• Des journalistes et médias s’organisent pour défendre la liberté d’informer sur l’agroalimentaire
    https://www.bastamag.net/defendre-liberte-presse-informer-agroalimentaire-bretagne-Ines-Leraud-algu

    En Bretagne, des journalistes qui enquêtent sur l’agro-alimentaire sont poursuivis ou subissent des pressions. C’est le cas de Basta ! et d’Inès Léraud poursuivis par le groupe Cheritel. Dans cette lettre ouverte à la région, plus de 250 journalistes, médias et collectifs de professionnels de la presse appellent à mettre fin à cette loi du silence. Basta ! s’associe à cet appel demandant des garanties en matière de liberté de la presse. À Loïg Chesnais-Girard, président Jean-Michel Le Boulanger, (...) ça bouge !

    / #Médias_libres, #Agriculture, #Multinationales

    #ça_bouge_ !

    • Journalistes pour la liberté d’informer sur l’agroalimentaire en Bretagne.
      https://framaforms.org/journalistes-pour-la-liberte-dinformer-sur-lagroalimentaire-en-bretagne-
      Lettre de journalistes et professionnel·les de la presse adressée à la Région Bretagne, en français et en breton, la grande classe !
      https://seenthis.net/messages/886563

      #Inès_Léraud est convoquée par la justice pour une audience qui devrait se tenir les 20 et 21 janvier 2021 au Tribunal de Grande Instance de Paris. Elle est attaquée en diffamation par un chef d’entreprise guingampais, Jean Chéritel, patron du groupe Chéritel Trégor Légumes, dont elle a épinglé les pratiques managériales et commerciales dans un article publié par @bastamag #Bastamag en mars 2019.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ines-leraud-attaquee-justice-avoir-enquete-agroalimenta

      Et le collectif de rappeler, dans son communiquer, la petite phrase d’Emmanuel Macron au pape François en 2018, quand il lui présente son ministre Jean-Yves Le Drian : « Les Bretons, c’est la mafia française ». "Cette phrase ne nous a ni fait rire, ni rendus fiers. Mais elle disait peut-être vrai".

      https://www.youtube.com/watch?v=q0TB2t2uKL8&feature=youtu.be


      https://www.bastamag.net/Agriculture-et-alimentation

      En Bretagne, de nombreux journalistes ont décidé d’unir leur voix pour dénoncer la difficulté d’informer sur l’agroalimentaire local.
      https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-m/l-edito-m-25-mai-2020

      le comité de soutien et une revue de presse sur le site d’Inès Léraud : https://seenthis.net/messages/871455#message876435

      #fnsea #agro_industrie #Bretagne #eureden #triskalia

    • Enquêter sur l’industrie agro-alimentaire n’est pas une sinécure : pressions et intimidations entravent le travail journalistique. Basta ! et la journaliste Inès Léraud passeront en procès le 28 janvier 2021 pour s’y être intéressés de trop près. Un récent documentaire de France 5 fait aussi les frais de cette omerta.
      https://seenthis.net/messages/886563#message887059
      Le documentaire « Une terre sacrifiée » n’est plus disponible en ligne comme par hasard !

      Un évènement majeur s’est produit récemment en Bretagne. France 5 a diffusé le film documentaire Bretagne, une terre sacrifiée d’Aude Rouaux et Marie Garreau de Labarre. Le documentaire décrit le coût environnemental, social et sanitaire du développement de l’agro-industrie en Bretagne. Il fait intervenir des témoins de l’intérieur habituellement peu diserts sur le sujet, comme un agriculteur intensif, Christophe Thomas qui déplore avoir reçu à son insu des aliments pour bétail contaminés par des antibiotiques, et ce de la part du plus important groupe agroalimentaire breton, Eureden.

      Avec ce film, France 5 a réalisé sa meilleure performance annuelle avec plus d’un million de téléspectateurs. Les réactions consécutives à cette diffusion mettent en lumière les moyens financiers et stratégiques que possède le secteur agroalimentaire pour museler les sources (principalement les agriculteurs), les élus et la presse.

      Quand l’agro-industrie alimentaire réécrit l’histoire

      Le premier groupe agroalimentaire breton, Eureden, n’a demandé aucun droit de réponse à France 5, mais a diffusé auprès de ses agriculteurs, via son titre de presse agricole Paysan breton, une pleine page dénonçant les soi-disant fausses informations véhiculées par le film. Il parle d’humiliation à l’égard « du travail fait par des milliers d’agriculteurs » alors que le film dénonce au contraire les mesures prises par les dirigeants de l’agro-industrie au détriment des agriculteurs et des salariés agricoles.

      #Richard_Ferrand et #Marc_Le_Fur, tous deux bretons, respectivement président (LREM) et vice-président (LR) de l’Assemblée nationale, ont chanté le même refrain à propos du film. Ils ont déploré « un réquisitoire (…) scandaleux, contre les paysans et contre la Bretagne », opérant là encore un retournement intellectuel et une manipulation de l’opinion. La même rengaine est apparue dans un courrier du président du groupe Rassemblement national à la Région, adressé aux agriculteurs, distribué directement dans leurs boîtes aux lettres, expliquant que ce film est « un procès à charge contre votre profession ».

      La branche régionale de FNSEA en Bretagne est allée jusqu’à parler de film de « fiction ». Elle a aussi diffusé sur Twitter le visage de l’une des témoins principales du documentaire, en l’occurrence une journaliste locale, Morgan Large, enquêtant sur l’agriculture intensive. Ce choix d’illustration a été perçu comme une façon sournoise de cibler la journaliste. Questionnée sur ce choix par des internautes, la FRSEA a simplement supprimé son tweet.

      Quelques jours plus tard, la journaliste a subi des nuisances à son domicile : absente le dimanche 6 décembre, elle apprend que ses animaux divaguent sur la voie publique, et découvre que leur clôture a été ouverte volontairement. Il s’agit d’une intimidation courante dans le monde agricole, vécue notamment de façon répétée par l’agricultrice Caroline Chenet, témoin du film La mort est dans le pré, qui a décidé de ne plus parler publiquement. La radio Kreiz Breizh, qui emploie Morgan Large, a quant à elle subi les jours suivants deux tentatives d’effraction de ses locaux.
      Une force de frappe médiatique et politique inédite en France

      Le lendemain de la diffusion sur France 5, une vidéo de 2 minutes, non signée, est apparue sur les réseaux sociaux, descendant le documentaire en flèche au motif qu’il aurait évincé du montage les progrès réalisé par une exploitation porcine (la ferme de Kermerrien) filmée par l’équipe de France 5. Cette vidéo bâtit là encore un retournement complet de la vérité puisque une séquence est justement consacrée aux progrès effectués par la ferme. Elle est en réalité produite par Agriculteurs de Bretagne, lobby fondé par des dirigeants du secteur agroalimentaire et faisant appel à une société de communication spécialisée dans l’attaque des opposants à l’agro-industrie. Pendant ce temps, le 3 décembre, le président du Conseil régional de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, présentait en conférence de presse son nouveau livre Le souffle breton préfacé par Erik Orsenna, écrivain, académicien et figure tutélaire du fameux lobby Agriculteurs de Bretagne !

      La proximité entre les représentants de l’agro-industrie et le monde politique régional va plus loin : le vice-président à l’agriculture et à l’agroalimentaire en Bretagne n’est autre que Olivier Allain (majorité présidentielle), ancien président de la branche départementale de la FNSEA et de la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor, dont l’exploitation perçoit d’importantes aides de la PAC (près de 80 000 euros annuels alors que lui-même participe aux négociations sur la PAC.

      Georges Gallardon, président d’Eureden qui, on l’a vu, qualifie France 5 d’organe de désinformation est lui-même vice-président (divers droite) de la communauté du Kreiz-Breizh et maire de Saint-Tréphine (Côtes-d’Armor). Philippe Le Goux, directeur de la communication d’un important groupe porcin, Aveltis, est également vice-président (PS) de Leff Armor Communauté, entre Guingamp et Saint-Brieuc. Cet élu de la République a, au titre de ses fonctions de communicant, plusieurs fois entravé le travail des journalistes en incitant par courriel les éleveurs à ne pas parler à la presse.

      Enfin, juste après la diffusion du film de France 5, le groupe agroalimentaire Eureden commandait au média Brut la réalisation de vidéos promouvant les soit-disant efforts du groupe en matière d’écologie. « Soit-disant » car une enquête des élèves journalistes de l’IUT de Lannion a montré au contraire comment ce groupe maintenait les agriculteurs dans l’usage des pesticides.

      L’agro-industrie bretonne, et même française, possède, on le voit, un arsenal d’outils impressionnants pour maîtriser le discours à son sujet : fait quasiment unique dans le paysage industriel français, elle détient ses propres titres de presse. Elle fait également appel à des agences de communication spécialisées et contrôle en partie la presse généraliste en la finançant via la publicité et des partenariats, comme l’a dénoncé le collectif Kelaouin. Elle est assez puissante pour pénétrer le tissu politique local ou faire nommer des ministres de l’Agriculture – comme l’a révélé l’ancien ministre Dominique Bussereau dans le film FNSEA, enquête sur un empire agricole de Marianne Kerfriden – et depuis 2019 elle est parvenue à ce qu’une cellule de la gendarmerie nationale lui soit spécialement dédiée : “La cellule demeter”. Tout cela en bénéficiant d’importantes subventions européennes, nationales, et régionales.

      Le procès bâillon, encore et toujours

      La tâche pour exercer un contrôle démocratique et comprendre le fonctionnement de ce fleuron industriel français qu’est l’agroalimentaire (dont, à titre d’exemple, les exportations en Arabie saoudite rapportent plus que les ventes d’armes françaises), est immense. D’autant plus que la presse régionale a intégré des réflexes d’autocensure pour ne pas perdre ses annonceurs et ne pas se mettre à dos des élus locaux. Comme l’illustrent le documentaire de France 5 et le cas de la journaliste Morgan Large, quand la presse ose dénoncer, elle est sujette à de multiples pressions.

      Ces pressions, Basta ! et moi-même les rencontrons aussi, notamment sous forme de procès bâillon, depuis que j’ai enquêté sur l’agroalimentaire et sur les algues vertes.

      Par bonheur, il existe des médias comme Basta ! qui effectuent depuis longtemps un travail extraordinaire, pointu, difficile, dans ce domaine – les archives de Basta ! sur les questions agroalimentaires sont tout simplement salutaires pour quiconque veut travailler sur ce sujet –, et qui osent s’aventurer sur des terrains risqués grâce à l’unique soutien de ses abonnés, comme c’est le cas pour l’affaire Chéritel pour laquelle Basta ! et moi-même sommes poursuivis en diffamation.

      https://www.bastamag.net/Travail-dissimule-fraude-sur-les-etiquettes-les-multiples-abus-d-un-groupe

  • • Face aux poursuites-bâillons ou au « secret des affaires », participez à notre travail d’information - Basta !
    https://www.bastamag.net/Face-aux-poursuites-baillons-ou-au-secret-des-affaires-participez-a-notre

    Face aux poursuites-bâillons ou au « secret des affaires », participez à notre travail d’information

    par Ivan du Roy 19 décembre 2018

    Basta ! a une nouvelle fois été relaxé face au groupe Bolloré qui nous attaquait encore une fois en diffamation. C’est donc le 4ème procès en deux ans que nous gagnons, dans l’attente d’une 5ème audience puisque Bolloré a décidé de faire appel. Cet acharnement judiciaire intervient dans un contexte où le « secret des affaires » est devenu la règle, où les poursuites-bâillons contre des journalistes ou des lanceurs d’alerte se multiplient. Ces menaces n’entravent en rien notre détermination à poursuivre notre travail d’information. Mais nous avons besoin de votre soutien !

    Le 30 novembre, le tribunal de grande instance de Paris nous a une nouvelle fois relaxés face à une plainte en diffamation du groupe Bolloré, après la publication d’un article intitulé « Accaparement de terres : le groupe Bolloré accepte de négocier avec les communautés locales » (à lire ici). Le groupe Bolloré nous avait déjà poursuivis pour un premier article de fond sur « ces groupes français, champions de l’accaparement des terres ». Basta ! avait alors gagné en 1ère instance, en appel, puis en cassation.

    C’est donc la 4ème fois que la justice nous donne raison face à Bolloré. Pourtant, celui-ci vient à nouveau de faire appel de cette décision. Un 5ème procès, en appel, aura donc lieu. Puis probablement un 6ème si le groupe Bolloré se pourvoit en cassation…

    Cet acharnement judiciaire – dont d’autres journalistes et d’autres médias sont également la cible – est une illustration de la difficulté de plus en plus grande d’enquêter sur les activités des grands groupes et intérêts privés : les « poursuites bâillons », qui visent à museler médias, associations ou lanceurs d’alertes, se multiplient ; le « secret des affaires », désormais inscrit dans la loi, permet d’empêcher en toute légalité un travail d’investigation, voire de poursuivre des journalistes qui oseraient faire correctement leur travail (en Allemagne, un média d’investigation est poursuivi suite à la plainte d’une banque suisse) ; les témoignages de salariés, sources indispensables à notre travail d’enquête, sont sanctionnés, parfois par des licenciements.

    Cet inquiétant climat, où l’opacité des affaires et d’éventuels scandales devient la règle, et l’information une exception, voire un délit, ne nous empêchera pas de continuer à faire notre travail, comme nous le démontrons quotidiennement.

    Depuis le mois de novembre, nous publions une série d’enquêtes sur l’industrie pharmaceutique et les menaces qu’elle fait peser sur la Sécurité sociale (à découvrir là).

    Nous poursuivrons, chaque année, notre état des lieux de ce que font les multinationales françaises, en matière d’écologie, de politiques sociales, ou d’atteintes aux droits humains (lisez ici notre rapport de l’année 2017).

    Nous persévérerons dans nos décryptages, par exemple sur la manière dont les grandes fortunes françaises et européennes se construisent (découvrez notre enquête ici) ou sur leur pouvoir d’influence sur les médias dont ils deviennent propriétaires (notre analyse).

    #media #libéralisme #information #liberté #bolloré #bastamag

  • 5 semaines de soulèvement des #giletsjaunes et je ne vois ce mot quasi nulle part : Le #SURENDETTEMENT, un fléau social qui profite d’abord aux banques et aux organismes de crédit

    Même s’il n’y a pas un profil de surendetté, la situation récurrente est celle d’un employé ou d’un ouvrier, gagnant un petit salaire, qui se sépare, tombe malade ou perd son emploi /.../

    Un témoignage poignant de Juliette, 65 ans, et une analyse de fond par Audrey Guiller pour #Bastamag : https://www.bastamag.net/Le-surendettement-un-fleau-social-qui-profite-d-abord-aux-banques-et-aux
    #detresse_financiere #systeme_bancaire #banque

  • Pharma Papers
    https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers

    « Pharma Papers » est un projet de Basta ! et de l’Observatoire des multinationales.
    À travers la mise à disposition de données jusqu’ici peu accessibles, des enquêtes et des reportages, nous mettons en lumière les confortables profits engrangés par les laboratoires pharmaceutiques sur le dos des systèmes de sécurité sociale, et les énormes moyens d’influence déployés pour préserver ces profits.

    Un webdoc en 6 épisodes sur BigPharma, publié de novembre à décembre 2018 :
    - premier volet : « L’argent de l’influence » : https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers/l-argent-de-l-influence

    #bigpharma #lobbying #sécurité_sociale #webdoc #bastamag


  • http://zapata-painter.tumblr.com/post/169738891108/ne-rien-voir-ne-rien-entendre-ne-rien-dire

    Le tribunal de commerce de Paris vient d’obliger le magazine #Challenges à retirer un article de son site Internet. En cause : non pas la véracité des informations publiées mais le fait que l’article pointait les difficultés économiques de l’enseigne de vente de meubles #Conforama. Serait-il désormais interdit d’enquêter sur la santé économique des entreprises ? Voici le communiqué du collectif Informer n’est pas un délit, dont les journalistes de #Bastamag font partie.

    https://www.bastamag.net/Secret-des-affaires-quand-Conforama-fait-censurer-un-journal-6582

    La liberté d’enquêter sur les entreprises en difficulté s’arrête aux portes des tribunaux de commerce

    Peut-on encore enquêter en France sur les entreprises en difficulté ? Pour la justice française, c’est non. Le secret des affaires prévaut sur le droit de savoir. Et sur le devoir d’informer. Le tribunal de commerce de Paris vient de censurer le magazine Challenges qui avait eu le malheur de faire son travail, c’est-à-dire de révéler qu’une grande enseigne avait été placée sous mandat ad hoc, une procédure normalement confidentielle et qui permet aux entreprises craignant un dépôt de bilan d’être épaulées par un administrateur judiciaire.

    Saisi en référé, le tribunal a jugé que le magazine devait retirer l’article litigieux de son site internet sous astreinte de 10 000 euros au motif non pas que cette information était fausse, mais parce qu’elle n’était pas « une question d’intérêt général ». Et ce pour la raison qu’« aucun autre support d’information écrite » ne l’avait « relayée », avalisant de fait sa « confidentialité ».

    Plus grave, ces attendus s’appuient sur une jurisprudence récente de la Cour de cassation qui considère les entreprises comme des personnes à protéger face aux enquêtes journalistiques. En décembre 2015, la haute juridiction mettait en avant « les droits et libertés des entreprises recourant à [des procédures de prévention des difficultés] » et estimait que le « caractère confidentiel » de ces procédures pouvait faire « obstacle à leur diffusion par voie de presse ». En mars 2014, elle estimait que « la divulgation d’informations confidentielles » sur une entreprise pouvait causer de « profondes perturbations » à « la liberté d’entreprendre ».

    Rappelons, à toutes fins utiles, que les entreprises font partie de la société et qu’informer sur leur –mauvaise– santé ne relève pas de l’espionnage industriel (argument souvent brandi par les défenseurs du secret des affaires). Ce n’est pas au juge saisi par l’entreprise de devenir le rédacteur en chef de la nation, et de décider de l’intérêt ou non d’une information.

    En espérant que cette jurisprudence change et que Challenges obtienne gain de cause en appel, il y a un moyen très simple d’inciter les entreprises à ne pas vouloir censurer les journalistes : les exposer.

    Le collectif “Informer n’est pas un délit”

    https://informernestpasundelit.org/2018/02/secret-des-affaires-quand-conforama-fait-censurer-un-journal
    #Censure #liberté_de_la_presse

  • https://www.bastamag.net/Bure-un-paysan-poursuivi-en-justice-pour-avoir-prete-son-tracteur-aux-oppo - @bastamag

    Jean-Pierre Simon, agriculteur à Cirfontaines (Meuse), est convoqué le 12 septembre au tribunal de Bar-le-Duc. Son délit ? Avoir mis son matériel agricole à disposition des personnes qui, en juin et juillet 2016, ont occupé le Bois Lejuc, près de Bure. En ligne de mire : Cigeo, un projet d’enfouissement de déchets radiotoxiques, porté par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs. Basta ! relaie l’appel à la mobilisation lancé par la Confédération paysanne.

    #Basta #Bastamag #Bure #JeanPierreSimon #Cirfontaines #Meuse #BarLeDuc #Andra #Cigéo

  • https://www.bastamag.net/Retard-des-aides-au-bio-des-fonctionnaires-denoncent-l-hypocrisie-du - @bastamag

    Depuis deux ans, les paysans en agriculture biologique subissent le retard du paiement des aides de la Politique agricole commune. Motif officiel : des problèmes informatiques et de logiciels, selon l’Agence de services et paiements (ASP), organisme public payeur des aides européennes (notre précédent article). Las, acculés pour certains par les dettes, des agriculteurs soutenus par la Confédération paysanne ont décidé d’occuper les 28 et 29 août le siège de l’ASP à Limoges. Peu de temps avant leur expulsion par les forces de l’ordre, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, a condamné l’action et dénoncé « la pression psychologique induite sur les personnels de l’Agence ». Avant de rappeler son engagement à ce que l’ensemble des aides dues soient versées au plus tard en mars 2018 [1].

    #Basta #Bastamag #Bio #AgricultureBioogique #PAC #PolitiqueAgricoleCommune #ASP #AgenceDeServicesEtDePaiements #ConfédérationPaysanne #LaConf #Limoges

  • https://www.bastamag.net/Sante-au-travail-pourquoi-la-suppression-des-CHSCT-est-devenue-la-priorite - @bastamag

    La santé et la sécurité des salariés sont-elles devenues secondaires ? C’est l’impression donnée par la deuxième ordonnance sur le code du travail, qui prévoit la disparition des comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Ces derniers ont pourtant fait leurs preuves depuis vingt ans, accumulant une précieuse expérience et jouant le rôle de contre-pouvoir face à des méthodes d’organisation managériale toujours plus agressives. Au point de s’attirer la vindicte de certains milieux patronaux. L’adoption des ordonnances signera-t-elle leur acte de décès ?

    #Basta #Bastamag #CHSCT #Ordonnances #LoiTravail

  • Le prêtre traditionaliste qui soigne l’âme de Vincent Bolloré Les Inrocks d’aprés le Canard Enchaîné
    http://www.lesinrocks.com/2016/12/news/pretre-traditionaliste-soigne-lame-de-vincent-bollore

    Vincent Bolloré appartient à la caste des cathos tradis, qui l’eût cru ? Un investissement religieux étonnant de la part d’un homme qui a défendu bec et ongle Jean-Marc Morandini, mis en examen notamment pour corruption de mineur aggravée. D’après le Canard enchaîné, le milliardaire breton est extrêmement proche de l’abbé Gabriel Grimaud, un prêtre traditionaliste décrit par certains de ses confrères comme “un électron libre dans le monde ecclésiastique”.

    D’après l’hebdomadaire satirique, Vincent Bolloré se rend deux fois par semaine dans le confessionnal d’une petite chapelle afin que l’abbé Grimaud entende ses péchés. Un rôle d’oreille bienveillante et absolutrice qui lui a valu d’être installé par l’industriel dans un domaine d’un hectare situé non loin du Parc des princes, acheté 70 millions d’euros, qui “abrite désormais, outre la fondation de la 2e chance, présidée par le patron d’Havas et de Vivendi, un foyer pour étudiants” explique le Canard enchaîné. En plus de cela, l’homme dispose aussi d’un appartement “avec vue sur Notre-Dame“.

    _ “Dieu merci !” _


    #intégristes #Bolloré #Bastamag #Canal+ #Itélé #Direct_matin #Havas #Vivendi_Universal #Master_Amoris #Direct8 #Guillaume_Zeller #Direct_Soir

  • Première enquête télé sur Bolloré : son empire, ses méthodes
    dans l’émission l’Instant M sur France-Inter.
    Sonia Devillers reçoit Tristan Waleckx, auteur de « Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ? » diffusée dans "Complément d’enquête" ce jeudi 7 avril à 22h40.

    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1266147
    Podcasts de l’émission :
    http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_13938.xml

    Complément d’enquête - , jeudi 7 avril 2016, Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?
    http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/complement-d-enquete-du-jeudi-7-avril-2016_1384221.html

    Voyage en terres Bolloré (...) jusqu’à ses plantations d’huile de palme. L’Afrique, c’est le nouveau terrain de jeu de l’industriel qui aime aussi les médias, à la tête de Vivendi et Canal+.

    Derrière son éternel sourire (de tueur, disent ses détracteurs), qui est Vincent Bolloré ? Portrait événement de ce patron qui n’aime pas qu’on parle de lui".

    Revue de presse et liens :

    Bolloré, Bastamag et la justice
    http://zec.hautetfort.com/archive/2016/02/13/bollore-bastamag-et-la-justice.html
    Canal Plus : délit d’irrévérence et secret des affaires. http://zec.hautetfort.com/archive/2015/09/24/canal-plus-bollore-delit-irreverence-secret-des-affaires.html

    #Bolloré #Vincent_Bolloré #Sonia_Devillers #Tristan_Waleckx #Nicolas_Poincaré #Complément_d'enquête #Tristan_Waleckx #Bastamag #Afrique #Médias #Presse #Canal+ #Vivendi "#Ports #huile_de_palme

  • De Notre-Dame-des-Landes à Roybon, des grands projets créateurs d’emplois ou fauteurs de chômage ? Par Thomas Clerget

    À Notre-Dame-des-Landes, un impact incertain sur l’économie locale

    Le projet d’installation d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL), en Loire-Atlantique, est un cas emblématique. Aéroports du Grand Ouest (AGO), la filiale de Vinci censée construire et exploiter l’aéroport, avance le chiffre de 5,4 millions d’heures de travail mobilisées pour réaliser le chantier. Présenté de cette manière, cela paraît beaucoup. Les opposants ont traduit les chiffres de Vinci en équivalent temps plein : 750 emplois, si l’on estime la durée des travaux à quatre ans. Des emplois provisoires, puisque limités à la durée du chantier, potentiellement précaires et mal rémunérés, d’autant plus si le recours à la sous-traitance ou au travail détaché s’avère important.

    Autre facette du débat : l’impact de l’aéroport sur le dynamisme économique de la région. Un argument largement spéculatif, difficile voire impossible à démontrer, comme le reconnaît à demi-mot le rapport de la « commission du dialogue », remis le 9 avril 2013 à Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre [1]. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la construction de l’aéroport en plein bocage, sur 1 220 hectares, condamnerait des emplois agricoles. D’après la commission, qui relativise cet impact, 40 exploitations seraient touchées. Le nouvel aéroport aurait également un impact sur l’activité de ceux de Rennes et d’Angers, déjà bien à la peine.

    Un aéroport low-cost ?

    L’argument des emplois directement créés sur le site du nouvel aéroport peine également à convaincre. « Chaque million de passagers supplémentaire génère en moyenne 600 nouveaux emplois directs », explique volontiers AGO. Ce ratio est calculé à partir du fonctionnement de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique, qui devra donc fermer. Or, « si le trafic progresse, le nombre d’emplois augmentera, que ce soit à Notre-Dame-des-Landes ou à Nantes-Atlantique », relèvent les opposants. Comme alternative au projet, ces derniers réclament, études à l’appui, une modernisation de l’actuel aéroport, opération selon eux plus adaptée et bien moins coûteuse.

    Surtout, les opposants mettent le doigt sur une contradiction épineuse. Censée générer des emplois, la dernière mouture du projet d’aérogare s’avère en fait sous-dimensionnée par rapport à l’infrastructure actuelle. Exemple : tandis que les halls d’arrivées et de départs occupent 4 200 mètres carrés à Nantes-Atlantique, ils s’étaleront sur 2 600 mètres carrés sur le nouvel emplacement. « L’aéroport a été pensé pour réduire le nombre d’emplois, avec moins de passerelles d’embarquement, moins de guichets d’enregistrement, relèvent les opposants. Sa conception le rapproche d’un aéroport low cost. » Pour eux, le nombre d’emplois créés par million de passagers y serait plus proche des 250 que des 600 avancé. Autant d’arguments qui pèseront dans le débat en cas de référendum sur le projet.

    Jean Baudrillard – La société de consommation (Éd. Gallimard, coll. Idées) – 1974 [1970]

    « Les indigènes mélanésiens étaient ravis par les avions qui passaient dans le ciel. Mais jamais ces objets ne descendaient vers eux. Les Blancs, eux, réussissaient à les capter. Et cela parce qu’ils disposaient au sol, sur certains espaces, d’objets semblables qui attiraient les avions volants.

    Sur quoi les indigènes se mirent à construire un simulacre d’avion avec des branches et des lianes, délimitèrent un terrain qu’ils éclairaient soigneusement de nuit et se mirent à attendre patiemment que les vrais avions s’y posent.

    Sans taxer de primitivisme (et pourquoi pas ?) les chasseurs collecteurs anthropoïdes errant de nos jours dans la jungle des villes, on pourrait voir là un apologue sur la société de consommation.

    Le miraculé de la consommation lui aussi met en place tout un dispositif d’objets simulacres, de signes caractéristiques du bonheur, et attend ensuite (désespérément, dirait un moraliste) que le bonheur se pose. »

    #bastamag #Thomas_Clerget #Notre_dame_des_landes #Loire-Atlantique #Pays_de_la_loire #NDDL #gouvernement_Hollande #infrastructures #aéroport #Jean_Baudrillard #société_de_consommation @bastamag

  • Moments d’audiences par Marie Barbier, journaliste à l’Humanité
    Quand Bolloré traîne Bastamag en justice - vendredi 12 février 2016
    http://chroniquesdepalais.blogspot.fr/2016/02/quand-bollore-traine-bastamag-en-justice.html

    Raté. Vincent Bolloré voulait sans doute faire taire Bastamag et ses journalistes en les traînant devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour diffamation. En cause, un article publié par le site d’information le 10 octobre 2012, intitulé « Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l’accaparement des terres ».

    Au contraire, le tribunal et les prévenus ont saisi cette occasion pour entrer dans le fond du sujet : l’accaparement des terres agricoles en Asie et en Afrique par des grands groupes qui privent les populations locales de ressources.

    Vincent Bolloré désigné comme accapareur de terres et censeur d’internet au Palais de justice de Paris - 13 février 2016 / Barnabé Binctin et Hervé Kempf (Reporterre)
    http://www.reporterre.net/Vincent-Bollore-designe-comme-accapareur-de-terres-et-censeur-d-internet

    Peut-on mener une enquête critique sur les activités du groupe Bolloré en Afrique et en Asie ? La reprise d’articles d’enquêtes sur Internet, comme dans les revues de presse, est-elle possible sans menace juridique ? Telles ont été les deux questions posées jeudi 11 février au sein de la XVIIe chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris. Deux questions essentielles pour la liberté d’informer.

    [...) En réalité, la plaidoirie du plaignant a surtout ressemblé à une logique d’auto-défense : « On accuse Bolloré d’être le grand museleur de la presse, mais j’opère pourtant un choix homéopathique des poursuites qu’on engage. Ce n’est que la quatrième en six ans, sur les activités agricoles et financières du groupe ! » s’est justifié Me Baratelli, avant de rappeler les condamnations obtenues comme autant de trophées : France Inter ( http://www.reporterre.net/Bollore-en-Afrique-silence-la-justice-veille ) en 2010, Libération en 2014

    Et aussi ici
    http://seenthis.net/messages/459968

    #Vincent_Bolloré #bolloré #Socfin #Bastamag #Nadia_Djabali #attac #fidh #Oakland_Institute #Thomas_Deltombe #Marie_Barbier #Barnabé_Binctin "#Hervé_Kempf #Reporterre #procès #paradis_fiscaux #Sierra-Leone #Afrique #Multinationales #Information #survie.org

  • Est-il encore permis d’informer sur les activités du groupe Bolloré ?
    http://www.bastamag.net/Est-il-encore-permis-d-informer-sur-les-activites-du-groupe-Bollore

    L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique.

    Le groupe Bolloré estime diffamatoire pas moins de huit paragraphes – ainsi que le titre et le surtitre – d’un article de synthèse publié par Bastamag en octobre 2012 et consacré à la question de l’accaparement des terres, ces appropriations de terres à grande échelle par des fonds d’investissements ou des multinationales, principalement en Afrique et en Asie.

    S’appuyant sur des rapports des Nations unies et d’organisations internationales, cet article dressait un état des lieux du mouvement d’accaparement de terres en Afrique, en Amérique latine et en Asie, et des grandes entreprises françaises qui y sont impliquées. L’article mentionne ainsi les activités du groupe Bolloré, via une holding luxembourgeoise, la Socfin, dans lequel le groupe possède de fortes participations. La Socfin possède de multiples filiales qui gèrent des plantations d’hévéas et d’huile de palme en Afrique et en Asie.

    >>>>> L’article en question dans le procès pour diffamation : "Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l’accaparement de terres", par Nadia Djabali (2012)
    http://www.bastamag.net/Bollore-Credit-agricole-Louis

    Alors que 868 millions de personnes souffrent de sous-alimentation, selon l’Onu, l’accaparement de terres agricoles par des multinationales de l’agrobusiness ou des fonds spéculatifs se poursuit. L’équivalent de trois fois l’Allemagne a ainsi été extorqué aux paysans africains, sud-américains ou asiatiques. Les plantations destinées à l’industrie remplacent l’agriculture locale. Plusieurs grandes entreprises françaises participent à cet accaparement, avec la bénédiction des institutions financières.

    Egalement sur le site Bastamag :

    >>>> Liberté de la presse : Bolloré porte de nouveau plainte contre Basta ! 2015
    http://www.bastamag.net/Liberte-de-la-presse-Bollore-porte-de-nouveau-plainte-contre-Bastamag

    >>>> Basta ! et Rue 89 mis en examen suite à une plainte du groupe Bolloré. 2013
    http://www.bastamag.net/Basta-et-Rue-89-mis-en-examen

    >>>> Deux autres journalistes de Basta ! mis en examen suite à une plainte du groupe Bolloré
    http://www.bastamag.net/Deux-autres-journalistes-de-Basta

    >>>> Voir aussi les articles au sujet de Bolloré par l’association Survie
    http://survie.org/mot/bollore

    Sierra Leone : Emprisonnement de Shiaka Sama, procès de journalistes en France, les voix critiques contre Bolloré réduites au silence . FIDH Mouvement mondial des droits humains
    https://www.fidh.org/fr/themes/mondialisation-droits-humains/sierra-leone-emprisonnement-de-shiaka-sama-proces-de-journalistes-en

    A la veille d’un nouveau procès intenté par Bolloré contre des journalistes de médias français, des organisations dénoncent l’emprisonnement le 5 février de 6 leaders des communautés locales affectées par les investissements de la SAC, une filiale de Socfin, société liée au groupe Bolloré.

    Comprendre les investissements fonciers en Afrique - Le projet SOCFIN en Sierra Leone - 2012 Oakland Institute

    http://www.oaklandinstitute.org/sites/oaklandinstitute.org/files/rapportOISocfinAvril2012enfrancais.pdf

    En 2011, Socfin Agricultural Company Sierra Leone Ltd. (Socfin SL) a pris le contrôle de 6.500 hectares (ha) de terres agricoles pour établir des plantations de palmiers à huile et d’hévéas dans la chefferie de Malen, district de Pujehun, au sud de la Sierra Leone. L’entreprise cherche maintenant à acquérir 5.000 ha supplémentaires dans la région de Malen ou des chefferies voisines.

    Promettant création d’emplois, compensation pour les exploitations agricoles perdues et la construction d’infrastructures, l’investissement initial, estimé à 100 millions de dollars, a bénéficié d’un soutien au plus haut niveau du gouvernement Sierra Léonais.

    Le bail de 50 ans a été signé par le Ministre de l’Agriculture, des Forêts et de la Sécurité Alimentaire, le Dr Sam Sesay, lui-même.Malgré ce soutien politique, le projet de Socfin SL se heurte à une forte résistance de la population locale. En octobre 2011, 40 manifestants ont été arrêtés, suite aux tensions entre les villageois et l’entreprise. Les manifestants protestaient contre le projet d’investissement, le manque de transparence de la société, l’absence de consultation des populations locales, et le manque d’information sur les perspectives de réinstallation. Ils se plaignaient également des faibles rémunérations, de la corruption d’élites locales, et de la pression exercée sur les propriétaires de terres et les chefs de villages pour la signature des accords.

    Socfin SL, est une filiale de Socfin (Société Financière des Caoutchoucs), une société holding, qui opère dans divers secteurs, dont les plantations, l’agroalimentaire, l’immobilier et la finance. Le principal actionnaire est la société Bolloré Investissement SA (Groupe Bolloré), détenue par l’homme d’affaires français Vincent Bolloré.

    L’empire Bolloré s’est développé de façon spectaculaire au cours des deux dernières décennies. En achetant des anciennes entreprises coloniales, et profitant de la vague de privatisations issue des “ajustements structurels” imposés par le Fonds Monétaire International, Bolloré est devenu un acteur clé dans la structure économique et la vie politique de nombreux pays africains.

    Le Groupe est désormais présent dans 92 pays dans le monde, dont 43 en Afrique. Il contrôle des plantations mais est aussi présent dans d’autres secteurs, comme la logistique, la manutention, les infrastructures de transport, la production de pétrole et surtout les ports africains (13 en 2012). L’emprise de Bolloré sur le continent atteint aujourd’hui de nouvelles dimensions avec l’accroissement des investissements dansles plantations d’huile de palme et d’hévéas.

    Les griefs des agriculteurs de Sierra Leone vis-à-vis des plantations de Socfin font écho à ceux de communautés rurales de plusieurs pays du Sud concernant d’autres filiales de Socfin. Des critiques similaires sont ainsi apparues ces dernières années au Libéria, au Cameroun et au Cambodge.
    Des agriculteurs et petits propriétaires sont poursuivis en Sierra Leone pour leur opposition à Socfin. Leur lutte est bien celle de David contre Goliath, Socfin étant aux mains de puissantes élites économiques et financières internationales, Vincent Bolloré et ses associés.

    >>>> Affaires, médias et humanitaire : Les guerres africaines de Vincent Bolloré, par Thomas Deltombe (2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/DELTOMBE/16970

    >>>> Port, rail, plantations : le triste bilan de Bolloré au Cameroun par Thomas Deltombe (2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/DELTOMBE/17037

    >>>> Bolloré : monopoles services compris. Tentacules africaines (2000) - Survie
    http://survie.org/francafrique/diplomatie-business-et-dictatures/article/bollore-monopoles-services-compris-170

    Vincent Bolloré contre Basta ! : à bas la presse libre, vive les paradis fiscaux - Attac
    https://attac.org/l/5m1

    Ce jeudi 11 février s’ouvre le procès en diffamation contre le site d’info indépendant Bastamag sur plainte de Vincent Bolloré. Après avoir normalisé Canal +, M. Bolloré veut étouffer le scandale… Bolloré en faisant taire Basta !, un site d’info qui dérange. Il devrait plutôt se méfier de la publicité : la société Socfin, épinglée par Basta ! au vu des enquêtes de terrain menées par plusieurs ONG sur l’accaparement de terres en Afrique, est aussi lourdement impliquée dans deux paradis fiscaux particulièrement nocifs, Liechtenstein et Luxembourg

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    #Vincent_Bolloré #Socfin #Bastamag #Nadia_Djabali #attac #fidh #Oakland_Institute #Thomas_Deltombe #procès #paradis_fiscaux #Sierra-Leone #Afrique #Multinationales #Information #survie.org

  • Déchéance de nationalité : « Pour la première fois sous la République, une disposition distingue les citoyens selon leurs origines » Entretien Patrick Weil et Eros Sana. 18 janvier / 2016 _Bastamag :
    http://www.bastamag.net/Pour-la-premiere-fois-sous-la-Republique-une-disposition-distingue-les-cit

    « Le débat sur l’extension de la déchéance de la nationalité s’ouvrira le 3 février à l’Assemblée nationale. D’où vient cette mesure, quelles sont les périodes de l’histoire où elle a été remise au goût du jour, combien de Français « binationaux » sont-ils concernés par le projet de François Hollande, quelles seront ses conséquences ? « En France, l’un des piliers de notre nationalité, c’est l’égalité des citoyens devant la loi. Quand on touche à l’un de ces principes, on divise la nation dans son cœur », estime Patrick Weil, spécialiste de l’histoire des politiques d’immigration et de la nationalité. »

    http://www.bastamag.net/Pour-la-premiere-fois-sous-la-Republique-une-disposition-distingue-les-cit

    #Déchéance_de_nationalité #citoyenneté #PS #social-démocratie #Bastamag

  • IV èmes Rencontres des #médias_libres et du #journalisme_de_résistance de Meymac
    http://www.antenne-d-oc.fr/article.php?id=246

    IV èmes Rencontres des médias libres et du journalisme de résistance de Meymac

    La liberté d’expression, l’indépendance des médias libres et leur financement.... Les IVèmes #rencontres_de_Meymac ont permi aux médias libres d’échanger sur ce qui les rassemblent. Antenne d’Oc était présente lors de ses rencontres pour la première journée. Au micro d’Anne-Gaëlle, #Sideways, #Bastamag et #Reporterre !