Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Doit-on faire les frais des droits d’inscription ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Doit-on-faire-les-frais-des-droits-d-inscription.html

    Le deuxième régime est celui de type « social-démocrate », qui caractérise les pays du nord de l’Europe (Danemark, Finlande, Norvège, Suède). Au Danemark par exemple, les étudiants ne payent pas de frais d’inscription, ils perçoivent une allocation d’un montant de 783 euros par mois s’ils ne vivent plus chez leurs parents (389 euros dans le cas contraire) et peuvent en plus contracter un prêt d’un montant mensuel de 400 euros (les étudiants ayant un enfant à charge, les étudiants handicapés ou ceux n’ayant plus le droit à une allocation pour cause d’échec bénéficient de prêts particuliers). Au Danemark, le financement de l’enseignement supérieur représente 1,9% du PIB, dont 1,8% est assuré par des dépenses publique. À l’inverse des pays du régime précédent, dans les pays du modèle « social-démocrate » le financement de l’enseignement supérieur est public, les frais d’inscription sont inexistants et les bourses (ou allocations d’autonomie) sont très développées. Dans ce modèle, les allocations ne servent pas à payer des frais d’inscription mais à permettre aux étudiants de couvrir l’ensemble des coûts liés à leur scolarité dans l’enseignement supérieur. Ce système permet de garantir aux étudiants une véritable autonomie par rapport au milieu familial d’origine. Contrairement au modèle précédent, les rendements de l’éducation sont vus comme étant avant tout sociaux ; l’investissement éducatif n’est donc plus privé mais collectif. Les pays caractérisés par ce type de régime présentent des taux d’accès et de réussite dans l’enseignement supérieur à ceux du régime « libéral » (respectivement 71% et 50% au Danemark ou 76% et 47% en Finlande).