• Curtail is an Awesome Image Compressor Tool for Linux
    https://www.omgubuntu.co.uk/2022/07/curtail-is-an-image-compressor-app-for-ubuntu

    Curtail is an image compressor for Linux desktops. Built in GTK, it optimises JEPG and PNG images to reduce image file size without reducing image quality. This post, Curtail is an Awesome Image Compressor Tool for Linux is from OMG! Ubuntu!. Do not reproduce elsewhere without permission.

  • " Nos défaites ne prouvent rien. " par Bertolt Brecht
    http://enuncombatdouteux.blogspot.com/2019/03/nos-defaites-ne-prouvent-rien-par.html

    Quand ceux qui luttent contre l’injustice
    Montrent leurs visages meurtris
    Grande est l’impatience de ceux
    Qui vivent en sécurité.
    De quoi vous plaignez-vous ? demandent-ils
    Vous avez lutté contre l’injustice !
    C’est elle qui a eu le dessus,
    Alors taisez-vous
    Qui lutte doit savoir perdre !
    Qui cherche querelle s’expose au danger !
    Qui professe la violence
    N’a pas le droit d’accuser la violence !
    Ah ! Mes amis
    Vous qui êtes à l’abri
    Pourquoi cette hostilité ? Sommes-nous
    Vos ennemis, nous qui sommes les ennemis de l’injustice ?
    Quand ceux qui luttent contre l’injustice sont vaincus
    L’injustice passera-t-elle pour justice ?
    Nos défaites, voyez-vous,
    Ne prouvent rien, sinon
    Que nous sommes trop peu nombreux
    À lutter contre l’infamie,
    Et nous attendons de ceux qui regardent
    Qu’ils éprouvent au moins quelque honte.

  • Pourquoi j’ai quitté « le job le plus sexy du XXIè siècle » | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/vous-netes-pas-seuls/blog/060421/pourquoi-jai-quitte-le-job-le-plus-sexy-du-xxie-siecle
    #IA #deep_learning #algos #statistiques #data #big_data

    "Le rapport qui suit s’intéresse aux causes mais surtout aux effets de l’automatisation algorithmique et statistique de l’économie mondialisée, posant notamment le problème de maintenir coûte que coûte le dogme du progrès technologique comme horizon indiscutable de nos sociétés. Trois ans dans le monde des data sciences, en tant que consultant #data_scientist au sein du cabinet Sia Partners, m’ont fait découvrir l’intérêt porté au secteur par les grands groupes de l’énergie, de la banque et de l’assurance, mais aussi par l’administration publique et l’écosystème #start-up.
    A travers cette analyse, rédigée après ma démission en mars 2020, j’ai essayé d’exposer ma compréhension de ce qui est actuellement en jeu dans l’économie du numérique. J’y présente un témoignage personnel enrichi de réflexions théoriques documentées, afin de démystifier les fantasmes à la source du #solutionnisme_technologique et de caractériser les effets des récentes innovations sur nos sociétés et, plus largement, sur le vivant. Cette prise de recul à l’aune d’un examen idéologique tente d’exposer les dysfonctionnements d’un système ayant placé le progrès technologique au cœur de sa doctrine et de son rapport au temps. La fin du rapport interroge en particulier notre conception du temps comme point de bascule paradigmatique.
    Il ne s’agit évidemment pas d’une croisade à l’encontre de mon ancien employeur, qui ne revêt à mon sens aucune importance systémique, même si telle peut être l’ambition de ses dirigeants. Les mêmes considérations symptomatiques auraient pu être faites au sein de la concurrence. Il s’agit ici d’informer concrètement celles et ceux qui n’auraient pas toutes les cartes en mains, et d’interpeller la conscience des autres. Les éléments présentés sont, autant que possible, factuellement argumentés. Les assertions et observations critiques sont le fruit d’une réflexion personnelle documentée, et de ce fait, comme tout écrit, empruntes d’une certaine forme de subjectivité. Néanmoins, l’objectif est conservé d’y établir un discours plus
    rationnel que les croyances maintenues à bout de bras par une culture dominante en péril."

    #Rapport

    https://vous-netes-pas-seuls.org/wp-content/uploads/2021/04/Rapport-Romain-Boucher.pdf

    https://vous-netes-pas-seuls.org

  • Une étude conforte les suspicions d’un cluster de « bébés sans bras » dans l’Ain
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/04/bebes-sans-bras-une-etude-conforte-les-suspicions-d-un-cluster-dans-l-ain_60

    Le temps des revues scientifiques n’est pas celui des médias. Alors que l’affaire dite des « bébés sans bras » a déserté les journaux et les plateaux de télévision, une équipe de scientifiques a publié, mardi 9 février dans la revue Birth Defects Research, une analyse, passée inaperçue, confortant la réalité d’un cluster d’agénésies transverses du membre supérieur (ATMS) dans une petite zone du département de l’Ain.

    Ces travaux, conduits par la généticienne Elisabeth Gnansia, présidente du conseil scientifique du Registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera) et Jacques Estève, biostatisticien aux Hospices civils de Lyon, apportent de nouveaux éléments à la controverse qui perdure depuis plusieurs années entre les responsables du registre Remera et les autorités sanitaires. Ils suggèrent que dans un cercle de 16,24 km centré sur la commune de Dompierre-sur-Veyle, le nombre de naissances d’enfants souffrant d’atrophie d’un bras ou d’une main, entre 2009 et 2014, a été près de dix fois supérieur à la moyenne. Au lieu des 0,82 cas attendus en six ans, ce sont 8 enfants qui sont nés avec ce handicap dans la zone en question.

  • #confinement
    #super bouquin
    #cérales ont #domestiqué l’#humain

    https://www.contretemps.eu/homo-domesticus-scott
    #homo_domesticus
    #james_c_scott
    #livre

    Ce livre à l’air super, ca fait longtemps que je me dis que j’ai envie
    de le lire,

    comme l’auteur est #anarchiste (et donc anti #copyright ?!) et que le
    premier ministre n’a pas mis en oeuvre sa promesse, un peu ambitieuse,
    d’ouverture des librairies
    (https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/coronavirus-librairies-sont-fermees-restent-fermes-1805),

    je me permet de partager le #fichier #epub :

    https://1fichier.com/?7185q5xlhckovhje1lzg

    et une interview de l’auteur :

    https://www.liberation.fr/debats/2019/06/21/james-c-scott-on-ne-se-debarrassera-pas-de-l-etat-notre-seul-espoir-c-est

    et pour ceux qui s’ennuient encore, un super #docu sur les #blobs, les
    plantes et l’#intelligence chez les #organismes ("Le blob, un génie sans
    cerveau (Documentaire complet) | Le Vortex & ARTE") :
    https://www.youtube.com/watch?v=B1DCzlWB1lM&t=663s

    • interview libé, james C schott

      Des petits pas insuffisants : n’atteint-on pas les limites de l’infrapolitique ?

      Je suis d’accord, et la question est donc de savoir comment mener des actions d’ampleur. L’hypothèse la plus probable est sans doute que quelque chose se produise, qui rendrait impossible de poursuivre avec nos modèles politiques habituels. Une catastrophe majeure, par exemple. On pourrait ainsi considérer qu’il suffit d’attendre cet événement, mais ce serait une faillite de notre sens du devoir. Ce n’est pas ce que ferait le médecin de la #Peste. (cf. post précédent)

    • Dans ce cas, faut-il revenir à #Marx plutôt qu’à #Lénine ?
      Dans la mesure où nos problèmes actuels ne relèvent pas uniquement de l’exploitation des classes, mais aussi de la destruction du monde naturel, ce n’est pas nécessaire. Je choisirais plutôt Karl Polanyi et son idée de grande transformation. Il a expliqué ce que recouvrent en réalité les trois facteurs de production que sont le capital, la terre et le travail : l’exploitation capitaliste de la « terre » et du « travail » est en fait, plus largement, une forme de prédation sur la « nature » et les « vies humaines » tout entières. Si vous saisissez cela, alors vous comprenez les logiques de la marchandisation, la déviation centrale du capitalisme moderne.

    • Une écologie décoloniale
      Malcom Ferdinand, Le Seuil, le 3 octobre 2019
      https://www.seuil.com/ouvrage/une-ecologie-decoloniale-malcom-ferdinand/9782021388497

      Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s’agitent, l’eau monte, les forêts tombent et les corps s’enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête.
      Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.
      Penser l’écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d’une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l’impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d’un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l’ambition d’une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d’un monde au sortir de l’esclavage et de la colonisation.
      Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-monde où les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l’horizon d’un monde commun.

      #Malcom_Ferdinand est ingénieur en environnement de University College London, docteur en philosophie politique de l’université Paris-Diderot et chercheur au CNRS (IRISSO / Université Paris-Dauphine).

  • Quand l’Etat décide de sous-traiter la rédaction de « l’exposé des motifs » de la loi « mobilités »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/11/29/quand-le-gouvernement-sous-traite-a-des-avocats-l-expose-des-motifs-de-la-lo

    C’est une première en politique. Le gouvernement d’Edouard Philippe a lancé, en janvier, un appel d’offres visant à sous-traiter à une entreprise privée la rédaction de « l’exposé des motifs » du projet de loi d’orientation des mobilités présenté lundi 26 novembre en conseil des ministres, en plus d’une étude d’impact de la loi. Le marché est allé à un cabinet d’avocats international dénommé Dentons implanté à Paris et qui possède de nombreux clients dans le monde, notamment aux Etats-Unis et en Chine.

    La démarche suivie par le gouvernement est inédite. Car « l’exposé des motifs » d’une loi n’est autre que l’argumentaire politique du gouvernement qui la soumet au législateur. C’est une explication de texte visant à faire connaître l’esprit et la finalité d’un texte de façon concise, ainsi que les modifications apportées au droit. Donc un acte de pure politique, qu’aucun gouvernement jusqu’ici ne s’était risqué à sous-traiter.

    De telles pratiques s’observent dans les pays anglo-saxons où le recours au privé est admis, au point même que certaines lois ou instructions fiscales, par exemple, s’écrivent avec des cabinets privés. Mais elles restent taboues en France, où même l’externalisation des études d’impact des lois auprès d’autorités administratives indépendantes fait débat. L’Etat perdrait, ce faisant, de son pouvoir, et cela nourrirait le risque de conflits d’intérêts, font valoir les opposants à la sous-traitance.

  • http://offensivesonore.blogspot.com/2018/11/emma-goldman-vivre-ma-vie.html

    Emma Goldman - Vivre ma vie

    Emission du 23 novembre 2018, enregistrement fait à la libraire Quilombo, qui organisait un débat à l’occasion de la traduction intégrale de son autobiographie magistrale « Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions » (L’échappée) avec Laure Batier et Jacqueline Reuss, les deux traductrices. Née en 1869 dans l’Empire russe, Emma Goldman s’exile aux États-Unis à 16 ans. Pauvreté, exploitation et désillusions l’y attendent. Elle plonge alors à corps perdu dans le chaudron politique et intellectuel. Activiste et conférencière anarchiste aussi célèbre que redoutée, elle sillonne au gré des luttes une Amérique en pleine ébullition. Expulsée en 1919 vers la Russie, accueillie chaleureusement par Lénine, elle découvre une réalité qu’elle ne cessera de dénoncer avec courage tout en poursuivant son inlassable combat pour l’émancipation.

    #audio #radio #offensive_sonore #radio_libertaire #audio #Emma_Goldman #anarchisme #anarchiste #iww #féminisme #histoire #mouvement_ouvrier #antimilitarisme #féministe

  • Why Sleep Apnea Patients Rely on a CPAP Machine Hacker
    https://motherboard.vice.com/en_us/article/xwjd4w/im-possibly-alive-because-it-exists-why-sleep-apnea-patients-rely-

    An Australian hacker has spent thousands of hours hacking the DRM that medical device manufacturers put on CPAP machines to create a free tool that lets patients modify their treatment.

    pour nos ami·es qui utilisent une machine à respirer, sachez qu’il existe désormais un #logiciel_libre de contrôle du bidule (appelé SleepyHead), et qu’il permet de lire ses #données soi-même, et potentiellement d’améliorer son traitement

    “I cannot tell you enough how different my CPAP experience is with this software. It’s the difference between night and day,” Lynn said. “I’m possibly alive because it exists.”

    #santé #hack #respirer

  • Le #capitalisme raconté par le nugget ! (Et par Christophe Colomb) - Entretien avec Raj Patel - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Ge0YJug5XXU


    Une vision claire et globale, qui intègre le même type de constat que ceux amenés par Federici, par exemple.

    « Le nugget de poulet est le produit capitaliste parfait : originaire d’une volaille qui vivait à l’état sauvage dans la jungle asiatique, on l’a transformé cet animal en objet, avec un poitrail tellement important qu’il ne peut plus marcher ! Ce poulet moderne est un résumé de ce que nous pouvons faire à la nature : prendre tout ce que bon nous semble, le transformer, et le jeter à la poubelle. » Rencontre et entretien avec l’économiste Raj Patel autour de son dernier livre : « Comment le monde est devenu cheap ? »

    #exploitation #racisme #sexisme #hiérarchisation #malbouffe #énergie #transports #économie #société

    • http://rajpatel.org/2018/05/21/chicken-for-christs-sake/#more-4196

      The most telling symbol of the modern era isn’t the automobile or the smartphone. It’s the chicken nugget. Chicken is already the most popular meat in the US, and is projected to be the planet’s favourite flesh by 2020. Future civilisations will find traces of humankind’s 50 billion bird-a-year habit in the fossil record, a marker for what we now call the Anthropocene. And yet responsibility for the dramatic change in our consumption lies not so much in general human activity, but capitalism. Although we’re taught to understand it as an economic system, capitalism doesn’t just organise hierarchies of human work. Capitalism is what happens when power and money combine to turn the natural world into a profit-making machine. Indeed, the way we understand nature owes a great deal to capitalism.

  • Un journaliste engagé, collaborateur de Basta !, jugé à son insu : « À Bure, le #Nucléaire entrave la parole »
    https://www.bastamag.net/Un-journaliste-engage-collaborateur-de-Basta-juge-a-son-insu-A-Bure-le

    Un collaborateur de Basta !, Gaspard d’Allens, co-auteur de l’ouvrage Bure, la bataille du nucléaire, paru au Seuil l’an dernier, a été jugé mardi 16 octobre, pour « entrave à travaux publics », sans même avoir été mis au courant de sa mise en examen. Les faits qui lui sont reprochés remontent à janvier 2017. D’autres opposants au projet d’enfouissement de déchets radioactifs de Bure sont sous le coup d’une mise en examen pour association de malfaiteurs. En juin, l’avocat du mouvement avait été (...)

    #Témoignages

    / A la une, Démocratie !, #Le_risque_nucléaire, #Droits_fondamentaux, Nucléaire, Des grands projets... inutiles (...)

    #Démocratie_ ! #Des_grands_projets..._inutiles_ ?

  • Si vous allez à San Francisco, vous y verrez des seringues et de la merde (par Nicolas Casaux)
    http://partage-le.com/2018/07/si-vous-allez-a-san-francisco-vous-y-verrez-des-seringues-et-de-la-merde

    (Revue de presse Les Crises : https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-12-08-2018 )

    La ville de San Francisco est régulièrement promue dans les médias de masse comme un modèle de gestion écologique des déchets pour son taux de recyclage de 80%. En France, le film documentaire #Demain, réalisé par #Mélanie_Laurent et #Cyril_Dion, a beaucoup participé à la diffusion de cette idée. Partout où il passe, Cyril Dion brandit le cas de San Francisco comme une preuve de ce qu’il est possible de rendre une ville écolo-durable (« L’exemple le plus impressionnant, que nous présentons dans le film, est celui de la ville de San Francisco qui recycle 80 % de ses déchets »). Si seulement.

    Affirmer que San Francisco est un modèle de ville durable est une sacrée performance. Ou peut-être est-ce au contraire d’une simplicité confondante : il suffit de répéter cette affirmation sans l’étudier, sans aucun esprit critique. En creusant un peu, on réalise rapidement qu’elle se base sur un certain nombre d’absurdités. À commencer par le fait que le taux de 80% est une arnaque comptable[1]. La ville comptabilise en effet dans son calcul du taux de déchets recyclés, entre autres bizarreries, les déchets du bâtiment et des travaux publics. Ce qu’aucune ville ne fait[2]. Sans ce tour de passe-passe, le taux de recyclage de la ville serait plutôt de l’ordre de 60%. Au passage, on notera que Recology, l’entreprise chargée de la gestion des déchets de la ville, a été condamnée à payer 1,3 million de dollars en 2014 pour des pratiques frauduleuses. Mais cette arnaque comptable n’est rien au regard de ce qui suit.

    La ville de San Francisco (870 000 habitants) produit chaque année toujours plus de déchets, en 2013 elle en a produit plus de 2 millions de tonnes, quand la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (plus d’un million d’habitants) n’en produisait que 653 226 tonnes. Un modèle. La ville de San Francisco génère chaque jour environ 1 200 tonnes[3] de déchets non recyclables et non compostables qui sont enfouies sous terre. Un modèle.

    En outre, ce qu’ils (les gouvernements, les entreprises et les médias de masse) qualifient de #recyclage n’a rien d’écologique. Le traitement des déchets se fait toujours loin hors de la ville, dans des usines énergivores (sauf pour le bois/papier qu’ils brûlent en usine de biomasse, une autre catastrophe écologique). Dans le film Demain, on ne voit que la part des déchets qui est compostée, et c’est tout. Sachant que les déchets compostés constituent la part la moins importante des déchets collectés dans la ville. Ce qu’ils n’expliquent pas dans le documentaire, c’est qu’une grande partie des déchets (métaux, plastiques, etc.), uniquement triée, est exportée et disséminée à travers le globe, jusqu’en Chine, aux Philippines et au Vietnam — d’ailleurs, depuis que la Chine a restreint ses importations de déchets en 2017, #Recology se retrouve face à un problème relativement gênant, celui de trouver comment écouler les tonnes d’ordures qu’elle expédiait habituellement vers l’empire du Milieu. C’est-à-dire que ces déchets produits par les San-Franciscains sont compressés en balles en usine puis expédiés à l’autre bout du monde pour être recyclés — sachant que le recyclage n’est pas une véritable solution, d’abord parce que le recyclage infini est un mythe[4], ensuite parce que le recyclage du plastique est particulièrement inefficace[5], et enfin et surtout parce que le recyclage, dans le cadre d’une société industrielle capitaliste de croissance, ne résout aucun des problèmes fondamentaux qu’elle implique (de #surconsommation de ressources, y compris énergétiques, de pollutions en tous genres, d’étalement urbain, de croissance démographique, etc., etc.).

    Récapitulons. Ce qu’ils nous présentent comme un #modèle de vertu écologique, de durabilité, c’est une ville dont la production de déchets par personne, relativement élevée, ne cesse de croître, et dont la gestion de ces #déchets consiste à en enfouir une partie, à en expédier une autre en Chine et ailleurs, et à en brûler une partie en incinérateur  ; c’est aussi une ville qui trafique ses calculs de taux de recyclage. Un modèle.

    Mais nous ne devrions pas avoir besoin de discuter ainsi de la soi-disant #durabilité d’une ville comme San Francisco. Comme toutes les grandes métropoles du monde, San Francisco dépend directement de l’ensemble des infrastructures et des pratiques toutes plus insoutenables les unes que les autres de la civilisation industrielle. Il faut une sacrée dose d’ignorance historique et écologique pour ne pas comprendre que l’urbanisation de la baie de San Francisco a dramatiquement ravagé ce qui était jusqu’à il y a moins de 300 ans un écosystème sain (non pollué) et plein de vie. Où sont passés les condors de Californie, les wapitis, les ours, les loups et ainsi de suite, qui pullulaient dans la baie  ? Les conséquences du développement de la civilisation industrielle dans la baie de San Francisco rappellent les conséquences de son développement partout sur la planète : extermination et disparition de nombreuses espèces vivantes, pollution des eaux (aujourd’hui, on retrouve un peu de tout dans les eaux de San Francisco, du mercure, des résidus de médicaments en tous genres, des huiles de moteur usagées, des déchets plastiques, et ainsi de suite  ; cinq des plages les plus polluées de Californie se trouvent dans la baie, qui ne cesse de s’acidifier), pollution de l’air (en ce moment, la qualité de l’air dans la baie n’est pas loin d’être la pire de tous les États-Unis[6]), etc.

    Leur manière de mesurer la qualité écologique de la ville — et d’une ville en générale — est grotesque. Comme si on pouvait se contenter de statistiques concernant le « recyclage » des déchets produits par une ville pour l’estimer. Comme si on pouvait occulter les nombreux impacts environnementaux (sans parler des impacts sociaux), entre autres choses, de la production mondialisée des appareils électroniques les plus couramment utilisés par les San-Franciscains — iPods, iPads, iPhones, Google Glass… — ou de leurs voitures, réfrigérateurs, téléviseurs, ou de leur nourriture, ou de la construction des infrastructures qu’ils utilisent et des bâtiments dans lesquels ils vivent, et ainsi de suite. Si toutes ces choses étaient prises en compte, on s’apercevrait immédiatement de l’insoutenabilité totale de la civilisation industrielle et de son mode de vie. Mais elles ne le sont pas, évidemment, propagande oblige.

    Et comment ne pas parler des inégalités sociales  ? San Francisco est une des villes les plus chères des USA. La gentrification en cours n’a pour cesse d’épurer la ville de ses habitants les plus pauvres[7] :

    « La ville de San Francisco connaît un processus de #gentrification d’une violence sans commune mesure avec ce que l’on peut constater en France. On l’a longtemps appelé embourgeoisement, ou changement urbain dans le contexte de la recherche académique française, sans pour autant y mettre les significations que contient le terme anglo-saxon. Il faut pourtant être clair : il est bien question ici de processus similaires dans leurs conséquences, bien que la rapidité à laquelle ils se produisent diffère, ou que leur visibilité ne permette pas de les identifier aussi facilement. »

    Et comment ne pas voir toute la folie et l’inhumanité de la civilisation industrielle dans le fait que la ville ne parvient toujours pas à gérer les problèmes qui découlent de la présence des nombreux #sans-abri, souvent atteints de troubles psychiatriques, qui errent dans ses rues, résultat des politiques calamiteuses des gouvernements qui se sont succédé et symptôme du mal-être qui ronge la modernité  ? On estime qu’ils sont 7 500 à vivre dehors sur une population totale de 870 000 habitants (presque 1% de la population). Très récemment, la nouvelle maire de San Francisco, London Breed, dans une des premières interviews[8] qu’elle a accordées depuis son entrée en fonction, a expliqué qu’il y avait « plus d’excréments sur les trottoirs » que jamais, et qu’on « ne parle pas que de crottes de chiens, mais de matières fécales humaines ». Au cours des six premiers mois de l’année 2018, plus de 16 000 plaintes concernant des « excréments » ont été déposées auprès des autorités de la ville. La présence de déchets en tous genres, y compris de seringues, est actuellement un véritable problème pour la municipalité. Ainsi que l’explique le San Francisco Chronicle dans un article[9] intitulé « Pourquoi San Francisco fait face à un déluge de seringues » : « La ville de San Francisco distribue plus de seringues gratuites aux toxicomanes — 400 000 par mois, un chiffre qui ne cesse de croître — que la ville de New York, dix fois plus peuplée ». La consommation de drogue en public est un problème croissant dans toute la ville. Des habitants se plaignent, entre autres, de « devoir enjamber des gens qui s’injectent de l’héroïne dans les stations de métro ».

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=HWdurZWys4I

    Ainsi que l’a récemment titré[10] le Business Insider, « Le centre-ville de San Francisco est davantage jonché de seringues, de déchets et d’excréments que certains des plus pauvres bidonvilles du monde ». Dans l’article, on apprend notamment que « la contamination de certains quartiers de San Francisco est pire que celle de certains endroits du Brésil, du Kenya ou de l’Inde ». Un modèle.

    Je me suis promené dans les rues de San Francisco. Je ne connaissais pas grand-chose de l’histoire de la ville. J’ai été stupéfait par le nombre de #clochards, de #toxicomanes et de malades mentaux qu’on y rencontre. Parfois au pied d’immeubles de luxe réservés aux super-riches, ou devant les bureaux d’#Uber, de #Microsoft, ou de #Twitter. J’ai vu les gratte-ciels, ces manifestations délirantes de l’hubris de la société industrielle, dont les constructions sont autant de désastres écologiques. Les travaux incessants qui font de toutes les villes d’interminables chantiers. Les magasins de luxe de l’#hypercapitalisme actuel. Les businessmen pressés — de faire du profit, toujours plus, en exploitant les hommes et en détruisant la planète, toujours plus — qui ignorent machinalement tous les clochards qu’ils croisent lors de leur jogging matinal. Je n’ai pas vu « des gens doux et gentils, le long des rues de San Francisco », me parler de fleurs et devenir mes amis. Je n’ai pas vu de fleurs dans les cheveux mais des oreillettes Bluetooth et des smartphones dans les mains. Bref, j’y ai vu la démence commune de la modernité.

    Il n’y a rien de #durable à #San_Francisco. Comme beaucoup d’autres, cette ville incarne précisément l’insoutenabilité, l’iniquité et la folie qui gangrènent la civilisation industrielle. Ceux qui se servent de son cas pour suggérer qu’on pourrait la rendre durable ou écologique sont les idiots utiles du #capitalisme_vert. C’est l’évidence même. Ceux qui ne le comprennent (toujours) pas aujourd’hui ne manqueront pas de le constater d’ici quelques années.

  • Boulogne : le député gabriel attal distribue le courrier pour soutenir les « facteurs qui font le job » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/boulogne-le-depute-gabriel-attal-distribue-le-courrier-pour-soutenir-les-

    Sous le fameux gilet jaune de La Poste, le costume et la cravate d’un parlementaire. Ce jeudi matin, Gabriel Attal, député (LREM) des Hauts-de-Seine, a symboliquement distribué le courrier dans une résidence de Boulogne-Billancourt, ville très touchée par le mouvement de #grève entamé le 26 mars dernier par le syndicat Sud Poste, dans le département.

    Entre #jaune (par intérim) et nervi soft, il y a là aussi comme dans l’affaire Benalla, usurpation, pas tant pour le gilet que pour la distribution de courrier pour laquelle ce monsieur n’est pas habilité. Le message est transparent : chacun est appelé à participer au #maintien_de_l'ordre et à tous les retours à la normale possibles.

    #postiers

  • Oui, FIP est bien la meilleure radio au monde
    http://www.slate.fr/story/151271/fip-radio-jack-dorsey-fipettes

    Pour ne pas disparaître et garder ses admirateurs, la station a fait l’inverse de ses concurrents : peu de prises de parole en direct et une grande diversité musicale. « FIP, c’est une radio sans vedettes et sans robots », glisse le spécialiste des médias Christian Desplaces avec la délectation du bon mot. « Il y a tout un vocabulaire qui n’appartient pas à notre radio. On travaille avec les outils du monde moderne mais en faisant de l’artisanat », affirme la fipette Jane Villenet.

    Sur FIP, en effet, pas d’algorithme ni de robot pour programmer la grille musicale de la journée. Une poignée de producteurs décident au jour le jour de la suite de morceaux à diffuser aux fidèles auditeurs. « Tout est manuel, sauf pour la playlist de nuit entre 22-23 heures et 7 heures du matin. Quand j’arrive le matin, je ne sais jamais ce que je vais programmer dans les jours à venir. Cela peut être un truc que j’ai écouté chez moi, un disque qui traîne sur le bureau... Puis, un morceau en entraîne un autre », note Luc Frelon, programmateur « made in FIP ».

    Les enchaînements musicaux obéissent tout de même à quelques règles. Il y a d’abord une alternance de deux morceaux chantés avec un instrumental. Ensuite, un titre ne sera jamais diffusé plus d’une fois la même journée –et un artiste au maximum deux. Ce qui éloigne FIP de la dictature des promotions de maisons de disques et du piège des playlists qui tournent en rond.

    Et c’est très marrant cette histoire de communauté entière de fans en Angleterre

    La déclaration d’amour du fondateur de Twitter à FIP n’est donc pas une exception. La radio jouit aujourd’hui d’une image mythique, presque légendaire dans certaines contrées. L’épicentre de cette folie contagieuse est sûrement Brighton, dans le sud de l’Angleterre.

    Pendant dix ans, de 1997 à 2007, FIP a été diffusée sur une fréquence pirate par un ou plusieurs habitants de la ville portuaire. Certains adorent tellement la station française qu’ils se réunissent en club tous les jeudis soir pour écouter collectivement « Jazzafip », émission phare de la radio. Le programmateur Luc Frelon est allé plusieurs fois à la rencontre de ces fous de FIP.

    « En 2009, j’ai été invité à mixer en tant que “DJ FIP” -même si ça n’avait rien d’officiel- par une association de fans. Dans la ville, il y a des restos qui indiquent qu’ils diffusent FIP, vous entendez la radio dans des taxis... c’est assez dingue. Une fois, un chauffeur m’a demandé pourquoi je venais à Brighton. Quand je lui ai dit que je venais car je travaillais pour FIP, il m’a dit que la course était pour lui. »

    Dans un article publié en 2007 lors de la fermeture de la fréquence pirate par les autorités à la suite d’une plainte, le journal local The Argus expliquait que la radio française « attirait des auditeurs de différents horizons, des tenanciers de boutiques jusqu’aux politiciens, avec sa musique excentrique et son absence de publicité et de bavardages ». The Argus ajoutait même que certains habitants de la ville « avaient déménagé uniquement pour pouvoir capter la station ».

    #musique #radio #FIP #meilleure_radio_musicale_du_monde

    • Mercredi matin, alors que trois salariés sont déjà au travail et que la boutique est ouverte (comme d’habitude depuis 81 ans), le directeur du groupe Louise, la responsable des ressources humaines et une assistante juridique débarquent. « Ils nous ont demandé de nous réunir pour une annonce. Ils nous ont dit : « On va fermer. » » Les employés, surpris, posent alors la question du délai. Et la réponse les laisse sous le choc (tout comme le reste de la ville). « C’est immédiat. »

    • 1/ https://www.boulangerielouise.com/contact

      2/ La Voix du Nord | 21/06/2018
      http://www.lavoixdunord.fr/401540/article/2018-06-21/les-boulangeries-louise-condamnees-par-le-tribunal-d-avesnes

      Les boulangeries Louise condamnées par le tribunal d’Avesnes

      Bien que ses dirigeants se défendaient de toute volonté de « tromper le consommateur », la holding Louise (à la tête des boulangeries du même nom) a été reconnue coupable de pratique commerciale trompeuse par le tribunal d’Avesnes-sur-Helpe.

      3/ http://www.lavoixdunord.fr/401510/article/2018-06-21/les-explications-du-groupe-louise-sur-la-fermeture-de-la-patisserie-cha
      Florent Brelivet, directeur général de Boulangerie Louise, évoque notamment des conditions de travail qui n’étaient plus acceptables. (Pour justifier une autre fermeture de boulangerie du groupe seulement un an et demi après son rachat)

      #Boulangerie_Louise

    • http://fr.viadeo.com/fr/search/rcl/fr/BOULANGERIE+LOUISE/fr

      Jean-Baptiste Dubois
      Directeur Régional, Boulangerie Louise
      Houdain | France

      Poste actuel :Directeur RégionalBoulangerie Louise
      Poste précédent :Directeur de région - Grand NordSymphonyIRI Group

      Ecole : Lycée Gaston Berger
      Hélène Garez
      Responsable Marketing opérationnel, Boulangerie Louise
      Lille | France

      Poste actuel :Responsable Marketing opérationnelBoulangerie Louise
      Poste précédent :Responsable de magasinBoulangerie Louise

      Ecole : Ecole De Commerce Européenne

      128 contacts
      Nils De Rocca Serra
      Directeur Opérationnel grand Ouest, Boulangerie Louise
      Développe son réseau professio…
      Saint Leger Des Bois | France

      Poste actuel :Directeur Opérationnel OuestBoulangerie Louise
      Poste précédent :Directeur régional Normandie et Pays de la LoireBoulangerie Louise

      Ecole : I2M - Institut De Management France Quick
      Frédéric Le Roux
      Directeur Régional, Boulangerie Louise
      A l’écoute d’opportunités
      Brest | France

      Poste actuel :Directeur RégionalBoulangerie Louise
      Poste précédent :Animateur de zoneNOZ

      Ecole : TECOMAH

      Après des études en commerce et agro-alimentaire, je me suis tout naturellement tourné vers des emplois regroupant ces deux spécialités. C’est ainsi que le poste de chef de secteur m’a permis de découvrir le monde du travail et celui des GMS, milieu difficile et exigeant. Soucieux de management,...

      171 contacts
      Julien Sagnot
      moniteur produit , boulangerie louise
      A l’écoute d’opportunités
      Halluin | France

      Poste actuel :moniteur produit boulangerie louise
      Poste précédent :moniteur produitsboulangerie louise

      Ecole : Cfa Rouxmesnil Bouteille

      34 contacts
      Anthony Hamdi
      Boulanger,
      Wattrelos | France

      Poste actuel :BoulangerSemi industriel belge
      Poste précédent :Responsable de fabricationBoulangerie louise

      Ecole : CFA TOURCOING

      Dynamique, Rigoureux, Organisé, Gestion du personnel, Travail et Esprit d’équipe, Polyvalence ,Ambitieux , Ponctuel et Perseverant Veille au bon fonctionnement de la production et de l’équipe

      12 contacts
      Cyrille Grard
      Chef de secteur, Boulangerie Louise
      Reims | France

      Poste actuel :Chef de secteurBoulangerie Louise
      Poste précédent :FormateurCentre de formation SAINT MICHEL

      Ecole : Faculté Des Sciences

      Nouvellement embauché chef de secteur pour les boulangeries Louise. La gestion de point de vente dans le respect des proces instaurés par LOUISE fait partie de mon quotidien.
      Florent Brelivet
      DIRECTEUR GENERAL, BOULANGERIE LOUISE
      Guenroc | France

      Poste actuel :DIRECTEUR GENERALBoulangerie Louise
      Poste précédent :DIRECTION MARKETING BRIOCHE DOREEGroupe Le Duff

      Ecole : Ecole Supérieure De Gestion (ESG) - Groupe PSB (Paris School Of Business)

      279 contacts
      Nicolas Bourlon
      chargé de developpement, buffalo-grill
      A l’écoute d’opportunités
      Saint Pierre Les Elbeuf | France

      Poste actuel :chargé de developpementbuffalo-grill
      Poste précédent :Chargé d’expansion Boulangerie Louise

      Ecole : Université Evry Val D’Essonne

      Aujourd’hui en recherche de nouvelles implantations pour KFC sur la Picardie et le Nord pas de Calais.

      314 contacts
      Gilles Thierri
      Boulanger, Boulangerie Louise
      Reims | France

      Poste actuel :BoulangerBoulangerie Louise
      Poste précédent :Si2web, conception et développementSi2web

      Ecole : CFA

      Une nouvelle page est tournée et s’ouvre vers de nouvelles collaborations. (en recherche active) Armé pour accomplir mes missions, j’arbore un management qui ne pose aucune limite culturelle ou sociale. Ainsi, la subtilité de nos réussites quotidiennes, réside en notre capacité à concurrencer...

      363 contacts
      Blondel Jean-françois
      Responsable de secteur, Boulangerie Louise
      Foëcy | France

      Poste actuel :Responsable de secteurBoulangerie Louise
      Poste précédent :Directeur de restaurantFlunch

      Ecole : Lycée Hôtelier

      40 contacts
      Elodie Roullois
      Responsable des ventes, BOULANGERIE LOUISE
      Saint Malo | France

      Poste actuel :Responsable des ventesBOULANGERIE LOUISE

      Ecole : Lycée Les Vergers
      Julie Gueguen
      Monitrice des ventes, Boulangerie Louise
      Quimper | France

      Poste actuel :Monitrice des ventesBoulangerie Louise
      Poste précédent :responsable de magasinBoulangerie Louise

      Ecole : Université Rennes 1

      De nombreuses expériences en restauration, dans l’artisanat et dans l’agroalimentaire ont confirmé une réelle passion pour le secteur alimentaire. Celles-ci m’ont permis de développer mes compétences dans ce secteur : une vaste connaissance du marché, des compétences techniques, une aisance relat...

      34 contacts
      Caroline Budynek
      commerciale
      Lille | France

      Poste actuel :Vendeuse et remplacement ponctuel de la responsable de magasinBoulangerie louise
      Poste précédent :Hôtesse d’accueil/hôtesse de caisseE.Leclerc

      Ecole : TERTIA 3000

      74 contacts
      Michael Ferjani
      Directeur Opérationnel, Boulangerie Louise
      Développe son réseau professio…
      Abbeville | France

      Poste actuel :Directeur OpérationnelBoulangerie Louise
      Poste précédent :Directeur régionalZEEMAN

      Ecole : ESIG

      Parcours trés complet et opérationnel en magasin au sein de diverses enseignes de distribution spécialisée et alimentaire......de responsable de rayon à directeur Opérationnel.

      17 contacts
      Seguin Romain
      Moniteur Produit, Boulangerie Louise
      Bretagne | France

      Poste actuel :Moniteur Produit BretagneBoulangerie Louise
      Poste précédent :Responsable de productionBoulangerie Louise

      Toujours à la recherche de nouveau challenge et passionné des métiers de bouche en particulier par la Boulangerie j’ai tout d’abord commencé par l’apprentissage pour ensuite travaillé dans plusieurs boulangerie en France et à l’étranger pour optimiser mes méthodes et mon organisation de travail.

      11 contacts
      BOULANGERIE Louise
      Appel à Candidature_BOULANGERIE LOUISE
      Développe son activité
      Feignies | France

      Poste actuel :RESPONSABLE DES RESSOURCES HUMAINESBOULANGERIE LOUISE

      La société Boulangerie Louise développe un concept de fabrication de baguettes et pains spéciaux maison dans les règles de l’art. Les boulangeries Louise se multiplient sur les régions suivantes : Hauts de France, Grand Est, Grand Ouest et Parisienne. Véritable artisan, nous recherchons des p...

      313 contacts
      Marine Diette
      Responsable des Ventes, Boulangerie Louise
      En recherche active
      Armentières | France

      Poste actuel :Responsable des VentesBoulangerie Louise
      Poste précédent :VendeuseBoulangerie Louise

      Ecole : Lycée Paul Hazard

      48 contacts
      Anne-Lorine Munier
      responsable magasin, Boulangerie Louise
      A l’écoute d’opportunités
      Quimper | France

      Poste actuel :responsable magasinBoulangerie Louise
      Poste précédent :chef de magasinLidl

      Ecole : Ecole De Management De Normandie

      Responsable magasin 2 ans d’expérience en grande distribution Management d’équipes de 10 personnes

      157 contacts
      Emmanuel Galopin
      Moniteur Vente, Boulangerie Louise
      Rouen | France

      Poste actuel :Moniteur VenteBoulangerie Louise
      Poste précédent :ManagerBoulangerie Louise

      Ecole : GRETA Rouen

  • « 1984 » ne fait plus peur aux jeunes Marie-Michèle Sioui - 17 décembre 2016 - Le Devoir
    Un monde #postorwellien
    https://www.ledevoir.com/societe/education/487335/orwell-en-2016-des-jeunes-qui-boudent-georges-orwell

    Notre époque semble parfois donner vie aux prévisions cauchemardesques du roman d’anticipation #1984 de #George_Orwell. Dans ce bilan de fin d’année, voyons comment la guerre devient la paix, la liberté un esclavage, et l’ignorance une force politique majeure. Autant de menaces (#Big_Brother vous regarde !) auxquelles plusieurs jeunes ne semblent plus croire.

    Pour la première fois en 20 ans, cette année, l’enseignant au secondaire Jocelyn Lapointe a retiré l’ouvrage 1984 de sa liste de #lectures obligatoires.

    Parce que l’an dernier, le prof d’anglais de cinquième secondaire a fait face à une petite insurrection.

    Quiconque serait passé dans sa classe au fil du temps, quiconque y aurait observé les affiches des élèves sur le thème de l’allégorie de la caverne aurait pu croire que

    Jocelyn Lapointe compose très bien avec un peu de rébellion.

    Dans ses cours, il enseigne d’ailleurs à ses élèves que l’école a deux fonctions. « Et la deuxième fonction, ils ne la trouvent pas drôle », raconte l’enseignant de 57 ans autour d’un café partagé avec Le Devoir. « Je leur dis : l’école est là pour t’instruire, mais elle est surtout là pour fabriquer l’#obéissance. Pour que tu sois un bon travailleur, que tu n’arrives pas en retard, que tu respectes l’autorité. »

    Aux jeunes ébahis en classe, il fournit des exemples. « Pourquoi, quand la cloche sonne sur l’heure du midi, vous salivez ? Pourquoi, quand la cloche sonne, vous vous levez ? »

    Jocelyn Lapointe, avec ses 25 années d’expérience d’enseignement, admet pourtant avoir aujourd’hui « un peu baissé les bras ». À l’école privée Mont-Saint-Sacrement, à Saint-Gabriel-de-Valcartier, il avait l’habitude d’enseigner l’anglais et la philosophie, une option qu’il a créée dans une autre école de Québec, en 1994.

    Tous les ans, sans interruption, il obtenait assez d’inscriptions pour former un groupe (ou deux), qui discuterait avec lui de Sénèque ou de Platon et du livre VII de La République. Pas cette année. Huit élèves seulement ont choisi l’option philosophie, et elle a donc été annulée.

    Confortables dans l’ombre

    Dans ses cours d’anglais, ses élèves ont protesté l’an dernier. Protesté pour maintenir l’ordre établi.

    Ils lui ont fait comprendre qu’ils se satisfont pleinement de ce qu’ils ont, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils savent. Ils lui ont dit que les « ombres » de la caverne de Platon leur suffisent. Qu’ils ont trouvé un certain confort dans le fond de l’antre. L’an dernier, ils ont été 50, sur un total de 175 élèves, à refuser de lire 1984, de George Orwell. L’acte de contestation était sans précédent.

    En 1995, quand il a commencé à enseigner l’ouvrage, Jocelyn Lapointe évoquait les banques, les dépanneurs, ces « deux ou trois endroits » dans lesquels la #surveillance était continue. En 20 ans, une douzaine de caméras de sécurité se sont installées à l’intérieur de son école. Les cellulaires, puis les iPad ont fait leur entrée dans les classes. Les exemples d’une société orwellienne ont semblé s’accumuler.

    Mais dans son cours, l’an dernier, ses élèves en ont eu assez, relate Jocelyn Lapointe. « Ils ont dit : “On est tannés de se faire dire qu’on est surveillés tout le temps. On n’en a rien à foutre. Et si on est heureux comme ça, nous autres ?” »

    Devant la question, l’enseignant s’est senti désarmé. « Tu as beau expliquer la double ignorance, expliquer qu’à partir du moment où tu penses que tu sais tout, parce que tu as accès à tout avec Internet, tu ne cherches plus », avance-t-il, les élèves sont « convaincus » que leurs #désirs, ils les ont choisis.

    L’argumentaire, donc, n’a rien donné. Dans la tête du prof, un constat a émergé : « le dispositif, le processus, le programme fonctionnent ».

    L’école n’est pas un lieu pour apprendre « ça » , lui ont dit ses élèves, en évoquant 1984. « On va à l’école pour avoir une bonne job », ont-ils déclaré.

    Dans sa classe, les pourcentages ont commencé à mener une lutte contre la réflexion. « Ils savent que ça leur prend 80 % pour être admis à tel endroit. Et ils sont attentifs à ça : le chiffre, le chiffre », s’inquiète l’enseignant.

    Mais il n’abandonne pas pour autant. Il a présenté une courte entrée de blogue au sujet de 1984 à ses élèves il y a quelques semaines, et ils ont manifesté l’envie d’explorer l’oeuvre. Au pire, s’il doit faire sans Orwell, Jocelyn Lapointe enseignera Salinger (Catcher in the Rye) ou Bradbury (Fahrenheit 451). Et puis, il attendra la rébellion.

    George Orwell, « 1984 »
    Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés

    • Surtout, lire :
      « 1984 » à l’indicatif présent Frédérick Lavoie - 2 juin 2018 - Le Devoir
      https://seenthis.net/messages/699696

      La ré écriture de Georges Orwell a été faite pat galimard.

      Traductions comparées
      . . . . .
      Le slogan
      1949  : War is peace. Freedom is slavery. Ignorance is strength.
      1950  : La guerre c’est la paix. La liberté c’est l’esclavage. L’ignorance c’est la force.
      2018  : Guerre est paix. Liberté est servitude. Ignorance est puissance.

      La mentopolice
      1949  : How often, or on what system, the Thought Police plugged in on any individual wire was guesswork.
      1950  : Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir.
      2018  : À quelle fréquence et selon quel système la Mentopolice se branche sur un individu donné relève de la spéculation.

      Le néoparler
      1949  : “You haven’t a real appreciation of Newspeak, Winston”, he said almost sadly. “Even when you write it you’re still thinking in Oldspeak.”
      1950  : — Vous n’appréciez pas réellement le novlangue, Winston, dit-il presque tristement. Même quand vous écrivez, vous pensez en ancilangue.
      2018  : — Tu n’apprécies pas le néoparler à sa juste valeur, commente-t-il avec un air de tristesse. Même quand tu écris, tu continues à penser en obsoparler.

    • #brain_police

      https://en.wikipedia.org/wiki/Who_Are_the_Brain_Police%3F

      “Who Are the Brain Police?” is a Frank Zappa song, performed by The Mothers of Invention, released on the Mothers’ debut album, Freak Out!. It was released by Verve Records as a single in 1966. Zappa stated that the song was one of religious theme.[1]

      Zappa wrote about the song on the Freak Out! liner notes: “At five o’clock in the morning someone kept singing this in my mind and made me write it down. I will admit to being frightened when I finally played it out loud and sang the words.”[2]

      In a 1988 interview, Zappa added:

      A lot of people police their own brains. They’re like citizen soldiers, so to speak. I’ve seen people who will willingly arrest, try and punish their own brains. Now that’s really sad. That’s vigilante brain policism. It’s not even official, it’s like self-imposed. ... It’s hard to pin it down to one central agency when you realize that so many people are willing to do it to themselves. I mean, the people who want to become amateur brain police, their numbers grow every day – people who say to themselves, ’I couldn’t possibly consider that’, and then spank themselves for even getting that far. So, you don’t even need to blame it on a central brain police agency. You’ve got plenty of people who willingly subject themselves to this self-mutilation.[3]

      https://www.youtube.com/watch?v=DuABc9ZNtrA

    • Je veux remercier mon prof de français au lycée, Mr Brunshweig qui en 3em nous a mis sur la voie de la critique et du rêve avec l’étude du Meilleur des Mondes d’Huxley, de 1984, ou de Johnatan Livingston Le Goëland. Plus tard, j’ai eu aussi la chance d’avoir des cours de philo avec un prof qui nous emmenait voir Brecht au théatre pour en discuter longuement ensuite.
      A l’époque, je ne me rendais pas compte combien ces enseignements furent de formidables appels d’air.

    • Tu as certainement fréquenté une école moins « ancienne » que moi @touti. Les lectures que tu mentionnes, je les ai découvertes grâce à mes ami·es du lycée ou de la fac et non les profs. Tes études dateraient-elles des années 80 ou 90 ? Hélas, depuis le ministère d’un certain Claude Allègre (celui qui voulait dégraisser le mammouth) à l’éducation nationale en 2000, tout est allé de mal en pis.

    • Je ne sais pas #sombre, c’était, au propre et au figuré la fin des années 70 :)
      Il n’y avait alors pas de portable, au collège certain·es lisaient libé, je portais une longue veste en cuir rapé trouvée aux puces, un pantalon rouge gribouillé des signes politiques que j’apprenais, après L’Argent de poche Georges Desmouceaux était devenu ado, on fumait dans la cour en discutant de tout et surtout de rien. On sautait la grille quand on voulait sécher les cours sans que personne n’y trouve trop à redire. / et j’ai eu mon bac très jeune /
      #le_bon_temps