• #Ghana : la nouvelle « Loi Monsanto » obligerait à utiliser des semences modifiées
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/5113-ghana-la-nouvelle-loi-monsanto-obligerait-a-utiliser-des-semences-modifi

    Le gouvernement du Ghana explique que ces nouvelles lois « encourageront le développement de nouvelles variétés de #semences et assureront la commercialisation des cultures. » Les agriculteurs, eux, se plaignent que la loi accorde directement des droits aux sociétés comme Monsanto, et non aux agriculteurs qui ont pendant des siècles cultivés au Ghana.

    #biotechnologie

  • Lettre ouverte de l’AFSA contre les essais d’alimentation humaine avec des #bananes_OGM
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/5110-lettre-ouverte-de-l-afsa-contre-les-essais-d-alimentation-humaine-avec-d

    Madame, Messieurs,

    Nous, les soussignés représentant diverses instances de toute l’Afrique et du monde, qui œuvrons pour la souveraineté alimentaire, nous opposons vivement aux essais alimentaires sur des humains qui ont lieu actuellement à l’Université de l’État d’Iowa avec la soi-disant “super banane” génétiquement modifiée (OGM), la variété matooke OGM à manger telle quelle ou à griller.

    Ces essais, financés par la Fondation Bill et Melinda Gates, sont menés, sous la direction du Docteur Wendy White de l’Université de l’État d’Iowa, sur 12 jeunes étudiants, avec l’idée d’introduire la banane OGM d’abord en Ouganda, puis dans d’autres pays d’Afrique de l’Est. La banane OGM qui est actuellement soumise à des essais de terrain en Ouganda, a été mise au point par des chercheurs de l’Université de Technologie du Queensland en Australie ; cette recherche a également été financée par la Fondation Gates...

    Cette soi-disant “super banane” a été génétiquement modifiée pour y ajouter plus de béta-carotène, un élément nutritif utilisé par le corps humain pour fabriquer la vitamine A...

    L’Afrique, les États-Unis et en réalité le reste du monde, n’ont pas besoin d’OGM. Ces plantes détournent les ressources de solutions agricoles aux problèmes nutritionnels qui sont plus adaptées aux conditions locales et permettent aux populations de garder le contrôle. Si le but de ceux qui sont engagés dans le projet est véritablement de combattre les carences en vitamine A, ne devraient-ils pas encourager la consommation de fruits et de légumes plus variés, comme les patates douces qui sont riches en vitamine a et poussent en abondance en Afrique ? Paradoxalement, la promotion d’un aliment OGM de base riche en vitamine A risque de perpétuer des régimes peu variés qui sont précisément la cause des carences en vitamine A à la base.

    #banane #ogm

  • GRAIN — Déclaration de l’ASPSP concernant l’adoption imminente du règlement visant l’introduction des OGM en Afrique de L’Ouest
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/5017-declaration-de-l-aspsp-concernant-l-adoption-imminente-du-reglement-visa

    Il s’agit d’une mesure extrêmement importante qui va affecter la vie de tous les paysans et les populations de l’Afrique de l’Ouest. A vrai dire, les populations ne sont pas informées de cette importante réunion.

    Les organes de l’UEMOA/CEDEAO et CILSS ont travaillé pendant de longues années pour préparer l’introduction des OGM en Afrique de l’Ouest, sans que les populations, principales concernées, en soient impliquées.

    Maintenant le processus entre dans sa phase finale, c’est-à-dire l’adoption du règlement autorisant l’introduction des OGM en Afrique de l’Ouest.

    Il s’agit plus précisément de la libre circulation des #OGM en #Afrique de l’Ouest prévue par l’avant projet de règlement en question.

  • La guerre des #semences
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4984-la-guerre-des-semences

    Les semences paysannes et fermières sont l’un des éléments-clés de l’autonomie des paysans et des citoyens. Les stocks de semences industrielles ne s’adaptent ni à la météo, ni aux urgences contrairement aux semences qui sont directement disponibles sur la ferme. Ces dernières assurent ainsi notre sécurité alimentaire !

    L’alimentation est un droit élémentaire, elle ne doit pas devenir une arme géopolitique. Ce sont des paysans nombreux et non pas une poignée d’industriels qui pourront nourrir 7 milliards d’humains.

    http://www.grain.org/media/BAhbB1sHOgZmSSJNMjAxNC8wOC8yMS8wOV8yMV8yM183MDRfSU5GT0dSQVBISUVfU0VNRU5DRVNfU
    #visualisation

  • Droits de propriété intellectuelle et communs
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4975-droits-de-propriete-intellectuelle-et-communs

    Réalisée par le Réseau Semences Paysannes et Inf’OGM, la nouvelle brochure « #Droits_de_Propriété_intellectuelle et communs » (100 p.), est issue de la formation éponyme du RSP qui s’est tenue en février 2013.

    Il s’agit de répondre aux questions suivantes : quelles pratiques observons-nous à partir des droits de propriété intellectuelle, et parmi eux, des droits de propriété industrielle ? quels liens peuvent être faits avec les normes et les autres restrictions d’accès au marché et/ou d’utilisation des biens et services, publics ou collectifs, et des « communs » ? GRAIN a participé et a apporté une contribution.

    #droit_commun

  • Année internationale de l’agriculture familiale
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4974-2014-annee-internationale-de-l-agriculture-familiale

    Deuxième question : pourquoi l’#agriculture_familiale ? Et pourquoi pas « l’#agriculture_paysanne » par exemple ? Dans les textes, il est précisé que « l’agriculture familiale permet d’organiser la production agricole, forestière, halieutique, pastorale ou aquacole qui, sous la gestion d’une famille, repose essentiellement sur de la main d’œuvre familiale, aussi bien les hommes que les femmes ». C’est un terme relativement « neutre » qui ne dit rien sur la taille, sur la structure de la propriété, sur les pratiques culturales... Ainsi il existe des agricultures familiales sous contrat, c’est-à-dire dépendant totalement d’une entreprise agro-alimentaire voire d’une multinationale. C’est le cas pour l’élevage mais aussi pour de nombreuses productions tropicales comme le café ou le cacao, par exemple. Les producteurs n’ont aucune autonomie dans leur travail. C’est la firme qui les fournit en intrants, pose ses conditions de production et rachète, sous conditions, les produits. Il peut y avoir de très grandes exploitations industrialisées gérées par une famille. Il peut y avoir une agriculture familiale qui ne produit que des produits pour l’exportation et peu de cultures vivrières. C’est une catégorie fourre-tout qui permet aux « développeurs » de suggérer une nécessaire « modernisation » ; c’est ce que suggère la liste des « facteurs clés » précédemment cités.

    Terme ambigu

    Deux exemples viennent confirmer l’ambiguïté du terme. La Commission européenne a organisé fin novembre 2013 une conférence sur l’agriculture familiale. Dans la séance d’ouverture il n’y avait aucun représentant de l’agriculture familiale mais des fonctionnaires européens et un cadre supérieur d’Unilever qui a expliqué ce qu’il attendait de cette campagne. (2)
    ...

    L’agriculture paysanne est revendiquée par ceux qui se battent contre les traités de libre-échange (comme le Traité Transatlantique) qui détruit le travail des paysans, contre les OGM qui mettent en péril la survie de l’humanité, contre les accaparements de terre qui enlèvent leur outil de vie à des milliers de gens, contre des experts qui prétendent dicter des manières de produire et qui contribuent à la destruction de la planète. Ce sont toutes ces luttes qui sont passées sous silence par cette Année internationale de l’agriculture familiale. On pourrait parler d’une forme de « stérilisation » des conflits politiques qui se nouent autour de l’agriculture paysanne. Via Campesina a décidé néanmoins de participer à cette Année internationale de l’agriculture familiale pour profiter d’un espace de débats. Espérons que sa voix sera entendue. ■

    #FAO #agrobusiness

  • #Chili
    Le gouvernement retire du Congrès la ‘Loi #Monsanto’ controversée
    http://www.merid.org/fr-FR/Content/News_Services/Food_Security_and_AgBiotech_News/Articles/2014/Mar/20/Chile.aspx

    Invoquant des préoccupations relatives aux droits des petits et moyens agriculteurs, le gouvernement chilien a annoncé cette semaine son intention de retirer du Congrès une loi de brevet sur les semences. Cette loi communément appelée « Loi Monsanto » visait à mettre à jour la législation chilienne concernant le #brevetage des #semences et des #plantes. Si ses défenseurs affirment qu’elle est nécessaire pour s’assurer que le Chili reste compétitif dans l’industrie, les critiques soutiennent qu’elle profite largement aux grands développeurs de semences, au détriment des petits #agriculteurs.

    S’adressant à la presse, le Secrétaire général de la Présidence Mme Ximena Rincón a déclaré : « [Le gouvernement a] retiré la Plant Growers Law (Loi sur les producteurs de plantes) du processus législatif, pour effectuer une analyse qui prenne en compte les connaissances nationales et internationales dans ce domaine et protège les droits des communautés agricoles, des petits et moyens agriculteurs et le patrimoine semencier de notre pays ». Le retrait a été salué par des activistes qui avaient conduit des marches l’année dernière contre la législation et Monsanto. Le Chili est l’un des plus gros exportateurs de semences transgéniques au monde, mais la vente d’aliments génétiquement modifiés produits dans le pays est interdite.

    • GRAIN — Chile Derails ‘Monsanto Law’ That Would Privatize Seeds
      http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4915-chile-derails-monsanto-law-that-would-privatize-seeds

      “There are three possible scenarios that could occur now,” explains Francisca Rodriguez of Anamuri and the Latin American Coordination of Rural Organizations (CLOC-Via Campesina). “The best would be that the president (Michelle Bachelet) agrees to permanently withdraw the bill.” However, the government could also choose to set up a mixed commission to investigate its impact, which would mean consulting social and environmental organizations as well as corporate organizations. The third and worst option in the eyes of peasant and indigenous rights groups is that the bill could be rewritten and reintroduced by the Agricultural Commission.

      “The corporate lobby is large and powerful and they will try to reintroduce the bill,” Rodriguez warns. Corporate stakeholders who seek to privatize seeds and facilitate the spread of GMO crops around the world face widespread resistance in Chile but continue to have the upper hand in terms of political power and wealth.

      If the seed patenting law does resurface in Chile, organized groups of women, peasants, and indigenous communities appear ready to continue to defend their rights to seeds and small-scale agriculture.

      “We need to keep insisting publically that the president withdraw it for good. We have to continue organizing,” concluded Rodriguez.

  • L’approbation du règlement sur le commerce des #semences par le #COMESA est une catastrophe pour les petits #paysans et la #souverainete_alimentaire en Afrique
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4800-l-approbation-du-reglement-sur-le-commerce-des-semences-par-le-comesa-es

    1. L’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique condamne fermement l’approbation durant le mois de septembre 2013, par le marché commun de l’afrique orientale et australe (COMESA) du draft d’harmonisation des règlements de commercialisation des semences du COMESA en 2013 (ci-après dénommé la « Règlementation sur les semences »).

    2. Les règlementations sur les semences du COMESA s’appliquent sur tous les Etats membres du COMESA aux termes de l’article 9 du traité du COMESA. Pourtant, il n’y a aucune preuve pour démontrer l’implication de et la consultation avec les citoyens des pays du COMESA, en particulier les petits paysans, malgré les nombreux appels au COMESA à se consulter avec les petits paysans. Nous sommes d’avis qu’un groupe technique des pays du COMESA en collaboration avec la l’Association africaine du commerce des semences (AFSTA) et le commerce des marchandises de l’Afrique australe et orientale (ACTESA) et bien financé par l’USAID et l’UE, a délibéré sur les questions et élaboré les règlements qui ont été maintenant signés par le Conseil des ministres, prêts pour la domestication dans les États membres du COMESA.

    3. Les présentations faites par les OSC et les représentants des petits agriculteurs, lors d’un atelier COMESA organisé par ACTESA du 27 au 28 Mars 2013 à Lusaka – Zambie, contenant à la fois des préoccupations sur la nature imparfaite du processus et les implications de la réglementation sur les petits agriculteurs et sur la diversité de l’agriculture en Afrique, ont ostensiblement été ignorées.

    #paysannerie #agrobusiness #biodiversité

  • ’ Non ! l’Afrique n’a pas besoin des OGM ’
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4778-non-l-afrique-n-a-pas-besoin-des-ogm

    Pourquoi l’#Afrique n’a pas besoin de cultures transgéniques ?

    Après deux décennies de passe d’armes entre Pro et Contre – #OGM, nous pensions avoir fini avec les arguments maintenant éculés qui présentent les OGM comme solution aux problèmes de la faim et du changement climatique en Afrique, arguments auxquels les producteurs agricoles et les consommateurs de plus en plus avisés, ont désormais tourné le dos sur le continent africain. En témoignent les positions du Réseau des Organisations paysannes et de producteurs d’Afrique de l’Ouest (ROPPA), de la Plate-forme sous Régionale des Organisations Paysannes d’Afrique Centrale (PROPAC), de l’East African Farmers Federation (EAFF) et du Pan African Farmers Forum (PAFFO) qui travaillent à promouvoir l’agriculture familiale en Afrique. Il est évident aujourd’hui que le choix fait par le Burkina Faso d’adopter la culture du coton Bt n’est pas en conformité avec le souhait généralisé des paysans de ce pays.

    Les sociétés cotonnières burkinabés, très déçues par les rendements et la qualité de ce #coton Bt sont revenues massivement en 2012 au coton conventionnel parce que le coton transgénique n’a pas tenu ses promesses (Claire Fages, « Cette année le Burkina Faso délaisse notablement le coton OGM », RFI, le 10 Mai 2012)

    Justement, au dire des producteurs du coton burkinabé, il ne devrait pas y avoir, pour la production du coton OGM, plus de quatre (04) #traitements. Mais aujourd’hui, la réalité du terrain montre qu’ils en sont à six (06), sept (07) voir huit (08) traitements. A cela, il faut y ajouter le coût des semences.

  • Le #FMI viole les #femmes depuis 1945
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4417-le-fmi-viole-les-femmes-depuis-1945

    Le FMI et la banque mondiale ont été créés au lendemain de la deuxième guerre mondiale pour encourager et promouvoir le commerce international et la coopération monétaire en accordant des emprunts aux États en période de crises budgétaires graves. Bien que comptant 184 pays membres, cinq pays- la France, l’Allemagne, le Japon, la Grande-Bretagne, et les États-Unis- contrôlent à eux seuls 50 pour cent des voix, qui sont affectées selon la contribution de chaque pays.

    Le FMI s’est fait cette vilaine réputation dans les pays du sud parce qu’en échange des prêts, les gouvernements doivent accepter une gamme de mesures d’austérité connues sous le nom de Programmes d’Ajustement Structurels (PAS). Un programme d’aide typique du FMI encourage la promotion des produits extérieurs au détriment de la production locale pour la consommation. Il incite également les gouvernements à adopter des tarifs inférieurs et opère des coupes budgétaires dans des programmes gouvernementaux tels que le social et l’éducation. Au lieu de réduire la pauvreté, des milliers de milliard de dollars de prêts alloués par le FMI ont aggravé la pauvreté, particulièrement pour les femmes qui font 70 pour cent des pauvres du monde.

    #sexisme #pauvreté #inégalité #domination

  • Des élèves ougandais réfléchissent à l’accaparement des #terres
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4721-des-eleves-ougandais-reflechissent-a-l-accaparement-des-terres

    « Je ne raconte pas une histoire comme ça, surgie de nulle part, ce sont les larmes que j’ai versées quand notre terre a été accaparée qui me font parler. Ce qui fait que, comme Ochen, je résiste si énergiquement à l’accaparement des terres, c’est que les personnes déplacées ne reçoivent pas un autre endroit pour continuer leur vie. »

    Ochen Solomon est l’un des quatre garçons ougandais qui ont écrit sur les effets que produit l’accaparement des terres sur la vie de leur famille et de leur communauté dans le cadre du Concours annuel de rédaction d’enfants et de jeunes gens de descendance africaine, version 2013. Cette initiative londonienne encourage et soutient le développement éducatif d’enfants de 7 à 16 ans en Afrique et dans la diaspora africaine.

    Ochen et ses camarades de classe ont choisi de lire le rapport de Grain, Ruée vers l’or bleu en Afrique, parmi une liste de documents sur des questions contemporaines.

    Les questions auxquelles ils devaient réfléchir étaient : Que pensez-vous de l’accaparement des terres ? Quelles solutions proposeriez-vous au problème ? Que font les gens que vous connaissez, ou votre famille, à ce sujet ?

    Ils ont ensuite mené leur propre enquête indépendante sur le thème choisi, puis ils ont proposé leur point de vue.

  • Vidéo : #Coton Bt au Burkina : la parole aux paysans
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4680-video-coton-bt-au-burkina-la-parole-aux-paysans

    Ce documentaire de 12 minutes réalisé par Anne Berson de Bede décrypte la stratégie de contamination par le coton BT au Burkina avec pour objectif sous-tendu la disparition de l’agriculture paysanne pour un accaparement des #terres. Il pose également la question de l’introduction d’#OGM dans les cultures vivrières comme le niébé et le sorgho.

    http://vimeo.com/63770418#


    Notamment les cultivateurs dénoncent le fait qu’on leur ait imposé l’utilisation d’OGM...

  • #Vidéo : Je veux ma part de Terre – Madagascar
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4688-video-je-veux-ma-part-de-terre-madagascar

    « Trois îles, trois destinées, trois situations ! Au cœur de l’océan indien, Maurice, Madagascar et la Réunion, tentent par tous les moyens d’attirer des investissements extérieurs afin de poursuivre leur développement et tirer parti des effets de la mondialisation.

    Leur ultime (ré)solution ? : Vendre ce qu’elles ont de plus précieux... leurs #terres.

    Je veux ma part de Terre est une trilogie sur l’exploitation des terres dans l’Océan indien (Madagascar, La Réunion et l’île Maurice).

    Pour le premier volet, réalisé en 2011, Frédéric Lambolez et Jean-Marie Pernelle de En Quête Prod se rendent à Madagascar, qui tente de valoriser son sous-sol aux multiples richesses et signe des partenariats avec les leaders mondiaux de l’exploitation minière, notamment Rio Tinto pour l’ilménite à Fort Dauphin. Nous menons l’enquête sur les conséquences d’un tel projet et tentons de découvrir à qui profitent les bénéfices et pour quelles situations.

    « Les promesses et espoirs suscités par le projet minier d’ilménite à Fort-Dauphin (Madagascar) étaient forts lorsque nous nous sommes rendus sur place en 2009. Trois ans après, en 2012, la réalité de la mine est bien différente et l’heure est aux résistances face au géant de l’exploitation minière Rio Tinto ... »

    #business #spéculation #ressources_minières
    http://www.dailymotion.com/video/xb8bg8_teaser-je-veux-ma-part-de-terre_news

  • La nouvelle législation sur les #semences est une catastrophe pour les petits agriculteurs africains
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4684-la-nouvelle-legislation-sur-les-semences-est-une-catastrophe-pour-les-pe

    Selon les groupes, le protocole est rigide et restrictif, et il impose une application uniforme de la protection des variétés végétales (PVV) à tous les pays de la SADC, indépendamment de la nature de leurs systèmes agricoles et de leur développement social et économique. Il est calqué sur la Convention internationale de 1991 pour la protection des obtentions végétales (UPOV 1991), un instrument qui a été développé par les pays industrialisés pour répondre à leurs propres besoins. La convention UPOV de 1991 accorde aux obtenteurs une protection extrêmement forte de leurs droits de propriété intellectuelle, tout en interdisant aux agriculteurs de poursuivre leurs pratiques coutumières de libre utilisation, d’échange et de vente des semences de ferme.

    Pour Moses Shaha, président régional du Forum des petits agriculteurs pour l’Afrique orientale et australe (ESAFF) « le projet de loi accorde des droits importants aux grands obtenteurs mais, ce faisant, il ne tient pas compte des petits agriculteurs et de leurs variétés végétales, et il les marginalise. Il refuse de reconnaître que les petits agriculteurs et leurs pratiques coutumières d’échange et de réutilisation libre de semences à différentes fins, constituent le socle des systèmes d’exploitation agricole de la SADC. »

    #brevets #rapaces #agriculture #alimentation

  • Les #marchés paysans en #Colombie
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4678-les-marches-paysans-en-colombie

    Les paysans qui approvisionnaient les marchés de gros de Bogota risquaient de perdre leur gagne-pain. Mais des universitaires basés en ville et des groupes religieux faisant la promotion de l’agriculture biologique ont mis en place une coalition rurale-urbaine et proposé à la municipalité d’ouvrir une dizaine de nouveaux marchés paysans. Le maire a d’abord rechigné, arguant que les paysans transformeraient les magnifiques places de la ville en « bidonvilles ». Mais sous la pression, il a accepté de lancer un marché-pilote. A sa grande surprise, les paysans étaient ordonnés et bien organisés, et les consommateurs urbains, qui manquaient de produits frais de qualité, ont été conquis. La conjonction de ces bons résultats et des nouvelles élections municipales a amené la municipalité de Bogota à revenir sur sa décision et à accepter la création de plusieurs marchés. En 2010, quelque 2500 familles de paysans engrangeaient un chiffre d’affaire annuel de plus de 2 millions de dollars.

    #agriculture #paysannerie #bio

  • Union des africains contre la nouvelle forme de colonialisme : Né le nouveau réseau contre #REDD
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4682-union-des-africains-contre-la-nouvelle-forme-de-colonialisme-ne-le-nouve

    Indignées par les accaparements de terres rampantes et le néocolonialisme de REDD (Réduction des émissions dues la déforestation et de la dégradation des forêts), les Africains lors du Forum Social Mondial en Tunisie ont pris la décision historique d’instaurer le Réseau contre REDD en Afrique de rejoindre le mouvement mondial contre REDD.

    REDD+ est un mécanisme de compensation de carbone par lequel les pays industrialisés du Nord utilisent les forêts, l’agriculture, les sols et même de l’eau comme des éponges pour leur pollution au lieu de réduire à la source les émissions de gaz à effet de serre.

    #néocolonialisme #résistance

    • Oxfam France - Lutte contre les accaparements de terre : deux regards d’Afrique de l’Ouest
      http://www.oxfamfrance.org/Lutte-contre-les-accaparements-de,1649

      Dans les allées du Forum social mondial, Clara Jamart, responsable de plaidoyer sur les questions de sécurité alimentaire pour Oxfam France, a rencontré Ibrahima Coulibaly, président de la Coordination nationale des organisations paysannes du Mali (CNOP) et vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) ainsi que Diery Gaye, paysan, membre du Conseil d’administration du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) du Sénégal. Tous les deux sont fortement engagés sur les questions de luttes paysannes et d’accaparement des terres. L’occasion de faire le point sur leur combat en Afrique de l’Ouest.

  • Déclaration de la société civile africaine : appel pour une interdiction des #OGM
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4630-declaration-de-la-societe-civile-africaine-appel-pour-une-interdiction-d

    Nous soussignées, organisations de la société civile de l’ensemble du continent africain, appelons par la présente à une interdiction immédiate et totale de la culture, de l’importation et de l’exportation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) sur le continent africain.

    Nous exhortons les gouvernements d’Afrique à prendre les mesures nécessaires à la protection de la santé de leurs populations, en soutenant le présent appel et en s’engageant à mener à bien, sur le long terme, des études indépendantes et faisant autorité en matière de sécurité alimentaire.

    Nous appelons également les gouvernements d’Afrique à bien vouloir prendre note de nos objections supplémentaires concernant les OGM. Celles-ci concernent le brevetage du vivant et la privatisation de l’agriculture, qui a plongé les paysans, les communautés rurales et les peuples autochtones dans la dépendance vis-à-vis du monopole des entreprises semencières privées. Nous sommes par ailleurs extrêmement préoccupés par les impacts négatifs sur la biodiversité et les changements climatiques de l’agriculture industrielle basée sur la technique transgénique. Nous ne pouvons ignorer l’épidémie de suicides qui a frappé les paysans indiens, résultat direct de la dépendance de ces derniers vis-à-vis du coton génétiquement modifié et des coûts croissants qui en résultent, sans parler de la dette ingérable qu’ils ont ainsi contractée.

    #Afrique #résistance

  • Les semences prennent le maquis (bande annonce)
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4562-les-semences-prennent-le-maquis-bande-annonce

    Une rencontre sur la préservation des #semences locales a mobilisé plus de 50 agroécologistes africains. Ils sont venus du Mali, du Burkina Faso, du Togo et du Bénin pour se former aux techniques de production et de conservation de semences et pour s’informer sur les législations.Terre & Humanisme, AIDMR, BEDE et CAPROSET des associations engagées pour la souveraineté alimentaire ont co-organisé la rencontre.

    Un DVD a été réalisé pour mettre en lumière l’importance du combat pour la préservation des semences locales dans les programmes agroécologiques.

    Ce film nous fait partager l’engagement des agroécologistes africains avec lesquels nous travaillons et réaffirme la lutte commune qui nous uni au dela des frontières...

    http://vimeo.com/45669017#

    #film #résistance