Stephane M

Antiraciste

  • « Avec l’A69, c’est l’assurance-vie d’un territoire face aux bouleversements climatiques à venir qui est liquidée »
    https://archive.ph/GOQuJ#selection-2219.0-2231.384

    A ce stade, la seule question qui vaille est : « Pourquoi ? » Dans une remarquable (et labyrinthique) enquête diffusée le 20 avril, la cellule investigation de Radio France apporte de nombreux éléments de réponse. Benoît Collombat y dévoile les manœuvres du laboratoire pharmaceutique Pierre Fabre, très implanté sur le territoire, et de son patron historique (décédé en 2013) pour pousser le projet : financement occulte de mouvements « citoyens » en faveur de l’autoroute, instrumentalisation des conflits d’intérêts d’élus locaux salariés par la firme, fortes pressions sur le gouvernement et chantage à l’emploi… L’enquête révèle la prise de participation indirecte de Pierre Fabre dans l’entreprise concessionnaire, Atosca : le laboratoire pharmaceutique est ainsi financièrement intéressé au succès du projet.
    Conflits d’intérêts
    Les conflits d’intérêts mis au jour se déploient à tous les étages du dossier. Jean Terlier, député (Renaissance) du Tarn, président de la commission d’enquête parlementaire sur le montage juridique et financier du projet, est lui-même en situation délicate, puisque son épouse est l’une des cadres dirigeantes de Pierre Fabre (le déontologue de l’Assemblée n’y voit aucun problème).

    https://archive.ph/GOQuJ#selection-2219.0-2231.384

  • Conflit de classes inversé, l’épine dans le pied des #Luttes_sociales
    https://ricochets.cc/Conflit-de-classes-inverse-l-epine-dans-le-pied-des-luttes-sociales-7493.h

    Hiver 2023, mouvement social contre la réforme des retraites. Fonctionnaires, salarié·e·s d’entreprises publiques, étudiant·e·s sont en grève et dans la rue. Caissier·ères, ouvrier·ères du bâtiment, femmes de ménage, livreurs deliveroo et autres salarié·e·s de la « deuxième ligne » sont au taf. Les classes moyennes peuvent-elles faire seules la révolution ? #Les_Articles

    / Luttes sociales

    https://rebellyon.info/Conflit-de-classes-inverse-l-epine-dans-25893

    • De toute évidence, l’ensemble de la « gauche » a fait fausse route ces 40 ou 50 dernières années en s’éloignant de sa base historique, les milieux ouvriers, et en les laissant basculer à la droite de la droite. Au point qu’aujourd’hui, le conflit de classes s’est en quelque sorte inversé : tandis qu’une majorité de celles et ceux qui se trouvent au bas de l’échelle sociale adhèrent aux idées de droite favorables aux classes supérieures, ce sont des personnes plutôt bien placées dans la hiérarchie sociale qui constituent les forces vives de la gauche égalitariste. Avec pour corollaire le fait que, comble des combles pour les secondes, elles sont souvent assimilées par les premiers au camp macroniste, c’est-à-dire à des « bobos » éduqués, aisés financièrement, cultivés, qui ne connaissent ni leurs modes de vie ni leurs problèmes, et les méprisent.

      […]

      Ce qui suppose de questionner nos modes d’organisation relevant d’habitus ou de codes sociaux excluants (omniprésence de l’écrit, réunionnite, etc.) ainsi que notre idéalisme et notre dogmatisme, qui sont des postures intellectuelles marquées socialement, pour renouer avec le pragmatisme dans les luttes (les plus précaires ont besoin de manger et de se loger, très concrètement)

      #classes_sociales #vote #politique #extrême_droite #gauche

  • 🦏 Procès médiatique en antisémitisme : peut-on encore défendre les Insoumis ?
    https://www.youtube.com/watch?v=VXycYC2xqrE

    Dans ce nouveau numéro de Rhinocéros, Usul et Lumi décryptent le traitement médiatique des Insoumis. Ils vont même défendre les Insoumis. Mais en ce moment c’est compliqué. Surtout s’ils parlent de la Palestine...

    « Paresse intellectuelle, lâcheté, suivisme, manque de travail, mauvaise foi : comment les grands médias ont activement participé à la diabolisation du principal parti d’opposition de gauche du pays.
    Un épisode intense, accrochez vous. » Usul

  • Yes, it is #genocide.
    https://thepalestineproject.medium.com/yes-it-is-genocide-634a07ea27d4

    Traduction d’un article en hébreu de Amos Goldberg

    In most cases of genocide, from Bosnia to Namibia, from Rwanda to Armenia, the perpetrators of the murder said they were acting in self-defence. The fact that what is happening in Gaza does not resemble the Holocaust, writes Holocaust scholar Amos Goldberg, does not mean that it is not genocide

    • Israel ‘undoubtedly’ committing genocide says Holocaust scholar Amos Goldberg
      Israeli researcher from Hebrew University argues that what is happening in Gaza does not need to resemble the Holocaust to qualify as genocide
      By MEE staff. | 29 April 2024 11:32 BST
      https://www.middleeasteye.net/news/israel-undoubtedly-committing-genocide-holocaust-scholar-amos-goldber

      A professor of Holocaust history at the Hebrew University in Jerusalem, Amos Goldberg, has said that Israel is committing genocide in Gaza.

      In an opinion piece published by The Palestine Project, he argued that the scale of killing and destruction inflicted by Israel on Gaza, constitutes a “deliberate crushing of Palestinian existence in Gaza”.

      “It’s so difficult and painful to admit it, but despite all that… we can no longer avoid this conclusion. Jewish history will be henceforth stained,” Goldberg said.

      The professor argued that what is happening in Gaza does not need to resemble the Holocaust in order to qualify as a genocide, saying that although each genocide is different, they are all motivated by “an authentic sense of self defence”.

      “Israelis mistakenly think that to be viewed as such a genocide needs to look like the Holocaust,” he wrote. (...)

  • Le nombre de morts à Gaza s’élève à 34 488
    29 avril 2024 10:54 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/gaza-death-toll-rises-34488?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%252

    Le ministère de la santé de Gaza a déclaré que 34 personnes ont été tuées dans les attaques israéliennes sur l’enclave au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le total à 34 488 depuis le 7 octobre.

    En outre, 77 643 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre.

    Mise à jour matinale du 29 avril 2024 05:49 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-59?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Au moins 26 personnes ont été tuées dans les frappes aériennes israéliennes de la nuit sur Rafah et la ville de Gaza, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa
    Des délégations d’Israël et du Hamas sont attendues au Caire aujourd’hui pour des négociations sur les otages et le cessez-le-feu.
    Basim Khandaqji, un Palestinien emprisonné par Israël depuis 2004, a remporté le Prix international de la fiction arabe (IPAF) 2024 pour son roman Un masque, la couleur du ciel, qu’il a écrit en prison.
    Le commandement central des États-Unis déclare que les forces américaines ont « engagé avec succès » cinq drones au-dessus de la mer Rouge.
    Plus de 900 manifestants pro-palestiniens ont été arrêtés aux États-Unis depuis le 18 avril, date à laquelle la police a évacué par la force un campement pro-palestinien à l’université de Columbia.

    Récapitulatif de la soirée du 28 avril 2024 23:19 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-106?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Voici les principaux événements de la journée :

    Les forces israéliennes ont tué au moins 34 454 Palestiniens et en ont blessé 77 575 autres à Gaza depuis le 7 octobre, a déclaré le ministère palestinien de la santé dans un communiqué dimanche. Au moins 66 Palestiniens ont été tués et 138 autres blessés au cours des dernières 24 heures, selon le ministère.

    Un haut responsable du Hamas a déclaré dimanche que le groupe militant palestinien n’avait « aucun problème majeur » avec la dernière proposition d’Israël et de l’Égypte pour un cessez-le-feu à Gaza.

    Les États-Unis s’efforcent d’empêcher l’émission d’un mandat d’arrêt par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en raison de l’attaque contre Gaza, ont rapporté les médias israéliens.

    Le président américain Joe Biden s’est entretenu dimanche avec M. Netanyahu et a « réitéré sa position claire » sur une éventuelle invasion de Rafah, a déclaré la Maison Blanche.

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a quant à lui déclaré que seuls les États-Unis pourraient empêcher une invasion terrestre israélienne de Rafah.

    Dimanche, un sénateur démocrate s’est demandé si l’administration Biden évaluait correctement si Israël respectait le droit international, à la suite d’un article de Reuters selon lequel certains hauts fonctionnaires américains ne trouvaient pas crédibles les assurances données par ce pays.

    Autres développements :

    Une délégation du Hamas se rendra au Caire lundi pour des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, a déclaré à Reuters un responsable du groupe palestinien.

    L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a déclaré que deux enfants palestiniens seraient morts en raison des températures élevées à Gaza.

    Le Front populaire de libération de la Palestine a mis en garde la Grande-Bretagne et d’autres pays contre le déploiement de forces sur les terres ou les côtes de la bande de Gaza, affirmant que les troupes étrangères seraient « traitées comme des forces d’occupation et constitueraient des cibles légitimes pour la résistance ».

    Le ministre français des affaires étrangères a discuté dimanche avec des responsables libanais de propositions visant à apaiser les tensions entre le Hezbollah et Israël.

    Le ministre israélien des finances, Bezalel Smotrich, a exhorté dimanche M. Netanyahou à ne pas renoncer à l’invasion terrestre prévue à Rafah, estimant qu’une telle décision constituerait une défaite humiliante.

    La World Central Kitchen a déclaré qu’elle reprendrait ses activités dans la bande de Gaza lundi, un mois après que sept employés de cette organisation caritative basée aux États-Unis ont été tués lors d’une attaque aérienne israélienne.

  • Quand le travail fait mal
    https://www.cafepedagogique.net/2024/04/29/quand-le-travail-fait-mal

    Il est de bon ton en ce moment de railler l’inertie des enseignants et d’expliquer leur morne mobilisation par le fait qu’ils se contenteraient de ces réformes les confirmant dans leur confort petit bourgeois. C’était peu ou prou l’objet d’un article paru dans le web magazine Frustration, très marqué à gauche et généralement plutôt pertinent sur son analyse du monde du travail, article dé-publié depuis. L’auteur partait de l’ observation de sa propre salle des profs pour élaborer cette critique somme toute assez banale dans le monde de la gauche radicale puisqu’elle se rattache à la critique libertaire et anti-autoritaire qui a toujours accusé l’école de s’adonner à du formatage paramilitaire avec la douce complicité des enseignants. Mais si cette critique pouvait, à bien des égards, faire mouche dans les années 1970, une certaine eau a, depuis, coulé sous les ponts. Une eau bien saumâtre qui ne fait pas grand cas du confort petit bourgeois des un·es et des autres et qui s’abat comme une vague sur l’ensemble des services publics, école y compris. Un ouragan néolibéral. On ne devrait rien avoir à apprendre à la gauche de transformation sociale sur ce sujet, l’ensemble étant bien documenté depuis des années par la sociologie et formant le socle d’une analyse des transformations du monde du travail dont le magazine Frustration comme d’autres milieux sont parfaitement au fait. Mais il semblerait que le travail enseignant n’ait pas encore été complètement intégré à cette grille de lecture dans le monde militant.

    Revoir aussi cette discussion : https://seenthis.net/messages/1050837

    (Ceci dit, j’en suis toujours à ruminer la raison pour laquelle Frustration Magazine a laissé s’exprimer dans ces pages cet individu, en l’occurrence un certain François Bégaudeau).
    (Source : https://twitter.com/dukeofportland1/status/1783078057458229689)

    • Merci @arno pour cette remarque. Je me suis moi-même demandé si la source était fiable. D’où ce post car j’étais certain que s’il s’agissait d’une calomnie, l’info serait à coup sûr debunkée ici même. Je suis bien conscient que ma démarche est limite : prêcher le faux pour savoir le vrai, ça peut avoir des conséquences fâcheuses.

      [edit] Mais sinon, à ma décharge, François Bégaudeau fait l’objet de nombreux articles chez Frustration.
      https://www.frustrationmagazine.fr/?s=Fran%C3%A7ois+B%C3%A9gaudeau
      De surcroît, le gars traîne une vilaine réputation sexiste et se retrouve au tribunal pour une affaire de slut shaming à l’encontre de Ludivine Bantigny. Les faits se sont produits en 2020.

      https://www.madmoizelle.com/proces-en-diffamation-sexiste-francois-begaudeau-confond-misogynie-et-h

    • https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_B%C3%A9gaudeau#Accusation_de_sexisme

      « La bourgeoisie croit toujours que sa position est désirable » Bégaudeau paru chez Frustration (III)
      https://www.frustrationmagazine.fr/begaudeau-3

      Car quelle est ta cible quand tu écris Notre joie ou Histoire de ta bêtise ? Tu t’adaptes à ton lectorat : tu cites la philosophe Simone Weil en écrivant Simone, sans dire explicitement ce qu’elle pense, comme si tout le monde savait ce qu’elle pensait. C’est plus facile pour toi, tu es dans ton élément et tu t’adresses à des gens qui sont dans ton élément aussi. Quand on pense à des slogans, on s’adresse à beaucoup plus large.

      Oui, ce n’est pas la même stratégie. J’ai une position très radicale sur les livres : ils servent d’abord à celui qui les écrit. Je ne me pose jamais la question de l’utilité d’un livre. Je me pose la question de son intérêt et de sa beauté. C’est un truc d’esthète, mais on ne se refait pas. Son intérêt, c’est sa justesse et sa pertinence. Sa beauté, c’est au niveau de la forme, du style. Ce qui me déclenche pour écrire un livre, c’est si je sens que j’ai quelque chose d’intéressant à dire et que par ailleurs, la composition peut être intéressante. Quand je suis dans le détail d’une page en revanche, j’essaie d’être le plus clair possible, de pas trop multiplier les références. Il y en a un peu plus que d’habitude dans Notre joie, peut-être un peu trop, je ne sais pas. Mon but est quand même de décoder.

      Après, évidemment qu’un livre est segmentant, tu n’as pas tout le monde [qui lit], à un certain niveau de sophistication de la pensée tout le monde ne suivra pas. Je rencontre pas mal de gens qui disent : “Olala Lordon, c’est énervant, il est pas clair !” Je ne suis pas “Lordofan” tout le temps, mais je défends le fait qu’il y a certains problèmes qu’aborde Lordon qui sont des problèmes philosophiques et anthropologistes, sous tutelle spinoziste, qui ne peuvent pas être écrits autrement. Il faut savoir ce qu’est la philo… peut-être que c’est vain.

      C’est un philosophe, il va dans le jargon. Il est plus universitaire que moi qui viens plutôt de la littérature. Je serais incapable d’écrire du Lordon, je n’ai pas l’armature philosophique pour ça. Lordon il l’a, et il en est un peu victime, ça va un peu plomber sa prose. Mais il y a des pages qui sont merveilleuses ! Il pose des problèmes fondamentaux, ontologiques : par exemple, qu’est-ce qu’un corps social ? C’est pour ça que parfois les militants sont un peu déçus, ils l’ont entendu parler à Nuit debout, où il est bon comme orateur, et après…

    • J’ai posé la question à Frustration sur Twitter, à savoir si c’était François Bégaudeau ou un certain Arnaud Dolidier qui était l’auteur de l’article (en leur mettant sous le nez la parution chez Info libertaire de l’article qu’ils ont supprimé). J’attends leur réponse.
      Ce qui est ballot, c’est que je n’ai pas fait attention au nom de l’auteur de l’article paru puis supprimé chez Frustration.
      (Bon, je fatigue. J’ai les yeux en ruine. Je vais dormir).

    • Je n’avais pas étoilé cet article de Frustration @sombre car j’avais moyennement apprécié celui ci. Il me semble qu’il s’agissait bien de Arnaud Dolidier car si s’avait été celui de Bégaudeau cela m’aurait profondément perturbée. Il s’agit peut être d’un pseudo, de son pseudo ?...

      On peut le retrouver ici : https://blogs.mediapart.fr/arnaud-dolidier/blog

      L’Espagne face à l’impunité des crimes franquistes
      7 févr. 2022 Par arnaud dolidier

      Validé par le conseil des Ministres en juillet 2021, la loi dite de mémoire démocratique a été discutée au Congrès des Députés en octobre dernier. Malgré de réelles avancées, le modèle de réconciliation nationale fondé sur la loi d’amnistie d’octobre 1977 constitue toujours un frein aux demandes de vérité, de justice et de réparation des victimes du franquisme.

      « Les chemins du communisme libertaire » (premier volume) de Myrtille 25 janv. 2022 Par arnaud dolidier

      Le premier volume des chemins du communisme libertaire permet au lecteur français d’appréhender l’effervescence et la richesse des idées et des pratiques libertaires pendant le XIXe siècle espagnol. Le travail de Myrtille met en avant les enjeux doctrinaux inhérents au développement des courants anarchistes au sein d’une partie des classes populaires espagnoles.

      « Les anarchistes dans la ville » de Chris Ealham
      15 janv. 2022 Par arnaud dolidier

      « Les anarchistes dans la ville » est la traduction française de la thèse de Chris Ealham paru en 2005. L’auteur, par le biais d’une « histoire sociale des dépossédés inscrite dans l’espace », montre comment s’est construite « la ville prolétarienne » en réponse au développement de la ville capitaliste.

      Cadix, plus de 20.000 métallurgistes en grève reconductible 23 nov. 2021 Par arnaud dolidier

      Manifestations de plusieurs milliers de personnes, barricades pour couper l’accès aux zones industrielles et aux voies de communication, sit-in et occupations d’usines : à Cadix, les métallurgistes sont en grève reconductible depuis une semaine pour réclamer au patronat des augmentations de salaires indexées sur l’inflation.

      Contribution au débat sur la « mémoire historique » en Espagne 8 sept. 2011 Par arnaud dolidier

      Dans un village de Castille et Léon, le 2 août 2011, le maire a pris la décision d’exhumer les restes de dix victimes du franquisme placés dans un monument en hommage aux républicains espagnols, pour les envoyer dans un ossuaire. A l’origine de cette action, une femme qui souhaitait récupérer les restes de sa grand-mère qui reposait dans ce monument, pour la placer dans une tombe familiale.

      Espagne : de la transition démocratique au 15-M 17 juin 2011 Par arnaud dolidier

      Cela fait maintenant plus d’un mois que le mouvement né après les manifestations du 15-M bouleverse la vie politique et sociale de l’Espagne.

      Ou alors Frustration s’est planté dans la suppression... :)

      « Notre rubrique ’’Vos Frustrations’’ permet à des personnes de témoigner sur leur milieu professionnel. ou leur quotidien.
      Or, nous avons appris ce matin que notre dernier contributeur, enseignant, était accusé d’agissements sexistes et de viol. Nous avons donc supprimé son article. »

    • @marielle : oui, tu as eu le même cheminement que moi hier soir. J’avais réussi à loger le « Arnaud Dolidier » chez les blogs de médiapart, là où il se décrit comme historien, enseignant d’histoire-géographie, spécialiste du mouvement ouvrier en Espagne.
      Toujours est-il que je n’ai à cette heure obtenu aucune réponse du compte Twitter de Frustration Magazine à propos de leur « contributeur » accusé de sexisme et de viol. Je sais bien qu’il est malaisé d’identifier à priori sur des écrits et sur un portrait photo un agresseur potentiel. N’empêche qu’il en va de leur crédibilité même concernant leurs allégations à l’encontre de cette personne.
      Après, il est vrai que le jugement porté sur l’ensemble des enseignants peut être problématique surtout en cette période où l’institution et ses personnels font l’objet d’attaques incessantes. Mais pour être bref et au vu de mon expérience dans ce métier, il y a aussi des enseignants problématiques. Cependant, je le concède, on ne peut pas se permettre d’essentialiser toute une profession en regard d’un ressenti personnel.

  • « C ce soir », ou quand la bourgeoisie chic organise sa propre cécité
    https://www.blast-info.fr/articles/2024/c-ce-soir-ou-quand-la-bourgeoisie-chic-organise-sa-propre-cecite-BumElUuH

    A « C ce soir », l’éclairage est doux, le grand écran habituel des plateaux télés est remplacé par une belle baie vitrée, et les invités ne sont pas derrière une table mais, jambes croisées, sur de belles chaises à cuir rouge. De raffinés guéridons sont disposés au centre. C’est le débat d’apéro, mais certainement pas celle du camping. Rangez le Ricard, place au joli verre de vin. On discute entre gens respectables, de manière posée, sous l’œil avisé de Karim Rissouli qui ne manquera pas de faire redescendre les envolées colériques. Le plateau ne doit pas « ressembler à l’hémicycle de l’Assemblée nationale ou du Sénat », il ne faut pas « échanger avec des gants de boxe » et garder une boussole en tête : maintenir son « rôle de médiation ». Bien obligé de reconnaître que l’ambiance dénote, en effet, des émissions bolloréennes.

    Chaque édition est structurée à partir d’une question. Pour se limiter à la Saison 4, quelques-unes d’entre elles : « Privé-Public : la nouvelle guerre scolaire » ; « Dette, chômage : faut-il remettre les français au travail » ; « Rwanda : la France a-t-elle laissé faire ? » ; « Violences entre jeunes : un manque d’autorité ? ». De manière plutôt transparente, le cadrage de « C ce soir » ne semble en rien dénoter des autres productions médiatiques. La colonne vertébrale à partir de laquelle l’équipe choisit ses questions et pose le centre de gravité du futur « débat » s’inscrit dans une « actualité » des plus classiques, rythmée par les agissements politiciens et les fausses polémiques. Par exemple, quand bien même les travaux sociologiques (1), les retours associatifs et les témoignages divers attestent du contraire, on se demandera quand même si la violence des jeunes est liée à un manque d’autorité. Pourquoi ? Parce que le gouvernement le dit. Donc ça mérite d’être débattu, même si ça tourne dans le vide.

    « C ce soir » construit ainsi, comme la plupart des ses concurrents, des échanges en dehors du réel. « La France a-t-elle laissé faire au Rwanda ? » La réponse est oui, et tous les gens sérieux sont d’accord. Alors, comment faire pour malgré tout en faire un débat ? D’abord, trouver un méchant. Dénicher quelqu’un, avec un soupçon de respectabilité (faut pas faire n’importe quoi non plus), capable d’apporter la contradiction. Pour le Rwanda, ce méchant, c’était Jean Glavany, ancien ministre dont tout le monde avait oublié l’existence. Son rôle était clair : créer le débat là où il n’y en a pas. Ce qu’il a fait, en racontant n’importe quoi, dans une confusion affligeante, sans être rectifié par Camille Diao, à la présentation ce jour-là. Et ce jusqu’à provoquer la colère (en retenu) de Vincent Duclerc, historien mandaté par Macron, sur une ligne tout à fait raisonnable dans cette affaire. Une contre-réalité sort de terre : Glavany d’un côté, qui nie catégoriquement la responsabilité de la France dans un élan quasi conspirationniste, un ventre mollasson au milieu, et puis Duclerc, qui devient l’autre opposée, parce que lui, historien, accable la France mitterandienne. Deux personnalités avec une compétence diamétralement opposée mises au même niveau par le dispositif, présentées comme deux « avis » sur un même sujet, et puis libre aux spectateurs de trancher. C’est la « médiation » façon « C ce soir », avec une formule reproduite sur la plupart des sujets.

    3. Cascade de dépolitisation

    Ce mardi 23 avril, l’émission s’interroge : « Palestine : le débat interdit ? ». Avant d’embrayer, le lendemain « Débat public : l’impossible nuance ? », et le pompon, le surlendemain : « Emmanuel Macron : seul rempart contre les populistes ? ». Un exercice dont « C ce soir » est devenu spécialiste : dénoncer la violence, les oppositions, pour se poser en solution apaisée et raisonnable. Pour ce qui est de la situation à Gaza, les invités, globalement tous d’accord, se sont adonnés à une série de poncifs sur le manque de complexité des échanges, la polarisation des positions, la formation de deux camps qui ne se parlent plus. Énième validation de la thèse bourdieusienne (2) : les goûts sont avant-tout des dégoûts. Là, ça transpire. Dégoût pour les gens qui s’énervent, les gens qui expriment leur souffrance un peu trop fort, qui brandissent leur désaccord. La vérité, le réel, se trouve plutôt chez eux, réunis en cercle comme des sages, adeptes de la mesure. Dans cette ambiance feutrée, rien n’empêche ainsi Joann Sfar de déclarer qu’il n’y a pas d’apartheid en Israël, ou encore que, en France, nous utilisons les « populations du Moyen-Orient pour régler notre propre psychanalyse » vis-à-vis de la guerre d’Algérie. Et ça passe. C’est même publié sur les réseaux sociaux. Comme le terrain a été préparé en amont, comme il a été convenu qu’on était entre gens respectables, ça glisse.

    Rissouli et son équipe sont probablement honnêtes dans leur démarche. C’est sans doute porté par une croyance très habermassienne dans la délibération (3), dans la formation d’un espace public libre, que les débats menés par « C ce soir » sont organisés. À y regarder de près, par le refus de l’expression d’une conflictualité consistante (et donc par la mise à l’écart de toute une série d’invités potentiels), l’émission dénote par sa grande dépolitisation. Le dispositif met en scène des micro-confrontations entre gens d’une même classe sociale, articulées sur l’espace médiatique dominant, et passe la plupart du temps à côté des véritables points de tensions. Il arrive, et c’est le cas en ce moment, que l’histoire s’accélère, se déploie dans sa dimension tragique, se déchaîne. Dans ces configurations, certains tiennent la digue, d’autres l’oublient. Face à une situation génocidaire, il n’est pas affaire de nuances : on se serre les coudes pour faire arrêter cette ignominie. Face à un gouvernement qui sombre de plus en plus dans le fascisme, il n’est pas affaire de nuances : on se serre les coudes, là aussi, pour s’insurger et faire front. Par leur refus de regarder le réel en face, « C ce soir » s’inscrit dans ceux qui, artisans de la troisième voie, ont poussé vers « La République du centre » (4), persuadés d’assister à la fin de l’histoire. Une sorte de conservatisme chic et intello : le futur n’est plus affaire de renversements, mais de rectifications. Avec un peu de discussion apaisée, de pédagogie, la démocratie triomphera et avec elle l’émancipation collective. Malheureusement, (spoiler alert), le néolibéralisme n’a jamais fonctionné comme ça (5).

    Le constat est peut-être dur, mais il est nécessaire de le porter. Tous les instruments par lesquels la rationalité néolibérale porte atteinte au corps politique, et à l’idée même de démocratie (6), ont aussi cours sur le plateau de « C ce soir » : violence de classe, détestation du conflit, séparation entre un camp de la raison et les autres. Représentation presque parfaite de l’incapacité de notre « démocratie » contemporaine à intégrer les différents antagonismes dans une optique de progrès social. Il aurait fallu sortir des cours de Sciences Po pour creuser un peu plus loin qu’Habermas, par exemple jusqu’à Rancière (7). C’est justement parce que la partie supérieure du corps social est passée à l’offensive devant la remise en cause grandissante de leurs positions que la société s’est « fracturée ». Encore une fois, même si Rissouli semble l’avoir raté, le diagnostic a été fait (8), corroboré par une série d’événements univoques. Lorsque « C ce soir » crée des débats à partir des éléments de langage politiciens, l’équipe ne fait que jouer une chorégraphie hors-sol, une mise en scène de ce qui « oppose », en surface, les membres d’un même bloc : le bloc bourgeois. On reproduit la même mélodie qu’ailleurs, LFI c’est l’extrême, la NUPES sûrement aussi, le Printemps Républicain c’est de gauche, et ainsi de suite. Comment ne pas y voir une tentative (peut-être inconsciente) de camouflage, qui, par une fausse complexité, positionne les discussions en dehors de ce qui compte vraiment, c’est à dire la radicalisation d’une classe dirigeante sans socle, sans légitimité, poussée dans ses retranchements ?

    Conclusion : la meilleure émission de télé ?

    Malgré ces critiques, sommes-nous en mesure de réfuter Redwane Telha lorsqu’il déclare que « C ce soir » est « la meilleure émission de la télé » ? Malheureusement, peut-être pas. Même si l’émission ne réinvente rien, elle reste parfois, dans quelques cas, une légère bullette d’air frais. Parce que les invités sont loin d’être tous inconsistants, et que certains, avec habileté, parviennent à contourner quelque peu un dispositif qui n’est pas des plus restrictifs. De fait, Camille Diao, Karim Rissouli et Laure Adler apportent une tonalité particulière et peuvent, parfois, laisser passer des idées pertinentes qui seraient censurées ailleurs.

    Dans un paysage médiatique des plus sclérosés, où l’extrême droite a fait son nid et torpille les réfractaires, « C ce soir » apparaît peut-être comme le moins pire. Sur les ruines de « l’illusion » d’un tripartisme progressiste (9), l’émission tente, comme un baroud d’honneur, de rappeler au bloc bourgeois qu’il existe une alternative au destin fasciste qui se profile : mieux vaut le néolibéralisme que l’extrême-droite. Intention louable ? Sans doute, pour les quelques-uns qui auraient oublié l’interpénétration structurelle de ces deux mouvements (10). Cher Karim, chère Camille, chère Laure, votre plaidoirie est anachronique : le bloc bourgeois a déjà viré à tribord. Et c’était parfaitement prévisible. Vous avez raté le wagon de l’histoire et maintenant, par votre résistance au diagnostic, vous vous rendez complices de ceux que vous pensez combattre. Organiser sa propre cécité sous un vernis « critique » pour maintenir un statu quo impossible, n’est-ce pas là le meilleur allié des pires dérives ? Voilà un débat qui, lui, mériterait d’être mené.

    #bourgeoisie-chic #EntreSoi

  • Comment se protéger des pandémies mondiales ? L’OMS a deux semaines pour trouver un consensus | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/comment-se-proteger-des-pandemies-mondiales-loms-a-deux-semaines-pour-t

    Les négociations de la dernière chance commencent ce lundi à l’OMS pour trouver un consensus afin de protéger efficacement et équitablement le monde de futures pandémies.

    Après deux années de travaux, les négociateurs ont dû se rendre à l’évidence, le mois dernier : il leur faut plus de temps pour tenter de se mettre d’accord sur ce texte historique sur la prévention, la préparation et la réponse aux futures pandémies. Le temps presse, il doit être adopté lors de l’Assemblée mondiale de la santé, qui commence le 27 mai.

    Les 194 pays de l’Organisation mondiale de la santé reviennent donc à son siège, à Genève, à partir de ce lundi et jusqu’au vendredi 10 mai.

    Le souvenir des millions de morts, de la souffrance, des injustices et des immenses dégâts économiques de la pandémie de covid-19 s’estompe et « si une nouvelle pandémie commençait demain, nous serions confrontés à bon nombre des mêmes problèmes auxquels nous avons été confrontés avec la covid-19 », regrette le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

    De grandes divergences
    Malgré un large consensus sur la nécessité d’un texte contraignant pour rendre la réponse de la communauté internationale plus efficace et plus équitable, de grandes divergences subsistent sur la manière de s’y prendre.

    Arrivés à une impasse - le document de travail était quasiment illisible à force d’ajouts et de réserves -, les négociateurs se retrouvent avec une version simplifiée de 23 pages et un quart de mots de moins.

    Les principaux différends tournent autour de l’accès et de l’équité : accès aux agents pathogènes découverts, accès aux produits de lutte contre la pandémie tels que les vaccins développés à partir de ces découvertes et distribution équitable non seulement des tests, traitements et vaccins contre la pandémie mais aussi des moyens de les produire.

    Trouver l’indispensable consensus
    Le nouveau projet se concentre sur les points d’accord pour établir un cadre et tenter de trouver l’indispensable consensus. Il réserve certains des points les plus délicats à de futures discussions au cours des deux prochaines années, tout particulièrement l’accès aux pathogènes et le partage des produits issus de la recherche sur ces microbes.

    K. M. Gopakumar, chercheur principal au Third World Network - l’une des ONG qui suit de près les négociations et a décortiqué le nouveau texte -, estime qu’il « est dépourvu de tout résultat concret en matière d’équité et ne crée aucune obligation juridique pour faciliter un accès prévisible et durable au financement, aux produits et à la technologie liés à la pandémie ».

    Pour Médecins sans frontières, les obligations en matière de transfert de technologie vers les pays les plus pauvres « restent faibles ». En revanche, la garantie d’un accès équitable aux médicaments issus de la recherche et développement sur des fonds publics a survécu aux coupes claires, salue l’organisation Initiative Médicaments contre les maladies négligées (DNDi).

    Mais les obligations « qui auraient garanti que les gens puissent bénéficier du progrès scientifique et avoir un accès équitable aux produits dont ils auront besoin ont été affaiblies ou supprimées du texte et doivent être rétablies », a demandé Michelle Childs, de la DNDi.

    « Un calendrier très serré »
    Les négociateurs pourraient être encouragés à trouver un terrain d’entente par les nouvelles sur le front de l’épizootie de grippe aviaire qui refait des ravages depuis 2020. Le virus H5N1 a récemment infecté des troupeaux de vaches aux États-Unis, une première. Si, pour l’heure, aucun cas de transmission d’humain à humain n’a été enregistré, la circulation intense du H5N1 et sa capacité à sauter d’une espèce à l’autre inquiètent.

    Deux semaines, « c’est un calendrier très serré », a reconnu vendredi Margaret Harris, une porte-parole de l’OMS.

    La Maison Blanche a réaffirmé l’engagement des États-Unis pour arriver à un accord.

    Tsegab Kebebew Daka, ambassadeur d’Éthiopie à Genève, estime que « les différences dans le texte ne sont pas énormes. Ce sont principalement des différences d’idées, et elles ne sont pas si nombreuses ».

    Et l’ambassadrice d’Australie Amanda Gorely de résumer : « Toutes les délégations doivent se rassembler et se concentrer sur la recherche d’un consensus ».

  • Remembering Walid Daqqa, a prisoner with a ‘heretical belief in life’
    Walid and I shared a political, personal, and philosophical correspondence for two decades. Even in death, he accompanies me on the path of truth.
    By Anat Matar April 24, 2024
    https://www.972mag.com/walid-daqqa-palestinian-prisoner-letters

    On the wall in my study hangs a large picture. Swirling silver Arabic letters, delicately drawn on black cloth and decorated with green leaves, spell out a phrase based on the commandment of Caliph Ali ibn Abi Talib: لا تستوحشوا طريق الحق لقلة السائرين فيه — “Do not despair of the path of truth, even if few follow it.”

    This handiwork was created by my friend Walid Daqqa while he was in prison. Walid passed away earlier this month at the age of 62, following complications of various diseases, including cancer. As far as I’m concerned, the artwork is his last will and testament, the distillation of what he would pass on to the world.

    I met Walid almost two decades ago, after I established the Israeli Committee for Palestinian Prisoners together with Tamar Berger and Sanaa Salama-Daqqa — Walid’s upstanding and ever-determined wife and a good friend of mine. When Walid first heard from Sanaa about our small project, he wrote to me, marking the start of a years-long political, personal, reflective, and philosophical correspondence. In order to convey even just a glimpse of the unique character of the person we lost this month, I want to share some excerpts of what he wrote to me from within the prison walls. (...)

  • « À l’hôpital, des patients meurent tous les jours par erreur » | Matthieu Slisse
    https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2024/04/24/a-lhopital-des-patients-meurent-tous-les-jours-par-erreur-le-cri-dalarme-

    Les erreurs médicamenteuses causent plusieurs centaines de morts chaque année. Loin d’être accidentelle, cette hécatombe doit tout aux défaillances du système de soin. Pharmacien au sein de l’hôpital public lyonnais, Bruno Charpiat lance l’alerte depuis des années. Notre enquête en deux volets lève le voile sur ce scandale sanitaire méconnu. Source : Médiacités

  • Valérie Pécresse suspend plus d’un million d’euros de subventions à Sciences Po Paris
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290424/valerie-pecresse-suspend-plus-d-un-million-d-euros-de-subventions-sciences

    Après le week-end d’occupation par les étudiants de l’établissement parisien pour dénoncer la politique menée par Israël à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a décidé de suspendre les subventions promises à Sciences Po. « Inédit » et « lunaire » pour son opposition.

  • Mayotte sur le pied de guerre pour faire face au choléra
    https://sante.lefigaro.fr/social/sante-publique/mayotte-sur-le-pied-de-guerre-pour-faire-face-au-cholera-20240429

    Publié le 29/04/2024
    Alors que 12 pays d’Afrique de l’Est font face à une flambée épidémique incontrôlée depuis de longs mois, la maladie a fini par arriver dans le département français. Pour le moment, 26 cas ont été identifiés.

    Après les Comores, Mayotte. Malgré la barrière de l’océan, le choléra se répand comme une traînée de poudre.

    Alors tu vois, le choléra, c’est comme la météo. On a beau avoir un océan pour nous protéger, les petits bacilles, ils voyagent avec le vent, et viennent troubler les pays développés.

    Choléra
    https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cholera

    Le choléra est une maladie de la pauvreté qui touche les personnes n’ayant pas un accès suffisant à l’eau potable et aux services d’assainissement de base.

    L’OMS, cet organisme wokiste qui ne comprend rien aux vraies raisons qui comptent, te dit que c’est la pauvreté et un réseau d’assainissement défectueux qui fait voyager la bactérie.

    Ce que l’on sait sur l’opération Wuambushu 2 qui doit débuter prochainement - Mayotte la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/ce-que-l-on-sait-sur-l-operation-wuambushu-2-qui-doit-debuter-ce

    Publié le 14 avril 2024
    Le deuxième volet de l’opération Wuambushu doit débuter prochainement à Mayotte. Si peu de détails ont été annoncés sur ses modalités, on vous résume ce que l’on sait sur cette opération très attendue contre l’insécurité et l’immigration clandestine.

    Allez, s’ils se dépêchent, ils vont peut-être arriver à temps pour repousser les envahisseurs ? Avec les moyens qu’ils mettent dans cette opération de police, peut-être que le choléra va repartir sur le continent ?

    Ceci dit, ce n’est pas comme si on ne s’y attendait pas. En fait.

    Crise de l’eau à Mayotte  : «  On n’a plus le droit à l’erreur, à l’attentisme  » - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/territoires/crise-de-leau-a-mayotte-on-na-plus-le-droit-a-lerreur-a-lattentisme

    Publié le 06/10/2023
    Face à la dramatique crise de l’eau à Mayotte, Elisabeth Borne a annoncé de nouvelles mesures  : prise en charge des factures, distribution de bouteilles d’eau gratuites d’ici la mi-novembre. Des mesures de court terme, alors que des travaux d’infrastructures sont attendus de longue date dans l’île.

  • Home Office to detain asylum seekers across UK in shock Rwanda operation

    Operation comes weeks earlier than expected and is thought to have been timed to coincide with local elections.

    The Home Office will launch a major operation to detain asylum seekers across the UK on Monday, weeks earlier than expected, in preparation for their deportation to Rwanda, the Guardian can reveal.

    Officials plan to hold asylum seekers who turn up for routine meetings at immigration service offices or bail appointments and will also pick people up nationwide in a surprise two-week exercise.

    Lawyers and campaigners said the detentions risked provoking protracted legal battles, community protests and clashes with police – with officers in Scotland put on high alert.

    Enver Solomon, the chief executive of the Refugee Council, said: “The government is determined to recklessly pursue its inhumane Rwanda plan despite the cost, chaos and human misery it will unleash. We know it is likely to cause a catastrophic system meltdown.”

    Detainees will be immediately transferred to detention centres, which have already been prepared for the operation, and held until they are put on planes to Rwanda. Some will be put on the first flight due to take off this summer.

    The Home Office said ratification of the prime minister’s Safety of Rwanda Act meant “the government is entering the final phase of operationalising this landmark policy to tackle illegal migration and stop the boats”.

    It added: “At some stage inevitably this will include detaining people in preparation for the first flight, which is set to take off to Rwanda in 10 to 12 weeks. It would be inappropriate to comment further on operational activity.”

    The start of the Home Office’s detention operation, which had not been anticipated for weeks, coincides with Thursday’s local council elections in England where the Tories face losing up to half the seats they currently hold.

    Rishi Sunak said on Sunday that cracking down on illegal migration was central to the Tory campaign.

    Police in Scotland have been put on alert because of the high risk of street protests and attempts by pro-refugee campaigners to stop detentions. Officers will not take part in the detentions but will take charge of crowd control and public order. A Police Scotland spokesperson referred the Guardian to the Home Office.

    Local communities in Scotland have twice prevented deportations by staging mass protests, on Kenmure Street in Glasgow in May 2021, and in Nicolson Square, Edinburgh, in June 2022. On both occasions, hundreds of people surrounded immigration enforcement vehicles to prevent asylum seekers being removed.

    During an interview in which he mentioned Rwanda and illegal migration 13 times, the prime minister said on Sunday that he was focused on “stopping the boats”, as well as his pledges on the economy. He told Sky News’s Sunday Morning with Trevor Phillips of his “determination to get that Rwanda scheme going”.

    However, the latest official data, released on Sunday, showed the number of people arriving by small boats in the first four months of 2024 was the highest ever for that period, at 7,167 people, compared with 5,745 for the same period last year. The previous record for those four months was 6,691.

    Speaking on Monday before the Lords and Commons sat through the night to pass the safety of Rwanda (asylum and immigration) bill, Sunak said: “To detain people while we prepare to remove them, we’ve increased detention spaces to 2,200.

    “To quickly process claims, we’ve got 200 trained, dedicated caseworkers ready and waiting. To deal with any legal cases quickly and decisively, the judiciary have made available 25 courtrooms and identified 150 judges who could provide over 5,000 sitting days.”

    Aamer Anwar, a Glasgow-based human rights lawyer who was directly involved in the Kenmure Street protests, said Police Scotland and the Scottish government had to be certain they believed this was lawful.

    He revealed he had been inundated with calls from activists after the Guardian first reported the Home Office move on Sunday morning. “People are extremely angry and upset, and ready to mobilise,” Anwar said, adding it would be “extremely dangerous” for Police Scotland to put itself in the middle of a deportation protest if people felt they were acting to protect deportation operations.

    “I suspect in the coming days we will see an explosion of the spirit of Kenmure Street across the UK, opposing a policy that will lead to misery, self-harm and death, driving so many more into the arms of people smugglers,” Anwar said. “The fundamental question for the Scottish government as well as Police Scotland is whether they are willing to engage in this barbaric abuse of power against a desperate people.”

    Solomon said the detention and removal operations were likely to persuade other asylum seekers already in the UK to disappear, for fear of being deported.

    https://www.theguardian.com/uk-news/2024/apr/28/home-office-to-detain-asylum-seekers-across-uk-in-shock-rwanda-operatio

    –-

    ajouté à la métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre (2022) :
    https://seenthis.net/messages/966443

    elle-même ajouté à la métaliste sur les tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers (https://seenthis.net/messages/731749), mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers :
    https://seenthis.net/messages/900122

  • Infrastructures mortifères. La frontiérisation de la ligne ferroviaire entre Vintimille et Nice
    https://www.visionscarto.net/infrastructure-frontiere

    Il y a des corps qui dérangent. Il y a des morts dont on ne parle pas. Il y a des victimes pour lesquelles on crée des catégories à part quand on essaie d’en comptabiliser le nombre : un carré pour les « accidents », un rond pour les « suicides », un triangle pour les « clandestins ». C’est ce que l’on peut voir dans un schéma tiré d’un dossier sur les « accidents de personnes » sur la ligne ferroviaire Vintimille-Nice compilé par le syndicat CGT des cheminots de la SNCF et confié par un (...) Billets

    #Billets_

  • Jean-François Achilli licencié par Radio France pour « manquements répétés aux obligations déontologiques »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/29/jean-francois-achilli-licencie-par-radio-france-pour-manquements-repetes-aux

    Après avoir admis devant sa hiérarchie avoir joué un rôle dans le livre (écrit à la première personne) de Jordan Bardella, le président du Rassemblement national (RN), le journaliste Jean-François Achilli a été licencié par Radio France pour « manquements répétés aux obligations déontologiques relatives aux collaborations extérieures », a appris Le Monde, lundi 29 avril. L’éditorialiste politique interrogeait tous les jours pour Franceinfo une personnalité politique en fin d’après-midi, et coprésentait le soir sur la même antenne « Les Informés », un talk-show d’actualité.

  • Décret chômage : comment Macron a méthodiquement saccagé vos droits en six ans - Rapports de Force
    https://rapportsdeforce.fr/chomage/decret-chomage-comment-macron-a-methodiquement-saccage-vos-droits-en

    C’est la troisième fois en sept ans que le gouvernement reprend la main sur le régime d’assurance chômage pour le réformer par décret. Cette méthode était jusque-là exceptionnelle puisque conditionnée à l’échec des négociations entre le patronat et les syndicats – avant 2018, la reprise en main de l’assurance chômage par l’État n’avait eu lieu qu’une seule fois, en 1983. « Depuis 2018, on est dans un jeu de dupes : l’État organise l’impossibilité de négocier réellement pour justifier son intervention », explique Claire Vives, sociologue au Centre d’étude de l’emploi et du travail.

    Depuis cette date, même si l’assurance chômage reste, en théorie, un modèle assurantiel paritaire, géré par les représentants des travailleurs et du patronat (ce sont les salariés et les employeurs qui financent en grande partie, par leurs cotisations, l’assurance chômage), il en va tout autrement dans la réalité. De fait, l’État en change les règles à volonté, en se passant de tout contrôle démocratique. Le résultat ? Une régression des droits d’un niveau jamais constaté depuis la création de l’assurance chômage en 1958, avec notamment la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation pour tous et toutes, mais aussi la réduction drastique du montant de l’allocation, allant jusqu’à -50% pour les plus exposés.

    Emmanuel Macron n’a pourtant trompé personne. Dès 2017, alors candidat à l’élection présidentielle, il expliquait dans les colonnes du Parisien sa volonté de s’attaquer au paritarisme et de placer l’Unédic (gestionnaire de l’assurance chômage) sous contrôle et sous financement de l’État.

  • La fameuse intelligence artificielle du Fisc se trompe 1 fois sur 3 pour repérer votre piscine depuis un satellite
    https://www.clubic.com/actualite-525417-la-fameuse-intelligence-artificielle-du-fisc-se-trompe-1-fo

    L’intelligence artificielle utilisée par les Impôts pour débusquer les piscines laisse à désirer. Elle confondrait certains bassins avec des places pour handicapés, pour un taux d’erreur de 30%.

    Alors, moi, j’ai la solution. On va interdire la peinture bleue pour toute forme de signalisation, afin d’améliorer la reconnaissance optique des piscines.

    Par contre, hors de question de limiter le nombre de piscines, comprenez, ça fait travailler des indiens qui corrigent l’IA déficiente.

  • Eliott Morgensztern sur X 
    https://twitter.com/EMorgensztern/status/1782794545115156683

    Voici une carte 3D des émissions de CO2 à travers le monde.
    La hauteur et les couleurs indiquent les zones de faible à forte émission de CO2
    On voit bien comme les zones industrielles et les grandes villes sont sources de CO2.
    On distingue même les trajets des avions et bateaux !

    https://twitter.com/i/status/1782794545115156683

    Données utilisées :
    https://edgar.jrc.ec.europa.eu/dataset_ghg80

  • Tangui Morlier
    https://mstdn.fr/@teymour/112354630248009180

    Vous serez à #Paris entre le 15 juillet et le 8 septembre ? Vous souhaitez savoir quels impacts auront les restrictions des #jo2024 sur votre quotidien ?

    https://CartoDesJO.fr est fait pour vous !

    Vous y découvrirez que :

    – 63,80% de Paris va être interdite à la circulation à un moment des Jeux olympiques et paralympiques #jop2024
    – 8% de la capitale va être soumise à un dispositif anti-terroriste
    – vous ferez sans doute l’objet de surveillances par intelligence artificielle #Technopolice

  • Derrière la « simplification » du bulletin de salaire, une offensive antisociale - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/bruno-le-maire/derriere-la-simplification-du-bulletin-de-salaire-une-offensive-antisociale

    Lors de la présentation de son plan de simplification administrative, mercredi 24 avril, Bruno Le Maire avait convoqué Ubu et Kafka pour justifier son grand nettoyage des démarches des entreprises. Il aurait plutôt dû se référer à Milton Friedman et Denis Kessler, tant le maître à penser du néolibéralisme et le pourfendeur du programme du Conseil national de la Résistance ont guidé les propositions du locataire de Bercy pour amoindrir les droits des salariés.

  • Mise à jour matinale du 30 avril 2024 06:00 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-60?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga


    Une frappe aérienne israélienne sur une maison familiale à Rafah a tué trois personnes, tandis qu’une autre sur la ville de Gaza a tué deux personnes.
    Les forces israéliennes menacent de détruire les maisons des Palestiniens recherchés dans le camp de réfugiés d’Askar, près de Naplouse en Cisjordanie.

    Des responsables américains menaceraient la Cour pénale internationale (CPI) si elle s’en prenait à des responsables israéliens, un législateur républicain ayant déclaré qu’il travaillait déjà sur un projet de loi visant à sanctionner la CPI.
    Les procureurs de la CPI auraient interrogé le personnel des hôpitaux al-Shifa et Nasser sur d’éventuels crimes commis dans la bande de Gaza.

    La Cour internationale de justice (CIJ) devrait rendre aujourd’hui son ordonnance sur la demande de mesures conservatoires présentée par le Nicaragua à l’encontre de l’Allemagne en raison du soutien de cette dernière à Israël.

    L’université de Columbia a commencé à suspendre les étudiants protestataires pro-palestiniens qui n’ont pas quitté le campement dans les délais impartis.

    Récapitulatif de la soirée du 29 avril 2024 23:46 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-107?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Les frappes aériennes israéliennes de la nuit sur Rafah ont tué 20 personnes, dont cinq enfants, selon le correspondant d’Al Jazeera.

    Autres développements :

    Le ministre saoudien des affaires étrangères Faisal bin Farhan a déclaré que les accords bilatéraux entre son pays et les États-Unis étaient « très, très proches ».

    Le ministre britannique des affaires étrangères, David Cameron, a déclaré que la dernière proposition israélienne pour un accord de trêve à Gaza comprenait une pause de 40 jours dans les hostilités et la libération de milliers de prisonniers palestiniens en échange de la libération de prisonniers israéliens.

    L’université de Columbia n’est pas parvenue à un accord avec les étudiants qui organisent un campement pro-palestinien, a déclaré le président de l’université.

    Le Pentagone a déclaré que la construction d’une jetée temporaire par l’armée américaine pour faciliter l’acheminement de l’aide à Gaza coûterait au minimum 320 millions de dollars à Washington.

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad lundi, a déclaré un responsable américain.

    Le département d’État américain a déclaré qu’il avait jugé cinq unités de l’armée israélienne responsables d’importantes violations des droits humains lors d’incidents survenus en dehors de Gaza avant le début de la guerre contre Gaza le 7 octobre.

    #Bilan

  • La CPI va-t-elle émettre un mandat d’arrêt contre Nétanyahou ?
    https://www.courrierinternational.com/article/conflit-la-cpi-va-t-elle-emettre-un-mandat-d-arret-contre-net

    Israël était déjà visé par une procédure lancée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice. Désormais, les responsables politiques et militaires israéliens craignent de faire sous peu l’objet de mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale. Le quotidien israélien “Ha’Aretz” fait le point.

    L’information selon laquelle Karim Khan, procureur général de la Cour pénale internationale [CPI], à La Haye, serait sur le point d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens soupçonnés de crimes de guerre à Gaza, n’aura sans doute pas surpris outre mesure Gali Baharav-Miara, la procureure générale d’Israël. D’autant que cela fait plusieurs semaines que le ministère de la Justice [israélien] et les juristes de Tsahal se démènent pour empêcher que cela ne se produise.

    Le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, les États-Unis et d’autres États occidentaux [alliés d’Israël] s’efforcent eux-mêmes et par des manœuvres dilatoires de convaincre Karim Khan de reporter, voire d’empêcher, l’émission de mandats d’arrêt internationaux. Mais il n’est pas sûr que ces efforts portent leurs fruits.

    En privé, de nombreux dirigeants israéliens admettent craindre que ces mandats d’arrêt soient émis dès cette semaine contre Nétanyahou, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, et le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi. Les responsables de rang inférieur seraient, quant à eux, épargnés.

    Contrairement à la Cour internationale de justice [CIJ], qui a entendu la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël et qui traite les différends entre États, la CPI traite les procédures contre des personnes. À l’instar des États-Unis, de l’Inde, de la Chine, de la Russie, de l’Iran et de la plupart des États arabes, Israël reconnaît la compétence de la CIJ mais pas celle de la CPI.
    Pas moins de 124 États contre Israël ?

    Si des mandats d’arrêt sont émis, les États qui reconnaissent la compétence de la CPI seront théoriquement tenus d’appréhender les accusés s’ils entrent sur leur territoire et de les livrer à La Haye. À ce jour, 124 pays reconnaissent la CPI, parmi lesquels tous les États membres de l’Union européenne, la plupart des États africains et latino-américains, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que deux États arabes : la Jordanie et la Tunisie.

    Aucun mandat d’arrêt international n’a jamais été émis contre des responsables israéliens. Mais, aujourd’hui, selon l’ancien procureur général adjoint d’Israël Roy Schondorf, “ce risque est devenu plus crédible et pourrait en outre déboucher sur des mesures concrètes à l’encontre d’Israël, comme un embargo sur les armes ou des sanctions économiques”. (...)

    #CPI

    • Si Karim Khan fait ça, ça sera un splendide cas de « From Zero to Hero ». (Même si j’en doute un peu, le gars est inexistant sur Gaza depuis des mois.)

      J’ai du mal à trouver des sources sur ces arrestations. Et même quand c’est sourcé (« des responsables israéliens », les types disent plutôt s’« attendre », « craindre » ou « se préparer », mais pas être au courant de manière définitive.

    • Ils s’énervaient moins quand la CPI s’en prenait à Poutine !

      https://spanish.almanar.com.lb/965252

      Michael McCaul, presidente del Comité de Asuntos Exteriores de la Cámara de Representantes, también anticipó la presentación de un proyecto de ley de la Cámara que refleja la propuesta del senador Tom Cotton de imponer sanciones a los funcionarios de la CPI que forman parte de investigaciones dirigidas a EEUU y sus socios, dijo a Axios.

      El representante Brad Sherman también dijo que EEUU debería “pensar si seguimos siendo signatarios” del Estatuto de Roma, el tratado que estableció la CPI. “Tenemos que pensar en hablar con algunos de los países que han ratificado (el tratado) para ver si quieren apoyar a la organización”, dijo.

      Los legisladores demócratas proisraelíes, el representante Ritchie Torres y el senador John Fetterman, también han expresado su preocupación por posibles órdenes judiciales, instando a que tanto el Congreso como el presidente estadounidense Joe Biden tomen medidas para bloquearlas.

      “Sé que el Congreso garantizará consecuencias para una decisión tan absurda”, dijo Sherman en una publicación en una plataforma de redes sociales.

      El presidente de la Cámara de Representantes de EEUU, Mike Johnson, ha criticado las posibles órdenes de arresto calificándolas de “vergonzosas” e “ilegales”, advirtiendo sobre graves repercusiones si no se abordan.

      “Si la administración Biden no la cuestiona, la CPI podría crear y asumir un poder sin precedentes para emitir órdenes de arresto contra líderes políticos, diplomáticos y personal militar estadounidenses”, dijo Johnson.

      Instó a la administración Biden a “exigir inmediata e inequívocamente que la CPI se retire” y “utilice todas las herramientas disponibles para prevenir tal abominación.”

  • Israël-Palestine. « De la rivière à la mer, Israël mène la même guerre »
    Par Orly Noy, Article publié sur le site +972 le 26 avril 2024 ; traduction rédaction A l’Encontre
    https://www.972mag.com/israel-gaza-war-apartheid-river-to-sea
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/israel-palestine-de-la-riviere-a-la-mer-israel-mene-la-meme-guerre.html

    Lors d’un entretien à propos de l’économie israélienne avec le journal économique The Marker [membre du groupe Haaretz] en 2012, Benyamin Netanyahou s’est vanté, dans ce qui est devenu depuis une sorte d’expression idiomatique, que « si vous excluez les Arabes et les ultra-orthodoxes, [Israël est] en pleine forme ». Aujourd’hui, le Premier ministre semble affiner encore ce slogan : si l’on exclut tous les peuples, nous sommes en pleine forme.

    Netanyahou n’est pas le seul à le penser. Depuis l’attaque du 7 octobre et la guerre d’anéantissement qui s’en est suivie à Gaza, la droite israélienne est euphorique. L’attaque de missiles iraniens il y a deux semaines a encore réussi à détourner notre regard de Gaza, à limiter les critiques internationales sur les crimes d’Israël et même à susciter un regain de sympathie pour l’Etat.

    Pendant un moment, les Israéliens ont pu à nouveau se regarder dans le miroir et faire semblant de voir le reflet d’une victime chérie, au lieu d’une brute indisciplinée, vengeresse et meurtrière. Pourtant, la catastrophe qu’Israël inflige à Gaza n’a pas disparu, et une intervention dans la ville de Rafah, si elle était menée à bien, ramènerait probablement les scènes d’apocalypse de Gaza à la une des journaux.

    Et lorsque l’attention mondiale reviendra, il est essentiel de ne pas tomber dans la fausse croyance, comme celle épousée par le premier ministre il y a dix ans, selon laquelle Gaza existe dans un univers parallèle, sa destruction se produisant dans le vide. Au contraire, l’assaut contre la bande de Gaza fait partie intégrante de la logique organisationnelle du régime d’apartheid israélien entre le fleuve et la mer – un régime dont de nombreux Israéliens espèrent qu’il restera en « grande forme » après la fin de la guerre. (...)

  • “These Thankless Deserts” - Winston Churchill and the Middle East : An Introduction
    https://winstonchurchill.org/publications/finest-hour/finest-hour-196/churchill-and-the-middle-east-an-introduction
    Voici le point de vue de la société Winston Churchill. A noter : La Déclaration Balfour de 1917 était le résultat d’une intrigue de Dr. Chaim Weizmann

    Wikipedia nous informe que
    https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_Balfour_de_1917#Contexte_strat%C3%A9gique_internation

    Dès 1903 Herzl avait obtenu une lettre officielle du Foreign Office déclarant que la Grande-Bretagne acceptait un accord sur la création d’une colonie juive sous administration juive, document que Yoram Hazony juge « surpassant même la Déclaration Balfour ».
    ...
    Hazony (2007), p. 180 : « Lord Landsdowne est prêt à envisager favorablement ... un projet dont les caractéristiques principales sont l’octroi d’un vaste territoire, la nomination d’un responsable juif à la tête de l’administration (ayant) carte blanche en matière d’administration municipale, religieuse et purement intérieure » (voir lettre de Sir Clement Hill (en) à Leopold Greenberg (en), 14 août 1903. Repris in Die Welt, 29 août 1903)..

    Churchill étant proche des sionistes travaillait depuis ce moment et jusqu’à la fin de sa vie en faveur de la colonisation juive d’une partie du territoire arabe sous mandat britannique. L’article contient quelques éléments qui ont pu le motiver à prendre cette position.

    10.7.2023 by David Freeman - Finest Hour 196, Second Quarter 2022

    During the First World War, the United Kingdom went to war against the Ottoman Empire, which had allied itself with the Central Powers of Germany and the Austro-Hungarian Empire. The Ottoman Empire traced its origins and its name back to the thirteenth-century Turkish Sultan Osman I.

    Although once a great power controlling large sections of Europe, Africa, and Asia, the Ottoman Empire by the twentieth century had become known as the “sick man of Europe” and was much reduced in size. Nevertheless, the Turks still controlled nearly all of the lands of Arabia, including the Moslem Holy Cities of Mecca and Medina. For centuries, the office of Sultan had been combined with that of the Caliph, the spiritual leader of the Moslem world.

    All of this came to an end with Turkish defeat in the Great War. In 1915, the British attempted a quick thrust at the Ottoman capital of Constantinople (now known as Istanbul) with a plan strongly supported by First Lord of the Admiralty Winston Churchill. The Dardanelles (or Gallipoli) campaign ended in failure. The British then turned to attacking the Turks from further out, along the frontiers of Arabia.

    In control of Egypt since 1882, the British used the ancient land to launch an offensive against Gaza, which lay in Turkish-controlled Palestine near the Sinai border with Egypt. At the same time, the British opened talks with Emir Hussein ibn Ali Al-Hashimi, the Sharif of Mecca. The Sharifate included Mecca and Medina, both located in the western regions of Arabia known as the Hejaz. Although an Arab, Hussein served the Turks, his title of Sharif indicating descent from the Prophet Mohammad.

    In 1916, the British induced Hussein to declare independence and establish himself as King of the Hejaz. In doing this, the British hoped to bring down the Ottoman Empire from within and minimize the resources they would need to commit to the region. The “Arab Revolt,” however, failed to attract the sort of support for which the British had been hoping.

    Much more powerful among the Arabs than Hussein was Abdul Aziz ibn Saud, the dominant chieftain in the Nejd, the large, barren region of eastern Arabia. Ibn Saud was much more concerned with defeating his chief rival in the Nejd than making war against the Turks. And so, in the end, the British had to do most of their own fighting in the Middle East, using forces from Britain, India, South Africa, Australia, and New Zealand.

    Hussein had several sons. Of these, the one who worked most closely with the British during the war was Feisal, known variously as “Emir Feisal” and, after his father proclaimed himself king, “Prince Feisal.” In return for Arab support, the British made ambiguous promises about supporting the creation after the war of independent states, including the region of Palestine, which was vaguely understood to be the land around the Jordan River.

    In the search for victory, however, the British also made promises in other directions. In 1916, Britain and France entered into an agreement that became known as the Sykes-Picot Treaty. The two imperial powers decided to carve up the Arab lands once the Turks were defeated. The French would take the northern regions of Syria and Lebanon, which might include Mosul and parts of Palestine, but which would definitely include Damascus. The British would take most of Palestine and Mesopotamia.

    In 1917, the British entered into yet another potentially conflicting agreement. Even before 1914, the World Zionist Congress had begun to establish new settlements in Palestine, the ancient homeland of the Jewish people. During the war, Dr. Chaim Weizmann, a naturalized British citizen and a research chemist, provided vital assistance to the war effort as Director of the British Admiralty Laboratories (see FH 195). Weizmann skillfully used his influence to induce the British government to issue the Balfour Declaration, a letter from Foreign Secretary Arthur Balfour to Lord Rothschild pledging support for the establishment “in Palestine for a national home for the Jewish people.”
    Churchill and the Middle East
    British map appended to 1921 Cabinet Memorandum showing proposed Mandates

    In the final year of the war, British forces made major progress against the Turks. Starting from Basra, at the head of the Persian Gulf, the British swept up the valley of Mesopotamia and captured Baghdad. Under the leadership of Gen. Sir Edmund Allenby, the British Army finally took Gaza and pushed through to Jerusalem. In the interior, meanwhile, Arab forces carried out a guerrilla campaign against the Turks, assisted to a degree by a young archaeologist turned intelligence officer turned commando, T. E. Lawrence (see FH 119).

    In the fall of 1918, the Ottoman Empire finally collapsed. Turkish forces remaining in Arabia hastily retreated, creating a vacuum. The Allies had not anticipated this, and Feisal seized the opportunity to establish himself in Damascus with the intention of ruling a new kingdom from the world’s oldest continually inhabited city. The French, however, insisted on their “rights” under the Sykes-Picot agreement, and the British had to acquiesce on the grounds that amity with the French was more important to the United Kingdom than amity with the Arabs.

    The French, however, were not to be altogether satisfied. President Wilson of the United States insisted that the Allies were to gain no territory from the defeated Central Powers. Instead the former colonies of Germany and Turkey would come under the authority of the League of Nations, which would assign the various territories to member states with a “mandate” to assist the native populations towards self-government. At least in theory, French and British authority in the Middle East was supposed to be only temporary.

    For the most part, the British were anxious to exit their mandates as soon as possible. British forces in Mesopotamia were made unwelcome by the locals, who were also bitterly divided against one another. Chaos prevailed, and British troops were regularly ambushed and killed in what Churchill called “these thankless deserts.” The cost of military operations became a primary concern to Churchill after the Armistice, when he became Secretary of State for War and was told by Prime Minister David Lloyd George that his paramount responsibility had to be reduction of expenditure.

    By 1920, Churchill came to believe that reducing military spending in the Middle East required the establishment of an Arab Department within the Colonial Office, which could work to settle the grievances of the Arabs and thereby reduce hostilities in the region. He lamented the price in blood and treasure that Britain was paying to be “midwife to an ungrateful volcano” (see FH 132). After Lloyd George agreed to Churchill’s proposal, the Prime Minister invited his War Secretary to move to the Colonial Office and supervise the settlement process himself.

    Churchill became Secretary of State for the Colonies early in 1921 and immediately called for a conference to take place in Cairo that March. Altogether forty key people involved with Britain’s Middle Eastern affairs gathered for what Churchill jestingly called a meeting of the “forty thieves.” Out of this emerged what became known as the “Sharifian” solution.

    Hussein would continue to be recognized as King of the Hejaz. His son Feisal, driven from Damascus by the French, would be set up in Baghdad as King of Iraq, as Mesopotamia was formally renamed. Palestine would be divided along the line of the Jordan. The eastern side, or “Trans-Jordania” (later shortened to Jordan), would become an Arab kingdom under Feisal’s elder brother Abdullah. Churchill argued that the advantage of this would be that pressure applied in any one of the three states would also be felt in the other two. Ibn Saud, to keep the peace, would be given a healthy subsidy by the British government.

    The western side of Palestine remained under British mandate authority so as to fulfill the pledge made by the Balfour Declaration. Although the Arabs of Palestine (i.e., the Palestinians) protested against this, Churchill curtly rejected their representations during a visit to Jerusalem after the Cairo Conference ended. Churchill did not foresee Jewish immigration overtaking the Palestinian population and naively believed that the two groups, along with Arab Christians, would work together to create a peaceful, prosperous, secular Palestinian state. Churchill was not always right.

    In June 1921, Churchill made a lengthy speech to the House of Commons in which he outlined his settlement and the reasons behind it (see p. 38). This would be the longest statement Churchill ever made about the Middle East and its peoples. Over the following year and a half, he supervised the implementation of the decisions made at Cairo and approved by Parliament. The process was not without incident—Feisal was in a precarious position in Baghdad and constrained to demonstrate his independence—but went generally according to plan before Churchill and his Liberal party were driven from power late in 1922.

    Churchill’s most dedicated period of involvement with the Middle East ended with his tenure at the Colonial Office, but he continued to monitor events. The short-lived Kingdom of Hejaz ended when it was overrun in 1924 by the forces of ibn Saud, who unified the region with the Nejd to create the Kingdom of Saudi Arabia. Hussein went into exile, later to be buried in Jerusalem. After returning to Parliament as a Conservative, Churchill remained a supporter of Zionism and strongly objected when the government of Neville Chamberlain acted to restrict Jewish immigration into Palestine, even as Nazi Germany was forcing Jews in Europe to flee for their lives.

    During the Second World War, the Middle East became a critical zone for the Allies. The Suez Canal linked Britain with India and the Antipodes, and Egypt was a base from which to fight the Axis powers directly when first Italy and then Germany began offensive operations in North Africa. As Prime Minister, Churchill travelled to Cairo several times during the war. In 1945 it was where he last met with President Roosevelt and first met with ibn Saud. After a cabal of pro-fascist army officers seized control of the government in Baghdad in 1941, Churchill supported a bold and successful move to reestablish an Iraqi government friendly to Britain.

    Although out of office when Israel declared independence in 1948, Churchill expressed the view to his old friend and fellow Zionist Leo Amery that it was “a big event…in history” and “all to the good that the result has come about by fighting” (see FH 178). It also pleased Churchill that Weizmann became the first President of Israel and that the nation’s leading technical university chose to name its auditorium for the former British Prime Minister who had supported Zionism at a crucial moment (see FH 195).

    One hundred years on, the decisions that Churchill made about the Middle East continue to affect the world today.

    #Grande_Bretagne #Empire_ottoman #Palestine #histoire #impérialisme #Déclaration_Balfour #Conférence_du_Caire_1943 #Égypte #Iraq #Mésopotamie #Moyen-Orient #Lawrence_d_Arabie #Israel

    • April 26, 2023
      Winston Churchill’s 1922 White Paper for Palestine
      Finest Hour 196, Second Quarter 2022
      Page 32 - By Sarah Reguer
      https://winstonchurchill.org/publications/finest-hour/finest-hour-196/we-tender-our-most-grateful-thanks/?highlight=Dr.+Chaim+Weizmann

      (...) At the end of 1921 Churchill did act on issues connected with the Palestine garrison, but High Commissioner Samuel kept writing about the need for a clear political policy, since the political status was still not regularized by a formal document, either a British one or one from the League of Nations.

      Memoranda arrived from Samuel, from leading members of the Colonial Office’s advisory board, from Dr. Chaim Weizmann, president of the World Zionist Organization, and from the Arab delegation. On 11 August, Churchill wrote an introduction to a Palestine memorandum that was not very encouraging nor optimistic. “The situation in Palestine causes me perplexity and anxiety,” he began.1 “The whole country is in a ferment. The Zionist policy is profoundly unpopular with all except the Zionists.” Both sides were arming, elective institutions were refused in the interests of the Zionist policy, “and the high cost of the garrison is almost wholly due to our Zionist policy.”2 Meanwhile, even the Zionists were discontented at the lack of progress and the “chilling disapprobation” of the British officials and the military. (...)