• Pendant que se répandent encore en louanges les amateurs du petit Prince, les dossiers policiers sur Michaël Jackson ressortent dans la presse, ce soit-disant contre-pouvoir qui garda si longtemps le silence :

    Dans ce dossier fort volumineux, selon le tabloïd, figure également des enregistrements du témoignage du majordome de Nerverland et de sa femme, Phillip et Stella LeMarque. Ils racontent comment des employés de Mickael Jackson étaient chargés de ramener au ranch de Jackson des enfants afin qu’il puisse « choisir ». Extraits :

    Phillip : "Elle (l’employée) passait un marché avec les parents et ramenait tout le monde, les parents et les enfants, au ranch. S’il y avait cinq gosses, Michael prenait celui qu’il voulait.

    Question : Vous affirmez que (cette employée) apportait à Michael une sélection de gosses pour qu’il puisse faire son choix. Comme un proxénète.

    Phillip : Oui

    http://www.lepoint.fr/societe/le-dossier-secret-du-fbi-qui-accable-michael-jackson-02-07-2013-1688158_23.p

  • Comment réussir (à chopper un bon emploi) dans les affaires

    “The Apprentice presents the idea that you have to be sociopathic in your relations with others in order to succeed in business," fumes Professor Martin Parker of Leicester uni.

    Le genre de télé-réalité que vous ne verrez pas de sitôt en France, puisque le Capital saybien

    http://www.theregister.co.uk/2013/07/02/the_apprentice_is_a_load_of_old_codswallop_says_biz_prof

  • Il est temps de regarder internet pour ce qu’il est : le meilleur instrument du domination du Capital :

    If I could, I would repeal the Internet. It is the technological marvel of the age, but it is not — as most people imagine — a symbol of progress. Just the opposite.

    We would be better off without it.

    I grant its astonishing capabilities: the instant access to vast amounts of information, the pleasures of YouTube and iTunes, the convenience of GPS and much more. But the Internet’s benefits are relatively modest compared with previous transformative technologies, and it brings with it a terrifying danger: cyberwar.

    Amid the controversy over leaks from the National Security Agency, this looms as an even bigger downside.

    http://www.washingtonpost.com/opinions/robert-samuelson-of-internet-threats-and-cyberattacks/2013/06/30/df7bd42e-e1a9-11e2-a11e-c2ea876a8f30_story.html

  • Parce que les français modestes :

    – Ne prennent ni l’avion, ni le train, ni vacances lointaines.
    – N’ont pas de voiture rapide ou assez fiable pour prendre l’autoroute.
    – Pour aller où d’ailleurs ? Sans argent à quoi sert-il de se déplacer ?
    – Par définition consomment le moins d’énergie possible
    – N’ont pas l’argent de loisirs, de marques

    La liste des grands projets contre-redistributifs, c’est à dire, faisant financer par la collectivité des infrastructures réservées à l’élite accaparant invariablement un foncier considérable et cisaillant les réseaux de transport traditionnels des territoires (routes et chemins).

    http://www.rue89.com/2013/07/01/carte-100-grands-projets-juges-inutiles-imposes-243786

    https://maps.google.fr/maps/ms?msid=201935666622824432275.0004e0249782d0ad1893e&msa=0&ll=46.965259,2

    • Difficile de défendre une telle affirmation à l’heure où lesdites classes moyennes ont quitté leurs métropoles hors de prix et de facto interdites aux ouvriers pour envahir plages et prairies à l’occasion de leurs sacro-saints congés payés.

      Quoi de plus clivant entre classes moyennes et français ordinaires que cet acquis social qui consiste à inviter les contremaîtres fonctionnaires, petits cadres, potiches de bureau et autres experts en inutilocratie à soulager leur stress chez les pauvres des lointaines colonies ensoleillées ?

    • Yep : les pauvres sont relégués dans les lieux de villégiature des riches où ils sont sommés de les servir pour peau de balle.
      Je vois dans ma zone rurale : on nous ferme les services publics, parce que ce n’est pas rentable (et surtout, parce que les indigènes n’ont pas besoin de santé, d’école, d’Internet, de transports, de crèches et de tout le bordel) et les seuls trucs qui sont financés sont les infrastructures dédiées au nourrissage et à la détente des urbains. Nous sommes traités comme un pays colonisé.

    • Quoi de plus naturel, depuis qu’il est devenu de bon ton d’avoir peur des tunisiens maintenant que Ben Ali n’est plus là pour leur apprendre la politesse ?

      La chose est plus troublante encore en Egypte, dans la mesure où c’est l’état américain qui finance directement les soldes des militaires (sans grand succès à en refaire une colonie pacifiée à ce jour).

      Il ne reste donc plus que les chères provinces et leurs gentils ploucs pour fournir la classe moyenne en sensations relaxantes entre deux rushes annuels au bureau.

    • Effectivement, l’un des véritables problèmes de l’industrie bancaire est qu’elle ne dispose plus de la puissance de feu requise pour contrer la finance souterraine qu’elle a créé, même avec le soutien des banques centrales, et même en manipulant les taux.

      Autrement dit, nous sortirons bientôt d’une phase de contrôle de l’économie par l’industrie bancaire. Mais de là à voir ce qu’il en ressortira, mystère... : ce qui est certain, c’est qu’il ne sera plus très longtemps possible d’imaginer récompenser les innovateurs en monnaie.

  • S’il vous manquait un seul témoignage pour vous convaincre que l’existence d’une politique de la Culture est un héritage des régimes conservateurs, anti-démocratiques et autoritaires, laissez donc Frédéric Mitterrand vous en convaincre :

    Qu’on le veuille ou non, le ministre de la Culture n’est pas le ministre de la Sécurité sociale, mais celui des artistes. Alors oui, il y a une crise économique mondiale. Mais que pèse le budget de la Culture ? A peine 1 % du budget de l’État. François Hollande voulait ré-enchanter la France, et il coupe dans les subventions. Le fond du problème, c’est qu’il ne s’intéresse pas à la Culture, ce n’est pas dans son ADN. Nous avons des technocrates dogmatiques au pouvoir. Il faudrait pourtant proposer des choses, prendre un pari sur l’avenir, lutter contre le défaitisme ambiant. Je m’étais battu pour la Philharmonie de Paris car je sais, qu’un jour, nous serons fiers d’avoir cette salle de musique, capable d’attirer à nouveau les plus grands chefs d’orchestre. On peut toujours trouver de l’argent ailleurs, notamment du côté des mécènes, s’il en manque. Encore ne faudrait-il ne pas rejeter les entreprises et ne pas mépriser les riches.

    http://www.lefigaro.fr/culture/2013/06/30/03004-20130630ARTFIG00114-frederic-mitterrand-les-socialistes-n-ont-pas-de-

    Ho, le joli Ministère de la Soumission !

    Cherchait-on 1% de déficit à économiser ? Rien de plus simple : fermons la rue de Valois !

  • Condamné pour corruption, investi par l’UMP, élu par les électeurs CSP++ des Yvelines, les condamnés retournent à l’Assemblée :

    Pierre Bédier, 55 ans, a fait son retour en politique après avoir été condamné en 2009 à 18 mois de prison avec sursis assortie d’inéligibilité pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/30/97001-20130630FILWWW00190-cantonale-partielle-bedier-ump-en-tete.php

    DSK et Cahuzac reviendront bien un jour, soyez-en assuré !

    Question : un boycott des entreprises employant des salariés de Mantes-la-jolie est-il envisageable, ou les belles paroles des démocrates en peau de lapin s’éteindront-elles aussi vite qu’elles auront été prononcées ?

    Car tout ceci avait été soigneusement préparé, jusqu’à employer les règles sur la parité au profit du condamné :

    Le 16 mai 2013, Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie et conseiller général du canton du même nom, qui se confond avec la commune, démissionne de son siège à l’assemblée départementale ouvrant ainsi la voie à une nouvelle candidature de Pierre Bédier, redevenu éligible, à l’élection cantonale partielle qui se déroulera les 30 juin et 6 juillet prochains.

    Pourtant une remplaçante avait élue pour remplacer Michel Vialay au Conseil général des Yvelines en cas démission. Mais celle-ci, a aussitôt démissionné de son mandat pour permettre à son mari de se présenter… Il s’agit en effet de Pascale Bédier, qui n’est autre que la femme de Pierre Bédier, ce qui tendrait à prouver que cet épisode avait été soigneusement préparé.

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/06/12/une-election-pour-convenances-personnelles-a-mantes-la-joli

    • L’intégrité, l’honnêteté, la corruption... ça semble être le cadet des soucis des électeurs.. surtout ceux de droite, mais le PS leur dispute le monopole...
      On veut élire des représentants qui nous ressemblent...
      La France est un pays latin, la corruption est endémique. N’oublions pas qu’on est plus près de l’Italie que de la Scandinavie...
      http://seenthis.net/messages/146870

      un autre exemple aujourd’hui
      http://fr.news.yahoo.com/sarkozy-%C3%A0-%C3%A9galit%C3%A9-fillon-chez-fran%C3%A7ais-pl%C3%A9bi

      Chez les sympathisants de l’UMP, 87% souhaitent la candidature de l’ancien président contre 13% sont d’un avis contraire, tandis que 46% sont favorables à celle de l’ancien Premier ministre, contre 54% qui ne le sont pas.
      (...)
      En termes de qualités, c’est presque toujours « plutôt Nicolas Sarkozy » qui l’emporte aux yeux des sympathisants UMP massivement pour « le dynamisme » (à 94%) ou « l’autorité » (90%), moins fortement (55 ou 56%) pour « la sympathie », « le sérieux » ou « la sensibilité aux préoccupations des Français ». François Fillon ne l’emporte, à 47% contre 44% à son rival, que pour « l’honnêteté ».

    • Je pense surtout qu’ils (les électeurs) ne sont pas informés.

      A propos de ce sondage qui parvient à expliquer que Sarko et Fillon sont has been, l’article parvient tout de même à éluder le fait que Copé, celui qui s’attend à être le seul candidat UMP légitime, est encore bien plus loin dans le bas de panier que Fillon ou Sarko...

    • Je pense surtout qu’ils (les électeurs) ne sont pas informés.

      Je crois qu’ils sont informés, mais tout ça est une information abstraite qui ne leur parle pas. ça ne pénètre pas, ça glisse sur leur esprit comme la goutte d’eau sur une plume :-)

      Et puis les sympathisants UMP ne veulent pas savoir. C’est le syndrome du supporter. C’est pareil en face, au PS. Tant que la victoire est à l’arrivée, on est peu regardant sur la manière, y a que le résultat qui compte... Foot, cyclisme, ou politique, je ne vois que des points communs..

    • Je teste les connaissances effectives de ces choses là sur mes proches et moins proches. Elle est vraiment désespérément partielle. Et en effet, un vote se résume à faire gagner une équipe plutôt qu’une autre... et on vote donc pour l’équipe qu’on connait, comme un lyonnais supportera l’ASSE si l’OL n’est pas présente... et un « partisan de gauche » votera pour le PS si les autres sont invisibles (et les autres sont méticuleusement rendus invisibles au milieu de la masse de choses dont le citoyen moyen est envahi toute la journée, entre les chiens écrasés et les horoscopes débilitants...).

    • Un autre exemple d’insignifiance de la question de la probité à droite, avec celui qui se casse les dents sur un credo absolument non-porteur : l’intégrité, l’honneur.
      En marketing politique, Bayrou est un looser.
      Il a 100 ans d’avance, ou 50 ans de retard. Mais là il est à côté de la plaque... Il faudrait un miracle pour que l’opinion (de droite) se retourne et préfère Bayrou à Marine le Pen...

      Pourquoi cette omniprésence médiatique de François Bayrou ? Sans doute parce qu’il estime avoir un droit de suite, après avoir été l’un des premiers, avec le député centriste Charles-Amédée de Courson, à avoir dénoncé un « scandale d’Etat ». Il avait notamment contesté le choix de recourir à un tribunal arbitral en 2008, élément au coeur de l’enquête actuelle. Ce qui lui permet de confier à un journaliste de L’Opinion : « Un jour, on reconnaîtra que j’ai sauvé l’honneur de la droite. »

      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/affaire-tapie-bayrou-poursuit-sa-croisade-contre-un-scandale-d-etat_1262634

  • L’UMPS, illustré :

    Il est très difficilement compréhensible pour un citoyen comme moi de comprendre que la ministre décisionnaire soit placée sous un statut de témoin assisté, alors qu’elle a toujours assumé publiquement ses choix, et que son collaborateur soit mis en examen.

  • Obama administration convinced EU to drop measure that would have blocked #NSA spying
    http://www.washingtonpost.com/blogs/worldviews/wp/2013/06/12/obama-administration-convinced-eu-to-drop-measure-that-would-have-bl

    Senior officials in the Obama administration successfully lobbied the European Union’s executive body to drop an “anti-#FISA clause” from its privacy legislation over a year ago, the Financial Times reports. That measure, if adopted, could have blocked the U.S. requests for European citizens’ computer and telephone data that are made as part of the just-revealed PRISM program.
    The measure was dropped from consideration in January 2012, after debate within the European Union, according to the British newspaper.

    ha ha ha #surveillance via @vincib

    • #PRISM and Guests : Au moins 7 pays européens auraient des accords avec la NSA http://reflets.info/prism-and-guests-au-moins-7-pays-europeens-auraient-des-accords-avec-la-ns

      Cette nuit un article publié sur le Guardian, puis retiré ensuite au motif d’un complément d’investigation, fait état de ce ce témoignage, étrangement proche de ce que nous vous racontons ici depuis le début des révélations de Edward Snowden. Certes, puisque le Guardian l’a retiré, les révélations sont sujettes à caution. Mais vu la posture actuelle de Berlin, on sent qu’on n’est pas spécialement loin d’une minicrise diplomatique de circonstance, parfaitement ridicule, qui n’est là que pour faire diversion. Le Guardian aurait-il été rappelé à l’ordre par les autorités britanniques pour ne pas jeter de l’huile sur le feu ou nous prépare t-il au contraire une réponse du berger à la bergère à Angela Merkel ?

  • Les élus locaux bien seuls face au report des chantiers de TGV. Aucun soutien local ne semble daigner se manifester à leurs côtés. Il faut dire que personne n’a oublié les subventions pharaoniques versées par des régions entières, parfois à 1h30 de route de la première gare, à la SNCF

    Et si l’on prenait acte une bonne fois pour toutes que seuls les bourgeois veulent du TGV ?

    Ils ont oublié que cette ligne est la deuxième étape après le contournement de Nîmes et de Montpellier dont les travaux démarrent. On nous a demandé, pour ce contournement, de mettre un financement lourd - 400 millions d’euros - en nous expliquant qu’il n’avait de sens que si la deuxième étape suivait.

    http://www.midilibre.fr/2013/06/27/tous-des-branquignols,723671.php

    • Sur le point suivant il n’a pas tort.
      Le cordon littoral méditerranéen, ferroviaire et autoroutier, est relativement saturé. Mais pour cela un doublement de la ligne classique, permettant des itinéraires de délestage en cas de travaux ou d’incidents suffirait, sans forcément construire une ligne au gabarit « grande vitesse », écologiquement et économiquement onéreuse..

      Ils expliquent que la ligne actuelle ne viendra à saturation qu’en 2030. C’est méconnaître qu’elle l’est déjà, à saturation. Hier (mercredi-NDLR), il y a eu un feu sur cette ligne, tout a été bloqué à l’international. Or, va bientôt déboucher tout le trafic du TGV espagnol.

      Aujourd’hui, deux voies de l’autoroute A9 sont consacrées aux camions parce que le fret ne peut pas trouver de place sur le rail et on dit que la ligne ferroviaire ne sera saturée qu’en 2030... Mais c’est méconnaître totalement la réalité de notre territoire.

    • Certes, certes : mais des habitants de la région qui compte parmi les plus pauvres de France (surtout une fois retirés les riches colons parisiens retraités en quête de soleil), pourquoi devoir financer des lignes ou des autoroutes exclusivement utilisées par les riches capitalistes parisiens, barcelonais et autres ?

      C’est quand même un comble qu’il faille que les régions pauvres financent les infrastructures de transports essentiellement utilisées par les habitants des régions riches ! Et le même raisonnement vaut pour les lignes à haute tension gentiment installées par EDF dans le paysage qui ne desservent même pas les régions qu’elles traversent, victimes, elles, de fréquentes coupures d’électricité en hiver.

      Alors bien entendu que le Maire de Perpignan, qui a tant de bons amis socialistes à recaser, soit prêt à endetter ses électeurs jusqu’à plus soif pour financer les délires technos des grands corps peut se comprendre. Mais se comprendra tout aussi bien sa solitude, marque de sa mégalomanie.

    • @monolecte Pour être tout à fait honnête, une telle stratégie pourrait se concevoir si :

      1) Une réelle solidarité nationale (ou européenne, ou mondiale) existait, dans laquelle était raisonnablement partagés l’ensemble des ressources et des emmerdes.

      2) Le bien commun suggérait une concentration de l’activité à Paris ou ailleurs, créant effectivement des zones rurales pauvres entre métropoles.

      Ces deux assertions me semblant toutes deux prises en défaut par les faits, il me semble temps d’en conclure, entre autres choses, que le TGV n’a plus d’avenir en France.

      Parisiens, tremblez : nous pourrirons vos congés payés.

    • Je suis d’accord avec le fait que ce n’était pas au CR du Languedoc Roussillon de financer cette ligne de TGV.

      Certes dans une vision à la Georges Freche, l’investissement aurait été rentable... pour la ville de Montpellier... A 1h30 de Barcelone, Toulouse, Lyon et Marseille, c’était tout bénef pour la ville... mais pas pour tous les habitants de la région...
      Il n’y a pas que les parisiens : il y a aussi désormais les élites économiques des métropoles régionales qui sont intéressées.
      Comme il le reconnait lui même, le président du CR du Languedoc Roussillon, avec 400 millions d’euros, ça faisait pas mal de trajets à un euros pour les languedociens...

    • Effectivement, le cancer parisien a tendance à créer des métastases en province, avec son cortège de spéculation foncière, de zones commerciales, d’agences immobilières, de boutiques de fringues, de restaurants de spécialités de surgelés bio, de transports en communs pharaoniques : comme à Montpellier, qui sera resté une ville populaire sans les promesses du TGV (et une université toute entière consacrée à la fabrication de main d’oeuvre économique pour Dell, IBM, etc.)

      En soi, le destin des montpelliérains n’intéressera plus jamais guère qu’eux même ; les méridionaux ayant pour l’essentiel quitté la ville.

      Mais il reste hors de question de consacrer des sillons littoraux supplémentaires aux relations entre Barcelone et Montpellier. Ce n’est pas pour rien que l’état n’a "pas eu besoin d’investir’, tant la mafia PS locale rêve de juteuses plus values grâce à de meilleurs transports en commun.

      Et c’est pour ça que vous verrez certainement de très beaux scores FN tout au long de la future ligne.

  • Pour fermer les frontières au commerce avec la Chine, inutile d’aller chercher de fumeux arguments de dumping : l’accusation de déportation irait tout aussi bien :

    « L’échelle et la rapidité avec laquelle la population rurale du Tibet est réorganisée par des politiques de relogement ou de déplacement de masse sont sans précédent depuis l’époque de Mao, s’est indignée Sophie Richardson, directrice de HRW pour la Chine. Les Tibétains n’ont pas leur mot à dire dans la conception de politiques qui modifient radicalement leur mode de vie, et – dans un contexte déjà extrêmement répressif – aucun moyen de s’y opposer. »

    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/06/28/plus-de-2-millions-de-tibetains-ont-ete-deplaces_3438298_3216.html

  • Ce sont donc les traditionnels abstentionnistes qui sont la réserve électorale du FN :

    La poussée du FN dans cette circonscription est, en fait, bien antérieure à l’affaire Cahuzac. Remontons un peu dans le temps : lors des législatives de 2007, la candidate FN faisait 4% des voix au premier tour alors qu’elle en récoltait 16% en 2012. Une augmentation liée à l’effet Marine Le Pen. En 2013, Etienne Bousquet-Cassagne [le candidat du FN, NDLR] obtient 26% des voix au premier tour. L’affaire Cahuzac n’a donc fait qu’accélérer une dynamique antérieure. Elle a contribué à l’exaspération d’électeurs déjà touchés par un taux de chômage de 17% qui entraîne un désarroi et une désagrégation sociale favorable au Front national.

    En vérité, l’électorat français se clive de plus en plus entre deux types d’électeurs : les conventionnels, à l’aise dans leur vie, qui votent pour les partis traditionnels et les électeurs dans l’exaspération et le désenchantement qui se tournent vers le Front national. Ce clivage est de plus en plus prégnant et met en place une dynamique qui rend caduque l’ancienne grille de lecture partisane. Nous sommes entrés dans une nouvelle logique de vote.

    Les électeurs conventionnels croient toujours aux étiquettes partisanes et au système bipartisan PS/UMP et votent en fonction de celles-ci. Pour une frange croissante d’électeurs, au contraire, les étiquettes politiques n’ont plus aucun sens.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20130624.OBS4398/villeneuve-sur-lot-pour-qui-ont-vote-les-electeurs-socialistes.

    • Oh oui, super, mais depuis combien de temps on attend que l’énergie issue de l’hydrogène soit utilisée ? Vraiment, les alternatives sont là pour autre chose que confirmer la règle ? Il doit y avoir un service au dépôt des brevets chargé d’éliminer le développement des idées qui porteraient ombrage aux industriels du nucléaire, du pétrole et de leur chimie mortifère.

      #après_le_mur

  • A l’aube d’une énième réforme des retraites, la jeune retraitée de 54 ans Anne Hidalgo incarne tout l’injustice du système : retraites précoces des professions intellectuelles, cumul indemnités/retraite, mort au travail des agriculteurs et des ouvriers.

    Comment pourra-t-on se prétendre de gauche et soutenir politiquement une personne dont le statut lui-même est une insulte aux efforts qu’il semblerait indispensable de demander aux travailleurs de faire au profit de ceux-là ?

  • Beaucoup m’abordent en me disant : "On parle énormément de vous.

    Au mois de novembre, je me suis aperçue que je n’avais plus dîné avec des amis depuis mon élection. Et ce soir-là, je suis appelée par Matignon et le Premier Ministre, j’ai dit non

    Je suis une vraie intellectuelle, alors le plaisir de découvrir de nouvelles choses est enraciné en moi

    Effectivement, je suis l’un des députés les plus visibles. J’ai le sentiment surtout d’être extraordinairement influente dans l’équilibre croissance - austérité. Ma voix a fortement porté et le Président de la République l’a entendue

    J’avoue que cette capacité à faire bouger les lignes dès la première année de mon élection a sans doute surpris (...) C’est aussi le fruit de ma motivation, de mon ambition et de mon énergie.

    http://www.laprovence.com/article/edition-alpes/2404846/karine-berger-femme-pressee-et-ambitieuse-la-deputee-de-gap-brule-les-et

  • Ingénieurs, étudiants, chercheurs, professeurs : la sociologie des gagnants de la croissance brésilienne qui désormais exige que la solidarité nationale leur profite, au détriment du reste du pays :

    Pour me rendre à l’université, l’UFRJ de Rio de Janeiro, j’ai opté pour le bus, parce que je préfère être dedans que dans une voiture à côté. Certaines lignes ont des véhicules assez récents, mais d’autres sont sales, mal éclairés, avec les vitres et les sièges cassés. Aux heures de pointe, les bus sont plein à craquer et souvent pas climatisés

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/06/26/le-bus-a-rio-une-des-experiences-les-plus-eprouvantes-du-quotidien_3436300_3

    • Je ne suis pas convaincue que l’exigence de meilleurs services publics aillent à l’encontre de la solidarité avec le reste du pays.
      Certes, les interviewés appartiennent tous aux classes moyennes supérieures, mais ils veulent de meilleurs transports avec des chauffeurs qui ne roulent pas sur les piétons, des écoles pour tous et un service de santé publique.

    • Je m’oppose régulièrement à ce réflexe que tu as, @bp314, de vouloir disqualifier des causes parce que la lutte ne s’inscrit pas exactement dans le moule de sa conception personnelle de la lutte à mener.
      Comme on disait hier, du purisme au #nihilisme, il n’y a qu’un pas...

      Du coup je ne comprends pas quel intérêt tu trouves à partager des infos et tes réflexions sur les évènements du monde qui pourraient le faire bouger, tout en nous disant qu’il vaudrait mieux que cela ne bouge pas puisque cela ne bouge pas dans le bon sens (à ton sens..)

      Et nos débats ressemblent à un bras de fer ou tu veux nous faire voir que la bouteille est à moitié vide quand nous essayons de la voir à moitié pleine. Mais à quoi peut servir ce genre de débat alors ?

    • Perso, j’utilise SeenThis comme un outil où je rassemble tout ce que je veux garder sous le bras pour plus tard. Le débat est un plus. Mais pas la finalité.
      Sur le Zoo (serveur de news), j’avais créé un groupe « revue-de-presse », où j’y partageais les articles gauchistes ou pas, avec les habitués. Les débats pouvaient être intéressants. Mais finalement, ne restent que les plus agressifs et les plus forts en gueule. Tout débat est transformé en confrontation d’égo. Et... Les pétochards d’extrême droite restent vent debout dans leurs idées riquiquis, quelles que soit les informations que tu amènes.
      A désespérer du débat. D’où d’ailleurs l’inintérêt des fils de commentaire sur les blogs et les journaux en ligne...

    • Personnellement j’apprécie en général les débats, surtout ceux qui me font changer d’avis.
      Et j’apprécie particulièrement seenthis pour cette double fonctionnalité simple et efficace : partage (d’info) et échange (d’opinion), qui je trouve est un super outil pour façonner ma conscience politique sans tomber dans l’embrigadement.
      Sur les blogs, quand la fréquentation est raisonnable, cela peut être constructif, bien évidemment sur les journaux mainstream, c’est du niveau d’une confrontation de supporters dans les tribunes d’un match de foot, c’est pas la peine.. :-)
      Pour en revenir à ce que je voulais dire à @bp314, c’était de vouloir comprendre sa contradiction apparente entre une sensibilité apparemment progressiste du point de vue de l’équité sociale et pourtant un nihilisme fort avec un dédain moultes fois exprimés envers ses congénères. Qui pourrait se résumer par le dilemme suivant : « à quoi bon vouloir le bien des gens si on ne les aime pas ? »

    • L’humain a la prétention de pouvoir comprendre la multitude que les sociétés humaines représente. Notre multitude fait système, et aucune idée ou volonté ne pourra la façonner. Enfin... La façon dont elle sera façonnée dans les faits ne peut pas l’être d’un coup de baguette magique. Alors certes, il y a des grands courants, avec des gens qui mettent toute leur énergie pour que ça avance dans un tel sens... cf. nos élites et les 40 années passées à détruire ce qu’elles avaient été contraintes de mettre en place pour combattre le soviétisme...
      Bref, nous là, même avec la plus grande violence verbale du monde, nous ne pourrons jamais prétendre à discerner dans l’absolu le bien du mal, à la façon dont par exemple bp314 tente de le faire. C’était un petit peu ma conclusion quand j’ai énoncé une phrase du genre « l’humilité est-elle consubstantielle au gauchisme ? ». D’où finalement la nécessité du débat... pour faire changer d’avis les autres ;-)

    • @monolecte : je t’avoue qu’il m’arrive d’envoyer bouler ces hordes de gnomes par des insultes... il m’arrive en effet d’en exprimer un certain nombre par écrit, de leur signifier tout mon mépris (par le silence aussi) de façon très imagée. Les gars qui publient à longueur de temps les éructations de Tasin et autres RL, c’est usant... car oui, pour eux, faut « tirer dans l’tas », mais c’est la gauche qui est fasciste et violente... « tiens la preuve, z’arrêtez pas de nous insulter bande de bobos islamogauchistes ».

    • Le risque de stérilité de l’action est effectivement gênant. Pour le discours, il est déjà bien moins ennuyeux : la parole est gratuite, et sans conséquence anyway.

      Je persiste à trouver parfaitement indécente la revendication des classes moyennes de faire financer leur éducation par la collectivité quand la population crève de faim.

      Mais je les remercie, en manifestant, de s’exposer au jugement du commun. Rien de tel que de rendre explicites ses revendications pour en percevoir les limites.

      Le problème, @petit_ecran_de_fumee , est que ces revendications bourgeoises ont clairement pour objectif de demander des subventions gouvernementales au bénéfice exclusif d’une minorité urbaine, instruite, nourrie et habillée dans un pays où de grands progrès sanitaires sont encore à faire.

      L’appel à l’argent public est une captation comme une autre. Quand on sait que l’impôt est toujours payé par le plus faible, il existe une raison fondamentale pour s’opposer au financement public des études des enfants de la classe moyenne. Cet argument vaut d’ailleurs pour la France, où l’enseignement supérieur est une redistribution à l’envers de l’impôt. Les solutions à ces problèmes sont biens connues : ce ne sont pas celles que revendiquent les gagnants de la mondialisation au Brésil : ce qu’ils revendiquent, c’est plus pour eux et moins pour plus pauvres.

      @monolecte : En effet, plus de services publics sont une nécessité pour le developpement d’un pays, encore faut-il bien savoir lesquels. Par exemple, l’assainissement est très probablement l’un des premiers services publics à créer, suivi d’un service d distribution d’eau potable, suivi de l’éducation élémentaire, suivi des services de gouvernance locale, etc. : on est très loin de cela dans ces revendications de gens qui, visiblement, n’ont pas eu besoin de ces services publics qui n’existent pas encore au Brésil pour s’élever : autrement dit, des privilégiés du pays.

    • http://www.monde-diplomatique.fr/2010/12/HALIMI/19922

      Ainsi, les libéraux paraissent se soucier de l’« équité » de la redistribution après avoir amoindri la progressivité de l’impôt... Leur prochaine étape est connue d’avance ; les Etats-Unis en ont fait l’expérience : dans des systèmes politiques dominés par les classes moyennes et supérieures, l’amputation des services publics et des aides sociales devient un jeu d’enfant quand les couches privilégiées cessent d’y avoir accès.

    • @baroug La dépendance aux financements gouvernementaux a toujours été le talon d’Achille des services non-marchands en général. Les idôlatres du pacte de la résistance auront toujours du mal à admettre que rien n’est plus fragile qu’un service public gouvernemental, mais j’ai bon espoir qu’à y réfléchir un peu....

      Vous croyez sérieusement que ce raisonnement est celui que tient l’équipe de Dilma Roussef ? Vous pensez sérieusement que l’urgence dans un pays ravagé par les épidémies est de financer les transports des banlieusards aux universités de centre-ville ? Quels raisonnements de classe peuvent donc animer ceux qui font le choix éditorial de relayer les revendications de la petite bourgeoisie, des intellectuels et des fonctionnaires ? A-t-on jamais, d’un point de vue humaniste, défini sa position en accord avec la rédaction du journal « Le Monde » ?

  • En prévision de l’arrivée prochaine sur le marché de veau aux hormones, boeuf à l’acide lactique et poulet chloré américain, la majorité PS à l’Assemblée s’oppose à l’obligation d’étiquetage de l’origine des viandes en France :

    L’Assemblée nationale a renoncé à imposer l’étiquetage de l’origine nationale des viandes, acceptant, après un long débat dans la nuit de mercredi à jeudi, d’attendre de voir si la Commission européenne allait rapidement formuler des propositions sur ce sujet.

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pas-d-etiquetage-de-l-origine-nationale-des-viandes-pour-le-moment_1261490.

    Le très progressiste Figaro célèbre à sa manière cette victoire de la majorité socialiste et ce progrès pour le consommateur :

    Les consommateurs disposeront d’informations plus complètes avant qu’ils n’achètent un produit, y compris sur la disponibilité des pièces détachées, aux termes d’une disposition, votée la nuit dernière, du projet de loi sur la consommation.

    Tout en notant le classique oubli par le PS des difficultés des petits commerçants :

    Les députés de l’opposition ont déposé en vain une série d’amendements supprimant la référence à une information « lisible », jugeant qu’imposer une information écrite était trop rigide, et risquait notamment, comme l’a expliqué Laure de la Raudière (UMP) « de pénaliser les petits commerçants ».

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/06/27/97002-20130627FILWWW00287-consommateurs-l-information-renforcee.php

    Que se vayan, todos.

  • Comment le service public de la gauche d’exemplarité médiatique pille sans vergogne les caisses sociales, dès l’entretien d’embauche :

    la promesse d’une rémunération de « 1 800 euros nets pendant six mois » – seuil à partir duquel il pourrait prétendre au gros lot des Assedic du spectacle – faisait partie des verroteries que le producteur lui fit tinter aux oreilles.

    http://www.article11.info/?Daniel-Mermet-ou-les-delices-de-l

    Il est grand temps de fermer France Inter.

    • Je comprends qu’on puisse être en colère, mais « fermer France Inter » c’est pas très constructif ni comme proposition, ni comme expression ’ailleurs.

      C’est bien d’être critique, et c’est bien de proposer et de construire.

      Je préfèrerai lire « il est grand temps qu’on se batte pour réhabiliter un service public radiophonique important (conditions de travail, indépendance, créativité) digne de ce nom »

    • Aucun problème. Mais il semble plus simple et surtout plus rapide de raser tout d’abord, et repartir de rien.

      Voire, d’admettre l’existence d’une concession de service public redistribuée tous les ans aux radios méritantes, pas attribuée à vie aux amis de Philippe Val et C.B.

  • First consider global cuisines like Mexican or Chinese. You can find a handful of good cookbooks pretty much anywhere these days. It’s not just that we’re all suckers for guacamole or stir-fry. It’s development economics in practice — a foodie measure of how much these societies have moved toward greater commercialization, large-scale production, and standardization of production processes. Quite simply, it’s the recipe for economic progress.

    Consider how cooking evolves: It starts in the home and then eventually spreads to restaurants and on to cookbooks, along the way transforming a recipe from oral tradition to commercialized product. In the home, recipes are often transmitted from grandmother to mother, or from father to son, or simply by watching and participating. I’ve seen this in rural Mexico, for instance, when an older daughter teaches her younger sister how to pat tortillas the right way. When societies get richer, you start to see restaurants, a form of specialization like auto mechanics or tailors…Restaurants require that strangers — other cooks — be taught the process. That means simplifying or standardizing ingredients so they’re easier to work with and, in many cases, available year-round. This, of course, means writing down the recipe. Once a dish reaches these commercial milestones, cookbooks will follow.

    http://www.foreignpolicy.com/articles/2013/06/24/the_cookbook_theory_of_economics

  • A quoi bon agir dans un monde qui ne veut pas de vous ? Respect des formes, refus du dialogue, imperméabilité au discours : la Grève, dès l’école primaire :

    Ils n’ont rien de lunaire, ils ne rêvent pas. Ils sont là, cartable à moitié vide, mais pas toujours. Au bout de quinze minutes, ils n’ont toujours pas sorti leurs affaires si je ne leur ai pas demandé. Il faut ensuite leur demander d’écrire, dix fois, vingt fois, trente fois. Aux interros, ils rendent souvent copie blanche. Parfois, ils ne rendent pas leur copie. Ils ont entre deux et trois de moyenne dans toutes les matières. Ils ne sont ni véritablement réticents, ni agressifs. Ils ne bordélisent pas le système. De fait, tout se passe comme si le système, avec eux, n’existait pas.

    http://maragoyet.blog.lemonde.fr/2013/06/26/un-nouveau-type-deleve-le-post-cancre

  • Comment les banques européennes ont à l’occasion de leur faillite dépossédé les parlementaires nationaux de leurs missions :

    The EU financial crisis has prompted centralisation of economic and budgetary powers in Brussels, while national parliaments struggle to fulfil their role as democratic watchdogs.

    The issue will be highlighted on Wednesday (29 May) when the European Commission publishes detailed budget recommendations for member states, potentially touching on sensitive areas such as wage-setting, pension age or social spending.

    “I am worried about the degree of influence of the country-specific recommendations,” said Eva Kjer Hansen, head of the Europe committee in the Danish parliament.

    http://euobserver.com/economic/120275