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  • Ils ont identifié les cendres du Big Bang | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/ils-ont-identifie-les-cendres-du-big-bang

    Le fils du célèbre astrophysicien Hubert Reeves a annoncé son décès ce vendredi 13 octobre. En 2016, il rendait hommage à une équipe de physiciens du CNRS qui a joué dans les années 1960 un rôle majeur mais méconnu dans la théorie du Big Bang.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Reeves

    #astronomie #astrophysique #big_bang #vulgarisation_scientifique #militantisme #défense_de_l'environnement

  • Les méga-bassines sont-elles des solutions viables face aux sécheresses ?

    Un article très fourni sur les Méga-Bassines à partager absolument.

    Texte de Magali Reghezza, géographe et membre du Haut Conseil pour le climat (HCC) et Florence Habets, Directrice de recherche CNRS en hydrométéorologie, professeure à l’École normale supérieure (ENS) – PSL.

    https://bonpote.com/les-mega-bassines-sont-elles-des-solutions-viables-face-aux-secheresses

    {{Lire aussi :}}

    Gestion de l’eau : devons-nous être des plombiers de l’environnement ?

    https://lejournal.cnrs.fr/billets/gestion-de-leau-devons-nous-etre-les-plombiers-de-lenvironnement

    Florence Habets, Le Journal du CNRS, 22 mars 2022.

  • Gestion de l’eau : devons-nous être les « plombiers » de l’environnement ? | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/gestion-de-leau-devons-nous-etre-les-plombiers-de-lenvironnement

    (...) En termes d’adaptation, la voie malheureusement la plus suivie pour lutter contre le manque d’eau est de chercher à stocker toujours plus d’eau, privatisant en quelque sorte ce bien commun. On se situe là dans un cercle vicieux bien connu des scientifiques : le stockage de l’eau conduit à multiplier son usage et notre dépendance à l’eau, ce qui amplifie les impacts lors des pénuries, et incite à la création de nouveaux stockages… On arrive aujourd’hui à vouloir contrôler les débits minimaux et maximaux pour maintenir les usages, traitant les rivières comme des tuyaux, branchant et débranchant des connexions et des bassines, tel un super Mario Bross, plombier de l’environnement !

    Le risque de maladaptation est de ce fait important. Si les scientifiques prônent des « mesures sans regret » (des mesures rentables et utiles en soi, ou quelle que soit l’amplitude du réchauffement) et des solutions fondées sur la nature, c’est qu’ils savent que l’on doit apprendre de la nature qui a une capacité d’adaptation, même si c’est sur des temps longs. Les efforts les plus payants à long terme sont une transformation systémique de nos activités, aboutissant ainsi à la réduction des impacts négatifs sur les milieux, en particulier la pollution et la destruction du vivant.

    A propos des #bassines

    • Les efforts les plus payants à long terme [selon « les scientifiques »] sont une transformation systémique de nos activités [agricoles ?], aboutissant ainsi à la réduction des impacts négatifs sur les milieux, en particulier la pollution et la destruction du vivant

      @biggrizzly tu sais si « les scientifiques » envisagent de lancer une pétition avec demande explicite, motivée et documentée de modification de la PAC, proposition de loi par l’opposition ou par la majorité, attaque au tribunal administratif de l’État pour inaction face à la destruction du bien commun, et lobbying forcené à la commission pour blinder le tout :-) ?

    • A part Florence et Magali, et une toute petite poignée d’autres, « les scientifiques » collaborent joyeusement à l’apocalypse, surtout depuis qu’ils doivent quémander de l’argent pour leurs travaux et leurs thésards auprès de l’ANR, ce qui bouffe en général un tiers de leur temps de travail disponible, quant aux zélus :-)

  • Le pass sanitaire introduit une rupture fondamentale dans notre contrat social

    « Partout, nous aurons la même démarche : reconnaître le civisme et faire porter les restrictions sur les #non-vacciné s plutôt que sur tous ».
    Cette phrase sidérante a été prononcée par Emmanuel Macron lors de son allocution d’hier soir, qui marque une étape supplémentaire dans le délitement démocratique de notre pays. L’extension du #passe_sanitaire, en particulier, constitue une atteinte essentielle non seulement à nos libertés, mais à notre contrat social et au concept même de #citoyenneté tel qu’il s’est imposé depuis Rousseau.
    En étendant le pass sanitaire à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, en l’élargissant aux cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux ainsi qu’aux trains et aux cars pour les trajets de longue distance, le gouvernement rend de facto la vie des non-vaccinés impossible, ou très difficile. En faisant cela, il instaure une inégalité de fait entre le vacciné et le non-vacciné et introduit donc une rupture fondamentale dans notre contrat social, fondé sur l’adhésion rationnelle du citoyen à l’intérêt général, son consentement libre et éclairé et l’égalité devant le droit. Tous ces principes fondateurs de notre démocratie sont réduits en morceaux.
    Il y a d’abord, dans cette décision prise par Macron, un reniement de la parole donnée. Le gouvernement n’avait-il pas promis que le pass sanitaire ne pourrait pas concerner les actes du quotidien ? Emmanuel Macron n’avait-il pas annoncé que la #vaccination ne serait pas rendue obligatoire, et que son objectif était de convaincre par l’information et la pédagogie ? Il s’est passé ce qu’il se passe depuis le début de la crise : le gouvernement avance pas à pas, subit les évolutions de la crise et va à chaque fois un peu plus loin dans les mesures autoritaires et liberticides, finissant par se dédire de ses anciennes promesses.
    Que dire, d’autre part, de la manière dont cette décision gravissime est prise ? Depuis le début de la crise sanitaire, le Parlement est réduit à une chambre d’enregistrement et toutes les décisions sont prises par un homme seul, le chef de l’État, assisté par un Conseil scientifique non élu et délibérant au sein du Conseil de Défense dans la plus grande opacité. Il n’en va pas différemment de la décision d’hier soir, où Macron a annoncé les nouvelles mesures sanitaires sans la consultation du Parlement, qui sera sommé de voter le texte de loi en urgence et sans réel débat démocratique. Cette crise majeure de nos institutions parlementaires et démocratiques devrait interroger quiconque se soucie de l’équilibre de nos institutions.
    Il y a ensuite, dans ces annonces, des problèmes juridiques immenses. Le Conseil d’État avait validé le pass sanitaire le 6 juillet dernier au motif qu’il ne concernait pas les activités quotidiennes, tandis que la CNIL donnait également son feu vert parce que la version initiale du pass sanitaire excluait « les activités de la vie courante (lieux de travail, restaurants, commerces…) ». Comment ces institutions, censées nous protéger de l’arbitraire et des atteintes à nos libertés fondamentales, justifieront leur (probable) validation de la nouvelle mouture du pass ? Vont-elles se dédire ? Justifier ce durcissement par la remontée du variant Delta ? Depuis le début de la pandémie, le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel n’ont cessé de légitimer les mesures les plus attentatoires à nos droits fondamentaux et à notre Constitution. Il n’y a plus, aujourd’hui, de garde-fous juridiques contre les excès du pouvoir sanitaire.
    Ces annonces signifient aussi que nous entrons dans une société répressive, où la police pourra, comme l’a rappelé Gabriel Attal après l’intervention du chef de l’État, effectuer des contrôles à l’aveugle des pass et réprimer les récalcitrants ; une société où les Français eux-mêmes pourront vérifier le QR Code de leurs concitoyens et ainsi jouer un rôle de police ; une société où chaque action de la vie quotidienne sera soumise à des règles disciplinaires strictes et contrôlées. Bref, le pass sanitaire généralisé, c’est tout un système répressif et disciplinaire qui se met en marche subrepticement, aux antipodes des principes démocratiques qui ont fondé notre République.
    La manière dont le gouvernement a orchestré cette mise au pas du non-vacciné mérite d’ailleurs qu’on en dise un mot. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement a décidé de faire du non-vacciné le bouc-émissaire de la situation sanitaire. La rhétorique gouvernementale est simple : « si nous devons nous reconfiner à la rentrée, ce sera la faute des non-vaccinés, et il est hors de question que les vaccinés payent pour ceux qui ont décidé de faire preuve d’incivisme ». Tout un chantage au reconfinement s’est mis en place, avec pour conséquence un climat absolument détestable où le non-vacciné est devenu une sorte d’épouvantail collectif. Sur les réseaux sociaux, la haine se déverse, certains allant même jusqu’à demander qu’on enferme les récalcitrants ou qu’on leur fasse payer tous les frais d’hospitalisation liés au Covid. Et sur les chaînes de télévision, certains chroniqueurs ont participé de ce climat haineux, certains allant même jusqu’à appeler à ce que la police vienne chercher les non-vaccinés pour les amener en centres de vaccination, d’autres appelant à rendre le plus difficile possible la vie des non-vaccinés. Le pays entier est pris d’une fureur répressive et autoritaires.
    Il faut ici s’interroger sur la rupture démocratique que tout cela représente. L’état d’exception permanent, la rupture d’égalité entre les citoyens, la mise en place d’un dispositif disciplinaire et répressif, cette bureaucratisation à l’extrême des rapports sociaux, tout cela n’a aucun équivalent dans notre histoire récente. Il s’agit même, comme l’a joliment écrit Giorgio Agamben, d’un renversement complet de l’idée même de citoyenneté, où le nouveau citoyen n’a de droits qu’à la condition qu’il produise la preuve de sa bonne santé. Se rend-on compte de ce que signifie le fait que la citoyenneté est désormais conditionnée à la bonne santé ? Qu’un citoyen vacciné a des droits qu’un non-vacciné ne possède pas ? Que la vie d’un non vacciné est désormais similaire à ce que nous avons vécu pendant le confinement ? Toutes les blessures infligées à notre modèle démocratique depuis le début de la crise ne cicatriseront pas facilement. Le plus inquiétant est que les citoyens eux-mêmes plébiscitent, dans leur majorité, ces atteintes à l’État de droit. Et que les mesures disciplinaires fonctionnent, comme en témoigne la saturation du site de prise de rendez-vous pour la vaccination DoctoLib quelques minutes après le discours du chef de l’État. Sans contre-pouvoir et avec un tel assentiment populaire, comment sortir de cette spirale liberticide qui semble n’avoir aucune fin ?
    Essayons donc, face à l’hystérie qui embrume notre jugement, de poser quelques principes clairs et de bon sens. D’abord, il n’y a nul besoin de pass sanitaire ou de vaccination obligatoire. La vaccination protège celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non-vacciné n’est donc une menace que pour lui-même. La vaccination est donc un choix purement individuel qui doit relever de la seule décision rationnelle de chaque citoyen. Les personnes vaccinées sont protégées, les autres choisissent en leur âme et conscience de prendre un risque pour eux-mêmes. Ensuite la citoyenneté ne se divise pas. Le pass sanitaire, qui créé de facto deux catégories de citoyens selon qu’ils sont vaccinés ou non, est une aberration éthique, juridique et démocratique. Il n’a pas sa place dans notre démocratie. Enfin, le virus ne disparaîtra pas. Il faut apprendre à vivre avec, sortir de l’état d’exception et faire confiance au libre-arbitre et à la responsabilité de chacun. La France n’est pas une cour d’école à discipliner, mais un pays où les citoyens ont des devoirs et des droits, et parmi ces droits figure la liberté de disposer de son corps. L’État doit encourager les Français à rester prudents et à se protéger du virus, mais il doit le faire comme il l’a fait pour l’épidémie du Sida : en privilégiant l’information et la pédagogie plutôt que la coercition. Ce n’est que de cette manière que l’on retrouvera un chemin qui soit celui de la #liberté et non de la servitude.
    Par #Mathieu_Slama

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/allocution-d-emmanuel-macron-le-pass-sanitaire-introduit-une-rupture-fondam

    #covid-19, #QRcode, #répression, #bouc_émissaire, etc.

    • La vaccination protège celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non-vacciné n’est donc une menace que pour lui-même. La vaccination est donc un choix purement individuel qui doit relever de la seule décision rationnelle de chaque citoyen.

      La connerie individualiste de trop dans le texte : on sait que ça réduit drastiquement les transmissions. Le vaccin est donc parfaitement aussi un geste barrière (à ajouter aux autres) qui empêche encore bien plus que le masque la transmission dans la population. Et donc protège nos amis, familles, voisins, etc.
      https://lejournal.cnrs.fr/billets/covid-19-vaccine-peut-sinfecter-et-transmettre-le-virus

      (Par ailleurs, même si on ne savait pas ça, ça empêche de faire partie de ceux qui vont saturer le système de santé, si en l’attrapant on doit aller à l’hopital alors qu’on n’aurait pas eu à y aller avec le vaccin.)

    • @rastapopoulos

      Donc, le pass sanitaire ne pose aucun problème ?

      Dans le chapeau de l’article que tu cite : « Le risque que les personnes vaccinées transmettent le virus serait aussi potentiellement réduit. »

      « Potentiellement » n’est pas tout à fait la même chose que « drastiquement », il me semble. Cela veut dire que c’est une simple hypothèse ...

    • @trambert : quand on cite un article mieux vaut ne pas s’arrêter au chapeau. Plus loin :

      Cette réduction du nombre d’infections grimpe à 90 % dès sept jours après la seconde dose. Cela signifie, dans le cadre de cette étude, qu’une semaine après avoir reçu sa deuxième dose de vaccin, une personne a dix fois moins de risque d’être infectée sans le savoir et de potentiellement transmettre le virus.

      Plus loin :

      Une étude menée en Israël sur environ 5000 patients3 de tous âges souffrant du Covid-19 apporte un début de réponse. Elle s’est intéressée à la quantité de virus nasopharyngée (présent dans le nez jusqu’à la paroi arrière du pharynx). Celle-ci est directement liée à la charge virale du patient et constitue un indicateur fort du potentiel de contagiosité d’une personne.

      D’après les mesures, la quantité d’ARN viral nasopharyngé détectée par le test RT-PCR était 3 à 4,5 fois plus faible chez les patients ayant reçu une dose de Pfizer-BioNTech depuis au moins douze jours que chez les non-vaccinés. Cela suggère que le portage nasopharyngé diminue fortement à mesure que la réponse immune induite par le vaccin se développe.

      Le conditionnel du chapeau est une précaution scientifique d’usage. On est dans le domaine des sciences expérimentales, et donc ce conditionnel ne fait que retranscrire le « jusqu’à preuve du contraire » et non pas « c’est juste une hypothèse ».

      Et cela ne signifie pas que le passe sanitaire ne pose pas problème en terme de libertés publiques.

      Mais en vrai il commence à y’en avoir ras le bol des gens pour qui la liberté est celle du renard dans le poulailler, plein le dos l’absence de pensée du collectif, putain de marre de ceux qui confondent la liberté et l’irresponsabilité vis-à-vis des autres, et qui en plus se permettent de donner des leçons de vigilance sur la liberté d’expression sans même savoir à qui ils s’adressent, voire à taxer quiconque essaie penser à la santé publique d’être un collabo du gouvernement, ou un mouton, ou je ne sais quel dégueulis de mépris du même accabit.

      Ah oui ça aussi c’est excellent :

      La vaccination est donc un choix purement individuel qui doit relever de la seule décision rationnelle de chaque citoyen.

      Pure pensée néolibérale. De quelle rationalité parle-t-on ? De l’agent parfaitement informé qui n’existe pas en dehors de la théorie libérale ?

    • @ericw

      Qu’il y ait des personnes qui dans la revendication de « liberté » défendent avant tout leur libéralisme existentiel, c’est une chose - et j’en ai vu, complotistes avec toute la panoplie. Et il ne faut pas se priver de les dénoncer comme tels, qu’ils soient vaccinés ou pas, d’ailleurs.

      Mais la tribune de Mathieu Slama se place du point de vue du droit.

      Un droit que l’on peut toujours qualifier de « bourgeois », si l’on veut, mais qui garantissait encore un peu le respect de la personne et de son autonomie de décision. Et même ce peu de choses est en train de disparaître sous les yeux indifférents de tout un tas de #gauchistes_de_merde qui, ne voyant pas plus loin que le virus, nous préparent - comme il se doit - des lendemains qui déchantent.

    • je suis pfizerisé deux fois et porte un ffp2 dans ces situations mais comme me le disait une pauvre de 16 ans aujourd’hui dans un car régional lorsque je lui disais non pas que le port du masque était obligatoire mais qu’il était nécessaire, allant jusqu’à lui montrer de vieilles dames qui embarquaient : « j’ai payé alors je fais ce que je veux ». C’est la défense de la propriété privée qui exige le droit d’usage et le droit d’abus. qu’elle crève en 4X4.

      (et merci, @ericw, de dire ce qu’il faut)

      #Le_Figaro contre la #santé_publique, what a surprise
      #propriété_privée #soldarité #irresponsabilité_revendiquée #libéralisme_existentiel #idéologie_bourgeoise

    • Depuis le début se succèdent pour nous parler du vaccin :

      – des politicards menteurs professionnels,
      – des fous agressifs et délirant dans les médias,
      – des journullistes nous abreuvant de chiffres affolants, qui ne veulent rien dire, mais jamais sur le nombre de décès réels, nombre d’hospitalisés, nombre de covids longs,
      – des soit disant épidémiologistes aux conflits d’intérêts systématiques, c’est à dire corrompus,
      – des membres d’un gouvernement qui sont là pour détruire tout ce qu’ils peuvent,
      – des actes de violences policières justifiés par des soit disant questions sanitaires,
      – des erreurs succédant à des suites d erreurs,
      – des exemples flagrants d’une classe sociale privilégiée ne respectant pas les gestes barrière, et le confinement.

      En ils voudraient qu’on les suivent !

    • Ensuite la citoyenneté ne se divise pas. Le pass sanitaire, qui créé de facto deux catégories de citoyens selon qu’ils sont vaccinés ou non, est une aberration éthique, juridique et démocratique.

      Ce que je ne comprends pas dans ces arguments, et les râleries du vaccin Covid obligatoire, c’est que ça serait quelque chose de nouveau.

      Mais certains vaccins sont déjà obligatoires pour certaines professions (enseignement par exemple) ou voyages. Alors ?

    • Il y a deja des vaccins obligatoires c’est vrai mais les mesures de controles de ces vaccins ne sont pas comparables à ce qui se prépare. Ca concerne l’inscription à l’école et quelques voyages pour les personnes qui peuvent se le permettre, rien de comparable avec ces controles continus du pass sanitaire avec l’identité associée qui vont etre exigé plusieurs fois par jour. J’ai l’impression d’etre entre le marteau et l’enclume sans avoir aucune issue viable. D’un coté j’entend bien que le vaccin permet de réduire l’épidémie mais de l’autre je voie bien que ce gouvernement instrumentalise ce vaccin pour réduir nos droits et nous imposé ses réformes. D’un point de vue pratique on va se retrouvé contrôlés à toute occasion, par des agents de police non vaccinés, avec les dérives habituelles (racisme, classisme, validisme, agisme et sexisme systémique et persécution des habitant·es des quartiers populaires).

      Je me souviens de cette phrase attribuée à Benjamin Franklin ; « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux » et j’ai l’impression que je suis en train de tout perdre.

  • Vous vous souvenez quand les gens applaudissaient aux fenêtres le soir à 20h00 ?

    TEMOIGNAGES. Des soignants expliquent pourquoi ils refusent de se faire vacciner contre le Covid-19
    https://www.ouest-france.fr/sante/vaccin/temoignages-des-soignants-expliquent-pourquoi-ils-refusent-de-se-faire-

    Par ailleurs, certains soignants déplorent être le centre du débat de la vaccination obligatoire. « On parle des soignants, qu’il faut protéger les patients du Covid, mais les familles ? Elles ne prennent pas plus de précaution et ce sont pourtant les premières à contaminer leurs parents, interpelle Martine. On ne peut pas mettre sur le dos des soignants la contamination. » Elle dénonce un manque de « reconnaissance » à l’heure où elle et ses collègues « subissent le Covid en sous-effectifs », rendant la prise en charge « difficile des patients pour donner des soins de qualité ».

    Un sentiment amer que partage Célia : « On a l’impression que nous, les soignants, si on ne se fait pas vacciner, on est les bêtes noires ». Elle assure pourtant faire preuve de sens moral en prenant des précautions : en se faisant tester en cas de symptôme notamment et en minimisant les risques d’infections. « On n’est pas à l’abri de transmettre le virus surtout avec le variant Delta, mais pour le moment je fais très attention, assure-t-elle. Ça fait longtemps que je n’ai pas vu mes amis, je porte le masque et quand quelqu’un dans le bus n’a pas le masque je n’y rentre pas. Je prends des précautions : je ne vais pas dans les concerts... Ma vie, c’est maison, travail, travail, maison », résume-t-elle.

    • @biggrizzly pour pouvoir te répondre, il faut déjà préciser qu’être vacciné ne protège pas totalement d’être infecté et de transmettre. Dans les deux cas le taux est à peu près de 90%. (soit 10 fois moins qu’une personne vaccinée, ce qui est « pas mal » mais pas suffisant pour garantir quoi que ce soit dans un milieu confiné comme un hôpital).
      Ceci étant précisé, ta question perd elle aussi environ 90% de son sens.

    • @mad_meg

      Covid-19 : vacciné, peut-on s’infecter et transmettre le virus ? | CNRS Le journal
      https://lejournal.cnrs.fr/billets/covid-19-vaccine-peut-sinfecter-et-transmettre-le-virus

      Selon ses résultats, trois à quatre semaines après la première dose, la fréquence des infections asymptomatiques (personnes positives au test mais n’ayant aucun symptôme de la maladie) est réduite de 52 % par rapport à la population contrôle, et ce sans variation notable en fonction de l’âge, du sexe, des comorbidités, etc.

      Cette réduction du nombre d’infections grimpe à 90 % dès sept jours après la seconde dose. Cela signifie, dans le cadre de cette étude, qu’une semaine après avoir reçu sa deuxième dose de vaccin, une personne a dix fois moins de risque d’être infectée sans le savoir et de potentiellement transmettre le virus.

    • Les vaccins actuels ne sont pas parfaits, mais ils réduisent les formes graves, ils réduisent la capacité du virus à se reproduire dans l’organisme vacciné, et ils réduisent donc sa capacité à se transmettre depuis l’organisme vacciné. Un soignant vacciné pourra être atteint, mais il aura moins de chance de le transmettre.

      C’est pour cela que cette volonté tenace de supprimer le port du masque est consternante. Le masque est indispensable, même quand on est vacciné, et même quand on est un soignant, et il le restera aussi longtemps qu’une stratégie de suppression ne sera pas suivie et le nombre de cas réduit à peau de chagrin.

      Ces raisonnements sont statistiques, au sens où il s’agit de probabilités additionnées les unes aux autres. Le vaccin, tout imparfait qu’il soit, réduit l’ensemble des probabilités de la chaine de contamination. Tout comme le masque.

      Notez que j’ai au moins un exemple proche de covid nosocomial, le type à qui on a imposé une quatorzaine stricte sans possibilité de voir la famille pour rentrer en maison de rééducation, et qui en est ressorti sans pouvoir voir sa famille, non plus, parce qu’atteint du covid. Il en est mort.

      La faute à pas de chance, ou la faute à tous ces crétins qui ne comprennent rien aux probas et veulent pouvoir continuer à toucher leur salaire en faisant le contraire de ce qu’ils sont supposés faire ?

    • J’en rajoute une couche.
      Ces crétineries de cour de récré, ça devient fatigant.
      La réunion post-enterrement à l’automne dernier (le vieux mort de vieillesse) où toute la famille enlève les masques, ferme les fenêtres, et te regarde comme un débile avec ton FFP2, c’est lourd.
      Tous, là, ils continuent avec leurs certitudes que ça n’existe pas. Ne portent le masque que quand ça coûte 135€ de ne pas le porter. Ils font partie des 60% de la population qui est passée au travers et qui pense que ça n’existe pas, et qui pense que les vaccins, c’est le mal. Ces crétins, ils ont eu un oncle qui a vécu avec des séquelles de la polio, le vaccin est arrivé juste après qu’il soit atteint, mais en 2021, ils décident que les vaccins, c’est caca. « yapahasséderecul ». Ils n’ont plus de gamin à l’école et ils n’ont pas eu à subir un enseignement massacré.

      Le variant Delta, ça va être le massacre. Il se propage comme une trainée de poudre. Les « qui se croient plus fort que les probas », ils vont déguster. Et je vais m’en foutre. Un an et demi à tâcher d’expliquer, avec délicatesse, gentillesse, douceur. Et on en est toujours au même point. Avec des crétins au gouvernement qui jouent la montre, et sont finalement aussi nocifs et bas du front que Bolsonaro.

      Hier, en même temps, tu pouvais lire dans les mêmes journaux : « le gvt va prendre des décisions en conseil de défense extraordinaire sanitaire » et « la dernière étape du déconfinement arrive, ce qu’il va se passer ». Des crétins, partout.

    • Tiens, le refus de la vaccination par les soignants (avec ce vaccin, déjà inoculé à plusieurs centaines de millions d’individus), ça me rappelle le refus du lavage des mains par les chirurgiens quand ils passaient de la morgue aux salles d’accouchements. Même après la démonstration que ça évitait des mortes, ils ont fait le nécessaire, à l’époque, pour virer celui qui avait imposé cette procédure, et ne plus l’appliquer encore longtemps. Parce qu’on n’allait pas réduire leur confort. La propreté à l’époque, c’était inné, ça venait du statut social, et pas du lavage des mains. Et donc, avec les crétins « onapahasséderecul », être soignant, c’est inné, ça ne vient pas de mesure de précautions élémentaires dès qu’elles sont disponibles.

    • De la peur ? Où ça ? Être rationnel, est-il donc devenu synonyme de couardise ?

      Chiche, tu me tiens le même raisonnement pour le climat. A la façon de Trump, qui explique que c’est comme ça, et qu’il n’y a qu’à s’adapter. Ceux qui ne s’adaptent pas, c’est qu’ils ont peur ! CQFD ! Faut pas avoir peur du changement climatique. Faut juste faire comme si. Comme si quoi ? Comme si on était irresponsable de tout.
      Et tant pis pour tous ces gens qui vivent sur le bord des océans, et qui vont devoir bouger. Va y avoir les « qui vivent ailleurs » qui vont leur faire la leçon : « faut pas avoir peur, allez lire Epictète ».

      Si tu as du mal à supporter la pression sociale et besoin de convaincre les autres que ton choix là, il est judicieux, pour t’y tenir, c’est que tu le ressens, que ton choix, peut-être. Peut-être ?

      Mais tiens y toi. C’est ton choix. Et il est respectable. Mais si tu es soignant, mon avis c’est que ce choix est irresponsable, et que la moindre des choses, si vraiment c’est ton choix, c’est de l’assumer jusqu’au bout, et de ne plus exercer, et alors là ton choix, il serait assumé, et responsable.

       :-)

    • @biggrizzly Je ne te tiendrai pas le même raisonnement sur le climat. J’ai été membre d’EELV pendant 10 ans, responsable d’un groupe local, élu sous cette étiquette, porte parole des Hauts-de-Seine puis de Paris, membre de son Conseil national et créateur d’une commission interne. Je parlais de dérèglement climatique quand Macron faisait encore dans ses couches culottes. Je supporte très bien la pression sociale également. Je supporte des choses bien plus fortes encore. Par exemple j’ai été menacé de mort et poursuivi par un type durant mon mandat local. J’ai connu pire que la pression sociale donc.

      Si tu crois qu’en traitant d’irresponsables des personnes va aider à les convaincre de ton opinion, c’est un peu mal joué.

      En revanche tu as besoin de 5 commentaires pour l’exprimer, c’est dire si tu l’exerces, cette « pression sociale ».

    • Ce qui attire mon attention dans cette résistance à la vaccination des personnels hospitaliers, c’est que justement, ils savent de quoi ils parlent en matière de covid. Sur le « pas assez de recul » sur ce vaccin « âgé » seulement de 8 mois, on ne peut tout de même pas leur donner entièrement tort.
      Ce qu’elles ou ils laissent surtout transparaître, ces soignant·es n’est pas que de la méfiance mais surtout une immense défiance envers l’autorité de l’état. Disons que, à leurs décharges, ce dernier a tout fait pour en arriver là. Et pas que depuis le début de la crise sanitaire.
      Cette forme de résistance est certainement stupide et contre-productive mais on ne peut faire l’impasse sur les manipulations et les intimidations qu’elles ou ils ont subies et aussi sur l’instrumentalisation dont elles ou ils ont fait l’objet de la part des élites de la #Macronie.

    • Ce vaccin est la solution imposée par celles et ceux qui ont tout foiré depuis le début.
      Normal de se méfier.

      Au fait, qui publiera l’avis d’un membre du personnel de santé qui n’a pas envie d’être piqué ?

      Curieux, personne le fait.
      Leurs arguments seraient ils convaincants ?

    • Ce qui est terrible, c’est que la mortalité globale montre des signes affolants de terrible normalité cette année.

      Si le reconfinement général n’est pas encore à l’ordre du jour, cela ne doit pas ralentir les efforts actuellement déployés sur l’indispensable passeport vaccinal électronique.

      De la même façon qu’il n’y a pas si longtemps, les non-votants étaient coupables de la montée du FN (puis du RN – jusqu’à ce que l’argument tombe finalement à plat aux dernières élections, pfuiiit), de la même façon les non-vaccinés seront désignés comme responsables de risques portés par les vaccinés (le vaccin n’étant alors plus considéré comme fiable, mais baste passons) et sont déjà coupables de faire proliférer les variants.

      Pour résumer :
      Le/la non vacciné.e, il:elle chope le covid et contamine,
      alors que la/Le vacciné.e elle/il chope le covid mais elle/il est vacciné.e et contamine.

    • on ne veut tout simplement pas le savoir, plus en entendre parler, en tristes zazous d’un changement époqual.

      le(s) vaccin(s) ne sont la panacée que pour des gestionnaires de population peu scrupuleux et les indifférents. ils sont eux-aussi tout compte fait une mesure barrière, qui ne se suffit pas à elle-même. simplement, c’est celle qui se rapproche le mieux de l’efficacité de l’isolement. elle protège dans l’immense majorité des cas d’une contamination, réduit en grande partie la contagiosité d’infectés (vaccinés) éventuels (qui produisent moins de virus) et les cas graves ou mortels qui peuvent encore survenir, le tout dans des proportions variables pour chacun des phénomènes évoqués.
      être 10 fois moins contaminable, x fois moins contagieux, risquer bien moins l’hospitalisation, et éviter les décès, ce n’est pas une paille.

      quand à l’argument des cobayes à propos de ces vaccins, il est bidon https://seenthis.net/messages/921565
      l’approche des questions de santé n’est pas détachée d’un fond magico-religieux qui n’a pas disparu (cf. Raoult, Fouché, Macron devenu sorcier de l’épidémiologie, et toutes les croyances qui permettent de faire avec, dans le déni du réel, cet impossible)

      ce dont nous sommes les cobayes c’est des non-mesures (et des mesures autoritaires et arbitraires) et d’une situation que l’on fait trainer (pas d’aération dans les écoles et autres lieux clos, par exemple, pas d’information basée sur le consensus scientifique, avec ses apories, ses hypothèses ; pas d’implication de la population dans le soin ; pas d’embauches sur les points clés du traçage et de l’isolement) ce qui favorise l’émergence de variants et de mutations, donc l’échappement vaccinal et thérapeutique, qui seront suivis de nouveaux vaccins qui eux aussi prendront longtemps à être inoculés tant pour cause de délais industriels et logistiques (là il y a peu d’exponentielles) que du je m’enfoutisme vis-vis des affaires collectives qui est, lui, sauf mobilisations collectives (devenues épisodiques...), très bien inoculé par d’innombrables voies, y compris parmi les soignants.

      on veut pas le savoir, sinon toutes les boites qui ici participent à la déforestation seraient actuellement attaquées et empêchés de nuire, car c’est comme ça que se préparent les zoonoses d’après.

      #covid-19 #vaccin #vaccination

    • Et si Macron dit que l’eau à 100 degrés, c’est plutôt chaud et ça brûle, il faut s’en méfier et c’est sûrement faux ? Ce type de raisonnement ne va pas très loin @bce_106_6

      Ce n’est pas « la » solution imposée par ceux qui ont tout foiré, c’est « une » solution, additionnée à d’autres, et qui est avant tout préconisée par juste des milliers et des milliers de soignant⋅es et de cherchereuses à travers le monde, dont les tests sont reproductibles et aboutissent à « une preuve raisonnable » que ça fonctionne pas mal. Une solution qui fait mécaniquement baisser les cas graves + les transmissions, d’autant plus si on l’additionne à d’autres solutions (continuer à bien porter le masque en intérieur, etc).

      Et bah oui, personne n’a envie de voir ses proches (ou n’importe qui d’autre !) mourir ou être handicapés parce que quelques soignants ne mettent pas toutes les chances (= masque ET vaccin) pour faire baisser les transmissions dans les lieux confinés comme les hôpitaux. Rien de bizarre à pas avoir envie de ça, ni pour soi, ni pour ses proches, ni pour n’importe quels autres inconnus.

      Si je suis informaticien en télétravail, je ne suis à peu près responsable que de moi, et je peux éventuellement décider de ne pas me vacciner. Si je suis au contact direct, dans un lieu confiné, de centaines de malades, je suis plutôt d’accord avec @biggrizzly : si pas de vaccin, alors « j’assume » comme Macron jusqu’au bout : j’arrête d’être au contact de gens à risque, et donc j’arrête ce travail. Car ça veut dire que je décide de ne pas mettre toutes les chances pour ne pas que mes patients l’attrape, encore une fois c’est des probas : la proba de réduction avec juste masque, n’est vraiment pas la même que la proba vaccin + masque.

    • Que les premiers irresponsables soient au pouvoir ne doit pas nous empêcher de tenter d’avoir un comportement raisonné et responsable.

      C’est ce que la plupart d’entre nous a essayé de faire depuis plus d’un an (d’avoir un comportement raisonné et responsable).
      Maintenant, que des « soignants » (mais pas que) se rebellent contre une démonstration supplémentaire d’autoritarisme ne devrait pas nous étonner plus que ça : pour « faire autorité » dans quelque domaine que ce soit, il ne suffit pas d’être « autoritaire ».

    • Et si Macron dit que l’eau à 100 degrés, c’est plutôt chaud et ça brûle, il faut s’en méfier et c’est sûrement faux ? Ce type de raisonnement ne va pas très loin

      Certes, mais inversement quand j’entends « Le Pen ne dit pas que des conneries » c’est le même raisonnement inversé qui ne mène pas beaucoup plus loin non plus.

      Pour aller plus loin, il faut donc admettre que Macron ne dit pas que des conneries mais qu’il en dit et trouver dans quelle proportion ces conneries sont dites. Puis il faudrait faire la part des choses : dans quelle mesures les conneries de Macron sont acceptables et dans quelle autre mesure elles ne le sont pas. A l’échelon individuelle tout comme à l’échelon national et international.

      Au tout début du printemps 2020 il y avait une population qui réclamait des masques, des scientifiques qui expliquaient que porter un masque en extérieur c’est une idiotie et que les masques non FFP2 sont des passoires. Du coup Macron nous a fait dire par sa troupe de clowns que mettre un masque c’est technique et de toutes façons ça ne sert à rien.
      Puis on a appris que le pays n’avait plus de stock de masques. Ou plutôt qu’il en avait 400 millions en stock mais tous périmés.

      Je ne vais pas raconter toute l’histoire de la gestion de la pandémie en France, on la vit toutes et tous et on en a eu toutes les infos ici je pense.

      Mais enfin voilà, cette petite histoire des masques c’est pour moi le symbole du grand tout : le discours populaire, le discours scientifique, sa traduction politique, sa gestion administrative et notre hébétude devant le constat. Car à ce jour aucun ministre n’a été limogé, il n’y a eu aucune émeute et l’Etat d’urgence plus liberticide que sanitaire est proclamé.

      Donc je ne remets plus en cause ce que dit, demande ou ordonne Macron, je ne l’écoute plus. Simplement j’essaie d’avoir un comportement raisonné et responsable en m’informant et en agissant en conséquence. J’avoue que j’ai la chance d’être suffisamment instruit, d’avoir une expérience de vie suffisante et d’avoir le niveau de vie suffisant pour « avoir un comportement raisonné et responsable ». Si je bossais dans une usine 8h par jour, je pense que j’écouterais plus facilement « la pression sociale », les médias et le gouvernement. Quand on est lessivé par la vie même la merde peut nous sembler avoir un doux parfum.

      Donc « une population vaccinée augmente le taux d’immunité collective ». Ça c’est le discours officiel et admis par tout le monde. Même si c’est scientifiquement faux puisque cette vaccination ne vaut pas immunité, que cette « immunité » n’est pas collective mais individuelle et enfin qu’elle n’est pas globale mais à 90%.

      Mais ça reste vrai : il y aura moins de personnes infectées si il y a plus de personnes vaccinées. Le tout est de comprendre dans quelles proportions :

      On est plus de 8 milliards sur cette planète et à peine 1 milliard est vacciné. Et en plus il y a des disparités, tout en haut de la pyramide c’est 60% de la population en Israël (soit 5,5 millions de personnes) et tout en bas c’est 2 % du continent africain (soit 1,4 million de personnes).

      On n’a pas le cul sorti des ronces avec cette histoire de covid et de ses mutants. Vaccinez vous tant que ça vous chantera, il y aura toujours un variant pour venir vous rappeler à son bon plaisir. C’est l’effet de la mondialisation, soit tu crèves avec, soit tu essaies de faire autrement (mais c’est pas simple).

      La voie qu’on choisi nos gouvernements et la finance c’est celle de la transformation des démocraties représentatives en régimes autoritaires. On n’est vraiment pas obligés d’y adhérer, mais on sera contraints de s’y soumettre si on ne fait pas très vite crever l’économie et la finance.

      Et c’est pas en me faisant vacciner que je vais sauver des vies, le vaccin me protégera personnellement mais il ne règlera rien pour les 7 milliards de non-vaccinés.

      Le vaccin m’accordera un « pass sanitaire » mais il ostracisera 7 milliards de non-vaccinés.

      Alors les gens se disent : "La technologie du vaccin ne bénéficie d’aucun recul d’expérience, mais je ne vais tout de même pas attendre décembre 2021 que le vaccin Sanofi (méthode traditionnelle) soit sur le marché pour me faire vacciner, je suis « raisonné et responsable » je préfère prendre un risque idiot (à l’heure actuelle j’ai moins de chances de gagner au loto que de crever du vaccin) que d’attendre patiemment en portant un masque et en restant à distance des catarrheux."

      Et m’y voilà : Après toute cette bouillie de science, de politique et d’économie je me suis dit STOP. Mon cap à moi, c’est le vaccin. Je ne serai pas vacciné sauf sous la contrainte ou la nécessité (voyager, travailler, etc.) Et je me fous de savoir si j’ai tort ou raison puisque tout le monde a tort et tout le monde a raison sur ce sujet.

  • Covid-19 : vacciné, peut-on s’infecter et transmettre le virus ? | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/covid-19-vaccine-peut-sinfecter-et-transmettre-le-virus

    Israël et le Royaume-Uni, qui ont débuté rapidement une campagne de vaccination, disposent d’une couverture importante de leur population1 qui a permis la collecte de grande ampleur de premières données en janvier et février, alors que le variant dit « anglais » était déjà largement présent dans ces pays. Après les études des laboratoires sur leurs vaccins, menées sur des cohortes de taille habituelle pour qu’un tel médicament soit autorisé (20 000 à 30 000 personnes pour Pfizer-BioNTech et AstraZeneca/Oxford), nous disposons donc à présent de résultats sur des centaines de milliers de personnes. La situation exceptionnelle de ces deux pays, forts de structures de soin et de recherche clinique de qualité , permet ainsi une évaluation fine de la performance des vaccins dans la « vraie vie » dans un contexte de circulation active du virus.

  • Dessaler l’#eau de mer : des membranes plus rentables et plus écologiques | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/dessaler-leau-de-mer-des-membranes-plus-rentables-et-plus-ecologiques

    Plus de 2,2 milliards de personnes – soit un être humain sur trois – manquent d’eau potable. Compte tenu de l’évolution rapide de la croissance de la population mondiale et de ses activités économiques sur fond de changement climatique, de nombreux pays auront besoin de solutions urgentes. Dessaler l’eau de mer est une idée séduisante. Pour ce faire, des membranes filtrantes, laissant passer les molécules d’eau mais stoppant les ions qui composent le sel, ont été mises au point depuis une cinquantaine d’années. Mais leurs performances n’ont jusqu’à présent permis d’obtenir que des solutions très coûteuses en énergie, contribuant elles-mêmes au changement climatique. La membrane hybride que nous avons mise au point1,2 pourrait changer la donne. Combinaison d’une matrice en polyamide, déjà utilisée par les industriels de la désalinisation, et de canaux artificiels d’eau, elle permet de dessaler trois fois plus d’eau et de consommer 12 % d’énergie en moins pour chaque mètre cube d’eau traité que les méthodes actuelles.

  • Insultes, violences, discriminations : une enquête sur l’inaction des témoins | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/insultes-violences-discriminations-une-enquete-sur-linaction-des-temo

    les personnes qui disent être intervenues en faveur des victimes ne composent en moyenne que 11 % de notre effectif, mais ce taux s’élève à 64 % chez les personnes qui se disent victimes de racisme, 69 % chez les personnes qui se disent victimes de sexisme et 63 % chez les personnes qui se disent victimes de LGBTIphobies.

    • Autre fait notable : dans nos enquêtes, en moyenne, 7 % des témoins glissent du statut de témoin à celui d’auteur. Les espaces de loisir et les espaces numériques reviennent fréquemment dans les témoignages à ce sujet. Par exemple, en 2015, lors de la première enquête bordelaise, un grand évènement sportif avait permis de récolter plus de 400 réponses dans lesquelles 18 % des témoins d’agressions, le plus souvent sexistes, sont devenus des « auteurs ».
      Dans nos enquêtes, 7 % des témoins glissent du statut de témoin à celui d’auteur (...) Et l’immense majorité d’entre eux sont des hommes.

      Enfin, il faut aussi noter que l’immense majorité de ces témoins-auteurs sont des hommes et représentent plus de 98 %… Comment expliquer ce passage à l’acte des témoins ? L’effet de groupe est net car lorsqu’on demande aux victimes si elles peuvent grossièrement dire « combien » d’auteurs il y avait, on observe que plus le groupe est constitué d’un nombre important d’agresseurs, plus le glissement de témoin à auteur s’effectue.

  • Profession « conlanger », créer des langues pour la science-fiction | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/profession-conlanger-creer-des-langues-pour-la-science-fiction

    Qui a inventé le dothraki parlé par Daenerys dans « Game of Thrones » ? Sur quelle théorie linguistique repose la langue des extraterrestres dans le film « Premier contact » ? Éléments de réponse avec Frédéric Landragin, auteur de « Comment parler à un alien ? Langage et #linguistique dans la #science-fiction ».

  • #Charpente de #Notre-Dame : stop aux idées reçues ! | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/charpente-de-notre-dame-stop-aux-idees-recues

    L’émotion suscitée par l’incendie de Notre-Dame retombée, de nombreux commentaires contradictoires ont circulé à propos de la charpente disparue, des bois qu’il fallait sécher plusieurs années pour être utilisés et des #forêts entières qu’il fallait raser pour la construire ou la reconstruire. Il est donc utile de faire un état des connaissances sur la charpente et les #bois utilisés à Notre-Dame au XIIIe siècle ainsi que sur les possibilités de reconstruire une charpente en bois selon les techniques en vigueur au #Moyen Âge.

    #sylviculture #architecture #techniques_traditionnelles #monuments_historiques #dendrochronologie #hache #chêne #charpenterie_gothique #hermione #savoirs-faire

    Le véritable défi technologique que représente la reconstruction de la charpente de Notre-Dame n’est pas de faire une structure high-tech en matériau contemporain, ce que nous savons très bien faire sur des gares ou des aéroports, mais bien de pouvoir encore aujourd’hui réaliser une charpente en chêne dans le respect des savoir-faire traditionnels.

    Ce choix serait d’une étonnante modernité, car il permettrait à un corps de métier de se réapproprier des techniques respectueuses du monument, des hommes et du bois, par l’emploi d’un matériau biosourcé prélevé en valorisant nos ressources forestières selon une éthique écologique, et travaillé manuellement avec une empreinte carbone quasi nulle, selon des préoccupations somme toute très ancrées dans le XXIe siècle.

  • La tragédie des communs était un mythe | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/la-tragedie-des-communs-etait-un-mythe

    Décembre 1968 : le biologiste américain Garrett Hardin (1915-2003) publie l’un des articles les plus influents de l’histoire de la pensée environnementale1. Il décrit, dans la revue Science, un mécanisme social et écologique qu’il nomme la « tragédie des communs ». Le concept va rapidement faire florès, tant au sein des cercles académiques que des médias, des milieux écologistes, des administrations, du personnel politique. Les uns et les autres y trouvent une justification scientifique à une gestion étatique ou (surtout) à une privatisation des ressources et des écosystèmes. Or, le recul historique et l’avancée des connaissances nous montrent aujourd’hui ce raisonnement pour ce qu’il est : une vue de l’esprit, déconnectée des réalités concrètes et biaisée par une vision très idéologique du monde social.

    L’une des raisons de ce succès tient, au moins au départ, à la conclusion binaire de Hardin. Elle peut en effet être invoquée à la fois par les partisans de l’intervention étatique et par ceux prônant un recours privilégié au marché. Néanmoins, avec l’essor du néolibéralisme comme école de pensée et force sociopolitique, la « tragédie des communs » va être rapidement simplifiée sous la forme d’un plaidoyer pour la seule propriété privée.

    Dans les années 1980 et 1990, le récit du pâturage hardinien est populaire au sein des administrations américaines, des institutions internationales et des firmes promouvant les privatisations et le « free-market environmentalism ». Le raisonnement est appliqué aux ressources forestières, aux bassins hydriques, aux terres agricoles, mais aussi à l’atmosphère ou aux ressources marines, auxquels il s’agit d’étendre des logiques d’appropriation passant par la privatisation ou la création de marchés de droits d’usage.

    Une pensée malthusienne

    Ce qui a aussi été perdu de vue en route, c’est le but que visait Hardin dans son article de 1968. Celui-ci est un biologiste, mais avant tout un militant fervent de la cause néomalthusienne. Son article vise surtout à dénoncer le mécanisme irrépressible qui pousserait les individus à se reproduire sans frein, jusqu’à détruire les ressources naturelles. Dans sa métaphore, les bêtes que les éleveurs rajoutent sans cesse au pâturage, ce sont aussi… les enfants de ces mêmes éleveurs, qui ponctionnent toujours plus les richesses communes. Et c’est pourquoi il recommandait, là aussi, deux solutions : soit un contrôle de l’État sur la reproduction humaine, soit la création de « droits à enfanter » monétisables et échangeables. Un mélange d’État coercitif et d’idéologie de marché caractéristique de cette pensée de guerre froide que fut la (soi-disant) « tragédie des communs ».

    #Communs #Garrett_Hardin

  • La tragédie des communs était un mythe
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/la-tragedie-des-communs-etait-un-mythe

    La propriété commune d’une ressource conduit nécessairement à la ruine de celle-ci, concluait en 1968 un biologiste dans la revue Science. Son article, « La tragédie des communs », a façonné les raisonnements économiques et politiques de ces dernières décennies. L’historien Fabien Locher nous expose les enjeux de ce débat et en souligne les limites dans le cadre d’une pensée de l’environnement.

    #communs #propriété_privée #économie #néolibéralisme

  • Comment lutter contre la transphobie à l’école ?
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/comment-lutter-contre-la-transphobie-a-lecole

    L’expérience transidentitaire, le sentiment de ne pas être du genre assigné à la naissance, peut apparaître à tous les âges,même à l’école. Le monde scolaire n’est pas encore prêt. C’est ce que nous explique le sociologue Arnaud Alessandrin, qui livre les premiers résultats d’une étude en cours sur la santé des mineurs LGBTI scolarisés.

  • Le football, petit ou grand business?
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/le-football-petit-ou-grand-business

    On parle aujourd’hui d’un club de football comme on parlerait d’une grande entreprise cotée en Bourse. Or si ce milieu endosse, à l’image de la société, les caractéristiques de l‘économie mondialisée, il est loin de constituer un « business » rentable. C’est ce que nous expliquent les économistes Luc Arrondel et Richard Duhautois dans ce point de vue publié en partenariat avec le site HuffPost.

  • « Écrivez partout » : Mai 68 et la littérature
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/ecrivez-partout-mai-68-et-la-litterature

    Comment le monde littéraire a-t-il vécu les évènements de 1968 et, en retour, comment cette vague de contestation a-t-elle traversé voire transformé la littérature en France ? De l’expression d’une contre-culture à la légende romanesque, le chercheur Alexandre Gefen nous montre que Mai 68 n’a en tout cas pas cessé de faire couler l’encre des écrivains.

  • Plaidoyer pour une Europe de la nanofabrication
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/plaidoyer-pour-une-europe-de-la-nanofabrication

    Construire une infrastructure européenne intégrant la plupart des « salles blanches » académiques, dans lesquelles sont conçus les nanosystèmes de demain : tel est le but du projet EuroNanoLab, créé par huit États européens et coordonné par le CNRS. Gabriel Chardin, président du comité des Très Grandes infrastructures de recherche (TGIR) du CNRS, et Michel de Labachelerie, coordinateur du projet, nous en présentent les grandes lignes et les enjeux.