Un jeune lyonnais arrêté et maltraité pour avoir donné des informations sur les Français qui servent dans l’armée israélienne

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  • En France le soutien aux criminels de guerre est défiscalisé .
    Enfin ... seulement si les victimes sont arabes et palestiniennes, ça va de soi. (mais pas forcément musulmanes, les victimes sont parfois des Palestiniens chrétiens).

    L’association Couserans Palestine révèle et dénonce auprès du gouvernement français une opération « Je soutiens un soldat d’Israël » demandant des dons pour les soldats venus de France, citoyens français, qui vont combattre dans l’armée israélienne. Dons assortis de déductions fiscales, avec l’argent des contribuables français ! Ci-dessous leur courrier au ministre des finances.

    * La colonisation est juridiquement, un crime de guerre. Tout Français qui participe à la colonisation des territoires palestiniens commet un crime de guerre.

    http://www.capjpo-europalestine.com/spip.php?article253

  • Un jeune lyonnais arrêté et maltraité pour avoir donné des informations sur les Français qui servent dans l’armée israélienne | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/08/25/un-jeune-lyonnais-arrete-et-maltraite-pour-avoir-donner-des-inf

    Désireux de mettre en œuvre une action pacifique, en écho aux propos du Ministre de l’Intérieur, j’ai décidé de rechercher, sur la base de données rendues entièrement libres d’accès par leur propres auteurs, des ressortissants français combattant pour l’Etat d’Israël au sein de l’armée de Tsahal, durant cette “Opération Bordure Protectrice ». Toutes les informations recueillies ont été trouvées sur les réseaux sociaux, partagées par les personnes elles-mêmes via leur compte personnel Facebook, en paramètres de publication ouverts, et donc entièrement publiques.

    J’ai alors repris les identités (Nom, Prénom, ville) et grades de cinq personnes dont la Directrice de l’Unité de Système Informatique central de fourniture de services de traitement de données pour toutes les armes et l’état-major de l’armée Israélienne. L’idée n’était pas une « importation du conflit » comme on a tenté de me le reprocher, mais la dénonciation de la participation au comportement criminel et contraire au Droit International de l’armée de Tsahal, comportement que je considère comme terroriste.

    Au bout de 3 heures à peine, la Directrice de l’Unité de Système Informatique intervient en tenant des propos menaçants, m’informant que son identification lui importait peu étant donné son désintérêt pour la France. Plusieurs messages privés de proches et de soldats de l’armée Israélienne s’ensuivront avec menaces de mort, de localisation et de tortures. Parmi ces messages : « j’ai quelques amis qui vont très vite te trouver » ; « on va vite te trouver (…) Tu finiras par regretter tes paroles ».

    Après l’intérêt suscité par ces publications, de nombreuses réactions et commentaires ont été publiés. La gestion de cet ensemble étant devenue difficile à contrôler faute de temps, j’ai préféré supprimer les identités des soldats de l’armée Israélienne. Mais je souligne que ces personnes ont fait le choix d’afficher leur appartenance, leur grade, le nombre de victimes faites, et d’autres informations concernant leur engagement dans l’armée de Tsahal. Aussi, ces informations ont été recueillies par la recherche de renseignements de sources ouvertes c’est-à-dire un renseignement obtenu par une source d’information publique donc légal.

    Par la même occasion, j’ai pris contact avec un avocat au barreau de Lyon, pour m’assurer que rien dans mes agissements n’était illégal. Les données étant publiques, l’avocat me confirme la légalité de mes actes.

    Le jeudi 7 août 2014, aux alentours de 9 h du matin, se présentent à mon domicile six enquêteurs de la Brigade Criminelle communément appelée « La Crim ». La capitaine insiste sur l’importance de leur venue en me rappelant que « La Crim » se déplace habituellement pour les homicides. Mais aujourd’hui, affirme-t-il, ils ont été diligentés par les plus hautes sphères de l’État. Il me demande si je connais l’objet de leur présence. je réponds que cela est sans doute lié à mes publications sur la page Facebook de H&O Production, ce à quoi on me répond par l’affirmative. Parmi les policiers présents se trouvait un spécialiste en informatique.

    La capitaine en charge de l’affaire me demande de signer une autorisation de perquisition. Les policiers l’accompagnant se sont montrés particulièrement nerveux et insistants pour la signature de celle-ci, perquisition que je refuse catégoriquement. Je demande à contacter mon avocat, ce qui m’est accordé. Celui-ci étant injoignable, j’appelle une personne pouvant entrer en contact avec lui. Lorsque cette personne me rappelle, la capitaine de police m’arrache le téléphone des mains. Elle m’informe que je serai placé en garde à vue et me rappelle que cette arrestation vient des plus hautes sphères du gouvernement. De nouveau, on m’incite de manière musclée à signer le document de perquisition ; je m’y oppose une nouvelle fois et celle-ci est donc impossible. Après un appel de la police au Procureur, je suis emmené au commissariat Marius Berliet, à Lyon 8ème.