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  • Les 400 culs : Idée reçue : l’homme demande, la femme refuse
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/12/id%C3%A9e-re%C3%A7ue-lhomme-demande-la-femme-refuse.html

    Facteurs dévalorisant le prix du #sexe :
    1/ La femme a dépassé les 20 ans
    2/ La femme n’est pas belle
    3/ La femme a un appétit sexuel élevé
    4/ L’homme a un statut bien plus élevé que celui de la femme
    5/ La femme n’a pas d’autre moyen d’accéder aux richesses ou au statut social élevé qu’en épousant un homme riche ou puissant
    6/ La femme a la réputation d’avoir eu beaucoup d’amants
    7/ L’homme a le choix entre beaucoup de femmes
    8/ Les normes sexuelles sont permissives
    9/ Les hommes ont un accès facile aux prostituées ou à des partenaires sexuelles gratuites
    10/ Les hommes peuvent facilement se procurer de la satisfaction sexuelle

    Facteurs valorisant le prix du sexe
    1/ La femme est belle
    2/ La femme est jeune
    3/ La femme porte des vêtements de prix
    4/ D’autres hommes veulent la femme (compétition)
    5/ L’homme qui désire la femme l’aime
    6/ L’homme est un obsédé sexuel
    7/ La femme est vierge ou a la réputation d’être farouche
    8/ Il y a plus d’hommes que de femmes
    9/ Les hommes n’ont pas facilement accès à des partenaires sexuelles (gratuites ou payantes)
    10/ Les hommes peuvent difficilement se procurer de la satisfaction sexuelle.

    D’après Roy Baumeister, les rapports hommes-femmes fonctionnent donc suivant ces critères dans les sociétés où les hommes ont (officiellement) plus de libido que les femmes. Il est certain que ce tableau sinistre reflète une part de vérité : beaucoup de gens font de leur sexualité l’enjeu d’une bataille. Qui dominera l’autre ? Au petit jeu de la guerre des sexes, il n’y a malheureusement que des perdants.

  • Les 400 culs : On ne négocie pas avec le sexe
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/12/il-existe-des-soci%C3%A9t%C3%A9s-dans-lesquelles-la-femme-est

    « Autrefois, la transaction était assez simple : les femmes écartaient les jambes et, en contrepartie, elles bénéficiaient de la sécurité, de l’argent, voire du statut social ou de l’influence politique de leur partenaire. Aujourd’hui, les femmes n’ont plus besoin des hommes pour assurer leur sécurité financière ou leur statut social. Elles ne sont donc pas obligées de monnayer leurs prestations sexuelles. En termes économiques, on peut dire que la sexualité est bradée. » C’est ici, probablement, que le discours d’Hanna Rosin devient extrêmement douteux. Donnant foi aux analyses de sociologues formés à l’école de l’ultra-libéralisme, Hanna Rosin perpétue le même discours que ces businesswomen fraichement sorties de Yale qui revendiquent avec arrogance leur statut de « salope » (3), tout en sirotant des vodka d’un air morose : elles voudraient bien trouver l’amour. Mais les hommes n’en veulent qu’à leur corps, disent-elles. Elles voudraient « un mec pour la vie, un truc romantique », disent-elles, mais la peur les tenaille : certaines évoquent avec un frisson d’angoisse le triste destin d’une ancienne copine de classe qui s’est « fait épouser et mettre en cloque » par un requin de Wall Street. « La pauvre est femme au foyer maintenant ! ». Mais il y a pire. Il y a le cas de cette autre copine de classe dont le mari est devenu homme au foyer et qui se conduit en parasite. « Non seulement c’est elle qui paye toutes les dépenses du ménage, mais il boit des bières pendant qu’elle prépare le repas ».

  • Les 400 culs: Le tantra vous tente-t-il ?
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    Critiquant ceux qui « expédient le rapport sexuel », qui vont trop « vite en besogne » ou qui, par goût de la performance, « visent trop l’orgasme comme poteau d’arrivée », Michèle Larue propose dans son livre (Osez le sexe tantrique) quelques exercices simples qui ont l’air assez stupides mais qui méritent certainement d’être tentés : se rouler nu dans la neige, marcher pieds nus dans l’herbe, présenter son pubis au soleil en écartant les cuisses, imaginer que son coccyx est prolongé d’une queue qui touche le sol et y puise de l’énergie, apprendre à respirer…Ça n’a l’air de rien, mais pour certaines personnes ça change tout. Il y en a qui se mettent à faire l’amour avec le soleil à force de faire certains exercices. Sans se toucher, des femmes tantriques parviennent à jouir sous la simple caresse du vent. D’autres vibrent avec le sol… D’autres se mettent, pendant l’étreinte, à ne plus très bien savoir où finit leur corps ni où commence celui de l’autre. Ecouter des adeptes du tantra, c’est toujours un peu humiliant : on se croyait plutôt bon en sexe et voilà que des gens multi-orgasmiques vous relèguent du côté des cancres. Enervant. Michèle Larue a cependant la bonté de ne pas trop enfoncer le couteau dans la plaie. Interview.

    • Tiens, ça me fait penser à une blague qu’a raconté Renée de mon dernier billet :

      C’est un prisonnier de guerre qui rentre chez lui. Il a un peu les boules, ça fait longtemps qu’il est parti, il se dit qu’il va retrouver sa femme dans la misère, maigre, le visage creusé, dans une baraque froide et vide. Au lieu de ça, quand il arrive, c’est un peu comme si c’était le réveillon de Noël : il y a un bon gros feu qui flambe dans la cheminée, sa femme est toute pomponnée et ronde comme une petite brioche sortie du four et il y a plein de bonnes choses à manger sur la table. Il lui fait part de sa surprise :
      – Mais comment tu fais ? La guerre vient juste de finir, on est ruiné, tout est rare et cher. Rien que le feu, où tu as trouvé tout ce bois ?
      – Oh, tu sais mon chéri, depuis que tu es parti, les gens du village se sont bien occupés de moi, tu sais. Là tu vois, ce bon feu, c’est le bûcheron qui m’a porté tout ce bois, c’est un brave homme, tu sais.
      – Et cette miche de pain, elle sort d’où ?
      – Oh, c’est le boulanger qui m’en a fait cadeau, c’est quelqu’un de très généreux, tu sais.
      – Et ce gros fromage, il vient d’où ce gros fromage ?
      – Tu sais, le crémier, c’est vraiment un gars gentil, vraiment très gentil.
      – Et le poulet, là ?
      – Le fermier en avait de reste, alors, comme il a le cœur sur la main, il me l’a donné.

      Le gars n’en crois pas ses yeux et sa femme déambule dans la cuisine, puis s’assoie devant la cheminée, soulevant un peu ses jupes profiter de la chaleur sur ses jambes.
      Et là, le mari lui saute dessus et la tire en arrière en hurlant :
      – Pas si près, malheureuse, tu vas faire cramer ta tirelire à tickets de rationnement !

  • http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/12/la-n%C3%A9crophilie-nest-pas-condamn%C3%A9e-par-la-loi-fran%C

    
Mes recherches m’ont permis de constater que l’identité du cadavre subissant l’acte nécrophile joue un rôle de modulateur dans les réactions suscitées. Lorsqu’il s’agit de cadavres de petites ou de jeunes filles en particulier, une forme de compassion à l’égard de la défunte et de sa famille est mise en avant dans les sources qui relaient l’affaire. Si le corps mort mérite le respect, celui des enfants est quasi-sacré, et s’en prendre sexuellement à de très jeunes enfants ou à des jeunes filles mortes vierges apparaît alors comme une atrocité supplémentaire (un traitement relativement similaire existe aussi pour les crimes sexuels). Dans les cas où les cadavres ne sont pas identifiés, ou pas identifiables, cette victimisation des corps tend à s’effacer. Mais dans tous les cas, l’acte en lui-même suscite l’indignation générale, le préjudice moral dépasse largement le cadre des proches. L’acte nécrophile n‘est pas seulement considéré comme un acte sexuel déviant, c’est avant tout une transgression majeure, qui bafoue un interdit si évidemment ancré qu’il n’est jamais édicté, un interdit qui touche à la fois à la sexualité, mais aussi au rapport entre deux mondes distincts et supposés ne communiquer qu’exceptionnellement : celui des morts et celui des vivants.

    #mort #nécrophilie #jurisprudence

  • Les 400 culs : Pourquoi nous cachons-nous pour jouir ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/11/pourquoi-nous-cachons-nous-pour-jouir-.html

    Faire l’amour au vu et au su de tous n’a cependant pas qu’une valeur pédagogique chez les animaux : il s’agit à la fois de donner le mode d’emploi, d’occuper le terrain avec le plus d’emphase possible (stratégie de conquête) et parfois même de créer un effet de groupe… « C’est le cas des grandes rassemblements nuptiaux qui, chez les oiseaux, font copuler plusieurs centaines, voire milliers d’animaux ensemble… augmentant ainsi la capacité fécondante du groupe. » Pour Pascal Picq et Philippe Brenot, il y a certainement un lien entre les grandes orgies humaines et ces rassemblements de volatiles hystériques, copulant à qui mieux mieux en se faisant voler les plumes. Hélas, déplorent les sexologues, l’#échangisme n’est pas la norme. Même dans les cultures où l’on attribue aux organes génitaux la valeur d’objets sacrés, le #sexe doit rester invisible, voire silencieux, relégué dans le domaine de l’inconnu. « La fonction excitatoire et la fonction de modélisation du sexe semblent avoir disparu avec l’humanité. » Résultat : les humains ont les plus grandes peines du monde à gérer cette activité. Plus ils vivent dans des sociétés qui posent un interdit sur le sexe, plus ils ont du mal à contrôler leur corps et leurs pulsions. « Même dans les sociétés modernes, soi-disant plus libérées, les conditions ne sont souvent pas réunies pour laisser libre cours aux désirs et aux pulsions, ce qui a pour conséquence de les refouler, voire de les étouffer ». Reste à savoir pourquoi.

  • Pourquoi les visages des amoureux se ressemblent-ils ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/11/peut-on-confondre-le-visage-des-vieux-amoureux-.html

    Nos visages changent en synchronisation avec celui de nos partenaires longue-durée et ce n’est pas seulement parce que nous avons le même type d’alimentation ou de style de vie… En réalité, c’est parce que nous partageons les mêmes émotions. Pour vérifier cette théorie, le docteur Zajonc avait fait évaluer la similitude entre les visages en prenant pour seul et unique critère le taux de graisse présent dans les joues, le menton et les paupières des marié(e)s… Surprise : les vieux couples présentaient de plus grande disparités que les jeunes couples sur ce point-là. « Plus que les petits plats, ce sont les émotions que l’on partage avec son compagnon ou sa compagne, explique Robert B. Zajonc. D’abord, parce qu’on vit les mêmes événements. Ensuite parce qu’un mimétisme inconscient nous fait copier l’autre malgré nous ».

  • Deux minutes avant la #jouissance
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/10/deux-minutes-avant-la-jouissance-.html

    Lorsque deux corps en fusion créent des formes libres, ça passe facilement du sublime au monstrueux. Parfois, quand la femme va pour embrasser le #sexe de l’homme allongé, leurs silhouette s’harmonisent : on voit une forme douce, en apesanteur… Mais aux moments plus tendus, ou quand on sent l’effort, que c’est moins fluide, moins léger, alors la #photo révèle la face plus mécanique du sexe, la saccade, et la monstruosité… On voit des corps à deux têtes, des bustes à 3 bras, des mains à 6 doigts.

  • La caresse la plus bouleversante (Les 400 culs)
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/09/la-caresse-la-plus-bouleversante.html

    Il semblerait que ce soit la caresse, justement, parce que les fibres afférentes Cts sont situées assez profondément sous la peau. Lorsqu’on les stimule, cela active des zones émotionnelles dans le cerveau qui sont essentielles dans notre relation aux autres et notre vie en société. Le toucher n’est pas qu’une affaire de draps soyeux. Ça engage notre capacité à communiquer avec les autres. Les fibres Cts envoient l’information de façon lente (environ une seconde), et pour cette raison ne peuvent pas nous permettre d’identifier le type d’objet qui nous touche (s’il est dur ou pas, etc). Ça, c’est la fonction des nerfs tactiles qui sont extrêmement rapides et qui envoient l’information en un éclair au cerveau. Les fibres CTs servent plutôt de médiateur aux sentiments de plaisir ou de réconfort induites par le type de caresse. Lorsque nous mesurons leur activité électrique, elle s’enflamme chez les humains qui sont caressés à la vitesse de 5 cm/sec.

  • Les 400 culs : Je veux des gros seins pour être désirée
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/09/je-veux-des-gros-seins-pour-%C3%AAtre-d%C3%A9sir%C3%A9e.html

    Personne n’ignore que la séduction fait surtout intervenir le regard, le verbe, le charme, le caractère… Pourtant, beaucoup de femmes mettent en avant l’apparence physique comme atout majeur.

    Il y a la force du culturel et de la mode avec son fantasme (proche du désir d’immortalité) du corps glorieux, entretenu par les prouesses de la chirurgie esthétique – un corps toujours jeune, toujours sain, toujours beau.

    En tant qu’homme, je crois profondément que la beauté du corps - celle des seins, des jambes ou des yeux, ne suffit pas à donner le bonheur à une femme, ni l’amour, ni l’équilibre intérieur. La chirurgie esthétique et le bistouri ne l’aident pas non plus à être plus heureuse, ni à mieux jouir. L’harmonie sexuelle et le plaisir dépendent d’abord de la qualité de la relation du couple, du respect mutuel, de la douceur des gestes et des préliminaires, de la disponibilité à l’autre, du rapport au corps et au sexe. A chaque fois, le plaisir sexuel est une invention partagée dans la générosité du don. La technique, les mensurations, les positions, ne sont que des compléments et des accessoires peut-être utiles, mais toujours secondaires. Ni le volume des seins, ni la taille du pénis ne provoquent l’orgasme.

    En tant que médecin, chaque fois que j’ai perçu qu’une patiente attendait de la chirurgie un bénéfice existentiel qu’elle ne lui apporterait jamais j’ai toujours tenté de la dissuader d’entreprendre ce geste. Je n’y suis pas arrivé autant que j’aurais voulu.

    #femmes #chirurgie #sexe

  • Les 400 culs : Toi aussi, fais sortir ton mâle intérieur
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/09/toi-aussi-fais-sortir-ton-male-interieur-trans.html

    Les ateliers Drag King s’adressent à toutes les personnes qui se posent des questions sur ce que signifie « être une femme » ou « être un homme ». Ouverts à toutes, ils offrent la possibilité de trouver « le mâle en soi » et d’exprimer sa part de virilité… sans sombrer dans la caricature. Mâle ne signifie pas orang-outan. Il s’agit de sortir des clichés. Plus précisément, de montrer que le fait d’être une femme relève tout autant de l’artifice que le fait d’être un homme… Alors pourquoi ne pas en jouer ? Pourquoi ne pas laisser s’exprimer cette part si séduisante de notre personnalité ?

    #transgenre

  • Les 400 culs : Epilation : c’est une mode ou une dictature ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/09/epilation-cest-une-mode-ou-une-dictature-.html

    Est-il possible de militer pour ou contre le poil avec le même sérieux que s’il s’agissait de nucléaire ou d’avortement ? Oui. Cela fait même dix ans que le poil est devenu un sujet de débat citoyen… Au début des années 2000, Maurice Lemaire, créateur de l’association « Poil à gratter », invente le mot « poilitique » et place son combat « pro-poil » sur le terrain du tractage et du lobbying. En 2012, Céline Bara, actrice et productrice de films X, se présente aux législatives à la tête d’un parti qu’elle a créé de toutes pièces et qui milite, entre autres, pour que les femmes se libèrent de toutes les formes d’oppression. Aux yeux de Céline Bara, la mode du corps glabre n’est pas une mode mais une dictature, contre laquelle il importe de lutter, avec - au besoin - les armes de la politique… Interview.

    #épilation

  • Les 400 culs : La plaie du Christ serait-elle une vulve ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/06/la-plaie-du-christ-serait-elle-une-vulve-.html

    Pour résumer : dans l’iconographie et les textes de la fin du Moyen-Age (nous ne parlons pas ici du Christ historique, mais de la facon dont les théologiens et les artistes l’ont représenté), non seulement Jésus ne laisse aucune descendance mais il décède puceau à l’âge de 33 ans, en donnant l’exemple de ce que doit être un bon chrétien. Un bon chrétien, c’est quelqu’un qui meurt jeune, vierge, pur, « vêtu de probité candide et de lin blanc » et qui offre son corps tendre et frémissant à toutes sortes de désirs : ses adorateurs veulent le toucher, le pénétrer, le caresser, l’embrasser, le manger…

  • Epilation : c’est une mode ou une dictature ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/09/epilation-cest-une-mode-ou-une-dictature-.html
    Les 400 culs :

    Je considère que la #mode est bien pire qu’une #dictature. Effectivement elle ne vous condamne pas à une mort concrète ou à un internement mais plus perfidement à une mort sociale et à l’isolement en plein cœur de la société. Ma chance, de par mon métier, est de toujours rester au contact des jeunes qui, évidemment, s’intéressent toujours à tout ce qui est tabou et qui touche à la sexualité. Je peux vous dire que je n’aimerais pas avoir 18 ans aujourd’hui. Quand je vois des gamines se faire traiter de guenons dans la rue parce qu’elles ont oublié de se raser les jambes ou les dessous de bras pendant trois jours j’ai l’impression de vivre dans un asile d’aliénés. D’autres ne sont pas digne d’être invitées à des soirées parce qu’elles n’ont pas le dernier Iphone ou le dernier sac Gucci à la mode. Quant aux hommes, hors du caleçon Freegun vous êtes le dernier des loosers.

    #aliénation

  • Les 400 culs : Vivre avec un pénis de 8 cm
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/07/vivre-avec-un-p%C3%A9nis-de-8-cm-1.html

    Bien sûr, je n’ai pas d’expérience de la pénétration à cause de mon problème de santé et je sais que les bon déhanchés plaisent très spécialement aux filles… mais pour les préliminaires (mon ex me l’a dit) aucun garçon n’est aussi doué que moi. Pourquoi appelle-t-on ca « préliminaires » d’ailleurs ? Quel mot stupide. Tout le monde sait qu’on procure beaucoup plus facilement des orgasmes avec sa langue et ses doigts qu’avec le pénis. La pénétration, c’est l’image de l’union et de la création. Sur le plan symbolique, c’est très fort. Mais cela n’est pas forcément le meilleur moyen de donner un orgasme.

  • Les 400 culs : Pourquoi les petites lèvres s’appellent des nymphes
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/07/pourquoi-a-t-on-donn%C3%A9-le-nom-de-nymphe-aux-petites-l%C3%

    Ces plis sont d’ailleurs bien plus que de simples morceaux de peau inerte : ce sont des petites merveilles neurologiques, comme le rappelle à bon escient le docteur Foldès, spécialiste de la reconstruction génitale, dans le dernier Causette : « La petite lèvre est une merveille qu’il ne fait absolument pas couper. » Elle possède en effet, outre la peau et la muqueuse un « bord libre » bourré de récepteurs que Pierre Foldès n’hésite pas à désigner comme un organe à part entière : « C’est un organe relié à des circuits neurologiques très complexes. La femme possède un outil sublime dédié au plaisir. C’est ça la vérité. Ce n’est pas un truc qui pend et qui emmerde ! ».

  • Les 400 culs : Soupe à la salive, nouilles au placenta...
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/06/soupe-a-la-salive-nouilles-au-placenta-de-crapaud.html#more

    Prenez les fameux nids d’hirondelle, par exemple : « La soupe de nid d’hirondelle qui est en fait une soupe de nid de martinet, est un mets très recherché en Chine. Quand on sait que les fameux nids sont composés de bave d’oiseau, on se demande pourquoi. Cela doit sans doute s’expliquer par le fait que, pour dénicher ces merveilles, de pauvres gars en pagne doivent escalader sur plusieurs centaines de mètres les escarpements abrupts des grottes, et ce sur d’incertaines échelles de bambou. De temps en temps, fatalement, l’un d’eux achoppe sur une marche et va se fracasser au fond du gouffre. C’est là qu’intervient une étrange logique qui veut qu’à chaque fois qu’il y a danger de mort il y a grand intérêt, et quand il y a grand intérêt, fatalement, il y a hausse des prix, donc quand les mecs tombent, les prix grimpent. C’est le théorème de l’insuffisance stupide. Mais ce qui est rare n’est pas nécessairement bon. C’est le cas de ces nids qui, bien qu’ils soient l’aliment le plus cher du monde, n’ont pas grand goût ».

  • Les 400 culs : La plaie du Christ serait-elle une vulve ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/06/la-plaie-du-christ-serait-elle-une-vulve-.html

    Il existe en effet, dans l’iconographie chrétienne, de nombreuses images associant le coup de lance à un sorte de viol, le corps pantelant du crucifié à celui d’une femme en couche et la blessure sur sa poitrine à… une vulve ensanglantée. La rigole d’hémoglobine qui coule de cette plaie vient d’ailleurs souvent se perdre entre les cuisses du Christ… Cuisses qu’il tient serrées à la manière des jeunes vierges.

  • Les 400 culs : Romantique le #baiser ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/06/romantique-le-baiser-.html

    Essayant de trouver l’origine de cette étrange coutume, Alexandre Lacroix s’étonne de n’en trouver pratiquement aucune trace sur terre. « La pratique n’est pas universelle, dit-il, et, avant la récente mondialisation, de nombreuses cultures ignoraient tout du baiser (ce qui donne tort au passage, à ceux qui voient dans ce geste le simple prolongement d’un comportement animal). Dans le récit de son voyage autour du monde publié en 1772, Louis Antoine de Bougainville s’émerveille de la liberté des moeurs de Tahiti, fournit un luxe de détails sur les amours locales, mais ne mentionne nul baiser. Explorant l’Afrique équatoriale dans les années 1870, l’explorateur anglais Samuel White Baker relève l’absence du baiser et précise que dans certaines tribus, on se lèche les yeux pour témoigner sa tendresse. » Au Japon, où le baiser est l’équivalent d’une pénétration génitale ou anale, on se témoigne son affection en se nettoyant les oreilles à l’aide de spatules. Les habitants de la terre de feu se frottent mutuellement les joues en marque d’affection. En Laponie, chez les Iakoutes de Sibérie et en Chine, on pose son nez sur la joue de la personne aimée et on inspire l’air pour humer la personne, yeux fermés, afin de s’imbiber de son odeur. Le baiser, en revanche, semble être quelque chose d’étranger à ces cultures qui le relèguent bien souvent au rang de simple pratique sexuelle.

  • Ce lancinant désir d’apesanteur
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    Il y a deux autres raisons, explique Silvia Casalino : « Le problème que beaucoup de #femmes rencontrent c’est l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Il faut réussir à ne pas fuir le tuyau, « leak pipeline » comme on dit. C’est à dire que même s’il y a des femmes qui s’engagent, on les voit très souvent disparaître. Parce qu’il y a des grossesses qui font qu’elles ont dû arrêter certains moments, parce que c’est très difficile de gérer le quotidien, une charge de travail importante et le stress professionnel. L’autre problème est la reconnaissance des talents, c’est le fameux "plafond de verre" : vous êtes une femme exceptionnelle, avec de l’expertise, avec de la compétence. Mais ce n’est pas à vous qu’on va donner un prix, c’est pas vous qui allez avoir une prime, c’est pas vous qui serez retenue dans un comité de sélection ou dans tous ces lieux encore composés presque exclusivement d’hommes. Et cette phase de la reconnaissance est essentielle, parce qu’à partir de la reconnaissance on crée des exemples, ce qui permet de véhiculer un message positif et de confiance ».