François Isabel

Ni dieu, ni maître, nirvana

  • Le plus grand syndicat de Suède se joint aux grèves contre Tesla
    https://www.sports-cars.fr/la-plus-grande-union-de-suede-se-joint-aux-greves-contre-tesla

    La lutte syndicale contre Tesla en Suède prend de l’ampleur avec l’entrée en scène de Unionen, le plus grande syndicat du pays, qui soutient désormais officiellement les grèves initiées par IF Metall. Cette semaine, Unionen a commencé à bloquer les activités de Tesla, ciblant en particulier les inspections réalisées par DEKRA Industrial AB.

    Protection du système d’accords collectifs : Martin Wastfeldt, chef de la négociation chez Unionen, souligne l’importance de protéger le système d’accords collectifs, crucial pour les droits des travailleurs.
    Impact direct : Le blocage par Unionen empêchera DEKRA Industrial AB de réaliser des inspections sur les équipements de Tesla, y compris les réservoirs sous pression et les ascenseurs de véhicules.

    Les objectifs des grèves

    Les grèves, qui durent depuis l’automne dernier, visent à contraindre Tesla à signer un accord de négociation collective. Tesla et son PDG, Elon Musk, sont connus pour leur réticence face aux syndicats et aux efforts d’organisation globaux.

    Actions de solidarité : IF Metall, avec l’appui d’autres syndicats, a mené des actions comme retenir les plaques d’immatriculation de Tesla, bloquer les expéditions et tenter d’empêcher les nouvelles connexions de Superchargeurs au réseau électrique.
    Dialogue difficile : Malgré quelques discussions en avril, les responsables de Tesla montrent peu d’ouverture pour résoudre le conflit, selon Marie Nilsson, leader d’IF Metall.

    Réactions et perspectives

    Alors qu’Elon Musk pensait que les problèmes de travail en Suède avaient largement diminué, les leaders syndicaux affirment le contraire, insistant sur le fait que les grèves sont loin d’être terminées et qu’aucun accord n’est en vue.

    Commentaires de Musk : Elon Musk a exprimé son optimisme lors d’une intervention sur X spaces, mentionnant que la situation en Suède semblait s’améliorer.
    La réalité des grèves : En réponse, Marie Nilsson a rapidement rectifié les propos de Musk, affirmant que les grèves continuent et qu’un accord est encore loin d’être atteint.

  • Nouvelle-Calédonie : les vraies raisons des émeutes - Challenges
    https://www.challenges.fr/politique/nouvelle-caledonie-les-vraies-raisons-des-emeutes_893131

    En s’attaquant aux outils de productions, en pleine négociation sur le futur statut de l’île, les émeutiers organisent un travail de sape de l’économie locale visant à peser sur les prochaines échéances politiques.

    Le déferlement de violences qui s’est abattu depuis 48 heures sur l’agglomération de Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie, est inédit par les cibles choisies. A la différence de la période des « Evénements », la guerre civile des années 1984-1985, où les affrontements meurtriers avaient lieu en « brousse » et visaient des propriétés rurales et des personnes, c’est la grande ville et sa banlieue de cet archipel du Pacifique Sud, français depuis 1853, qui a été le théâtre d‘action des émeutiers indépendantistes kanaks. Plus précisément, ses centres de production les plus connus.

    Dans cette économie insulaire, dépendante des transports, qui souffre de la contrainte des distances et d’une taille trop étroite du marché intérieur (la Nouvelle-Calédonie ne comptait que 271 000 habitants au dernier recensement de 2019), rares sont les industries de transformation locales. Or, ce sont celles-ci qui ont été attaquées et incendiées. L’usine d’embouteillage Le Froid, productrice de sodas, la seule biscuiterie industrielle du territoire Biscochoc, le constructeur de piscines Azur… Ces fleurons de la production calédonienne, aux marques connues de tous, ont été choisis et dévastés par le feu à dessein.

    La zone industrielle de Normandie, à l’entrée de Nouméa, avec ses ruines fumantes, a désormais des allures de zone de guerre. « Près d’une centaine d’entreprises ont été totalement détruites par le feu en 48 heures » déplore le Medef local. Pour sa présidente Mimsy Daly, « à l’échelle de notre économie c’est une catastrophe. A court terme, 1500 emplois sont déjà détruits. Une première estimation par la Chambre de commerce évalue à 150 millions d’euros le montant des dommages.

    Les géants de l’import, comme les concessionnaires automobiles et les hypermarchés, livrés au pillage, n’ont pas été épargnés non plus. Pas plus, dans un second temps, de nombreux petits commerces dans les quartiers les plus populaires.
    L’ombre des indépendantistes

    Sur place, ils sont peu à croire que ces exactions soient spontanées. Les moyens utilisés autour des grandes entreprises traduisent une planification certaine. La Cellule de coordination de terrain (CCAT), le bras armé de l’Union calédonienne, l’un des deux grands partis indépendantistes, orchestre depuis des semaines une mobilisation de cette jeunesse kanak devenue incendiaire lundi soir. « La CCAT n’a jamais appelé à piller les magasins » a minimisé son porte-parole Christian Tein. Ce qui n’a pas empêché le haut-commissaire Louis Le Franc, le représentant de l’Etat dans ce territoire autonome, de considérer ces activistes comme « responsables de tout ce qui se passe en ce moment ».

    En s’attaquant à ces milieux économiques, qui n’ont jamais rallié la cause indépendantiste, les émeutiers et, derrière eux, les instigateurs de ces désordres, ont-ils voulu les punir ? Ont-ils juste voulu peser, de manière spectaculaire, sur le déroulé des négociations discrètes qui se poursuivent entre les formations politiques profrançaises et indépendantistes sur le prochain statut et les conditions futures de l’exercice du droit à l’autodétermination ? Ou, comme certains élus loyalistes le disent à mi-voix, poursuivent-ils un travail de sape de l’économie calédonienne destiné à faire fuir une partie de la population vers la métropole ou l’Australie voisine et ainsi accroître leurs chances de gagner une majorité électorale ?

    Tous les indicateurs dans le rouge

    Le blocage politique organisé ces derniers mois par les chefs indépendantistes sur le plan de sauvetage proposé par Bercy du secteur du nickel, la principale ressource de l’archipel mais en grand péril, participerait de cette offensive de démoralisation. Car l’incertitude institutionnelle nourrit le marasme économique, notamment dans le secteur du BTP frappé de plein fouet par la baisse de la demande.

    La population de la Nouvelle-Calédonie est, en effet, en recul depuis trois ans ; le solde migratoire est devenu négatif. « Non seulement des retraités qui contribuaient à l’activité économique s’en vont mais désormais on voit que les jeunes partis se former à l’extérieur ne reviennent plus » s’inquiète le député Nicolas Metzdorf ( Renaissance). Les revenus de l’impôt sur les sociétés ont baissé de 22 % au premier trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023.

    De passage sur le territoire, le président de la Fédération des entreprises d’outre-mer, Hervé Mariton, éphémère ministre de l’Outre-mer en 2007, s’est dit consterné par la destruction de l’outil de production dont il a été le spectateur : c’est un « mauvais signal » envoyé aux investisseurs, « car on ne peut pas bâtir sur des incertitudes. » Quelques semaines plus tôt, en apportant son soutien à la mobilisation, un des dirigeants de la mouvance séparatiste, André Forest, président de l’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités (USTKE) lui avait en quelque sort répondu par anticipation : « La question de la dignité du peuple kanak est beaucoup plus importante que les questions économiques. »

  • A la recherche de la capillarité extraterrestre
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-sciences/a-la-recherche-de-la-capillarite-extraterrestre-2507292

    Sur Terre, la capillarité participe à de très nombreux phénomènes, du cœur de nos cellules jusqu’aux nuages. Une nouvelle étude recense les différents phénomènes associés à cette physique des interfaces dans les autres planètes et satellites du système solaire.

    C’est un processus physique extrêmement commun sur Terre. La capillarité résulte d’une interface, que ce soit une interaction entre liquides qui ne se mélangent pas, entre l’air et un liquide ou encore entre un liquide et un solide. Les molécules vont s’organiser d’une certaine manière ce qui va créer une tension superficielle, comme une peau de tambour. L’exemple le plus simple et connu pour se représenter ce qu’est la capillarité est certainement celui de la paille dans un verre d’eau : l’eau monte dans la paille, et plus elle est fine plus elle monte.
    Une recherche tirée par les cheveux ?

    Ce minuscule processus a des implications gigantesques et sans capillarité, pas de vie ! La question se pose donc de savoir si cette capillarité existe ailleurs dans notre système solaire. Une nouvelle étude tente de prédire ce que l’on pourrait observer de cette capillarité sur d’autres astres, notamment des lunes de planètes géantes comme Titan, Encelade et Europe. Explications avec Daniel Cordier, chargé de recherche CNRS au laboratoire GSMA à Reims et premier auteur de cette étude parue dans le Journal of Geophysical Research : Planets.

  • « Une tempête solaire susceptible de priver le monde de réseaux électriques et de communications pendant des jours, voire des mois »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/15/une-tempete-solaire-susceptible-de-priver-le-monde-de-reseaux-electriques-et

    Jacques Marceau, expert du numérique, alerte, dans une tribune au « Monde », sur la fragilité des infrastructures numériques en cas de fortes chaleurs.

    La numérisation galopante de toutes les composantes de notre société confère dorénavant un caractère vital aux infrastructures de télécommunications qui irriguent nos territoires. Qu’elles soient terrestres ou radio, ces infrastructures supportent aujourd’hui l’organisation tout entière et le bon fonctionnement de notre pays, qu’il soit économique, politique, social, ou qu’il touche au bien-être et à la sécurité de ses citoyens.

    C’est beaucoup demander à des réseaux de télécommunications qui, même de dernière génération, n’ont pas été conçus pour supporter de telles exigences et viennent remplacer des infrastructures existantes parfaitement souveraines et sécurisées mais qu’il devenait indispensable de remplacer, étant devenues inaptes à supporter les nouveaux usages du numérique.

    Qu’il s’agisse de technologies optiques de nouvelle génération, de la 6G, de l’Open RAN (réseaux d’accès radio ouverts), des constellations de satellites ou encore des conséquences de la libération de nouvelles fréquences à échéance 2027-2031 et de la disparition de la diffusion hertzienne, les innovations et ruptures sont nombreuses dans le domaine des réseaux et ont ouvert la porte à de nouveaux arrivants, au premier rang desquels les grands acteurs du Net, mais également des acteurs des centres de données (data centers) et de l’informatique en nuage (cloud computing).
    Le secteur financier sous tension

    Si l’on peut se réjouir du dynamisme de ce marché, qui tranche avec le marasme de nombreux autres secteurs de l’économie, il n’en recèle pas moins de sérieuses sources d’inquiétude. Tout d’abord sur le plan de la fiabilité de ces réseaux, les technologies mises en œuvre étant souvent récentes et déployées tant sous la pression de pouvoirs publics impatients de tenir leur promesse de fournir aux Français une connectivité très haut débit que de la compétition commerciale entre des opérateurs soucieux d’apporter à leurs clients la meilleure expérience utilisateur et les meilleures performances au meilleur prix.

    Inquiétude également sur le plan de la totale dépendance des infrastructures du numérique aux réseaux électriques : qu’il s’agisse d’infrastructures optiques, de stations radio, de data centers, jusqu’à la box installée chez le particulier, le réseau a besoin, de bout en bout, d’une alimentation en courant fort. Un courant fort lui-même transporté par des réseaux dont le pilotage et l’équilibre dépendent désormais du numérique. Une interdépendance qui nécessite un parfait fonctionnement de l’un comme de l’autre, sous peine de générer des pannes systémiques.

    Qu’il s’agisse de la « nomadisation » des paiements ou de la « cloudification » du traitement des opérations, les services financiers s’affranchissent eux aussi chaque jour davantage des systèmes d’information traditionnellement propriétaires des banques, au profit des réseaux de télécommunications et de services de cloud publics.

    Cette tendance est observée dans de nombreux secteurs, mais elle est accélérée dans le secteur financier par la désintermédiation des échanges et des paiements, qui, en évinçant les tiers de confiance, s’est accompagnée de l’arrivée de nouveaux acteurs occupant aujourd’hui des positions stratégiques sur des activités jusqu’à présent réservées à des institutions régulées, contraintes de respecter des obligations prudentielles très strictes.
    Un risque intégré par les autorités financières

    Ainsi, le secteur des services financiers tout entier, acteurs traditionnels comme nouveaux arrivants, utilise des infrastructures qui n’ont été ni conçues ni sécurisées pour supporter des flux sensibles et stratégiques comme ceux de l’industrie bancaire, et qui n’apportent aucune garantie ni de fiabilité, ni d’incorruptibilité, ni encore de résilience, ayant été déployées par des opérateurs commerciaux pour des usages grand public.

    Sensible à ce constat, le groupe de place Robustesse présidé par la Banque de France, qui coordonne la gestion de crise de la place financière de Paris, vient de mener un exercice de simulation de cybercrise, déclinaison française d’un exercice conduit simultanément entre les autorités financières du G7 sous l’égide du Cyber Expert Group.

    Sans jouer les cassandres, il semble évident qu’au-delà de la multiplication d’incidents aux conséquences plus ou moins fâcheuses, qu’il s’agisse de cyberattaques ou de pannes, nous risquons d’avoir un jour à faire face à un black-out numérique, ou plutôt électronumérique, total. C’est ce qu’évoque le Cigref [Club informatique des grandes entreprises françaises] dans son dernier rapport d’orientation, en pointant le risque d’une tempête solaire susceptible de priver le monde de réseaux électriques et de communications pendant plusieurs jours, voire des semaines ou des mois, entraînant la paralysie totale des communications et de toutes les activités qui en dépendent.
    Possible tempête solaire dès 2025

    Cette menace est également prise très au sérieux par la NASA, qui a récemment annoncé investir dans des technologies de surveillance et de protection face au scénario d’une tempête solaire qu’elle envisage dès 2025, le Soleil entrant dans une phase d’activité intense appelée « maximum solaire ».

    Le coût d’une telle crise pourrait atteindre, selon l’ONG NetBlocks et pour la France seule, 900 millions de dollars par jour. Il est intéressant de constater que ce coût baisse significativement en fonction du niveau de dépendance des pays au numérique. A titre d’exemple, il ne serait que de 9 000 dollars par jour pour l’Ethiopie et d’à peine 1 000 dollars par jour pour la Guinée équatoriale. De quoi renverser l’ordre du monde !

    S’il semble dorénavant difficile de limiter notre dépendance au numérique, à nous de nous prémunir efficacement contre les risques qui lui sont associés. Nous en avons sûrement les moyens tant technologiques qu’humains ; reste à déclencher une prise de conscience politique. Car, de toute évidence, la crise Covid n’aura pas suffi.

    Jacques Marceau est également président de l’agence Aromates, administrateur de la Fondation Concorde

    Jacques Marceau (cofondateur des Assises du très haut débit et des infrastructures du numérique)

  • « Un film de vieux messieurs libidineux » : étrillé par la critique, The Palace de Polanski sort au cinéma ce mercredi - Actus Ciné - AlloCiné
    https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=1000079915.html

    The Palace est le 24e long métrage de Roman Polanski. Le tournage s’est déroulé en 2022, en Suisse, dans l’hôtel 5 étoiles Gstaad Palace. L’intrigue prend la forme d’un huis clos. Au casting, on retrouve parmi les personnalités les plus célèbres Fanny Ardant, John Cleese et Mickey Rourke. L’acteur allemand Oliver Masucci, ainsi que l’acteur portugais Joaquim de Almeida, complètent la distribution.
    Une sortie dans un contexte particulier

    C’est dans un contexte très particulier qu’arrive The Palace, dernier film en date de Roman Polanski. Le verdict d’un des procès de Roman Polanski tombait hier (ce dernier a été relaxé face à la comédienne Charlotte Lewis), et c’est donc au lendemain de cette actualité judiciaire qu’arrive son 24ème long métrage.

    Le calendrier de sortie cinéma est, par ailleurs, lui aussi particulier, puisque le lancement du 77e Festival de Cannes monopolise toute l’attention. Au détriment des sorties de films hors Cannes. Une façon de jouer la contre-programmation et/ou occuper une date peu prisée habituellement des distributeurs de films.
    Une seule salle diffusera le film à Paris

    Après avoir été sélectionné par le Festival de Venise hors compétition, en septembre dernier, The Palace est resté plusieurs mois sans distributeur français. Au point que d’aucuns s’interrogeaient sur la potentielle sortie en salle du film. C’est finalement la petite structure intitulée Swashbuckler, et habituellement spécialisée dans la ressortie de films de patrimoine, qui s’est lancée dans le projet de sortir le film.

    Comme l’indique Le Parisien, seule une salle parisienne ne projettera le film, et au total, 82 salles sur tout le territoire français, ce qui est peu comparé aux 520 salles ayant diffusé son précédent long métrage, J’accuse, sorti en 2019.

    Le film est déjà sorti dans plusieurs pays européens, à commencer par l’Italie, le 28 septembre dernier.
    Des critiques corrosives

    Déjà fraichement accueilli à Venise (Variety parlait d’un « silence de mort » dans la salle, comme le rappelle Le Parisien), The Palace arrive accompagné de critiques glaciales pour sa sortie française. Pour le journal 20 Minutes, c’est un « naufrage titanesque ». « On en ressort avec l’impression démoralisante et poisseuse d’avoir assisté à un naufrage titanesque sans planche salvatrice et sans collier précieux. A l’image des blagues d’un vieux tonton qu’on a adoré quand on était enfant et qu’on fuit désormais lors de repas de famille trop arrosés, le film constitue une expérience douloureuse : il ne met pas en colère, il fait de la peine. »

    Du côté du Parisien, on résume ainsi : « À quoi ressemble ce film ? À une grosse meringue sucrée, étouffante, indigeste. (...) Jamais vraiment drôle, ce festival de cynisme et de vulgarité s’achève dans des débris de verres et de confettis spoiler : ».

    Dans 20 Minutes, on peut également lire : « Même si on a été élevé dans le respect des chères têtes chenues et des grands cinéastes passés, on constate très (trop ?) rapidement que The Palace est un film de vieux messieurs libidineux un peu trop portés sur la scatologie et les blagues de fesses pas drôles qu’on ne devrait plus avoir envie de faire dans les années 2020. »

    Dans Première : « C’est un film si agressif, laid et misanthrope qu’on peut raisonnablement avancer que Polanski l’a conçu comme un doigt d’honneur. Un crachat, pensé pour exciter la colère de la foule cinéphile, l’acte sacrificiel d’un auteur qui, comme il sait qu’il ne quittera pas la scène sous les applaudissements, choisit d’encourager les huées. »

    The Palace de Roman Polanski, avec Fanny Ardant, John Cleese, Oliver Masucci, sort au cinéma ce mercredi 15 mai 2024.

  • Mort après une pause pipi à Lyon : une femme condamnée
    https://www.lyonmag.com/article/136107/mort-apres-une-pause-pipi-a-lyon-une-femme-condamnee

    Cinq ans de prison dont 30 mois ferme, c’est la condamnation prononcée par la cour criminelle du Rhône ce mardi à l’encontre d’une femme qui avait agressé verbalement un retraité après avoir uriné sur le parking d’une entreprise de Gerland dans le 7ème arrondissement. Les faits remontent au le 22 janvier 2020. (Article à lire ici).

    Ce jour-là, Sophia L. avait été surprise en train d’uriner sur le parking d’une entreprise où travaillait auparavant Bozidar K., et qui revenait souvent voir ses ex-collègues. Choqué, le septuagénaire était intervenu pour lui dire de partir.

    La femme, victime d’une maladie rénale qui l’oblige parfois à devoir uriner sans avoir le temps de chercher des toilettes, avait mal pris les remontrances du senior et l’avait accusé de l’avoir filmée avec son téléphone.

    Filmée par la vidéosurveillance des lieux, l’altercation avait été violente. Cherchant à frapper Bozidar K. et à lui prendre son téléphone, Sophia L. avait été giflée en retour par le septuagénaire.

    La femme était finalement partie, directement au commissariat pour porter plainte. Tandis que le vieil homme décédait d’un arrêt cardiaque. Selon les avocats de sa famille, c’est le stress engendré par la dispute qui l’a mené à la mort.

    Sophia L. était poursuivie pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Cette dernière a finalement été reconnue coupable de coups mortels.

    La mise en cause a reconnu en partie ses torts.

  • 511 milliards de barils : la Russie aurait découvert de colossales réserves de pétrole dans l’Antarctique, et c’est une mauvaise nouvelle - Geo.fr
    https://www.geo.fr/environnement/russie-petrole-antarctique-511-milliards-de-barils-decouverte-colossales-reserve

    L’équivalent de 511 milliards de barils de pétrole auraient été découverts en Antarctique par la Russie, soit près du double des réserves connues de l’Arabie saoudite. Le Continent blanc est supposé intouchable, mais la crainte est forte que la trouvaille ne se transforme en bombe climatique et géopolitique.

    Depuis 1959 et la signature à Washington du Traité sur l’Antarctique, le vaste Continent blanc est, d’une certaine manière, un bien commun de l’humanité, une terre intouchable sinon pour les scientifiques. Ils et elles y disposent de nombreuses bases et peuvent y effectuer de nombreuses recherches, notamment sur la terrible accélération du changement climatique, sur de gigantesques volcans encore inconnus.

    Les scientifiques, à ce titre, y effectuent de nombreux forages. Et il semble que ce faisant, les Russes aient fait il y a quelques années une découverte aussi majeure qu’inquiétante – ou du moins l’aient annoncée.
    511 milliards de barils de pétrole découverts sous l’Antarctique

    Ainsi que le relatent Newsweek ou The Daily Telegraph, ils et elles auraient ainsi détecté un colossal monde souterrain plein d’une quantité pléthorique de gaz et de pétrole. Suffisamment pour rebattre, potentiellement, les cartes énergétiques et géopolitiques mondiales, et mettre un ultime coup de frein à la transition de la Terre de sa dépendance aux hydrocarbures vers des énergies ne le transformant pas en une brûlante boule invivable.

    Dès 2023, Le Matin faisait part des inquiétudes internationales autour d’un navire russe nommé Akademik Alexandre Karpinski, faisant la navette entre Le Cap, en Afrique du Sud, et le Continent blanc.

    La raison de cette crainte, exprimée par des militants pour le climat, est résumée par le Daily Telegraph : si les scientifiques à bord du bateau d’exploration polaire partaient pour une mission de forages et d’études géologiques et sismiques, celles-ci semblaient destinées à chercher des réserves de pétrole ou de gaz naturel en Antarctique, malgré le bannissement international de son exploitation.

    Ce qu’expliquent avoir trouvé les hommes et femmes de RosGeo, une firme géante de Russie, dépassait largement les peurs ou les espérances, selon le côté de la barrière derrière laquelle on se trouve. À la suite des estimations faites par les scientifiques russes, Newsweek parle ainsi d’une réserve colossale de 511 milliards de barils d’or noir détectée dans la « partie britannique » (bien que ces nationalités n’aient pas réellement de sens) du Continent blanc.

    511 milliards de barils de pétrole ? Pour se donner un ordre d’idée, c’est comme le calcule le média américain l’équivalent de 10 fois la production en mer du Nord depuis 50 ans. Ou, selon les chiffres donnés par le Daily Telegraph, près du double des réserves connues de l’Arabie saoudite, le géant mondial du secteur. De quoi donc faire tourner beaucoup de têtes.
    L’Antarctique, continent inviolable mais très convoité

    Cette possible découverte, que le Daily Telegraph fait remonter à 2020, en pleine crise aiguë et mondiale du coronavirus, est quelque peu passée sous les radars. Quatre ans plus tard, elle interroge de nouveau, par le biais de parlementaires britanniques.

    Ceux-ci sont inquiets des visées un peu plus que scientifiques que pourrait avoir la Russie de Vladimir Poutine, certes signatrice du Traité sur l’Antarctique mais dont on connaît la vision très particulière du respect des frontières internationales, notamment (mais pas seulement) depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, en février 2022.

    « Il existe une inquiétude que la Russie collecte des données sismiques qui pourraient être interprétées pour de la prospection plutôt que pour de la recherche », a expliqué aux members of parliament britanniques, tout en litotes, Klaus Dodds, expert de l’Antarctique et professeur de géopolitique au Royal Holloway College.

    Dit de manière plus directe, les recherches russes pourraient ainsi, selon lui, constituer « une décision consciente pour affaiblir les normes liées aux recherches sismiques en Antarctique, et au final un premier pas vers des opérations futures d’exploitation ».

    Si la Russie ne cesse d’assurer aux autres nations que seule la science l’intéresse en la matière, on sait en quelle délicatesse elle est avec son propre pétrole, un nerf de la guerre de la guerre en Ukraine placé sous sanctions par une partie de l’occident, et dont elle a dû rediriger les flux, mais à prix discount, vers l’Inde ou la Chine, avec parfois l’aide de sa vaste (et dangereuse) flotte fantôme.

    De la découverte à l’exploitation, il n’y a pas qu’un pas mais dix, mais nul ne sait quelle pourrait être au final l’attitude de la Russie face à de telles réserves, si grandes qu’elles suffiraient à alimenter la soif mortelle du monde pour les hydrocarbures pour quatre décennies encore.

    La Chine, qui depuis quelques années et ainsi que l’expliquait récemment RFI, a ouvert une cinquième base sur le Continent blanc et cherche également à se placer comme une nation majeure de l’Antarctique, est aussi énorme consommatrice d’hydrocarbures. Peut-être alors pourrait-elle avoir aussi son mot à dire à propos de ces vieilles normes sur l’exploitation des ressources de la terre australe – ou au contraire réfréner les visées lointaines de la Russie.

    Peut-être Vladimir Poutine et Xi Jinping en parleront-ils lors de la visite du premier à Pékin, cette semaine, rapportée par Le Figaro ?

  • La démission fracassante de Sandra Hegedüs des Amis du Palais de Tokyo crée la polémique, sur fond de conflit israélo-palestinien – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/la-demission-de-sandra-hegedus-membre-des-amis-du-palais-de-tokyo-cree-la-polemique-sur-fond-de-conflit-israelo-palestinien-20240508_PL2ERJYU7ZCA7DONQEDZOUEWWE/?redirected=1

    Jusque-là plutôt épargné en France, le milieu de l’art se divise à l’occasion du départ anecdotique mais très véhément de la collectionneuse, portant la charge contre un soutien trop affirmé du musée à la cause palestinienne. Décryptage d’un coup d’éclat.

    « Je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais de Tokyo » a fait savoir la collectionneuse Sandra Hegedüs qui a annoncé sa démission du conseil d’administration de l’association des Amis du Palais de Tokyo, dimanche 5 mai, dans une publication Instagram. Regrettant une programmation qu’elle juge « dictée par la défense des “causes” très orientées (wokisme, anti-capitalisme, pro-Palestine, etc.) », elle précise : « La dernière exposition sur la Palestine qui proposait, sans mise en perspective, des points de vue biaisés et mensongers sur l’histoire de ce conflit, donnant la parole, sans contradiction, à des propos racistes, violents et antisémites a été la goutte d’eau. » Résultat : en quelques heures, plus de 13 000 likes et plus de 500 commentaires de soutien pour celle qui, après une prime jeunesse passée au Brésil où elle multipliait les performances, y compris au sein du groupe de rock punk féminin baptisé Dachau Girls, a créé, en 2009, avec son ex-mari Amaury Mulliez (fils du fondateur du groupe Auchan) l’organisation Sam Art Projects qui encourage les relations artistiques Nord/Sud. « Bravo pour cette décision forte » la félicite l’un de ses amis, d’autres dénonçant « la lentille wokiste et binaire » ou « les intérêts nauséabonds » poursuivis par le Palais de Tokyo et les musées en général. La rhétorique est désormais classique quand il s’agit, comme c’est le cas ces derniers temps, de dénoncer la dérive des universités et autres instituts d’études politiques devenus pour certains de « dangereux repaires d’islamogauchistes », elle l’est un peu moins dans le champ de l’art contemporain, du moins hexagonal (alors qu’en Allemagne le conflit israélo-palestinien mine sérieusement le monde de la culture).
    « Pression wokiste à l’œuvre »

    Alors, faut-il estimer comme le fait le critique d’art Stéphane Corréard sur X (anciennement Twitter), qu’il s’agit là d’un « tournant » ? Le Palais de Tokyo se serait-il engagé dans une dérive idéologique dangereuse, comme le sous-entend Sandra Hegedüs ? Et quid de cette exposition sur la Palestine, goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase ? Il faut d’abord être précis : il n’y a pas actuellement, au Palais de Tokyo, d’exposition « sur la Palestine ». Mais une exposition monographique de l’artiste franco-algérien Mohamed Bourouissa qui intègre un chapitre consacré au Musée des nuages (projet collectif qu’il porte depuis 2021 avec des artistes gazaouis) et une autre exposition, documentaire, « Pas Disquiet » qui compile les archives de quatre tentatives de « musées en exil » portés dans les années 70 et 80 au Chili, au Nicaragua, en Afrique du Sud et à Beyrouth avec un focus sur l’exposition élaborée par l’Organisation de libération de la Palestine en 1978, en pleine guerre du Liban. Un panneau situé à l’entrée de l’exposition précise que cette expo préexistait aux attentats du 7 octobre et à la guerre : « Une partie de cette exposition, qui a été montrée plusieurs fois depuis dix ans, et préparée au Palais de Tokyo dès 2022, résonne de manière inattendue avec l’actualité tragique au Moyen-Orient. Les curatrices et le Palais de Tokyo pleinement conscients de l’intensité qu’apporte cette situation particulière tiennent à souligner leur solidarité avec toutes les populations civiles touchées par cette tragédie. »

    Ces deux expositions contiennent-elles « des propos racistes et antisémites », comme l’affirme Sandra Hegedüs qui s’est illustrée ces derniers mois sur Instagram par la multiplication de publications qualifiant les étudiants de Sciences-Po de « modern nazis », accusant les personnalités du monde de l’art qui réclamaient la fermeture du pavillon israélien à la Biennale de Venise « d’antisémitisme », ou relayant des messages en provenance du compte d’Eric Zemmour ? Jointe à la suite de son message publié sur Instagram, elle enfonce le clou tout en maintenant le flou, préférant dénonçant un climat « proche des années 30 » : « Je ne suis pas masochiste au point d’aider et défendre financièrement et moralement ce néonazisme abject “antisioniste” alors que le nazisme original a exterminé ma famille. » Et lorsqu’on lui demande de préciser ses accusations de racisme : « Je défends l’art contemporain depuis vingt ans… J’ai aidé et acheté beaucoup d’artistes du monde quelles que soient leurs origines (dont beaucoup du Moyen-Orient). Certains de ces artistes avaient des préoccupations politiques, écologiques ou autres. Les thèmes abordés n’ont jamais été un critère de sélection ou d’exclusion : l’art sert aussi à comprendre le monde, […] mais dans la pression wokiste à l’œuvre aujourd’hui dans le monde de l’art, je me refuse à une ségrégation inversée. Je la trouve aussi détestable que celle que j’ai combattue toute ma vie par mes actes. Et bien entendu, j’ai un problème avec un soi-disant art du combat politique (que ce soit au Palais de Tokyo, devant le pavillon israélien à Venise, ou devant des galeries à New-York…) qui n’a rien à voir avec l’art. Ce n’est qu’une démarche idéologique qui, sous prétexte de défendre les Palestiniens veut clairement exterminer mon peuple… “From the River to the Sea” ».
    « Lieu de débat et d’expression libre »

    « Il ne faut pas confondre le politique et le partisan, met en garde le président du Palais de Tokyo, Guillaume Désanges. Le Palais de Tokyo et les artistes qui y sont présentés sont naturellement en lien avec l’actualité, leurs œuvres sont perméables aux enjeux de société. Ce sont des sujets qui les traversent évidemment. Mais notre programmation artistique n’est pas partisane, nous sommes un lieu où les artistes peuvent s’exprimer : un terrain de débat, de réflexion et de rencontre. Notre mission est de mettre en lumière, en question, en perspective, historique notamment, l’actualité qui agite la société, pas d’opposer des logiques ou de créer des fractures supplémentaires. Cette mission n’est pas facile. Surtout aujourd’hui. Mais probablement, plus elle est difficile, plus elle est nécessaire. » Laurent Dumas, PDG du promoteur Emerige, collectionneur d’art contemporain et président du conseil d’administration du Palais de Tokyo, partage la même vision du rôle de l’institution : « Les artistes nous interrogent sur l’état du monde et sa très grande complexité. C’est le rôle du Palais de Tokyo de faire entendre leur voix. Il a toujours été un lieu de débat et d’expression libre, et il doit le rester. C’est cette mission que poursuit Guillaumes Désanges à la tête de cette institution, soutenue par le conseil d’administration que je préside. »

    Quant au président des Amis du Palais de Tokyo, Philippe Dian, après avoir rappelé le rôle de l’association qui a vocation à soutenir l’institution et « à aider à son rayonnement indépendamment des directions et des programmations », il estime que chacun est libre « de ne pas renouveler leur adhésion et de cesser de participer aux activités et événements proposés ». Parmi ceux qui ont manifesté ouvertement leur désaccord, il y a par exemple Tim Newman qui a répondu au message de Sandra Hegedüs en ces termes : « J’ai choisi de ne pas démissionner du conseil d’administration des Amis car je souhaite marquer notre désaccord de l’intérieur de l’institution. Je ne peux accepter cette politique soi-disant bien pensante qui est tout le contraire et surtout manipulatrice. Aujourd’hui l’ADN du Palais ne me correspond plus. Je reste pour le dire et pour nous faire entendre. »

    Au-delà des désaccords de fond, on trouve aussi probablement dans cette affaire une réalité plus terre à terre. Il y a quelques mois, le partenariat entre le Palais de Tokyo et l’organisation de Sandra Hegedüs, Sam Art Projects, vieux de 15 ans, a pris fin. Le centre d’art a fait savoir qu’il comportait désormais des faiblesses, une note interne faisant par exemple état d’un décalage entre des contreparties importantes pour Sam Art Projects et un mécénat peu avantageux pour le Palais de Tokyo. Alors que Sandra Hegedüs fait aujourd’hui savoir avec fracas qu’elle retire son soutien, y compris financier, au Palais de Tokyo, nous rappelant que si elle n’a pas en tête les montants exacts, cela se compte « en centaines de milliers d’euros », la comptabilité du Palais de Tokyo atteste plutôt d’un partenariat qui a coûté cher à ce dernier, les expositions des lauréats du prix Sam Art Projects étant en grande partie produites directement par l’institution. Alors, qui a soutenu qui durant toutes ces années ? Hasard du calendrier, le dernier lauréat du prix, le Suisse Julian Charrière, bénéficiera d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo à l’automne. « Il n’y a aucune raison de pénaliser un artiste », assure l’équipe du Palais de Tokyo.

  • Trois surveillants pénitentiaires pris en otage, incendies : pourquoi la tension monte en Nouvelle-Calédonie - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/trois-surveillants-penitentiaires-pris-en-otage-incendies-pourquoi-la-ten

    La Nouvelle-Calédonie est le théâtre d’affrontements avec les forces de l’ordre, lundi 13 mai. Trois surveillants pénitentiaires ont été pris en otage, à Nouméa. À 17.000 kilomètres de là, l’Assemblée nationale se penche sur une révision constitutionnelle visant à élargir le corps électoral propre au scrutin provincial de l’archipel.

    Une flambée de violence a lieu ce lundi en Nouvelle-Calédonie, alors que l’Assemblée nationale se penche, à Paris, sur la révision constitutionnelle controversée visant à élargir le corps électoral propre au scrutin provincial de l’archipel.

    Trois surveillants pénitentiaires ont été pris en otage par des détenus. Ils ont été libérés après l’intervention du Raid. L’un d’entre eux a été grièvement blessé par les détenus, d’après les informations de la 1ère.

    D’autres violences ont éclaté dans la capitale de la Nouvelle-Calédonie, Nouméa : des véhicules et des commerces ont été incendiés, et des affrontements ont lieu entre des manifestants et les forces de l’ordre.

    La réforme constitutionnelle qui scinde l’île en deux

    Derrière le texte de loi assez technique discuté ce lundi se joue une grande partie de l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, en témoigne la mobilisation constante que connaît l’archipel ces derniers jours, avec plusieurs manifestations et interpellations.

    La réforme constitutionnelle vise à ouvrir les élections provinciales aux résidents installés depuis au moins dix ans. Prévu à ce stade au plus tard le 15 décembre, ce scrutin est essentiel sur l’archipel où les trois provinces détiennent une grande partie des compétences.

    Établi en 1998 par l’accord de Nouméa, le corps électoral est en effet gelé, ce qui a pour conséquence, 25 ans plus tard, de priver de droit de vote près d’un électeur sur cinq.

    Deux camps s’opposent. Celui des non-indépendantistes, favorables à la réforme, et celui des indépendantistes qui y voient au contraire un passage en force de l’Etat pour « minoriser encore plus le peuple autochtone kanak ».

  • La colonie perdue de Roanoke retrouvée ? Un village de 400 ans éclaire un des grands mystères colonial américain - Science et vie
    https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/archeologie/la-colonie-perdue-de-roanoke-retrouvee-un-village-de-400-ans-eclaire

    La colonie de Roanoke, établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, reste une énigme historique suite à la disparition inexpliquée de ses habitants. Située dans l’actuel comté de Dare, en Caroline du Nord, cette colonie anglaise fut la première tentative de peuplement permanent en Amérique du Nord.

    Les récentes fouilles archéologiques à Manteo, menées par la First Colony Foundation, ont mis en évidence des preuves matérielles d’échanges entre les colons de Roanoke et les tribus algonquines locales qui ont accueilli les explorateurs en 1584, lors de la première expédition de reconnaissance.

    Ces découvertes incluent des poteries et des objets en cuivre qui suggèrent une possible intégration des colons avec les autochtones, offrant une nouvelle perspective sur le devenir des premiers colons anglais en Amérique du Nord et sur leurs relations avec les populations indigènes.
    Les colons de Roanoke, des Européens perdus en Amérique du Nord ?

    La colonie de Roanoke, souvent appelée la « colonie perdue », a été établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, dans le cadre des efforts de l’Angleterre pour étendre son empire et rivaliser avec les puissances européennes en Amérique du Nord.

    Située sur l’île de Roanoke dans l’actuelle Caroline du Nord, elle était la deuxième tentative de colonisation anglaise dans cette région. La première avait eu lieu en 1585. Cette deuxième tentative était dirigée par John White. Il s’agit du grand-père de Virginia Dare, la première enfant anglaise née en Amérique.

    Après avoir établi la colonie, White retourna en Angleterre pour des ravitaillements supplémentaires. Mais à cause des tensions avec l’Espagne et la guerre avec l’Armada espagnole, son retour fut retardé. Lorsqu’il put enfin revenir en 1590, il trouva la colonie déserte. Il ne trouva ni signe de lutte, ni de maladie, juste le mot « CROATOAN » gravé sur un poteau de la palissade.

    Cela faisait référence à une île voisine et une tribu amie. S’il explore les environs pour retrouver sa fille et sa petite-fille, John White ne peut atteindre Croatoan en raison d’une tempête. Les bateaux sont contraints de repartir. Les circonstances précises et le sort des colons restent inconnus, marquant officiellement la disparition de la colonie en 1590. Quelques artefacts seront retrouvés sur cette île et sans certitude qu’ils appartiennent bien à ces colons disparus.
    La découverte d’un ancien village interroge sur le destin de Roanoke

    Les Jardins élisabéthains à Manteo ont été ciblés pour les fouilles archéologiques principalement en raison de leur emplacement historique. De plus, des preuves antérieures suggéraient leur proximité avec le site original de la colonie de Roanoke et le village indigène algonquin. Ces jardins se trouvent sur Roanoke Island, où les colons anglais étaient censés s’établir. Et où les interactions avec les tribus locales auraient eu lieu au XVIe siècle.

    Ces jardins ont livré des artefacts significatifs qui remontent à l’époque de l’établissement des colons au XVIe siècle. On trouve des tessons de poterie utilisée par les Algonquins pour la cuisine et un anneau de fil de cuivre. Ce dernier aurait appartenu à un guerrier indigène. Il témoigne de la présence et de la vie quotidienne de ces communautés bien avant l’arrivée des Européens. Ces objets ne sont pas de simples reliques. Ils servent de preuves tangibles d’échanges culturels et commerciaux entre les deux groupes. Ils suggèrent une intégration possible des colons au sein de la société indigène.

    Cette intégration, si elle est confirmée par des fouilles supplémentaires et des analyses plus approfondies, pourrait résoudre l’un des plus grands mystères de l’histoire coloniale américaine.
    Les significations des objets trouvés

    L’anneau de cuivre découvert dans les fouilles revêt une importance capitale pour comprendre les relations entre les colons anglais de Roanoke et les peuples algonquins. Cet anneau est façonné dans un style différent des techniques de métallurgie indigènes de l’époque. Cela indique probablement une origine européenne, très probablement anglaise. D’autant plus qu’il existe des relations commerciales connues entre les colons et les tribus locales.

    Les experts en métallurgie et en archéologie s’accordent à dire que les Européens apportaient souvent des objets en cuivre dans leurs échanges avec les peuples indigènes. En effet, ces derniers attribuaient au cuivre des valeurs à la fois utilitaires et symboliques. Le cuivre était notamment apprécié par les tribus algonquines pour sa durabilité et son éclat. Ils le transformaient alors souvent en parures ou en symboles de prestige. Ils créaient des pendentifs ou des bracelets, portés par les guerriers ou offerts lors de cérémonies importantes.

    La présence de cet anneau en cuivre dans un contexte clairement associé à une occupation indigène illustre ainsi les nuances des interactions culturelles entre les colons et les Algonquins. Il est plausible que cet objet ait été un cadeau ou un élément de troc. Il devait cimenter des alliances ou faciliter la cohabitation et la compréhension mutuelle entre les deux groupes. Cet échange de cuivre indiquerait une reconnaissance et un respect des coutumes et des Algonquins par les colons. Ce dernier fait pointe ainsi vers une intégration plus profonde et réciproque qu’on ne l’avait précédemment envisagé. Cet anneau pourrait véritablement constituer un symbole puissant des liens sociaux et spirituels unissant ces communautés disparates dans les réalités difficiles du Nouveau Monde.
    Une nouvelle théorie sur le destin des colons de Roanoke

    On a longtemps considéré avec doute la théorie selon laquelle les colons s’intégrèrent aux tribus locales pour survivre. Or elle gagne aujourd’hui en crédibilité grâce aux récentes découvertes archéologiques. Les fouilles ont mis à jour des vestiges de structures habitées et de fortifications. Elles témoignent clairement d’une cohabitation entre les colons et les tribus algonquines.

    Dr Eric Klingelhofer, vice-président de la recherche pour la First Colony Foundation, souligne l’importance de ces découvertes : « Nous avons trouvé des preuves d’habitations et de fortifications qui correspondent aux descriptions des villages indigènes de cette époque. Cela indique non seulement une présence prolongée, mais aussi une intégration des colons au sein de ces structures communautaires ». Ces indices architecturaux suggèrent que les colons n’ont pas disparus ou succomber à des calamités. Ils ont plutôt adopté une stratégie de survie basée sur l’assimilation et l’échange culturel.

    De plus, les fouilles ont révélé l’absence notable de sépultures européennes typiques. Il n’y avait aucune autre forme de marqueurs funéraires indiquant une présence isolée des colons. Cela renforce l’idée que les colons de Roanoke, confrontés à des défis environnementaux et à l’isolement de leur patrie, ont choisi de s’intégrer aux tribus algonquines. Ils auraient adopté leurs coutumes et leur mode de vie pour mieux survivre. Les poteries et outils de style européen et algonquin mélangés indiquent une fusion des technologies et des styles de vie. Selon les mots de Dr Klingelhofer : « Ce qui est un indicateur fort de l’intégration plutôt que de la confrontation ». Ces découvertes fournissent une perspective nuancée sur la dynamique des premières colonies européennes en Amérique du Nord. Elles mettent en lumière des stratégies de survie adaptatives qui dépassent les narratifs traditionnels de conflit.

  • « Ça remet tout en question » : dans les Landes, un lycéen découvre deux voies romaines inédites
    https://www.sudouest.fr/landes/carcen-ponson/ca-remet-tout-en-question-dans-les-landes-un-lyceen-decouvre-deux-voies-rom

    Deux nouvelles voies, insoupçonnées jusque-là, ont été identifiées par un jeune membre du Centre de recherches archéologiques sur les Landes. Ces découvertes viennent bouleverser le mythe du « désert landais » à l’époque antique

  • Caral - La plus vieille cité d’Amérique | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=oOmzn-Cu-gw

    Disponible jusqu’au 15/09/2024
    C’est au Pérou, près de Lima, que la première véritable ville des Amériques a vu le jour il y a 5 000 ans. Caral abritait une civilisation pacifique dotée d’un grand esprit d’invention et de femmes fortes. Mais pourquoi la cité a-t-elle disparu au bout de mille ans ?

    Les archéologues qui explorent aujourd’hui l’ancien berceau de la culture andine découvrent une civilisation pacifique dotée d’un grand esprit d’invention et de femmes fortes. Les Caralitos profitaient de la nature sans la détruire, réutilisaient les matières premières et exploitaient l’énergie du vent, du soleil et de l’eau. Mais après mille ans d’un brillant essor, la métropole de cette civilisation pacifique est soudain abandonnée pour toujours. Ce documentaire plonge dans le mystère de cette cité disparue.

    Documentaire de Michael Gregor (Allemagne, 2020, 51mn)

    #archéologie #docu #arte

    #Femmes

  • Ce que cachent les sorcières : un podcast à écouter en ligne | France Culture
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-ce-que-cachent-les-sorcieres

    Femmes marginales, figure littéraire et psychanalytique, symbole d’émancipation féminine, peut-on philosopher sur les sorcières ? Que cache la figure de la sorcière ?
    3 épisodes •

    Épisodes

    Épisode 1/3 : Les sorcières dans l’histoire, réalité ou réalité fantasmatique ?
    Les femmes qui usaient des baguettes et potions, lançant des sorts et effrayant les enfants, ont-elles vraiment existé ? On connaît les portraits faits de ces femmes lors des procès de sorcières. Mais qui étaient réellement ces « sorcières » derrière ces accusations ?

    6 mai • 58 min

    Épisode 2/3 : Elle savent tout, elles mangent tout : prophétesses et ogresses
    En plus des procès, c’est à travers les contes populaires et dans les mythes que nous connaissons les sorcières. Prophétesses, elles savent tout, ogresses, elles mangent tout, même les enfants. Que nous disent ces représentations ?
    7 mai • 59 min

    Épisode 3/3 : La marâtre
    La marâtre fait peur lorsque nous lisons les contes de fées : très souvent, elle est une sorcière. La sorcière marâtre, c’est la femme qui vieillit, qui paraît plus autoritaire et moins soumise. N’est-elle pas avant tout une femme malheureuse dans un monde où vieillir est mal perçu ?
    8 mai • 59 min

  • Brian Wilson, le chanteur des Beach Boys, a été placé sous tutelle
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/05/11/brian-wilson-le-chanteur-des-beach-boys-a-ete-place-sous-tutelle_6232604_324

    Brian Wilson, chanteur et cofondateur des Beach Boys, a été placé sous tutelle par la justice américaine, à la demande de sa famille. Le musicien de 81 ans, dont le groupe a produit la bande-son du mythe californien des sixties, a besoin d’être aidé dans sa vie quotidienne à cause de sa démence, révélée publiquement l’année dernière.

    Sa famille avait réclamé un placement sous tutelle en janvier, après la mort de sa femme Melinda. Cette requête a été approuvée jeudi 9 mai par un tribunal de Los Angeles, qui a reconnu que l’artiste souffrait d’un « trouble neurocognitif majeur » et qu’il était « incapable de s’occuper de lui-même », selon plusieurs médias américains. La tutelle du chanteur, qui a sept enfants, sera exercée conjointement par son agente Jean Sievers et sa manager LeeAnn Hard.

    La consommation de drogues notoire du chanteur avait provoqué chez lui des problèmes de santé mentale, qui s’étaient manifestés dès la fin des années 1960. Il avait décrit sa femme Melinda, rencontrée dans les années 1980, comme une « sauveuse », qui lui avait permis d’avoir une seconde carrière et d’achever enfin son chef-d’œuvre Smile, abandonné en 1967.

  • 🚆 Ce sous-marin chinois à propulsion laser pourrait atteindre la vitesse du son
    https://www.techno-science.net/actualite/marin-chinois-propulsion-laser-pourrait-atteindre-vitesse-son-N24905

    La Chine semble tracer de nouveaux horizons avec le développement de sous-marins propulsés par des lasers. Cette avancée, rapportée par le South China Morning Post, émerge de recherches menées à l’Université d’Ingénierie de Harbin. L’idée de cette propulsion novatrice émergea il y a deux décennies au Japon, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle prend forme.

    Cette technologie utilise un laser de deux mégawatts, acheminé à travers des fibres optiques microscopiques enveloppant le sous-marin. Ce dispositif génère du plasma dans l’eau, induisant une onde de détonation propulsant l’engin vers l’avant avec une force impressionnante, jusqu’à 70 000 newtons.

    Mais ce n’est pas tout : cette propulsion laser génère également un phénomène de « supercavitation », vaporisant l’eau autour du sous-marin pour créer des bulles d’air. Ce manteau d’air réduit considérablement les frictions, offrant théoriquement au sous-marin la possibilité de surpasser la vitesse du son.

    Cependant, malgré ces progrès remarquables, la technologie n’est pas encore prête pour équiper les sous-marins nucléaires. Les chercheurs doivent surmonter plusieurs obstacles, notamment la dissipation de la chaleur des fibres optiques et leur résistance en milieu marin, ainsi que leur intégration avec les revêtements acoustiques.

    L’équipe de Ge Yang de l’université de Harbin a réalisé des avancées significatives en améliorant l’efficacité de conversion des lasers en poussée. Ils ont également puisé des inspirations dans l’aérospatiale pour optimiser le système, en réduisant les pertes d’énergie et en minimisant les frictions internes.

    L’application potentielle de cette technologie va au-delà des sous-marins, ouvrant des possibilités pour les armes sous-marines, missiles et torpilles, en augmentant leur portée sous-marine grâce à la supercavitation.

    Néanmoins, des défis demeurent, notamment la gestion de la chaleur et la durabilité des fibres optiques, ainsi que leur intégration dans les structures existantes. De plus, l’effet des bulles de cavitation sur la discrétion des sous-marins reste un point d’interrogation, potentiellement compromettant leur furtivité.

    En dépit de ces défis, cette technologie promet non seulement de révolutionner la propulsion navale, mais aussi d’avoir des applications civiles.

  • Un barrage hydroélectrique à la maison pour réduire sa facture d’électricité
    https://www.lefigaro.fr/societes/un-barrage-hydroelectrique-a-la-maison-pour-reduire-sa-facture-d-electricit

    Nul besoin d’habiter sur un fleuve pour mettre en place un barrage hydroélectrique ! Le simple flux d’eau alimentant le foyer permet de faire tourner une microcentrale domestique 24 heures sur 24. Voilà l’idée de la start-up française ZeCub (Zecub.fr) qui est partie du constat qu’une famille de quatre personnes consommait environ 220 m3 d’eau par an. Elle a développé un ingénieux boîtier, gros comme une valise cabine, modulable et adaptable, à raccorder facilement à l’arrivée d’eau de tout logement (moins de trente minutes).

    En traversant ses turbines, le flux et la pression de l’eau produisent de l’électricité décarbonée, immédiatement utilisable ou stockée dans les batteries de ZeCub. Cela sans altérer la qualité de l’eau, voire en éliminant le calcaire. Avec une production moyenne estimée entre 5 et 7 kWh par jour, le boîtier Zecub épargne 1 € d’électricité quotidienne, soit 30 € par mois. Il sera loué aux particuliers 15 € par mois, ce qui laisse 15 € d’économie mensuelle. En bonus, il est possible de suivre sa consommation et production en temps réel comme de détecter les fuites éventuelles sur une application mobile.

    La start-up décline également son invention dans les secteurs fortement consommateurs d’eau (textile, cimenterie, hôtellerie, coiffure…) dans le but de réaliser des économies à grande échelle. ZeCub est actuellement en lice du concours Lépine 2024. L’appareil sera disponible pour les particuliers en 2025.

    • Cela sans altérer la qualité de l’eau, voire en éliminant le calcaire

      J’adore ce type d’allégations sans fondement !
      Il n’y aurait donc aucune matière plastique (par exemple) dans ce dispositif ?
      Quant à l’élimination du calcaire ... ???

    • ZeCub élimine le calcaire et filtre l’eau. Elle devient meilleure à boire, plus douce pour la peau, le linge et l’électro-ménager.

      Ensuite plus rien ...
      Quelle filtration ? entretien des filtres ? L’eau filtrée n’est-elle pas dégradée en tant qu’eau de boisson par le retrait des sels minéraux ?

    • Quant à installer soi-même l’appareil sur l’arrivée d’eau principale, je doute que se soit à la portée de tout un chacune. Donc il faut rajouter une intervention de plombier.

    • Par ailleurs la physique est têtue : si le bidule ponctionne de l’énergie sur la canalisation d’eau, cela signifie qu’il y a une perte de charge en sortie. Moi qui ai une maison de trois étages (pas large mais haute !), j’imagine bien la perte de pression en haut...

    • Par ailleurs, « en cas de panne, les micro turbines peuvent être renvoyées sans frais » au fabricant.
      Donc en gros le SAV, c’est toi !
      Et la garantie si tu a ouvert la bécane avec tes compétences approximatives ???

  • Ardèche. Découverte archéologique dans la grotte Saint-Marcel : « Il y a des centaines de concrétions, stalactites et stalagmites »
    https://www.ledauphine.com/science-et-technologie/2024/05/09/decouverte-archeologique-dans-la-grotte-saint-marcel-il-y-a-des-centaine

    #paywall

    En étudiant la grotte Saint-Marcel, en Sud-Ardèche, le professeur Jean-Jacques Delannoy a établi que l’Homme, il y a 8 000 ans, transportait des objets à plus de deux kilomètres de profondeur. Une distance jamais constatée et nécessitant une préparation qu’on ne soupçonnait pas.
    Pierre Brunet - 09 mai 2024 à 17:38 | mis à jour le 09 mai 2024 à 18:07 - Temps de lecture : 5 min
    |
    La grotte Saint-Marcel, connue pour son réseau de 64 kilomètres de galeries, fait l’objet de recherches archéologiques depuis une dizaine d’années sous la direction de Delphine Dupuy. Photo Le DL/Fabrice Antérion

    La grotte Saint-Marcel, connue pour son réseau de 64 kilomètres de galeries, fait l’objet de recherches archéologiques depuis une dizaine d’années sous la direction de Delphine Dupuy. Photo Le DL/Fabrice Antérion

    Il y a 8 000 ans, les femmes et les hommes qui fréquentaient la grotte Saint-Marcel, haut lieu touristique des gorges de l’Ardèche aujourd’hui, savaient aller jusqu’à plus de deux kilomètres dans l’immense réseau sous-terrain.

    Cette découverte du professeur Jean-Jacques Delannoy est une avancée majeure pour l’archéologie. Jamais, jusqu’à présent, des traces d’activités humaines si anciennes n’avaient été constatées à une telle distance de l’entrée d’une grotte.

    Pourtant ces traces étaient là, par centaines, jonchant le sol du fond de la cavité et visibles par tous depuis la découverte du site. « Il y a des centaines de concrétions, stalactites et stalagmites, organisées sous forme de cercles ou d’alignements sur plusieurs dizaines de mètres, pour...

  • Quel est le meilleur flan de Paris ? On a départagé la crème de la crème avec le chef étoilé Matthias Marc - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/bien-manger/quel-est-le-meilleur-flan-de-paris-on-a-departage-la-creme-de-la-creme-av

    Le journaliste culinaire François Blanc a sélectionné les six meilleurs flans pâtissiers de la capitale (hors palaces) à moins de 7 euros.

    Comment faire du fric facilement :
    Recette pour arnaquer 8 personnes : 1 gousse de vanille, 90 g de maïzena, 150 g de sucre en poudre, 1 pâte brisée, 4 oeufs, 1 l de lait. 56 € à la revente.

  • L’Eurovision 2024 rattrapée par la guerre à Gaza, le candidat néerlandais exclu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/11/l-eurovision-2024-rattrapee-par-la-guerre-a-gaza-le-candidat-neerlandais-a-e

    La police suédoise estime que jusqu’à 20 000 personnes pourraient manifester samedi à Malmö contre la participation de la chanteuse israélienne Eden Golan. Joost Klein, le candidat néerlandais, a été exclu à la suite d’« une plainte déposée par une femme membre de l’équipe de production ».

  • En Angleterre, un professeur de géographie découvre par hasard une mystérieuse pierre gravée vieille de 1600 ans dans son jardin
    https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/archeologie/en-angleterre-un-professeur-de-geographie-decouvre-par-hasard-u

    Alors qu’il jardinait chez lui, un homme a mis au jour une curieuse pierre gravée vieille de plus de 1600 ans. D’après les spécialistes, elle porte des inscriptions en ogham, la première forme d’écriture celtique.

    Parfois, avoir la main verte permet de faire des découvertes incroyables. En mai 2020 à Coventry (près de Birmingham, en Angleterre), alors que Graham Senior jardine chez lui, ce professeur de géographie tombe sur une drôle de pierre en grès rectangulaire de 11 cm de long. Celle-ci porte des inscriptions sur trois de ses quatre faces. Pensant qu’il s’agit d’une sorte de calendrier, Graham Senior contacte le Portable Antiquities Scheme (programme pour les petits objets archéologiques géré par le British Museum). Les spécialistes confirment alors qu’il s’agit d’une écriture oghamique d’un style ancien qui dateraient du Ve ou VIe siècle, voire du IVe siècle. L’exceptionnel artéfact est présenté pour la première fois au public dans une exposition gratuite au Herbert Art Gallery and Museum, du 11 mai 2024 au 27 avril 2025.

    Une pierre qui mentionne le nom de Mael Dumcail

    « Le premier contact que j’ai eu avec Graham Senior s’est fait au téléphone au sujet d’un calendrier préhistorique, explique Teresa Gilmore, agente de liaison des découvertes pour l’East Staffordshire et les North West Midlands, dans un communiqué. Après avoir reçu une photo de la pierre, j’ai pris contact avec Katherine Forsyth de l’Université de Glasgow qui m’a confirmé qu’il s’agissait bien d’écriture oghamique et que c’était une découverte très intéressante. »

    ​L’ogham est la première forme d’écriture celtique. Il s’agit d’un ancien alphabet irlandais constitué de 20 caractères composés uniquement de lignes parallèles par groupes de 1 à 5. L’ogham était utilisé pour écrire l’ancienne langue irlandaise sur ce type de pierres avant que le peuple d’Irlande ne commence à écrire sur des manuscrits en vélin. Les premières inscriptions utilisant l’alphabet ogham remontent au IVe siècle. « L’inscription se lit : MALDUMCAIL/S/LASS, révèle la spécialiste. La première partie mentionne le nom d’une personne : Mael Dumcail. La deuxième partie est moins évidente. »

    Des artefacts découverts généralement en Irlande et sur la côte galloise

    Plus de 400 pierres et fragments portant des inscriptions en ogham sont connus à ce jour mais ces objets archéologiques ont été principalement découverts en Irlande ou sur la côte galloise. C’est pourquoi la mise au jour d’une pierre gravée de ce type au cœur de l’Angleterre, dans la région des Midlands de l’Ouest, est assez inhabituelle. Elle pourrait avoir été apportée dans cette région par un moine ou un clerc venu d’Irlande dans les premiers monastères médiévaux des Midlands ? « Quant à savoir pourquoi l’objet a été déposé à Coventry et à quoi il fonctionnait, cela reste encore à définir », confie Teresa Gilmore.

    En effet, la fonction des pierres gravée de caractères oghamique est incertaine. Certains historiens pensent que ces objets ont été utilisés à des fins juridiques dans les conflits fonciers, car ils se situent souvent à proximité de frontières de terrains et portent les noms d’ancêtres. Pour d’autres spécialistes, la pierre découverte à Coventry pourrait être un objet commémoratif portatif. Quoi qu’il en soit, cette découverte donne un aperçu des formes primitives de retranscription de la langue irlandaise avant l’utilisation de l’écriture latine insulaire et témoigne de la vie au début du Moyen Âge à Coventry.

    Un objet d’une importance nationale

    Depuis sa surprenante session de jardinage, Graham Senior a fait don de la pierre au Herbert Art Gallery and Museum. « J’ai été ravie lorsque Graham a proposé de faire don de son incroyable trouvaille au musée, se réjouit Ali Wells, conservatrice au Herbert Art Gallery and Museum. Comme les collections du musée se limitent à la ville de Coventry, il est rare que quelqu’un découvre quelque chose d’une importance nationale comme cette pierre à inscriptions oghamique. Nous ne saurons peut-être jamais comment Mael a perdu la pierre et comment elle s’est retrouvée dans un jardin de Coventry, mais j’espère que les recherches à venir en diront davantage sur son histoire. »

  • De rares aurores boréales observées en France, après une tempête solaire exceptionnelle
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/05/11/de-rares-aurores-boreales-observees-en-france-apres-une-tempete-solaire-exce

    La NASA avait annoncé s’attendre à de tels événements, après avoir constaté des explosions à la surface du Soleil. Les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation ou les émissions de radio peuvent être perturbés.


    Des aurores boréales illuminent le ciel nocturne de Vienne, en Autriche, lors d’une tempête géomagnétique, le 11 mai 2024. MAX SLOVENCIK / AFP

    Le phénomène était attendu en 2024, espéré par certains, craint par d’autres. Alors que cycle de l’activité du Soleil, d’une période moyenne de onze ans, approche de son maximum, une explosion à sa surface a provoqué une tempête solaire d’un niveau inégalé depuis plus de vingt ans.

    Les conséquences spectaculaires de ce phénomène ont été visibles dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai, sous forme d’aurores boréales à des latitudes exceptionnellement basses. Des particules, éjectées lors de ces éruptions à 150 millions de kilomètres de la Terre, ionisent les couches supérieures de l’atmosphère terrestre, sous l’effet du champ magnétique, pour provoquer ces couleurs diaphanes étonnantes dans le ciel.

    Ces aurores boréales ont été vues en Europe et en France, jusque dans la région parisienne. De nombreuses photos de ces phénomènes exceptionnels ont été publiées sur les réseaux sociaux par des amateurs ébahis.

    La NASA avait annoncé dès jeudi 9 mai s’attendre à de tels événements, après avoir observé ces explosions à la surface du Soleil. Les éruptions éjectent de l’étoile d’immenses quantités de matière qui se dispersent ensuite. Ces éjections de masse coronale – dont au moins sept dirigées vers la Terre ont été observées – proviennent d’une tache solaire faisant environ 17 fois le diamètre de la Terre. Elles se déplacent à plusieurs centaines de kilomètres par seconde.

    Perturbations

    D’autres conséquences d’un tel événement, moins esthétiques, sont possibles. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique a annoncé, vendredi soir, avoir observé les conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l’échelle utilisée. En clair, les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation comme les GPS et les émissions de radio peuvent être perturbés.

    Aux Etats-Unis, la NASA avait ainsi alerté plus tôt cette semaine les opérateurs de satellites de communications et du réseau électrique en Amérique du Nord des risques de perturbations. Celles-ci (aucune n’était encore signalée samedi matin) peuvent se produire pendant quelques jours. Comme les aurores boréales, puisque tous les effets de cette tempête solaire n’ont pas encore atteint la Planète bleue.
    Lire aussi : Des aurores boréales rarissimes observées dans le ciel français, du Nord à la Bretagne

    Le dernier événement atteignant ce niveau 5 remonte à octobre 2003, un épisode surnommé « les tempêtes d’Halloween ». A l’époque, des coupures de courant étaient survenues en Suède, et des transformateurs avaient été endommagés en Afrique du Sud.

    Le cycle 25 du Soleil, qui a commencé en décembre 2019, devait atteindre son maximum en 2025, sans qu’il soit anticipé comme un pic exceptionnel. Ces respirations de notre étoile ne sont pas régulières. Mais, dès la fin de 2023, l’agitation constatée par les satellites d’observation du Soleil permettait aux astronomes d’annoncer que le pic du cycle 25 serait plus fort que prévu et interviendrait sans doute plus tôt. On parlait alors du second semestre 2024. Il est trop tôt pour savoir si cet événement est précurseur d’un prochain pic d’activité, ou s’il signe le maximum avant le reflux.

  • JO 2024  : Pourquoi la vidéosurveillance algorithmique pose problème - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/pourquoi-la-videosurveillance-algorithmique-pose-probleme-cameras-technologi

    À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, un outil de surveillance intrusif va se déployer dans nos rues  : la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Un dispositif inquiétant, rendu légal par la loi JO 2024. Analyse.

    Des caméras dopées à l’intelligence artificielle vont désormais passer au crible, en direct, vos moindres mouvements. Marcher à contresens d’une foule aux abords d’un stade parce que vous rejoignez vos amis pourra faire de vous une personne suspecte. Ce qui aura analysé votre mouvement  : un algorithme. Voici ce qui se cache derrière le terme technique de «  vidéosurveillance algorithmique  ».

    Concrètement comment fonctionne la VSA ?

    La vidéosurveillance algorithmique (VSA) est un système qui vise à automatiser le traitement d’images de caméras de surveillance. C’est une couche algorithmique ajoutée aux caméras «  classiques  » de vidéosurveillance. Les images captées par les caméras sont analysées par des algorithmes, entraînés à détecter, en temps réel, des situations prédéfinies.

    La France a légalisé ce dispositif dans le cadre de la loi relative aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Une première au sein de l’Union européenne. La loi a été votée en procédure accélérée et indique que les «  caméras augmentées  » seront utilisées à titre expérimental.

    La nouveauté avec cette loi : ce sont les algorithmes qui vont identifier des situations considérées comme «  anormales  ». Or, comment définir ce qui est la norme ? Comment s’assurer que l’algorithme ne va pas cibler des groupes déjà marginalisés  ? Comment être sûr que des mesures dites d’« exception » ne vont pas se pérenniser  ? La VSA pose problème. Voici pourquoi.

    1. La VSA va menacer notre vie privée et nos libertés

    La vidéosurveillance algorithmique légalisée en France soulève des enjeux nouveaux et préoccupants en matière de respect du droit à la vie privée et à la liberté d’expression.

    Tout d’abord, le fait que des algorithmes analysent en direct les comportements des individus repose sur une collecte de données personnelles préoccupante quant au respect du droit à la vie privée. Toute surveillance dans l’espace public est une ingérence dans le droit à la vie privée. Pour être légale, une telle ingérence doit être nécessaire et proportionnée.

    Ensuite, ce type de technologie peut avoir un réel effet dissuasif sur les libertés. Le simple fait de se savoir surveillé peut conduire les personnes à modifier leurs comportements, à s’auto-censurer et à ne pas exercer certains droits.

    "C’est aux autorités de faire la démonstration qu’il n’existe pas de moyen moins attentatoire aux libertés pour garantir la sécurité. Or, cette démonstration n’a pas été faite."
    Katia Roux, spécialiste technologies et droits humains à Amnesty International France

    La vidéosurveillance algorithmique est déjà testée en France. La gare du Nord et la gare de Lyon à Paris, gare Saint-Charles à Marseille par exemple. Alors que la flamme olympique arrivait dans la cité phocéenne le 8 mai, notre équipe de militants à Marseille s’est mobilisée pour sensibiliser sur la VSA, qui pourrait ouvrir la voie à des technologies de surveillance encore plus intrusives. L’équipe a mené son opération devant la gare Saint-Charles, qui expérimente la VSA. Très peu de personnes étaient au courant de l’instauration de cet outil de surveillance dans la gare, qui sera en plus déployé à grande échelle à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.

    2. La VSA peut stigmatiser certaines personnes

    La vidéosurveillance algorithmique comporte des risques de stigmatisation de certains groupes de personnes et des risques de discriminations. Qui dit vidéosurveillance algorithmique dit algorithmes. Pour que les caméras détectent des situations «  anormales  » ou «  suspectes  », des algorithmes doivent être entraînés. Par des humains. Ce sont des personnes qui choisissent quelles données vont entraîner les algorithmes en déterminant préalablement ce qui est «  normal  » ou «  anormal  ». Ces données dites “d’apprentissage” peuvent comporter des biais discriminatoires. Une personne sans abri ou une personne qui joue de la musique dans la rue pourrait-elle un jour être considérée comme «  suspecte  » parce que son comportement ne correspondrait pas à la « norme » définie  ? C’est le type de risque de la vidéosurveillance algorithmique.

    Certaines personnes risquent de subir plus que d’autres les effets de cette technologie. Et il y a un risque que les situations identifiées comme «  potentiellement suspectes  » amplifient et automatisent les discriminations.

    "Qui va définir ce qui est la norme  ? Une personne en situation de handicap, avec une manière de se déplacer ou une gestuelle différente va-t-elle être détectée par l’algorithme comme une personne ayant un comportement anormal  ? "
    Katia Roux, spécialiste technologies et droits humains à Amnesty International France

    3. La VSA ouvre la boite de Pandore de la surveillance

    Légaliser la vidéosurveillance algorithmique c’est ouvrir la voie à des technologies encore plus intrusives : voici notre plus grande inquiétude.

    Pour rassurer, les autorités précisent que la vidéosurveillance algorithmique a été adoptée à titre expérimental jusqu’en mars 2025. Or, si nous sommes inquiets, c’est parce que cette loi est représentative de la tendance inquiétante des autorités à étendre leurs pouvoirs de surveillance dans le cadre de mesures d’urgence prises au nom de la sécurité. Il est rare que ces mesures dites «  d’exception  » soient levées rapidement. En lieu et place, les mesures de surveillance et de contrôle deviennent la norme.

    Les Jeux olympiques ont déjà servi de terrain d’expérimentation pour doter les Etats de pouvoirs renforcés, ensuite maintenus lorsque la situation d’exception prend fin. Ces exemples suffisent à justifier nos craintes de voir l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique perdurer au-delà de 2025. Résultat  : ouvrir la boîte de Pandore de la surveillance.
    "En devenant le premier État membre de l’UE à le faire, la France ouvre la voie à l’utilisation et la normalisation d’outils permettant une surveillance de masse."
    Katia Roux, spécialiste technologies et droits humains à Amnesty International France

    La prochaine étape  : la reconnaissance faciale  ?

    De la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale il n’y a qu’un pas. Techniquement, il ne s’agirait que d’une fonctionnalité à activer sur certains logiciels des caméras de surveillance algorithmiques.

    Quelles différences entre les deux dispositifs  ?

    La vidéosurveillance algorithmique (VSA) détecte et signale des «  comportements suspects  »

    La reconnaissance faciale permet d’identifier des personnes en direct, en scannant et en croisant leurs visages avec une base de données.

    La reconnaissance faciale, technologie extrêmement intrusive et dangereuse pour les droits fondamentaux, a déjà été testée dans des villes en France où les expérimentations de surveillance se multiplient. C’est dans ce contexte que nous appelons à une loi interdisant la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public. Pour poser des gardes fous, avant de glisser vers une surveillance généralisée.

    La décision de la France d’autoriser à titre «  expérimental  » la surveillance assistée par intelligence artificielle pendant les Jeux olympiques de 2024 pourrait être une étape sans retour. Ces technologies de surveillance posent de vrais risques sur nos droits humains.

  • Étienne Klein, philosophe-physicien... et recycleur - Par Loris Guémart | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/etienne-klein-philosophe-physicien-et-recycleur

    Épinglé en 2016 par « L’Express » pour ses plagiats, Étienne Klein, poids lourd de la vulgarisation scientifique et de France Culture, ajoute désormais plus de citations entre guillemets. Mais il continue de recycler ses propres textes à coups de copiés-collés, dans ses interviews, chroniques et livres. Y compris, parfois, des plagiats déjà identifiés par « L’Express », qui lui a pourtant confié une chronique depuis 2022. L’hebdomadaire annonce y mettre fin suite aux recyclages signalés par « Arrêt sur images », tandis que France Culture « étudie » la situation et que Gallimard se terre dans le silence. Étienne Klein, lui, défend cette pratique au nom de la pédagogie.

  • SFR prépare la mort des box télé - Numerama
    https://www.numerama.com/tech/1733670-sfr-prepare-la-mort-des-box-tele.html

    Est-ce la fin des décodeurs télé ? Une grande partie des Françaises et des Français est encore très attachée aux box des opérateurs, mais leur intérêt devient de plus en plus limité avec l’émergence des téléviseurs connectés. Capables de faire fonctionner Netflix, Prime Video ou Disney+, les Smart TV (ou les boîtiers, comme l’Apple TV) ont assez de puissance pour émuler un décodeur. Orange, Bouygues, SFR et Free déploient lentement leurs applications, tout en continuant de proposer un décodeur hardware aux clients qui le souhaitent.