• La #cgt paye les 130.000€ de travaux de son secrétaire général Thierry Lepaon
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/10/30/la-cgt-paye-les-130-000e-de-travaux-de-son-secretaire-ge

    Selon le Canard Enchaîné à paraître demain, les travaux de rénovation de l’appartement de fonction de Thierry Lepaon, numéro un de la CGT, ont coûté 130 000 euros au #syndicat. « On n’a pas osé le loger à Clichy ou à … Continue reading →

    #SOCIAL_TRAITRISE #abus_de_pouvoir #chef #hiérarchie #jaune #social_traitre

  • La #cgt paye les 130.000€ de travaux de son secrétaire général Thierry Lepaon
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/10/30/la-cgt-paye-les-130-000e-de-travaux-de-son-secretaire-ge

    Selon le Canard Enchaîné à paraître demain, les travaux de rénovation de l’appartement de fonction de Thierry Lepaon, numéro un de la CGT, ont coûté 130 000 euros au #syndicat. « On n’a pas osé le loger à Clichy ou à … Continue reading →

    #SOCIAL_TRAITRISE #abus_de_pouvoir #chef #hiérarchie #jaune #social_traitre

  • Structure des groupes humains : vers une axiomatique | aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/2380

    Je présente ci-dessous les éléments d’une théorie générale des formes de vie collective.

     La double nature du social a été largement reconnue par maints auteurs en termes de « grand partage » et en fonction d’un certain nombre de dichotomies (primitif/civilisé, traditionnel/moderne, etc.). Sans devoir remonter à Rousseau, quelques sociologues comme Ferdinand Tönnies (Gemeinshaft et Gesellshaft), des philosophes comme Martin Buber (société et politique), ou des ethnologues comme Pierre Clastres (sociétés contre l’Etat et sociétés avec l’Etat) Victor Turner, ou Stanley Diamond, ont bien deviné la présence de principes antithétiques et compris qu’il existait deux manifestations radicalement différentes de la vie collective. Plus récemment encore des sociologues ont mis à jour deux structures, et deux seulement, caractérisant tous les groupes humains : la hiérarchie et la coopération (Karl van Meter). Ces efforts peuvent-ils aboutir à fonder une théorie de la société ? Je pense que oui, mais à deux conditions. La première est de prendre en considération certains groupes humains observés par les ethnologues, la seconde est d’adopter une perspective évolutionnaire. Ces deux conditions permettent de situer le schéma dans une problématique anthropologique large et amènent à redéfinir les concepts fondateurs. J’utiliserai ainsi, dans un sens précis et particulier, celui de régime « socio-hiérarchique » et je lui opposerai celui de régime « anarcho-grégaire » ou « anarcho-égalitaire ». J’opposerai de la même façon la réciprocité au partage, les liens faibles aux liens forts dans un rapport homothétique au couple égalité/hiérarchie.

    #vie_collective #égalité #hiérarchie #sociologie #anthropologie

    À mon avis un peu simpliste comme thèse générale, avec toutefois quelques points saillants qui éclaire nos « démocraties ».

  • Pas de refondation de l’école sans refondation de l’inspection (Pierre Frackowiak)
    http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-frackowiak/061014/pas-de-refondation-de-lecole-sans-refondation-de-linspection

    Le syndicat majoritaire des inspecteurs, le SIEN UNSA avait d’ailleurs ébauché quelques pistes pour une redéfinition des missions et des pratiques. Le syndicat minoritaire SNPI FSU, conscient du poids de l’inspection dans la souffrance des enseignants, avait courageusement proposé un code de déontologie à étudier avec les enseignants eux-mêmes. Le pourrissement de la situation était atténué par l’exploitation de « bonnes pratiques » mais le rôle de la hiérarchie intermédiaire dans la dénonciation et la chasse aux désobéisseurs a considérablement mis en doute la bonne foi des défenseurs du passé. […]

    […] Le développement de l’autoritarisme, avec de nouvelles générations de petits chefs formatés au centre de conditionnement de l’ESEN, lié à « l’administratisation », à la technicisation, au règne de l’évaluationnite technocratique et au culte de l’apparence, a accéléré la déshumanisation du système.

    Les inspecteurs soudain mus en « jeunes » cadres dynamiques, armés de leur ordinateur, de leurs courbes et camemberts, sont devenus des contrôleurs et des fabricants de feuilles de route. […]

    On aurait pu espérer que la volonté affichée de refonder l’école allait conduire inéluctablement à une refondation du système, de sa gouvernance, de la « gestion des ressources humaines », à la fin de l’effet « pyramide / tuyaux d’orgues / parapluies », à une remise en cause de l’autoritarisme et du mépris, à la démocratisation des pratiques, au dialogue vrai entre inspecteur et inspecté. Il faut bien reconnaître que deux ans après la loi de refondation, il n’en est rien. C’est même souvent pire, les caporaux formatés, tranquillisés par le pouvoir, s’en donnant à cœur joie pour imposer, contrôler, sévir, décréter, technocratiser… et accroître la souffrance, la démobilisation, l’amertume, la résistance passive, l’infantilisation… Il y a pourtant d’autres voies pour accompagner les enseignants dans leurs évolutions, la première étant fondée sur la confiance.

    Bouh… c’est tellement ça…

    #éducation #inspection #IEN #hiérarchie #MEN #caporalisation_du_management

  • Sans lien hiérarchique, il ne reste plus qu’à mieux travailler ensemble !, Le Cercle
    http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-108160-sans-lien-hierarchique-il-ne-reste-plus-qua-mieux-travailler-
    Marrant, des libéraux qui refusent l’idée de #hiérarchie dans toute #organisation, et qui réfutent l’idée de l’homme providentiel.

    Quels que soient le groupe social et le contexte, l’#autoritarisme n’est pas (seulement) immoral, il est (surtout) inefficace. Il effraie et tétanise les énergies. Il dissuade la prise d’initiatives, et même l’expression d’idées. Et il est le moteur du désengagement. Car si l’homme (ou la femme) est providentiel(le), il n’est nul besoin de se mobiliser pour contribuer au projet collectif. Chacun peut alors devenir le passager clandestin d’une « reprise » dont il s’agirait alors de cueillir les fruits, plutôt que de se mobiliser pour en actionner les leviers.

    #anarchie #économie

    • C’est la nature des libéraux. Le libéralisme à la base est le refus de l’ancien régime et tout particulièrement les hiérarchies en terme de classe sociale, castes ou groupes sociaux. Ils défendaient la fin des privilèges du clergé et de l’aristocratie au nom de l’égalité et la liberté pour que chacun puisse apporter le mieux selon ses compétences et ses ambitions à la société. C’est ça le libéralisme à la base. Les conservateurs ont récupérer du libéralisme ce qui les arrangeait, notamment le côté « chacun pour soi ». Mais, cela est une trahison aux principes libéraux.
      D’ailleurs, une partie de la gauche vient du libéralisme. La partie autoritaire de la gauche vient du conservatisme.

    • "Dans notre société post-taylorienne et notre monde en réseaux, on ne peut imaginer que les hommes s’alignent comme l’ont fait les chaines de production, et obéissent aveuglément aux « chefs » et aux « procédures ». C’est pourquoi la pratique du « leadership partagé » n’est pas une mode fugace, mais bien une nécessaire adaptation des fonctionnements collectifs, propre à animer efficacement toutes les dynamiques sociales. Une nouvelle forme de « sociodynamique »."
      Il marque un point. En plus, j’aime bien le design thinking.

  • Miroir Social - Conséquence salariale de la maternité : une comparaison public-privé
    http://www.miroirsocial.com/actualite/10568/consequence-salariale-de-la-maternite-une-comparaison-public-prive

    De nombreux travaux ont étudié l’écart de #salaire horaire entre les mères et les #femmes sans enfant, également appelé family wage gap . Ils concluent de façon quasi unanime que la #maternité engendre une perte de salaire allant de 5 à 7% en Scandinavie à 16 à 26% en Allemagne. Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette #pénalité salariale. D’une part, les interruptions de carrière suite à la #naissance d’un #enfant empêchent les femmes de consolider leur expérience professionnelle et sont même susceptibles de conduire à une #obsolescence de leurs compétences. D’autre part, afin de rendre plus compatibles vie familiale et vie professionnelle, certaines salariées peuvent être amenées à changer d’#entreprise pour ajuster leurs conditions de travail (type d’horaires, lieu de travail). Non seulement elles y perdent ainsi le bénéfice de l’ancienneté accumulée, mais cette adaptation des conditions de travail peut également se faire au prix d’une rémunération plus faible. En outre, les mères peuvent être victimes de #discrimination de la part de leur #hiérarchie .

  • « Une machine qui fait descendre l’information tout en évitant que les mauvaises odeurs ne remontent » Chronique du contrôle social #pjj 3/3
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3602

    TDL : L’autre jour, lorsque tu me parlais du processus de bureaucratisation du travail d’éducateur PJJ, tu m’as dit « On n’est plus dans la bataille des mots et pour le coup, cette bataille de mots, on l’a perdu ! ». A quoi, est-ce que tu faisais référence ? Je vais …

    #Non_classé #bureaucratie #Contrôle-social #délinquance #éducateur #hiérarchie #jeunesse #Justice #paperasse #répression

  • Hiérarchie : ce que les babouins nous apprennent, en fait | Sciences Humaines

    http://www.scienceshumaines.com/la-hierarchie-est-elle-bien-naturelle_fr_30814.html#achat_article

    Donc, pendant très longtemps, il n’a fait aucun doute que les babouins étaient très rigidement hiérarchisés. Ce modèle était à ce point devenu incontournable qu’il dirigeait, sur chaque terrain, les premières questions de l’enquête : celle-ci se devait de commencer par la découverte de la hiérarchie et l’établissement du rang de chaque individu.
 (...)
    Au début des années 1970, quelques voix, principalement celles de femmes primatologues, s’élèvent contre cette conception. Leur méthodologie de terrain les conduit à récolter d’autres observations : elles restent plus longtemps avec les groupes qu’elles étudient, pratiquent l’habituation, reconnaissent chacun des individus qui la composent ; la proximité les autorise en outre à prendre en compte des comportements passés inaperçus. T. Rowell revendique que les babouins qu’elle observe en Ouganda n’exhibent pas cette rigide hiérarchie de dominance. Bien au contraire, à l’agression sont préférées des relations pacifiques d’alliance et de coopération. Aucun mâle ne semble souhaiter clairement dominer les autres. Shirley Strum prolonge et nuance cette critique. Ce n’est pas tant que les babouins ne souhaitent pas dominer, c’est qu’ils ne le peuvent pas. Elle remarque que les mâles les plus agressifs, et classés le plus haut dans la hiérarchie si l’on prend le critère de l’issue des conflits, sont le moins souvent choisis comme compagnons-consorts par les femelles et ont un accès bien moindre aux femelles en œstrus.

    En observant qui fait quoi, S. Strum est arrivée à la conclusion que les « dominants » classés selon les interactions antagonistes sont en fait les nouveaux arrivants dans la troupe. Chez ceux qu’elle observe (et c’est le cas de la majorité des babouins), les mâles, à l’adolescence, quittent le groupe natal, et vont s’intégrer dans un autre. Ils passeront ainsi, de groupe en groupe, restant de quelques semaines à quelques mois dans chaque troupe d’accueil. Ce nomadisme les contraint à un travail constant d’intégration. Quand un babouin nouvel arrivant tente de s’installer dans un groupe, il va s’attacher à établir des relations avec les mâles résidents. Or, S. Strum le constate, les plus « agressifs » sont souvent des adolescents « mal dégrossis et ignorants », qui, la plupart du temps, n’aboutissent pas à grand-chose, si ce n’est à effrayer ou à énerver les autres. En dehors de l’agressivité, peu de solutions s’offrent à ces jeunes inexpérimentés. Ils sont craints et donc « dominants », mais ni la crainte ni cette prétendue dominance ne leur donnent réellement accès à ce qu’ils désirent. Les atouts des mâles plus anciens sont la connaissance du réseau, des stratégies et la maîtrise des tactiques indispensables. Comment pourrait-on encore parler de hiérarchie, dans un univers aussi compliqué ?
    La critique de S. Strum ne se limite pas à remettre en cause les schèmes qui guident les interprétations et les observations. Elle conteste également le fait même d’attendre des babouins qu’ils puissent constituer un modèle pour les sociétés humaines : « L’observation de la bande de Pumphouse (Kenya) conduit à (cette) conclusion : rien ne prouve que l’agression, la supériorité des mâles et leur mainmise sur le pouvoir politique soient caractéristiques du mode de vie des premiers humains. D’autre part, si l’on croit sincèrement que la société des humains est caractérisée par la loi du plus fort, la supériorité masculine et une hiérarchie stable entre les mâles, alors il faudra bien trouver de nouvelles explications. Nous ne pouvons plus nous contenter de dire qu’“il en va ainsi” de toute société. »


    #structure_sociale
    #naturalisation
    #hiérarchie
    #éthologie

  • Comment les mondes de jeux virtuels sont révélateurs de la nature des hiérarchies humaines - Technology Review
    http://www.technologyreview.com/view/525696/how-virtual-gaming-worlds-are-revealing-the-nature-of-human-hierar

    La façon dont les joueurs forment des groupes dans les jeux en ligne révèle que les hiérarchies sont un produit inévitable de la condition humaine, estiment les spécialistes des sciences de la complexité. Pour les chercheurs, l’organisation hiérarchique de la société humaine est profondément imbriquée dans la psychologie humaine, puisqu’ils se reforment dans d’autres environnements... Reste à savoir si l’environnement d’un #jeu multijoueur n’est pas également un environnement propice à la formation de telles structures hiérarchiques complexes. Tags : internetactu internetactu2net jeu #hierarchie #chef #autorite (...)

    #autoorganisation

    • article de recherche lié : http://arxiv.org/abs/1403.3228

      Humans are fundamentally social. They have progressively dominated their environment by the strength and creativity provided by and within their grouping. It is well recognised that human groups are highly structured, and the anthropological literature has loosely classified them according to their size and function, such as support cliques, sympathy groups, bands, cognitive groups, tribes, linguistic groups and so on. Recently, combining data on human grouping patterns in a comprehensive and systematic study, Zhou et al. identified a quantitative discrete hierarchy of group sizes with a preferred scaling ratio close to 3, which was later confirmed for hunter-gatherer groups and for other mammalian societies. Using high precision large scale Internet-based social network data, we extend these early findings on a very large data set. We analyse the organisational structure of a complete, multi-relational, large social multiplex network of a human society consisting of about 400,000 odd players of a massive multiplayer online game for which we know all about the group memberships of every player. Remarkably, the online players exhibit the same type of structured hierarchical layers as the societies studied by anthropologists, where each of these layers is three to four times the size of the lower layer. Our findings suggest that the hierarchical organisation of human society is deeply nested in human psychology.

    • Roo tu me met la pression @fil
      Mon anglais est vraiment pourris alors j’espère ne pas faire de contre-sens

      déjà la hiérarchie chez les mammifères ca se discute comme idée, il doit bien y avoir des mammifères sans hiérarchie, vu qu’il y a des mammifères solitaires et aussi qu’on observe les mammifères avec nos yeux d’animaux hiérarchiques. Par exemple entre une mère et son petit, on ne peu pas vraiment dire qui commande. Par exemple pour les Orang-outang, en captivité comme on les fourre a plusieurs dans une cage il y a une hiérarchie (patriarcale, le dimorphisme sexuel chez les outangs est très marqué et les mâles sont vraiment beaucoup plus gros et forts) mais en liberté c’est moins évident, les outangs ne se rencontrent presque jamais, alors la vie sociale c’est pas grand chose dans la vie outane.

      Cet article me rappel 2004 quant je jouais à #EVE_Online au moment ou c’était « la conquière de l’ouest » et que les grandes corporations se sont forgés. Il y avais pas mal de vocations à expérimentation politique dans ce jeu. Certains joueurs voulaient essayé différents systèmes, avec ou sans hiérarchie. Les groupes qui ont prospéré étaient hiérarchiques et en plus bien capitalistes. Les anarchistes partaient dans la piraterie et les communistes ont vite disparu car dans ces corps les plus investis se sont sentis lésé par les autres et se sont décourragés. En discutant de ca avec les amis avec qui je jouais, on s’était dit que le jeu très axé sur le commerce et la fermeture des territoires une fois conquis, se prêtais dans sa conception à des structures hiérarchiques et capitalistes. Et pour les pirates, soit c’était des électrons libres atomisé et qui avaient de faibles ressources car le jeu favorise les groupes structurés, soit c’etait des dictatures. Par rapport à l’idée des niveaux de hiérarchie (l’article dit qu’il y en aurais 7) c’est vrai qu’a force de m’investir dans eve_online comme une no-life j’ai pu en voire certains, de petite noobs dans mon groupe de 2 ou 3 potes, à responsable R&D, membre de la direction de la corp de 100 joueurs actifs, puis la corp est devenu représentante de la communauté francophone sur EVE donc ambassadrice un peu de plusieurs milliers de joeurs et j’ai participé a des négociation et session diplomatique avec de grosses corps US, GB et Allemande. Bon avec mon anglais c’était quant même pas terrible ^^ bref pour l’aspect hiérarchie dans les #JV mon expérience n’est pas en contradiction avec ce que dit l’article. J’ai l’impression que ce qui m’a permis de monter dans la hiérarchie c’est le choix de mes compétences, des compétences rares et qui me retenaient en station et faisait que j’avais du temps pour socialisé et étendre mon réseau de connaissances.

      Bon après le coté, les humains sont naturellement hiérarchiques, ça me semble un peu cavalier d’affirmer un truc pareil, ou on peu imaginer des hiérarchies fluctuantes selon les compétences et l’expertise de chacun·e selon les domaines. Les modes d’organisation sociales qu’on imagine on les imagine à partir de nos habitudes et les programmes de simulations sont conçus par des esprits qui pensent par hiérarchie (comme #CCP pour EVE_online).
      Aussi il y a ce qu’on pense être les signes et attributs de pouvoir, par exemple pour les chimpanzé commun on pense que le chef c’est celui qui as toutes les femelles, mais en fait les éthologues se sont rendu compte que ce sont les mâles du milieu de la « hiérarchie » qui se reproduisent le plus. Le mâle dit Alpha en fait c’est juste un gros idiot qui roule des mécaniques et finalement à force de se croire le chef et de défendre sa place de chef il n’est pas si bien loti niveau femelles vu qu’il ne se reproduit pas autant que les mâles. Est-ce que la hierarchie c’est pas juste une ruse pour que les gros idiots musclé vous foutent la paix ?

      Aussi même si naturellement les humains sont des bêtes hiérarchiques, ca veut pas dire qu’on ne doit pas travailler a changer notre nature. Ou s’organiser pour que la hiérarchie ne soit pas figée et oppressive ou aussi s’efforcer de dé-hiérarchiser notre espèce ou imbriquer les hiérarchies pour les annulés au lieu d’en faire de couches à 7 niveaux. Il me semble que c’est une des vocation de l’anarchisme et qu’il y a beaucoup de monde ici plus qualifié que moi pour en parlé car je suis pas très calé sur le sujet, même si philosophiquement ca me semble plus beau comme objectif que la chefferie.
      Aussi je pense au système de réflexion en dodécaèdre dont tu m’avais parlé il y a quelques années et qui me trotte souvent dans la tête. Ca me semble un bel exemple de model d’organisation sociale non hiérarchique et possible plus facilement maintenant qu’on a des outils tel que l’informatique pour chercher de nouvelles façon de vivre ensemble.
      Si d’ailleurs tu retrouve des sources sur ce model en dodécaèdre ca peu être cool de les mettre ici.
      En fait si on ne fait rien pour qu’il n’y ai pas de hiérarchie, la hiérarchie s’installe car l’égalité n’est pas dans la nature, il fraudais pensé des systèmes nouveaux et des programmes informatiques nouveaux qui favorisent de nouvelles organisation. C’était pas à mon avis la vocation de CCP quant ils ont fait EVE ni de ces scientifiques quant ils ont fait Pardus.
      Et dans un autre domaine, je me demande pour @seenthis si on peu réfléchir a ces questions de hiérarchie mais pas maintenant car j’ai déjà pondu un gros pavé avec hiérarchie écrit partout et ca suffit pour maintenant.

    • Est-ce que la hierarchie c’est pas juste une ruse pour que les gros idiots musclé vous foutent la paix ?

      Parfaite question, fort pertinente, et à laquelle certains ont déjà tenté de répondre : d’après #Pierre-Clastres, c’est assez proche de ça ! :)
      http://www.rebellium.info/2013/04/la-societe-contre-letat-la-pensee-de.html

      Et notamment grâce à la distinction entre « pouvoir coercitif » et « pouvoir non coercitif » (ou « symbolique » ou « de prestige »).

      Autrement dit, dans plusieurs sociétés non-occidentales, sans État, on a remarqué que les chefs n’avaient en réalité pas le pouvoir de contraindre les autres de faire des choses (sauf en tant de guerre, généralement). C’est souvent ceux qui parlent le mieux ou le plus et qui ont été de bons guerriers ou chasseurs, mais en fait au niveau des choix quotidiens, ils se contentent finalement de discuter avec tou⋅te⋅s pendant la journée, et le soir ils retranscrivent ce qu’ils ont entendu en disant « demain on fera ceci cela ».

      Bref, parler de « hiérarchie » en général, sans préciser vraiment en détail de quel type de pouvoir il s’agit (coercitif ou juste symbolique, donc), ça ne veut pas dire grand chose. :)

    • très interessant ce Pierre Clastres, merci @rastapopoulos pour la découverte. Quant il pointe le fait que les société à hiérarchie non-coercitives ne connaissent pas l’écriture, ca me fait pensé à ce passage de Triste tropiques de #Levi-Strauss qui valide l’association écriture et domination
      http://www.site-magister.com/levistrauss.htm

      Si l’écriture n’a pas suffi à consolider les connaissances, elle était peut-être indispensable pour affermir les dominations. Regardons plus près de nous : l’action systématique des États européens en faveur de l’instruction obligatoire, qui se développe au cours du XIXe siècle, va de pair avec l’extension du service militaire et la prolétarisation. La lutte contre l’analphabétisme se confond ainsi avec le renforcement du contrôle des citoyens par le Pouvoir. Car il faut que tous sachent lire pour que ce dernier puisse dire : nul n’est censé ignorer la loi.

      Du plan national, l’entreprise est passée sur le plan international, grâce à cette complicité qui s’est nouée, entre de jeunes États - confrontés à des problèmes qui furent les nôtres il y a un ou deux siècles - et une société internationale de nantis, inquiète de la menace que représentent pour sa stabilité les réactions de peuples mal entraînés par la parole écrite à penser en formules modifiables à volonté, et à donner prise aux efforts d’édification. En accédant au savoir entassé dans les bibliothèques, ces peuples se rendent vulnérables aux mensonges que les documents imprimés propagent en proportion encore plus grande.

      Read more : http://www.site-magister.com/levistrauss.htm#ixzz2xFFv1700

      #écriture #domination

      par contre je ne suis pas d’accord avec ce passage

      Ensuite, étudiant d’abord le paradigme éthologique, Clastres énonce que dans la nature, la loi du plus fort, la relation de domination est permanente, et la logique de commandement-obéissance est omniprésente dans le règne animal.

      Il existe des relations symbiotiques ou d’échange réciproque dans lesquels il n’y a pas de domination. Je pense aussi par exemple aux insectes sociaux, type fourmis, termites ou abeilles. Il y a ce qu’on appel une reine a cause de nos catégories humaines, mais elle ne domine rien du tout, elle a sa spécialité qui est la ponte mais on ne peu pas parlé de pouvoir même non-coercitif. Ca me semble des catégories trop anthropomorphiques.

    • après verification pour la symbiose, c’est plutot pour les plantes, champi, algues, bacteries, lychen pas trop les animaux. Pour les animaux il existe par contre le #commensalisme qui n’est pas une relation réciproque mais je ne pense pas qu’on puisse parlé de relation hiérarchique dans ce cas.

      Le commensalisme semble parfois être une variante du parasitisme ; si l’hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal, il n’obtient en revanche aucune contrepartie évidente de ce dernier (la relation est à bénéfice non-réciproque). Le commensalisme est une association non-destructrice pour l’hôte (ce qui le différencie du parasitisme) ; ce dernier peut tout à fait continuer à vivre et évoluer en présence du commensal et, le plus souvent, « ignore » tout de la relation. Les survies des deux organismes sont indépendantes.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Commensalisme

      Il y a aussi les animaux anthropophiles ou Synanthropiques
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Synanthropie
      tel que les rats ou les cafards vis a vis des humains, là aussi je ne pense pas qu’on peu parlé d’une relation hiérarchique, même si non-coercitive.

    • Compliqué de savoir de quoi on parle exactement, entre hiérarchie, domination, pouvoir, etc ...

      De ce que j’en sais, l’humanité dans la majorité de son histoire avait une organisation sociale type bandes tribales égalitaires, sans hiérarchie, et avec plein de mécanismes coercitifs pour empêcher la mise en place d’une hiérarchie (cf http://seenthis.net/messages/240890).

      Une étape, après l’agriculture, a été les bigmen, qui étaient une figure centrale mais symbolique. Ils devaient leur prestige à leur générosité, et donc ils travaillaient souvent plus (enfin, leurs multiples femmes surtout...) et étaient plus fauchés que les autres. Ils avaient un rôle d’allocateurs de ressources. Mais en gros tout le monde faisait le même travail, et un bigmen pouvait être destitué s’il n’était pas assez généreux.

      Le tournant, toujours selon « An Edible History of Humanity » semble être les grands travaux d’irrigation, qui fixent plus les gens sur un territoire, et qui donne un pouvoir certain sur celui qui détient les clefs du système d’irrigation, et qui peut avoir une milice privée grâce aux surplus de l’agriculture irriguée, pour protéger les infrastructures, et lui-même par la même occasion. Donc dans ce cas le maître du système d’irrigation n’est plus agriculteur, il doit sa position à son monopole, ne peut plus être destitué et contrôle la violence institutionnelle. Fin de la liberté.
      Ça me ramène au lien entre agriculture, désert, et patriarcat évoqué ici : http://seenthis.net/messages/241377

    • Sans compter que dans le couple « hiérarchie et pouvoir » les blocages ne viennent pas que d’en haut, mais aussi éventuellement de ceux qui sont « en dessous » ou « à côté » et qui peuvent toujours subtilement « over-rule » un pourvoir ou un responsable. C4est un jeu de relations "multi-paramétrique. C’est ce qui fait de cette question fonfamentale un sujet très difficile à aborder sous tous ses angles possibles.

  • Le devoir de réserve, une légende urbaine ? – SUD-éducation, décembre 2012 | ANICET LE PORS
    http://anicetlepors.blog.lemonde.fr/2012/11/30/le-devoir-de-reserve-une-legende-urbaibe-sud-education-dec

    interview d’Anicet le Pors sur le supposé « devoir de réserve » des fonctionnaires : « l’obligation de réserve ne figure pas dans le statut général des fonctionnaires. Ce n’est pas un oubli, mais une décision réfléchie prise en 1983. Pour la première fois nous avons écrit la liberté d’opinion des fonctionnaires dans le statut. »

    #devoir #de #réserve #juridique #fonctionnaire #droit #devoir #statut #mythe #hiérarchie

  • Compte rendu d’une étude consacrée au phénomène prostitutionnel
    dans l’espace catalan transfrontalier
    http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-delf/12-13/c1213013.pdf

    J’en viens aux incidences du phénomène prostitutionnel sur l’imaginaire et la sexualité des jeunes ainsi que sur les rapports sociaux de genre. Il apparaît que la #prostitution entretient un clivage et une #hiérarchie entre les hommes et les femmes. Chez les jeunes hommes, elle nourrit l’idéal d’une virilité hétérosexuelle triomphante. Elle entérine l’idée naturaliste de pulsion sexuelle propre aux hommes et celle de solidarité masculine et participe à la cohésion de la #classe des hommes, étant entendu que les femmes ne peuvent pénétrer dans les clubs – il faut entendre « les #femmes non prostituées ». Cette #exclusion des femmes, à l’heure où elles ont accès à des sports et des métiers traditionnellement masculins, renforce l’idée que les clubs sont les derniers bastions réservés aux hommes.

    Cette image de la classe des hommes est tellement forte qu’elle minimise leur appartenance à une classe sociale. Tous les hommes en font partie, qu’ils soient homme politique, sportif, chômeur, chef d’entreprise.
    Plus largement, les clubs renforcent la distinction et l’#inégalité sexuelle entre les hommes et les femmes. Les hommes mettent en avant leurs besoins, voire leurs pulsions sexuelles, alors qu’aucune des jeunes femmes que nous avons entendues n’a parlé de désir,
    encore moins de besoin sexuel.

    J’en viens aux incidences du phénomène prostitutionnel sur les femmes. Celui-ci engendre la « souffrance d’être femme », rarement prise en compte dans les études réalisées sur la prostitution et qui se traduit par un sentiment contradictoire. Plus la figure de la prostituée est présente dans le paysage culturel, plus les jeunes femmes ressentent le besoin, voire l’injonction de s’en distinguer. Beaucoup font en sorte de ne pas ressembler aux prostituées dont parlent tant les garçons en étant plus vertueuses, plus pures, plus vierges.
    Certaines développent un sentiment d’infériorité qui les pousse à la performance sexuelle normative car elles ont l’impression, en comparaison avec les prostituées, de ne pas être à la hauteur sur le plan sexuel. D’autres ont tendance à déprécier leur propre corps par rapport à celui des prostituées qui, aux dires des garçons, sont belles comme des actrices de films pornos. D’autres enfin nous ont confié qu’elles subissaient et parfois anticipaient une forme de chantage sexuel que leur compagnon ou leur mari exerce sur elles, en les menaçant d’aller à la Jonquera si elles refusent de satisfaire leur désir.

    Cette fatalité trouve son prolongement dans l’impuissance que ressentent les jeunes femmes face au risque d’infections sexuellement transmissibles.

    • La Jonquera ! misère de misère ! J’habitais à une heure de la frontière, près de cette fameuse Jonquera, le paradis des petits et grands connards consuméristes, le puceau qu’on y traine, la vie de garçon qu’on y enterre, les 50 ans qu’on y fête, la paye qu’on va y craquer, la coke et la baise pas cher … à toutes les étapes de la vie, une idée de la fête et de la solidarité masculine complètement erronée et perverse.
      Et surtout, surtout, les entendre s’en vanter ensuite, tout comme des voyages en Thaïlande ou ils ont baisé des gamines, augmenté leur statut social, sans scrupules, sans arrière pensée aucune, parce qu’en plus « elles aiment ça ».
      C’est une des raisons qui m’a vraiment dégouté de rester.
      Jusqu’à Barcelone les espagnols ne supportent plus l’attitude vulgaire et colonisatrice des français venus « faire la fête » pour pas cher.

    • Oui, j’ai un peu dérivé ( : mais on comprend bien dans l’extrait que tu donnes la construction qui influe sur la représentation que les femmes se font d’elles mêmes.

  • Le racisme est toujours justifié et construit par la culture (la supériorité esthétique des pratiques culturelles), le biologique, l’appartenance à un groupe social ( la stigmatisation des pauvres issus de l’immigration)
    "Racisme et Culture" par Frantz Fanon
    http://www.dailymotion.com/video/xoib3i_frantz-fanon-racisme-et-culture_news


    extrait de la préface de « Oeuvres » de Frantz Fanon paru aux éditions de la Découverte
    http://www.mouvements.info/L-universalite-de-Frantz-Fanon.html

    Il n’y est question, faut-il préciser, que de la lutte et du futur qu’il faut ouvrir coûte que coûte. Cette #lutte a pour but de produire la vie, de renverser les #hiérarchies instituées par ceux qui se sont accoutumés à vaincre sans avoir raison, la « violence absolue » jouant, dans ce travail, une fonction désintoxicatrice et instituante. Cette lutte a une triple dimension. Elle vise d’abord à détruire ce qui détruit, ampute, démembre, aveugle et provoque peur et colère – le devenir-chose. Ensuite, elle a pour fonction d’accueillir la plainte et le cri de #l’homme_mutilé, de ceux et celles qui, destitués, ont été #condamnés à l’#abjection ; de #soigner et, éventuellement, de #guérir ceux et celles que le pouvoir a blessés, violés et torturés, ou simplement rendus fous. Elle a enfin pour but de faire jaillir un #sujet #humain inédit, capable d’habiter le monde et de le partager afin que les possibilités de #communication et de #réciprocité sans lesquelles ne sauraient exister ni la #dialectique de la reconnaissance ni le #langage humain soient restaurées.
    Ce gigantesque labeur, Fanon l’appelait la « sortie de la grande nuit », la « #libération », la « #renaissance », la « restitution », la « #substitution », le « #surgissement », l’« émergence », le « #désordre absolu », ou encore « marcher tout le temps, la nuit et le jour », « mettre sur pied un homme neuf », « trouver autre chose », forger un sujet humain nouveau sorti tout entier du « mortier du #sang et de la #colère », #libre du #fardeau de la #race et débarrassé des attributs de la #chose. Un sujet quasi-indéfinissable, toujours en reste parce que jamais fini, comme un écart qui résiste à la #loi, voire à toute limite.
    Quant au reste, et bien mieux que d’autres écrits de l’époque, les textes de Fanon dévoilent l’étendue des souffrances psychiques causées par le racisme et la présence vive de la folie dans le système colonial [3] . En effet, en situation coloniale, le travail du racisme vise, en premier lieu, à abolir toute séparation entre le moi intérieur et le regard extérieur. Il s’agit d’anesthésier les sens et de transformer le corps du colonisé en chose dont la raideur rappelle celle du cadavre. À l’anesthésie des sens s’ajoute la réduction de la vie elle-même à l’extrême dénuement du besoin. Les rapports de l’homme avec la #matière, avec le #monde, avec l’#histoire deviennent de simples « rapports avec la nourriture », affirmait Fanon. Pour un #colonisé, ajoutait-il, « vivre, ce n’est point incarner des valeurs, s’insérer dans le développement cohérent et fécond d’un monde ». #Vivre, c’est tout simplement « ne pas #mourir », c’est « maintenir la vie ». Et de conclure : « C’est que la seule perspective est cet estomac de plus en plus rétréci, de moins en moins exigeant certes, mais qu’il faut tout de même contenter. »
    Cette #annexion de l’homme par la force quasi-physiologique du besoin et la matière de l’estomac constitue le « temps d’avant la vie », la « grande nuit » de laquelle il faut sortir. On reconnaît le temps d’avant la vie au fait que, sous son emprise, il n’est pas question pour le colonisé de donner un sens à son existence et à son monde, « mais plutôt d’en donner un à sa mort ». Et c’est à éclairer les attendus de ce différend et à le trancher en faveur des « réserves de vie » que s’attela Fanon.

    Un bel hommage de #Jacques_Coursil (Clameurs) à #Frantz_Fanon tiré du livre "Peau Noire, Masques Blancs(collection Points)
    http://www.youtube.com/watch?v=8yaGS2uJvis

    Je suis nègre.

    Mais je n’ai pas le droit de me laisser ancrer.
    Non !
    je n’ai pas le droit de venir et de crier ma haine.
    – pas le droit,
    de souhaiter la cristallisation
    d’une culpabilité
    envers le passé de
    ma race -
    Dois-je me confiner
    à la répartition raciale de la culpabilité,
    Non, je n’ai pas le droit d’être un Noir.
    – je n’ai pas le droit d’être ceci ou cela…
    Le Nègre n’est pas, pas plus que le Blanc.
    Je demande qu’on me considère à partir de mon Désir.
    Je me reconnais un seul droit :
    celui d’exiger de l’autre
    un comportement
    humain.

    Le malheur et l’inhumanité du Blanc
    sont d’avoir tué l’humain
    quelque part.
    Le malheur du nègre
    est d’avoir été esclave.
    Mais je ne suis pas esclave
    de l’esclavage
    qui déshumanisa mes pères.

    Je suis homme
    et c’est tout le passé du monde
    que j’ai à reprendre.
    – la guerre du Péloponnèse
    est aussi mienne
    que la découverte de la boussole.
    Je ne suis pas seulement responsable
    de Saint-Domingue -
    La densité de l’Histoire
    ne détermine aucun de mes actes.
    Je suis mon propre fondement.

    Exister absolument.
    Je n’ai ni le droit ni le devoir
    d’exiger réparation
    pour mes ancêtres domestiqués.
    Pas le droit de me cantonner
    dans un monde de réparations rétroactives.
    Je ne suis pas prisonnier de l’Histoire
    Il y a ma vie prise
    au lasso de l’existence.
    Il y a ma liberté.Il n’y a pas de mission Nègre ;
    Pas de fardeau Blanc
    pas de monde blanc
    pas d’éthique blanche,
    pas d’intelligence blanche.
    Il y a de part et d’autre du monde
    des humains qui cherchent.

    Ô mon corps,
    fais de moi toujours
    un homme qui interroge !

    #Colonialisme #Décolonisation #Anticolonialisme #Racisme #Hiérarchisation #Ségrégation #Culture #Anthropologie #Politique #Déculturation #Musique #Jazz #Livres #Vidéo

  • « L’éducation en questions : Que doivent savoir les Maîtres ? »
    Un entretien avec le philosophe #Jacques_Rancière auteur de l’indispensable « le maitre ignorant »

    http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-l-education-en-questi

    Qu’elle soit sentimentale ou spécialisée, l’éducation a pour vocation première de faire sortir l’homme, comme la plante sort de terre et comme Hamlet sort de ses gonds. Ex ducere, conduire à l’extérieur, se libérer, oui mais par qui ? et vers où ? Si l’éducation est le modelage du matériau brut qu’est l’homme, la sculpture d’un donné naturel, alors qui est l’artiste, et quel modèle copie-t-il ? Même dans les cas d’écoles les plus libertaires, l’éducateur crée des hommes à son image, guide, endigue, hisse, pousse, martèle, encourage, contraint et libère, mais toujours en vue d’un but, d’une idée, d’une direction à suivre et d’une autre à éviter. Comment alors l’éducation, déterminée à la fois par le contenu et par la forme, c’est-à-dire par la nature des connaissances qui sont transmises et par la méthode choisie pour enseigner, peut-elle vraiment accroitre la liberté ?
    Comment enseigner des connaissances, des méthodes, des valeurs, tout en transmettant les outils qui permettent de les critiquer en retour ? et dès lors qu’elle est nationale, l’éducation peut-elle ne pas être normative ?

    Page Wikipédia consacré à #Joseph_Jacotot personnage central du livre de Rancière
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Jacotot

    #Education #Pédagogie #Emancipation #Egalité #Transmission #hiérarchie #Savoir_empirique #philosophie #Ecole #Radio #Audio #Livre

  • Murray Bookchin : Le mythe du parti - La Presse Anarchiste
    http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article1677

    Annotations :

    Le fait marquant des révolutions passées, c’est qu’elles commencèrent de manière spontanée. Que l’on examine les premières phases de la #révolution française de 1789, les révolutions de 1848, la Commune de Paris, la révolution de 1905 en Russie, le renversement du tsar en 1917, la révolution hongroise de 1956, la grève générale de 1968 en France, les débuts sont généralement les mêmes : une période de ferment qui explose spontanément en un (...)

    #:Murray_Bookchin #Partis_politiques #partis_révolutionnaires #bolchevisme #communisme #soviet #hiérarchie #bureaucratie #mouvements_ouvrier #Histoire #-URSS #-1968 #Mai_68 #-1905 #-1917 #-France #conseillisme #autogestion #_Lenine #Etat

  • Petite auto-promo, en echo à nos commentaires sur l’article des inrock http://www.lesinrocks.com/2013/04/10/actualite/des-destins-tres-francais-11383786 :

    http://labyrinthes.wordpress.com/2013/04/19/egalite-des-chances-et-meritocratie-justifier-les-inegalites- >>

    " Le régime nouveau sera une #hiérarchie sociale. Il ne reposera plus sur l’idée fausse de l’égalité naturelle des hommes, mais sur l’idée nécessaire de l’égalité des « chances » données à tous les Français de prouver leur aptitude à « servir ».

    Seuls le travail et le talent deviendront le fondement de la hiérarchie française. Aucun préjugé défavorable n’atteindra un Français du fait de ses origines sociales à la seule condition qu’il s’intègre dans la France nouvelle et qu’il lui apporte un concours sans réserve. On ne peut faire disparaître la #lutte_des_classes, fatale à la nation, qu’en faisant disparaître les causes qui ont formé ces classes, qui les ont dressées les unes contre les autres. "

    Nombres d’apologues de l’idéal républicain de l’#égalité_des_chances ignorent sûrement que la quasi-unanimité de leur position s’étend jusqu’à trouver chez Pétain un allié. Il se trouve pourtant dans cette façon de présenter la chose le parfum d’une vérité démaquillée, l’éloquence d’une franchise assumée, et par conséquent les éléments à même de rendre compte de l’efficace sociale que vise la hiérarchisation au mérite : asservir, et faire disparaître la lutte des classes.

    La #méritocratie est la forme devenue consensuelle d’un #darwinisme_social qui ne dit pas son nom, pire, qui ose se dissimuler sous le champ lexical de l’#égalité

    .

    Réinventer le #travail, viser sa transformation en activité individuellement, psychologiquement et humainement enrichissante d’une part, et en activité socialement utile d’autre part, implique donc une transmutation des valeurs qui s’y associent. Le diptyque concurrence et hiérarchisation doit laisser place à celui de la coopération et de l’égalité, non plus des chances, mais du pouvoir économique, dans l’ensemble de ses ramifications. Parmi celles-ci, se trouve le niveau de revenu

  • Les prémisses de Endgame
    http://derrickjensenfr.blogspot.com/2010/09/les-premisses-de-endgame_09.html

    Prémisse 4 : la #civilisation est basée sur #hiérarchie clairement définie et largement acceptée, mais dont les rouages restent cependant confus. La #violence perpétrée par ceux en haut de la hiérarchie sur ceux qui sont en bas est souvent presque invisible, ce qui fait qu’on ne la remarque pas. Si elle est remarquée, elle est très rationalisée. La violence provenant de ceux qui sont en bas de la hiérarchie vers ceux qui sont en haut est impensable, et quand elle arrive on se montre choqués, horrifiés, et les victimes sont fétichisées.

    Prémisse 5 : la #propriété de ceux qui sont en haut de la hiérarchie a plus de valeur que la vie de ceux qui sont en bas. Il est accepté que ceux qui sont au-dessus agrandissent les propriétés qu’ils contrôlent, autrement dit qu’ils fassent de l’argent, en prenant possession, en détruisant la vie de ceux qui sont en dessous. C’est que l’on appelle la #production. Si ceux qui sont en dessous attaquent la propriété de ceux au-dessus, ces derniers peuvent tuer ou détruire de quelle que manière que ce soit la vie de ces premiers. C’est ce que l’on appelle la #justice.