• La finance se rue sur le business des résidences étudiantes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141222/la-finance-se-rue-sur-le-business-des-residences-etudiantes

    À Lyon, le #Crous disposait au printemps 2022 d’un peu plus de 9 000 places, au sein de 42 résidences. De quoi accueillir moins de 5 % des étudiant·es du territoire. Seuls 18 % des boursiers et boursières peuvent se loger à moindre coût, alors que le plan Anciaux, lancé il y a plus de 15 ans, ambitionnait de pouvoir accueillir 10 % des étudiant·es et 30 % des boursiers et boursières. On en est loin.

    Face aux carences des pouvoirs publics, le secteur privé a beau jeu de se poser en sauveur. En feignant d’oublier qu’il ne s’adresse pas à tous les étudiant·es. « Notre métier, c’est aussi de choisir nos locataires », assume le président de #Cardinal Campus, Thibault Champenier, dans une vidéo de communication interne. « On sait les profils d’étudiants et de cycles qu’on va refuser. Certains s’inscrivent, vont en fac, et puis au bout de trois mois ils abandonnent. Ces gens-là, […] ils ne participent pas au projet économique de l’exploitant, qui a besoin que sa résidence soit remplie de façon importante », développe-t-il. Sollicité, Cardinal Campus n’a pas répondu à notre demande d’interview.

    Les étudiants et étudiantes précaires n’intéressent pas les résidences privées. [...]

    Le syndicat Solidaires Étudiant·es Lyon indique être actuellement en lien avec « six étudiants à la rue ou dans des situations très précaires », mais avoue avoir « très peu de solutions » à leur proposer. « Des filles qui avaient dormi à la gare de Perrache n’ont même pas eu droit au #logement d’urgence du Crous. » De son côté, le Comité local pour le logement autonome des jeunes (CLLAJ) de Lyon observe le développement de l’offre privée d’un œil un peu désabusé. « Les investisseurs pourraient bien créer 30 nouvelles résidences. Avec ces tarifs, ça ne changerait pas grand-chose », souffle Antoine Herrera, chargé de projet pour l’association.

    La tendance dépasse de loin les berges du Rhône. Attirés par une demande largement supérieure à l’offre, les investisseurs privés ont fait pousser des résidences privées un peu partout. Ce marché florissant représentait 8,1 milliards d’euros d’investissements en Europe en 2021, selon un rapport du cabinet d’études Savills, qui anticipe un nouveau record pour 2022. En France, Nexity Studéa est l’un des leaders du secteur, avec 15 000 logements.

    Avec des taux de remplissage alléchants et le soutien financier des familles, les résidences étudiantes attirent bien au-delà de notre continent. Près de 80 % des fonds injectés en 2020 en Europe provenaient de l’extérieur de l’UE, avec un intérêt croissant des fonds qataris, malaisiens ou canadiens, selon Savills. « Le secteur des logements étudiants est une bonne opportunité pour les investisseurs d’équilibrer leur portefeuille en période de ralentissement économique », explique Marcus Roberts, analyste de l’entreprise de conseil britannique.

    Désormais, les logements étudiants s’achètent et se vendent comme des biens financiers classiques. En Europe du Sud et de l’Est, où les infrastructures sont moins développées, les investisseurs du monde entier sont à l’affût. Le cabinet d’analyse financière Bonard liste d’ailleurs Madrid et Rome parmi « les opportunités d’investissement les plus lucratives ». En chiffres, cela donne un lit pour dix-sept étudiant·es à Madrid et seulement un pour trente à Rome.

    Si l’argent privé coule à flots, ce n’est pas une bonne nouvelle pour tout le monde. Toujours d’après Bonard, en 2022, les loyers pratiqués pour un studio de taille équivalente diffèrent fortement selon qu’il s’agit d’une résidence privée ou publique. En région parisienne, il faut ainsi débourser en moyenne 35 % de plus pour pouvoir obtenir un studio dans une résidence privée. Même ordre de grandeur à Milan ou Prague. À Varsovie, ville aux logements étudiants les plus rentables d’Europe selon Savills, cette différence grimpe à 45 %.

    #éducation #université

  • Opinion | A.I. Will Change Education. Don’t Let It Worsen Inequality. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/12/15/opinion/chatgpt-education-ai-technology.html

    It is in high schools and even college where some of ChatGPT’s most interesting and troubling aspects will become clear.

    Essay writing is most often assigned not because the result has much value — proud parents putting good grades on the fridge aside — but because the process teaches crucial skills: researching a topic, judging claims, synthesizing knowledge and expressing it in a clear, coherent and persuasive manner. Those skills will be even more important because of advances in A.I.

    When I asked ChatGPT a range of questions — about the ethical challenges faced by journalists who work with hacked materials, the necessity of cryptocurrency regulation, the possibility of democratic backsliding in the United States — the answers were cogent, well reasoned and clear. It’s also interactive: I could ask for more details or request changes.

    But then, on trickier topics or more complicated concepts, ChatGPT sometimes gave highly plausible answers that were flat-out wrong — something its creators warn about in their disclaimers.

    Unless you already knew the answer or were an expert in the field, you could be subjected to a high-quality intellectual snow job.

    In flipped classrooms, students wouldn’t use ChatGPT to conjure up a whole essay. Instead, they’d use it as a tool to generate critically examined building blocks of essays. It would be similar to how students in advanced math classes are allowed to use calculators to solve complex equations without replicating tedious, previously mastered steps.

    Teachers could assign a complicated topic and allow students to use such tools as part of their research. Assessing the veracity and reliability of these A.I.-generated notes and using them to create an essay would be done in the classroom, with guidance and instruction from teachers. The goal would be to increase the quality and the complexity of the argument.

    This would require more teachers to provide detailed feedback. Unless sufficient resources are provided equitably, adapting to conversational A.I. in flipped classrooms could exacerbate inequalities.

    Some school officials may treat this as a problem of merely plagiarism detection and expand the use of draconian surveillance systems. During the pandemic, many students were forced to take tests or write essays under the gaze of an automated eye-tracking system or on a locked-down computer to prevent cheating.

    In a fruitless arms race against conversational A.I., automated plagiarism software may become supercharged, making school more punitive for monitored students. Worse, such systems will inevitably produce some false accusations, which damage trust and may even stymie the prospects of promising students.

    Educational approaches that treat students like enemies may teach students to hate or subvert the controls. That’s not a recipe for human betterment.

    As societies responded to previous technological advances, like mechanization, by eventually enacting a public safety net, a shorter workweek and a minimum wage, we will also need policies that allow more people to live with dignity as a basic right, even if their skills have been superseded. With so much more wealth generated now, we could unleash our imagination even more, expanding free time and better working conditions for more people.

    The way forward is not to just lament supplanted skills, as Plato did, but also to recognize that as more complex skills become essential, our society must equitably educate people to develop them. And then it always goes back to the basics. Value people as people, not just as bundles of skills.

    #Education #Intlligence_artificielle #Zeynep_Tufekci

  • Nous sommes parents d’élèves et nous refusons l’école numérique – Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/15/nous-sommes-parents-deleves-et-nous-refusons-l
    https://secure.gravatar.com/blavatar/a3b1cc5dc5733d7f4309d47eda4caf8d?s=200&ts=1671113415

    Dans le jargon ministériel, la stratégie est de « développer un écosystème global de l’e-Education, depuis les contenus et services jusqu’au matériel ». Alléger les effectifs de classes pour donner aux enseignants les moyens de faire leur travail et réformer le métier pour susciter des vocations ne fait pas partie des priorités. Pour éduquer les citoyens de demain le ministère n’investit pas dans l’humain mais dans la technologie. Et justifie cette débauche numérique en assurant que c’est en immergeant les enfants dans le numérique qu’on en fera des utilisateurs avisés. Mensonge ! Oui nous vivons dans un monde où le numérique est partout, et oui il serait nécessaire que les enfants puissent recevoir une véritable éducation au numérique. Mais éduquer AU numérique n’est pas éduquer PAR le numérique. Or aujourd’hui c’est bien une éducation PAR le numérique qu’on développe ; l’éducation AU numérique est pour ainsi dire inexistante. Dans ces conditions l’Education nationale renforce surtout la dépendance au numérique, produisant davantage des consommateurs captifs que des utilisateurs avisés, avec des opinions qui se forgent plus par les algorithmes que par la réflexion. Ou comment fabriquer une pensée standardisée. C’est bon pour la santé de la Ed Tech, des GAFAM et du commerce, pas pour celle de nos enfants. Et c’est surtout bien inquiétant pour notre avenir à tous : isolés devant des machines, comment apprendre à faire société ?

    #Education #Numérique

  • Carte scolaire 2023 : Inversion de tendance
    https://www.cafepedagogique.net/2022/12/14/carte-scolaire-2023-inversion-de-tendance

    Dans le premier degré

    Selon le ministère, le nombre d’élèves devrait continuer à baisser. On compterait 64 000 écoliers en moins, du fait de l’évolution démographique. Cela représente environ 2500 postes qui pourraient être libérés. Cette prévision est quand même sujette à variation. En 2022, le ministère avait prévu 20 000 élèves de moins que ce qui a été réalisé.

    Le ministère annonce 802 suppressions de postes dans les classes du premier degré, 135 postes étant retenus pour le plan autisme. [...]

    Alors que lors du quinquennat précédent le premier degré a connu des créations de postes, à la rentrée 2023 on aura des suppressions. Les créations des années précédentes étaient justifiées par l’écart de financement du premier degré entre la France et les autres pays de l’OCDE. Cet écart existe toujours : on dépense moins en France que les autres pays pour l’école et plus pour le lycée. La politique de rééquilibrage en faveur du premier degré est cassée net sous le second quinquennat. C’est probablement l’évolution majeure de la rentrée 2023. [...]

    Dans le second degré

    498 postes sont supprimés dans le second degré. Cette année, le ministère n’annonce pas de « moyens supplémentaires » pour esquiver cette situation.

    Ces suppressions de postes ne sont pas justifiées par une diminution du nombre d’élèves. Le ministère prévoit 840 élèves en moins, soit une poussière par rapport aux 5 millions d’élèves du 2d degré.

    #éducation

  • C’est prouvé, mais...
    https://laviedesidees.fr/Draelants-Revaz-L-evidence-des-faits.html

    À propos de : Hugues Draelants & Sonia Revaz, L’évidence des faits. La politique des preuves en #éducation, Puf. L’évaluation scientifique des pratiques éducatives suffit-elle pour les améliorer ? Cette politique des preuves apparaît aux enseignants comme un obstacle à leurs pratiques quand elle s’appuie sur des généralisations #statistiques sans prendre en compte leurs intuitions professionnelles.

    #Société #science #sciences
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20221215_preuves.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20221215_preuves.pdf

    • Le cas de l’éducation sert ici de fil directeur à une réflexion plus générale concernant les limites de l’instrumentalisation politique de la science. Il ne s’agit cependant pas de considérer qu’il faudrait abandonner le projet d’utiliser la science pour améliorer les pratiques professionnelles ou pour élaborer des réformes publiques. Il s’agit plutôt de montrer que le type de preuve que l’on apporte aux professionnels ne s’appuie souvent pas sur le type de connaissances dont ils ont besoin.

      [...] Dans le livre, les auteurs rendent compte de trois formes d’ignorances volontaires [des scientifiques] que nous nous contentons ici d’évoquer très brièvement : (1) L’ignorance de l’intuition, qui désigne la façon dont la politique des preuves tend à s’imposer d’autorité aux acteurs au nom de la rigueur de leurs justifications (« C’est prouvé ! ») et à traiter les intuitions professionnelles des acteurs comme des croyances infondées. (2) L’ignorance des causes, qui désigne la façon dont, dans les études statistiques, la prévision prime sur la compréhension, la notion de « facteur de risque » se substituant à celle de « cause ». Si cette perspective suscite des résistances sur le terrain, c’est parce que les acteurs ont des réticences à agir sans savoir pourquoi ils doivent agir comme cela. (3) L’ignorance des singularités, enfin, qui concerne le décalage que peuvent ressentir les acteurs entre ce que les experts disent de la réalité et l’expérience qu’ils en ont et qui est notamment lié aux fait qu’ils ne partagent pas les mêmes critères d’évaluation

  • À part ça, tandis qu’il recrute des #enseignants au rabais à coup de pochettes surprises, l’État prévoit — projet de loi de Finances (#PLF) oblige — de supprimer 2.000 postes (1.000 dans le primaire public, 500 dans les collèges et lycées publics et 500 dans l’enseignement privé) en septembre prochain. Prétexte : l’#Education_nationale doit perdre 500.000 élèves entre 2022 et 2027. Bref : pour diminuer le nombre d’enfants par classe, le gouvernement compte sur la seule démographie. Quant à la qualité des enseignements, cela fait longue date qu’elle n’est plus un paramètre. #suppression_de_postes

  • Le Business du bonheur

    De la légendaire Lise Bourbeau à la reine du rangement Marie Kondo, en passant par la star du développement personnel Tony Robbins, le bonheur est une industrie qui fait des millionnaires. C’est aussi une idéologie : le culte de l’optimisme, de la résilience et de la performance individuelle. Mais alors que la consommation d’antidépresseurs ne cesse d’augmenter et que les burn-out se multiplient dans nos sociétés, que cache cette obsession contemporaine pour le bonheur ?

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/66144
    #film #documentaire #film_documentaire
    #développement_personnel #management #positivité #bonheur #psychologie_positive #choix #marché #coaching #individualisme #science_du_bonheur #Martin_Seligman #psychanalyse #Freud #thérapie_comportementale #optimisme #pessimisme #espoir #forces_Clifton #Don_Clifton #leadership #volontarisme #self-help #protestantisme #la_recherche_du_bonheur #recherche_du_bonheur #self-made_man #méritocratie #responsabilité_individuelle #inégalités #agency (#pouvoir_d'agir) #USA #Etats-Unis #libéralisme #éducation_positive #émotions #psychologie_sociale #team-building #cache-misère #travail #chief_happiness_officer #volonté #convivialité #docilité #happiness_economics #Richard_Layard #center_of_economic_performance (#CED) #bien-être_individuel #David_Cameron #programmes_d'activation_comportementale #chômage #rapport_Stiglitz #Gallup #adaptation #privatisation_de_la_souffrance

  • Le collège d’à côté
    https://laviedesidees.fr/Le-college-d-a-cote.html


    Lecture : Parmi l’ensemble des paires de collèges situés à moins de 15 minutes à pied l’un de l’autre, 203 sont composées de deux collèges très défavorisés. Ces paires de collèges représentent 8 % de l’ensemble des paires de collèges situés à moins de 15 minutes à pieds. Plus la couleur des cellules est foncée, plus la distance entre la composition sociale des collèges est importante.

    En effet, il est difficile de faire en sorte que chaque #collège ait la même composition sociale à l’échelle nationale, académique, voire même départementale, du fait de la ségrégation résidentielle existante à ces échelles et des contraintes de temps de trajet pour les collégiens. En revanche, ces facteurs sont moins contraignants lorsque la ségrégation sociale s’opère entre collèges voisins l’un de l’autre. De fait, les pouvoirs publics disposent alors de plus de marges de manœuvre pour agir sur la #mixité_sociale de ces établissements.

    [...] 548 des 1371 collèges très défavorisés sont à moins de 15 minutes à pied d’un autre collège. Parmi eux, 192 sont à proximité d’un collège favorisé, c’est-à-dire que parmi les collèges très défavorisés situés à proximité d’un autre collège, 35 % sont proches d’un collège favorisé. Ainsi, à la rentrée 2021, plus de 92 000 élèves étaient scolarisés dans un collège très défavorisé situé à proximité d’un collège favorisé. L’ampleur de ce phénomène n’est donc pas négligeable puisqu’il concerne plus d’élèves que l’ensemble des collégiens scolarisés à Paris. Ce constat tend à relativiser l’idée selon laquelle les collèges les plus défavorisés le sont nécessairement, du fait de leur implantation au sein de quartiers enclavés, exclusivement peuplés de ménages pauvres.

    [...] Dans 85 % des cas, lorsqu’un collège favorisé est situé à proximité d’un collège très défavorisé, il s’agit d’un établissement privé. Ces configurations peuvent ainsi inclure un collège public au secteur de recrutement relativement mixte, mais massivement évité par les catégories sociales les plus favorisées, au profit du collège privé de proximité. Cette observation contraste avec le discours selon lequel les établissements privés les plus favorisés le sont du fait de l’absence d’élèves d’origine sociale défavorisée à proximité. À l’inverse, 15 % des configurations comprenant un collège très défavorisé et un collège favorisé concernent deux collèges publics. Là encore, il se peut que le collège le plus défavorisé le soit du fait d’un évitement vers le secteur privé. Il est également possible qu’une différence d’offre de cours optionnels crée un déséquilibre d’attractivité entre les deux collèges et facilite l’octroi de dérogations à la sectorisation scolaire de l’un vers l’autre. Enfin, la manière dont les frontières entre secteurs sont tracées est susceptible d’accroître les contrastes sociaux existants entre les quartiers. Une #sectorisation_scolaire qui consisterait à affecter les élèves venant de quartiers proches, mais au profil social différent à un même collège favoriserait ainsi la mixité sociale dans le secteur de recrutement de ce collège. À l’inverse, en assignant les élèves d’un quartier défavorisé à un collège et ceux d’un quartier favorisé à un autre collège, la sectorisation scolaire reproduit à l’identique la ségrégation résidentielle. Le tracé de la sectorisation scolaire n’est donc pas neutre et au centre de luttes politiques entre parents d’élèves et décideurs.

    #éducation #enseignement_privé

    • Hector-Berlioz, un collège sauvé par la mixité sociale
      https://www.liberation.fr/societe/education/berlioz-un-college-sauve-par-le-melange-20221230_QWYK4EEZRVGAPD6ZXCG2G4L2

      Face à la forte ségrégation dont souffrent certains collèges, l’ancienne ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem lançait en 2015 une expérimentation dans 15 départements. A Paris, la mairie et l’académie se concentrent alors sur six collèges, en jumelant deux établissements géographiquement proches mais opposés dans leur composition sociale. Berlioz, qui compte près de 60 % d’élèves de milieux défavorisés, est couplé avec Coysevox, qui n’en compte que 10 à 20 %. L’extrême opposé, à 600 mètres seulement.

      Coysevox, c’est le collège réputé et à dominante blanche d’un quartier bobo situé plus haut, sur la butte Montmartre. Entre les deux, la rue Championnet, frontière invisible au-delà de laquelle les élèves de chaque quartier n’ont même pas l’idée de s’aventurer. Dès la rentrée 2017, le binôme Berlioz-Coysevox expérimente la « montée alternée » : le principe est de regrouper tous les élèves du double secteur au même endroit à l’entrée en 6e, une année sur deux. Les années impaires, tous les élèves qui entrent en 6e vont à Coysevox et effectuent toute leur scolarité là-bas. Les années paires, c’est l’inverse : tous les 6e vont à Berlioz. Les deux collèges ont donc seulement deux niveaux : 6e et 4e ou 5e et 3e, qui alternent d’un an sur l’autre. L’annonce du projet est accueillie comme pain bénit à Berlioz mais déclenche une levée de boucliers à Coysevox et dans les écoles autour : grève des profs, blocus et manifs des parents, pétition et campagne d’affichage.

      [...] Julien Grenet, directeur de recherches au CNRS et directeur adjoint à l’Institut des politiques publiques (IPP), fait partie du comité scientifique qui a accompagné le projet. Il en tire un bilan positif : « Les parents favorisés côté Berlioz sont revenus très massivement. Ceux du côté de Coysevox sont davantage partis vers le privé mais les flux se sont compensés. » En 2016, 24 % des élèves du double secteur allaient dans le privé, contre 16 % en 2019. « Cela montre que la ségrégation n’est pas une fatalité. Les parents sont prêts à revenir dans le public, avec plus de mixité, pourvu qu’on leur propose autre chose qu’un ghetto de pauvres », remarque le chercheur.

      Cinq ans après, les taux d’absentéisme et de décrochage ont chuté et celui de la réussite au brevet a grimpé à 89 %, dans la moyenne parisienne. « Grâce à la mixité, les élèves s’approprient les codes des classes dites favorisées – bien se tenir, enlever sa casquette – qui permettent aux meilleurs d’intégrer avec succès des lycées prestigieux », remarque Farid Boukhelifa. Terminé aussi les problèmes de violence : le quartier a retrouvé son calme.

  • Faire travailler les enfants sous couvert d’apprentissage.
    https://academia.hypotheses.org/41561

    Signalons au passage que depuis 1979, les élèves de l’enseignement pro effectuent des stages en milieu professionnel : 15 jours à l’origine, jusqu’à 22 semaines aujourd’hui.

    Pour le patronat et les branches professionnelles, cette importance de l’éducation nationale dans la formation professionnelle ne pouvait plus durer ! Depuis la fin des années 1990 et l’intense lobbying du Medef, on va constater que les « réformes » successives ne vont être que des contre-réformes idéologiques afin de diminuer les horaires et la place de l’enseignement professionnel sous statut scolaire dans le système éducatif !

    #éducation #lycées_professionnels #apprentissage

  • Apartheid scolaire de l’union européenne : Une cinquième école européenne verra le jour, à Neder-Over-Heembeek Anne François, Belga
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/11/30/une-cinquieme-ecole-europeenne-verra-le-jour-a-neder-over-heemb

    Une cinquième école européenne sera construite d’ici 2028 en Région bruxelloise. C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre Alexander De Croo à la Chambre à l’occasion de la présentation de sa note de politique générale consacrée à la "chancellerie’. L’école sera installée à Neder-Over-Heembeek.

    Cette cinquième école européenne sera la dernière du genre, a ajouté le Premier ministre. « Le gouvernement étudie la possibilité de créer une école hybride dans le quartier européen entre les places Schuman et du Luxembourg, que pourraient aussi bien fréquenter les enfants belges que les enfants des fonctionnaires européens et où ils pourraient avoir cours ensemble ».


    « C’est le modèle de demain, plutôt que des écoles réservées aux enfants de ces fonctionnaires européens », estime Alexander De Croo. La Région bruxelloise accueille actuellement déjà quatre écoles européennes : dans les communes de Uccle, Woluwe-Saint-Lambert, Ixelles et Laeken (par ordre d’ancienneté).

    L’Ecole européenne de Bruxelles I, située à Uccle et Forest, a été fondée en 1958. Il s’agissait alors de la deuxième école européenne érigée en Europe, après celle de Luxembourg. Les écoles européennes installées à Bruxelles sont polyvalentes et mènent au Baccalauréat européen comme diplôme de fin d’études secondaires.

    Les différentes écoles européennes installées à Uccle, Woluwe-Saint-Lambert, Ixelles et Laeken accueillent plusieurs milliers d’élèves au total, mais ne peuvent plus offrir suffisamment de places aux enfants de fonctionnaires européens. D’où la décision d’en ouvrir une cinquième dans la capitale de l’Europe.

    #Bruxelles #ue #union_européenne #privilèges #éducation #enfants #inégalités #enseignement

    • Comme l’explique l’article, le nombre de places dans ces écoles européennes n’est pas suffisant pour les enfants des privilégiés de l’union européenne.

      Il n’y aura donc quasiment aucun enfant belge accepté dans ces écoles, payées par leurs parents.

  • Une mission parlementaire veut faire évoluer le concours de professeur des écoles
    https://www.lemonde.fr/education/article/2022/11/23/une-mission-parlementaire-veut-faire-evoluer-le-concours-de-professeur-des-e

    L’idée bruisse dans les cercles éducatifs depuis quelque temps. Pap Ndiaye, le ministre de l’#éducation, y a fait allusion plusieurs fois dans ses déclarations. La mission flash des députés Cécile Rilhac (Renaissance, Val-d’Oise) et Rodrigo Arenas (LFI, Paris) sur le recrutement, l’affectation et la mobilité des enseignants des écoles primaires vient porter le débat sur la place publique. Les deux parlementaires, qui rendent leurs conclusions mercredi 23 novembre, proposent d’engager « une réflexion sur le déplacement du concours de professeurs des écoles en fin de troisième année de licence, suivi de deux années de professionnalisation rémunérées ». Le tout sans remettre en cause le recrutement à bac + 5 : les futurs enseignants seraient tenus d’obtenir un master 2 pour devenir fonctionnaires stagiaires.

  • « Comment révolutionner l’école ? avec Emilie Lamotte en 1907 »
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#Lamotte

    Plutôt que « podcast », dites comme les Québécois « capsule » et vous aurez une idée de ce que sont « Les capsules d’Olen ». Une, plus particulièrement, a attiré notre attention ; celle qui relate une rencontre avec des membres de la colonie libertaire de Saint-Germain-en-Laye, dont Emilie Lamotte (1876-1909, biographie et bibliographie sur Anarlivres), prétexte à parler de l’école, des méthodes libertaires d’éducation et des « nouvelles » (pour l’époque) pédagogies… C’est très bien fait, le script est sérieux (lire sources et ressources, ainsi que le texte) et la forme agréable avec des comédiens qui incarnent bien leurs personnages.

    #EmilieLamotte #Lamotte #EducationLibertaire #anarchisme #libertaire #pédagogie #SaintGermainEnLaye #ColonieLibertaire #Olen #Capsulesd'Olen

  • Espace
    Un documentaire d’#Eléonore_Gilbert
    https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/luttes/espace

    À l’aide d’un croquis, une petite fille explique comment l’espace et les jeux se répartissent lors de la récréation, en particulier entre les garçons et les filles, et en quoi cela lui pose un problème au quotidien. Malgré ses différentes tentatives pour régler cette question, elle ne trouve pas de solutions, ceci d’autant plus qu’il passe inaperçu pour les autres, enfants comme adultes, qui ne semblent pas être concernés. On découvre alors les subtilités d’une géopolitique de l’espace public à l’échelle d’une cour d’école.

    https://youtu.be/g9Cws1nzqL4

    #Espace #éducation #éducation_différenciée #genre #récréation

  • Faute de candidats, le ministère de l’éducation nationale prolonge les inscriptions aux concours d’enseignement
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/11/11/faute-de-candidats-le-ministere-de-l-education-nationale-prolonge-les-inscri

    Les candidats aux concours d’enseignants, mais aussi ceux qui aspirent à devenir conseillers principaux d’#éducation, psychologues de l’éducation nationale, ou encore personnels administratifs, ont ainsi jusqu’au 2 décembre – au lieu du 18 novembre – pour déposer un dossier. La rue de Grenelle explique simplement vouloir « permettre à un maximum de candidats de s’inscrire » et n’a communiqué aucun chiffre sur le nombre d’inscriptions à date.

    Plusieurs sources assurent cependant qu’il est inférieur à celui de l’an dernier à la même époque, pourtant déjà très bas. Le ministère avait alors refusé de rendre les chiffres publics. Le récent rapport de la commission des finances du Sénat sur le budget 2023 révèle l’ampleur de la désaffection : entre les sessions 2021 et 2022, le nombre d’inscrits au concours de professeurs des écoles a chuté de presque 40 000 (- 45,8 %), tandis que les concours du second degré perdaient 23 000 inscrits (- 20,8 % ).

    #paywall mais bon choix d’illustration.

  • Handicap à l’école : face à un système défaillant, des familles aisées payent des accompagnantes privées
    https://www.mediapart.fr/journal/france/221022/handicap-l-ecole-face-un-systeme-defaillant-des-familles-aisees-payent-des

    Une #AESH (accompagnante d’élève en situation de handicap, en immense majorité des femmes) est normalement recrutée par le rectorat et payée par l’#Éducation nationale. Elle intervient auprès d’un élève ou d’un groupe d’enfants ayant reçu une notification en ce sens des maisons départementales pour le handicap (MDPH). L’État emploie aujourd’hui 132 000 AESH sur tout le territoire, un chiffre en constante augmentation.

    Mais à chaque rentrée, le scénario se répète : des centaines de familles se retrouvent sans solution pour scolariser correctement leur enfant, faute de personnel. Le temps partiel imposé, le salaire à 800 euros par mois en CDD, la formation trop succincte (60 heures seulement en début de contrat) découragent souvent les prétendantes et grippent la possibilité d’une école véritablement inclusive.

    Gladys Lauzéat, mère d’un enfant autiste ayant exercé un temps sous contrat public, désormais AESH privée, administre un groupe Facebook d’environ 5 000 membres sur le sujet. Elle croule sous les demandes. « Il y a deux cas de figure. Le premier, c’est celui où l’AESH n’arrive jamais, certains enfants attendent depuis deux ans d’aller à l’école, les parents se retrouvent dans une situation épouvantable. » Les familles peuvent également se rendre compte que le personnel de l’Éducation nationale est « peu reconnu, peu valorisé, peu formé et logiquement peu motivé », poursuit Gladys Lauzéat. Elles se tournent alors vers le privé. « Ce n’est pourtant pas la bonne réponse, car c’est une réponse seulement pour les familles qui le peuvent. »

    Le sujet semble particulièrement aigu dans le champ de l’autisme, pour des enfants atteints de troubles parfois sévères. « L’autisme nécessite des personnes spécifiquement formées, le modèle de l’AESH en l’état n’est pas toujours la bonne solution, considère Danièle Langloys, présidente de l’association Autisme France. Il y a des contre-exemples, des AESH qui ont déjà accompagné un enfant autiste, qui se sont formées sur leur temps libre, qui vont comprendre vite, mais c’est d’autant plus la loterie qu’elles sont très précaires. Cela se sait parmi les parents, qui veulent que leurs enfants aient une vraie chance de profiter de la scolarisation. »

    Concrètement, ces familles entrent alors en contact avec une accompagnante, par le biais d’associations bénéficiant d’un conventionnement spécifique auprès de l’Éducation nationale, pour que cette personne puisse suivre leur enfant en classe. C’est le cas de Cécile Lindeneher, licenciée en psychologie, qui après avoir assuré pendant quelques années des prises en charge à domicile, est devenue AESH privée en Île-de-France, par le biais d’une convention signée avec l’association Autisme sans frontière de l’Essonne.

    La jeune femme travaille 26 heures, avec un seul enfant – quand les AESH publiques s’occupent parfois de trois, quatre enfants par classe –, à l’école mais aussi à la maison ou dans certaines activités périscolaires. Des heures payées le double de ce que peuvent toucher ses collègues employées par le rectorat et qu’elle côtoie tous les jours à l’école. « J’accompagne mieux, cela ne fait aucun doute, je connais vraiment l’enfant, y compris en dehors de la classe », considère Cécile Lindeneher, tout en reconnaissant aisément le privilège : « Les parents ont une bonne situation, ils peuvent se le permettre. »

    Paul Devin, ancien inspecteur de l’Éducation nationale, a découvert l’an passé l’existence de ces AESH privées, dans le cadre de formations dispensées à leurs homologues publiques (lire ici son récit). « Cela me semblait totalement surréaliste et l’institution ne me répondait pas, verrouillage total sur la question. » L’homme finit par candidater fictivement comme AESH auprès d’une association travaillant sur l’autisme pour démêler la pelote. « Je découvre que ce sont donc les parents qui payent et signent un contrat de droit privé, dans le plus grand silence de l’administration. »

    Pour l’ancien inspecteur, le cadre d’emploi de l’Éducation nationale en la matière est pourtant clair, « tous les AESH sont des agents contractuels engagés par contrat de droit public », ce qui permet par ailleurs un contrôle sur les personnes intervenant dans les établissements scolaires.

    [...] « L’Éducation nationale n’a en effet pas le droit de faire venir quelqu’un sans convention, les académies se mettent donc à l’abri en passant par des associations agréées, et il faut encore ensuite que le directeur ou le principal de l’établissement accepte, explique Danièle Langloys. Vu la diversité des réponses, nous avons demandé un agrément pour tout le réseau Autisme France, à contrecœur, tellement cela semble lamentable de devoir jouer sur le fait que les familles prennent cela à leur charge, mais nous n’avons pas le choix. »

    En Île-de-France, « il manque tellement de monde que les demandes passent de plus en plus », complète Gladys Lauzéat, mais dans la plupart des régions, « les directeurs d’académie bloquent complètement », ce qui provoque, selon elle, encore un peu plus d’incompréhension des parents. « Pour des parents au RSA, à Marseille, par exemple, que leur dire ? On ne peut que leur conseiller un recours juridique pour avoir une AESH publique de force, c’est clairement la seule réponse que nous pouvons leur apporter. »

    « Que les associations s’emparent du sujet, ou les familles, aucun reproche !, ajoute Paul Devin. Je n’ai pas de doute que cela puisse améliorer la qualité de l’accompagnement. Mais quand des inspecteurs académiques glissent que cela libère des AESH publiques pour les enfants des familles populaires, cela devient intenable : soit on finance vraiment l’inclusion, avec des accompagnants formés, pour que l’école soit possible, soit on décide que tout cela coûte vraiment trop cher et alors, cyniquement, on laisse la main à ceux qui ont les moyens. »

    Recourir à une AESH privée coûte environ 1 500 euros aux familles. Certaines touchent d’ailleurs un complément de la MDPH pour financer la somme, d’autres utilisant des déductions fiscales pour alléger la facture. « Mais la majorité des familles ne trouveront jamais une telle somme, c’est évidemment prohibitif, s’indigne Danièle Langloys. Malheureusement, nous nous sommes privés de tout ce qu’on pouvait faire pour régler le problème de l’inclusion. Il est pourtant écrit noir sur blanc depuis 2005 que c’est la responsabilité de l’Éducation nationale d’assurer la scolarisation des enfants porteurs de handicap. »

    Gladys Lauzéat s’en désolerait presque : « Je suis en train de récupérer des AESH qui ne veulent plus travailler dans le public, mais qui aiment leur métier. C’est ce que nous voulons dire au ministère, à l’État : pourquoi ne pas professionnaliser ces femmes, leur donner un vrai diplôme, voire un statut de fonctionnaire ? Pour le moment, nous ne sommes pas entendues du tout. » Paul Devin partage ces craintes. « Il va y avoir une attractivité extrêmement forte de ces contrats où l’on accompagne au-delà de l’école, car cela rapproche les AESH du temps plein. Or c’est le temps partiel qui fait la grande précarité. »

  • 74% des enfants de 5 à 12 ans passeraient moins d’une heure par jour à l’extérieur, selon une étude britannique de 2016.
    Ce serait moitié moins qu’un détenu. (Même si la comparaison est aventureuse )
    Information glanée au cours de cette émission :

    Univers immersifs : demain, tous avatars ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-meilleur-des-mondes/univers-immersifs-demain-tous-avatars-9623758

    Alors que le magazine Usbek & Rica se consacre dans son nouveau numéro à notre rapport au corps dans nos sociétés modernes, Le Meilleur des mondes se penche sur ce qu’implique l’avatarisation du monde sur nos êtres et notre corps social.

    https://usbeketrica.com/fr/magazine

    • - La moitié des garçons (50.7%) et un tiers des filles (33.3%) âgés de 6 à 17 ans atteignent les recommandations de 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse par jour (Verdot et al., 2020).
      ...
      • En moyenne, les enfants et les adolescents français passent 3 à 4 heures quotidiennement devant un écran. Cette estimation varie d’une à deux heures selon l’enquête, l’âge et le sexe (ESEN, 2017, ANSES, 2017). • Seulement 34.6% des 6-10 ans, 17.0% des 11-14 ans et 8.4% des 15-17 ans passeraient moins de 2 heures quotidiennement devant un écran (ESEN, 2017).
      ...
      • 40.0% des déplacements domicile-école sont effectués en mode de transport actif (37.6% à pied et 2.4% à vélo), alors que 60.0% sont effectués en mode de transport motorisé (dont 31.7% en voiture).

      #Activité_physique et #sédentarité de l’enfant et de l’adolescent - édition 2022
      https://onaps.fr/report-card-sur-lactivite-physique-et-la-sedentarite-de-lenfant-et-adolescent

    • - Les enfants âgés de 6 à 12 ans passent 95 % de leur temps scolaire à être inactifs.
      – Augmenter le temps d’activité physique à l’école est un enjeu fondamental et souvent négligé à l’école élémentaire.
      ...
      – L’activité physique aurait un effet bénéfique sur les fonctions cognitives qui, à leur tour, amélioreraient
      les résultats scolaires des élèves.
      ...
      – Les effets positifs de l’activité physique sur les résultats scolaires concernent en particulier le domaine
      des mathématiques.

      Activité physique, fonctionnement cognitif et performances scolaires : niveau de preuve et grade de recommandation - Note n°6 du CSEN
      https://www.reseau-canope.fr/conseil-scientifique-de-leducation-nationale-site-officiel/outils-pedagogiques/notes-du-csen.html
      #éducation

    • C’est paradoxale de dire que l’activité physique améliore les performances scolaires des enfants vu que les filles en font beaucoup moins que les garçons et ont pourtant des performances scolaires supérieurs à eux.

  • Pour faire face à la pénurie de profs, les Etats-Unis recrutent dans l’armée et abaissent le niveau d’étude exigé : https://seenthis.net/messages/950188.
    Ils recrutent aussi des profs des Philippines, qui s’endettent pour venir, découvrent des établissements délaissés, des conditions de travail très mauvaises et un travail exténuant.

    An American #education
    https://www.washingtonpost.com/nation/2022/10/02/teacher-shortage-bullhead-city-arizona

    The Philippines and the United States have similar school calendars, curriculums and grading systems, which is why U.S. schools have hired more than 1,000 Filipino teachers in the past few years. Most Filipino teachers have master’s degrees or doctorates.

    [...] “One day teaching here is like a month in the Philippines,” another teacher said.

    “Five of these students is like 20 back home,” another said.

    [...] She told them that it had taken her a year to pay off her debts to the international teaching agency, two years to get her Arizona driver’s license and three years to move out of a bedroom she’d shared with other international teachers and into her own apartment. She’d applied for an extension on her J-1 visa to stay in Bullhead City for two extra years as she continued to figure out how to build strong relationships with her students. [...] She gradually moved beyond her Filipino instinct for classroom formality and began asking her students about their lives, and they introduced her to a version of America much different from what she’d first expected: abusive families, homelessness, surging drug overdose deaths, conspiratorial ideologies, loneliness, suicide, alcoholism and poverty every bit as bad as anything she’d encountered in the Philippines.

  • « Mon fils mange dans la voiture » : à l’école, le calvaire des enfants #Handicapés
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/mon-fils-mange-dans-la-voiture-a-lecole-le-calvaire-des-enfants-handicape

    Pour Arthur et sa maman, la rentrée scolaire est synonyme de calvaire. Arthur est un jeune garçon polyhandicapé de 12 ans, et comme des centaines d’autres enfants en situation de handicap, celui ci n’est plus accompagné par un personnel spécialisé, les…

    #AESH #Éducation_nationale
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-mon-fils-mange-dans-la-voiture-a-lecole-le-calvai

  • Lycéens sans affectation : la Défenseure des droits s’autosaisit du dossier
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/27/lyceens-sans-affectation-la-defenseure-des-droits-s-autosaisit-du-dossier_61

    La Défenseure des droits, Claire Hédon, a décidé de s’autosaisir du dossier des lycéens qui n’ont pas reçu d’affectation à la rentrée, annonce l’institution dans un communiqué, mardi 27 septembre. « De nombreux élèves, notamment en Ile-de-France, se trouv[ent] dans l’impossibilité de s’inscrire et de poursuivre leur scolarité au #lycée, en particulier dans les filières technologique et professionnelle », relève l’autorité administrative indépendante, qui ajoute que « certains d’entre eux [ont] reçu entre autres propositions celle de redoubler faute de places disponibles ».

    #éducation

    • Pénurie de places en lycée technologique : des élèves « oubliés » ou forcés de redoubler
      https://www.mediapart.fr/journal/france/061022/penurie-de-places-en-lycee-technologique-des-eleves-oublies-ou-forces-de-r

      Comment expliquer le fait que ces problématiques touchent particulièrement les filières STMG ? « Il y a clairement un sujet, confirme Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU (premier syndicat dans le secondaire). Les années précédentes, on avait déjà eu localement des tensions sur les STMG, mais c’est de plus en plus marqué. »

      Philippe Martinais, professeur et responsable syndical à Sud Éducation, y voit un effet de la réforme du bac pilotée par Jean-Michel Blanquer, ex-ministre de l’éducation nationale, en 2019. « Le lycée devient plus exigeant dans les filières générales, il y a des élèves qui ont peut-être compris ça et qui se sont orientés en STMG. C’est une hypothèse. Il faut aussi prendre en compte les difficultés engendrées pour les élèves par le Covid. »

      D’autres académies ont connu ces problèmes d’affectations en STMG, comme Grenoble. Pour François Lecointe, responsable syndical au SNES-FSU, « il y a un déficit structurel de profs d’économie-gestion donc le rectorat est incapable de répondre à la demande ». Et pour expliquer l’afflux dans la filière, il avance aussi un effet Covid : « Les élèves de 1re n’ont pu réellement mener à bien leur projet d’orientation au sein de leurs collèges respectifs et sont arrivés en 2nde générale technologique un peu par défaut. »

      La secrétaire générale du SNES-FSU, Sophie Vénétitay, explique que l’Éducation nationale fait face, de toute façon, à un défi démographique : « Ces dernières années, on a connu une hausse des effectifs au lycée, une vague préalablement passée par l’école et le collège. Aucune surprise. » L’année dernière, les collèges français comptaient plus de 300 000 élèves supplémentaires par rapport à 2018.
      En Île-de-France, d’après les projections de l’Insee, la hausse du nombre de lycéen·nes (50 000 élèves supplémentaires depuis 2013) devrait perdurer jusqu’en 2027.

      Alors que le phénomène était prévisible, les pouvoirs publics semblent laisser la situation s’enkyster : « Jean-Michel Blanquer a procédé à 7 900 suppressions de postes d’enseignants dans le secondaire (collèges et lycées) sur le dernier quinquennat. Le cocktail est explosif », résume Sophie Vénétitay. Le ministre a privilégié le recours aux heures supplémentaires.

      Les filières technologiques et professionnelles en ont fait les frais, particulièrement les classes de STMG et STI2D, Jean-Michel #Blanquer ayant un temps envisagé de fusionner les filières générale et technologique avant de rétropédaler.

      « Il a fallu qu’on se batte pour montrer tout l’intérêt de cette filière, insiste Sophie Vénétitay. Il faut plutôt améliorer les conditions de travail et d’étude plutôt que les laisser dépérir petit à petit. »

  • Seine-et-Marne. Une vingtaine d’élèves de Vert-Saint-Denis obligés de redoubler faute de place dans les lycées La République de Seine et Marne

    Une vingtaine d’élèves de 3e du collège Jean-Vilar de Vert-Saint-Denis ont été obligés de redoubler, faute d’avoir trouvé une place dans un lycée professionnel.

    En fin de troisième, la dernière année du collège, les élèves sont toujours soumis au même moment-clé, celui de l’orientation. Formation, lycées professionnels, filière générale, chaque élève formule des vœux pour intégrer le lycée qui lui permettra de poursuivre ses études. Sauf que cette année, tout ne s’est pas passé comme prévu pour une vingtaine d’élèves du collège Jean-Vilar de Vert-Saint-Denis, qui avaient choisi une orientation en seconde professionnelle, dont les lycées ne sont pas sectorisés. 

    « Comme le collège nous l’a bien expliqué, nous avons formulé des vœux au mois de juin pour notre fille, Lou, qui était en troisième, explique Aurélie Michel. On n’a eu que des refus. On a vite vu qu’on n’était pas les seuls dans ce cas, et le collège nous a demandé de revenir le 24 août, et d’être là physiquement, au collège, pour formuler de nouveaux vœux. Ce que nous avons fait. Nous avons remis trois nouveaux vœux, qui se sont encore soldés par des réponses négatives le 25 août. On a recommencé début septembre, avec quatre vœux cette fois, en choisissant des lycées pourtant loin de chez nous, comme Uruguay-France à Avon, Combs-la-Ville ou encore Dammarie-lès-Lys. Là encore, que des réponses négatives ! Le collège s’est alors engagé à nous rappeler le 14 septembre pour trouver une solution. Nous n’avons pas eu de nouvelles avant le 16, tout ça pour nous dire qu’il nous proposait finalement de faire redoubler notre fille. C’était hors de question d’accepter ça pour moi ! »
    . . . . . . .
    La suite : https://actu.fr/ile-de-france/vert-saint-denis_77495/seine-et-marne-une-vingtaine-deleves-de-vert-saint-denis-obliges-de-redoubler-f

    #france #école #éducation #inégalités #enfants #onisep #eduscol #parcoursup

    • La halle du marché d’Abbeville baptisée au nom de Jean-Pierre Pernaut Rédaction Le Journal d’Abbeville

      La plaque a été dévoilée par les enfants de l’ancien journaliste picard.
      La halle Jean-Pierre Pernaut a été inaugurée ce samedi 24 septembre à Abbeville (Somme) en présence de ses enfants Julia et Olivier Pernaut pour ce moment symbolique. Une halle accueillant le marché qui était si cher au cœur de l’ancien présentateur du JT de TF1.

      De nombreuses personnalités étaient également présentes, Célestine Dias de Olivera, Miss somme 2022 élue à Abbeville ainsi que Saïda Hadji présidente du Comité Miss Somme mais également l’ancien journaliste et maire d’Eaucourt-sur-Somme Henri Sannier qui était proche de l’ancien présentateur du JT de 13 h.
      . . . . . .
      La suite : https://actu.fr/hauts-de-france/abbeville_80001/la-halle-du-marche-d-abbeville-baptisee-au-nom-de-jean-pierre-pernaut_54090209.

      #revue_de_presse #tf1 #jean-pierre_pernaut #pernaut

    • TRI SELECTIF – Didier Lallement à la mer : « halte à la pollution maritime » Malheurs Actuels

      La nomination de l’ancien préfet de police de Paris a suscité un torrent d’indignations de la part des différentes parties prenantes qui tentent de survivre dans l’océan ou de le défendre.

      Même si le gouvernement a commenté la nouvelle, en expliquant que l’arrivée de Didier Lallement à la mer servait simplement à « s’assurer de l’alimentation des canons à eaux qui participent au maintien de l’ordre », cette communication n’a pas calmé la vague d’indignations.


      Comme d’habitude, c’est la Fédération des Tortues de Mer qui a donné le là, à travers un communiqué particulièrement alarmant, dénonçant notamment « une aggravation manifeste de la pollution des océans, qui ne sont pas voués à accueillir tous les déchets de l’humanité ». Dans ce communiqué, les tortues de mer ont exigé la démission immédiate du secrétaire général.

      Même son de cloche du côté de Sea Shepherd, qui a assuré ne pas faiblir dans sa lutte contre la pollution des océans, en restant particulièrement en alerte face aux violences que subissent les populations maritimes. Greenpeace a également abondé dans ce sens, en condamnant « la gestion du tri des déchets du gouvernement français ».

      La suite : https://malheursactuels.com/didier-lallement-pollution-maritime

      #dauphins #didier lallement #greenpeace #mer #océan #requins #sea shepherd #tortues

  • Téléphones interdits, surveillants qui réprimandent les étudiants distraits : une fac française pointée du doigt. Les étudiants de première année de la faculté de médecine de Nancy se plaignent des mesures prises par leur établissement.
    https://www.lalibre.be/international/europe/2022/09/27/telephones-interdits-surveillants-qui-reprimandent-les-etudiants-distraits-u

    De nouvelles règles strictes ont été mises en place à destination des nouveaux étudiants à Nancy, dans la faculté de médecine de l’Université de Lorraine. Et cela ne plait pas à tout le monde. Dans un article de l’Est républicain https://www.estrepublicain.fr/education/2022/09/26/a-la-faculte-de-medecine-de-nouvelles-regles-creent-la-polemique , des étudiants dénoncent des mesures qu’ils jugent trop drastiques.

    Plusieurs étudiants ont en effet confié que leurs téléphones devaient obligatoirement être rangés dans leur sac, que des bouts de scotch distribués par la fac devaient être collés sur les caméras de leur ordinateur, et que des surveillants tapotaient parfois sur l’épaule des étudiants distraits avec une canne télescopique.

    Un étudiant raconte ainsi qu’il a eu droit « à un petit coup la semaine passée ». « J’étais sur mon ordi, je faisais autre chose que le cours et le surveillant m’a tapoté l’épaule. Rien de grave mais c’est surprenant. » Comme l’explique une maman d’étudiant, également enseignante à l’Université de Lorraine, « les surveillants, pendant les cours, regardent sur les ordinateurs ou les tablettes personnels des étudiants, les empêchent de travailler autre chose que les cours, restent à leurs côtés pour les forcer à suivre coûte que coûte ». Elle a fait part de ce constat au Syndicat national de l’enseignement supérieur. Ces mesures sont en effet rares dans le supérieur où les étudiants bénéficient généralement d’une plus grande liberté.

    La réponse de la direction
    Interrogées sur ces faits, les autorités de l’université ont répondu via un communiqué de presse https://www.tf1info.fr/education/a-la-fac-de-nancy-des-vigiles-tapotent-ils-sur-l-epaule-d-etudiants-distrait . L’Université de Lorraine explique notamment qu’en raison du grand nombre d’étudiants en première année de médecine, les cours sont délivrés par des enseignants qui interviennent dans un amphithéâtre et diffusés en vidéo dans d’autres amphithéâtres. « Les contractuels vacataires, appelés ’assistants d’enseignement’ sont présents uniquement dans les amphithéâtres où le cours est retransmis en vidéo afin de s’assurer que la retransmission se passe dans de bonnes conditions », explique l’établissement.

    Concernant les mesures dénoncées par les étudiants, l’université se justifie. Concernant le scotch posé sur les caméras des ordinateurs, elle explique : « Depuis cette rentrée, les assistants pédagogiques font appliquer les décisions de la commission pédagogique concernant l’interdiction de procéder à une captation audio/vidéo/photo. Dans ce cadre, ils peuvent être amenés à intervenir auprès d’étudiants pour leur faire cesser une captation. Il s’agit d’une intervention destinée à faire appliquer une règle, ce qui est toujours délicat. Les cours font de manière récurrente l’objet de trafics. »

    Au sujet de la canne télescopique, l’université reconnait « qu’un des assistants pédagogiques a utilisé un pointeur pendant les tout premiers jours à la rentrée. Cela découlait d’une habitude qu’il avait prise dans ses précédentes fonctions et il ne l’a jamais utilisé avec l’intention de faire peur. Constatant le risque de méprise, cet assistant pédagogique a rapidement cessé de l’utiliser. »

    #université #étudiant-e-s #smartphones #caméras #france #Nancy #travail #éducation #universités #médecine #trafics

  • Le nouveau « filon » pour muter des profs gênants sans s’encombrer d’une sanction
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210922/le-nouveau-filon-pour-muter-des-profs-genants-sans-s-encombrer-d-une-sanct

    En droit public, une procédure disciplinaire exige un cadre d’examen paritaire, avec des délais de convocation, la réunion d’une commission paritaire académique, réunissant administration et représentants syndicaux. Cette commission instruit un dossier, avec des délais de convocation, la possibilité pour les agent·es accusé·es de se défendre et d’être accompagné·es d’un syndicat ou d’un avocat, commission qui aboutit à un vote, dans lequel l’administration garde une voix prépondérante. « C’est très imparfait, mais on est dans une sorte d’État de droit », argue Jules Siran.

    Depuis la loi de transformation de la fonction publique (votée en 2018, appliquée depuis 2019), qui a réduit comme peau de chagrin le pouvoir et le périmètre de ces commissions paritaires, la mutation dans l’intérêt du service n’est plus soumise à une commission préalable. Le risque est alors grand d’une sorte de « fait du prince ».

    « La procédure de mutation dans l’intérêt du service, c’est un bon filon, un nouveau totem pour l’administration », critique Grégory Thuizat, secrétaire du syndicat SNES-FSU en Seine-saint-Denis. Une véritable « zone grise », qui n’est « malheureusement pas bien contrôlée par le juge », ce qui peut donner l’impression que « le processus est hors de contrôle », ajoute l’avocat Benoît Arvis. « Ce n’est cependant pas totalement en dehors du droit, car souvent précédé d’une enquête interne. Mais ces enquêtes dans l’#Éducation nationale sont une catastrophe, elles sont menées par des membres académiques qui n’ont pas de vraie indépendance, ce n’est pas sérieux. »

    « L’administration marche sur une ligne de crête dans ce genre d’affaires : la mutation dans l’intérêt du service lui permet de se protéger, car les recours portés devant le tribunal sont irrecevables à moins de prouver une discrimination puisqu’il n’y a pas officiellement sanction, confirme Bérenger Jacquinet, l’avocat des six enseignant·es de l’école Pasteur, muté·es contre leur gré. Mais les conditions permettant de qualifier une telle mesure sont quand même assez strictes, on ne peut pas qualifier d’“intérêt du service” tout et n’importe quoi, au bon vouloir du recteur ou de la rectrice. Nous considérons en l’espèce que la mutation est abusive. »

    [...] Toutes ces procédures ont été contestées, d’abord en référé (procédure rapide pouvant suspendre une décision de l’administration, en attendant un jugement sur le fond), le plus souvent perdues, mais également sur le fond du dossier, et sont en attente d’audience et de jugement pour la plupart. « Les rectorats jouent sur le temps long, la disproportion financière et un terrain juridique qui ne nous est pas favorable, fustige Aladin Lévêque, l’un des enseignants visés à Melle. Nous nous battons contre des dossiers complètement à charge, anonymisés, avec des pièces falsifiées, sans aucune vraisemblance. »

    Rassemblé·es dans le collectif « Sois prof et tais-toi », ces enseignant·es sont soutenu·es par une intersyndicale très large qui n’hésite plus à parler de « #répression_syndicale », qui viserait les organisations syndicales les plus contestataires, sans exclusive, allant de Sud Éducation à la CGT, en passant par FO ou le SNES-FSU. Des organisations prônant et pratiquant, pour certaines, une lutte de plus en plus dure ces dernières années dans les établissements, y compris par la grève, arguant du caractère totalement verrouillé du dialogue social ordinaire.

    La conséquence à la fois d’une politique de « concertation » tous azimuts qui masque mal une relation devenue totalement délétère entre un ancien ministre, Jean-Michel Blanquer, et toutes les organisations syndicales, mais également d’une volonté plus profonde de rapprocher la fonction publique du fonctionnement managérial en entreprise.

    « Avec le cas de #Kai_Terada, qui intervient au début de ce nouveau quinquennat, nous sommes à la croisée des chemins, assure Grégory Thuizat. Est-ce que le signal que va envoyer l’institution c’est la rupture ou la continuité du mandat Blanquer ? C’est tout l’enjeu du rassemblement de mercredi. » Même son de cloche chez Aladin Lévêque, depuis les Deux-Sèvres. « Ils ont tout essayé ces dernières années, en passer par la voie pénale à Clermont-Ferrand, la suspension puis la procédure disciplinaire, le blâme sans sanction disciplinaire, et ce nouveau cocktail de l’arbitraire, suspension sans motivation et mutation dans l’intérêt du service. Il n’y a que Pap Ndiaye pour arrêter ça. »

    Jules Siran peine à y croire, son syndicat prépare d’ailleurs une saisine de la Défenseure des droits pour « présomption de discrimination syndicale » vis-à-vis de #Sud_Éducation, notoirement et depuis longtemps dans le viseur. « Au moment de la nomination du nouveau ministre, nous avons noté la volonté d’afficher un symbole progressiste. Pap Ndiaye, c’est quand même un historien qu’on cite dans les bibliographies de nos formations syndicales ! Mais les cas de répression se poursuivent et se ressemblent. »

  • Dans l’#enseignement_privé, de plus en plus d’élèves très favorisés
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/22/dans-l-enseignement-prive-de-plus-en-plus-d-eleves-tres-favorises_6142655_32

    C’est une note des services statistiques du ministère de l’#éducation nationale, parue pourtant au cœur de l’été, qui ne cesse d’alimenter les débats dans les cercles éducatifs, tant les chiffres y sont éloquents. Si l’enseignement privé sous contrat accueille environ un élève sur cinq en France depuis plusieurs décennies, l’entre-soi s’y est davantage renforcé que dans le public, indique cette étude, alors que le ministre, Pap Ndiaye, a fait de la #mixité_sociale l’une de ses priorités. A la rentrée 2021, 40 % des élèves scolarisés dans un collège privé sous contrat étaient issus d’un milieu social très favorisé, contre à peine 20 % dans le public.

  • Constitutionnaliser le droit à la vie digne ?
    https://drdpositif.wordpress.com/2022/09/15/constitutionnaliser-le-droit-a-la-vie-digne

    Par Sébastien Peytavie, Député écologiste de Dordogne, membre de la Commission des affaires sociales.Rentrée 2022 : la France compte près de 11 …

    #Société #Nouvelle-Aquitaine #Asie #Handicap #Éducation

  • Rentrée 2022 : l’école va craquer
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/rentree-2022-lecole-va-craquer-nK_z5j8ATnGYJtX--yCyYw

    Cette année, il manquait 4000 professeurs à l’issue des concours de recrutement. Une pénurie qui a occasionné un recours important à des contractuels pour remplir les classes. L’école française qui sortait enfin des protocoles sanitaires semble s’enfoncer…

    #Crise_Sanitaire #Privatisation #Éducation_nationale
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-rentree-2022-lecole-va-craquer-nK_z5j8ATnGYJtX--y