• When you get the raw materials by stealing from millions of workers around the world and you call your 40 thieves employees.
    https://mas.to/@harriorrihar/112117751536802089

    When you get the raw materials by stealing from millions of workers around the world and you call your 40 thieves employees.

    • Cabinet d’avocat, comité de direction : « bon, maintenant qu’on a nom-service-de-llm, on va pouvoir se passer des stagiaires et débutants ».

      Intervention d’un empêcheur de réfléchir à l’avenir : « si vous supprimez vos débutants, comment allez-vous former vos futurs associés et collaborateurs ? »

  • Les entrepôts logistiques, le Far West du marché de l’immobilier
    https://reporterre.net/Entrepots-logistiques-un-etalement-en-toute-opacite

    Investi par des sociétés financières et internationales, le marché de l’entrepôt logistique français prospère. Il reçoit des milliards d’euros d’investissement chaque année, dans une certaine opacité.

    J’ai fait cette carte pour l’article de Reporterre mais ce dernier préfère des photos moyennement intéressantes

  • Excellente histoire du Robots.txt, ce fichier qui autorise ou non l’indexation. Excellente mise en perspective qui explique pourquoi beaucoup souhaitent interdire l’indexation pour l’IA, mais peine à identifier les robots dédiés au-delà de GPTbot : https://www.theverge.com/24067997/robots-txt-ai-text-file-web-crawlers-spiders

    Et le problème, c’est que les robots commencent à ne plus respecter les contraintes du fichier... #indexation

  • M. Robert Badinter et la suppression des tribunaux militaires
    https://www.obsarm.info/spip.php?article638

    Au cours des #Hommages pleinement mérités à Robert Badinter, une des réformes qu’il a initiées n’a pas reçu de réaction suffisante. Après l’abolition de la peine de mort et la suppression de la Cour de sûreté de l’État, et conformément au programme de François Mitterrand, Robert Badinter a obtenu la suppression des Tribunaux permanents des forces armées (TPFA) . Le 7 janvier 1959, le général de Gaulle a pris l’ordonnance n° 59-147 portant organisation générale de la Défense. Tout non (...) Hommages

    / #Politique_de_défense, Service national / conscription, #La_quatre

    #Service_national_/_conscription

    • Mais aussi  : Le premier des abolitionnistes français protégea #rené bousquet https://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00296/les-relations-de-francois-mitterrand-et-rene-bousquet.html, antisémite et collabo de l’occupant nazi et… « ami » proche de mitterrand. Cela, jusqu’à ce que – le 8 Juin 1993 – un illuminé vienne tirer 5 balles dans le buffet de l’ex-directeur général de la police de Vichy ET superviseur de « la rafle du Vel d’Hiv’ » [Vélodrome d’Hiver]. Le bilan du haut fonctionnaire bousquet d’avril 1942 à décembre 1943 ? Plus de 60.000 juifs arrêtés par ou avec le concours de la police française pour être déportés vers le camp d’extermination d’Auschwitz…

      L’assassinat de bousquet évitera à mitterrand et son clan « socialiste », la tenue d’un Procès bousquet qui aurait été – comme chacun le sait – très encombrant.

  • Affaire Oudéa-Castéra : Mediapart publie le rapport sur Stanislas caché par les ministres | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160124/affaire-oudea-castera-mediapart-publie-le-rapport-sur-stanislas-cache-par-


    Depuis août, le ministère de l’éducation refuse de rendre publique l’enquête administrative visant l’établissement privé catholique où sont scolarisés les enfants de la ministre. Discours homophobes, sexisme, humiliations… : le rapport demande à Stanislas de se mettre en conformité avec la loi. 
    https://justpaste.it/ata60

    • En guise de conclusion, les inspecteurs livrent de nombreuses recommandations pour que l’établissement se mette en conformité avec la loi. Et notamment :
      *Faire respecter le caractère facultatif de l’instruction religieuse.
      Renforcer le contrôle sur les intervenants dans la catéchèse afin de prévenir les propos contraires aux valeurs de la République, voire pénalement répréhensibles.
      *Demander aux corps d’inspection de contrôler l’effectivité des enseignements de sciences de la vie et de la terre (SVT) en lien avec l’éducation à la sexualité, en particulier ceux relatifs à la prévention des risques (grossesses non désirées, IST, VIH/sida) afin de ne pas porter atteinte à la santé des élèves.
      *Demander aux corps d’inspection de contrôler l’effectivité de l’information et de l’éducation à la sexualité prévue par l’article L 312-16 du Code de l’éducation.
      *Travailler à une évolution du projet éducatif et des règles de vie, notamment relatives à la tenue vestimentaire, afin de renforcer, conformément aux valeurs de la République, l’égalité filles-garçons et le respect des différences au sein de l’établissement...

    • La Mairie de Paris suspend son financement à l’établissement privé Stanislas
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/17/la-mairie-de-paris-suspend-son-financement-a-l-etablissement-prive-stanislas

      « dans l’attente des clarifications requises de la part de l’Etat »

      [...] La Ville de Paris a versé, au titre de l’année scolaire 2022-2023, pour les écoles maternelle, élémentaire et le collège de l’établissement Stanislas un montant de 1 373 905 euros, correspondant aux 483 élèves scolarisés en école maternelle et élémentaire, et aux 1 329 élèves au collège, dans le cadre des règles sur le financement des établissements privés sous contrat par les collectivités.

      La Ville de #Paris paie 758e/an pour chaque enfant de riche scolarisé là, sachant que 37% des élèves parisiens sont scolarisés dans le privé.
      #école_privée #école

  • De l’inégale géonumérisation du Monde - AOC media
    https://aoc.media/analyse/2023/12/31/de-linegale-geonumerisation-du-monde-2

    Ainsi, une forme de géonumérisation généralisée du Monde[1] se met progressivement en place. Ce terme permet de souligner l’importance de porter un regard, non sur un domaine particulier (la cartographie, la statistique, la topographie, etc.) ou un métier spécifique (les photo-interprètes, les arpenteurs-géomètres, les géomaticiens, etc.), mais sur des processus diffus et multiples qui se sont accélérés depuis une trentaine d’années autour de la transcription sous forme de données numériques de la plupart des objets, êtres, phénomènes, dispositifs, activités, images, œuvres de fiction, etc., localisables sur la surface terrestre. Or, cette géonumérisation du Monde est opérée par des systèmes opaques qui s’apparentent, de plus en plus, à de véritables boîtes noires algorithmiques.
    Ouvrir les boîtes noires algorithmiques

    Les systèmes géonumériques que nous utilisons au quotidien – des cartes en ligne comme Google Maps aux services de géolocalisation pour commander un taxi – sont personnalisés en fonction de nos centres d’intérêt (ou plutôt de la façon dont l’algorithme nous a profilé) et configurés en fonction des objectifs de leurs commanditaires. Ils sont donc avant tout des opérateurs de tri, de filtre, de combinaison, de fusion, d’appariement, d’intersection, d’extraction, d’union, de conversion, de re-projection… et in fine seulement de représentations cartographiques des données dont ils disposent. Soit autant d’opérations qui relèvent de choix techniques et politiques dont les intentionnalités comme la performativité méritent d’être analysées.

    Noyé sous un déluge de données numériques, comme le titrait, dès 2010, The Economist, le spectacle cartographique qui nous est donné à voir tous les jours n’a donc rien d’une évidence. Il mérite qu’on en analyse ses coulisses et secrets de fabrication. La métaphore naturalisante du déluge ravive d’ailleurs, une fois encore, les croyances positivistes autour des données dont Bruno Latour a pourtant clairement explicité dès 1987 qu’elles n’étaient pas données, mais fabriquées et que, par la même, on devrait plutôt les appeler des obtenues[2]. Rien d’inédit, donc, à souligner aujourd’hui l’impérieuse nécessité d’une dénaturalisation des données, fussent-elles embarquées dans des algorithmes qui les traitent et les redistribuent à la volée. Sauf que ces derniers se révèlent particulièrement opaques et qu’il est devenu complexe d’identifier où sont désormais les blancs des cartes et quels sont les effets potentiels de ces mises en invisibilité des lacunes cartographiques contemporaines.

    #Cartes #Cartographie #Algorithmes #Géonumérisation

  • Toute la maison de retraite a signé en soutien à Gérard (74 ans)
    Si vous reconnaissez des noms qui figuraient dans une pétition en soutien à la corrida, ne vous étonnez pas, c’est bien le cas.
    97 ans - Judith Magre (actrice),
    89 ans - Pierre Richard (acteur),
    89 ans - Nadine Trintignant (réalisatrice et écrivain),
    87 ans - Joël Séria (réalisateur),
    86 ans - Francis Veber (réalisateur),
    85 ans - Jacques Henric (écrivain),
    85 ans - Daniel Humair (musicien et peintre),
    84 ans - Bertrand Blier (réalisateur),
    82 ans - Bernard Murat (metteur en scène),
    81 ans - Tanya Lopert (actrice),
    81 ans - Marie-France Brière (productrice et réalisatrice),
    80 ans - Josée Dayan (réalisatrice),
    80 ans - Jean-Marie Rouart, de l’Académie française (écrivain),
    80 ans - Jacques Dutronc (chanteur et acteur),
    77 ans - Jean-Claude Dreyfus (acteur),
    77 ans - Charlotte Rampling (actrice),
    77 ans - Brigitte Fossey (actrice),
    76 ans - Patrice Leconte (réalisateur),
    75 ans - Nathalie Baye (actrice),
    75 ans - Myriam Boyer (actrice),
    75 ans - Gérard Darmon (acteur),
    75 ans - Catherine Millet (écrivain),
    74 ans - Serge Toubiana (critique de cinéma et ancien directeur de la Cinémathèque française),
    74 ans - Jacques Weber (acteur),
    74 ans - Boualem Sansal (écrivain),
    73 ans - Philippe Caubère (acteur),
    73 ans - Paulo Branco (producteur),
    71 ans - Rudy Ricciotti (architecte),
    70 ans environ - Myriam Boisaubert (poète),
    70 ans environ - Marie Beltrami (styliste),
    70 ans - Arielle Dombasle (chanteuse),
    69 ans - Dominique Besnehard (acteur et producteur)
    67 ans - Christine Boisson (actrice),
    66 ans - Clémentine Célarié (actrice),
    66 ans - Carole Bouquet (actrice),
    65 ans - Charles Berling (acteur),
    64 ans - Victoria Abril (actrice),
    64 ans - Jean-Marie Besset (auteur dramatique),
    64 ans - Antoine Duléry (acteur),
    60 ans - Roberto Alagna (chanteur),
    60 ans - Christophe Barratier (réalisateur),
    59 ans - Vincent Perez (acteur),
    59 ans - Michel Fau (acteur et metteur en scène),
    59 ans - Benoît Poelvoorde (acteur),
    58 ans - Yvan Attal (acteur et réalisateur),
    58 ans - Karine Silla-Perez (actrice et réalisatrice),
    57 ans - Stéphanie Murat (réalisatrice),
    57 ans - Emmanuelle Seigner (actrice),
    57 ans - David Belugou (décorateur de théâtre),
    56 ans - Carla Bruni (chanteuse),
    53 ans - Stéphan Druet (metteur en scène),
    50 ans - Lilian Euzéby (artiste peintre),
    50 ans - Chiara Muti (actrice),
    47 ans - Afida Turner (chanteuse),
    35 ans environ - Marion Lahmer (actrice).
    32 ans - Yannis Ezziadi (acteur et auteur) (Instagram précise : éditorialiste à Causeur / Défenseur de la corrida)

    • Il y aurait beaucoup à dire sur l’attelage pour le moins baroque des signataires – à de très rares exceptions près tous âgés de plus de 55 ans – où se côtoient des proches de l’acteur (Nathalie Baye, Francis Veber, Bertrand Blier…), l’écrivaine Catherine Millet, l’académicien Jean-Marie Rouart, la diva Arielle Dombasle ou encore l’improbable Afida Turner. On pourrait aussi leur reprocher l’absence de toute évocation des femmes qui se disent victimes des agissements de Gérard Depardieu, et leur argument spécieux selon lequel il faudrait arrêter de parler des actions en justice contre l’acteur en vertu de sa contribution « à l’histoire de l’art, de la plus haute des manières ». Mais puisqu’ils agitent l’épouvantail de la « cancel culture » dont serait victime de Gérard Depardieu, examinons ce pseudo-effacement.

      https://www.telerama.fr/cinema/effacer-gerard-depardieu-vraiment-7018648.php

    • « Tu flippes toi aussi et tu as bien raison » : les graves accusations de Lucie Lucas à l’encontre de Victoria Abril, signataire de la tribune Depardieu | Télé 7 Jours
      https://www.programme-television.org/news/people/polemique/tu-flippes-toi-aussi-et-tu-as-bien-raison-les-graves-accusatio

      « J’ai beaucoup à dire sur certaines personnes de cette liste délicieuse de co-signataires… avec TOUT ce que les jeunes générations ont de dossiers sur vous, j’espère que vous êtes prêts à la retraite parce qu’on ne vous protègera plus », a-t-elle poursuivi sans citer de noms…sauf un, celui de Victoria Abril. Lucie Lucas a en effet porté de graves accusations contre celle à qui elle donnait la réplique dans la série Clem de TF1. « Victoria… Tu veux qu’on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? A y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon… Tu flippes toi aussi, et à y réfléchir tu as bien raison ».

    • Depardieu : une tribune bien de notre temps [Le point de vue de CL] - Charente Libre.fr
      https://www.charentelibre.fr/editorial/depardieu-une-tribune-bien-de-notre-temps-le-point-de-vue-de-cl-179442

      Par Maurice BONTINCK - m.bontinck@charentelibre.fr, publié le 26 décembre 2023 à 19h43, modifié le27 décembre 2023.

      Plutôt que de causer cinéma, partons dans ses coulisses. Plutôt que de raconter la Bible, intéressons-nous à la genèse. Partageons ce conte sorti le 25 décembre pour demander de ne « pas effacer Gérard Depardieu ». Comme tout conte de Noël qui se respecte, c’est d’abord une histoire familiale : comment la petite famille des proches et la grande du cinéma – surtout celle du XXe siècle - vont-elles bien pouvoir sauver le soldat Gérard à qui l’on ose reprocher sa grivoiserie et sa passion pour la gent féminine ? On ne peut plus rien dire, rien faire, rien cacher. La période est triste, comme la chair post « Me too » qui ne se tait plus assez.

      Pendant les agapes, tout ce petit monde cogite. Entre la poire et le fromage, l’idée d’une tribune émerge ; la mise en doute du travail de Complément d’enquête et le soutien d’Emmanuel Macron à « l’immense acteur » n’ont pas suffi à laver son honneur. Et qui de mieux pour écrire une tribune qu’un spécialiste de l’exercice proche de la famille Depardieu ? Il a 32 ans et s’appelle Yannis Ezziadi. Il a déjà écrit une tribune pour la corrida, une en faveur de l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff. S’il est inconnu du grand public, le qualificatif « d’acteur » lui colle aux basques sitôt qu’il arpente les colonnes du Figaro, de Causeur, de Valeurs Actuelles ou les plateaux de Cnews et Hanouna. Aucun ne manque pour reconstruire ce monde déconstruit qui s’en prend au génie français. Et ce n’est pas un hasard si tous ces canaux médiatiques là sont aujourd’hui dans un soutien appuyé à cette tribune.

      Le conte familial devient bataille culturelle et idéologique. Avec comme paradoxe seulement apparent que ces artistes quasiment tous de « gôche » sont prêts à tout pour faire bloc autour de leur ami. Même à frayer avec l’extrême autre bord politique, sans toujours s’en rendre compte. Trop d’émotions. La seule victime c’est lui. Les seuls coupables sont ceux qui prendraient prétexte de quelques ‘dérapages’ pour « effacer » le génial Cyrano de Rappeneau. Les mêmes ont déjà commencé à vouloir « effacer » Noël, « effacer » toutes les traditions comme la corrida ou les hommes virils. Pour Noël, Trump et Fox News le disent depuis vingt ans, c’est que c’est vrai.

      Depardieu, c’est la liberté qu’on assassine. Celle qui permet aux intouchables de toucher et aux plus faibles de se taire. C’est le symbole de l’effondrement intellectuel d’une caste transformée en chiens de garde qui préfèrent aboyer dans tous les sens pour remettre en cause l’époque plutôt qu’eux-mêmes.

      Depardieu en Cyrano nous manque. Il leur aurait offert ce qu’ils n’ont plus : son panache.

    • 80 ans et 65 ans, ça aurait encore fait monter la moyenne d’âge.

      Gérard Depardieu : ces deux immenses stars qui auraient disparu de la tribune de soutien à l’acteur au dernier moment - Closer
      https://www.closermag.fr/people/gerard-depardieu-ces-deux-immenses-stars-qui-auraient-disparu-de-la-tribun

      Selon Le Canard Enchaîné, Catherine Deneuve et Alain Chabat auraient dans un premier temps accepté de signer cette tribune avant de finalement faire marche arrière.
      « [Ces] deux célébrités ne figurent pas dans la liste, alors que, selon un témoin, leurs noms circulaient depuis trois jours », peut-on ainsi lire dans les colonnes de l’hebdomadaire.

    • Nadine Trintignant, signataire de la tribune pour Depardieu, regrette une « grave erreur »

      La réalisatrice explique au « Point » qu’elle ignorait que le comédien Yannis Ezziadi, proche d’Eric Zemmour, était à l’origine de la tribune de soutien à Depardieu.

      https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/nadine-trintignant-signataire-de-la-tribune-pour-depardieu-regrette-u

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      Gérard Depardieu accusé de viol : Yvan Attal et Carole Bouquet « mal à l’aise » par rapport à la tribune qu’ils ont signée

      OUPS L’un n’est finalement « pas totalement » en phase avec le texte quand l’autre est très embarrassée par les idées d’extrême droite de l’auteur de la tribune

      https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/4068539-20231229-gerard-depardieu-accuse-viol-yvan-attal-carole-bouquet-ma

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    • Ah ah ah, Nadine Trintignant, Carole Bouquet, Yvan Attal, Gérard Darmon, ça commence à faire beaucoup à pas savoir lire. A vouloir se défiler en sentant le vent tourner de leur niaiserie ignorante alors que ce sont de sacrés gros soutiens de beaufs de zemerdour et du torchon causeur adorateur des violences patriarcales. #pitoyables #célébrités_françaises #lèches_cul

    • Et en gros c’est toujours un peu le même petit monde violophile qui s’agglutine à d’autres proches pour faire des adeptes de la défense de violeurs.

      Si tu tires le fil, ça fonctionne en cascade, Judith Magre (ex de Claude Lanzmann décédé en 2018, signataire de la pétition Polanski) a joué pour Bernard Murat dont la fille Stéphanie Murat a joué avec la sœur de Emmanuelle Seigner qui est la femme de Polanski.
      Signataires aussi de la Polanski’s petition, tu retrouves évidemment Catherine Millet et Jacques Henric, des proches de Sollers (bon il a pas pu signer, il est mort) les deux derniers étant signataires de la pétition pro-pédophile initiée par Matzneff en 1977 de « l’Affaire de Versailles ».
      Et le coordinateur de ce Depardieu boy’s club et écrivaillon de causeur, raciste fasciste et sexiste avait aussi soutenu Matzneff.

      Donc il faut vraiment être stupide et hors-sol pour aller poser sa signature à cet endroit putride.

    • La déconfiture

      Charles Berling se désolidarise, Josée Dayan a exprimé des regrets vendredi, mais ils portaient principalement sur le pedigree de machin, Toubiana assure aussi ne pas avoir su qui était à l’origine du texte, Dominique Besnehard s’en veut d’avoir été naïf.

      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-charles-berling-presente-ses-excuses-apres-avoir-signe-

      Affaire Depardieu : la contre-tribune défendant les victimes de violences sexuelles dépasse les 2 500 signatures
      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-angele-judith-chemla-waly-dia-600-artistes-fustigent-un

    • ça s’étiole …
      https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/ma-signature-etait-un-autre-viol-jacques-weber-lui-aussi-regrette-son-sou

      Jacques Weber lui aussi regrette son soutien à Gérard Depardieu

      « J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis, écrit Jacques Weber dans une tribune publiée par Mediapart. Ma signature était un autre viol. » Et d’ajouter : « Malgré l’amour ou l’admiration que ses amis, sa famille et la famille du cinéma lui portent (à Depardieu), nous ne devons pas empêcher la vérité d’éclore ».

  • Argentine : la ministre de la « sécurité de la nation » publie un communiqué de presse sur X indiquant les quatre forces fédérales de l’État interviendraient dans les situations de blocage de routes, de barrages routiers ou de manifestations qui empêchent la circulation des citoyens, conformément à un nouveau protocole de sécurité.
    https://twitter.com/PatoBullrich/status/1735435821086343528

    COMUNICADO DE PRENSA
    SIN LIBERTAD NO HAY ORDEN Y SIN ORDEN NO HAY PROGRESO

    Ciudad de Buenos Aires, 14 de diciembre de 2023.- Presentamos el protocolo para garantizar el orden público frente a los cortes, piquetes y bloqueos que impiden a los argentinos vivir en paz.

    Por instrucción del presidente de la nación y con la firme convicción de hacer cumplir la ley a rajatabla y de cuidar a quienes nos cuidan, resolvemos lo siguiente:
    1. Que las 4 fuerzas federales intervendrán frente a cortes, piquetes o bloqueos, ya sean parciales o totales. La ley no se cumple a medias: se cumple o no se cumple.
    2. Las fuerzas podrán intervenir sin orden judicial, como lo determina el artículo 194 del Código Penal para los delitos en flagrancia.
    3. No se tomará en cuenta que hayan vías alternativas al tránsito o la circulación. Si se corta la vía principal, se libera la vía principal.
    4. Se actuará hasta dejar totalmente liberado el espacio de circulación.
    5. Para llevar a cabo estas medidas, las fuerzas emplearán la mínima fuerza necesaria y suficiente y será graduada en proporción a la resistencia.
    6. Serán identificados los autores, cómplices e instigadores de este tipo de delito.
    7. También se identificarán a los vehículos utilizados para registrar una infracción administrativa y/o penal.
    8. Los datos de las autores, complices, partícipes, instigadores y organizadores serán remitidos a las autoridades de aplicación correspondientes.
    9. También se dará aviso al juez competente en caso de daño ambiental. Por ejemplo: la quema de cubiertas.
    10. En el caso de participación de niños y adolescentes se dará aviso a la autoridad competente de la protección de los mismos y se procederá a sancionar a aquellos que lleven niños a los piquetes.
    11. Los costos vinculados a los operativos de seguridad serán cubiertos por las organizaciones o individuos responsables. En caso de tratarse de extranjeros con residencia provisoria, se mandará la información a la Dirección Nacional de Migraciones.
    12. Se creará un registro de las organizaciones que participan en este tipo de hechos.

    El que las hace, las paga.
    Ministerio de Seguridad de la Nación Argentina

  • Le gouvernement du nouveau président (...) a annoncé une dévaluation majeure , de plus de 50%, du peso
    https://mastodon.top/@david_weber/111570608556640506

    Le gouvernement du nouveau président extrême-libéral de l’Argentine, Javier Millay , qui a pris le pouvoir avant dimanche, a annoncé une dévaluation majeure , de plus de 50%, du peso.

    La dévaluation du peso fait partie des mesures « d’urgence » annoncées par le nouveau ministre de l’Economie Luis Caputo, parmi lesquelles d’importantes réductions des subventions publiques à l’énergie et aux transports publics.

    Le président Millay a clairement indiqué dimanche, dans son discours d’investiture, que "la situation va s’aggraver à court terme" avant que la troisième économie d’Amérique latine ne récolte les fruits des politiques d’austérité qu’il entend mettre en œuvre, notamment en maîtrisant l’inflation (143 % en base annuelle).

    Le ministre des Finances a également annoncé que l’État n’organiserait plus d’appels d’offres pour les travaux publics et annulerait les contrats pour ceux qui "n’ont pas encore commencé". Les travaux publics seront réalisés par le secteur privé « car l’État n’a ni l’argent ni les financements » pour les réaliser, a-t-il déclaré.

    C’est à chaque fois génial. On te trouve un juge ou deux pour ouvrir des enquêtes de corruption contre toutes les têtes de liste de gauche, histoire de bien faire comprendre qu’il n’y a pas de raisons qu’il n’y ait que les politiciens malhonnêtes qui soient poursuivis. On te tartine des semaines sur les enquêtes vides contre les gauchistes. Puis on te dit que nous, ni de gauche ni de droite, on va te me résoudre la corruption. Et on te prend le pouvoir. Et on te supprime toutes les règles qui régissent la corruption et on te dit clairement que de toute façon, ça n’est pas un sujet et qu’on va tout arranger, regarde là bas, un étranger qui prie.

  • Making an image with generative AI uses as much energy as charging your phone | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2023/12/01/1084189/making-an-image-with-generative-ai-uses-as-much-energy-as-charging

    This is the first time the carbon emissions caused by using an AI model for different tasks have been calculated.

    (selon une #étude_récente qui pour une fois n’a pas l’air d’une #étude_à_la_con)

  • Bon, d’accord, le nouveau taré argentin a l’air sévèrement taré. Mais est-ce quelqu’un aurait des articles avec un peu de fond qui analysent pourquoi ce nouvel étron bolsonaro-trumpiste est parvenu à se faire élire ? (Culture-war réactionnaire ? Nullité du camp d’en face ? Gauche qui aurait abandonné les pauvres ? Classes moyennes barbarisées ?)

    • Notamment cette partie je pense :
      "Le discours de M. Milei touche surtout les jeunes, particulièrement exposés aux réseaux sociaux et aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. « Jamais, depuis la fin de la dictature, la droite radicale n’a eu une résonance aussi puissante auprès des jeunes », constate Ariel Goldstein, chercheur au Conseil national de la recherche scientifique et technique (Conicet) à Buenos Aires. Selon un sondage du cabinet de conseil Synopis (9), la moitié des militants de M. Milei, majoritairement des hommes issus des classes moyenne et populaire urbaines, ont moins de 29 ans. Pendant la pandémie, « l’État est devenu leur ennemi », explique Sergio Morresi, politiste de l’université nationale du Littoral. « À leurs yeux, le discours progressiste selon lequel l’État est celui qui prend soin de nous, nous protège, nous aide, n’a pas de sens. Leur seule expérience est celle d’un État qui ne fonctionne pas. »"

    • taux de participation de 76 %

      Ils veulent apparemment le changement, quel qu’il soit.

      De mon côté, suivi de loin, je me souviens :
      – accusations de corruption contre les dirigeants de gauche
      – arrivée au pouvoir de la droite corrompue, marasme économique
      – retour d’une certaine gauche, mais sans retour à la normale
      – tensions sur la monnaie, historique lourd de ce point de vue, marchés internationaux peu amicaux
      – inflation incontrôlable

    • une salve de « vive la liberté, bordel ! », son slogan préféré, crié d’une voix rocailleuse de rockeur.

      « On peut s’attendre à un scénario de grande conflictualité sociale », estime Lara Goyburu, politiste à l’université de Buenos Aires, avec la probable mobilisation des syndicats et des organisations sociales. A moins, ajoute-t-elle, que Javier Milei n’opte pour la répression afin d’imposer ses réformes.
      Le président élu ne dispose pas de majorité au Congrès, ni de gouverneur provincial ou de maire appartenant à sa coalition : les doutes sur sa capacité à gouverner restent entiers. « Cela peut provoquer une paralysie institutionnelle. Car même en comptant sur les députés d’une partie de la droite, il n’aura pas de majorité qualifiée, observe la politiste. Aussi, il ne pourra peut-être pas retirer l’avortement légal ou dollariser l’économie, mais il va pouvoir couper de nombreuses dépenses publiques en gouvernant par décret. »

      dans Le Monde
      https://archive.ph/YfWEQ

      edit vu l’ampleur de la #pauvreté et le taux d’#inflation, on voit mal comme un ministre de l’économie aurait pu contrer ce sale type

      #Argentine

    • à propos de Milei un seen de @deun, " extrême droite et misère de position"
      https://seenthis.net/messages/1019616

      cite DES INSURRECTIONS SANS LUMIÈRES
      https://lundi.am/Des-insurrections-sans-lumieres

      à quoi ont ajouter la parution aujourd’hui de
      QUI EST JAVIER MILEI LE NOUVEAU PRÉSIDENT ARGENTIN LIBERTARIEN ? (D’après Pablo Stefanoni, La rébellion est-elle passée à droite ?)
      https://lundi.am/Qui-est-Javier-Milei-le-nouveau-president-argentin-libertarien

      une ode punk a icelui

      https://www.youtube.com/watch?v=6-g2OjuuNCs

      « Allez vous faire foutre, salauds d’empresaurios[empresario (entrepreneur) et dinosaurio (dinosaure) ] / Allez vous faire foutre, sodomites du capital / On en a marre des ordures keynésiennes / Le moment libéral est arrivé / Nous avons un leader, et c’est un référent majeur / Qui arrive toujours à incommoder l’État / Javier Milei, notre futur président / Javier Milei le dernier des punks / Toujours mobilisé contre la pression fiscale / Toujours mobilisé contre l’étatisme prédateur / Luttant pour une Argentine libertarienne / Et pour la liberté du peuple travailleur. »

      un résumé vidéo du Monde via @sandburg
      https://www.lemonde.fr/comprendre-en-3-minutes/article/2023/11/19/qu-est-ce-que-la-figure-de-javier-milei-nous-dit-des-crises-que-traverse-l-a

      #extrême_droite #paléolibertarianisme #libertariens

    • Argentine : Javier Milei n’est ni Trump ni Bolsonaro, il est pire,
      Ludovic Lamant
      https://www.mediapart.fr/journal/international/201123/argentine-javier-milei-n-est-ni-trump-ni-bolsonaro-il-est-pire

      L’Argentin Javier Milei est le dernier avatar d’un mouvement de fond des droites extrêmes « anti-système » qui s’épanouissent dans les failles et insuffisances des démocraties actuelles. Mais les rapprochements avec Donald Trump ou Jair Bolsonaro échouent à saisir la spécificité du phénomène.
      Le « saut dans le vide » tant redouté par les gauches argentines s’est produit : le #libertarien Javier Milei a été élu dimanche 19 novembre, avec un score sans appel et bien supérieur à ce qu’annonçaient des instituts de sondage décidément très peu fiables pour prendre le pouls du malaise qui traverse ce pays.
      Milei a devancé de plus de onze points son adversaire péroniste, le ministre de l’économie sortant, Sergio Massa, rassemblant pas moins de 14,5 millions de voix (sur 36 millions d’inscrit·es) . Sa formation, La liberté avance, s’est imposée dans 21 des 24 provinces du pays. Il a profité d’un report massif des voix des candidat·es arrivé·es en troisième et quatrième places au premier tour.

      Sans surprise, Donald Trump est l’un des premiers à avoir félicité sur X le vainqueur : « Je suis très fier de toi. Tu transformeras ton pays et lui redonneras de nouveau sa grandeur ! » Lors du premier tour, le 22 octobre, le fils de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, Eduardo Bolsonaro, député à Brasilia, avait fait le déplacement à Buenos Aires pour soutenir Milei : « Javier incarne l’espoir que les choses changent », avait-il dit, alors qu’il arborait ce jour-là une pince à cravate en forme de pistolet devenue virale sur les réseaux.
      Dès le mois d’août dernier, à l’approche des primaires dont Milei était déjà sorti vainqueur, Jair Bolsonaro en personne s’était fendu d’une vidéo de soutien : « [Milei et moi] partageons beaucoup de choses en commun. [...] Nous défendons la famille, la #propriété_privée, le #libre_marché, la liberté d’expression, le droit à se défendre. »

      Le énième avatar d’une « internationale national-populiste » ?

      Le triomphe de l’outsider Milei s’inscrit dans ce mouvement de montée en puissance des #droites les plus extrêmes, engagées dans une #guerre_culturelle contre les gauches progressistes. Milei tempête contre « la caste » comme Trump l’a fait contre « l’establishment » de Washington. Milei s’est fait connaître en tant qu’expert des plateaux de télévision à partir de 2015, comme Trump est passé par la télé-réalité dans les années 2000 pour accroître sa notoriété.
      En plus de leur style agressif, extravagant et télégénique, les trois – avec Jair Bolsonaro – tonnent contre « le communisme » et/ou « le socialisme » et défendent - sur des registres à peine différents - le droit de chaque citoyen à porter une arme pour se défendre. Trump, Milei ou encore Boris Johnson du temps du Brexit se sont nourris d’une explosion des inégalités dans leur pays, capitalisant sur le mal-être d’une classe moyenne appauvrie.

      « Des petits commerçants, des indépendants, qui gagnent peu, sont très remontés contre le #péronisme, et voient qu’ils gagnent quasiment la même chose que des chômeurs qui bénéficient de plans sociaux, expliquait à Mediapart le sociologue Gabriel Vommaro, du centre de recherche argentin Conicet et de l’EHESS à Paris. C’est une vieille histoire en sociologie politique, qui se répète : celle du jeune Blanc aux États-Unis, ou du Brexiter en Angleterre. »
      Interrogé par le site en espagnol de CNN, le patron de la version argentine du Monde diplomatique, José Natanson, identifie un autre point commun : tous ont profité, avant leur victoire, d’une « sous-estimation » : « Il y a l’idée qu’ici, cela ne peut pas arriver, qu’un personnage pareil ne peut pas devenir président de l’Argentine, du Brésil, de l’Uruguay... Jusqu’à ce que cela arrive. »
      Mais le jeu des échos et comparaisons s’arrête là, au sein de cette « internationale national-populiste ». Les raccourcis qui présentent Milei comme un « Trump argentin » ne suffisent pas à comprendre ce qui se joue à Buenos Aires. L’ascension de Milei s’inscrit d’abord dans un contexte de dégradation du système politique argentin. Et beaucoup de ses caractéristiques sont très spécifiques.

      Un homme sans parti

      Aux États-Unis, Donald Trump s’est imposé aux primaires du parti républicain. Au Royaume-Uni, les partisans du Brexit ont pris d’assaut le parti conservateur (Tories). À Buenos Aires, Milei a construit son ascension sans ancrage national. Son pseudo-parti, La liberté avance, a enchaîné les mauvais scores aux différentes élections régionales qui ont ponctué l’année 2023, preuve que cette entité peine à exister si Milei ne se présente pas.
      Cela signifie d’abord que Milei a les mains libres pour fixer sa ligne radicale, en toute indépendance, avec quelques personnes clés de son entourage. À commencer par son énigmatique sœur cadette, Karina, qu’il surnomme, au masculin, « El jefe » (le chef), ou encore « Le messie », et qui fut la stratège en chef de sa campagne victorieuse.
      Revers de la médaille : à ce stade, son parti est loin de détenir les clés de la Chambre des député·es. Milei ne détiendra que 38 élu·es à la chambre basse (contre trois sur le mandat précédent). La majorité absolue est à 129. Il devra donc convaincre des député·es de la droite plus traditionnelle, par exemple au sein du PRO de Patricia Bullrich et Mauricio Macri.
      D’où les analyses de certains observateurs, qui font déjà de l’ancien président #Mauricio_Macri (2015-2019), le premier à avoir soutenu Milei durant l’entre-deux-tours, le « parrain » de la présidence Milei à venir.

      Une ascension éclair

      Au Chili, le candidat néo-pinochetiste José Antonio Kast, qui a failli l’emporter face à Gabriel Boric en 2021, est élu pour la première fois député en 2002. Au Salvador, Nayib Bukele, devenu l’une des figures les plus inquiétantes de l’extrême droite au pouvoir dans les Amériques après son élection à la présidence en 2019, a démarré sa carrière politique en 2012, depuis la gauche.
      Là encore, Milei tranche avec ce type de parcours. Il a été élu député national pour la première fois en décembre 2021. L’ascension éclair de ce novice en politique, dénué a priori de toute capacité de négociation politique, s’explique en grande partie par un contexte très local : le bilan calamiteux de la présidence péroniste d’Alberto Fernández depuis 2019. En particulier sur le front économique : une inflation de 648 % sur la période, des dévaluations du peso à répétition, et un taux de pauvreté en hausse, à 40,1 % de la population (18,5 millions d’Argentin·es).

      Un candidat « mono-thématique »

      Milei a longtemps été le candidat d’une seule proposition, la dollarisation de l’économie argentine face à l’inflation galopante (et son pendant, la fermeture de la Banque centrale), qu’il a martelée sur les plateaux télé. « Trump parlait d’économie mais de beaucoup d’autres choses, notamment d’international. Milei est davantage mono-thématique : il critique la caste et parle d’économie », relève le sociologue Gabriel Vommaro.
      Carlos Pagni, l’éditorialiste du quotidien La Nación l’explique autrement à Mediapart : « Milei n’est pas Bolsonaro, il serait plutôt comme la fusion de Bolsonaro et [Paulo] Guedes dans la même personne », en référence au conseiller économique ultralibéral de la présidence Bolsonaro.
      Si l’attention des médias, surtout à l’étranger, s’est fixée sur la personne extravagante de Milei, le triomphe électoral de dimanche est bien le fruit d’un binôme. Son choix de s’entourer de Victoria Villaruel comme candidate à la vice-présidence, a été un coup de maître.
      Il lui a permis de se faire entendre sur d’autres sujets que l’économie (critique des féminismes, opposition au droit à l’#avortement, dénonciation de la politique mémorielle sur la dictature menée par les Kirchner, etc.). Villaruel a permis à Milei à se relier à cette internationale ultra-conservatrice, de Giorgia Meloni en Italie à Santiago Abascal en Espagne, pour laquelle le libertarien n’avait jusqu’alors montré que peu d’intérêt.

      Un programme encore plus extrême

      Milei se dit « libéral libertarien » ou encore « anarcho-capitaliste ». Au-delà du vertige des étiquettes, son programme semble aller encore plus loin que ceux de Bolsonaro, Trump ou Kast. L’économiste portègne veut tout à la fois supprimer les ministères de l’environnement et de l’éducation, privatiser les médias publics et les compagnies énergétiques. « Tout ce qui peut se retrouver aux mains du secteur privé, sera remis aux mains du secteur privé », a-t-il déclaré lundi 20 novembre, lors de son premier entretien post-élection.
      Il veut encore libéraliser les ventes d’organes, faciliter le port d’armes et abroger le #droit_à_l’avortement. Il est revenu en fin de campagne sur ses promesses de privatiser l’école et l’éducation, reconnaissant lundi qu’il s’agit d’une compétence des provinces... Victoria Villaruel a de son côté encore électrisé la fin de campagne en promettant de fermer le musée ouvert depuis 2015 dans l’un des principaux centres de torture de la dictature argentine (1976-1983) à Buenos Aires, l’ESMA.
      À ce stade, celles et ceux qui pariaient sur un assouplissement de Milei une fois élu, contraint à des compromis avec des partis traditionnels pour former des majorités au sein de la Chambre, comme l’anticipait durant la campagne Guillermo Francos, annoncé comme son futur ministre de l’intérieur, en sont pour leurs frais. L’économiste de 53 ans, qui préfère « la mafia à l’État », a prévenu dès dimanche soir : « Il n’y a pas de place pour le gradualisme, la tiédeur ou les demi-mesures. »

      Un autre rapport à la religion ?

      Donald Trump et surtout Jair Bolsonaro ont pu compter sur le soutien des évangéliques. Milei confère lui aussi une place centrale au religieux, mais cela s’est surtout traduit, durant sa campagne, par une série de vives critiques à l’encontre du pape argentin François, accusé par des pans de la droite d’être trop progressiste (et de soutenir la campagne des péronistes). Bousculé sur le sujet par Sergio Massa durant le premier débat télévisé début octobre, Milei avait dû faire en partie marche arrière.
      Surtout, Milei assume une forme de mysticisme, qui transparaît dans les entretiens qu’il a donnés sur un registre plus personnel. Lorsqu’il était un peu moins connu, Milei a par exemple expliqué que la Banque centrale était « le malin », et que le socialisme avait été inventé par « le diable ». Son biographe, le journaliste Juan Luis González, auteur d’El Loco (Le fou, Planeta, 2023), décrit un « leader messianique », qui compare ses actions à des passages des textes sacrés, mais se compare aussi lui-même à des figures de la Bible, comme Moïse.
      Milei est persuadé que Dieu, non seulement existe et qu’il est libertarien, mais aussi qu’il lui est arrivé d’échanger avec lui. Il a déjà expliqué très sérieusement qu’il parlait à Dieu à travers son chien, Conan, mort en 2017, et dont il avait fait réaliser, peu de temps avant sa mort, six clones aux États-Unis.
      L’économiste reprend aussi souvent à son compte une citation de l’Ancien Testament, devenue très populaire sur les réseaux : « À la guerre, la victoire ne dépend pas du nombre de soldats, mais des forces du ciel. » L’un de ses autres slogans durant les meetings – « Je suis venu pour réveiller les lions », en référence à ses électeurs –, porte aussi cette couleur messianique, dont on peine à savoir, à ce stade, comment elle jouera sur sa manière de présider l’Argentine.

      #messianisme (de bazar)

    • #Milei_fou_furieux Après le #narco_capitalisme, l’#anarcho_capitalisme (en tant que dernier avatar du #capitalisme_de_désastre)

      L’économiste reprend aussi souvent à son compte une citation de l’Ancien Testament, devenue très populaire sur les réseaux : « À la guerre, la victoire ne dépend pas du nombre de soldats, mais des forces du ciel. » L’un de ses autres slogans durant les meetings – « Je suis venu pour réveiller les lions », en référence à ses électeurs –, porte aussi cette couleur messianique, dont on peine à savoir, à ce stade, comment elle jouera sur sa manière de présider l’Argentine.

      Pour ce dernier point, c’est pourtant assez facile à imaginer ...

    • En Argentine, la naissance du fascisme religieux de marché
      https://legrandcontinent.eu/fr/2023/08/21/en-argentine-la-naissance-du-fascisme-religieux-de-marche

      On pourrait nommer « fascisme religieux de marché » ou « autoritarisme technocratique » le type de régime que les libertariens et les nationalistes conservateurs entendent fonder en Argentine. Une pareille formule a déjà existé dans l’histoire de l’Amérique latine : dans le Chili de Pinochet, dans l’Argentine de Videla, dans le Pérou de Fujimori et dans le Brésil de Bolsonaro. Elle combine des réformes néolibérales avec l’autoritarisme politique, qui s’est exprimé dans les régimes dictatoriaux des années 1970 en Amérique latine et au Brésil ces dernières années. Une différence avec le phénomène Bolsonaro pourrait être que ce dernier bénéficiait d’un fort soutien de la part des militaires et des évangélistes, ce qui ne serait pas si évident à réaliser pour Milei.

      " La victoire de Milei aux primaires montre qu’une partie importante de la société considère que la voie de la recomposition sociale par le biais d’une proposition conflictuelle et autoritaire est plus appropriée. "
      Ariel Goldstein

      Le libéralisme de Milei et la démocratie libérale ne sont pas compatibles. Aucune société démocratique ne peut supporter ces réformes d’ajustement sans autoritarisme. Ce qui est intéressant, c’est la façon dont son langage combine les appels religieux avec la doctrine économique néolibérale. Il utilise des versets bibliques pour justifier ses positions économiques de réduction des dépenses publiques, telles que « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » (Genèse 3 : 19).

      Une phrase revient souvent dans La révolution libérale, un documentaire de Santiago Oría qui défend l’héritage de Milei, ainsi que dans sa campagne : « la guerre la victoire ne va pas aux plus nombreux, car c’est du Ciel que vient la force » (Maccabées 3 : 19).

      Milei est l’instrument de la revanche d’une partie de la société contre une classe politique perçue comme inutile, parasitaire et uniquement tournée vers ses propres intérêts. L’adhésion à un leader désigné comme celui qui punira un ennemi explique la montée en puissance de Milei, comme tous les phénomènes de droite radicale16.

      « Ceux qui jettent des pierres, je vais les mettre en prison et s’ils encerclent la Casa Rosada, ils devront me sortir mort » a-t-il déclaré lors de l’une de ses dernières apparitions télévisées. Milei mise ainsi sur une violence rédemptrice qui le montre, dans cette vision guerrière et religieuse, comme le grand illuminé. Il semble, en ce sens, avoir un profil plus fondamentaliste que Trump et Bolsonaro, qui dérive peut-être du fait qu’il a moins d’expérience politique que ces derniers.

      Ce que nous vivons est une nouvelle destruction de la composante rationaliste du libéralisme par un autoritarisme et un fondamentalisme religieux qui se l’approprient. Il appartient à la gauche, aux sociaux-démocrates, aux progressistes et aux libéraux de s’unir pour défendre cet ensemble d’idées et de valeurs afin de préserver la démocratie. En effet, le processus de normalisation, sous Milei, a été extraordinairement rapide. Aucun cordon sanitaire n’a été formé comme en Europe.

      Milei semble avoir un profil plus fondamentaliste que Trump et Bolsonaro, en raison de sa moindre expérience politique.

      Il a une vision fanatique de la réalité dans laquelle il fait une distinction entre les personnes « pures » et « impures ». Par exemple, cette réflexion adressée à la dirigeante de l’opposition, Elisa Carrió : « Chacun est gouverné par la morale et l’éthique, les gris disparaissent et les tièdes deviennent de parfaits complices des criminels (ils ne diffèrent que par les formes) ». Dans ce type de réflexion, il défend une croisade morale contre les « impurs », qui est évidemment dangereuse pour la pérennité du système démocratique. Dans cette vision complotiste, ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont transformés en ennemis qui représentent un danger pour son existence.

    • L’ouragan Milei. Les sept clés de l’élection argentine
      https://www.contretemps.eu/argentine-milei-libertarien-extreme-droite-macri

      Cette victoire d‘un économiste qui se définit comme « anarcho-capitaliste » – et qui appartient plus précisément au courant « paléolibertarien » analysé notamment par Pablo Stefanoni – ouvre en tout cas un scénario inédit et imprévisible. Comment comprendre ce basculement politique qui a porté au pouvoir un homme sans expérience politique ni véritable mouvement structuré derrière lui, mais appartenant à une nouvelle extrême droite globale ?

    • « La victoire de Javier Milei en Argentine s’inscrit dans un contexte mondial de consolidation des droites radicales », Olivier Compagnon, Historien, David Copello, Politiste
      https://archive.ph/p1Uu3

      Une fois que l’on s’est accoutumé au spectacle de foules saccageant le Capitole à Washington, comme cela s’est produit le 6 janvier 2021, ou le palais du Planalto à Brasilia, le 8 janvier 2023, on se formalise moins qu’un nouveau venu, étranger à la scène politique il y a encore trois ans, fasse campagne, tronçonneuse à la main et insultes aux lèvres, en promettant de libéraliser le port d’armes et le commerce d’organes.
      La victoire de Milei s’inscrit donc dans un contexte régional – mais aussi global – de consolidation de droites radicales qui ne cherchent plus à masquer les aspects les plus extrêmes de leur programme, mais les mettent en scène pour en faire des produits d’appel. (...) l’essentiel réside désormais dans l’hubris, la démesure, la provocation, voire la bouffonnerie.

      Ces droites ont des phobies communes, du nord au sud de l’Amérique et de part et d’autre de l’Atlantique – l’avortement, la « théorie du genre » [terme employé pour marquer un rejet des études de genre], les communautés LGBTQIA+, le « marxisme culturel » [une théorie conspirationniste mettant en cause les élites intellectuelles], les migrants, etc. Elles désignent à la vindicte populaire leurs nouveaux ennemis de l’intérieur, qui se sont substitués aux communistes depuis la fin de la guerre froide. Se présentant sous les atours de la nouveauté, leur discours de rejet de la « caste » politique ne s’en accommode pas moins du recyclage de barons de la politique locale, changeant d’étiquettes partisanes au gré des occasions, ou de vieilles gloires des années passées.

      (...) Seize années de kirchnérisme (2003-2015 et 2019-2023), entrecoupées par le mandat du libéral Mauricio Macri (qui n’a pas hésité une seconde avant d’apporter son soutien à Milei), n’ont pas permis de réenchanter durablement le politique, de stabiliser une économie minée par la dette et les crises cycliques ni de mettre en place des politiques de redistribution pérennes.
      Epuisés par l’un des confinements les plus stricts du monde au plus fort de la pandémie de Covid-19, asphyxiés par une inflation qui pourrait atteindre, selon la Banque centrale du pays, plus de 180 % fin 2023, lassés des scandales de corruption, les Argentins ont voté en majorité pour une altérité radicale, bien que celle-ci ne présage pas vraiment de jours meilleurs.
      Le suffrage des plus jeunes, particulièrement prononcé en faveur de Milei, attire l’attention. Celles et ceux qui, nés en 2007, ont voté pour la première fois lors de ces élections n’ont connu, leur vie durant, que des taux d’inflation et des indices de pauvreté supérieurs à 20 %. Face à la misère, la relativisation des crimes passés de la dictature par Milei et sa vice-présidente, Victoria Villarruel, ainsi que leur dénigrement du travail de mémoire ne suscitent guère que l’indifférence.

    • Bon, je ne vois pas beaucoup de réponses à ta question dans les commentaires, donc en voici une réponse largement pompé de cet article :
      https://www.humanite.fr/monde/argentine/argentine-javier-milei-la-victoire-du-fmi

      1ere raison : le fond de crise

      C’est bien la droite de Mauricio Macri, président de 2015 à 2019, qui a créé les conditions de l’arrivée de Milei à la Casa Rosada (maison rose), avec l’aide de l’organisme financier siégeant à Washington.

      En doublant le poids de la dette publique extérieure (69 % du PIB) et en signant, fin 2018, le prêt le plus important jamais accordé par le FMI à un pays (56 milliards de dollars), le gouvernement Macri s’est plié aux recettes du FMI et a plongé l’économie dans une spirale récessionniste. En effet, la stratégie de « l’austérité expansionniste » promue par le programme de réajustement du FMI n’a en rien fonctionné.

      Ce que prédisaient déjà à l’époque nombre de détracteurs de l’accord. « Si le gouvernement s’en tient aux objectifs de ce programme, des millions d’Argentins connaîtront des souffrances et des difficultés accrues à mesure que le chômage et la pauvreté augmenteront avec la récession », prévenaient, fin 2018, les économistes Mark Weisbrot et Lara Merling.

      Ainsi, avec son couteau placé sous la gorge de la banque centrale argentine, le FMI n’a fait qu’accentuer ses difficultés macroéconomiques. Fuite de capitaux, dépréciation du peso, hausse du poids des devises étrangères dans la dette, croissance du déficit de la balance courante…

      L’« assainissement budgétaire » et le resserrement monétaire, appliqué à la lettre par le gouvernement de droite, ont piégé le pays dans le bourbier d’une dette ingérable, alimentée par une spirale inflationniste et dépréciative au coût humain catastrophique.

      Au terme du mandat de Macri, la pauvreté a augmenté de 50 % et l’inflation atteint les 54 %. Seuls vrais gagnants de ce désastre économique : les fonds vautours états-uniens, véritables charognards des marchés financiers, n’hésitant pas à traîner le pays devant les tribunaux américains pour empocher des milliards de dollars, après avoir racheté pour une bouchée de pain des parts de la dette extérieure de Buenos Aires.

      2eme raison : une gauche pas à la hauteur

      Fin 2019, la gauche péroniste reprend les rênes du pays. Mais, dans ces conditions, il est bien difficile pour le président Alberto Fernandez (centre gauche) de redresser la barre. Avec son ministre de l’Économie, Sergio Massa, il hérite d’une situation exécrable et la renégociation d’une partie du prêt du FMI, ramené à « seulement » 44 milliards, n’y changera rien, bien au contraire.

      Contrairement à Néstor Kirchner (2003-2007) et à Cristina Fernandez de Kirchner (2007-1015), qui avaient réussi à relever le pays après la terrible crise de 1998-2002 qui avait poussé 65 % des Argentins en dessous du seuil de pauvreté, lui est pieds et poings liés par un FMI qui se retrouve en position de force, accentuée par un défaut de paiement dès mai 2020.

      Le Fonds continue ainsi d’imposer des coupes à la hache dans les dépenses publiques et sociales. Le contexte mondial ne joue pas en la faveur de l’Argentine, avec d’abord les conséquences économiques de la pandémie de Covid, puis une sécheresse exceptionnelle qui a diminué de 20 % les recettes du secteur des exportations agro-industrielles, pilier de l’économie nationale.

      4,9 milliards d’euros d’« aide » ont été de nouveau débloqués, en avril dernier. En échange de ces crédits, le FMI impose baisse du déficit budgétaire et politique de contrôle des dépenses, avec, par exemple, une suspension des subventions sur l’énergie. « Ce sont des usuriers, ils nous asphyxient avec les intérêts de l’argent qu’ils nous ont prêté », dénoncera plus tard le président Fernandez, conspuant des positions aussi inflexibles qu’« idéologiques ». Le pays est alors traversé par des mouvements sociaux contre l’austérité et l’inflation qui conspuent autant le FMI et sa dette « illégitime » que le gouvernement qui met en place ses exigences.

      Finalement, avec des taux d’inflation frôlant tous les records, les classes populaires subissent une précarisation accélérée et le bilan des années Fernandez est – forcément – mauvais. C’est dans ce contexte que surgit Javier Milei. Quoi de plus simple pour lui que de s’en prendre à l’« establishment », de surfer sur le mécontentement populaire et, au final, de remporter la mise, avec le soutien de la droite qui lui aura préparé le terrain.

      3eme raison : le soutien de la droite traditionnelle entre les 2 tours

      Avec des mesures d’austérité que la gauche n’a pas été en mesure de résilier, la droite a en effet ouvert la porte à l’arrivée de l’extrême droite, ce qui s’est d’ailleurs confirmé après le premier tour. En effet, entre le maintien au pouvoir du centre gauche et l’arrivée d’un néofasciste, celle-ci n’a pas longtemps hésité à se prononcer en faveur de Milei.

      Après sa qualification pour le second tour, celui-ci a en effet reçu le soutien de Patricia Bullrich (22 % au premier tour), candidate malheureuse de la droite traditionnelle, ainsi que de l’ancien président Mauricio Macri en personne.

      4eme raison, en finir avec le Péronisme

      Particularité de ce tribun facho : Il avait en face de lui les héritiers du péronisme, (donc de la dictature, des escadrons de la mort, etc.) . Il ne pouvait donc pas se réclamer du soutien de l’armée comme Bolonaro. Voilà pourquoi son camp a communiqué sur son pseudo « anarchisme de droite » (avec plein de guillemets, hein ? parce que l’anarchie, ça ne peut pas être de droite). Parce qu’il a connoté dans sa campagne, le dépassement de toute forme d’autoritarisme (c’est un comble, mais ça a fonctionné).

      C’est bien résumé ici :
      https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/peron-peronismo-argentine-election-politique-javier-milei

  • « Les seuls qui utilisent leur temps de parole pour attaquer les fondés de pouvoir des milliardaires sur le partage de la valeur et la lutte de classe.
    Tu m’étonnes que tout soit fait pour les diaboliser, c’est pas l’héritière Lepen qui taperait aussi juste. »

    https://video.twimg.com/amplify_video/1724509082747387904/vid/avc1/640x360/p2VLXXYubgGI2209.mp4?tag=14

    Aujourd’hui, vote du projet de loi France Travail.
    Le banquier d’affaire Macron a besoin de faire des économies.
    Alors il va mettre des gens à la rue.
    J’ai tenté de raisonner les députés. Sans succès. Louis Boyard

    https://twitter.com/UsulduFutur/status/1724523138686292134

    • Alors c’est pas nouveau, l’omniprésence de ces discours dégueulasses d’apologie des massacres, balancés sur le ton de l’évidence blasée par l’ensemble de notre commentariat. On y a droit à chaque fois que « notre camp » balance des bombes sur des peuples basanés.

      Mais c’est toujours aussi insupportable.

      Et sinon, quand les médias diffusent ce genre d’« analyses » dégueulasses en boucle, H24, en trouvant chaque jour un nouveau peigne-cul pour témoigner de son mépris immonde pour les vies arabes, ils pensent que ça sert à resserrer l’unité républicaine, genre sursaut national ? Ou bien ils vont finir par se rendre compte qu’à chaque fois, c’est une fracture supplémentaire dans nos sociétés ?

    • Sous l’école, il y avait sans doute une arme de destruction massive justifiant de sacrifier des innocents, car ne pas le détruire, ce centre de commandement sous-terrain, c’était risquer encore plus de pertes civiles.

      Avec ces gens, le dilemme du tramway est résolu une bonne fois pour toute. Le tramway, il avance, et c’est tout.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_tramway

      On a aussi l’autre aphorisme, qu’on ne contredira plus, une bonne fois pour toute : La fin justifie les moyens.

      Ce que je ne comprends pas, c’est comment on en est arrivé à un tel point d’apathie, partout, pour ne même plus réagir à ces retournements de vestes, d’un conflit à l’autre, où hier, le moindre civil tué sur le front ukrainien justifiait de demander d’instituer toutes affaires cessantes un tribunal pour crime contre l’humanité, avec interdiction de circuler dans le monde pour le dirigeant d’un des belligérant. Et où aujourd’hui, on t’explique doctement qu’une école, ou une couveuse, s’il le faut, doit être détruite, pour pouvoir mettre hors d’état de nuire un centre de commandement putatif. On me répondra qu’on est habitué, que ça dure depuis la Corée, le Vietnam, l’Irak, etc. Mais non. Pas à ce point. Ça empire en fait, dans un campisme toujours plus flagrant et décomplexé. Par les mêmes qui te prétendent être des parangons d’équilibre et de neutralité.

      Et quand ça ne passe plus, il suffit d’un célérusses ou d’un cémélanchon pour que comme par magie, les quelques têtes qui avaient osé se relever se rétractent, parce que tu sais, le déni, tout ça. Le déni de l’antisémitisme de gauche, dont le décompte des pogroms orchestré par les groupuscules d’ultragauche n’en finit plus d’augmenter. Le déni du pro-poutinisme de gauche, dont la meilleure preuve en est le nombre de combattants d’ultragauche, qui se joignent aux troupes russes pour envahir l’Europe et les Etats-Unis.

    • On nous ressort les mêmes vieilles merdes qu’en 2006 (on dira que par « vieilles merdes », je ne parle que des éléments de langage, hein).
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1724007321053892608/pu/vid/avc1/1280x720/2vngvJAukNH-f6SA.mp4

      On nous racontait quotidiennement qu’Israël rasait des villages entiers, tirait sur les convois de civils, aplatissait Dahieh… au motif que le hezbollah tirait des missiles depuis les maisons, se planquait dans l’hôpital de Baalbek, avait son commandement enterré sous les immeubles de Beyrouth… toutes foutaises parfaitement fausses, mais reprises en cœur par ces mêmes merdes, à peine moins vieilles qu’aujourd’hui.

    • Mais bon sang : chaque jour un responsable israélien se vante qu’ils mènent une nouvelle nakba sur Gaza, ils annoncent aux civils libanais qu’ils vont leur faire la même chose, et pendant ce temps nos médias à nous expliquent doctement qu’en fait pas du tout, c’est l’armée la plus morale du monde qui ne fait que se défendre, et s’il y a des morts c’est pas exprès.

    • Oui, ce n’est plus un grand écart à ce niveau, entre les propos ahurissants des représentants officiels de celui qui détient les armes de destructions industrielles, et les commentaires de nos officiels, quand ils t’expliquent comment les actes du même doivent être jaugés et analysés. Ce n’est plus un grand écart, c’est un écartèlement, au sens moyenâgeux du terme.

  • IA : trois mesures urgentes pour protéger les travailleurs de la donnée – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/ia-trois-mesures-urgentes-pour-proteger-les-travailleurs-de-la-donnee-202
    https://www.liberation.fr/resizer/fR5da747eVqOBr8IDqs0SEUN7qw=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(4252x3224:4262x3234)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/RHKYCX4DGNHQZG7XXD36N6V5DM.jpg

    L’intelligence artificielle (IA), définie comme pouvant générer des contenus, des prédictions, des recommandations ou des décisions développés notamment au moyen de techniques d’apprentissage automatique, suscite beaucoup de craintes, en particulier, sur le sort des emplois dans les pays du Nord. Mais rien n’est dit du sort des travailleurs sans lesquels la plupart des solutions d’intelligence artificielle ne pourraient prospérer. Nous évoquons ici bien plus que les ingénieurs informatiques et les data scientists.

  • Suite à l’annonce d’un pilote d’hélicoptère qui se sépare de sa femme malade de Parkinson et qui reçoit des éloges sur sa culpabilité, j’ai eu envie de raconter l’histoire de Lucienne
    https://seenthis.net/messages/1020019

    Ah tiens, dans mon entourage des héroïnes du quotidien j’en ai à la toque, et je vous raconterai bien Lucienne qui va avoir 87 ans
    – Née dans une famille d’honnêtes imprimeurs de la Drôme
    – Certificat passé, elle monte à Paris pour être fonctionnaire de la poste, l’autre choix était de devenir institutrice à Crest.
    – Personne ne lui a jamais parlé du lien sexualité et enfantement
    – Elle se retrouve enceinte d’un sale mec, ils vivent dans 15m2
    – Son mari violent se barre définitivement quand le grand a 10 ans et elle élève totalement seule ses 3 enfants
    – Lucienne prend sa retraite à 57 ans, et part vivre à Bordeaux chez Gérard, ils se sont rencontrés à La Poste l’année précédente
    – Lucienne, honnête, scolaire et droite, lui dit qu’elle est avec lui par amour et refuse de l’épouser puis retourne à sa cuisine
    – Elle s’est occupée de lui jusqu’au bout même les 15 dernières années ponctuées de maladies diverses qui l’ont rendu impotent. Elle qui rêve de voyage, ils ne voyageront jamais. Il lui interdit certaines visites sous prétexte qu’il n’apprécie pas ses amies. Il est décédé il y a 6 mois, alité depuis 3 ans avec une gangrène à la jambe, et homme depuis toujours, ne sachant ni passer le balai ni faire à manger, le pauvre
    – Petit aparté : le fils unique de cet homme avec qui Lucienne passe 30 ans est millionnaire, il dirige une entreprise de 7000 employés. Il réapparait avec sa femme une semaine avant la mort de son père. Ils mettront en vente la maison pour 500.000€, merci Lucienne.
    – Quinze jours après la mort de Gérard, Lucienne a fait ses valises, Gérard lui a laissé 30.000 € d’assurance vie. Dans un instant lucide elle me dit « cela ne fait même pas 1000€ par an, c’est maigre pour avoir été son esclave durant 30 ans ». Elle a trouvé loin de là une place à 700€ par mois dans une résidence senior. Et elle continue de croire que sa relation avec Gérard s’appelait de l’amour, faut bien s’accrocher à quelque chose.

    • En ce moment sur Insta il y a une vidéo qui tourne d’une sociologue qui parle de compter le temps de travail des mères et l’investissement de leur temps et de leur argent dans l’éducation des enfants. Les centaines de commentaires que suscite l’idée même de compter le temps de travail des mères est ahurissante. Beaucoup de mères ont réagis en disant qu’on ne comptais pas l’amour et que si on compte son temps on est une mauvaise mère. Il y a même des mères qui m’ont dit qu’elles étaient des féministes radicales mais qu’on ne doit pas compter l’amour pour ses enfants quand même ! Avec la baisse de la natalité, la crise économique et la Macronny RNoïde établie je ne donne pas cher de la place des « personne à vulves » dans la société de demain.

      Lucienne s’est trouvé une résidence à 700€/mois, espérons que les maléficiaires du RSA qui vont s’occuper d’elle 15h/semaine sous forme de travaux forcés aurons les capacités, grâce à l’amourrrr, de rendre ses derniers jours supportables. Mais on est contentes pour Gérard et son héritier de ses couilles qui ont pu se garnir les bourses.

      On dessine toujours très mal le symbole de la justice, en vrai, la balance est une tige flanquée d’une paire de scrotums, d’où qu’elle penche c’est au profit des prostates.

    • Ma grand-mère avait beau être mariée, comme il bouffait tout l’argent, elle s’est toujours retrouvé à économiser pour régler les ardoises.
      En bossant dur, elle a pu acquérir leur logement.

      À la retraite, ils ont mal vendu (merci la non éducation financière) et au lieu de racheter, ce con a préféré rénover… leur location.

      Donc, elle s’est bien retrouvée sans rien quand il est mort. Le fait qu’il a bossé moins qu’elle ne l’a pas empêché d’avoir une meilleure retraite (inégalité de salaires). Elle a juste eu la pension de réversion pour surnager sous le seuil de pauvreté.

      Le seul truc que le mariage lui a apporté. Sinon, ce sont les dettes communes.
      Parce que mariage ou pas, les gus savent très bien tirer parti des relations déséquilibrées avec les femmes.
      Il savent très bien que même s’ils font les sales gosses avec le fric, elles assureront de toit, la bouffe et le soin aux gosses. Même si ça les désavantagent.

      Ils n’ont jamais aucun efforts à faire, sauf de temps en temps montrer les biscottos et un peu surjouer les blessures, comme dans leur sport favori.

    • @mad_meg je te cite

      Beaucoup de mères ont réagis en disant qu’on ne comptais pas l’amour et que si on compte son temps on est une mauvaise mère.

      Les réactions que tu rapportes montre que le dressage des femmes dure toujours. Et Lucienne a été éduqué dans cette optique de sacrifice des femmes, du devoir de s’occuper des autres et de nier ce travail en l’appelant amour.
      Elle a réparé silencieusement les affronts qu’elle avait subis de cette société prête à la laisser se faire tuer elle et ses enfants. Elle avait compris qu’elle ne pourrait s’en sortir que seule, par la force et même circonscrite à ce qu’on lui laisserait comme espace d’action, quelques centimètres autour de la place des femmes. Comme il y a la longueur de sa chaine comme liberté pour le chien à la niche.
      Elle qui était si heureuse d’arriver à Paris a dû apprendre à déjouer la loi encore imposée aux femmes aujourd’hui, ne pas sortir impunément de leur statut de vierge.

      Toute jeunette, elle était fière de bien réussir à l’école, d’avoir passé le concours administratif des fonctionnaires et de monter à Paris. Certes c’était une proie naïve et facile, mais elle travaillait et touchait déjà un salaire même si l’autre s’empressait de le boire. Quand elle se retrouve seule avec les trois, elle va courageusement se mettre à réviser la nuit pour grimper les échelons de LaPoste et chaque concours qu’elle remporte est aussi une épreuve remportée face aux hommes bien plus nombreux à se présenter, bien plus favorisés. Pas sûre qu’aujourd’hui il y ait encore cette possibilité d’indépendance financière pour une cheffe de famille monoparentale.

      Lucienne se bat et force le respect, elle devient inspecteur, en douce elle te confie qu’elle avait un grade plus élevé que Gérard mais que timide elle n’osait pas donner des ordres.

      Du coup, en repensant à son parcours, c’est peut-être ce qui m’étonne le plus : elle a gagné son indépendance, une bonne retraite, s’achète un appartement en banlieue (qu’elle a conservé au cas ou) mais ne trouve son bonheur qu’à tenir la maison de Gérard Le bourgeois même si elle savait qu’il profitait d’elle. Lucienne s’est offerte la liberté d’y retourner, de vivre son rêve d’amour choisi en toute conscience et dans sa grande fierté.

      Je crois qu’elle les supplante tous et que l’argent qu’ils ne lui ont pas donné, parce qu’ils auraient du la couvrir d’or, lui importe peu.

  • How many animals get slaughtered every day? - Our World in Data
    https://ourworldindata.org/how-many-animals-get-slaughtered-every-day

    The scale of humanity’s meat consumption is enormous. 360 million tonnes of meat every year.

    This number is so large that I find it impossible to comprehend. What helps me to make these numbers more relatable is to turn them from the weight of meat to the number of animals, and from the yearly total to the daily number. This is what I have done in the graphic below. It shows how many animals are slaughtered on any average day.

  • Immigration : la maire de Rennes réclame à la gauche un « discours courageux »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/09/21/immigration-la-maire-de-rennes-reclame-a-la-gauche-un-discours-courageux_619

    Immigration : la maire de Rennes réclame à la gauche un « discours courageux »
    Habituée à se substituer à l’Etat pour pallier le manque d’hébergements d’urgence dans sa ville, Nathalie Appéré plaide pour un accueil « digne » des demandeurs d’asile. L’élue socialiste appelle son camp à se saisir du sujet pour contrer le discours du RN.
    Par Benjamin Keltz(Rennes, correspondance)
    Elle pèse chacun de ses mots, ce vendredi 15 septembre. Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes, devine qu’une prise de position sur l’immigration lui vaudra davantage de critiques que de compliments. Révoltée par les discours de « submersion migratoire » développés à droite et à l’extrême droite en réaction à l’arrivée de milliers de personnes sur l’île de Lampedusa en Italie, depuis le 11 septembre, et à l’aube des débats sur la loi « immigration » au Parlement, elle s’agace : « Nous devons déconstruire ces mystifications funestes. La France accueille moins de migrants que nombre de pays et a les moyens de le faire dignement. »
    Depuis quelques mois, l’édile tente de mobiliser sur ce sujet qui « prend aux tripes » : « Je n’accepte pas de voir des enfants dormir à la rue. Ces mômes ne sont pas des statistiques, mais des visages que je connais. Alors, je parle avec la légitimité de maire d’une ville qui, comme d’autres, est en bout de chaîne d’un dispositif d’accueil des migrants dysfonctionnel et indigne. »
    Depuis le début de sa carrière politique en 2001 comme adjointe au maire de Rennes, elle affronte l’explosion des difficultés à loger les demandeurs d’asile arrivant dans la capitale bretonne. La problématique est même devenue celle qui alimente le plus la boucle de messagerie qu’elle entretient avec ses proches collaborateurs. Bien que le nombre de logements d’urgence ne cesse d’augmenter en Ille-et-Vilaine, moins de 20 % des demandes de mise à l’abri des personnes en errance, majoritairement des migrants, sont satisfaites. La ville de Rennes a pourtant pris l’habitude de combler les manques de l’Etat. Chaque soir, la municipalité loge dans des hôtels ou des bâtiments publics plus d’un millier de demandeurs d’asile. Un choix politique qui coûte près de 4 millions d’euros annuels à la collectivité, et atteint ses limites. En octobre 2022, tandis que des associations de soutien aux demandeurs d’asile ouvraient des squats dans la ville et que des collectifs de parents d’élèves réquisitionnaient des écoles pour loger des familles à la rue, Mme Appéré reconnaissait : « On n’y arrive plus. » Avec d’autres maires, elle avait rappelé l’Etat à ses responsabilités. Après moult tractations, le gouvernement avait finalement débloqué suffisamment de moyens pour apaiser la situation à Rennes et ailleurs.
    A l’approche d’un nouvel hiver, la tension repart de plus belle. Le 13 septembre, l’édile a saisi le tribunal administratif en référé pour procéder à l’évacuation d’un camp de migrants installé dans un parc. La moitié des quelque 200 personnes ont été relogées. Les autres ont déménagé leurs tentes dans un autre jardin public… Dans les couloirs de la préfecture d’Ille-et-Vilaine, beaucoup constatent, sous le ton du reproche, « l’appel d’air » provoqué par l’action politique de la socialiste. Cette dernière conteste : « Si on n’y arrive pas, ce n’est pas parce que j’en fais trop. C’est parce que les autres n’en font pas assez. Localement, j’ai quelques clés pour agir, mais les plus importantes ne sont pas à ma disposition. »
    Alors, Mme Appéré a entrepris un hypothétique travail d’influence, ces dernières semaines. En mai, elle s’est déplacée à Bruxelles pour déposer à la Commission européenne un projet d’initiative citoyenne européenne (ICE) pour améliorer les conditions d’accueil des étrangers, rédigé par des collégiens d’un quartier populaire et des associations locales. L’édile s’est saisie du dossier pour plaider auprès de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, le besoin d’une directive révisant le règlement de Dublin III, qui impose aux migrants de poursuivre leur demande d’asile dans le pays membre où la démarche a été lancée et obligeant les Etats à l’application de normes d’accueil similaires.
    Jugé recevable, le projet doit désormais obtenir, d’ici avril 2024, un million de signatures pour être étudié par la Commission européenne. A ce jour, l’initiative compte… 7 780 soutiens. « Nous faisons ce que nous pouvons avec nos moyens. Cette ICE nous sert à rappeler notre ancrage européen et nos valeurs humanistes. Nous avons démontré collectivement que nous en étions capables de bien accueillir les Ukrainiens. Pourquoi ne sommes-nous pas en mesure de le faire pour des migrants que le système actuel maintient dans une extrême précarité ? », martèle la maire de Rennes. Esseulée dans ses démarches, l’élue relativise et se présente comme la porte-parole d’une expression populaire dans sa ville, un bastion historique de gauche qui a voté à 36,31 % pour Jean-Luc Mélenchon (LFI) lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2022. Mme Appéré dit aussi échanger avec les maires écologistes de Strasbourg ou Lyon, puis elle évoque des discussions « constructives » au sein de cénacles d’élus locaux qu’elle fréquente. Il n’empêche. Au sein de sa famille politique, peu la soutiennent franchement.
    « Je ne crois pas au discours cynique, endossé parfois par la majorité présidentielle, selon lequel la France populaire n’en pourrait plus de l’immigration », reprend Nathalie Appéré. Ancienne députée d’Ille-et-Vilaine (2012-2017), elle s’est rapprochée de Boris Vallaud, président du groupe socialiste de l’Assemblée nationale, pour lui enjoindre de se positionner franchement à l’aube des débats autour de la loi « immigration ». Elle insiste : « La gauche a une grande responsabilité. Elle doit produire des politiques crédibles et un discours courageux. Sinon, le Rassemblement national va prospérer sur les tensions et développer ses thèses de préférences nationales, de murs et de barbelés. »

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