a tiré sur le système d’assurance santé américain. Que quelqu’un le fasse, tout le monde l’attendait.

      https://piaille.fr/@cerveauxnondisponibles@mamot.fr/113656346520829181

  • VRAI OU FAUX. Monosourcil, bouc émissaire, Monopoly... Quatre théories complotistes autour de Luigi Mangione, le suspect du meurtre du PDG de UnitedHealthcare
    https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-monosourcil-bouc-emissaire-monopoly-quatre-theories-complo

    "Robin des bois, « héros »… Luigi Mangione est l’objet de nombreux messages de soutien. L’homme de 26 ans est pourtant l’unique suspect des autorités pour l’assassinat de Brian Thomson, PDG de la compagnie d’assurance UnitedHealthcare, abattu dans une rue de New York, le 4 décembre. Il a été interpellé lundi 9 décembre à 500 kilomètres de là, dans un McDonald’s d’Altoona, en Pennsylvanie, après cinq jours d’une traque médiatisée.

    Né dans une famille italo-américaine aisée, élevé dans le Maryland, Luigi Mangione est ingénieur, diplômé d’une prestigieuse université privée de Pennsylvanie. Son profil et son physique ont donné lieu à des folles spéculations et théories du complot. Franceinfo revient sur plusieurs d’entre elles.
    La théorie du « bouc émissaire »

    « C’est complètement injuste et c’est une insulte à l’intelligence du peuple américain », a lancé Luigi Mangione mercredi, alors qu’il était menotté et escorté par la police devant le tribunal du comté de Blair (Pennsylvanie). Une déclaration qui n’a pas manqué d’alimenter les spéculations. « On dirait que c’est un bouc émissaire. J’ai l’impression que nous sommes dans une simulation… Un épisode vraiment bizarre de [la série de science-fiction dystopique] Black Mirror », réagit une personne sur TikTok, repérée par la chaîne californienne Fox 11(Nouvelle fenêtre).

    « Si vous croyez qu’un type de la Ivy League [groupe de prestigieuses universités américaines privées] a décidé au hasard d’assassiner un grand PDG, vous faites partie des moutons. Agent MK Ultra évident / bouc émissaire mis en place par le gouvernement de l’ombre », estime un autre(Nouvelle fenêtre) internaute sur X. Le projet MK-Ultra est un programme secret de la CIA, lancé dans les années 1950. Il a consisté à développer et tester des techniques de manipulation mentale à base de drogues, d’hypnose, d’électrochocs, ou encore de la privation sensorielle. Ces méthodes, souvent illégales, ont été utilisées sur des citoyens américains et étrangers pendant la guerre froide.

    Il est aussi devenu une référence récurrente dans les milieux conspirationnistes pour expliquer toutes sortes d’actes, criminels ou non, comme l’expliquait en 2019 le mensuel américain Wired(Nouvelle fenêtre). Le programme a été interrompu dans les années 1970. Luigi Mangione, âgé de 26 ans, n’a donc pas pu être concerné par ce programme.

    Le « gouvernement de l’ombre » constitue une autre théorie complotiste récurrente, reposant sur l’idée qu’un groupe secret et non élu exerce le véritable pouvoir, manipulant les gouvernements officiels pour servir des intérêts cachés. Derrière ce groupe secret, des entités comme les banques centrales, les élites mondiales, des sociétés secrètes, dont l’objectif, selon ces théories, souhaitent, d’après les partisans de cette thèse sans fondement, créer un « nouvel ordre mondial ».
    La théorie du monosourcil

    Sur les réseaux sociaux, les enquêteurs amateurs se multiplient, et certains sont convaincus d’avoir repéré des incohérences entre les images de vidéosurveillance qui ont servi à pister le tireur et les photos du suspect interpellé. « Si l’homme masqué n’a pas de monosourcil, alors pourquoi Luigi est-il arrêté ? L’intrigue s’épaissit comme ce sourcil », plaisante un internaute sur X, montage photo de basse qualité à l’appui. « Les sourcils ne correspondent pas. Le nez est différent et (...) le suspect a une mâchoire et un menton plus pointus que Luigi », affirme un autre.

    If the masked man doesn’t have a unibrow, then why is Luigi arrested ? The plot thickens like that eyebrow. #LuigiMangione(Nouvelle fenêtre) #LuigManigone(Nouvelle fenêtre) #CEOAssassination(Nouvelle fenêtre) #UnitedHealthcareAssassin(Nouvelle fenêtre) pic.twitter.com/Cm4OyD9s8F(Nouvelle fenêtre)
    — TheRealRobbyLee (@theRealRobbyLee) December 10, 2024(Nouvelle fenêtre)

    « Si vous regardez des photos de lui prises à son hôtel, son visage est très anguleux » comparé aux photos de son arrestation où il regarde l’objectif de face, estimait mercredi Tracy Walder, ancienne agente de la CIA et du FBI, interviewée dans l’émission américaine Crime Fix(Nouvelle fenêtre). « lI faut prendre en compte plusieurs angles de caméras. Cela va donner une lecture différente de votre visage. Je pense que les personnes choisissent ce qui les arrange pour affirmer que ce n’est pas lui », explique-t-elle.

    Les premiers éléments de l’enquête s’avèrent pourtant accablants pour Luigi Mangione. Ses empreintes digitales correspondent à celles trouvées sur la scène du crime et les douilles découvertes correspondent à l’arme détenue par le suspect au moment de son arrestation. En plus d’une arme à feu en kit, le jeune ingénieur portait sur lui une fausse carte d’identité et un manuscrit de trois pages critiquant notamment le système de santé et les grandes entreprises aux Etats-Unis.
    La théorie du chiffre 286

    Certains, comme le compte X conspirationniste Concerned Citizen (suivi par 740 000 abonnés), relèvent une répétition du nombre 286 dans la vie de Luigi Mangione. Sur X, le compte au nom de Luigi Mangione affiche ainsi 286 publications. Dans la bannière de son profil sur le même réseau, on peut voir Chapignon, le 286e Pokémon du Pokédex, annuaire regroupant les personnages du jeu vidéo japonais. Selon ces internautes, il a également été arrêté à 286 miles de la scène de meurtre (plutôt entre 279 et 290 miles par la route, selon l’itinéraire choisi). Enfin, ils citent le chapitre 28, verset 6, du Livre des proverbes de l’Ancien Testament. Les traductions varient, mais le proverbe dit en substance : « Mieux vaut un pauvre à la conduite intègre qu’un homme tortueux et louvoyant, même riche. »

    Par ailleurs, comme le souligne Newsweek(Nouvelle fenêtre), le nombre 286 est associé au « code de refus » appliqué lorsqu’un dossier de remboursement en soins de santé est refusé en raison de non-respect des délais d’appel. Autant de coïncidences qui ont pu satisfaire des internautes amateurs de signes et de messages cachés, sans pour autant faire avancer l’enquête.
    La théorie du Monopoly

    Pour d’autres enfin, Luigi Mangione jouait au Monopoly avec les autorités. A l’origine de cette rumeur, des billets de banque du jeu de société découverts dans un sac à dos abandonné dans Central Park, qui ressemblait à celui porté par le tireur, détaille CNN(Nouvelle fenêtre). Un internaute a estimé sur X que Luigi Mangione avait laissé de l’argent dans le célèbre parc, qui symbolise le « milieu du plateau de jeu, où les gens déposent de l’argent ». Ce n’est pas une règle officielle, mais certains joueurs utilisent en effet cette zone pour alimenter une cagnotte.

    L’internaute fait ensuite un parallèle avec le fait que le suspect ait emprunté le train pour se rendre jusqu’en Pennsylvanie, soulignant que Pennsylvania Railroad est l’une des gares de la version américaine du jeu. Il souligne par ailleurs que McDonald’s a, durant plusieurs années, mené des opérations commerciales avec le jeu. Il conclut en espérant que le suspect obtiendra la carte « Sortez de prison », estimant que Luigi Mangione n’est pas le vrai tireur.

    🚨 Luigi Mangione is playing MONOPOLY with them !

    He left money in Central Park, which would represent the middle of the game board where people put free money (the location also looks like a game board). He then took the railroad to Pennsylvania (Pennsylvania Railroad is a spot… pic.twitter.com/hRlC8zUW6z(Nouvelle fenêtre)
    — ⃤ PrepperPress (@lightbenderleia) December 11, 2024(Nouvelle fenêtre)

    Pour Ted Williams, ancien détective à Washington, interrogé par Fox News(Nouvelle fenêtre), l’argent du Monopoly trouvé dans un sac à dos signifie plutôt que le suspect jouait au « jeu du chat et de la souris » avec les autorités. Luigi Mangione « savait qu’il y avait de fortes chances qu’ils trouvent le sac à dos, et il laisse des miettes de pain pour faire savoir aux autorités que c’est lui qui contrôle la situation », estime l’expert. Arrêté mardi, le suspect est poursuivi pour meurtre au premier degré, et inculpé pour possession d’une arme à feu sans permis, contrefaçon et fourniture de fausses pièces d’identité à la police.

  • Comment l’assassinat du patron des assurances privées UnitedHealthCare a pris un tour politique aux Etats-Unis
    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/comment-l-assassinat-du-patron-des-assurances-privees-unitedhealthcare-

    a mort de l’homme d’affaires a suscité de vives réactions contre les compagnies de santé privée, accusées de profiter de la situation de leurs clients.

    Le soleil n’est pas encore levé, mercredi 4 décembre, dans le centre de New-York, devant le prestigieux hôtel Hilton de Manhattan, quand une silhouette vêtue de noir surgit derrière un homme en costume cravate et l’abat froidement d’une balle dans le dos. L’homme d’affaires qui s’effondre n’est autre que Brian Thompson, le PDG d’UnitedHealthCare, premier assureur santé privé du pays. Il succombe à ses blessures dans les heures qui suivent en arrivant à l’hôpital.

    Après cinq jours de cavale, un homme de 26 ans, Luigi Mangione, est finalement arrêté lundi 9 décembre dans un McDonald’s de la ville rurale d’Altoona, à 500 km de là. « Le recours à la violence pour lutter contre la cupidité des entreprises est inacceptable », a condamné la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, au lendemain de son interpellation. « On ne tue pas des gens de sang-froid pour des questions politiques ou pour exprimer un point de vue », a tancé Josh Shapiro, le gouverneur démocrate de Pennsylvanie, alors que les messages de soutien au jeune homme se multiplient sur les réseaux sociaux. Dans une note interne citée par le New York Times(Nouvelle fenêtre), la police s’inquiète que le suspect soit perçu « comme un martyr » par certains et « un exemple à suivre ».
    De vives réactions politiques

    « J’ai vécu avec les failles du système de santé et je les ressens encore aujourd’hui », a réagi le gouverneur démocrate du Maryland, Wes Moore, sur CBS(Nouvelle fenêtre). Condamnant le meurtre de Brian Thompson, l’élu a raconté que, malgré la perte de son père à l’âge de 3 ans, parce qu’il ne pouvait pas obtenir le traitement dont il avait besoin, « la façon de résoudre les problèmes n’est pas de tuer les gens de sang-froid ». « Il y a actuellement deux adolescents dans le Minnesota qui grandissent comme je l’ai fait : sans père », a-t-il ajouté, demandant à ce que justice soit rendue à l’homme d’affaires et à sa famille.

    « Rien ne justifie la violence, mais les réactions qui ont suivi [le meurtre de Brian Thompson] ne m’ont pas surpris », a abondé Ro Khanna, élu démocrate à la Chambre des représentants, sur la chaîne ABC(Nouvelle fenêtre). « La réaction viscérale des personnes qui, dans tout le pays, se sentent trompées, arnaquées et menacées par les pratiques ignobles de leurs compagnies d’assurance devrait être un avertissement pour tous les acteurs du système de santé », a aussi affirmé la sénatrice démocrate Elizabeth Warren dans le HuffPost(Nouvelle fenêtre).

    « La violence n’est jamais la solution, mais il y a des limites à la pression exercée sur les gens. »
    Elizabeth Warren, sénatrice démocrate

    Même réaction de Bernie Sanders, l’ancien candidat aux primaires démocrates. Qualifiant le meurtre de Brian Thompson de « scandaleux » et « inacceptable », il estime également auprès du HuffPost que « l’explosion de colère » des internautes « montre que des millions de personnes comprennent que les soins de santé sont un droit de l’homme et que l’on ne peut pas tolérer que des membres de cette industrie refusent des soins à leurs assurés alors qu’ils réalisent des milliards de dollars de bénéfices ».
    Une vague de commentaires ironiques

    Dans les heures qui ont suivi la mort du patron, les internautes ont vite donné une dimension politique à l’affaire, alors que ni le tueur ni son mobile n’étaient encore connus. Une réaction traduisant une colère profonde à l’égard d’un système lucratif, accusé de s’enrichir sur le dos des patients. Une information du New York Times(Nouvelle fenêtre), publiée au lendemain du meurtre et largement reprise sur la toile, a renforcé ce sentiment : les mots « delay » (retarder) et « deny » (refuser) ont été retrouvés inscrits sur des douilles sur les lieux du drame, rappelant des pratiques controversées du secteur.

    Ces mots rappellent aussi l’essai Delay, Deny, Defend, publié par le juriste américain Jay Feinman en 2010, racontant comment ces compagnies « retardent » les dossiers, « refusent » au maximum les remboursements et se « défendent » quand il s’agit d’indemniser. Une semaine après la mort de Brian Thompson, le livre était en tête des ventes sur la plateforme Amazon, dans la catégorie droit des assurances et droit des affaires(Nouvelle fenêtre).

    Dans la foulée, des milliers d’internautes ont publié des commentaires haineux et sarcastiques sur les réseaux sociaux, prenant fait et cause pour le tueur et critiquant vertement les assurances américaines. « J’ai soumis une demande de prise en charge pour mes condoléances, mais elle a été refusée, trop triste », assénait ironiquement un internaute sur TikTok. « Pensées et prières pour tous les patients à qui l’on a refusé une prise en charge », pointe un autre.
    Des profits records

    En 2023, UnitedHealthCare, qui fournit la couverture santé de 51 millions d’Américains, a dégagé 22 milliards de dollars de bénéfices et 371,6 milliards de dollars de revenus, rappelle le Financial Times(Nouvelle fenêtre). Le jour de sa mort, Brian Thompson était à New York pour rencontrer des investisseurs et devait annoncer que le chiffre d’affaires de son entreprise atteindrait entre 450 et 455 milliards de dollars en 2025, rapporte Le Figaro(Nouvelle fenêtre). Selon Forbes(Nouvelle fenêtre), le groupe refuse environ un tiers des demandes de prise en charge médicale à ses assurés, le taux le plus élevé de toutes les compagnies d’assurances et le double de la moyenne du secteur.

    « Mes pensées et mes prières ne sont pas incluses dans ma couverture », ont ainsi commenté de nombreux internautes, en référence à ces refus fréquents des assurances américaines. Sur Facebook, l’entreprise a été contrainte de modérer drastiquement les réactions sous sa publication(Nouvelle fenêtre) présentant ses condoléances aux proches de Brian Thompson, l’immense majorité des réactions étant des émojis hilares. Le Network Contagion Research Institute, un centre de recherche spécialisé dans les questions numériques, a recensé « un bond de publications très engagées à travers les réseaux sociaux glorifiant l’événement, certaines appelant même à des actes de violence supplémentaires ».
    Un suspect glorifié

    L’arrestation de Luigi Mangione, un Italo-Américain de 26 ans au parcours scolaire exemplaire et issu d’une famille influente de Baltimore, a également suscité une nouvelle vague de soutien inattendue. Deux heures après l’annonce de son interpellation, un profil Instagram à son nom est passé de 2 000 abonnés à plus de 45 000. Même phénomène sur le réseau social X, où un compte à son nom, qui regroupait quelque 45 000 abonnés lundi en fin de journée, en comptabilise désormais plus de 417 000.

    Les internautes ont manifesté leur soutien en créant des tee-shirts « Free Luigi » ("Libérez Luigi") ou à son effigie. Une cagnotte a également été créée, réunissant plus de 34 000 dollars pour l’aider à payer ses frais de justice. Par ailleurs, des policiers d’Altoona, où il a été arrêté, ont reçu des menaces de mort, rapporte CNN(Nouvelle fenêtre). A Baltimore, près de la ville natale de Mangione, un panneau portant les inscriptions « Deny, Defend, Depose » et « Health Care 4 All » ("Une assurance-maladie pour tous") est apparu aux abords des routes, rapporte le site d’information Baltimore Banner(Nouvelle fenêtre).

    De son côté, le jeune diplômé de la prestigieuse université de Pennsylvanie conteste son transfèrement devant la justice de New York et compte plaider non coupable, selon son avocat Thomas Dickey. Ce dernier a par ailleurs affirmé à CNN(Nouvelle fenêtre) qu’il n’utiliserait pas les fonds récoltés grâce à cette cagnotte.

  • Peut-on faire de Luigi Mangione un héros ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/luigi-mangione

    Le 9 décembre, après plusieurs jours de cavale, l’homme qui est suspecté d’avoir assassiné de sang froid et en pleine rue le PDG d’une grande compagnie d’assurance maladie privée à New York, a été arrêté. Le monde entier a découvert son identité : celle d’un jeune homme de 26 ans, issu d’un milieu aisé, diplômé […]

  • Exclusive : #Luigi ’s Manifesto - Ken Klippenstein
    https://www.kenklippenstein.com/p/luigis-manifesto

    I’ve obtained a copy of suspected killer Luigi #Mangione ’s manifesto — the real one, not the forgery circulating online. Major media outlets are also in possession of the document but have refused to publish it and not even articulated a reason why. My queries to The New York Times, The Washington Post, CNN and NBC to explain their rationale for withholding the manifesto, while gladly quoting from it selectively, have not been answered.

    I’ll have more to say on this later — on how unhealthy the media’s drift away from public disclosure is — but for now, here’s the manifesto:

    “To the Feds, I’ll keep this short, because I do respect what you do for our country. To save you a lengthy investigation, I state plainly that I wasn’t working with anyone. This was fairly trivial: some elementary social engineering, basic CAD, a lot of patience. The spiral notebook, if present, has some straggling notes and To Do lists that illuminate the gist of it. My tech is pretty locked down because I work in engineering so probably not much info there. I do apologize for any strife of traumas but it had to be done. Frankly, these parasites simply had it coming. A reminder: the US has the #1 most expensive healthcare system in the world, yet we rank roughly #42 in life expectancy. #United is the [indecipherable] largest company in the US by market cap, behind only Apple, Google, Walmart. It has grown and grown, but as our life expectancy? No the reality is, these [indecipherable] have simply gotten too powerful, and they continue to abuse our country for immense profit because the American public has allwed them to get away with it. Obviously the problem is more complex, but I do not have space, and frankly I do not pretend to be the most qualified person to lay out the full argument. But many have illuminated the corruption and greed (e.g.: Rosenthal, Moore), decades ago and the problems simply remain. It is not an issue of awareness at this point, but clearly power games at play. Evidently I am the first to face it with such brutal honesty.”

    https://seenthis.net/messages/1087082

    J’avoue être perplexe depuis hier, à me demander lequel de ces manifestes est un vrai, un faux, un à moitié vrai, un potentiellement faux... Et pas certain qu’on puisse le savoir un jour.

  • The #Allopathic #Complex and Its Consequences
    https://archive.is/2024.12.09-230659/https://breloomlegacy.substack.com/p/the-allopathic-complex-and-its-consequences

    #luigi #mangione's last words

    LM Dec 09, 2024

    The second amendment means I am my own #chief_executive and commander in chief of my own military. I authorize my own act of #self-defense in response to a hostile entity making war on me and my family.

    Nelson Mandela says no form of viooence can be excused. Camus says it’s all the same, whether you live or die or have a cup of coffee. MLK says violence never brings permanent peace. Gandhi says that non-violence is the mightiest power available to mankind.
    That’s who they tell you are heroes. That’s who our revolutionaries are.

    Yet is that not capitalistic? Non-violence keeps the system working at full speed ahead.

    What did it get us. Look in the mirror.

    They want us to be #non-violent, so that they can grow fat off the blood they take from us.

    The only way out is through. Not all of us will make it. Each of us is our own chief executive. You have to decide what you will tolerate.
    In #Gladiator 1 #Maximus cuts into the military tattoo that identifies him as part of the roman legion. His friend asks “Is that the sign of your god?” As Maximus carves deeper into his own flesh, as his own blood drips down his skin, Maximus smiles and nods yes. The tattoo represents the emperor, who is god. The god emperor has made himself part of Maximus’s own flesh. The only way to destroy the emperor is to destroy himself. Maximus smiles through the pain because he knows it is worth it.

    These might be my last words. I don’t know when they will come for me. I will resist them at any cost. That’s why I smile through the pain.

    They diagnosed my mother with severe neuropathy when she was forty-one years old. She said it started ten years before that with burning sensations in her feet and occasional sharp stabbing pains. At first the pain would last a few moments, then fade to tingling, then numbness, then fade to nothing a few days later.
    The first time the pain came she ignored it. Then it came a couple times a year and she ignored it. Then every couple months. Then a couple times a month. Then a couple times a week. At that point by the time the tingling faded to numbness, the pain would start, and the discomfort was constant. At that point even going from the couch to the kitchen to make her own lunch became a major endeavor

    She started with ibuprofen, until the stomach aches and acid reflux made her switch to acetaminophen. Then the headaches and barely sleeping made her switch back to ibuprofen.

    The first doctor said it was psychosomatic. Nothing was wrong. She needed to relax, destress, sleep more.

    The second doctor said it was a compressed nerve in her spine. She needed back surgery. It would cost $180,000. Recovery would be six months minimum before walking again. Twelve months for full potential recovery, and she would never lift more than ten pounds of weight again.

    The third doctor performed a Nerve Conduction Study, Electromyography, MRI, and blood tests. Each test cost $800 to $1200. She hit the $6000 deductible of her #UnitedHealthcare plan in October. Then the doctor went on vacation, and my mother wasn’t able to resume tests until January when her deductible reset.

    The tests showed severe #neuropathy. The $180,000 surgery would have had no effect.

    They prescribed #opioids for the pain. At first the pain relief was worth the price of constant mental fog and constipation. She didn’t tell me about that until later. All I remember is we took a trip for the first time in years, when she drove me to Monterey to go to the aquarium. I saw an otter in real life, swimming on its back. We left at 7am and listened to Green Day on the four-hour car ride. Over time, the opioids stopped working. They made her MORE sensitive to pain, and she felt withdrawal symptoms after just two or three hours.

    Then gabapentin. By now the pain was so bad she couldn’t exercise, which compounded the weight gain from the slowed metabolic rate and hormonal shifts. And it barely helped the pain, and made her so fatigued she would go an entire day without getting out of bed.

    Then Corticosteroids. Which didn’t even work.

    The pain was so bad I would hear my mother wake up in the night screaming in pain. I would run into her room, asking if she’s OK. Eventually I stopped getting up. She’d yell out anguished shrieks of wordless pain or the word “fuck” stretched and distended to its limits. I’d turn over and go back to sleep.

    All of this while they bled us dry with follow-up appointment after follow-up appointment, specialist consultations, and more imagine scans. Each appointment was promised to be fully covered, until the insurance claims were delayed and denied. Allopathic medicine did nothing to help my mother’s suffering. Yet it is the foundation of our entire society.

    My mother told me that on a good day the nerve pain was like her legs were immersed in ice water. On a bad day it felt like her legs were clamped in a machine shop vice, screwed down to where the cranks stopped turning, then crushed further until her ankle bones sprintered and cracked to accommodate the tightening clamp. She had more bad days than good.

    My mother crawled to the bathroom on her hands and knees. I slept in the living room to create more distance from her cries in the night. I still woke up, and still went back to sleep.
    Back then I thought there was nothing I could do.

    The high copays made consistent treatment impossible. New treatments were denied as “not medically necessary.” Old treatments didn’t work, and still put us out for thousands of dollars.
    UnitedHealthcare limited specialist consultations to twice a year.
    Then they refused to cover advanced imaging, which the specialists required for an appointment.

    Prior authorizations took weeks, then months.

    UnitedHealthcare constantly changed their claim filing procedure. They said my mother’s doctor needed to fax his notes. Then UnitedHealthcare said they did not save faxed patient correspondence, and required a hardcopy of the doctor’s typed notes to be mailed. Then they said they never received the notes. They were unable to approve the claim until they had received and filed the notes.

    They promised coverage, and broke their word to my mother.
    With every delay, my anger surged. With every denial, I wanted to throw the doctor through the glass wall of their hospital waiting room.

    But it wasn’t them. It wasn’t the doctors, the receptionists, administrators, pharmacists, imaging technicians, or anyone we ever met. It was UnitedHealthcare.

    People are dying. Evil has become institutionalized. Corporations make billions of dollars off the pain, suffering, death, and anguished cries in the night of millions of Americans.

    We entered into an agreement for healthcare with a legally binding contract that promised care commensurate with our insurance payments and medical needs. Then UnitedHealthcare changes the rules to suit their own profits. They think they make the rules, and think that because it’s legal that no one can punish them.

    They think there’s no one out there who will stop them.

    Now my own chronic back pain wakes me in the night, screaming in pain. I sought out another type of healing that showed me the real antidote to what ails us.

    I bide my time, saving the last of my strength to strike my final blows. All extractors must be forced to swallow the bitter pain they deal out to millions.

    As our own chief executives, it’s our obligation to make our own lives better. First and foremost, we must seek to improve our own circumstances and defend ourselves. As we do so, our actions have ripple effects that can improve the lives of others.

    Rules exist between two individuals, in a network that covers the entire earth. Some of these rules are written down. Some of these rules emerge from natural respect between two individuals. Some of these rules are defined in physical laws, like the properties of gravity, magnetism or the potential energy stored in the chemical bonds of potassium nitrate.

    No single document better encapsulates the belief that all people are equal in fundamental worth and moral status and the frameworks for fostering collective well-being than the US constitution.

    Writing a rule down makes it into a law. I don’t give a fuck about the law. Law means nothing. What does matter is following the guidance of our own logic and what we learn from those before us to maximize our own well-being, which will then maximize the well-being of our loved ones and community.

    That’s where UnitedHealthcare went wrong. They violated their contract with my mother, with me, and tens of millions of other Americans. This threat to my own health, my family’s health, and the health of our country’s people requires me to respond with an act of war.

    END

    #UnitedHealthcare #LuigiMangione #Luigi_Mangione #mangione

    https://seenthis.net/messages/1087255

  • Assassinat de Brian Thompson à New York : un homme arrêté en Pennsylvanie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/09/assassinat-de-brian-thompson-a-new-york-un-homme-arrete-en-pennsylvanie_6438

    « Des membres de la police d’Altoona », à 500 kilomètres à l’ouest de New York, « ont arrêté Luigi Mangione, un homme de 26 ans, pour possession d’armes à feu. A l’heure actuelle, nous pensons qu’il s’agit de la personne que nous recherchons dans le meurtre ciblé et effronté de Brian Thompson, PDG de #UnitedHealthcare », a déclaré Jessica Tisch, la patronne de la police de New York (NYPD), lors d’un point presse aux côtés du maire, Eric Adams.

    L’homme a été placé en garde à vue après que la police eut reçu une information selon laquelle il avait été repéré dans un McDonald’s, a ajouté la patronne de la police de New York. « Ils ont également récupéré des vêtements, dont un masque, correspondant à ceux portés par l’individu recherché, a déclaré Mme Tisch. Ils ont également récupéré une fausse carte d’identité du New Jersey correspondant à celle que notre suspect avait utilisée pour s’enregistrer dans son auberge de jeunesse de New York avant l’assassinat. »

    Les policiers qui l’ont arrêté ont découvert sur lui plusieurs fausses pièces d’identité, un passeport américain, ainsi qu’une arme à feu et un silencieux, « tous deux compatibles avec l’arme utilisée dans le meurtre », a ajouté la cheffe de la police.

    Le chef des enquêteurs du NYPD, Joseph Kenny, a identifié le suspect comme étant Luigi Nicholas Mangione, qui est né et a grandi dans le Maryland, et une dernière adresse connue à Honolulu, à Hawaï. Il possédait une « arme fantôme », un type d’arme qui peut être assemblée à la maison à partir de pièces sans numéro de série, ce qui les rend difficiles à retracer, ont déclaré les enquêteurs. « Pour l’instant, les informations que nous recevons d’Altoona indiquent que l’arme semble être une arme fantôme qui pourrait avoir été fabriquée sur une imprimante 3D, capable de tirer une balle de 9 mm », a ajouté le responsable de l’enquête. Il avait aussi avec lui un document laissant penser qu’« il éprouve de l’hostilité à l’encontre des entreprises américaines ». A ce stade, la police n’a [pourtant] fait état d’aucun mobile [afin de limiter l’émulation consécutive à ce meurtre].

    #IFoughtTheLawAndLawWon

  • Patron américain exécuté à New York : identité du tueur, billets de Monopoly, fuite en Greyhound… la traque s’intensifie - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/patron-americain-execute-a-new-york-identite-du-tueur-billets-de-monopoly
    https://www.leparisien.fr/resizer/-DgLORM6rilXXwgbRU6gA4NS7U0=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/YTJH5MME6VEFZFXWIQ3BMGBD6E.jpg
    La colère est immense.
    Pas sûre que 50 000 $ soient suffisants.

    La possibilité d’un acte de vengeance à l’encontre d’un représentant d’une grosse compagnie d’assurances agite la toile. Et ce dans un sens étonnant. La publication sur Facebook des condoléances du groupe United Health – la maison mère de UnitedHealthcare – a fait vivement réagir les internautes, l’immense majorité des réactions étant des émojis « rire » ! Network Contagion Research Institute, un centre de recherche spécialisé dans les questions numériques, a recensé « un bond de publications très engagées à travers les réseaux sociaux glorifiant l’événement, certaines appelant même à des actes de violence supplémentaires, suscitant des dizaines de millions de vues ».

    Cette absence d’empathie voire cette rage illustre le désaveu de la population envers le secteur de l’assurance santé privée en général, UnitedHealthcare en particulier. « United a refusé de payer mes médicaments quand on m’a diagnostiqué une sclérose en plaques », raconte une internaute sur TikTok. « J’espère que sa famille va recevoir une facture », assène-t-elle, à propos de l’assassinat de Brian Thompson. Selon ValuePenguin, un groupe d’analystes, UnitedHealthcare refuse environ un tiers des demandes de prise en charge médicale à ses assurés, le taux le plus élevé de toutes les compagnies d’assurances et le double de la moyenne du secteur, ces dernières années…

    UnitedHealthcare couvre environ 50 millions de personnes aux États-Unis et a réalisé 16,4 milliards de dollars de bénéfices en 2023. La même année, la rémunération de son patron, Brian Thompson, a été de plus de 10 millions de dollars.

    Dans ce contexte explosif, la chasse à l’homme s’est étendue à plusieurs États et est entrée ce lundi dans son sixième jour. Le FBI a diffusé dimanche de nouvelles images de la personne recherchée et offre désormais une récompense pouvant aller jusqu’à 50 000 dollars pour toute information conduisant à l’arrestation du suspect.

    • Police have charged a 26-year-old man in connection to the killing of UnitedHealthcare’s CEO Bryan Thompson last week.

      On Monday, police announced they charged 26-year-old Luigi Mangione in connection to the murder of United Healthcare CEO Bryan Thompson in New York last week.

      Mangione, who was recognised in a McDonalds in Pennsylvania, was in possession of a ghost gun and a three-page handwritten document that the police said showed “motivation and mindset” for Thompson’s killing. Shortly after first being detained, Mangione was charged with murder and four other counts.

      This is all we have learned so far about the suspect, who is set to be extradited to New York to face charges connected with Thompson’s death.

      Mangione was born and raised in Maryland and comes from a wealthy family, having attended an elite, all-boys high school in Baltimore where he was valedictorian.

      His father, Nick Mangione, was a successful real estate developer known for Turf Valley Resort, a sprawling luxury retreat and conference centre outside Baltimore that he purchased in 1978. One of his cousins is Republican Maryland state legislator Nino Mangione.

      Since his arrest, his family have released a statement saying they “only know what we have read in the media. Our family is shocked and devastated by Luigi’s arrest. We offer our prayers to the family of Brian Thompson and we ask people to pray for all involved”.

      In his valedictory speech, Luigi Mangione described his classmates’ “incredible courage to explore the unknown and try new things,” according to a post on the school website. He praised their collective inventiveness and pioneering mindset.

      A classmate of his at highschool, Freddie Leatherbury, told Associated Press about Mangione: “Quite honestly, he had everything going for him”.

      Mangione earned undergraduate and graduate degrees in computer science at the Ivy League University of Pennsylvania, where he learned to code and helped to start a club for people interested in gaming.

      Since graduating, Mangione was employed as a data engineer for digital retailing website TrueCar and as an intern for video game developer Firaxis.

      Mangione’s social media account provide some clues about his possible thinking. An active Goodreads account shows he wrote sympathetically about the so-called “Unabomber manifesto”, a book written by Theodore Kaczynski who carried out a bombing campaign that killed three people starting in 1978.

      “While these actions tend to be characterized as those of a crazy luddite, however, they are more accurately seen as those of an extreme political revolutionary” Mangione said of Kaczynski.

      Elsewhere, his profiles suggest he had recently lost contact with his family and friends, having not posted in several months. In October, a post on X showed someone tagging Mangione and writing: “Hey, are you ok? Nobody has heard from you in months, and apparently your family is looking for you”.
      Evidence and arrest

      Mangione was taken into custody after being recognised at McDonald’s, where a customer informed an employee who tipped off authorities.

      The suspect was in possession of a ghost gun, a silencer and a loaded magazine with six rounds of ammunition. Police said he was also carrying several fake IDs, including one used to check into the New York City hostel where Thompson’s shooter was seen.

      Mangione reportedly lied about his name when arrested, telling officers he “clearly shouldn’t have” when asked. A criminal complaint filed in Pennsylvania says that he became quiet and started to shake when asked if he had recently visited New York.

      He has been charged with the murder of Bryan Thompson who was the CEO of United Healthcare, the US’s largest health insurer.

      Bullet castings with the words “deny” and “delay” were left at the scene. The phrases are commonly used to describe insurer tactics to avoid paying claims, leading the public to speculate if the shooting was motivated by hatred for healthcare insurers paying claims.

      Police said they found three pages of documents when they arrested Mangione that showed “ill will towards corporate America” including a sentence that read: “I do apologise for any strife and trauma, but it had to be done”.

      https://www.euronews.com/2024/12/10/united-healthcare-ceo-shooting-what-we-know-about-suspect-luigi-mangione

    • https://archive.ph/CYYd7#selection-591.0-601.336

      États-Unis. Après le meurtre du patron d’UnitedHealthcare, une vague de sympathie pour le tueur
      La chasse à l’homme se poursuit à New York pour retrouver le tueur de Brian Thompson, le patron du premier assureur maladie du pays, abattu en pleine rue le 4 décembre. Un meurtre qui a ouvert les vannes, sur les réseaux sociaux, à la colère de certains Américains contre leur système d’assurance médicale privée, rapportent les médias.

  • Article en 3 parties :
    – un meurtre de PDG
    – un tueur, sa traque, qui est-il ?
    – une victime, quelles bonnes raisons de l’avoir tué ?

    Ils savent les QAnon que ce genre de meurtre, c’est plutôt d’extrême gauche ? Ils foutent quoi, ils se réaccaparement l’acte ?

    Les Etats-Unis en ébullition après l’assassinat de Brian Thompson, PDG de UnitedHealthcare (compagnie d’assurance santé)

    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/les-etats-unis-en-ebullition-apres-l-assassinat-de-brian-thompson-patro

  • Médicaments non délivrés, devis et facturation en panne… Une cyberattaque perturbe sérieusement le système de santé aux États-Unis Ingrid Vergara

    La cyberattaque d’une filiale de la plus importante compagnie d’assurance-santé américaine tourne à la crise d’ampleur aux États-Unis. Victime d’un rançongiciel qui affecte une de ses divisions depuis le 21 février, le groupe UnitedHealthcare n’est plus en mesure d’assurer de nombreuses tâches nécessaires au bon fonctionnement du système de santé. Des médecins qui ne peuvent plus savoir si un patient bénéficie ou non d’une assurance-santé, des pharmacies incapables de transmettre les demandes de remboursement de patients, des factures d’hôpitaux non réglées, des retards dans les délivrances d’ordonnances de médicaments…

    Les réactions en chaîne s’étendent et s’aggravent au fur et à mesure que les jours passent. Car UnitedHealthcare est la plus grande plateforme d’échange de paiements entre médecins, pharmacies, prestataires de soins de santé et patients du système de santé américain. Sa filiale Change gère la facturation de quelque 67.000 pharmacies, . . . . .

    #Santé #internet #sécurité_informatique #cyberattaques #cybersécurité #malware #usa #UnitedHealthcare #algorithme #juste_à_temps #dématérialisation #intelligence_artificielle #artificial-intelligence #blockchain #IA

    Source et suite (payante) : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/medicaments-non-delivres-devis-et-facturation-en-panne-une-cyberattaque-per

  • Generic Drugs Should Be Cheap, But Insurers Are Charging Patients Thousands of Dollars For Them - WSJ
    https://archive.ph/2023.09.13-083848/https://www.wsj.com/health/healthcare/generic-drugs-should-be-cheap-but-insurers-are-charging-thousands-of-dollars

    The reason, health researchers and industry officials say, is the very companies that are supposed to keep a lid on drug spending can maximize their profits by marking up the prices. Other companies in the drug-supply chain won’t stop them, because consolidation has swept many of the businesses under the same parent.

    #Cigna, #CVS and #UnitedHealth said that the prices they charge for drugs varies by pharmacy and location, and that most patients end up paying less out-of-pocket through their insurance than they would buying the drugs at lower cash prices offered by low-cost pharmacies.

    The companies own the three largest #pharmacy-benefit_managers in the U.S. PBMs manage drug spending for employers as well as government programs.

    In the name of keeping down drug costs, PBMs decide which medicines a patient’s health plan will pay for and how much the patient will have to contribute to the cost, in the form of out-of-pocket expenses like #deductibles and coinsurance.

    PBMs also often direct patients to take lower-priced, generic versions of expensive brand-name medicines to limit the spending.

    Generics are a cornerstone of American efforts to tackle high drug costs. Once patents on the branded drugs expire, generic manufacturers can jump in. The competition usually causes prices to plummet.

    Yet the prices don’t always fall when PBMs own their own pharmacies. And for specialty drugs like generic Gleevec, the PBMs frequently steer patients to use their in-house pharmacies to fill prescriptions.

    PBMs try to pay as little as possible for drugs distributed through independent retail pharmacies. But when their own pharmacies dispense prescriptions, PBMs profit from the higher prices.

    “The incentive is there for the PBMs and the specialty pharmacies to keep prices as high as possible,” said Shannon Ambrose, co-founder and chief operating officer at Archimedes, a company that competes with PBMs to manage specialty drug spending.

    Even when their health insurance picks up most of the cost of a drug, patients can face a larger expense from higher priced generics if they have an out-of-pocket contribution like a deductible or coinsurance pegged to the price.

    #états-unis #arnaques_légales #leadership #prix #médicaments #dépenses_de_santé

  • Big Tech Zeros In on the Virus-Testing Market
    https://www.nytimes.com/2020/06/18/technology/big-tech-google-verily-virus-testing.html

    As businesses grapple with how to safely reopen the workplace, companies like Fitbit and Verily, Google’s sister company, are rushing out new work force health-vetting and tracking tools. Verily Life Sciences, a sister company of Google, scrambled to introduce a free coronavirus-screening site for the public and set up testing locations in March after President Trump made an off-the-cuff announcement about the program. It had a rocky start, but has since helped more than 220,000 people get (...)

    #Alphabet #Fitbit #Google #Microsoft #UnitedHealthGroup #Verily #algorithme #CCTV #technologisme #température #prédiction #COVID-19 #marketing #santé (...)

    ##santé ##travail

  • Les données de santé, un trésor mondialement convoité
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/03/02/les-donnees-de-sante-un-tresor-mondialement-convoite_6031572_1650684.html

    Ces données, transcendées par l’intelligence artificielle, vont façonner la médecine de demain. Comment sont-elles protégées, partagées, monnayées ? Quelle place pour la France face aux géants du numérique ? Nous sommes tous concernés mais le phénomène est tellement discret qu’il est difficile d’en prendre la pleine mesure. La planète est devenue, en quelques années, une gigantesque chambre d’enregistrement où une multitude d’informations relatives à notre santé, que nous soyons malade ou bien portant, sont (...)

    #Apple #DeepMind #Google #Microsoft #Novartis #Otsuka #Pfizer #Sanofi #Symantec #UnitedHealthGroup #Verily #Amazon #Facebook #PatientsLikeMe #algorithme #bracelet #Fitbit #montre #smartphone #biométrie (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##HealthDataHub ##prédiction ##BigData ##écoutes ##GAFAM ##InternetOfThings ##santé ##SocialNetwork ##CNIL

  • US private healthcare firm handed £7million NHS contract to rank patients - Mirror Online
    https://www.mirror.co.uk/news/politics/health-firm-handed-7million-help-21556330

    EXCLUSIVE : Donald Trump once praised £184billion global giant UnitedHealth Group which divides NHS patients into high, medium and low risk groups sparking fears people could be turned down for ops because of age or weight A US healthcare firm praised by Donald Trump has been handed £7million to help the NHS identify its most “expensive” patients. It is running a nine-month programme to train managers to rank people according to their risk of illness. The move has sparked fears more could be (...)

    #BigData #bénéfices #data #santé #profiling #NationalHealthSystem-NHS #UnitedHealthGroup #Optum (...)

    ##santé ##BigPharma

  • L’assureur américain Aetna prévoit d’offrir 500 000 Apple Watch
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/02/12/l-assureur-americain-aetna-prevoit-d-offrir-500-000-apple-watch_5255523_3234

    Plusieurs assureurs offrent des montres Apple Watch ou des bracelets connectés Fitbit à leurs clients aux Etats-Unis. En échange, ces derniers acceptent de partager leurs données personnelles ou de faire du sport. Source d’économies ou simple argument marketing ? Aux Etats-Unis, plusieurs assureurs offrent des montres Apple Watch ou des bracelets connectés Fitbit à leurs clients. En échange, ces derniers acceptent de partager leurs données personnelles ou de faire du sport. Objectif : les encourager (...)

    #Aetna #Apple #bracelet #montre #iWatch #Fitbit #géolocalisation #santé #UnitedHealthcare

    ##santé