person:françois partant

  • lalignedhorizon.net : Accueil
    http://www.lalignedhorizon.net/wikka.php?wakka=Accueil

    L’association des amis de François Partant tente depuis plus de vingt ans de poursuivre la réflexion qu’il a exprimée dans ses livres (Que la crise s’aggrave, La fin du développement, La ligne d’horizon, etc.) et dans ses articles. Depuis sa création, l’association a organisé plusieurs colloques (sur le travail, sur l’imposture économique, etc.). En 1999, elle décidait de préparer un colloque international sur « l’après-développement », et de donner à connaître les alternatives qui, en partie, expriment déjà sur le terrain le refus de la suprématie de l’économie et du développement. Vaste chantier qui s’est concrétisé, en une première étape, par le colloque "Défaire le développement, refaire le monde" de février 2002. Ont ensuite eu lieu un colloque sur l’agroécologie en 2008, puis le colloque "Sortir de l’industrialisme" en 2011.

    #Gordian_Troeller #économie #impérialisme

    • Le lien avec l’Allemagne est établi par l’héritage du reporter luxembougeois Gordian Troeller et de Marie-Claude Deffarge :

      Marie-Claude Deffarge - Warum « Im Namen des Fortschritts ? »
      aus : Cinéma 77, April 1977
      http://www.gordian-troeller.de/index.php?qid=66

      Dann möchte man am liebsten alles hinschmeißen.

      Daß wir es nicht getan haben, dafür gibt es sicher zwei Gründe: vor allem, weil wir immer den übertrieben hektischen Stil abgelehnt haben, weil wir nicht am ’guten Geschäft’ interessiert waren, weil wir uns Zeit genommen haben und jedesmal sehr lange an einem Ort geblieben sind, Monate, wenn es nötig war. Das ist das Gegenteil von Rentabilität in diesem Beruf.

      Und außerdem, weil wir 1959 François Partant begegnet sind, damals Wirtschaftsexperte, der fest an seine Mission glaubte, den armen Ländern helfen zu können, die Unterentwicklung zu überwinden. Er war empört über die Intrigen, die faulen politischen Kompromisse, die Korruption westlicher Geschäftsleute - Bestechungen, um internationale Wirtschaftsverträge abzuschließen, gibt es ja nicht erst seit heute - und all die Lügen.

      Er empfand wie wir, daß wir alle Teil der großen Lüge waren, mit der wir den Begriff der Unterentwicklung umgeben. Unterentwicklung ist nicht das, was man uns in den Tageszeitungen vermitteln will. Und François Partant, der Wirtschaftstheoretiker der gesamten Reihe Im Namen des Fortschritts , hatte den Mut, aus dem System auszubrechen und zur ökonomischen Theorie zurückzukehren. Zwei Jahre seines Lebens hat er den Filmen der Reihe Im Namen des Fortschritts gewidmet, seit zehn Jahren schreibt er wieder ausschließlich.

  • Parution de « Libérons-nous du travail », le manifeste du Comité érotique révolutionnaire (éditions Divergences)
    http://www.palim-psao.fr/2016/12/parution-de-liberons-nous-du-travail-le-manifeste-du-comite-erotique-revo

    Lors du printemps dernier, le mouvement social contre la loi El Khomri a soulevé nombre de débats sur la notion du travail, ainsi que de sa critique la plus radicale. Mais qu’est que le travail dans notre société ? Quel est son rôle et surtout comment permet-il au capitalisme de se maintenir ? Le comité érotique révolutionnaire propose une ébauche de réponse, rédigé dans un style accessible et précis, nous vous conseillons vivement de vous le procurer !

    Libérons-nous du travail ne sera disponible en librairie qu’au mois d’avril 2017. En attendant, nous faisons une première diffusion dans les milieux militants. Il sera présent dans les prochains jours dans un certain nombre de lieux (librairies militantes, espaces occupés...) un peu partout en France. On publiera dans peu de temps une liste des lieux où se le procurer. Il est aussi possible de nous faire des commandes groupées du livre (5 exemplaires ou plus) soit via cette page soit sur le mail : editions.divergences@laposte.net

    #livre #travail #critique_du_travail #critique_de_la_valeur #wertkritik #Comité_érotique_révolutionnaire

    • Et alors on vie comment après ? Il ne faut pas rêver l’homme/femme a besoin d’une activité utile au delà du fait qu’il doit gagner sa vie ! Il/elle peux aimer son métier, sa vie même si il n’a pas vraiment choisi cela au départ, et que proposez vous à la place ?. C’est bien beau ces gens "soit disant « anarchistes » ou autre qui nous propose un « salaire minimum a vie » (RSA est déjà un salaire minimum a vie), tout comme les politiciens d’ailleurs qui voudraient bien voir vivre le peuple vivre avec « trois francs six sous ». Le travail en lui même n’est pas le problème, mais ce sont ceux qui dominent décideurs patrons, banquiers qui peuvent décider de votre vie avec « l’ esclavage dans le travail ». Ils décident de dévaluer le travail en salaire, les diplômes obtenus n’ayant plus la cote Non nous sommes fait pour travailler (ou avoir son jardin, ces bêtes) et être rémunérer en fonction de nos qualités, dureté du travail, je ne comprends pas du tout cette notion de « vie sans travail » si ce n’est que c’est une création contre le salariat déjà mis a mal par ces mêmes décideurs politiques.

    • Le travail est une spécificité du mode de vie capitaliste, aucun rapport avec le fait d’avoir une ou plusieurs activités, et donc sa critique n’a aucun rapport avec l’apologie de la paresse (même si c’est bien aussi dans une certaine mesure).

      Tu devrais prendre un peu de temps pour parcourir Palim Psao, il y a quantité d’articles (plus ou moins complexes ou vulgarisés suivant les cas) qui expliquent cette distinction (mais aussi un certain nombre de conversations ici sur seenthis en suivant les tags critique de la valeur, wertkritik, critique du travail…).

      La critique de quelques « grands méchants », et la mise en valeur du salariat est une critique du point de vue du Travail, qui aménage les choses, qui ne changent rien au mode de vie globale, au productivisme. Au mieux ça fait un capitalisme d’État ou un capitalisme « autogéré ».

      Si tu préfères l’audio à la lecture il y a cette vulgarisation pas mal du tout :
      https://seenthis.net/messages/506283

    • Ok je vais tenter d’y voir clair, car je crains que certains profitent de ce salaire minimum a vie pour renforcer le NAIRU ou créer des bantoustan de « travailleurs » ou esclaves modernes corvéables à merci .....

    • L’abolition de la valeur, écrit Moishe Postone, Temps, travail et domination sociale ne permettrait pas seulement de se délivrer de l’astreinte à la production pour la production, de donner au travail une structure différente et d’instaurer « une relation nouvelle du travail aux autres domaines de la vie » ; elle permettrait aussi d’acquérir « un plus haut degré de maîtrise, par les hommes [et les femmes] de leurs propres vies et une relation à l’environnement naturel plus consciente et maîtrisée »...
      L’écologie politique permet donc de mener une critique radicale de la richesse, des besoins et du travail, et de renouveler ainsi ce qu’il y a lieu d’entendre par « valeur d’usage »...
      On parvient ainsi à une conception anticonsumériste et antiproductiviste, où la technologie et les « forces productives » sont au centre de la critique.

      Fabrice Flipo : Moishe Postone, un marxisme antiproductiviste
      Radicalité 20 penseurs vraiment critiques Edition L’échappée

      Fabrice Flipo est maître de conférence en philosophie , contributeur régulier à la Revue du MAUSS et à Contre-Temps , auteur notamment de La décroissance : dix questions pour comprendre et débattre
      @rastapopoulos @aude_v @elihanah @vanderling

    • merci @marielle je vais me pencher un peu plus sur
      #Moishe_Postone ( d’autant plus que j’ai ce bouquin de l’échappée ) voici 2 liens de Contretemps à propos de
      Temps, travail, domination sociale… et destruction écologique. Retour sur Moishe Postone.
      http://www.contretemps.eu/postone-capital-nature
      http://www.contretemps.eu/lactualite-theorie-valeur-marx-propos-moishe-postone-temps-travail-domin
      à propos de Radicalité, 20 penseurs vraiment critiques selon les #éditions_l'échappée

      La liste ressemble un peu à un inventaire à la Prévert : Gunther Anders, Zygmunt Bauman, Cornelius Castoriadis, Bernard Charbonneau, Dany-Robert Dufour, Jacques Ellul, Ivan Illich, Christopher Lasch, Herbert Marcuse, Michela Marzano (députée du Parti démocrate italien !!!), Jean-Claude Michéa, Lewis Mumford, Georges Orwell, François Partant, Pier Paolo Pasolini, Moishe Postone, Richard Sennet, Lucien Sfez, Vandana Shiva, Simone Weil. Si l’on veut absolument trouver un point commun (très schématique) entre la majorité de ces intellectuels, ce serait leur sympathie pour l’écologie et leur critique de la société industrielle et de la technocratie – ce qui n’entraîne pas forcément une critique des fondements réels du capitalisme ni la volonté de s’y attaquer de façon « radicale »... On notera aussi que :

      – la majorité de ces auteurs sont des philosophes (discipline où l’on peut affirmer beaucoup de choses sans avoir à s’appuyer sur l’histoire et la politique concrètes) ;

      – quatre d’entre eux (Ellul, Charbonneau, Illich et Lasch) appartiennent à une mouvance chrétienne généralement modérée sur le plan politique. Ellul fut à la fois un théologien protestant et l’animateur d’une paroisse ; quant à Illich, il était prêtre de l’Eglise catholique, il est vrai proche des « pauvres » et non de sa hiérarchie ! Mais les fonctions ecclésiastiques prédisposent rarement à la « radicalité ». Ellul et Charbonneau appartenaient tous deux au courant personnaliste chrétien dont Emmanuel Mounier, le représentant le plus connu, et plusieurs de ses disciples, fréquentèrent l’Ecole des cadres d’Uriage sous... Pétain. C. Lasch fit profil bas sur les conséquences politiques de ses convictions religieuses mais il est reconnu, surtout depuis sa mort, comme l’un des maîtres à penser des conservateurs anglo-saxons. On ne s’étonnera pas que ce quatuor de croyants soient des adversaires de la Raison et de la critique matérialiste antireligieuse inaugurée par les Lumières ;

      – le seul auteur qui ait une activité politique traditionnelle actuellement (Michela Marzano) représente au Parlement un parti du centre gauche, qui n’a jamais été ni « radical » ni « vraiment critique » vis-à-vis du capitalisme et n’est même pas un parti réformiste combatif ;

      – et enfin que Zygmunt Bauman, fut commissaire politique, major dans le Corps de sécurité intérieure (les renseignements militaires) et membre du Parti polonais stalinien de 1944 à 1968 avant d’être chassé de Pologne à la suite d’une campagne menée par le Parti « communiste » contre les Juifs. Un tel long parcours au sein de l’appareil militaire puis politique d’un Etat totalitaire n’est pas vraiment un témoignage de « radicalité »....

      Bref sur ces vingt prétendus penseurs de la « radicalité », un tiers ont vraiment mouillé leur chemise à un moment ou un autre de leur existence (même si certains se sont bien assagis par la suite), voire ont risqué leur vie ou la prison pour leurs idées. Les deux autres tiers sont formés de braves universitaires dont la « radicalité » n’a jamais pris le chemin d’une pratique concrète anticapitaliste... Il ne s’agit pas de le leur reprocher (tout le monde n’a pas le goût à militer aux côtés des exploités) mais je vois mal comment une perspective libertaire « vraiment critique » pourrait s’élaborer seulement dans les facs ou les cénacles intellectuels, en dehors de toute participation à des luttes de masse.

      source : http://www.mondialisme.org/spip.php?article1990

      (Ajout du 22/12/2013 : D’ailleurs, manque de pot pour les libertaires de l’Echappée, #Olivier_Rey, auteur de l’article consacré à #Pasolini dans leur livre, a accordé une interview à la revue Conférence sur « l’usage social des sciences » dont le texte a été reproduit (probablement avec son autorisation) dans Krisis n° 39 de septembre 2013, la revue du fasciste mondain #Alain_de_Benoist. Signalons au passage que Rey est aussi l’auteur dans Etudes, la revue des jésuites, d’un article au titre évocateur : « L’homme originaire ne descend pas du singe »... Il a également donné une petite conférence à Notre-Dame-de-Paris, en compagnie d’un théologien pour gloser sur la « querelle du genre » (« Homme-femme : heureuse différence ou guerre des sexes ? », conférence que l’on peut voir et écouter sur la chaîne catholique KTO :

      http://leblogjeancalvin.hautetfort.com/tag/olivier+rey
      http://www.paris.catholique.fr/Texte-des-Conferences-de-Careme,15767.html

      Décidément les amis de l’Echappée nous réservent bien des surprises !...)
      https://youtu.be/JSmRVNBCAiM

      Cette maison d’édition officiellement libertaire a donc pondu un communiqué pour appeler à la « vigilance », communiqué sidérant par son absence de contenu politique. En effet le problème résiderait simplement, selon l’Echappée, dans une petite erreur de casting (on n’a pas vérifié sur Google, quelqu’un de fiable nous l’a recommandé, et autres excuses d’amateur)mais pas dans le choix stupéfiant de #Jean-Claude_Michéa comme auteur « vraiment critique » et « radical ».

  • « L’éradication de la pauvreté » : un point de départ discutable | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/08/20/l-eradication-de-la-pauvrete-un-point-de-depart-discutable

    Un groupe de travail des Nations unies a élaboré une version provisoire des Objectifs du développement durable (#ODD), succédant aux Objectifs du millénaire pour le développement (#OMD) qui expireront en 2015. Au nombre de 17, ces recommandations seront proposées le mois prochain lors de l’assemblée générale des Nations unies, qui devrait adopter le texte final en septembre 2015.

    La pauvreté n’est pas une maladie ni une prison

    Cependant, deux contributeurs du site d’information alternative Common Dreams affirment que la manière d’y appréhender la pauvreté trahit d’emblée une incompréhension profonde de ses enjeux contemporains. La pauvreté y serait présentée comme une maladie évitable à « éradiquer » et une prison dont il faut « libérer l’humanité ». Or, « les maladies sont une partie intégrante du monde naturel, ce qui suppose que personne n’en est responsable. Quand à la logique d’une prison, elle sous-tend que ceux qui s’y trouvent ont commis un crime. Ainsi est niée l’idée selon laquelle les actions humaines pourraient être une cause de l’inégalité et de la pauvreté ; celle-ci serait donc la faute – le crime – des pauvres eux-mêmes. »

    The Hidden Shallows of Global Poverty « Eradication » Efforts
    http://commondreams.org/views/2014/08/06/hidden-shallows-global-poverty-eradication-efforts

    First things to note are the big differences with the MDGs. Most strikingly, the SDGs suggest an end to poverty is possible in the next 15 years, whereas the MDGs aimed at halving it. The implication is that we’ve made amazing progress and are now in the home stretch. Secondly, the SDGs get serious about climate change. This is a major paradigm shift and, what’s more, they aim squarely at the heart of the problem: patterns of production and consumption. Impressive. Thirdly, reducing inequality “within and between” countries is there, with a goal of its own. Another paradigm shift, and a controversial one because it opens the door, just a crack, to the idea that the extremely rich might be making an undue amount of their money off the backs of the extremely poor.

    #pauvreté

    • Depuis plus de 20 ans, nous tournons et retournons en tous sens le vieux problème de la chèvre et du chou : comment faire grossir un chou que va manger une chèvre sans affamer la chèvre étant bien entendu que si le chou doit impérativement grossir c’est parce qu’il sert de nourriture à la chèvre et que celle-ci veut elle-même grossir ? Ce problème est insoluble.
      Dans le cadre du système socio-politique et économique mondial tel qu’il existe aujourd’hui, le développement technico-économique du tiers-monde est impossible. Il est matériellement et financièrement impossible. Et tout ce qui est tenté pour le promouvoir abouti à des résultats socialement inacceptables. Enfin, s’il était effectivement possible(c’est à dire si le tiers-monde produisait et consommait autant que les pays dits développés), il provoquerait la destruction quasi immédiate de la biosphère donc celle de l’espèce humaine.

      François Partant, « la fin du développement », 1982

  • Enfin ! Nous publions le 4ième numéro de Sortir de l’Economie ! http://sortirdeleconomie.ouvaton.org

    Au sommaire :

    Editorial : Critique de l’économie et du travail
    La marchandise expliquée à mes enfants

    Articles

    Partie 1. Au delà de l’économie
    . Par où la sortie ?
    . L’anticapitalisme des anarchistes et des anarcho-syndicalistes
    espagnols dans les années trente
    . Au delà de la Centrale de François Partant
    . Vous avez dit monnaie ?
    . Pour un archipel de lieux en propriété d’usage

    Partie 2. L’émergence de l’économie : anthropologie des fétiches sociaux
    . Critique du substantivisme économique de Karl Polanyi
    . Qu’est-ce que la production ?
    . Le fétichisme comme inventivité sociale

    Notes de lecture
    . Denis Baba, Anarchie économique
    . Marcello Tari, Autonomie. Italie, les années 1970
    . Kenneth Pomeranz, Force de l’Empire

    Probablement aurons nous l’occasion d’en discuter aux rencontres internationales de St-Imier !