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L’espace d’un instant, et inversement.

  • Faire payer les rendez-vous non honorés : l’avis des médecins
    https://www.slate.fr/story/235324/faire-payer-rendez-vous-manques-non-honores-avis-medecins-consultation-medical

    ... certaines personnes ne sont pas en mesure de venir à tous leurs rendez-vous médicaux et (...) se retrouvent souvent dans l’incapacité de prévenir. « Mes patients ont 75 ans de moyenne d’âge. Ils ont fait un AVC, plus de 30% ont des troubles de la planification, 25% ont des troubles moteurs séquellaires. Ils ont de multiples suivis parallèles. C’est très compliqué d’honorer des rendez-vous dans ces conditions. C’est d’autant plus compliqué que leur accès aux SMS de rappel peut être difficile, que les politiques de réduction des coûts en matière de secrétariat dans les hôpitaux et cliniques les rend quasi injoignables pour annuler ou déplacer des rendez-vous », assure sur Twitter R., neurologue.

    « Une partie de la patientèle, déjà marginalisée, a des difficultés –à cause par exemple d’addictions ou de troubles cognitifs– à honorer systématiquement les rendez-vous », atteste Yannick, médecin généraliste avec lequel nous avons échangé.

    Ces éléments vont dans le sens d’une étude irlandaise publiée en 2019, qui écrit dans sa conclusion : « Les patients souffrant d’un plus grand nombre d’affections de longue durée ont un risque accru de manquer des rendez-vous en médecine générale malgré le contrôle du nombre de rendez-vous pris. Ceci est particulièrement vrai chez les patients souffrant de troubles mentaux. » Elle indique également que ces patients « qui manquaient plus de deux rendez-vous par an ont un risque de mortalité toutes causes confondues plus de huit fois supérieur à ceux qui ne manquaient aucun rendez-vous. Ces patients sont décédés prématurément, généralement de facteurs externes non naturels tels que le suicide. »

    #Santé #médecine #rendez_vous_non_honorés #taxe-lapin #darwinisme_social

    • Il compte financer comment sa « punition 5 euros » le premier de la classe ? Comment il compte récupérer mes 5 euros si je n’ai pas honoré mon rdv ? J’ai beau réfléchir TOUT est payant !!! Tout système de récupération a un coût !

    • Il peuvent récupérer la thune comme ils le font déjà avec le forfait médicament où même des pauvres doivent contribuer à hauteur de 50 balles par an de leurs poches sur des médocs qui auraient pu leur être fournis sans frais (CSS) ou remboursés. Il suffit de modifier quelques critères Cpam, pas besoin de frais de recouvrement qui pourraient s’avérer supérieurs aux sommes en jeu.

    • « Une partie de la patientèle, déjà marginalisée, a des difficultés –à cause par exemple d’addictions ou de troubles cognitifs– à honorer systématiquement les rendez-vous. » === Et oui, la non observance des rendez-vous ou des traitements fait souvent partie du problème de santé d’où la nécessité de différents seuils d’accès aux soins !

    • Ce qui est rageant, c’est qu’en même temps, les médecins et personnels soignants sont en surbooking. Donc, en général, dans mon entourage, les lapins sont vus comme des soupapes qui permettent de souffler, de rattraper du retard ou de prendre plus de temps avec un autre patient.... Cette logique comptable est absurde et pose vraiment des problèmes aux plus précaires : 5€ c’est beaucoup d’argent. C’est pareil en effet @colporteur avec les médicaments. Ou comment faire porter sur les plus précaires la gabébie libérale, encore une fois et toujours.

    • « Taxe lapin » : le patron de Doctolib opposé à l’empreinte de carte bancaire obligatoire avant le rendez-vous
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/10/taxe-lapin-le-patron-de-doctolib-oppose-a-l-empreinte-de-carte-bancaire-obli

      « Il y a 15 % des patients qui sont en situation d’illectronisme » et « 5 % qui n’ont pas de carte bancaire. C’est impensable d’entraver l’accès aux soins pour eux », a justifié son PDG, pourtant favorable au principe d’une taxe pour rendez-vous médicaux non honorés.

      Sur le fond, Doctolib est favorable à la mise en place d’une « taxe lapin » de 5 euros, que le premier ministre, Gabriel Attal, a appelée de ses vœux samedi afin de limiter les rendez-vous médicaux non honorés. Mais, concrètement, comment faire payer cette somme au patient fautif ? Pour l’exécutif, la pénalité devrait être retenue grâce à l’empreinte de carte bancaire prise par les plates-formes de rendez-vous, et les médecins pourront l’appliquer, ou pas. Une solution à laquelle s’oppose Stanislas Niox-Chateau, président-directeur général de Doctolib.

      « Il ne faut pas créer un fardeau administratif nouveau pour les soignants et entraver l’accès aux soins », a jugé M. Niox-Chateau, interrogé par France Inter, mercredi 10 avril. « Il y a 15 % des patients qui sont en situation d’illectronisme [qui n’ont pas Internet ou qui ne savent pas l’utiliser] et 5 % qui n’ont pas de carte bancaire. C’est impensable d’entraver l’accès aux soins pour eux », a encore justifié le patron de Doctolib.

      M. Niox-Chateau pointe également le problème des rendez-vous qui ne sont pas pris en ligne. Selon lui, c’est à l’Assurance-maladie que revient la charge de gérer cette « taxe lapin », en prélevant les 5 euros sur le rendez-vous suivant du patient.

      Erreur lors de mon post précédent, donc. Je croyais que, comme pour les médicaments, le fric taxé aux patients le serait sous forme de non remboursement. Or il s’avère qu’il s’agirait de faire payer le rendez-vous raté, et ce, directement au praticien concerné.

    • C’est la suite de la grande in-quisi-fantilisation des problèmes sociaux et politiques. Les boucs émissaires sont désignés : les pauvres sont responsables du ralentissement de la rotation de la terre. De fait, ils ont le devoir de continuer à courber leur maigre échine pour faire peur aux bourgeois, et pour ce gouvernement, d’être reconnaissants à la nation de les maltraiter. Leur devoir est de mettre au service de la croissance nationale leur énergie, leurs ovaires, leurs spermes, leurs enfants (pour l’armée), leurs muscles et leur porte monnaie dont le contenu est à vider dans les hypersuperextramarchés, sans oublier de verser leur dîme mensuelle aux saigneurs propriétaires de l’eau, l’électricité, du gaz, des autoroutes et de leur logement.
      Bientôt le fouet en place publique pour 3 retards chez le dentiste. Tout ça pour que certains s’offrent une deuxième piscine.

    • « Une enquête de l’URPS datant de 2012 soulignait déjà que plus de la moitié (60%) de ces rendez-vous manqués sont le fait de malades en tiers payant, essentiellement titulaires de la #CMU [ancien nom de la Complémentaire santé solidaire, ndlr]. Mais on ne s’interroge jamais sur pourquoi ces patients manquent leurs rendez-vous. Alors, l’auteur de la thèse a appelé les patients qui n’étaient pas venus à leur rendez-vous sur deux semaines à la maison de santé. Ils étaient en tout 54. Sur les 22 avec lesquels il a été possible de mener un entretien téléphonique, aucun n’a dit qu’il se fichait d’honorer ou non un rendez-vous et tous ont accepté le nouveau rendez-vous qui leur a été proposé. En revanche, tous avaient une bonne raison qui touchait justement à leur statut précaire, comme un rendez-vous imprévu à la CAF, des changements d’horaire de travail à la dernière minute ou bien encore un enfant à garder. »

      un extrait de l’article initial

  • Jean-Luc Hees a démissionné du comité d’éthique d’Europe 1 après avoir écouté la radio : « J’ai commencé à avoir des boutons » – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/medias/jean-luc-hees-a-demissionne-du-comite-dethique-deurope-1-apres-avoir-ecou

    « Je n’avais pas écouté Europe 1 depuis quarante ans, et puis j’ai écouté la station entre 9 heures et 9 h 30… raconte l’ancien PDG de Radio France, prenant soin de ne pas mentionner qu’il s’agit de l’horaire de la première partie de l’Heure des pros animé par Pascal Praud, codiffusée avec CNews depuis le début de l’année. Je ne savais pas qu’il y aurait ça à la rentrée, ni Philippe de Villiers. En écoutant ça, j’ai commencé à avoir des boutons. J’ai d’autres choses à faire, comme m’occuper de mon chien. »

    • Au lieu de prendre l’air avec J-L Hees et son chien. Philippe Val (72 ans) ancien directeur de France-Inter (intronisé à cette fonction par sa bonne amie Carla Bruni) et de Charlie Hebdo (avec sa sœur Caroline Fourest) glaviote tout les lundi sur Europe 1 dans la matinale de son confrère Dimitri Pavlenko. Ce con pense que ses réflexions sont encore digne d’intérêt. Tout comme 30 ans après le génocide rwandais, avec la complicité de la France, il faudra mesurer dans l’avenir la nuisance que ces médias laisseront dans les esprits. L’ampleur des dégâts est déjà là.

    • « radio mille collines » décryptée par Pauline Perrenot et Elvis Bruneaux pour #Acrimed.
      Europe 1 : une matinale au cœur de la contre-révolution réactionnaire - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Europe-1-une-matinale-au-coeur-de-la-contre

      À l’occasion des récentes recommandations adressées par le Conseil d’État à l’Arcom en matière de régulation du pluralisme [1], tous les regards se sont tournés vers #CNews. Comme il n’est plus à démontrer que la chaîne est devenue, sous l’égide de Vincent #Bolloré, un média d’opinion promouvant une contre-révolution réactionnaire, nous avons décidé de nous pencher sur l’autre pépite de l’empire médiatique constitué par le magnat d’extrême droite : Europe 1. Du 28 août au 29 décembre 2023, nous avons écouté l’intégralité des interviews réalisées par Sonia Mabrouk et Dimitri Pavlenko. La matinale incarne un condensé du prêt-à-penser médiatique 2.0, entre néolibéralisme autoritaire mainstream et extrême droite normalisée, au prix d’un sacrifice systématique des opinions et des représentants de la gauche, dans toutes ses composantes.

    • L’Arcom, autorité publique indépendante (API), est composée d’un collège de neuf membres, de plusieurs directions placées sous la responsabilité du directeur général et de ses adjoints, ainsi que de seize antennes régionales, implantées en métropole et en Outre-mer.

      Cette organisation, adaptée à l’ensemble des missions du régulateur, intègre des profils variés de spécialistes des grands enjeux du secteur de l’audiovisuel et du numérique.

      L’Arcom est composé d’un collège de neuf membres :

      le président de l’Arcom, nommé par le président de la République ;
      trois membres désignés par le président de l’Assemblée nationale ;
      trois membres désignés par le président du Sénat ;
      un membre désigné par le vice-Président du Conseil d’État et un membre désigné par la Première présidente de la Cour de cassation .

      La nomination du président et des huit conseillères et conseillers par cinq autorités distinctes est l’une des principales garanties de l’indépendance de l’instance .
      https://www.arcom.fr/nous-connaitre/notre-institution/gouvernance

      (Fin de la blague)

      #consanguinité

  • C’est une impression ou bien maintenant, même les noms de domaine sont devenus hyper-chers chez Gandi ? Jusque là j’en étais resté au fait que la boîte mail qui était gratuite auparavant avec un nom de domaine était devenue payante (et hyper-chère), mais là je dois renouveler des domaines et c’est plus de deux fois plus cher que la concurrence.

    – .info chez Gandi : 42€
    – .info chez Infomaniak : 22€

    – .net chez Gandi : 30€
    – .net chez Infomaniak : 13,40€

    – .com chez Gandi : 24€
    – .com chez Infomaniak : 11,40€

    Avec en plus le fait que chez Infomaniak, dans tous les cas, tu as toujours une adresse mail gratuite fournie avec ton nom de domaine.

  • Inox, fonte, céramique… On a cherché une poêle sans PFAS
    https://reporterre.net/Inox-fonte-ceramique-On-a-cherche-une-poele-sans-PFAS


    Naan, de rien !

    Face au problème de l’aliment qui colle au fond de la poêle, Hervé This dédramatise : « En début de cuisson, ça va attacher, mais il faut laisser faire. L’inox n’est pas une surface lisse. Les polymères des aliments vont donc combler les trous du revêtement, puis ils vont former une couche qui va finir par se détacher au cours de la cuisson. » Dès que la couche commence à brunir, elle va en effet se décoller. C’est ce qu’on désigne souvent sous le nom de « réaction de Maillard ». Le fabricant français Cristel, qui commercialise du matériel culinaire, affirme sur son site qu’« il est bel et bien possible d’éviter que les aliments ne collent dans l’inox. Il suffit pour cela d’adopter les bonnes techniques de cuisson ».

    • Ni pour les œufs, ni pour le poisson, ni vraiment pour l’amidon des patates rôties (un peu mieux dans la céramique genre cocotte le creuset).

      C’est marrant j’ai fait exactement la même recherche pour trouver une poêle pas trop pourrie ya un ou deux mois ! J’ai déjà une belle cocotte céramique tradi et une poêle inox le creuset que j’utilise pour la viande (ou du mijotage).

      Mais j’ai rien trouvé de probant, et au final pour faire sauter ou pour les œufs, j’ai racheté une énième fois une nouvelle poelle anti-adhésive…

      Reste le culottage bien fait sur une poêle acier :

      « Plus la poêle est noire, moins elle attache », écrit De Buyer, l’un des rares fabricants français de poêles en acier, sur son site. Il assure qu’avec un bon culottage, il est possible de cuire des œufs ou même du poisson dans une poêle en tôle acier. On aura créé une couche avec des propriétés antiadhésives permettant de cuire sans beaucoup de matières grasses.

      […]

      Le revêtement en fonte possède une surface irrégulière, comme l’inox ou l’acier, qui va attacher lors de la cuisson. Un culottage s’avère donc là aussi nécessaire. C’est ce que font les crêpiers avec leur billig, la semelle en fonte sur laquelle ils font leurs crêpes. Il existe désormais des poêles avec un revêtement en fonte émaillée, à la surface plus lisse, qui réduit l’adhérence et exonère de culottage.

      Ça j’ai jamais encore essayé…

    • Pour les oeufs, j’ai jamais fait attacher une seule omelette (ou oeufs au plat) dans une poêle en inox. Le truc a respecter impérativement : poêle très chaude au moment où on verse la prépa.

      La de buyer en acier j’ai aussi. Garder le culottage en parfait état réclame de l’attention. J’ai jamais tenté les oeufs dedans. Viande et poisson par contre c’est nickel. Patates aussi. C’est plutôt fait pour les cuissons a forte température.

    • Induction. Meilleur ratio d’efficacité, si tu as assez de paliers de puissance et que des spires sont bien réparties, c’est réellement très efficace pour chauffer très fort très vite et mijoter des doucement très longtemps.

      Quand on a débarqué à l’appart, il y avait une table générique (9 niveaux) : c’était déjà mieux que le gaz en bouteille, mais la chiasse pour maintenir une ébullition sans déborder.

      Là, j’ai pu la changer avec une simple, mais de meilleure facture (15 niveaux) : c’est super reposant.

      Le gaz, c’est bien, mais j’ai tendance à ne pas faire confiance à mes voisins pour me maintenir en vie : le voisin du dessous alcoolo, il m’a bien fais transpirer. Souvent, les gens n’ont pas de coupe-circuit en cas d’extinction de la flamme (vieux matos) et avec un gus qui peut s’endormir dans son vomi, t’aimes pas l’idée.

    • Ma poêle de buyer pour cuire les beefs c’est non lorsque ma fille 27 ans mange à la maison . Le goût du fer relève celui du sang et c’est dégoût assuré. Je suis carnivore et j’éprouvais le même dégoût lorsque j’étais plus jeune. C’est passé avec le temps...Lorsque elle est réglée c’est encore pire le goût du sang. Oui je sais c’est bizarre ! Culotter la po^le de buyer c’est pas évident d’un point de vue hygiène et régulièrement je ne peux pas résister à la laver en frottant un max ... Du coup ça colle...

    • J’aime le gaz je vais devoir passer à l’induction en déménageant because règlementation. Du coup je fais des recherches sur quelle cuisinière à induction.

    • Oui, dans la famille où j’étais ado, ils avaient une énorme poêle en fer qu’ils ne lavaient jamais (juste sous l’eau chaude) et je pensais que c’était de gros sales. Ils avaient effectivement un rapport très détendu avec les détergents. Et la poêle filait souvent un « gout » à la bouffe, maintenant, j’ai compris qu’ils avaient hérité d’une poêle ancestrale super bien culottée, mais qu’il eut quand même fallu qu’ils la passent au gros sel de temps à autre.

    • Les cuisinières, c’est pas top en général. Mieux vaut les tables en séparant de la fonction four.

      En table, j’ai beaucoup cherché et j’ai pris une Sauter 3 foyers (les trucs avec zones extensibles vendus le double ou le triple sont encore pas super efficaces) avec 15 niveaux de chauffe. Il n’y a toujours pas de classe énergétique pour ces engins (la honte), mais sur les tests d’efficacité, cette marque s’en sort super bien, avec une bonne répartition de la chauffe dans les foyers, ce qui fait que la conso réelle est un peu meilleure que celle du reste du marché, sans compter que la ventilation est notablement moins bruyante que celle de tables plus chères comme Whirlpool.

    • La ventilation, c’est ce qui m’arrête avec l’induction. Ici la cuisine est la pièce de vie principale alors le bruit de ventilo permanent pendant une heure de mijotage, c’est une perspective qu’on envisage pas.

    • On est au gaz bouteille, encombrés donc par la bombonne. Mais ça nous a permis de manger chaud pendant les périodes de coupures électriques (jusqu’à 4 jours après la tempète de 1999.)
      Gazinière avec thermocouple de sécurité, sur le four uniquement.

    • Nous aussi, on mijote : ce ventilo est tout a fait supportable, contrairement au FAR qui foutait les jetons. C’est moins que la hotte ou même que la rumeur de la rue si on ouvre la fenêtre. Moins que la VMC qui est musclée chez nous, un peu plus que le frigo.

      Par contre, oui, faut que je vois pour un Coleman ou un truc dans le genre pour les coupures qui ne vont pas manquer d’arriver.

    • Perso, on est passé d’une cuisinière gaz à la vitrocéramique puis à l’induction. La vitrocéramique c’est gourmand en électricité. Par contre à cause de la bonne inertie calorifique, tu peux baisser la puissance et laisser mijoter en surveillant un minimum. L’induction, ce que je trouve pénible, c’est la chauffe intermittente quand tu tournes à basse puissance. Faut dire qu’on a peut-être lésiné sur la qualité de l’appareil. De plus, tu as intérêt à avoir des récipients de qualité+++ (prévu pour et avec une semelle bien épaisse d’acier inox pour conserver la chaleur). Alors qu’un vieux faitout alu même cabossé, ça le fait sur un feu gaz (pour cuire des confitures par exemple). Je regrette quand même le gaz.

    • Il y a le gaz de ville dans ma maison, donc je suis resté au gaz. En m’équipant avec des feux à gaz de très bonne qualité, et avec un bon réglage de ralenti c’est ce que je trouve le plus précis. Bon c’est le gaz, c’est pas idéal en terme d’émissions…

      Chez ma mère il y a des plaques à induction de très bonne qualité, et je ne constate pas ce phénomène d’intermittence à basse puissance. Par contre effectivement il faut des très bons récipients (quand mes parents étaient passé à l’induction c’est ce qui m’avait permis de récupérer tout un tas de bonnes gamelles qui ne passaient pas sur l’induction, genre un super couscoussier !).

  • Les Polluants éternels (PFAS) dans le viseur des députés
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-12h30/journal-de-12h30-du-jeudi-04-avril-2024-3299127
    Très intéressante interview de

    Pierre Labadie, chimiste de l’environnement et directeur de recherches au CNRS

    dans laquelle on apprend que des alternatives aux #PFAS existent (et particulièrement pour les ustensiles de cuisine, bien que ceux-ci aient été exclus de l’interdiction votée hier pour « préserver l’emploi » (merci Téfal)
    Suit une explication de la stratégie cynique des industriels appelée #substitution_regrettable, qui consiste à modifier très légèrement une molécule dès que la science démontre sa toxicité, conduisant à un nouveau protocole de recherche couteux et chronophage.
    Alors même que ce scientifique nous prévient qu’il est « illusoire de travailler au cas-par-cas pour cette famille extrêmement vaste de molécules ».

  • « 60 Millions », énième service public menacé par l’État ? - Par La rédaction | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/emissions/proxy/60-millions-enieme-service-public-menace-par-letat

    La plupart des Français connaissent le mensuel 60 Millions de Consommateurs, magazine historique, avec son concurrent Que Choisir, du journalisme d’essais de produits et services. Mais une grande partie ignore que contrairement à Que Choisir, issu de l’association de consommateurs UFC, 60 Millions de Consommateurs est un média public, émanation d’un établissement public placé sous la tutelle du ministère des Finances, l’Institut national de la consommation. Sa mission de service public ? Fournir un appui technique aux associations de défense des consommateurs, dont l’INC et sa rédaction forment les membres. Et informer, tester les produits, éduquer le grand public à éviter les écueils de la société de consommation dans laquelle nous baignons. Cette mission tient à cœur à la rédaction du magazine, qui prend ainsi soin de diffuser le plus largement possible les résultats de ses enquêtes, et de répondre aux nombreuses sollicitations de journalistes s’interrogeant sur tel produit ou service.

    (...)

    Alors, pourquoi 60 Millions de consommateurs est-il un média de service public ? Par exemple parce qu’il diffuse dans les écoles un magazine pour enfants. Ou parce qu’il révèle que la société Zebrance, qui vend des produits d’assurance à un prix imbattable… n’est pas un vrai assureur agréé malgré de nombreux publireportages publiés dans de grands médias (enquête qui vaut au magazine un procès de la part de son patron Camille Ferber). Ou grâce à son « observatoire de l’inflation », qui a permis de mettre des chiffres (élevés) sur l’inflation des produits alimentaires, très supérieure à celle des autres biens et services. Mais aussi, depuis quelques années, en portant un combat mené avec des associations de consommateurs contre les frais bancaires abusifs qui touchent principalement les client·es le plus en difficulté. Sans oublier une batterie de tests sanitaires, comme ceux réalisés sur les couches pour bébé dont les résultats montraient la présence de « résidus à risque toxique ». Ou, dans son dernier numéro, en examinant la présence de résidus de pesticides dans les salades en sachet. Ce qui a d’ailleurs fait l’objet d’une vive critique de la journaliste du Point Géraldine Woessner, celle-ci déplorant que le magazine agite des peurs infondées, aucune des salades ne dépassant les seuils réglementaires… une critique à laquelle va bientôt répondre le magazine. Pour évoquer le rôle de 60 Millions de Consommateurs et les menaces qui pèsent sur l’INC, on reçoit le chef de sa rubrique « finances, banques et assurances » et délégué syndical Lionel Maugain.

  • Des mines pour sauver la planète ?
    https://laviedesidees.fr/Des-mines-pour-sauver-la-planete

    Pour réaliser la transition énergétique, il faudrait extraire en vingt ans autant de métaux qu’au cours de toute l’histoire de l’humanité. C’est « l’un des grands paradoxes de notre temps », constate Célia Izoard. À propos de : Célia Izoard, La ruée minière au XXIe siècle, Seuil

    #International #environnement #industrie #changement_climatique
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240403_mines.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240403_mines.pdf

  • La boussole du #don
    https://laviedesidees.fr/La-boussole-du-don

    Contestant les anthropologies de l’égoïsme possessif, Philippe Chanial reprend le paradigme du don pour étayer les logiques de solidarité et relativiser l’emprise de la domination et de l’exploitation. À propos de : Philippe Chanial, Nos généreuses réciprocités. Tisser le monde commun, Actes Sud

    #Philosophie #anthropologie #sociologie #exploitation #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240402_chanial.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240402_chanial.pdf

  • Calaméo - Yves Lenoir - L’OMS et les dégâts des radiations
    https://www.calameo.com/books/0025223115a96f6f290a3

    Yves LENOIR De l’indifférence au déni : l’OMS et les dégâts des radiations (1946-2006)

    DaNs La NuIT du 26 avril 1986 le bloc n° 4 de la centrale atomique de Tchernobyl a explosé. Le cœur nucléaire a pris feu. Il fallut dix jours d’efforts pour venir à bout de l’incendie.
    Chaque heure qui passait, une quantité de produits de fission de périodes longues équivalant à une explosion atomique de type Hiroshima ou Naga- saki était projetée dans l’atmosphère, mêlée aux gaz de la combustion.
    Jamais une telle catastrophe n’avait été imaginée, une catastrophe analogue à ce que laisserait dans l’environnement les retombées d’une bataille atomique de grande envergure : plusieurs centaines de milliers de kilomètres carrés plus contaminés que les sites des tests atomiques de Bikini, de Moruroa, du Nevada ou du Kazakhstan...
    Le 5 septembre 2005, l’aIEa diffusa un communiqué annonçant la publication d’un rapport sur le bilan définitif (sic) officiel de l’ac- cident, tel qu’établi par une instance ad hoc instituée par l’ONu en février 2003, le Chernobyl Forum. L’OMs avait été chargée d’endosser les résultats des études des conséquences sur la santé. Les chiffres à retenir, placés en exergue : 50 décès à court terme du fait d’irradiations aiguës et 4 000 cancers mortels probables dans les décennies futures. En clair, moins que le bilan, morts et blessés, de quelques heures ou jours de circulations routière dans l’ex-uRss !
    un miracle ? Non, l’OMs a ainsi assumé son parti-pris originel pour l’entrée, puis le maintien, de l’humanité dans l’âge de l’énergie atomique. C’est ce que démontre dans ces pages l’auteur, Yves Lenoir, au terme de recherches menées depuis plus de dix ans sur les relations entre les institutions médicales et la radioactivité .
    Le gouffre séparant ce « bilan » labellisé ONu et, singulièrement, OMs de la réalité ne relève pas d’une quelconque controverse scientifique. Car il est le produit de l’histoire, d’un enchaînement culturel et politique.
    L’important, ce n’est pas de croire ou de préjuger, mais de comprendre.
    Yves LENOIR, La Comédie atomique, La Découverte, 2016
    dessin de couverture : Gaël Gittard
    10 € - Livret édité au profit d’ETB Belrad ISBN - 2-7552-0022-7

    Un tirage de 1000 exemplaires sera réalisé avant le 26 avril.
    #nucléaire #OMS

  • France expérimentation, le couteau suisse de la start-up nation macronesque

    Dès 2017 Bercy crée une cellule interministérielle qui a pour but d’aider les start up à lever les obstacles juridiques qui pourraient entraver leur avenir licorne. Autrement dit l’administration se met au service des crevures à chaussures pointues sortant d’écoles de commerce pour modifier la loi à leur profit et se faire des tunes.

    La fabrique démocratique de la loi au Parlement, on s’assoit dessus.

    Chômeurs vous savez ce qu’il vous reste à faire...

    https://www.modernisation.gouv.fr/transformer-laction-publique/france-experimentation


  • vu sur insta

    Un arbre sauvé par un arbre. Lorsque les branches ou les racines de différents arbres sont en contact intime prolongé, elles s’abrasent souvent les unes les autres, exposant leurs tissus intérieurs, ce qui peut éventuellement fusionner. Ce processus s’appelle l’inosculation, un phénomène naturel dans lequel poussent ensemble les troncs, les branches ou les racines de deux arbres. Il est biologiquement similaire au greffage et ces arbres sont appelés en foresterie sous le nom de gemmes, du mot latin signifiant « une paire. ”
    Crédit photo : Pósa Tamás

  • Loi agricole : la « souveraineté alimentaire » contre l’environnement | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/280324/loi-agricole-la-souverainete-alimentaire-contre-l-environnement

    C’estC’est, pour le moins, un texte qui se trompe de cible. Initialement lancé pour répondre à l’enjeu crucial du renouvellement des générations – la moitié des agriculteurs et agricultrices en activité en 2020 sera partie à la retraite dans les six ans qui viennent –, le projet de loi d’orientation agricole qui arrivera, après un énième report, mercredi 3 avril sur la table du Conseil des ministres a été « enrichi », comme l’avait promis le ministre Marc Fesneau pour répondre à la colère agricole.

    Mais plutôt que de combler les manquements déjà soulignés par de nombreux acteurs dans la première version du texte rendue publique en décembre, et de s’attaquer à la question centrale de la rémunération, la nouvelle version, révélée par Contexte le 1er mars, s’attaque à… la protection de nos ressources et des milieux naturels.

  • En Suède, la grève contre Tesla se poursuit depuis quatre mois - Next
    https://next.ink/brief_article/en-suede-la-greve-contre-tesla-se-poursuit-depuis-quatre-mois

    Le brief du 05 mars 2024

    Le mouvement dure depuis la fin octobre.

    Des salariés suédois refusent de reprendre le travail tant que Tesla n’acceptera pas de signer l’accord collectif sur les salaires, dans un pays où les négociations entre employeurs et syndicats font partie intégrante de l’organisation des conditions de travail.

    C’était en début de mois. Et donc, là bas aussi, ça fait pas la grève à moitié (https://seenthis.net/messages/1047628).

    Et là, ça date du 21 février dernier, via le Figaro. Ça fait pas les gros titres, quand dans un autre pays que le notre, des salariés, prennent en otage tout un pays... C’est tout de même le comble que ce soit un journal de droite qui relaie ces infos. Apparemment, ça n’en parle pas des masses ailleurs.

    Grève chez Tesla en Suède : les bornes de recharges bloquées à partir du 4 mars
    https://www.lefigaro.fr/societes/greve-chez-tesla-en-suede-les-bornes-de-recharges-bloquees-a-partir-du-4-ma

    Publié le 21/02/2024
    Un syndicat suédois a annoncé mercredi qu’il bloquerait les stations de recharge des voitures électriques Tesla, après environ quatre mois de grève provoquée par le refus du constructeur automobile américain de signer une convention collective sur les salaires. L’entretien et l’installation des bornes Tesla en Suède seront suspendus à partir du 4 mars, a indiqué le syndicat des employés des services et de la communication (Seko) dans un communiqué, dans un acte de solidarité avec le mouvement en cours .

  • « Le littoral morbihannais croule sous le caca ! » : Eau et rivières alerte sur la pollution
    https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/le-littoral-morbihannais-croule-sous-le-caca-eau-et-rivieres-alerte-sur

    C’est à la station d’épuration de Landaul (Morbihan), qu’ils ont donné rendez-vous. Pas pour jeter l’opprobre sur cette station, mais parce que ce cas illustre bien le propos. « On prend exemple ici, parce que c’est flagrant. » Ce mardi 26 mars 2024, l’association Eau et rivières de Bretagne lance un cri d’alarme, sur la qualité des eaux en Morbihan. Volontairement provoc : « Le littoral morbihannais croule sous le caca ! » Sont en effet particulièrement visés les problèmes d’assainissement.

    • À Landaul, Eau et Rivières estime qu’« avant de construire, il faut régler la question des effluents » | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray-56400/a-landaul-eau-et-rivieres-estime-qu-avant-de-construire-il-faut-regler-


      Débordements de boue à la station d’épuration de Landaul.
      Le Télégramme/Stéphanie Le Bail

      Pour Eau et Rivières de Bretagne, « le littoral morbihannais croule sous le caca ». L’association prend pour exemple la station d’épuration de Landaul, derrière laquelle des débordements de boues se retrouvent dans la nature. Comme le Syndicat ostréicole Ria d’Etel, elle a déposé plainte.

      « Sur la plateforme « Sentinelles de la nature » que nous gérons, les citoyens peuvent signaler des dégradations de l’environnement. Nous observons depuis plusieurs mois des indications récurrentes concernant des dysfonctionnements de postes de relevage entre la Laïta et la Vilaine, avec des déversements de boues de station d’épuration en milieu naturel », indique Pierre Loisel, représentant d’Eau et Rivières de Bretagne.

      Ce mardi 26 mars, Eau et Rivières prend pour exemple la situation qui perdure derrière la station d’épuration de Landaul où une mare de boue inonde une zone humide.

      Pas de lotissements sans usines adaptées
      « Parfois quand une situation est signalée, les délégataires en charge du fonctionnement des infrastructures réagissent bien et le problème est résolu. Parfois, rien n’est fait ; l’argent nécessaire à des investissements pour y remédier va sans doute sur d’autres sites », estime Pierre Loisel. Il précise qu’Eau et Rivières a déposé « une demi-douzaine de plaintes » pour ce type de situation, dont « une pour la dégradation de l’environnement observée à Landaul et une pour la pollution dans le golfe du Morbihan signalée le 2 février.

      « Avec les contraintes du Zan, les communes accélèrent les projets de construction. Nous n’allons pas nous opposer à l’urbanisation face aux projections d’augmentation de la population en Bretagne, à condition que les questions d’effluents soient réglées en amont. Il faut avant tout que les stations d’épuration soient adaptées à la population. Les lotisseurs doivent également prendre en compte le traitement des eaux de pluie. Il faut plus d’argent pour refaire les réseaux en piteux état », demandent les représentants d’Eau et Rivières.

      Ostréiculteurs : « Ça fait quatre ans qu’on est sur le dossier »
      Les ostréiculteurs de la ria d’Etel rappellent que cela fait quatre ans qu’ils sont sur le dossier des débordements de la station d’épuration de Landaul.

      « À Noël, nous avons appris par la profession que la situation était catastrophique. Nous avons porté plainte contre X le 25 janvier, comme nous l’avions déjà fait en 2020 », indique Jacques Carrer, président du Syndicat ostréicole Ria d’Etel. « Nous avons également écrit au préfet pour lui demander un moratoire sur les permis de construire de Landaul », ajoute-t-il. Dans un courrier du 20 mars, la préfecture répond que « la commune de Landaul doit veiller à ce qu’une autorisation d’urbanisme ne puisse intervenir que lorsque les conditions de collecte ou traitements des eaux usées sont conformes à la réglementation ».

      « La station de Landaul est bien conforme »
      La communauté de communes Auray Quiberon terre Atlantique (Aqta), compétente en matière d’assainissement, reconnaît que « le 27 décembre 2023, la station d’épuration de Landaul a fait l’objet de dysfonctionnements liés à des épisodes pluvieux importants ».

      Aqta explique qu’« un curage de plus de 40 m3 a aussitôt été effectué par l’exploitant Veolia à la demande d’Aqta, le lendemain. Un protocole de suivi de la qualité de l’eau du cours d’eau a immédiatement été mis en place entre Veolia, Aqta et l’État ».

      Concernant les boues qui restent sur le site, la communauté de communes précise qu’« un état des lieux environnemental a été réalisé en début d’année pour envisager une reprise de la biomasse restante tout en respectant cette zone humide ».

      « La station de Landaul est bien conforme aux réglementations en vigueur et aucun dysfonctionnement n’a été constaté depuis. Dès le mois de décembre, Aqta a demandé à Veolia la mise en œuvre d’un plan d’action technique sur le site pour éviter de nouveaux dysfonctionnements ».

      chez le concurrent de la PQR

    • Si les réseaux de collecte étaient séparés (pluvial d’un coté, assainissement de l’autre) les épisodes de pluies intenses n’auraient pas ces effets.

  • Les atteintes aux droits se banalisent en France | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/les-atteintes-aux-droits-se-banalisent-en-france-6552427.php

    L’année 2023 a été marquée par « une banalisation des atteintes aux droits » et une fragilisation « préoccupante » de l’État de droit, s’inquiète la Défenseure des droits qui a publié, ce mardi, son rapport annuel.

    « On observe une sorte de banalisation des atteintes aux droits. Cette fragilisation n’est pas nouvelle mais elle s’inscrit dans une tendance de fond avec une forme d’accélération », déclare Claire Hédon.

    L’autorité indépendante, qui est chargée notamment de défendre les droits des citoyens face à l’administration, a reçu, en 2023, plus de 137 000 réclamations, soit 10 % de plus que l’année précédente.

    Les réclamations traitées par les 600 délégués répartis sur le territoire concernent majoritairement les relations avec les services publics (plus de 92 000 réclamations, en hausse de 12 % sur un an).

    « Pas du tout rassurant »
    « Il y a un fossé qui s’est construit entre les usagers et le service public », relève Claire Hédon. « On nous dit que ça s’améliore, moi ce que je constate, c’est qu’on a de plus en plus de saisines, ce qui n’est pas du tout rassurant. »

    Les autres réclamations concernent la lutte contre les discriminations, les droits de l’enfant, la déontologie des forces de sécurité et la protection des lanceurs d’alerte.

    Dans son rapport, la Défenseure des droits pointe du doigt plusieurs réformes législatives ou réglementaires ayant « restreint le bénéfice de certains droits ». Dans son viseur, la loi « pour le plein-emploi », la loi Kasbarian « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » ou encore la loi sur l’immigration.

    « On met encore plus en difficulté des populations déjà très vulnérables », estime Claire Hédon.

    À cela s’ajoutent « des propos et des actes par lesquels des décisions de justice ont été remises en cause ou critiquées », des phénomènes qui « n’ont rien d’anecdotique » et qui « traduisent une fragilisation éminemment préoccupante de l’autorité du juge et, au-delà, de l’État de droit », peut-on lire.

    L’autorité indépendante cite comme exemple « l’instrumentalisation du Conseil constitutionnel à qui il a été demandé de sanctionner des dispositions législatives malgré leur inconstitutionnalité manifeste » dans le cadre de la loi sur l’immigration. « Notre système démocratique n’est pas basé que sur les élections, il est basé sur un équilibre des pouvoirs, sur le fait que les pouvoirs publics sont soumis au droit », insiste Claire Hédon.

    « Des soins discriminatoires »
    Dans son rapport, la Défenseure des droits déplore également « l’inexécution de plus en plus importante des décisions de justice, y compris adoptées par les plus hautes juridictions », que ce soit le Conseil d’État ou la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).

    Observée depuis des années, « la non-exécution massive des décisions de justice en matière de droit au logement opposable (Dalo) ou d’accès des étrangers aux préfectures » est, quant à elle, « dans certaines régions, une constante », dénonce-t-elle.

    Les restrictions des libertés d’expression, de manifestation et d’association se sont poursuivies, selon le rapport.

    Au total, l’institution dit avoir été saisie « de près de 170 réclamations mettant en cause la déontologie des forces de sécurité dans le maintien de l’ordre » à l’occasion des manifestations contre la réforme des retraites.

    Ces saisines répétées « peuvent dissuader des personnes d’aller manifester et restreignent ainsi la possibilité d’utiliser la manifestation comme vecteur de contestation des décisions publiques », s’alarme-t-elle.

    Autres sources d’inquiétudes, les mesures de restriction observées en 2023 et qui ont empêché « certaines personnes en situation de précarité d’accéder à leurs droits ». L’autorité indépendante cite notamment en exemple l’arrêté préfectoral pris en octobre 2023 et interdisant dans un secteur parisien pendant un mois toute distribution alimentaire.

    Les personnes précaires doivent également composer avec des « discriminations persistantes », notamment dans le domaine de l’accès aux soins. « Il existe encore aujourd’hui des refus de soins discriminatoires opposés à des personnes qui bénéficient de la complémentaire santé solidaire », relève le rapport.

    • le communiqué de presse et lien vers le rapport
      https://www.defenseurdesdroits.fr/rapport-annuel-dactivite-2023-la-banalisation-des-atteintes-aux-d

      dont, non couvert dans l’article ci-dessus :

      Lanceurs d’alerte
      2023 a marqué une hausse de 128% des saisines dans le contexte du renforcement de la protection du lanceur d’alerte, issu du nouveau cadre légal de 2022.

      Le Défenseur des droits est désormais compétent pour rendre un avis sur la qualité du lanceur d’alerte et donner une certification qui permet de conforter celui qui le saisit dans sa démarche et de le renseigner. En cas de représailles, après le lancement de l’alerte, l’institution peut produire des observations en justice ou adresser des recommandations en vue de rétablir le lanceur d’alerte dans ses droits. Au vu de la complexité de la législation en vigueur, l’institution a jugé indispensable de réaliser un guide pratique, en français et en anglais, afin de sécuriser les démarches du lanceur d’alerte.

  • EPR de Flamanville : le chargement du combustible repoussé à « mi-avril » au moins, selon l’ASN
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/epr-de-flamanville-le-chargement-du-combustible-repousse-mi

    AFP parue le 26 mars 2024 - 21h26

    Le chargement du combustible du réacteur EPR de Flamanville d’EDF, un chantier marqué par des déboires à répétition, est repoussé à mi-avril au moins au lieu du 31 mars comme initialement prévu par le groupe électricien, a indiqué mardi l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

    (...)

    Si le démarrage se confirme à l’été 2024, il interviendra donc avec 12 ans de retard sur le calendrier prévu, pour une facture totale désormais estimée à 13,2 milliards d’euros, selon EDF, soit quatre fois le budget initial de 3,3 milliards d’euros.

    On nous promet 100 milliards pour les 6 prochains EPR. Faut-il dès maintenant anticiper un coût de 400 milliards ?

    Pour mémoire :

    Les nouveaux EPR coûteront au moins 100 milliards d’euros, estime Greenpeace
    https://reporterre.net/Les-nouveaux-EPR-couteront-au-moins-100-milliards-d-euros-estime-Greenpe

    Si personne nʼest capable de dire combien vont coûter précisément les six réacteurs EPR2 tant que le projet demeure au stade de développement, la facture va probablement dépasser 100 milliards dʼeuros, prévoit Greenpeace. Pour un coût de production de lʼélectricité compris entre 135 et 176 euros par mégawattheure (MWh), bien loin de la référence actuelle de 70 euros par MWh . « La rentabilité du projet “nouveau nucléaire” apparaît ainsi largement compromise et ses conséquences sur les contribuables ou les finances publiques s’annoncent insoutenables », alerte Greenpeace.

  • Mozart de la finance : détruire les services publics mais augmenter les dépenses - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/03/26/mozart-de-la-finance-detruire-les-services-publics-mais-augmenter-le

    En septembre dernier le collectif Nos services publics, composé de fonctionnaires, expliquait dans un rapport de 300 pages sur l’évolution des services publics depuis 40 ans comment tout avait été méthodiquement détruit dans l’éducation, la santé, la justice ou les transports. Une destruction justifiée par le besoin de « faire des économies » et de retrouver « l’équilibre budgétaire ».

    Mais alors, où va l’argent, puisque le dynamitage des services publics n’a même pas permis de limiter les prétendus déficits ? Dans les poches des capitalistes. En février 2022 une « commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil au sein de l’État » au Sénat avait montré une privatisation de fond de l’appareil d’État dans son ensemble, avec un recours généralisé à « l’externalisation privée ». En clair : on arrose des entreprises privées avec de l’argent public pour effectuer, cher et mal, des missions qui auraient pu être réalisées par le public.

    L’externalisation représente aujourd’hui plus de 160 milliards d’euros. C’est l’équivalent du quart du budget de l’État ! N’oublions pas qu’en plus, l’État verse sous forme « d’aide aux entreprises » entre 150 et 200 milliards d’euros aux patrons. Et que l’école privée est arrosée de milliards d’euros qui pourrait très bien se contenter de l’argent des familles séparatistes.

  • #Glyphosate : un rapport fantôme sort des placards de l’Anses, huit ans plus tard
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/27/huit-ans-plus-tard-un-rapport-fantome-sur-le-glyphosate-sort-des-placards-de

    C’est un rapport qui n’existe pas et qui, pourtant, vient d’être publié. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu publique, lundi 25 mars, une expertise sur la génotoxicité des pesticides à base de glyphosate – c’est-à-dire leur capacité à altérer l’ADN, une étape possible de la cancérogenèse.

  • « Il faut prendre en compte les réalités de l’économie de la culture fondée sur la contribution des artistes-auteurs faiblement rémunérés »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/25/il-faut-prendre-en-compte-les-realites-de-l-economie-de-la-culture-fondee-su

    Un collectif rassemblant plusieurs milliers de personnalités du monde culturel, dont la réalisatrice Agnès Jaoui, l’écrivain Nicolas Mathieu et la dessinatrice de bandes dessinées Pénélope Bagieu, demande, dans une tribune au « Monde », l’adoption d’une proposition de loi visant à intégrer les #artistes-auteurs dans la caisse commune de l’#assurance-chômage.

    Aucun livre, film, spectacle vivant, aucune création visuelle, plastique, graphique ou sonore ne peut exister sans le #travail initial d’un ou d’une artiste, ou d’un auteur ou d’une autrice. Nous, les artistes-auteurs, sommes à l’origine de toute œuvre. Nous sommes la condition sine qua non de la création contemporaine, l’élément moteur de la vie culturelle et intellectuelle de notre pays. Notre travail génère une activité économique qui fait vivre les secteurs de la musique, de l’art contemporain, de l’édition, du design ou du cinéma.

    Environ 720 700 emplois dépendaient directement de nos créations en 2019, selon l’analyse conjoncturelle du chiffre d’affaires de la culture au quatrième trimestre 2022. En 2022, les secteurs de l’art et de la #culture représentaient plus de 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un montant colossal, mais sans rapport avec nos conditions de vie.
    En 2021, nous étions plus de 300 000 à avoir déclaré des revenus au régime des artistes-auteurs. Parmi nous, des écrivains, des compositeurs, des réalisateurs, des scénaristes, des photographes, des graphistes, des peintres, des sculpteurs, des illustrateurs, des designers ou encore des traducteurs.

    Une précarité structurelle

    Malgré la diversité de nos professions, nous partageons un statut offrant une faible protection sociale. Contrairement aux artistes-interprètes, nous ne bénéficions pas des #droits_sociaux fondamentaux que sont la reconnaissance des accidents du travail ou des maladies professionnelles. Nous n’avons pas non plus accès à l’assurance-chômage, en dépit de nos #emplois_précaires et discontinus.

    Pourtant, nous sommes aussi des travailleurs et prétendons à une couverture sociale digne de ce nom. La situation sociale des métiers de la création est bien documentée : en 2017, 53 % des artistes graphiques et plastiques ont perçu moins de 8 703 euros de revenus artistiques annuels, selon le rapport d’activité 2018 de la Maison des artistes. Si toutes nos professions ne sont pas égales face à la #pauvreté, tous les artistes-auteurs partagent une précarité structurelle qui les empêche de se projeter et d’envisager l’avenir sereinement.

    La situation est également bien connue du Parlement européen, qui, dans sa résolution du 21 novembre 2023, alerte sur les droits des artistes-auteurs, soulignant qu’ils devraient, comme tous les travailleurs, bénéficier « du droit à un salaire minimum, à la négociation collective, à une protection en ce qui concerne le temps de travail et la santé, à des congés payés et à un accès amélioré à la protection contre les accidents du travail, aux prestations de chômage et de maladie, ainsi qu’aux pensions de vieillesse contributives ».

    Intégrer la caisse commune de l’assurance-chômage

    Il est temps de prendre en compte les réalités d’une économie fondée sur la contribution de travailleurs faiblement rémunérés, soumis à une concurrence féroce et relégués dans des dispositifs inadaptés comme le RSA [revenu de solidarité active] et l’ASS [allocation de solidarité spécifique]. Les réformes en cours menacent d’ailleurs d’en priver nombre d’artistes-auteurs, qui risquent alors de devoir renoncer à leur métier.

    C’est pourquoi, avec Pierre Dharréville, député (Gauche démocrate et républicaine) des Hauts-de-Seine, et la commission culture du Parti communiste français, des syndicats et associations (SNAP CGT, STAA CNT-SO, La Buse, la SRF, l’AFD) ont rédigé, sous l’œil attentif de la majorité des organisations professionnelles, une proposition de loi visant à intégrer les artistes-auteurs dans la caisse commune de l’assurance-chômage.

    Son adoption serait une avancée historique s’inscrivant dans la continuité des dispositifs en place. Car, depuis le milieu des années 1970, nous sommes adossés au régime général de la Sécurité sociale et bénéficions des droits de salariés en ce qui concerne la retraite, la maladie et la famille. Il s’agira ici d’étendre ces prestations au chômage, conformément aux recommandations du Parlement européen.

    Une usure physique et psychique

    Ce progrès social majeur serait financé par une augmentation des cotisations payées par les diffuseurs, qui passeraient de 1,1 % à 5,15 % – les artistes-auteurs s’acquittant déjà d’une part salariale de la contribution chômage via la CSG [contribution sociale généralisée].

    La liberté, au cœur de la création, ne peut exister qu’à l’abri de logiques ultra-concurrentielles qui favorisent les violences systémiques. Contre l’incertitude des règles du marché, qui conduisent à obéir plutôt qu’à inventer, nous devons construire des droits qui changent la donne. S’il est émancipateur, le travail de création génère aussi du stress, des angoisses, amplifiés par l’absence de protection sociale. Cette précarité provoque de l’usure physique et psychique.

    Une rémunération archaïque héritée du XIXe siècle

    L’effet immédiat de ce dispositif de continuité du revenu sera de sortir de la #précarité économique nombre d’entre nous, qui pourront ainsi se maintenir en activité. Nous aurons plus d’aisance pour négocier nos contrats, et serons en meilleure position dans les rapports de force, forcément inégaux, instaurés par les diffuseurs et les commanditaires.
    Moins #précaires, nous n’aurons plus à choisir entre une vie de famille et la poursuite de notre carrière. Nous pourrons envisager plus sereinement des situations de vie extrêmement banales qui sont particulièrement complexes pour nombre d’entre nous (location, emprunts bancaires, etc.).

    La sécurisation des conditions de travail des artistes-auteurs est essentielle pour que continuent d’éclore des talents qui font l’attractivité de la France et contribuent à son rayonnement. Nous demandons aux parlementaires, députés et sénateurs, de défendre et de voter ce texte qui mettrait fin à un mode de rémunération archaïque hérité du XIXe siècle.

    Les premiers signataires de cette tribune : Pénélope Bagieu (dessinatrice de bandes dessinées), Lucas Belvaux (réalisateur), Philippe Faucon (réalisateur et producteur), Gisèle Vienne (chorégraphe et metteuse en scène), Arthur Harari (cinéaste), Agnès Jaoui (actrice et cinéaste), Ange Leccia (artiste plasticien), Nicolas Mathieu (écrivain), Catherine Meurisse (illustratrice et dessinatrice), Usul (vidéaste) et Jean-Luc Verna (artiste plasticien).

    Liste complète des signataires https://continuite-revenus.fr/tribune

  • Eric Sadin, philosophe : « Pas besoin d’être devin pour saisir que quantité d’emplois à haute compétence cognitive vont être broyés par l’IA » – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/eric-sadin-philosophe-pas-besoin-detre-devin-pour-saisir-que-quantite-dem
    https://www.liberation.fr/resizer/Eg1j8p5Q7EGy0KfSULFuQoln9UU=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/GF3U2ABJOFEXJKVYTEIFIXHFAA.jpg

    L’annonce le 14 mars d’un partenariat entre OpenAI et le Monde n’en finit pas de faire débat. Le journal accepte d’alimenter avec ses articles le moteur de réponse Chat GPT en échange de revenus conséquents : de quoi fiabiliser la machine avec des contenus actualisés « faisant autorité », tout en évitant le pillage sauvage du travail de ses journalistes. Du gagnant-gagnant ? « Cette situation incarne l’aliénation de l’intention journalistique d’éclairer le public, détournée pour nourrir des intelligences artificielles et, ainsi, accroître leurs rôles dans l’espace public », réagissait dans Libération Marius Bertolucci, chercheur en science de gestion et auteur de l’Homme diminué par l’IA (éditions Hermann, octobre 2023), appelant les autres grands médias français à bloquer la machine. Juristes, architectes, experts-comptables, traducteurs professeurs… Dans un entretien, le philosophe Eric Sadin explore

  • Dominique Costagliola : « J’ai reçu des menaces, mais si c’était à refaire je le referais » – L’Express
    https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sciences/dominique-costagliola-jai-recu-des-menaces-mais-si-cetait-a-refaire-je-le-r
    https://www.lexpress.fr/resizer/obcHjmEfxcRvs9jCE5IRAM1uqvc=/1200x630/filters:focal(2752x1480:2762x1490)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/lexpress/EY5RPSGIZNC2NA6UYDMDG2GUEY.jpg

    Avez-vous l’impression que votre combat en faveur de la rationalité et la méthode scientifique a porté ses fruits ? Accorde-t-on aujourd’hui plus d’importance à ces questions ?

    Je ne suis pas convaincue que l’on ait fait beaucoup de progrès, notamment parce que des comportements qui auraient dû être punis ne l’ont pas été. Il est sidérant qu’une enquête ait pu être lancée contre moi sans aucune base, alors que des chercheurs qui n’ont pas respecté les lois relatives aux études sur la personne humaine n’ont subi aucune conséquence d’aucun type.

    Qu’auriez-vous attendu ?

    Que l’on punisse ceux qui étaient punissables ! Quand des gens ne respectent pas la loi, il est logique qu’ils soient incriminés. Or il ne s’est rien passé. Je parle de scientifiques dont certains sont toujours en poste. C’est incompréhensible.