Le “digital labor”, les nouveaux temps modernes
▻http://www.telerama.fr/monde/le-digital-labor-les-nouveaux-temps-modernes,157662.php
(pas encore lu et #paywall) #digital_labor #cognitariat par ft. @antoniocasilli
Le “digital labor”, les nouveaux temps modernes
▻http://www.telerama.fr/monde/le-digital-labor-les-nouveaux-temps-modernes,157662.php
(pas encore lu et #paywall) #digital_labor #cognitariat par ft. @antoniocasilli
Le micro-travail : des corvées peu gratifiantes et mal rémunérées (01net, 22 mars 2017)
▻http://www.casilli.fr/2017/03/22/le-micro-travail-des-corvees-peu-gratifiantes-et-mal-remunerees-01net-22-mar
Si internet était un iceberg, la partie émergée serait peuplée de Youtubers et de blogueurs, de patrons de géants du net et de startup… Bref, de tous ceux qui ont décroché le pactole en surfant sur ce nouvel eldorado. Le dessous de l’iceberg, l’invisible et l’essentiel, serait composé de ces petites mains payées au clic ou à la tâche, et pour qui net rime d’abord avec cacahuètes. Ces microtâcherons, comme les nomme le sociologue Antonio Casilli, professeur à télécom Paristech et auteur de Qu’est-ce que le digital labor ? (2015), seraient plus d’une centaine de millions dans le monde. Leur point commun ? ils se sont un jour inscrits sur une plateforme Web de microtravail comme il en existe des dizaines : zhubajie (15millions de travailleurs), Upwork (12 millions), CrowdSource (8 millions)… autant de places de marché qui font miroiter des jobs faciles, réalisables depuis un ordinateur, bien au chaud, chez soi. Le paradis des laborieux ? On finirait presque par le croire, si les missions ne se révélaient pas aussi courtes, répétitives et payées au lance-pierre.
#cognitariat #digital_labor #exploitation fr. @antoniocasilli
« Sur Internet, nous travaillons tous, et la pénibilité de ce travail est invisible »
▻http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/03/11/sur-internet-nous-travaillons-tous-et-la-penibilite-de-ce-travail-es
Quelles sont ces plates-formes, et comment nous font-elles travailler ?
Il en existe quatre types. Le premier type, ce sont les plates-formes à la demande, comme Uber ou Airbnb, qui sous couvert d’une autre activité (transport, location, etc.) font de la production de données, enregistrent nos destinations, notre localisation, nos commentaires, notre réputation, nos évaluations, et qui revendent ensuite ces données.
Du côté des chauffeurs du VTC, à lire : Uber crée « une nouvelle population de travailleurs pauvres et mal couverts »
Le deuxième type, ce sont les plates-formes de microtravail comme Amazon Mechanical Turk, Upwork, l’application mCent… Des sites sur lesquels des millions de personnes dans le monde réalisent des tâches extrêmement simples [chercher sur Internet l’adresse d’un magasin, numériser les informations d’une carte de visite, décrire les éléments d’une image…] pour des rémunérations extrêmement faibles, de l’ordre de quelques centimes d’euros par minute.
Le troisième type, ce sont les plates-formes de gestion de l’Internet des objets. Nos smartphones, nos montres connectées, mais aussi nos télévisions, nos ampoules ou nos thermostats connectés produisent de la donnée qui est ensuite exploitée. Nos maisons se transforment en usine à données, et cette production converge vers les immenses serveurs de Google ou d’Amazon.
Le dernier type, enfin, ce sont les plates-formes sociales. Ecrire un post, formuler un tweet, filmer une vidéo pour la partager, mais aussi faire circuler des contenus, signaler ceux qui sont choquants ou inappropriés, c’est du travail, même s’il y a un côté jeu, un côté qui procure du plaisir.
Christopher Newfield
Structure et silence du #cognitariat
▻http://www.eurozine.com/articles/2010-02-05-newfield-fr.html
Beaucoup de gens pensent que, parce que les leaders politiques et les chefs d’entreprise s’accordent à dire que nous vivons dans une « économie de la #connaissance », ces leaders doivent être naturellement amenés à promouvoir une croissance de la production de connaissances et des #universités qui accomplissent la majorité des tâches de recherche. En réalité, les décideurs cherchent surtout à réduire les dépenses publiques destinées à l’#éducation supérieure, ainsi que le coût de chaque #diplôme produit. Ils restreignent et vendent au rabais les systèmes d’éducation et de recherche dont ils disent que nos #économies dépendent. Comment expliquer cette contradiction ?
Cette incessante mise au rabais de l’éducation supérieure, aux USA comme ailleurs, prend sens, dès lors qu’on comprend qu’en réalité les leaders de l’économie de la connaissance cherchent surtout à produire une #élite plus restreinte de « stars » de la connaissance, et qu’ils ont mis en place des dispositifs qui leur permettent de tirer profit du #déclassement de la grande majorité des travailleurs de la connaissance, le cognitariat.
Qui a fait élire Trump ? Des millions de « tâcherons du clic » sous-payés - Rue89 - L’Obs
▻http://rue89.nouvelobs.com/2016/11/19/a-fait-elire-trump-millions-tacherons-clic-sous-payes-265699
Aujourd’hui, Facebook opère une restriction artificielle de la portée organique des posts partagés par les utilisateurs : vous avez 1 000 « amis », par exemple, mais moins de 10% lit vos messages hilarants ou regarde vos photos de chatons. Officiellement, Facebook prétend qu’il s’agit ainsi de limiter les spams. Mais en fait, la plateforme invente un nouveau modèle économique visant à faire payer pour une visibilité plus vaste ce que l’usager partage aujourd’hui via le sponsoring.
Ce modèle concerne moins les particuliers que les entreprises ou les hommes politiques à la chevelure improbable qui fondent leur stratégies marketing sur ce réseau social : ces derniers ont en effet intérêt à ce que des centaines de milliers de personnes lisent leurs messages, et ils paieront pour obtenir plus de clics.
Or ce système repose sur des « fermes à clics », qui exploitent des travailleurs installés dans des pays émergents ou en voie de développement. Cet énorme marché dévoile l’illusion d’une participation volontaire de l’usager, qui est aujourd’hui écrasée par un système de production de clics fondé sur du travail caché—parce que, littéralement, délocalisé à l’autre bout du monde.
Flux de Digital labor entre pays du Sud et du Nord
Une étude récente de l’Oxford Internet Institute montre l’existence de flux de travail importants entre le Sud et le Nord de la planète : les pays du Sud deviennent les producteurs de micro-tâches pour les pays du Nord.
Aujourd’hui, les plus grands réalisateurs de micro-tâches se trouvent aux Philippines, au Pakistan, en Inde, au Népal, à Hong-Kong, en Ukraine et en Russie, et les plus grands acheteurs de leurs clics se situent aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et au Royaume-Uni.
Les inégalités classiques Nord/Sud se reproduisent à une échelle planétaire. D’autant qu’il ne s’agit pas d’un phénomène résiduel mais d’un véritable marché du travail : UpWork compte 10 millions d’utilisateurs, Freelancers.com, 18 millions, etc.
Micro-travailleurs d’Asie, et recruteurs en Europe, Australie et Amérique du Nord sur une plateforme de digital labor
Micro-travailleurs d »Asie, et recruteurs en Europe, Australie et Amérique du Nord sur une plateforme de digital labor - Mark Graham
et spectaculaire représentation du globe, tout à fait originale, n’est ce pas @reka
Absolument et très #impressionnant
Merci. Je n’avais pas percuté sur cette dimension ultra-capitaliste de fb... C’est simplement effrayant
Les conclusions sur le site original d’A. Casilli
Qui a fait élire Trump ? Pas les algorithmes, mais des millions de “tâcherons du clic” sous-payés | Antonio A. Casilli
►http://www.casilli.fr/2016/11/17/qui-a-fait-elire-trump-pas-les-algorithmes-mais-des-millions-de-tacherons-du
CONCLUSIONS :
• Pour être plus clair : ce ne sont pas ‘les algorithmes’ ni les ‘fake news’, mais la structure actuelle de l’économie du clic et du digital labor global qui ont aidé la victoire de Trump.
• Pour être ENCORE plus clair : la montée des fascismes et l’exploitation du digital labor s’entendent comme larrons en foire. Comme je le rappelais dans un billet récent de ce même blog :
L’oppression des citoyens des démocraties occidentales, écrasés par une offre politique constamment revue à la baisse depuis vingt ans, qui in fine a atteint l’alignement à l’extrême droite de tous les partis dans l’éventail constitutionnel, qui ne propose qu’un seul fascisme mais disponible en différents coloris, va de pair avec l’oppression des usagers de technologies numériques, marginalisés, forcés d’accepter une seule offre de sociabilité, centralisée, normalisée, policée, exploitée par le capitalisme des plateformes qui ne proposent qu’une seule modalité de gouvernance opaque et asymétrique, mais disponible via différents applications.
#merci !
Je n’y connais rien, mais je pensais que tout cela pouvait être fait par des codes, des robots, etc... Que ça pouvait être automatisé.
#digital_labor #cognitariat vs #filter_bubble (voir aussi les commentaires de @ktche ici, s’ille veut bien développer ▻https://seenthis.net/messages/545309)
@thibnton t’as répondu sur le monde parallèle caché :D (quand on va sur l’URL d’un commentaire mais avec son numéro en tant que seen principal)
Le commentaire de @ktche étant en vérité ici :
►https://seenthis.net/messages/541433#message545309
Le commentaire de @ktche étant en vérité ici :
►https://seenthis.net/messages/541433#message545309
Et le développement demandé est là ►https://seenthis.net/messages/541433#message549597
Au-delà du #capitalisme_cognitif : subsomption, imprinting et exploitation de la subjectivité
▻http://revueperiode.net/au-dela-du-capitalisme-cognitif-subsomption-imprinting-et-exploitation
Face à la multiplication des emplois précaires, il est devenu presque banal de diagnostiquer la crise de l’institution salariale et des formes de revendications qui y sont attachées. De même, on a souvent souligné le fait que l’accumulation capitaliste dépendait dorénavant de la mobilisation des capacités à réfléchir, à imaginer et à communiquer qui font le cœur même de la subjectivité. Pourtant, ces deux caractéristiques du capitalisme contemporain sont rarement étudiées dans leur interdépendance. Pour pallier à cette insuffisance, expliquent ici Federico Chicchi, Emanuele Leonardi et Stefano Lucarelli dans un dialogue serré avec le post-opéraïsme, il faut poser à nouveaux frais la question centrale de l’exploitation. S’appuyant à la fois sur l’analyse marxienne de la subsomption du travail au capital et sur (...)
La voilà donc la double injonction de l’impératif catégorique du capitalisme contemporain :
1) sois ce que tu veux, agit en pleine autonomie, à condition que
2) la résultante de ton action soit traduisible dans l’axiomatique du capital et dans ses métriques conventionnelles en mutation permanente.
Il s’agit en d’autres termes d’une inclusion différentielle fondée sur le paradoxe apparent d’un contrôle social qui s’exprime à travers la production de liberté, d’un dispositif de gouvernement qui organise la production sociale en incitant à l’autonomie subjective....
Nous pourrions en d’autres termes affirmer qu’entre la logique de l’exploitation par subsomption et la logique de l’exploitation impressive, il n’y a pas de frontières, mais tout au plus des littoraux ; les littoraux sont en effet perpétuellement redessinés par le mouvement incessant des vagues : toute métaphore mise à l’écart, part des pratiques sociales et institutionnelles qui s’agitent au sein du capitalisme en fonction des exigences de son axiomatique.
Il s’agit par là de comprendre la multiplicité des formes sous lesquelles nos vies peuvent être soumises à la valorisation du travail mort, de manière à « retourner le couteau de la lutte des classes dans la plaie de la réalité capitaliste. »
Pour en finir avec ce capitalisme maudit, la lutte des classes reste t-elle la solution ou s’autodétruira t-il de lui même ?
J’ai l’impression que la notion d’imprinting est introduite pour résoudre un faux problème qui découle de deux biais dans l’interprétation du rapport social capitaliste.
1) l’individualisme méthodologique qui voit dans le rapport salarial, le rapport entre un salarié et son employeur. Or, le rapport salarial dans la subsomption est défini au niveau de la totalité : c’est le rapport entre une masse de travail-marchandise et le capital total. C’est seulement à ce niveau que la catégorie prend sens, notamment lorsque est introduit le passage de la subsomption formelle à la subsomption réelle.
2) la réduction du rapport salarial à sa dimension juridico-contractuelle « classique », où le rapport de subordination est explicitement mis au centre. Mais vendre sa force de travail-marchandise en échange du moyen indifférencié d’acquérir (la totalité de) sa subsistance sous forme de marchandises aussi, cela ne se limite pas à la forme du contrat salarial « régnante » sous le fordisme. Cette nécessité (se vendre pour acheter sa subsistance) est tout aussi valable pour l’artisan, le créatif précaire, etc.
Au niveau de la totalité, le moment de crise actuel s’éclaire assez facilement comme produit du mouvement même de la dynamique du rapport social capitaliste (suppression tendancielle de ce qui demeure la base incontournable de la reproduction du capital : le travail). Du coup, l’émergence des subjectivités du capitalisme le plus récent n’est plus un mystère. Encore faut-il ne pas vouloir sauver un pôle (le travail) contre l’autre (le capital)
#Internet et lutte des classes
▻http://revueperiode.net/internet-et-lutte-des-classes
Souvent négligée par les marxistes, la #communication et les #réseaux_sociaux jouent un rôle central dans le capitalisme contemporain. A partir d’une lecture approfondie de Marx et enrichie des études post-coloniales et du féminisme, Christian Fuchs présente dans cet entretien une critique de l’économie politique des réseaux sociaux. Ainsi, il montre que l’émergence d’Internet joue à la fois un rôle stratégique pour l’accumulation du capital et remplit une fonction idéologique, mais contient également une vulnérabilité aux crises. À partir de cette critique, il souligne les perspectives de luttes autour d’Internet et les contours d’un Internet libéré de l’emprise du (...)
Dans les sociétés de classes un mode de production n’en élimine pas un autre, il y a un dépassement dialectique. Ainsi, le féodalisme, le patriarcat, l’esclavage, etc., continuent à exister sous le capitalisme. La division internationale du travail numérique, qui est le mode d’organisation de la production des médias numérique, présente des formes d’exploitation diverses, y compris du travail d’esclave au Congo, des travailleurs à la chaîne tayloriste chez Foxconn, des travailleurs précaires de l’information, des travailleurs au salaire élevé chez Google etc. Nous avons donc une aristocratie ouvrière numérique, des prosommateurs numériques non-payés, des crowd workers précaires, etc. En fin de compte une poignée d’individus profite de l’exploitation de la majorité dans la division internationale du travail numérique.
L’émergence de ce qu’on appelle le web 2.0 fut à la fois une idéologie et une stratégie d’accumulation du capital : il a promis de nouveaux profits énormes, ce qui a permis d’attirer de nouveaux investisseurs financiers. Il a promis un Internet participatif de « prosommateurs », une publicité de plus en plus ciblée et une exploitation du travail numérique accrue à travers le crowdsourcing, qui a vu son heure de gloire dans le soi-disant « nouveau réseau (new web) ». Google et Facebook ne sont pas des entreprises de communication mais les plus grandes agences publicitaires du monde. Les « réseaux sociaux », c’est de la publicité ciblée.
[...]
les publics de médias financés par la publicité « produisent » leur propre audiences, qui est vendue comme marchandise à des publicitaires. Ainsi, ils sont des travailleurs de l’audience. Sur les réseaux sociaux, nous pouvons dire que les utilisateurs sont des producteurs de valeur, réifiés dans des données, qui est vendue en tant que marchandise aux clients de la publicité ciblée de Google, Facebook, Weibo, Baidu etc.
J’imagine que ça parle #cognitariat et #digital_labor, alors je tague (mais je n’ai pas encore lu).
Evgeny Morozov est un des sceptiques de l’euphorie des médias numériques. Mais avant de devenir sceptique il était un optimiste techno-déterministe. Ainsi, il a radicalement changé sa position. C’est un bon journaliste. Ses courts articles sont très bien et provocateurs. Or, ses livres sont horribles à lire parce qu’il n’a aucune idée de la théorie marxiste et de la théorie sociale en général. Pour moi, il s’agit avant tout d’un journaliste critique. Paul Mason est un exemple similaire. Lorsque de tels journalistes écrivent des livres, le résultat tend à être théoriquement superficiel.
L’ambition de Fuchs est pertinente : il veut analyser les dimensions info-communicationnelles du capitalisme le plus récent à la lumière des catégories marxiennes de la critique de l’économie politique.
Malheureusement, les catégories qu’ils utilisent ne sont pas celles d’une critique radicale de l’économie politique mais juste celles d’une économie politique critique. Comme bien des marxistes, il naturalise le travail, confond mode de production et organisation socio-technique, traque le profit dans la circulation des marchandises mais trouve tout à fait normale la production marchande en soi, et au final avance des propositions réformistes de taxes sur la publicité destinée à financer des médias alternatifs.
« Excepté dans les fantasmes des politiciens de droite, le "bobo" ne vit pas dans un loft luxueux à Paris mais souvent en banlieue, il vient plutôt d’un milieu modeste et exerce une profession (graphiste, illustrateur, musicien…) dont il semble acquis qu’elle n’appelle pas de rémunération – ou alors, symbolique. »
▻http://www.liberation.fr/debats/2016/04/25/et-si-on-fichait-la-paix-aux-bobos_1448566
Superbe tag que ce #Front_de_Libération_des_Bobos. @stephane
président !
Un bobo sans moyens, c’est un peu comme un pin des Landes sans tronc…
@monolecte cet article est entre le sanglot de l’homme blanc et un reflet d’une forme de réalité où l’on jette le bébé avec l’eau du bain. Quand tu gagnes 800 ou 1000 euros par mois, que tu lis ou aimes le café, aujourd’hui tu es classé bobo. Mais où est le bourgeois là dedans, je me le demande. #intellos_précaires
Exactement, @supergeante : c’est un détournement complet du sens premier du concept. Le bourgeois bohème , c’est celui qui est à l’aise financièrement et qui affecte des idées et un mode de vie gauchisant. C’est l’acteur majeur de la gentrification des quartiers populaires qui l’attirent pour leur côté peuple précisément alors que sa venue même fait grimper la côte du quartier et en vire le populo par la simple pression de l’argent. C’est un gars qui est trop riche pour le mode de vie qui l’attire, car il continue à ignorer que l’argent pervertit tout et qu’il ne peut donc s’intéresser à rien sans automatiquement le transformer en merde, juste parce qu’il est ce que le #capitalisme préfère (un gros #consommateur) et que partout où il va, il traine avec lui les rémoras du capitalisme.
Sociologiquement, ce sont des gens avec un gros capital financier et avec un capital culturel (et surtout #politique) bien en-deça de ce à quoi ils aspirent.
Ceux qui sont appelés « bobos » actuellement, ce sont les inverses complets des premiers : les #intellos_précaires. Gros capital culturel (et souvent politique, mais pas toujours) et #prolétariat financier. Ce sont eux que les vrais bobos collent au train, dans l’espoir d’imiter leurs innovations culturelles et sociales.
Parce qu’en vrai, personne, absolument personne n’a envie de vivre comme les vrais prolos que l’état d’#exploitation et de #domination total prive des moyens physiques et intellectuels d’améliorer le capital culturel.
Aucun bobo ne fait réellement l’expérience du travail harassant, déshumanisant et privé de sens comme peuvent le faire les vrais prolos. Et personne n’a envie de se retrouver à ronfler devant la télé comme seule version de la récupération physique et de l’enrichissement culturel…
Alors la lutte et le vivre-ensemble, hein !
La #curation collaborative de données | Pierre Levy’s Blog
▻https://pierrelevyblog.com/2016/03/11/la-curation-collaborative-de-donnees
(…)
La gestion des connaissances
Une équipe de travail, une entreprise quelconque – qu’elle soit publique, privée ou associative – se trouve dans la nécessité de « gérer ses connaissances » pour atteindre ses buts. Le terme de gestion des connaissances a commencé à être utilisé vers le milieu des années 1990, au moment même où naissait le Web et alors que l’idée d’une économie basée sur les savoirs et l’innovation commençait à s’affirmer. L’un des principaux fondateurs de cette nouvelle discipline, Ikujiro Nonaka (né en 1935), s’est attaché à décrire le cycle de création des connaissances dans les entreprises en insistant sur la phase d’explicitation des savoir-faire pratiques. A la suite de Nonaka, de nombreux chercheurs et praticiens ont tenté de déterminer les meilleures méthodes pour expliciter les savoirs tacites – nés de l’expérience – afin de les conserver et de les diffuser dans les organisations. Les premiers outils de gestion des connaissances étaient assez rigides et centralisés, à l’image de l’informatique de l’époque. On met en place aujourd’hui (2016) de véritables médias sociaux d’entreprise, dans lesquels les collaborateurs peuvent repérer mutuellement leurs compétences, créer des groupes de travail et des communautés de pratique, accumuler des ressources et partager des données. Indépendamment des outils techniques utilisés, la gestion des connaissances est une dimension transversale de toute entreprise. Cette épistémologie appliquée inclut la conservation des savoirs et savoir-faire, le développement des compétences et des ressources humaines, l’art de créer et de diffuser les connaissances. De fait, en observant les pratiques contemporaines dans les médias sociaux d’entreprise qui supportent la gestion des connaissances, on découvre que l’une des principales activités se trouve être justement la curation collaborative de données.
Il existe donc une pratique commune à de nombreux secteurs de la culture mondiale contemporaine, pratique dont les cloisonnements sociaux et la disparité des jargons professionnels dissimulent l’unité et la transversalité. Je fais l’hypothèse que la curation collaborative de données est le support techno-social de l’#intelligence_collective à l’époque du médium algorithmique : écrire et lire… sur des flots de données.
#veille #attention #médias_sociaux #algorithmie #travail #cognitariat
Tout en sachant que, comme le précise le billet qui suit :
(…) l’explicitation totale du savoir tacite est hors de portée, comme l’a bien montré Michael Polanyi.
Dans le médium algorithmique, le savoir explicite prend la forme de données catégorisées et évaluées. Le cycle de transformation des savoirs tacites en savoirs explicites et vice versa prend place dans les médias sociaux, où il est facilité par une conversation créative civilisée : les compétences intellectuelles et sociales (ou morales) fonctionnent ensemble !
▻https://pierrelevyblog.com/2016/03/16/la-literacie-en-curation-de-donnees
Il ne s’agit pas à proprement parler d’un syndicat géré en ligne, détaille The Daily Beast, mais plutôt d’une plateforme pour que les digital workers s’accordent sur des revendications minimales et, si la chose est envisageable, rééquilibrent le rapport de force en leur faveur.
▻http://www.thedailybeast.com/articles/2014/12/03/amazon-s-turkers-kick-off-the-first-crowdsourced-labor-guild.html
▻http://www.slate.fr/story/95395/proletariat-web-amazon-turkers
The Laborers Who Keep Dick Pics and Beheadings Out of Your Facebook Feed
►http://www.wired.com/2014/10/content-moderation
Inside the soul-crushing world of content moderation, where low-wage laborers soak up the worst of humanity, and keep it off your Facebook feed. Source: Wired News
The campuses of the tech industry are famous for their lavish cafeterias, cushy shuttles, and on-site laundry services. But on a muggy February afternoon, some of these companies’ most important work is being done 7,000 miles away, on the second floor of a former elementary school at the end of a row of auto mechanics’ stalls in Bacoor, a gritty Filipino town 13 miles southwest of Manila.
#travail #inégalités #réseaux_sociaux #surveillance #censure #philippines #silicon_valley
the number of content moderators scrubbing the world’s social media sites, mobile apps, and cloud storage services runs to “well over 100,000”—that is, about twice the total head count of #Google and nearly 14 times that of #Facebook.
A suicidal message posted by a whisper user and flagged for deletion by a TaskUs employee. MOISES SAMAN/MAGNUM
Whisper practices “active #moderation,” an especially labor-intensive process in which every single post is screened in real time; many other companies moderate content only if it’s been flagged as objectionable by users, which is known as reactive moderating.
(…)
While a large amount of content moderation takes place overseas, much is still done in the US, often by young college graduates
(...)
He also got a fascinating glimpse into the inner workings of #YouTube. For instance, in late 2010, Google’s legal team gave moderators the urgent task of deleting the violent sermons of American radical Islamist preacher Anwar al-Awlaki, after a British woman said she was inspired by them to stab a politician.
(…)
In Manila, I meet Denise (not her real name), a psychologist who consults for two content-moderation firms in the Philippines. “It’s like PTSD,” she tells me as we sit in her office above one of the city’s perpetually snarled freeways. “There is a memory trace in their mind.”
New San Francisco billboard warns workers they’ll be replaced by iPads if they demand a fair wage | PandoDaily
▻http://pando.com/2014/07/17/new-san-francisco-billboard-warns-workers-theyll-be-replaced-by-ipads-if-they
▻http://pandodaily.files.wordpress.com/2014/07/imag0016.jpg?w=1000&h=829
So who the hell pays for billboards threatening waitstaff with redundancy if they demand a living wage? A bit of digging and clicking reveals that the campaign is backed by Employment Policies Institute, the conservative lobbying group which regularly campaigns on behalf of the restaurant industry.
#travail #salaire #californie #ipad #robotisation (vu sur nettime-l)
L’affaire Bluetouff ou : NON, on ne peut pas être condamné pour utiliser Gogleu - Journal d’un avocat
▻http://www.maitre-eolas.fr/post/2014/02/07/NON,-on-ne-peut-pas-être-condamné-pour-utiliser-Gougleu
Faire comprendre aux juges ces aspects techniques est une partie essentielle de la fonction de défendre. Avant d’exposer sa thèse, il faut d’assurer que le juge la comprenne. Et vous allez voir qu’ici, les conseillers de la cour d’appel de Paris ont plutôt bien compris la problématique informatique. Paradoxalement, c’est en #droit_pénal que leur décision est la plus critiquable.
À la seconde où Bluetouff a compris qu’il était dans un extranet dont la porte était fermée mais dont on avait juste oublié de monter les murs autour, il commettait le délit de maintien frauduleux dans un STAD.
humains, famille, groupe, communauté, corporation, race classe genre et des #valeur(s)
« luttes de classes sur le web » (pas #slacktivism plutôt #cognitariat), c’était justement le sujet de la #pdlt
▻http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile-luttes-de-classes-sur-le-web-2014-02-08
dans laquelle j’ai évoqué cette histoire de #répression
►http://www.fluxetfixe.org/Recherche-moteur
#shameless_autopromo
Des preuves d’entente accablent Steve Jobs et Eric Schmidt
▻http://www.numerama.com/magazine/28179-des-preuves-d-entente-accablent-steve-jobs-et-eric-schmidt.html
Dans les années 2000, plusieurs grandes d’entreprises de la Silicon Valley se sont entendues pour ne pas démarcher leurs salariés en vue de les recruter, afin de ne pas faire monter les prix des salaires. Les preuves révélées par la justice américaines accablent en particulier Steve Jobs, l’ancien patron d’Apple, et le président de Google, Eric Schmidt.
Ah justement je voulais partager cette enquête détaillée et assez marrante
▻http://pando.com/2014/01/23/the-techtopus-how-silicon-valleys-most-celebrated-ceos-conspired-to-drive-dow
Accord amiable dans le procès des emplois dans la Silicon Valley
▻http://fr.reuters.com/article/technologyNews/idFRKBN0E405Z20140524
Court Rejects Deal on Hiring in Silicon Valley
▻http://www.nytimes.com/2014/08/09/technology/settlement-rejected-in-silicon-valley-hiring-case.html
Judge Lucy H. Koh of the United States District Court in San Jose rejected as insufficient a proposed $324 million settlement in a class-action antitrust case that accused leading tech companies of agreeing not to poach one another’s engineers.
WikiLeaks’ Julian Assange Calls on Computer Hackers to Unite Against NSA Surveillance | Democracy Now!
►http://www.democracynow.org/2013/12/31/wikileaks_julian_assange_calls_on_computer?autostart=true
Tribune de
JULIAN ASSANGE : Those high-tech workers, we are a particular class, and it’s time that we recognized that we are a class and looked back in history and understood that the great gains in human rights and education and so on that were gained through powerful industrial work as we formed the backbone of the economy of the 20th century, I think we have that same ability, but even more so, because of the greater interconnection that exists now, economically and politically, which is all underpinned by system administrators. And we should understand that system administrators are not just those people who administer one unique system or another; they are the people who administer systems. And the system that exists globally now is created by the interconnection of many individual systems. And we are all, or many of us, are part of administering that system, and have extraordinary power, in a way that is really an order of magnitude different to the power industrial workers had back in the 20th century.
And we can see that in the cases of the famous leaks that WikiLeaks has done or the recent Edward Snowden revelations, that it’s possible now for even a single system administrator to have a very significant change to the—or rather, apply a very significant constraint, a constructive constraint, to the behavior of these organizations, not merely wrecking or disabling them, not merely going out on strikes to change policy, but rather shifting information from an information apartheid system, which we’re developing, from those with extraordinary power and extraordinary information, into the knowledge commons, where it can be used to—not only as a disciplining force, but it can be used to construct and understand the new world that we’re entering into.
Now, Hayden, the former director of the CIA and NSA, is terrified of this. In Cypherpunks, we called for this directly last year. But to give you an interesting quote from Hayden, possibly following up on those words of mine and others: “We need to recruit from Snowden’s generation,” says Hayden. “We need to recruit from this group because they have the skills that we require. So the challenge is how to recruit this talent while also protecting ourselves from the small fraction of the population that has this romantic attachment to absolute transparency at all costs .” And that’s us, right?
So, what we need to do is spread that message and go into all those organizations—in fact, deal with them. I’m not saying don’t join the CIA. No, go and join the CIA. Go in there. Go into the ballpark and get the ball and bring it out—with the understanding, with the paranoia, that all those organizations will be infiltrated by this generation, by an ideology that is spread across the Internet. And every young person is educated on the Internet. There will be no person that has not been exposed to this ideology of transparency and understanding of wanting to keep the Internet, which we were born into, free. This is the last free generation.
The coming together of the systems of governments, the new information apartheid across the world, the linking together, is such that none of us will be able to escape it in just a decade. Our identities will be coupled to it, the information sharing such that none of us will be able to escape it. We are all becoming part of the state, whether we like it or not, so our only hope is to determine what sort of state it is that we are going to become part of. And we can do that by looking and being inspired by some of the actions that produced human rights and free education and so on, by people recognizing that they were part of the state, recognizing their own power, and taking concrete and robust action to make sure they lived in the sort of society that they wanted to, and not in a hellhole dystopia. ❞
#surveillance
#Assange
#wikileaks
#snowden
Réclame — défilement automatique.
Wages For Facebook
▻http://wagesforfacebook.com
(...)
AND FROM THE VIEWPOINT OF WORK WE CAN ASK NOT ONE WAGE BUT MANY WAGES, BECAUSE WE HAVE BEEN FORCED INTO MANY JOBS AT ONCE—WE ALSO WORK FOR GOOGLE, TWITTER, MICROSOFT, YOUTUBE AND COUNTLESS OTHERS. FROM NOW ON WE WANT MONEY FOR EACH MOMENT OF IT, SO THAT WE CAN REFUSE SOME OF IT AND EVENTUALLY ALL OF IT.
WAGES FOR #FACEBOOK IS ONLY THE BEGINNING, BUT ITS MESSAGE IS CLEAR : FROM NOW ON THEY HAVE TO PAY US BECAUSE AS USERS WE DO NOT GUARANTEE ANYTHING ANY LONGER. WE WANT TO CALL WORK WHAT IS WORK SO THAT EVENTUALLY WE MIGHT REDISCOVER WHAT FRIENDSHIP IS.
#cognitariat #digital_labor via @prac_6
Fetishism of Digital Commodities and Hidden Exploitation: the cases of #Amazon and #Apple | Wu Ming Foundation (texte initialement publié le 26 septembre 2011 via @prac_6)
▻http://www.wumingfoundation.com/english/wumingblog/?p=1895
▻http://www.article11.info/?Fetichisme-de-la-marchandise
If we stay “inside and against” the Net, we may find the way to enter into an alliance with those who are exploited upstream. A worldwide alliance between “digital activists”, cognitive workers, and electronic-industry workers would be the most frightening thing for the bosses of the Internet.
The forms of this alliance, of course, are all to be discovered.
voir le roman For The Win pour un scénario d’alliance
►http://seenthis.net/messages/97938
Ones and zeroes
▻http://seenthis.net/messages/202854
Understood as a class, programmers occupy the same position today that the bourgeoisie did in 1848, wielding social and economic power disproportionate to their political leverage. In the revolutions of 1848, the bourgeoisie sentenced humanity to two more centuries of misfortune by ultimately siding with law and order against poor workers. Programmers enthralled by the Internet revolution could do even worse today: they could become digital Bolsheviks whose attempt to create a democratic utopia produces the ultimate totalitarianism.
Je range avec ces trucs sur #travail&tic #digital_labor #tmi bref plutôt #dystopie qu’#utopie :
Hyperemployment, or the Exhausting Work of the Technology User
►http://www.theatlantic.com/technology/archive/2013/11/hyperemployment-or-the-exhausting-work-of-the-technology-user/281149
Notre culture du travail est en train de nous tuer
►http://www.vice.com/fr/read/notre-culture-du-travail-est-en-train-de-nous-tuer
Non seulement web is dead, etc. mais #mutation du #web voit désormais l’émergence d’un nouveau prolétariat — #cognitariat.
Côté web : de l’utopie de la collaboration à l’“internaute exploité” ▻http://tibomahe.com/blog/le-brave-new-web-de-lutopie-a-la-dystopie-synthese-dune-economie-du-web
et « Nous avons tué notre Internet »
►http://www.slate.fr/monde/80483/nous-avons-tue-notre-internet qui cite « Pour une autre #innovation »
►http://www.internetactu.net/2013/06/20/pour-une-autre-innovation
La réponse de P. Mounier (@piotrr) au grille-pain de Slate ; un bon exemple de bonne #critique_techno ►http://seenthis.net/messages/203720
Wolf Richter : How Much Is My Private Data Worth ? (Google Just Offered Me $$) « naked capitalism
▻http://www.nakedcapitalism.com/2013/11/wolf-richter-how-much-is-my-private-data-worth-google-just-offered-
(A ce sujet ▻http://www.tomsguide.fr/actualite/google,2563.html)
In this world, everything is for sale – if the price is right. People give up volumes of private data for the mere chance of becoming President. Teenagers give up their privacy just to have fun. But how much would it cost to buy the personal crown jewels from an average Joe? And how much more for the data of his family? Personal data is already being sold by data brokers and the like. It’s big business. But the average Joe never gets his cut.
If Google can establish a price that people would accept in return for all their personal data, now that would be a new business model with a juicy return. All the info Google could sell to advertisers, the NSA, the Chinese secret service, Amazon, whoever! It could sell the same information a million times. It could sell specific tidbits to one entity and the whole schmear to another. The possibilities would be endless. Wall Street could start trading in privacy futures.
In my case, Google’s offer of $945 for a whole year of data on everyone in my household was woefully inadequate. But what if they’d offered me $1 million? Everything is for sale. Because in the end, it’s all just a question of money.
We’ve all read stories about (...) App Store millionaires. As the story goes…
▻http://davidbarnard.com/post/58970496119/the-sparrow-problem
David Barnard - Blog - The Sparrow Problem
After 4 years in the racket, this is my best advice for making millions in the App Store: build a game, a gimmick, or an app that has some sort of revenue outside a one-time purchase. Oh, and if it’s a game, make it “free-to-play”. You might be able to build a sustainable business selling useful apps, and carve out a decent living for yourself, but it’s almost impossible to make millions.
Unless Google buys your company.
Homeless, Unemployed, and Surviving on Bitcoins
–> nouveau prototype de l’esclave des temps modernes :
après le travail à la chaine : le click à la chaine.
▻http://www.wired.com/wiredenterprise/2013/09/bitcoin-homeless
Comment la misère2.0 a fait des esclaves cliqueurs sur internet !!!
Ce « travail » est d’autant plus dégradant qu’il est anonyme !
Comment la technologie détruit la classe moyenne - NYTimes.com
▻http://opinionator.blogs.nytimes.com/2013/08/24/how-technology-wrecks-the-middle-class/?smid=tw-share
Sommes-nous en danger de perdre la « course contre la machine », comme l’affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l’hypothèse selon laquelle l’augmentation de la productivité du travail réduit (...)
Le problème n’est pas la machine, c’est la répartition des profits générés par l’utilisation de la machine. Le mec qui a symboliquement inventé la roue ne l’a pas fait pour mettre au chômage les porteurs, mais pour leur permettre de passer plus de temps sous l’arbre à faire la sieste...
Oui Agnès, tout à fait. J’en profites pour coller la fin de mon commentaire, avalé par la machine :
"Les économistes ont pourtant toujours rejeté l’hypothèse selon laquelle l’augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l’emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S’ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacer ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et ceux qui effecteurs des tâches manuelles qui exigent de pouvoir s’adapter à une situation ou de l’interaction avec des humains.
« L’informatisation a donc favorisé la polarisation de l’emploi, au profit d’emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué. »
« Donc, l’informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs » Ce changement de la structure de l’emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus.
Pour répondre à ce défi, l’avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les « nouveaux artisans », métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
c’est quoi la différence entre travail&tic et digiwork ?!
Cher @thibnton a.k.a #seenthis_police. Ni digiwork ni travail&tic ne me semblent permettre de s’y retrouver. Pourquoi pas un simple #travail #technologie affublé d’un #chômage #pauvreté histoire de lier ce qui arrive à ces pauvres #classes_moyennes aux effets que les #technologies ont eu sur les autres #groupes_sociaux (cf. #luddisme ou #luddites) ?
Tu as raison @supergeante, faut pas trop différencier à l’intérieur du #capitalisme / #capitalisme_cognitif #cognitariat (mais quand même @hubertguillaud, ce serait quoi la différence là ?!)
Les robots ne joueront pas « La Traviata »
►http://www.monde-diplomatique.fr/2013/06/RIMBERT/49193
@tbn : pas de différence entre #travail&tic et #digiwork qui sont des mots clefs Fing centriques pour nos groupes de travail et qui permettent récupération par RSS et hastags. Effectivement, ces mots clefs ne sont pas très appropriés pour une veille plus élargie, comme c’est le cas sur seenthis.
Libres ou prolétarisés ? Les travailleurs intellectuels précaires en Île-de-France, Cyprien Tasset, Thomas Amossé, Mathieu Grégoire
Tous se retrouvent aux marges de la norme de l’emploi salarié, constituée au cours du XXe siècle ; quelques-uns ont des contrats de travail en tant que tels (CDD) ; beaucoup peuvent être indépendants, autoentrepreneurs, vacataires, bénévoles, travailleurs au noir, sous statut de portage salarial, etc. Bon nombre d’entre eux doivent recourir aux indemnités de chômage ou aux minima sociaux. Chez la plupart, il y a du libre choix et du consentement, une révolte et une soumission. (Thomas Lemahieu, L’Humanité)
#travailleurs_intellectuels #travail_précaire #précariat #cognitariat #classe #recherche
Un rapport du CEE de mars 2013, disponible en pdf ici :
►http://www.cee-recherche.fr/fr/rapports/82-libres-proletarises-travailleurs-intellectuels-precaires-ile-de-fra
Merci, à la bourre j’avais oublié le lien.... ai indiqué un article présentant ce rapport plus haut.
Qu’est-ce que le Digital Labor ? (séminaire 26 mars 2013) : : BodySpaceSociety
▻http://www.bodyspacesociety.eu/2013/03/26/slides-quest-ce-que-le-digital-labor
▻http://www.slideshare.net/slideshow/embed_code/17721878#
▻http://digitallabor.org/files/5913/2867/2898/cover.jpg
La parution récente de l’ouvrage ‘#Digital_Labor. The Internet as playground and factory’ ▻http://digitallabor.org , dirigé par Trebor Scholz couronne plusieurs années de recherches et fait connaître au public international un domaine émergent de réflexion autour de l’économie de la contribution d’Internet.
Voir aussi la biblio sur le site du bouquin de Scholz (j’étais sûr de l’avoir partagée ici) : ▻http://digitallabor.org/references
Et également #pdlt #shameless :
▻http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile-digital-labor-portrait-de-l-internaute-en-t
Is Marxism Facing a Rebirth? | The Sunday Edition with Michael Enright | CBC Radio / tjs via @opironet
▻http://www.cbc.ca/thesundayedition/shows/2013/02/24/is-marxism-facing-a-rebirth
Avec :
– Bhaskar Sunkara, “the founding editor of Jacobin magazine, one of the freshest voices of Marxism to appear in a long time. Jacobin was launched in 2010 when Mr. Sunkara was all of 21 years old.”
De Jacobin mag, il était question dans Courrier cette semaine :
– Ursula Huws, “professor of labour and global issues at the University of Hertfordshire in England - where The Communist Manifesto was first published. She is the author of The Making of a Cybertariat: Virtual Work in a Real World .”
#marx de la matière pour #cognitariat ? cc @prac_6 @shaber33
Voici la vo du texte d’Ursula Huws
▻http://socialistregister.com/index.php/srv/article/download/5753/2649