• Arrêter les abonnements aux revues scientifiques prédatrices...

    University of Lorraine (France), cutting ‘big deals’ with large commercial publishers & reinvesting the money saved in various open science / open access initiatives

    https://mastodon.social/@rmounce/112336634935584026
    #édition_scientifique #revues_prédatrices #abonnement #arrêt #ESR #recherche #universités #facs #coût #budget #université_de_Lorraine #Elsevier #Wiley #Springer

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    ajouté à la métaliste sur la #publication_scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

  • Amina Yamgnane : « Oui, j’ai été une gynécologue-obstétricienne maltraitante » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/amina-yamgnane-oui-jai-ete-une-gynecologue-obstetricienne-maltraitante-

    Médecin depuis 24 ans, Amina Yamgnane sort un livre coup de poing sur les violences gynécologues et obstétricales. La fille de l’ancien ministre Kofi Yamgnane, qui a ouvert la clinique des femmes à Paris en 2016, y fait son mea culpa. Elle en appelle à une politique publique de la bientraitance.

    Formée à la médecine en Belgique, vous avez ensuite exercé à l’hôpital Necker, avec une spécialité sur les grossesses à très haut risque. Vous parlez d’années « sans empathie » et dites que vous avez été, vous-même, « maltraitante dans le soin ». La faute à qui ?

    Amina Yamgnane : « La faute à l’enseignement que nous, médecins, avons reçu depuis la nuit des temps ! Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse. Je suis partie de Bretagne en 1988, j’ai été diplômée de gynécologie obstétrique à l’université de Louvain, en Belgique, en 2000. On parle aussi d’une époque où les droits du patient étaient moins larges, du point de vue du droit. La notion de consentement n’est apparue qu’en 2002 en France : ça ne venait à l’idée de personne d’informer les patient(e) s sur les traitements, par exemple. Ni de demander à une femme si ça la dérangeait d’être nue pour l’examen gynécologique. Encore moins si elle acceptait la pose d’un spéculum. J’ai 54 ans, je suis moi aussi l’héritière de cette médecine à la croisée du non-consentement, de l’abus de pouvoir, du paternalisme et de la misogynie. Oui, j’ai été maltraitante dans le soin, même si c’était malgré moi ».

    Quel meilleur exemple de maltraitance pouvez-vous nous donner. Et comment en êtes-vous sortie ?
    « Le plus emblématique est le choix de la contraception. Voilà ce que j’ai longtemps dit à mes patientes : Madame, vous n’avez pas encore eu d’enfant ? Alors pas de stérilet, car cela vous expose aux risques d’infection. Quant à une ligature tubaire : si vous n’avez pas au moins quarante ans et plus de deux enfants, jamais de la vie ! Encore aujourd’hui, je mets au défi une femme de 32 ans sans enfant d’obtenir une ligature des trompes. La loi nous contraint pourtant à entendre la dame, même si c’est pour faire valoir la clause de conscience ensuite. Le déclic, je le dois à la pédopsychiatre Françoise Molénat, qui m’a conseillé, en 2003, une formation sur le ressenti des patientes en maternité. J’ai d’abord été hermétique à tous ces témoignages de ratages sur des situations obstétricales banales. Je n’avais pas fait toutes ces années d’études pour me faire dicter la leçon ! Et puis, un jour, j’ai été prise d’un vertige. Il se trouve que j’étais enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger dans mon ventre. Tout d’un coup, je me suis identifiée à ces femmes qui me racontaient leur quotidien. Ça, l’université ne me l’avait jamais enseigné. Pire, mes professeurs me l’avaient toujours interdit ! »

    « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »
    Le #MeToo et les exigences de la société rattrapent aussi votre profession. Des médecins en vue, comme le Pr Daraï ou la pédiatre Caroline Rey-Salmon, ont été récemment visés. L’un a été mis en examen pour violences volontaires, la seconde a fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Pour vous, la profession vit encore dans le déni ?
    « Malheureusement, oui, et il y a urgence à réagir. Le cas du Pr Daraï est emblématique. Qu’un professeur des universités, praticien hospitalier (PUPH), hautement réputé et connecté à l’international, n’ait lui-même pas reçu la formation pour faire évoluer sa pratique, cela pose grandement question. Il n’avait que 45 ans quand la loi sur le consentement est sortie ! Cela montre qu’on a collectivement failli. Heureusement, la jeunesse pousse pour que ça change, que ça soit côté patientes ou chez les jeunes gynécologues. Je les admire beaucoup et je compte aussi sur elles pour y arriver. »

    Votre Clinique des femmes, à Paris, expérimente, depuis 2016, un modèle plus vertueux. Mais il est aussi coûteux et forcément sélectif. Est-ce une solution pour demain ?
    « On y expérimente l’écoute active, auprès de 12 000 patientes par an. On ouvre sept jours sur sept mais on a diminué les cadences, le personnel n’est plus en burn-out, et le bénéfice, pour les femmes, va au-delà de ce que nous pouvions imaginer. On sait qu’une femme sur six, en cabinet de gynécologie, a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. C’est aussi laisser leurs futurs enfants dans le mal-être transmis par les 17 % de dépression post-partum en France. Alors oui, nous avons fortement investi et, à 140 €, nos consultations sont coûteuses. Mais s’il était intégré dans une politique nationale, ce surcoût éviterait, in fine, des dépenses qui s’avèrent aujourd’hui bien plus importantes. »

    « Il faut en finir avec le mythe de l’heureux événement. On gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. »
    Le paternalisme se niche, d’après vous, sur les réseaux sociaux et jusque dans la préparation à l’accouchement…
    « Oui, car ils continuent à véhiculer le mythe de l’heureux événement. Or, on gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. Quand on est enceinte pour la première fois, on a 20 % de risque d’avoir une césarienne et 20 % d’un accompagnement par instrumentation. On a encore six chances sur dix d’accoucher par voie basse, pas plus. Ne pas dire les réalités en face peut générer par la suite de la souffrance et même de la défiance à l’égard de la profession. Et ça aussi, c’est déjà du paternalisme. »

    Vous en appelez à une politique publique et à un « Grenelle » de la bientraitance en gynécologie obstétrique. Pourquoi ?
    « J’estime qu’il est temps de se mettre autour de la table pour changer de méthode. Le XXe siècle a été celui de la haute technicité, qui a permis de diminuer la mortalité à l’accouchement et de médicaliser les interruptions volontaires de grossesse. Le XXIe siècle doit devenir celui de l’humanisation des soins et de la prise en compte de la santé mentale. La bientraitance devrait par exemple faire partie intégrante des critères retenus par la Haute autorité de santé (HAS) pour évaluer les accouchements. En concentrant de plus en plus l’activité dans des grandes maternités, le système de soins pédale actuellement dans le mauvais sens. Si on attend cinquante ans pour s’en rendre compte, il sera trop tard. »

    « Prendre soin des femmes. En finir avec les violences gynécologiques », du Dr Amina Yamgnane. Aux éditions Flammarion. 21 €

  • Élections européennes. L’Arcom va se pencher sur le temps de parole d’Emmanuel Macron
    https://www.ouest-france.fr/elections/europeennes/elections-europeennes-larcom-va-se-pencher-sur-le-temps-de-parole-demma

    L’autorité de régulation de l’audiovisuel, l’Arcom, va se saisir à partir de la semaine prochaine de la question du temps de parole d’Emmanuel Macron dans la campagne des européennes, après son discours jeudi 25 avril sur l’Europe à la Sorbonne.

    Le temps de parole du président de la République doit-il être compté dans celui accordé au parti Renaissance ? L’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel, va se pencher sur la question après le discours d’Emmanuel Macron, le 25 avril, à La Sorbonne.

    Depuis le 15 avril, et comme avant chaque élection, télés et radios sont tenues de respecter un principe d’équité dans le traitement des forces politiques, avant le scrutin du 9 juin.

    Ce lundi, télés et radios doivent transmettre leur décompte à date des temps de parole de chaque camp, dans cette campagne des élections européennes. « Ils seront examinés puis publiés, après passage en assemblée plénière, sur le site de l’Arcom, a détaillé l’Arcom à l’AFP. Aussi, nous examinerons les saisines relatives au temps de parole du président de la République. »

    « Une opération de propagande électorale »
    Les Républicains ont écrit jeudi au régulateur afin que l’intégralité de ce discours, qu’ils qualifient « d’opération de propagande électorale », soit décompté « du temps de parole de la liste » Renaissance.

    Sur Public Sénat vendredi, le patron du PS Olivier Faure a aussi annoncé son intention de solliciter l’Arcom : « Il est curieux que le chef de l’État, à ce moment-là de la séquence, prenne la parole, mobilise les chaînes de télévision, le fasse comme s’il était la tête de liste de sa propre liste, mais sans être décompté ». Il a évoqué « un sujet d’iniquité entre les candidatures ».

  • Les complotistes tissent leur toile en Bretagne | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/les-complotistes-tissent-leur-toile-en-bretagne-6572732.php


    Le couple de Landeleau a apposé à l’entrée de sa propriété, une plaque indiquant qu’il héberge le consulat de l’État vivant breton.
    Le Télégramme/Didier Déniel

    Conseil national de transition, État vivant breton, ou encore One Nation : les groupes de conspirationnistes, citoyens souverains, ont fleuri ces dernières années en France et en Bretagne. Une nébuleuse qui dit agir pour l’émancipation des individus et refuse l’autorité de la République.

    Ces dernières semaines, une vidéo montrant un couple qui refusait de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie dans le Nord a fait le buzz sur la toile. L’homme et la femme contestaient l’autorité des forces de l’ordre, et plus globalement celle de la République, pour laquelle elles agissaient. Des illuminés, direz-vous. Pas seulement. Car derrière ces postures, ils se nourrissent d’un nouveau mode de pensée, mettant l’individu, et son bien-être, au-dessus des lois et de l’organisation sociétale. Ces groupes se mettent hors-cadre, veillant bien à ne jamais se rapprocher d’un parti politique, d’une institution ou d’une ONG. Un mouvement né dans le sillage des antivax les plus acharnés et de leurs théories conspirationnistes.

    En France, ce mouvement a pris une telle ampleur qu’elle fait l’objet d’une surveillance accrue des services de police et de gendarmerie. Le plus répandu serait le Conseil national de transition (CNT), dont le but ultime serait de renverser le gouvernement et de mettre à bas la cinquième République. Selon le CNT, le pouvoir serait entre les mains de politiciens corrompus d’une « cinquième République sans existence constitutionnelle » ayant mis en place des mesures sanitaires pour placer sous contrôle la population. Aujourd’hui le salut passerait par un pouvoir confié à des Français « tirés au sort, qui exerceraient la souveraineté nationale ».


    Le 13 février dernier, le calme du bourg de Landeleau a été troublé par une manifestation lors du conseil municipal.
    Le Télégramme/Didier Déniel

    « La République Française n’a aucune légitimité sur la Bretagne »
    Il n’aura fallu que quelques mois pour que naisse dans notre région, une déclinaison identitaire de ce mouvement baptisée « Conseil national de transition breton » ou encore « État vivant breton ». Selon les têtes pensantes de ces groupes, la France n’aurait aucune légitimité sur la Bretagne, étant donné que les clauses du contrat de mariage entre la duchesse Anne et Louis XII, et les engagements politiques y afférents, n’auraient pas été respectés. De fait, tout Breton serait donc un être indépendant et autonome qui ne serait pas soumis aux lois de la République.

    Dans cette mouvance, un groupe localisé près de Brocéliande est particulièrement actif depuis quelque temps. Selon plusieurs sources, il est intervenu en février dernier dans la commune de Landeleau (29) pour soutenir un couple qui a construit des habitats légers sur son vaste terrain, sans autorisation aucune. L’homme et la femme, installés depuis la crise sanitaire, ont été condamnés à 3 000 euros d’amende et à déconstruire ces habitations avant le 16 avril. Le tout assorti d’une astreinte de 200 euros quotidienne si la décision de justice n’est pas respectée. À ce jour, les constructions sont toujours en place.

    « Le 13 février, une douzaine de personnes qui n’étaient pas de la commune ont perturbé le conseil municipal, raconte le maire, Yvon Coquil. Ils étaient venus contester la décision de justice. Je les ai invités à assister au conseil sans prendre la parole. Ils ont refusé. C’était assez tendu. J’ai dû appeler la gendarmerie. Je ne connaissais pas ces gens. En tout cas, ils étaient extérieurs à la commune. »

    « Parfois des profils inquiétants »
    Soutenu dans un premier temps par des membres du CNT, le couple semble avoir pris fait et cause pour ce mouvement, comme le prouvent certains de ses écrits postés sur les réseaux sociaux. « Nous sommes de l’État vivant breton depuis de nombreux mois déjà. Nous ne sommes plus concernés par le droit et les décisions de la République française Présidence (…) Nous sommes redevenus mandataires de nos personnes juridiques et vivantes. »

    Ces postures inquiètent un spécialiste de ces mouvements interrogé par nos soins « Ces personnes se lavent le cerveau entre elles. Elles sont tellement déconnectées de la réalité qu’elles en ignorent la présence d’autres entités qui relaient les mêmes discours. Elles perdent tout sens critique. Souvent, on a affaire à des idéalistes non-violents. Mais parfois certains profils sont plus inquiétants ».

    • Complotisme : plusieurs affaires devant la justice en Bretagne | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/complotisme-plusieurs-affaires-devant-la-justice-en-bretagne-6572736.ph

      Le mouvement complotiste et des « Êtres souverains », dont les racines se trouvent aux États-Unis, a pris de l’essor ces dernières années. La Bretagne n’échappe pas à ce phénomène, comme le démontrent ces deux affaires judiciaires.

      La cofondatrice de One Nation condamnée à Saint-Brieuc
      Un des principaux groupes, One Nation, semble avoir de solides liens avec la Bretagne. En effet, il est écrit sur son manifeste, acte fondateur d’une nouvelle nation, que ce texte a été finalisé, le 29 février 2020, « quelque part en Armorique ». On peut y lire que « les gouvernements échouent dans leur mission » et « ne prennent pas soin ni des êtres humains ni de la terre ». La philosophie de ce mouvement vise à bâtir un nouveau monde, en dehors des codes politiques et sociaux habituels. L’être humain « cellule unique et individualisée » est placé au centre de cette démarche. « Il l’emporte sur l’entité légale créée après ma naissance » peut-on lire plus loin.

      One Nation a été cofondée par Alice Martin Pascual, alias Alice Pazalmar. Une jeune femme, vidéaste et créatrice de bijoux, qui vit dans le Lot. En mai 2023, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc à 1 000 euros d’amende pour diffamation. Ses propos, diffusés sur la toile, visaient l’ex-président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, Alain Cadec, et la responsable du service enfance du Département, qu’elle accusait de maltraitance sur enfants. Déjà incarcérée pour une série d’infractions routières, la prévenue avait regretté ses propos, évoquant une période troublée de sa vie durant laquelle elle contestait toute autorité.

      La dérive « sectaire » d’une famille
      Un couple originaire de la région de Concarneau a été condamné le 15 février à Quimper. Il avait déscolarisé son enfant, âgé d’une dizaine d’années, pendant trois ans, à partir de mars 2020. Sans suivi par l’Éducation nationale. Le couple de quinquagénaires, ayant refusé d’être défendu par un avocat, avait tenu des propos déroutants sur l’existence administrative des êtres humains. Selon lui, l’Éducation nationale, qui « formate les esprits », était une entreprise privée qui faisait des bénéfices sur le dos des écoliers. À ce titre, et selon sa logique, il demandait que l’EN soit affiliée au registre du commerce et des sociétés ! Le couple a été condamné à six mois de prison avec sursis et à 200 euros d’amende. Leur fils a été confié aux services sociaux. Le ministère public avait parlé « de dérive sectaire ».

    • Ce n’est pas loin de ...
      https://www.eff.org/cyberspace-independence

      We have no elected government, nor are we likely to have one, so I address you with no greater authority than that with which liberty itself always speaks. I declare the global social space we are building to be naturally independent of the tyrannies you seek to impose on us. You have no moral right to rule us nor do you possess any methods of enforcement we have true reason to fear.

      Merci @arno de nous avoir rappellé dans
      http://www.uzine.net/article60.html
      qu’il n’y a pas que la liberté libertaire individualiste des John Perry Barlow (pourtant je me sens parfois assez Deadhead ...)
      par exemple hhttps://archive.org/details/gd1978-04-16.sbd.cantor.motb.81457.sbeok.flac16/gd1978-04-16d1t12.MOTB.flac

      Chez nous on a les Reichsbürger pour nous amuser.
      https://de.m.wikipedia.org/wiki/Reichsb%C3%BCrgerbewegung
      Wikipedia nous informe que ..

      Reichsbürgerbewegung ist ein Sammelbegriff für eine organisatorisch und ideologisch sehr heterogene Szene aus meist Einzelpersonen, seltener teilweise sektenartigen Klein- und Kleinstgruppen. Gemeinsam ist ihnen, dass sie die Existenz der Bundesrepublik Deutschland als legitimer und souveräner Staat bestreiten sowie seine Repräsentanten und die gesamte deutsche Rechtsordnung fundamental ablehnen. Zu den von sogenannten Reichsbürgern vertretenen Ideologien gehören oft die Ablehnung der Demokratie, Ideologieelemente des Monarchismus, Rechtsextremismus, Geschichtsrevisionismus und teilweise Antisemitismus, Esoterik bzw. Rechtsesoterik oder die Leugnung des Holocausts. Sie teilen eine Haltung der Ablehnung einer offenen und pluralistischen Gesellschaft und weigern sich, unter anderem Steuern und Bußgelder zu zahlen oder Gerichtsbeschlüsse und Verwaltungsentscheidungen zu befolgen.

      C’est assez drôle et ressemble un peu au « Front Populaire de Judée » dans La vie de Brian mais dans un esprit de droite. Comme quoi parfois les crypto-nazis sont assez marrants à cause leur esprit étroit. On n’a pas besoin de grand chose pour s’amuser, pas vrai.

      Dabei berufen sich „klassische“ Reichsbürger darauf, dass ihrer Meinung nach das Deutsche Reich statt der Bundesrepublik weiterhin fortbestehe, entsprechend ihrer Ideologie entweder in den Grenzen des Deutschen Kaiserreichs oder in denen von 1937. Dieses Deutsche Reich werde als Organisation durch eine „kommissarische Reichsregierung“ (KRR) oder Ähnliches vertreten, deren Befugnisse die oft miteinander konkurrierenden Gruppen jeweils für sich beanspruchen.

      L’histoire devient sérieusement drôle quand l’état impérialiste post-nazi arrête les participants d’un complot qui devait rétablir le Deutsches Reich et restituer le droit au seuil allemand aux vrais allemands ariens comme moi. Manque de peau on a perdu notre attestation d’arien d’avant 1945 et pire encore on n’en veut plus rien savoir.

      De toute manière si un jour l’envie me prend de devenir arien officiel, j’irai en Iran ou en Inde après Modi où je me joindrai aux vrais des vrais de n’importe quoi.

      Au Japon aussi il y a des nazis partout ;-)

      Ship of fools
      https://genius.com/The-grateful-dead-ship-of-fools-lyrics
      I won’t slave for beggar’s pay, likewise gold and jewels
      But I would slave to learn the way to sink your ship of fools

      #wtf #nazis

    • Extrait d’un article de l’Obs

      • Qui sont les « citoyens souverains » ?

      Les phrases utilisées par le couple renvoient à l’argumentaire du mouvement antisystème des « citoyens souverains », apparu aux Etats-Unis dans les années 1970. Une mouvance qui s’est exportée dans le monde anglo-saxon et en France, où elle s’est manifestée à travers le mouvement One Nation, cofondé par Alice Pazalmar, explique à l’AFP le spécialiste de l’extrémisme en ligne Tristan Mendès France, qui évoque aussi une « hybridation avec le mouvement covido-complotiste ».

      https://www.nouvelobs.com/societe/20240410.OBS86926/on-ne-contracte-pas-nombre-de-membres-ideologie-qui-sont-les-citoyens-sou

      https://justpaste.it/e0re6

      De là à prétendre que ce genre d’acte de résistance est « payant » ^^

      L’homme sera jugé le 1er octobre à Dunkerque pour refus de se soumettre aux vérifications du véhicule et du conducteur, au contrôle d’alcoolémie et de l’usage de stupéfiants, défaut d’assurance et violences volontaires sur un militaire de la gendarmerie sans incapacité. Pour ces délits, il encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

  • “Une pollution sonore” : les vacances sans enfants gagnent du terrain
    https://www.bfmtv.com/economie/consommation/une-pollution-sonore-les-vacances-sans-enfants-gagnent-du-terrain_AD-20240426

    La quiétude et la tranquillité, ce sont les arguments de vente de l’Anglais Stuart Coe, qui gère un camping interdit aux enfants, bien loin de l’ambiance des resorts très populaires en Espagne, Italie ou Grèce. Propriétaire de cette installation quatre étoiles dans le Lot depuis 1993, le septuagénaire s’est lancé dans le « adults only » en 2009. « On en avait marre des enfants pas contrôlés par les parents », justifie-t-il.

    « Quand on avait des familles avec enfants, tout tournait autour d’eux. Ça perturbait le caractère calme que je voulais privilégier », confie de son côté Vincent Clerjoux-Rhodes, propriétaire du Domaine des Ormeaux en Dordogne, qui a décidé depuis six ans de limiter l’accès à ses gîtes aux plus de 16 ans.

    (Rappelle-moi un peu pourquoi il ne faudrait pas euthanasier les vieux ?)

  • We need an exodus from Zionism | Naomi Klein | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/apr/24/zionism-seder-protest-new-york-gaza-israel
    https://i.guim.co.uk/img/media/58fbf1093318ddb5c1e49704e8dc9bba10cf9c95/0_0_4000_2401/master/4000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    From the start it has been at war with dreams of liberation. At a Seder it is worth remembering that this includes the dreams of liberation and self-determination of the Egyptian people. This false idol of Zionism equates Israeli safety with Egyptian dictatorship and client states.

    From the start it has produced an ugly kind of freedom that saw Palestinian children not as human beings but as demographic threats – much as the pharaoh in the Book of Exodus feared the growing population of Israelites, and thus ordered the death of their sons.

    Zionism has brought us to our present moment of cataclysm and it is time that we said clearly: it has always been leading us here.

    It is a false idol that has led far too many of our own people down a deeply immoral path that now has them justifying the shredding of core commandments: thou shalt not kill. Thou shalt not steal. Thou shalt not covet.

  • « Enfermé·es nulle part », un documentaire sonore sur les zones d’attente

    Enfermé·es nulle part est un #documentaire_sonore immersif à l’intérieur des #zones_d’attente réalisé par Antoine Bougeard et Nau Preiss. Les zones d’attente sont des lieux méconnus au sein des #aéroports, des #ports et des #gares, où sont enfermées les personnes étrangères en instance de renvoi à la suite d’un #refus_d’entrée sur le territoire français.

    "- Est-ce que vous comprenez où vous êtes ?

    –Pas vraiment. Je ne suis pas en état d’arrestation, mais je ne peux pas sortir d’ici.”

    Nous ne sommes pas en France. Nous sommes aux frontières, en zone d’attente.

    La zone d’attente, c’est une idée administrative.

    Il y a des voix téléphoniques qui surgissent d’espaces clos difficilement localisables, et des bénévoles qui tentent de décrypter la situation des personnes enfermées, pour leur venir en aide et témoigner. Et entre les deux : la police aux frontières, des haut-parleurs et des avions qui décollent.

    Nous avons réalisé le documentaire sonore Enfermé.es nulle part, entre les printemps 2020 et 2023, date de sa sortie. Nous sommes guidé.es par le souhait de faire connaître les zones d’attente, en diffusant le plus largement possible le documentaire. Nous l’avons pensé comme un outil pour sensibiliser les auditeur.ices à ces lieux d’enfermement, des zones de sous-droits, en donnant à entendre des trajectoires et des luttes de personnes enfermées en zone d’attente, et le travail de l’Anafé, l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers.

    Dans le documentaire, témoignages chorals des personnes enfermées, permanences téléphoniques des bénévoles et composition électroacoustique se mêlent pour une traversée vers ces lieux d’enfermement qui ne semblent exister aux yeux de personne, mais où, pourtant, l’inconcevable règne.

    Les zones d’attente, zones de sous-droits

    C’est la loi Quilès du 6 juillet 1992 qui a créé le régime juridique de la zone d’attente. D’abord applicable dans les aéroports, il s’étend ensuite aux ports et aux gares desservant l’international. Ces lieux sont gérés par la police aux frontières ou par la douane. Y sont placées des personnes qui, selon la police aux frontières, ne remplissent pas les conditions d’entrée sur le territoire (absence de visa, de justificatif d’hébergement, de ressources suffisantes, etc), des personnes en transit qui ne remplissent pas les conditions nécessaire pour poursuivre leur voyage hors de l’espace Schengen, et des personnes qui sollicitent leur admission sur le territoire au titre de l’asile. Les personnes étrangères peuvent être enfermées en zone d’attente sur une durée de 20 jours maximum. Elles pourront éventuellement être libérées par un juge des libertés et de la détention, qui intervient après 4 jours de maintien, mais beaucoup sont renvoyées dans leur pays de provenance sans avoir pu le rencontrer.

    Les diffusions publiques

    En parallèle des diffusions en accès libre sur les ondes de la Radio Télévision Suisse (RTS) dans l’émission Le Labo et sur des radios associatives, nous organisons des séances d’écoutes collectives suivies d’un échange qui nous permettent de faire découvrir l’écoute collective de documentaire, et de parler ensuite des zones d’attente directement avec les auditeurices.

    Enfermé.es nulle part a été réalisé en autoproduction avec le soutien de la RTS, de la SCAM, du ministère de la culture, de la DRAC Nouvelle Aquitaine et du fonds Gulliver. Il a reçu le prix Grandes ondes du festival Longueurs d’Ondes en 2024 et le prix du public Archives de la paroles des Phonurgia Nova Awards en 2023.

    Prochains événements de diffusion :

    “Silence, on enferme toujours plus” - 2 et 3 mai 2024

    Deux soirées organisées par l’Observatoire de l’Enfermement des Étrangers

    Enfermé.es nulle part sera diffusé le vendredi 3 mai 2024 à 18h au cinéma Luminor Hôtel de ville à Paris

    http://observatoireenfermement.blogspot.com/2024/04/cycle-de-projections-debats-au-luminor.html

    Contact des réalisateurices :

    Pour diffuser le documentaire à la radio ou organiser une séance d’écoute, nous contacter sur ecoutepv@gmail.com

    L’Anafé

    Depuis plus de 30 ans, l’Anafé agit en faveur des droits des personnes étrangères en difficulté aux frontières ou en zone d’attente, et constate que chaque année le contrôle des frontières l’emporte sur l’accueil et le respect des droits des personnes, quelles que soient les raisons de leur parcours d’exil. A travers ses actions d’accompagnement juridique, d’observation des pratiques, de contentieux, de plaidoyer et de sensibilisation, l’Anafé témoigne des conséquences dramatiques de l’enfermement sur les personnes qui en font l’objet. Forte de ses nombreuses années d’observation, l’Anafé a peu à peu développé de nouvelles revendications : la fin de l’enfermement des mineur.es, la mise en place d’une permanence gratuite d’avocat.es, le droit au recours suspensif et l’accès au juge garanti pour tous. Mais face à la persistance des violations des droits, l’Anafé a conclu en 2016 qu’il était illusoire de penser pouvoir enfermer des personnes dans le respect de leurs droits et de leur dignité. Elle a donc pris une position plus globale contre l’enfermement administratif des personnes étrangères aux frontières.

    https://blogs.mediapart.fr/nau-preiss-antoine-bougeard/blog/250424/enferme-es-nulle-part-un-documentaire-sonore-sur-les-zones-d-attente

    #France #enfermement #asile #migrations #réfugiés #territoire #Anafé

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    ajouté à la métaliste autour de la Création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements :
    https://seenthis.net/messages/795053

  • #Elisabeth_Bik, expert in scientific integrity: ‘We need to slow down scientific publishing’

    The Dutch microbiologist has been voluntarily searching for duplicate, erroneous or retouched academic images for more than 10 years and warning universities and scientific journals about it.

    Elisabeth Bik, 57, does the work of a detective. She spends hours reading and rereading documents, delving into pages, making notes, asking questions and solving cases. But her cases have nothing to do with murders, scams, robberies, infidelities or state secrets, but rather science. A microbiologist by profession, she has been a scientific integrity consultant since 2019 and has revealed academic errors in thousands of scientific articles. Her analyses focus on images that accompany a research paper that may have been retouched or duplicated by the authors, either by mistake or for fraudulent purposes. Bik, who speaks to EL PAÍS by video call, believes that the publication of scientific articles has become an unstoppable and accelerated wheel and that it must be slowed down to prevent a rise in falsehoods and manipulations.

    Question. What led you to your interest in fraud in scientific literature?

    Answer. One day I read about plagiarism, I took a sentence from an article I had written and put it in quotes in Google Scholar. The result was not only my own paper, but there were two other hits: one was in another article and the other was in a book chapter. The authors, who were from Italy, had taken two of my paragraphs and also paragraphs from other authors and built a new article by stealing a paragraph here and a paragraph there. That made me very angry, so I started searching for more examples of plagiarism. It was like a hairball, you find one thing and you start pulling and you find more.

    Q. And the manipulated images?

    A. By accident, I found in a PhD thesis not only plagiarized text, but also duplicated images. There were three photos and they were all the same, but one was mirrored, it was a mirror image but recognizable. I thought, I’ve seen this before. Then I switched from looking for plagiarized articles to looking for image duplication because it’s faster. Plagiarism took time, you have to put each sentence in Google Scholar and it was very slow.

    Q. How many articles have you analyzed?

    A. I searched 20,000 papers and found around 800 of them to contain these duplications. By now, about half of them have been corrected or retracted. I reported them in 2015, nine years ago, although I did not report them all at once. After five years, about 30% had been corrected or retracted and now it is about 50%. Many of these articles are still being corrected or retracted.

    It’s not always clear whether problems in images are fraud or an honest error

    Q. Do you consider this a high or low number of corrections?

    A. Now it is approximately half, but the fact that before most of these articles had not been acted up was very surprising and a disturbingly low [correction] number. I was frustrated by the lack of responses from the journals. These numbers are still going up because I’m sending reminders and calling them out on Twitter: “Hey, this paper I reported in 2015, you still haven’t done anything.”

    Q. What do you think the reason for this is?

    A. There could be a multitude of reasons. Sometimes an editor, especially if it’s from a smaller journal, might have never had to deal with suspicions of misconduct or a correction. And they just don’t know what to do. They might contact the author, but maybe that person moved to another university or they have a very common name and they are not sure if the person is the same person who wrote the paper 10 years ago. Or the author may send a reply and say, “Oh yeah, sorry, here are some new images.” And then the editor thinks: “Well, case closed.” But they don’t really address it. They feel that the case has been closed, but they don’t report it to me, for example.

    Q. What is considered a fraudulent scientific image?

    A. It is not always clear if problems in images are fraudulent or an honest error. I have three categories of duplications that I look at. One is when the exact same photo has been used to represent figure one and figure three. It’s the same photo, but they are representing different experiments. That could be an honest error, somebody grabs the wrong photo. The second is whether the images overlap or are rotated or shifted or stretched. It’s a little more likely that that was done on purpose, with the intent to mislead, especially when it’s a rotated photo. That usually doesn’t happen by accident. And the third type is when within a photo you see duplicated bands or cells or tissues. That is done intentionally, the cells don’t use Photoshop.

    Q. Why does someone duplicate the image of a cell with Photoshop?

    A. Sometimes it is to hide a crack or a hair or some dust on the lens. But it could also be intentionally to make it look like there are more cells or fewer cells. So they copy the background over some cells, for example. You never [fully] know why it was done or if it was fraud. We may have an idea if something was done intentionally, but there could be an innocent reason behind it. For me, it’s hard to know. Some cases are very obvious that it was misconduct, but in most, you’re not quite sure.

    Q. What happens next?

    A. The editor needs to ask the author and the author needs to produce the original photos. I’ve seen cases where the author says there was a crack in a corner and they patched it up with some background tissues. In most cases, only the institution can do an investigation. They need to investigate the author or the research group and they need to compare the lab books to what has been published. That can obviously take a long time. That’s another reason why these papers aren’t retracted. In some cases, the institution claims to be investigating, but they don’t really want to investigate because it’s their star professor.

    Q. How do you know if an article may contain these types of images?

    A. I get tips from people, but I’m still working off my initial research of 20,000 articles. I found 800 papers with problems, I can follow leads. For example, I found a problem in such and such an article, I can look at other articles by the same authors and see if there is a problem associated with a particular person, moving from one lab to another, or if it is a problem in that lab where maybe there’s sloppiness or a culture of misconduct. I follow all these leads and I get a daily stream of people saying, can you look at this paper?

    In some cases, the institution claims to be investigating, but they really don’t want to investigate because it is their star professor

    Q. What is the process for identifying manipulated images?

    A. I download the article or look at it online. I look at figures that are photos, or a bar graph or a line graph or something similar. I look for things like missing error bars or weird bars or axes numbering that doesn’t make sense, or repetitive features on a spectrum. I scan by eye, but I also use software: ImageTwin and Proofic. The first one has a lot of false positives, because a lot of photos look similar, and you have to work through them and de-click them. But it has a database of photos from other papers that are open access and compares all the photos in a particular article against that big database. It’s like a Google image search, but focused on scientific papers.

    Q. On more than one occasion you have mentioned that your inquiries, especially at the beginning, were not always taken seriously.

    A. In the beginning, many people did not believe what I was finding. They thought it was something only I saw. Imagine you’ve written a bunch of articles and someone comes back and says, “some of the articles you wrote five years ago contain a typo and I want that to be corrected.” You think, “Who cares?” They just didn’t pay attention. Even my collaborators didn’t believe me at first either. After we published the article where we showed that this happens, that you can find errors in one in every 25 articles, they saw that it was a real problem and took us a little more seriously. I have gained credit that I don’t make wrong accusations, but it takes time.

    Q. Years later, you continue to encounter resistance and not very positive reactions from the scientific community.

    A. No one likes to be criticized for the work they produce. If someone finds and points out an error in your work, you may feel annoyed, angry and defensive. They say things like, “Yes, but I wasn’t feeling well,” or “we just moved labs and made some mistakes.” They try to find excuses or claim that it was someone else’s fault. Most of them become a little defensive, but some are even aggressive and start attacking me, digging into my past, they find out where I live, who my family is. Then they lash out on Twitter or write weird articles about me, about how I’m an evil person. But there is no evidence that I was wrong. For now I have not been sued, they’re just threats. I’ve been extremely lucky, but at some point I’ll run out of luck.

    Q. Has the use of manipulated images increased, decreased or stayed the same in recent years?

    A. It has increased and it has also decreased. It grew from 2010 to 2018-2019 and is now declining because people simply do a better Photoshop job and they know that we can screen for these things. There are many ways to cheat that leave no trace and are becoming harder to see because the fraudsters are getting smarter. Also because of the rise in the [use] of artificial intelligence. Now we can create images that are completely unique and fairly realistic that, with my techniques and software, I cannot detect as a problem.

    Q. Are you worried about artificial intelligence?

    A. Very much. It’s true that it can be used to do good things, obviously, but it can also be used by the fraudsters to create fake images, fake data, fake text. I’m not completely worried about fake text; scientific data fraud worries me more than text generation. You can ask it to generate a fake set of patients, split them into two groups and do some experiment with them. It is so good that we can no longer distinguish those sets from real data sets. We’re only going to catch the really dumb fraudsters because they leave traces for us to find. There are smart fraudsters who will be very thankful for AI that can help them generate even more fake papers.

    Q. Do you think part of the problem has to do with how quickly scientific publications are supposed to be produced?

    A. Definitely. We focus on metrics to evaluate a scientist’s career: how many articles they have published, how many times they were cited, what was the impact factor of all these articles. These are numbers you can look at and it’s easy to rank your candidates according to these metrics. People are going to try to fake these metrics, they’re going to cite themselves a lot, or they’re going to buy a paper from a paper mill or slice their papers into little pieces and publish all of them. There are universities that have strict requirements. For example, if you want to get your PhD, you need to publish two or three papers before you can get it. That’s not completely fair, because you can be a brilliant scientist, but the experiments might not work and you may not have published any papers.

    Q. How do you think scientific journals are responding to the detection and prevention of image manipulation?

    A. Now they are realizing it, but I think it’s too late. They have not been very vigilant in finding these problems, especially for paper mills. It’s not just individual labs that are cheating, it’s a criminal organization that is pumping out paper after paper. And those have not been picked up by journals, they’ve been picked up by volunteers. We’ve been alerting the journals that they need to set safeguards a little higher and not let this crap go through. After they are published, it’s very obvious that it’s fake.

    Journals are starting to set up safeguards like image duplication detection by screening for #ChatGPT -generated language, and in the meantime, fraudsters know we’re going to screen for these things. It’s a rat race where the fraudsters will always win, but we can make it harder for them. We need to slow down scientific publishing.

    https://english.elpais.com/science-tech/2024-04-26/elisabeth-bik-expert-in-scientific-integrity-we-need-to-slow-down-sc
    #édition_scientifique #recherche #publication #ESR #revues_scientifiques

    • Excessive use of words like ‘commendable’ and ‘meticulous’ suggests ChatGPT has been used in thousands of scientific studies

      A London librarian has analyzed millions of articles in search of uncommon terms abused by artificial intelligence programs.

      Librarian Andrew Gray has made a “very surprising” discovery. He analyzed five million scientific studies published last year and detected a sudden rise in the use of certain words, such as meticulously (up 137%), intricate (117%), commendable (83%) and meticulous (59%). The librarian from the University College London can only find one explanation for this rise: tens of thousands of researchers are using ChatGPT — or other similar Large Language Model tools with artificial intelligence — to write their studies or at least “polish” them.

      There are blatant examples. A team of Chinese scientists published a study on lithium batteries on February 17. The work — published in a specialized magazine from the Elsevier publishing house — begins like this: “Certainly, here is a possible introduction for your topic:Lithium-metal batteries are promising candidates for….” The authors apparently asked ChatGPT for an introduction and accidentally copied it as is. A separate article in a different Elsevier journal, published by Israeli researchers on March 8, includes the text: “In summary, the management of bilateral iatrogenic I’m very sorry, but I don’t have access to real-time information or patient-specific data, as I am an AI language model.” And, a couple of months ago, three Chinese scientists published a crazy drawing of a rat with a kind of giant penis, an image generated with artificial intelligence for a study on sperm precursor cells.

      Andrew Gray estimates that at least 60,000 scientific studies (more than 1% of those analyzed in 2023) were written with the help of ChatGPT — a tool launched at the end of 2022 — or similar. “I think extreme cases of someone writing an entire study with ChatGPT are rare,” says Gray, a 41-year-old Scottish librarian. In his opinion, in most cases artificial intelligence is used appropriately to “polish” the text — identify typos or facilitate translation into English — but there is a large gray area, in which some scientists take the assistance of ChatGPT even further, without verifying the results. “Right now it is impossible to know how big this gray area is, because scientific journals do not require authors to declare the use of ChatGPT, there is very little transparency,” he laments.

      Artificial intelligence language models use certain words disproportionately, as demonstrated by James Zou’s team at Stanford University. These tend to be terms with positive connotations, such as commendable, meticulous, intricate, innovative and versatile. Zou and his colleagues warned in March that the reviewers of scientific studies themselves are using these programs to write their evaluations, prior to the publication of the works. The Stanford group analyzed peer reviews of studies presented at two international artificial intelligence conferences and found that the probability of the word meticulous appearing had increased by 35-fold.

      Zou’s team, on the other hand, did not detect significant traces of ChatGPT in the corrections made in the prestigious journals of the Nature group. The use of ChatGPT was associated with lower quality peer reviews. “I find it really worrying,” explains Gray. “If we know that using these tools to write reviews produces lower quality results, we must reflect on how they are being used to write studies and what that implies,” says the librarian at University College London. A year after the launch of ChatGPT, one in three scientists acknowledged that they used the tool to write their studies, according to a survey in the journal Nature.

      Gray’s analysis shows that the word “intricate” appeared in 109,000 studies in 2023, more than double the average of 50,000 in previous years. The term “meticulously” went from appearing in about 12,300 studies in 2022 to more than 28,000 in 2023. While instances of “commendable“ rose from 6,500 to almost 12,000. The researcher jokes that his colleagues have congratulated him on the meticulousness of his report, still a draft pending publication in a specialized journal.

      Very few studies report if they have used artificial intelligence. Gray warns of the danger of “a vicious circle,” in which subsequent versions of ChatGPT are trained with scientific articles written by the old versions, giving rise to increasingly commendable, intricate, meticulous and, above all, insubstantial studies.

      Documentation professor Ángel María Delgado Vázquez highlights that the new analysis is focused on English-language studies. “Researchers who do not speak native English are using ChatGPT a lot, as an aid to writing and to improve the English language,” says Delgado Vázquez, a researcher from the Pablo de Olavide University, in Seville, Spain. “In my environment, people are using ChatGPT mainly for a first translation, or even to keep that translation directly,” he says. The Spanish professor says he would like to see an analysis on the origin of the authors who use the unusual terms.

      Another one of AI’s favorite words is “delve.” Researcher Jeremy Nguyen, from the Swinburne University of Technology (Australia), has calculated that “delve” appears in more than 0.5% of medical studies, where before ChatGPT it was less than 0.04 %. Thousands of researchers are suddenly delving.

      Librarian Andrew Gray warns there is a risk of broader society becoming infected with this meticulously artificial new language. Nguyen himself admitted on the social network X that it happens to him: “I actually find myself using “delve” lately in my own language—probably because I spend so much time talking to GPT.” On April 8, the official ChatGPT account on X chimed in: “I just love delving what can I say?”

      https://english.elpais.com/science-tech/2024-04-25/excessive-use-of-words-like-commendable-and-meticulous-suggest-chatg

  • More than a quarter of people with Covid infection develop Long Covid, new research reveals

    A new study carried out by researchers at the University of York suggests 28% of people who catch #COVID-19 will go on to suffer from Long Covid.

    The study also reveals that one in four people with Long Covid will experience brain fog and one in three to four will develop anxiety or depression.

    However, the findings of the study, published in the journal General Hospital Psychiatry, suggest that full Covid vaccination makes sufferers four times less likely to have #brain_fog – a term used to describe symptoms including poor concentration, feeling confused and cognitive impairment.

    Long-term sickness

    With Long COVID a key factor in the record 2.8 million people off work in the UK due to long-term sickness, the researchers are calling for yearly COVID-19 vaccinations to be rolled out and should include all working-age people.

    The study reviewed 17 studies from around the world involving more than 40,000 Long COVID patients. It was carried out in collaboration with the STIMULATE-ICP project, which is a £6.8 million NIHR-funded national research project led by University College London.

    Debilitating

    Lead author, Professor Christina van der Feltz—Cornelis, Chair of Psychiatry and Epidemiology at the Department of Health Sciences and at the University of York and Hull Medical School (HYMS), said: “I was struck by the figures that emerged from our study because they make it clear just how many people around the world are being affected by this debilitating condition.”

    “The discovery of a significant reduction in the risk of brain fog after Covid vaccination is particularly important in this context and provides support for continuation and extension of vaccination programmes, particularly to working-age people.

    “There is a societal tendency in the UK to think Covid is over, but Long Covid is having a profound and lasting effect on individuals and society as a whole, with many people leaving the workplace due to the condition. This is placing a heavy burden on the economy.”

    Chronic

    Long Covid is a chronic condition following a Covid infection which affects an estimated 1.9 million people in the UK. Symptoms can include breathlessness, heart palpitations, joint pain and concentration problems.

    The findings of the research also indicate that the mental health symptoms and brain fog experienced by people with Long Covid can actually get worse for many people over time. 24 months after acute infections, people were three to four times more likely to develop brain fog compared to during the peak of their Covid infection. The risk of developing depression or anxiety rose approximately 1.5 times in the same timeframe.

    Uncertainty

    Professor van der Feltz - Cornelis added: “This finding indicating that the condition often gets worse over time is concerning. It could be due to a decline in people’s mental health as living with Long Covid and the uncertainty that comes with the condition takes its toll. However, some early evidence suggests that living with Long Covid affects nerve cells in the brain so that might play a role as well.

    “With so many people suffering from the severe effects of this condition, our study clearly points to the need for greater support, in addition to sustained vaccination programmes. We are very lucky to be one of the only countries to have dedicated Long Covid centres, but we need more joined-up treatment of the mental and physical symptoms of the condition and greater resources for effective treatments, rehabilitation and occupational therapy so that people are able to recover and avoid losing their careers and livelihoods. ”

    https://www.york.ac.uk/news-and-events/news/2024/research/long-covid-fog
    #long_covid #covid_long #chronicité #vaccination #vaccins #dépression #anxiété #concentration

  • Chômage : hausse fulgurante des licenciements économiques, selon les chiffres de la Dares - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/allocation-chomage/chomage-hausse-fulgurante-des-licenciements-economiques-selon-les-chiffres-

    Les données trimestrielles des inscriptions à France travail pour début 2024 révèlent ainsi une explosion des entrées au chômage à la suite d’un licenciement économique : +15,6 % sur le trimestre, +27,1 % sur l’année (France hexagonale). À la lumière de ces chiffres, les annonces de Gabriel Attal visant à rogner de nouveau sur l’accès aux droits à l’Assurance chômage apparaissent, selon la CGT, d’autant plus inquiétantes et inacceptables, « alors même que la perte d’emploi résulte de la défaillance des entreprises » .

  • Quand votre voiture vous espionne… et vous le fait payer - LinuxFr.org
    https://linuxfr.org/users/sebas22/journaux/quand-votre-voiture-vous-espionne-et-vous-le-fait-payer

    (...)

    Pour résumer, c’est l’histoire arrivée à Kenn Dahl, un bon conducteur avec zéro accident. Mais voici que quelque temps après avoir acheté une Chevrolet en leasing, il voit sa prime d’assurance augmenter drastiquement (21 %, quand même). Il cherche alors à changer de boîte, mais toutes les assurances contactées lui donne un prix équivalent. Un agent lui lâche quand même le morceau, ils se basent sur l’évaluation de risques d’un « data brocker », LexisNexis.

    Il se fait alors remettre par cette boîte les informations le concernant, comme la loi lui en donne la possibilité, et découvre avec stupeur et horréfaction qu’il y a 130 pages détaillant ses déplacements, sa manière de conduire, de freiner, d’accélérer, de doubler, le nombre de freinages brutaux et d’accélérations vitaminées, la manière de se mettre en marche quand un feu passe au vert, enfin, une étude physio-psychologique du conducteur à laquelle ne manque que les destinations des trajets.

    (...)

    Les objets, en général, vont de moins en moins être loyaux. Et le pire, c’est que ce sera la loi qui imposera cet état de fait.

  • Comment contacter Disclose de manière anonyme et sécurisée
    https://disclose.ngo/fr/article/comment-contacter-disclose-de-maniere-anonyme-et-securisee

    Vous êtes en possession d’informations sensibles et vous souhaitez les partager avec les journalistes de Disclose de façon sécurisée, voici la marche à suivre. Lire l’article

  • Énergie : le gouvernement contourne le Sénat, les Républicains contre-attaquent - La Tribune
    https://www.latribune.fr/economie/france/energie-le-gouvernement-contourne-le-senat-les-republicains-contre-attaque

    Selon nos informations, les sénateurs LR déposeront dans les tout prochains jours une proposition de loi sur la trajectoire énergétique de la France, alors que l’exécutif a décidé de régler cette question par décret afin de contourner le Parlement. Bien décidés à forcer le débat, les LR comptent ainsi utiliser une niche parlementaire.

    « Mettre le gouvernement au pied du mur » sur la question de l’énergie. Voilà ce qui sous-tend l’action préparée en coulisse par le groupe Les Républicains (LR) au Sénat. Selon nos informations en effet, celui-ci finalise une proposition de loi sur la trajectoire énergétique de la France, qu’il déposera dans les tout prochains jours. Le but : fixer les objectifs du pays en matière d’implantation d’éoliennes, de panneaux solaires, de nucléaire ou encore de recours à la biomasse pour les prochaines années, afin de les soumettre à un véritable débat parlementaire. Ce dont lui a privé l’exécutif, qui a décidé, début avril, de régler cette question épineuse par voie réglementaire plutôt que législative, en contournant l’Assemblée et le Sénat.

    #paywall

  • L’amour de/dans la révolution. Lire Alexandra Kollontaï
    https://www.contretemps.eu/kollontai-amour-revolution-communisme-russie

    Mara Montanaro discute le dernier livre d’Olga Bronnikova et Matthieu Renault, qui vient de paraître aux éditions La Fabrique : Kollontaï. Défaire la famille. Refaire l’amour.

    Constellations féministes marxistes révolutionnaires

    Nous avons besoin de produire nos généalogies, nos constellations féministes marxistes révolutionnaires : l’objectif étant celui de transformer radicalement le présent et d’inventer un futur, ce qui revient à avoir ou à réécrire un passé dans lequel nous pouvons inscrire, nous reconnaître.

    La rencontre entre le féminisme et le marxisme, loin d’être un « mariage malheureux » pour citer le célèbre article de Heidi Hartmann de 1979, est la seule critique valable de la dévastation néolibérale. Or, s’il est plus que jamais urgent d’interroger et réfléchir sur les rapports entre oppression et exploitation, et notamment sur la manière dont le système capitaliste a intégré et profondément modifié les structures patriarcales, encore si la question centrale pour les féminismes marxistes est l’invisibilisation de ce différentiel d’exploitation qui comprend toutes ces activités non reconnues ou méconnues, très mal rémunérées, stratégiquement considérées comme improductives caractérisant la grande fabrique de la reproduction sociale, (la clé du cours et du dis-cours capitaliste, condition de possibilité de toute production), seule Alexandra Kollontaï, « la plus authentique représentante du féminisme bolchevique » (p. 275) a placé l’amour, les fibres de l’amour en révolution au centre de ses préoccupations.

    Défaire la famille, refaire l’amour. Tel est le sous-titre de cette magnifique biographie de la pensée d’Alexandra Kollontaï, signée Olga Bronnikova et Matthieu Renault et publiée en mars aux éditions La Fabrique. Les auteur.e.s, avec une écriture claire et raffinée qui allie une analyse des textes théorico-politiques à une étude précise du contexte historique, ont fait le choix de suivre l’itinéraire révolutionnaire de Kollontaï de la révolution de 1905 à 1923, date à laquelle elle quitte la Russie pour entamer sa carrière diplomatique.

    Il s’agit de la première biographie intellectuelle de Kollontaï (1872-1952) en langue française. Une biographie passionnante qui nous invoque et nous convoque, nous éclairant sur sa vie, ses lectures, ses voyages (choisis et forcés) tout en étant rigoureuse, historiquement et philosophiquement, dans l’analyse de sa pensée et le choix des textes de l’autrice...

  • Kot et Muh : Grandeur et décadence de l’instruction en famille | Débé / MediaBlog | 25.04.24

    https://blogs.mediapart.fr/debe/blog/250424/grandeur-et-decadence-de-linstruction-en-famille

    L’instruction en famille (IEF), c’est une pratique méconnue qui a été quasi interdite en 2021 avec le vote de la loi « Confortant le respect des principes de la République ». Mais qu’est-ce que l’IEF, et pourquoi s’en prendre à cette pratique marginale, qui jusqu’à présent, fonctionnait assez bien ? Kot et Muh se sont penchées sur le sujet pour en délivrer une analyse pointue, comme à leur habitude.

  • QSPTAG #306 — 26 avril 2024
    https://www.laquadrature.net/2024/04/26/qsptag-306-26-avril-2024

    VSA et JO : top départ Vous le savez, la loi JO votée en 2023 autorise la vidéosurveillance algorithmique (VSA) à titre « d’expérimentation » sur une période assez étendue, jusqu’à 2025. On attendait les arrêtés préfectoraux nécessaires pour…

    #Que_se_passe-t-il_au_Garage_ ?

  • Les ports de Belgique débordent de voitures électriques chinoises : « On en a désormais qui stationnent ici pendant un an, un an et demi parfois »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/26/les-ports-de-belgique-debordent-de-voitures-electriques-chinoises-on-en-a-de
    Et aussi, le même jour, un autre article :
    « Victime de surcapacité, l’industrie chinoise du photovoltaïque licencie »
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reportage-de-la-redaction/le-photovoltaique-chinois-la-fin-du-succes-1072970

  • Europol s’oppose au chiffrement des messageries
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/04/22/europol-s-oppose-au-chiffrement-des-messageries_6229195_4408996.html

    Le Monde / Publié le 22 avril 2024
    Dans un appel commun rendu public dimanche, les polices européennes demandent aux gouvernements de permettre le contournement des outils protégeant le secret des communications sur les plates-formes comme WhatsApp ou Signal.

  • Nous continuons de rencontrer des surcharges sur les sites que nous hébergeons. Rien de comparable à des DDOS, mais tout de même, de quoi provoquer par exemple des emails d’OVH pour suggérer de passer sur l’offre supérieure, quand il s’agit d’un hébergement web OVH.

    Cette semaine, les IP sources appartiennent manifestement à Microsoft.

    Êtes-vous au courant d’échanges techniques sur les Internets, où une réponse technique serait discutée, afin de lutter contre ces engeances que sont ces IA zombies ?

    Anecdote : je voulais publier ce message sur Mastodon, en anglais... et j’ai abandonné en cours de route. Appréhension de parler dans l’agora...

    • De mon côté j’ai un client qui se tape apparemment régulièrement des « 429 Too Many Requests » sur son site chez Infomaniak. Ils·elles sont trois à travailler sur leur site dans le même bureau, et je me demande si ce n’est pas justement une mesure mise en place pour limiter l’impact de ces bots. Sauf qu’eux·elles ne sont pas des bots, et qu’ils se retrouvent bloqués plusieurs longues minutes quand ça arrive (quand ils m’ont contacté pendant un tel blocage, moi de mon côté j’ai pu accéder à leur site sans souci, ce qui suggère bien que c’est un blocage selon l’IP jugée trop gourmande).

    • C’est une partie des difficultés que nous avons en réfléchissant à des solutions. Le robots.txt est futile. La détermination de quotas par IP est potentiellement contre-productive. Les bots n’arrivent pas depuis une seule IP évidemment. Ils se comportent comme une DDOS, mais sans pour autant en arriver à provoquer des dénis de service (quoi que, un 429, c’est un petit peu ce qu’on appelle un déni de service...).

      Là, on voit des IP multiples identifiées comme appartenant aux GAFAM, avec des user-agent multiples, sans identification de bots particuliers, et qui visitent des dizaines de sites différents, sans rapports entre eux. En gros, ils visitent les sites en se faisant passer pour des utilisateurs standards. Ou alors, ce sont des milliers de travailleurs qui vérifient ce que les IA ont vu...

    • Nous avons apparemment compris pourquoi un site particulier doit gérer un trafic 6 à 10 fois supérieur à la normale depuis une semaine, de la part d’adresses IP appartenant à Microsoft, et dont les user-agents paraissent normaux (pas des bots).

      Ce site, d’une entreprise dynamique, envoie deux fois par semaine une newsletter à 10000 adresses emails professionnelles. 30 à 50% de ces adresses sont, évidemment, hébergées chez Microsoft.

      Nous faisons l’hypothèse que les infras emails de Microsoft sont défaillantes depuis quelques jours, dans la mesure où elles semblent scanner toutes les URL présentent dans les emails reçus, à la recherche de virus ou de phishing, et ce pour chaque email reçu, même si un autre email équivalent a déjà été scanné 10 secondes avant... une affaire de mise en cache défaillante.

      J’espère qu’ils vont améliorer leurs systèmes dans les jours-semaines à venir, parce que là, c’est proche d’être insupportable.

    • Personnellement j’ai bloqué le bot amazon dans le robot.txt ça a largement amélioré les choses mais il passe encore (de 523k à 134k requêtes/mois).

  • Nicole Belloubet démet un sociologue pour qui le voile à l’école est un « vecteur d’émancipation »
    https://www.lopinion.fr/politique/nicole-belloubet-demet-un-sociologue-pour-qui-le-voile-a-lecole-est-un-vect


    Imagine que la science te donne tort…

    Voici ce que disait ce dernier sur RFI le 5 avril : « Le voile n’est pas le plus souvent un signe de prosélytisme – les enquêtes sociologiques montrent qu’il s’agit même souvent d’un vecteur d’émancipation pour les jeunes filles par rapport à leurs milieux – et le port du voile devrait donc être analysé chaque fois au cas par cas » Ajoutant, à propos de Maurice-Ravel : « ça illustre, me semble-t-il, les difficultés d’appliquer sereinement la loi qui (…) apparaît, à tort ou à raison, comme discriminatoire à l’égard des musulmans ». Il y a un an, la nomination au CSL d’Alain Policar par Pap Ndiaye, alors ministre de l’Education nationale, avait été très critiquée par les « historiques » de l’institution créée par Jean-Michel Blanquer qui y voyaient une manœuvre de dilution de la défense de la laïcité.

    • Ah les éléments perturbateurs selon Belloubet, une ado avec un foulard, un enfant en situation de handicap, la listen’est pas close...

    • Évincé du Conseil des sages de la laïcité, #Alain_Policar réagit : « L’illusion du pluralisme est écornée »
      https://www.mediapart.fr/journal/france/250424/evince-du-conseil-des-sages-de-la-laicite-alain-policar-reagit-l-illusion-

      L’interview que j’ai donnée à RFI le 5 avril sur l’affaire du lycée Maurice-Ravel, qui hélas n’était pas le reflet très exact de ce que j’ai dit, a suscité des attaques des collectifs #Vigilance_universités et #Vigilance_collèges_lycées, dans lequel deux membres du Conseil des sages siègent – Iannis Roder et Delphine Girard. Ce sont ceux avec lesquels je n’avais pratiquement pas réussi à nouer la moindre relation.

      Ce sont des idéologues, partisans d’une #laïcité intransigeante, qui considèrent qu’il faut la brandir à tout-va pour éloigner le danger islamiste. Ce n’est pas mon avis. En séance du Conseil j’avais dit en début d’année que si nous voulions célébrer l’anniversaire de la loi de 2004, il faudrait s’interroger sur les raisons pour lesquelles des familles et élèves en majorité #musulmans ne comprennent pas cette loi et la jugent discriminatoire. On m’a répondu que ce n’était pas le problème.

      On me reproche de ne pas respecter le droit positif, car je me réclame de la jurisprudence du Conseil d’État de novembre 1989 qui ne voulait pas de loi. Mais un droit en vigueur est pour moi questionnable et éventuellement destiné à changer selon les circonstances. La loi pouvait être bonne en 2004, mais ses conditions d’application ne sont pas totalement satisfaisantes. Si on s’intéressait plutôt aux manquements à l’obligation scolaire, on ne mettrait pas l’accent sur l’appartenance à une communauté religieuse quelconque. Ce n’est pas ce qui est fait.

      [...]

      La laïcité est pourtant le meilleur moyen d’organiser la coexistence des libertés, mais elle apparaît comme coercitive dans l’esprit de nombreux jeunes. Il faut que les raisons soient accessibles à tous. Malheureusement, la position majoritaire considère que la laïcité à la française n’est pas contestable.

      [...]

      De manière générale, il existe un biais majoritaire qui met en cause l’égalité civique en France. C’est ce qu’a développé Cécile Laborde [autrice de Français, encore un effort pour être républicains !, Seuil, 2010 – ndlr], mais ce sont des arguments que les nationaux-républicains comme Dominique Schnapper, la présidente du #Conseil_des_sages_de_la_laïcité, ont du mal à admettre. Et puis il y a l’#histoire_coloniale, dont on n’a pas fait le bilan de façon sérieuse en France. Nous n’avons pas suffisamment de recul sur la « mission civilisatrice » que l’#universalisme à la française était censé accomplir. Ça viendra peut-être. Quoi qu’il en soit, avec mon exclusion, l’illusion du pluralisme au sein du CSL est écornée.

  • « L’homme aux mille visages » de Sonia Kronlund, itinéraire d’un serial lover - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/cinema/lhomme-aux-mille-visages-de-sonia-kronlund-itineraire-dun-serial-lover

    Vu et beaucoup ri :)
    Difficile d’en parler sans spoiler (ou s’poiler) alors je n’en dis pas plus.

    Sonia Kronlund, par ailleurs productrice des Pieds sur terre sur France Culture, réalise un film réjouissant sur un « arnacœur » XXL. L’histoire d’une imposture amoureuse à la fois mystérieuse et désopilante.

    #ciné

  • Pourquoi le film « Quelques jours pas plus » est la cible de la fachosphère ? - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/benjamin-biolay/pourquoi-le-film-quelques-jours-pas-plus-est-la-cible-de-la-fachosphere

    Voilà qui donne envie d’aller au ciné.

    Après « Rodéo » de Lola Quivoron, « Ma France à moi » de Benoît Cohen ou encore « Avant que les flammes ne s’éteignent » de Mehdi Fikri, la dernière fiction de Julie Navarro déchaîne la rage de la fachosphère. « Quelques jours pas plus » est pourtant attrayant : Arthur (Benjamin Biolay), journaliste, souhaite séduire Mathilde (Camille Cottin), responsable d’une association d’aide aux migrants, en hébergeant un jeune Afghan prénommé Daoud (Amrullah Safi).

    Mais dès la publication de la bande-annonce, la réalisatrice a reçu une avalanche de messages injurieux sur le compte Facebook de son distributeur, Bac Films. Une campagne que la société des réalisatrices et réalisateurs de films (SRF) qualifie de « violente et massive ».

  • Internet Archive Stands Firm on Library Digital Rights in Final Brief of Hachette v. Internet Archive Lawsuit | Internet Archive Blogs
    https://blog.archive.org/2024/04/19/internet-archive-stands-firm-on-library-digital-rights-in-final-brief-

    Today, the Internet Archive has taken a decisive final step in our ongoing battle for libraries’ digital rights by submitting the final appellate reply brief [PDF] in Hachette v. Internet Archive, the publishers’ lawsuit against our library. This move reaffirms Internet Archive’s unwavering commitment to fulfilling our mission of providing universal access to all knowledge, even in the face of steep legal challenges.

  • Le rideau de fumée des « salaires décents » de Michelin | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/250424/le-rideau-de-fumee-des-salaires-decents-de-michelin


    On se doutait bien qu’il y avait un loup dans le potage.

    L’annonce par le groupe de pneumatiques auvergnat qu’il verserait désormais des « salaires décents » à ses salariés a suscité l’enthousiasme de Bruno Le Maire. Mais la mesure est tout sauf émancipatrice, car il s’agit plutôt d’une forme élargie de chantage à l’emploi.