organization:association marocaine

  • Au Maroc, l’avortement clandestin en débat - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2019/06/29/au-maroc-l-avortement-clandestin-en-debat_1736880

    600 à 800 avortements clandestins par jour. C’est le bilan de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC). Les militants de cette association ont manifesté ce mardi devant le Parlement marocain à Rabat, armés de poupons, pour réclamer la refonte de l’article 453 du Code Pénal qui favorise selon eux les avortements clandestins et l’abandon des enfants. Au Maroc, où l’avortement est totalement prohibé, excepté en cas de danger pour la santé ou la vie de la mère, un projet de loi avait été adopté par le gouvernement en 2016 pour étendre cet article 453, en donnant accès à l’avortement en cas de viol ou d’inceste, de troubles mentaux de la femme enceinte ou encore de malformation du fœtus. Un projet de loi resté lettre morte.

    La situation est d’autant plus urgente que les mères marocaines célibataires sont ostracisées, que les enfants illégitimes stigmatisés et que 26 bébés sont abandonnés chaque jour. Sans compter que l’avortement est un acte passible de deux ans d’emprisonnement et jusqu’à dix ans pour les médecins ou les « faiseuses d’anges » qui le pratiquent. Pas au point de dissuader les Marocaines. Chaque année, elles sont encore environ 200 000 à avorter clandestinement. Des avortements souvent très onéreux, réalisés dans des conditions sanitaires déplorables. Selon l’OMS, ce ne sont pas moins de 13% des cas de mortalités maternelles qui sont dus à ces avortements clandestins.
    Mutisme

    Une situation qui a conduit le Roi Mohammed VI à créer une commission officielle qui a justement élaboré le projet de loi en 2016 censé assouplir les conditions d’accès à l’avortement. Une loi restée à l’état de projet. Les sollicitations des associations et des militants pour le droit à l’avortement, n’y ont rien changé. Le gouvernement reste muet. Pour autant, les revendications du droit à l’avortement au Maroc ne reposent pas sur des mouvements féministes. Le médecin Chafik Chraibi, gynécologue obstétricien et président de l’ALMAC explique que son action « ne cherche nullement à encourager la liberté des mœurs ni à libéraliser l’avortement mais simplement à donner un cadre légal strict à un phénomène qui existe de fait et provoque des drames ». Autrement dit : l’avortement n’est pas un objectif de libération des femmes, mais une solution de derniers recours pour des cas extrêmes.
    « Nous ne voulons pas un avortement à la carte »

    Au Maroc, la manifestation de mardi est loin de faire consensus, surtout du côté des militants pro-avortement. C’est le cas du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (M.A.L.I.), qui milite en faveur de la dépénalisation totale de l’avortement et accompagne des femmes dans leur interruption clandestine de grossesse. Dans un communiqué publié cette semaine, le M.A.L.I déclarait ne pas soutenir cette action. Et d’ajouter : « Le droit à l’avortement n’a absolument rien à voir avec des poupons. L’ALMAC parle de bébés quand il est question d’amas de cellule, d’embryon et de fœtus. »

    Ibtissame Betty Lachgar, présidente de ce mouvement estime que l’action de l’ALMAC et le projet de loi en 2016 ne constituent en rien une libération de la femme : « Ils se trompent de cause. Ces décisions sont prises par des hommes qui décident pour nous et une nouvelle fois les droits des femmes sont relayés au second plan. Il s’agit d’un projet d’interruption médicale de grossesse mais en aucun cas d’IVG. » Elle ajoute : « Nous voulons des droits pour que toutes les femmes puissent disposer de leur corps, nous ne voulons pas les miettes ou un avortement à la carte. » Et quant à l’argument selon lequel le Maroc, par sa culture religieuse ne serait pas encore prêt pour la libéralisation totale de l’avortement, Ibtissame Betty Lachgar répond que « les droits des femmes, comme les droits humains, sont universels, quelle que soit la région ».
    Caroline Protat

    #IVG #viol #féminicide #misogynie #sexisme #avortement #culture_du_viol

  • 120 mineurs non accompagnés arrêtés en une journée

    Un record qui en dit long sur la prédisposition du Maroc de faire avec l’agenda migratoire européen.

    Plus de 120 mineurs non accompagnés ont été appréhendés dimanche à #Béni_Ansar. Il s’agit de la première vaste campagne d’arrestations opérée par les autorités marocaines depuis le début de l’année. « Ce genre de campagnes est monnaie courante dans ces zones notamment pendant cette période de l’année marquée par le retour au Maroc des MRE via le port de Béni Ansar. Mais, c’est la première fois qu’on arrête un tel nombre de mineurs au cours d’une même journée », nous a indiqué Omar Naji, président de la section AMDH-Nador. Et de poursuivre : « Le chiffre de 120 personnes prouve d’une part, que la ville compte un grand nombre de ces mineurs et d’autre part, que les autorités marocaines sont bel et bien en train d’appliquer l’agenda européen en matière de lutte contre la migration des mineurs non-accompagnés notamment celui de l’Espagne qui accuse le Maroc de laxisme dans ce dossier et cherche à l’impliquer directement dans sa gestion ».
    Les autorités marocaines ont indiqué avoir pris les dispositions nécessaires afin de remettre ces mineurs à leurs familles. Des propos auxquels Omar Naji n’accorde que peu de crédit. « Mener une telle opération est une tâche ardue. En fait, identifier plus de 120 familles en vue de leur remettre 120 mineurs demande une importante logistique et des moyens humains conséquents », nous a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Ceci d’autant plus que les autorités se contentent souvent de remettre ces mineurs à des chauffeurs d’autocars pour les acheminer vers leurs villes d’origine ».
    Qui sont ces mineurs non-accompagnés ? « Il s’agit de personnes âgées entre 13 et 18 ans mais la moyenne d’âge le plus représentative reste 15 ans. Elles sont originaires de #Nador et d’autres villes marocaines. Dernièrement, nous avons assisté à une forte présence de mineurs en provenance du Sud-est (Tinghir, Zagora, Errachidia…) », nous a expliqué le président de l’AMDH-Nador. Et de poursuivre : « En majorité, ces jeunes ne sont pas des enfants des rues. Ils sont souvent éduqués et issus de familles avec lesquelles ils sont en contact. Certains sont issus de familles pauvres ou de familles à problèmes ».
    Notre source nous a affirmé, par ailleurs, que ces mineurs sont souvent livrés à eux-mêmes. Ils vivent dans la rue avec leurs propres moyens. « Aucune institution ou association ne les prend en charge. Ils vivent souvent de l’aide de bienfaiteurs et de mendicité et sont confrontés à des risques énormes. A titre d’exemple, l’un d’entre eux a perdu les deux mains lors d’une tentative de passage illégal à Mellilia dans un camion-citerne.
    Notre source nous avait affirmé dans une déclaration antérieure qu’un centre d’accueil pour les mineurs non accompagnés de l’Entraide nationale existait bel et bien dans la commune d’#Al_Aroui (située à 22 km de Nador) mais qu’il était quasiment inoccupé puisque seuls 10 mineurs avaient accepté d’y résider alors que cette cité comptait près de 1.000 mineurs non-accompagnés. Ce qui veut dire que ces mineurs refusent catégoriquement de s’installer dans ce genre d’établissement malgré les sollicitations des acteurs associatifs et sociaux.
    L’idée de créer un nouveau centre qui a été proposée dernièrement par l’Espagne a pris du chemin puisqu’elle a figuré à l’ordre du jour de la session du conseil communal de Béni Ansar qui s’est tenue le 1er février dernier. Il s’agit, en effet, d’un projet qui a été proposé par le gouvernement local du préside occupé de Mellilia lors d’une réunion organisée en janvier dernier et à laquelle ont pris part des membres des autorités locales espagnoles en présence du délégué de l’Entraide nationale à Nador et des représentants de l’Association marocaine Sirag. Le gouvernement local de Mellilia a annoncé qu’il était prêt à financer ce projet à hauteur de 8 millions d’euros.
    L’AMDH avait considéré ce projet comme une manœuvre de la part des autorités ibériques pour se débarrasser de ce dossier et impliquer le Maroc dans sa gestion, tout se défaussant de leur responsabilité de garantir les droits de ces mineurs confirmés par les accords internationaux et les législations nationales.
    Ahmed Khalifa, chercheur en migration et membre de l’Association Mains solidaires, nous avait, pour sa part, précisé que ce projet s’inscrivait dans le lot des pressions exercées sur le Maroc, notamment après les problèmes causés par des mineurs à Mellilia et Sebta. Il nous avait également précisé que certaines régions espagnoles, notamment Madrid, tentent de construire des centres au Maroc afin de renvoyer ces enfants de chez-eux. Une manière de contourner la loi puisqu’il s’agit d’un #refoulement qui ne dit pas son nom. Ce projet n’a pas abouti.

    https://www.libe.ma/120-mineurs-non-accompagnes-arretes-en-une-journee_a99807.html

    #MNA #arrestations #Maroc #externalisation #asile #migrations #réfugiés #mineurs_non_accompagnés #enfants #enfance #push-back #Espagne #Melilla #Ceuta #renvois

  • Tribunal Permanent des peuples

    Session sur la violation des droits humains des personnes migrantes et réfugiées et son impunité

    Paris, 4 et 5 janvier 2018

    Qu’est-ce qu’un Tribunal Permanent des Peuples (TPP) ?

    Le TPP est un tribunal d’opinion qui agit de manière indépendante des États et répondaux demandes des communautés et des peuples dont les droits ont été violés. Le but des audiences est de « restaurer l’autorité des peuples lorsque les États et les organisations internationales ont échoué à protéger les droits des peuples ». Le TPP fait suite au Tribunal

    Russel et s’appuie sur la Déclaration Universelle des Droits des Peuples (Alger, 1976) et de tous les instruments du droit international. Il dénonce les actes portant atteintes aux droits des peuples.

    Le Tribunal se compose de personnes venues du monde entier, garantissant ainsi son indépendance. Les sentences prononcées sont remises à plusieurs instances telles que : le Parlement Européen, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, les commissions de l’ONU, aux organisations internationales et régionales, aux organisations humanitaires, etc.

    La session du TPP de Paris

    Les 4 et 5 janvier, la session de Paris poursuivra le travail préliminaire effectué à Barcelone en portant particulièrement sur la politique de l’Union Européenne et des Etats membres en matière de migrants et des frontières, notamment en France.

    Le jury sera présidé par Philippe Texier.
    Le GISTI a accepté de coordonner l’acte d’accusation.

    La session du TPP de permettra ainsi :
    – d’écouter et de rendre visibles les cas de violations des droits des personnes migrantes et réfugiées
    – d’enregistrer les propositions de communautés de personnes migrantes et réfugiées
    – d’analyser conjointement les causes des déplacements forcés des personnes migrantes et réfugiées
    – de déterminer les responsabilités des gouvernements, de l’Union Européenne et autres organismes européens.

    OÙ SE TIENDRA T-IL ?

    L’audience du Tribunal se tiendra
    les 4 et 5 janvier 2018
    au CICP (Centre International de Culture Populaire)
    21 ter Rue Voltaire
    75011 Paris
    Métro : Rue des Boulets (ligne 2)
    ou Nation (ligne 2, RER A)

    L’audience aura lieu en amont du Moussem-festival de l’immigration et de la Tricontinentale.
    Les résultats et la sentence seront rendus publics lors de la clôture du festival le 7 Janvier 2018 à Gennevilliers

    CONTACTS MÉDIA :
    Elise de Menech : tpp-paris@riseup.net, 07.50.30.64.27
    Justine Festjens : justine.festjens@gmail.com, 06.69.21.47.94

    PRÉSENTATION DU JURY
    DE LA SESSION DE PARIS

    Souhayr Belhassen (Tunisie) – Journaliste et défenseuse des droits humains en Tunisie. Longtemps correspondante à Tunis de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Présidente d’Honneur de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), ONG de défense des droits humains, entre 2007-2013.

    Mireille Fanon Mendès-France (France) - Professeur de lettre puis au centre de formation de l’Université René Descartes-Paris, elle a travaillé pour l’UNESCO et pour l’Assemblée nationale. Membre pendant 6 ans du Groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Présidente de la fondation Frantz Fanon, elle a contribué à divers colloques et publications sur la question des droits de l’Homme, du droit international et du droit international humanitaire.

    Pierre Galand (Belgique) – Economiste, il a enseigné à l’Institut Supérieur de Culture Ouvrière et à l’Université Libre de Bruxelles. Il est à l’origine de plusieurs ONG et associations de solidarité avec les peuples des pays en développement ou privés de liberté, dont OXFAM-Belgique dont il a été secrétaire de 1967 à 1996. Président de la Fédération Humaniste Européenne, de l’Organisation Mondiale contre la Torture. Il est l’un des organisateurs du Tribunal Russell sur la Palestine.

    Franco Ippolito (Italie) – Président du Tribunal Permanent des Peuples. Juge de la Cour Suprême de Cassation d’Italie, ancien président de la Magistrature Démocratique et de l’Association Italienne des Juristes démocratiques ; il a été membre du Conseil Supérieur de la Magistrature. Il est auteur d’essais et conférencier dans des cours nationaux et internationaux de droit constitutionnel et système judiciaire. Il a participé à de nombreuses missions internationales en Europe et en Amérique latine.

    Luís Moita (Portugal) - Professeur de relations internationales et directeur du centre de recherche OBSERVARE à l’Université Autonome de Lisbonne. En 1974, fondateur du CIDAC, ONG portugaise pour la libération des peuples et la coopération. Depuis des années 1980 il a une activité dans le cadre de la Fondation Basso, la Ligue Internationale et le Tribunal Permanent des Peuples.

    Madeleine Mukamabano (France-Rwanda) – Journaliste et spécialiste de la géopolitique africaine. Après avoir collaboré à plusieurs revues, presse écrite et radio, elle crée puis anime l’émission Débat Africain sur Radio France Internationale de 1990 à 2000.

    Philippe Texier (France) – Magistrat, conseiller à la Cour de cassation, membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies de 1987 à 2008 puis président du comité entre 2008 et 2009. Expert indépendant de la Commission des droits de l’homme de l’ONU pour Haïti, directeur de la division des droits de l’homme d’ONUSAL (Mission d’Observation des Nations Unies en El Salvador), il est juge au Tribunal permanent des Peuples.

    Sophie Thonon (France) - Avocate du Barreau de Paris. Elle a représenté des familles franco-argentines et franco-chiliennes dans des procès pour le cas de disparitions forcées en Argentine et au Chili. Elle est Présidente déléguée de l’association France Amérique Latine.

    Nous, organisations de personnes migrant.e.s et réfugié.e.s et de solidarité et de défense des droits humains, appelons à la saisine d’un Tribunal Permanent des Peuples sur la violation des droits humains des personnes migrant.e.s et réfugié.e.s, et son impunité en France :

    Tous Migrants
    https://tousmigrants.weebly.com
    Transnational Migrant Platfom-Europe (TMP-E)
    https://transnationalmigrantplatform.net/?page_id=531
    Transnational Institute (TNI)
    https://www.tni.org/en/corporate-power
    France Amérique Latine (FAL)
    http://www.franceameriquelatine.org
    CEDETIM
    http://www.cicp21ter.org/les-associations-membres/article/cedetim
    CCFD
    https://ccfd-terresolidaire.org
    EMMAÜS INTERNATIONAL
    https://www.emmaus-international.org/fr
    Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP)
    http://fuiqp.org
    LE PARIA
    https://leparia.fr
    Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
    http://www.atmf.org
    SORTIR DU COLONIALISME
    http://www.anticolonial.net
    IPAM
    http://www.cicp21ter.org/les-associations-membres/article/ipam
    ATTAC France
    https://france.attac.org
    La Roya Citoyenne
    http://www.roya-citoyenne.fr
    Le CRID
    http://www.crid.asso.fr
    Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s (GISTI)
    https://www.gisti.org
    FONDATION FANON
    http://frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.com
    La CIMADE
    www.lacimade.org/
    Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
    http:contactcitoyensdesdeuxrives.eu
    FRESH RESPONSE SERBIA
    http://freshresponse.org
    Actes & Cités
    www.actesetcites.org
    Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es
    Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
    http://www.mrap.fr
    Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie
    https://www.facebook.com/crldhtunisie/notifications
    Association Kolone pour l’enseignement du français aux nouveaux arrivants, Paris - kolone
    Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s (FASTI)
    www.fasti.org
    MIGREUROP
    www.migreurop.org
    Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
    Le Forum Tunisien des Droits Economique et Sociaux – Tunisie
    https://ftdes.net
    Gynécologie sans frontières
    https://gynsf.org
    Observatoire des Multinationales
    http://multinationales.org
    L’Orchestre Poétique d’Avant-guerre (O.P.A)
    http://www.opa33.org
    SURVIE
    https://survie.org
    Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFÉ)
    www.anafe.org/
    Section SNMD-CGT de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration (EPPPD)
    https://twitter.com/CnhiCgt
    AMDH Paris/IDF (Association Marocaine des Droits Humains Paris/Ile de France),
    http://amdhparis.org/wordpress
    Solidarité Migrant.e.s Collectif 06

    PROGRAMME du Jeudi 4 Janvier 2018

    8h30 Accueil et café

    9h30 : Entrée du jury et présentation des membres
    (Président du jury : Philippe Texier).

    10h : Présentation du TPP et du cycle de sessions sur les migrations.
    Gianni Tognoni, Secrétaire Général du TPP).

    10H30 : Présentation de la session de lancement de Barcelone en juillet 2017 et de la sentence de la session de Palerme en décembre 2017 (Brid Brennan, Transnational Institute et Jill Belisario, Transmigrant international Plateform).

    11h : Pause

    11h15 : Présentation de l’accusation soutenue par le Gisti et de la défense commise d’office représentée par Claire Bruggiamosca et Christophe Pouly.

    11h20 : Lecture de l’acte d’accusation par Nathalie Ferré, ancienne présidente du GISTI.

    12h : Premiers témoins.
    • Monique Chemillier-Gendreau (Professeur émérite de droit à l’Université Paris VII et présidente d’honneur de l’Association Française des Juristes Démocrates).
    • Marie-Christine Vergiat (Euro-députée GUE/NGL).
    • Damien Carême (Maire de Grande Synthe) - le rôle des collectivités territoriales.

    13h : Pause déjeuner (buffet).

    14h30 : Suite des premiers témoins.
    • Olivier Petitjean (Observatoire des Multinationales)
    • Claude Calame (Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant.e.s) – Les disparu.e.s en Méditerranée.

    15h30 : Violation de droits fondamentaux résultant des restrictions à la liberté de circulation.
    • Violation du droit de quitter son propre pays
    • Violation du principe de non-refoulement
    • Violation du droit d’asile
    • Violation du droit à la vie
    • Traitements inhumains et dégradants
    • Violation du droit à la liberté et à la sûreté, l’enfermement
    • Violation de l’interdiction des expulsions collectives
    • Violation des droits de l’enfant

    Témoigneront par ordre alphabétique.
    L’ordre de passage sera fixé par le jury du Tribunal.

    Association des Amis du bus des femmes.
    La traite des femmes migrantes à des fins d’exploitation sexuelle.
    Association Baobab
    Accueil des migrant-e-s, Rome.
    Association Européenne pour les Droits de l’Homme, Catherine Teule
    Les accords UE-Turquie.
    Association Malienne des Expulsés (Vidéo), Oussmane Diarra
    Situation des migrants refoulés au Mali.
    Association Nationale d’Assistance aux Frontières pour les Étrangers
    Contributions écrites sur la privation de la liberté en zone d’attente, violations du droit à un procès équitable et au recours effectif en procédure de zones d’attente, violation du droit d’asile aux frontières externes et internes de la France.
    Association Récréative et Culturelle Italienne, Sara Prestianni
    Politique européenne d’externalisation en Afrique et les accords bilatéraux (exemple de l’accord Italie-Libye)
    Association des Refoulés d’Afrique centrale au Mali (Vidéo), Patrice Boukara
    Situation des migrants refoulés
    Collectif de soutien aux migrants d’Appoigny
    Les PRAHDA « antichambres des expulsions des dublinés » -témoignage d’un migrant de Côte d’Ivoire sur son parcours jusqu’à la France (Libye, Méditérranée)
    Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés
    Législation d’exception à Mayotte -accueil arbitraire dans les administrations - Frontex
    Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux
    Contribution écrite sur le drame de Kerkennah (naufrage en Méditerranée)
    Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés, Eve Shashahani
    Privation de liberté, hotspots en Grèce
    Gynécologie Sans Frontières, Calais
    Témoignages écrits sur les violences policières –traitements inhumains et dégradants
    Migreurop, Elsa Tyszler
    Les violations de droits dans les enclaves de Ceuta et de Mellila/ analyse des violations spécifiques des droits des femmes migrantes
    Témoignage de Moayed Asaf, réfugié kurde d’Irak
    La situation des demandeurs d’asile en France
    Tous Migrants de Briançon (Vidéos)
    Violations des droits des migrants sur la frontière franco-italienne
    Un ancien MIE
    Témoignage des parcours des mineurs étrangers pour réclamer leurs droits en France
    Watch The Med, Charles Heller
    Cartographie des naufrages et présence des Etats

    19h : Fin de la séance

    PROGRAMME du Vendredi 5 Janvier 2018

    8h30 Accueil et café

    9h00 : Suite des témoignages sur les violations des droits fondamentaux des migrant-es.

    11h : Violations des droits économiques, sociaux et culturels sur le territoire français.
    • Entraves à l’accès à l’emploi
    • Entraves aux conditions de travail justes et favorables
    • Entraves à l’accès à la protection sociale
    • Entraves à l’accès au soin
    • Entraves au droit à l’éducation
    • Entraves au droit au logement

    Témoigneront par ordre alphabétique
    L’ordre de passage sera fixé par le jury du Tribunal

    Association des Travailleurs Maghrébins en France
    Coalition Internationale des Sans-Papiers et des Migrants, Françoise Carrasse
    Conditions de travail des Sans-papier en France
    Collectif de soutien aux Roms d’Ivry, Bernard Prieur
    Expulsions et (non)droit au logement des populations Roms en France
    Confédération Paysanne, Romain Balandier
    Emplois saisonniers des migrant-es en France, en Europe et dans le pourtour méditerranéen
    DOM’ASILE
    Témoignage d’une réfugiée accompagnée et d’une salariée de l’association sur les violences administratives et les entraves aux droits sociaux et à l’emploi.
    L’UTAC / CRLDHT, soutenues par le collectif d’associations et d’organisations syndicales : « J’y Suis, J’y Vote », Mohamed Ben Said
    Sur les droits politiques des migrant-es
    Droit Au Logement (DAL)
    Sur les conditions de logement
    Intervention syndicale (SUD)
    Sur le travail dissimulé
    Intervention d’un étudiant sans-papier (RESF)

    13h : Pause déjeuner (buffet).

    14h30 : Suite des témoignages sur les violations des droits économiques, sociaux et culturels sur le territoire français

    15h30 : Violations des droits des défenseur-e-s de droits.

    Témoigneront :

    • José Bové, eurodéputé (vidéo)
    • Tous Migrants, Briançon (vidéo)
    • Cédric Herrou, La Roya Citoyenne,

    16h30 : Parole à l’accusation. Plaidoiries de la défense.

    18h : Fin de la session.

    DIMANCHE 7 JANVIER

    11h : Lecture des éléments de la sentence à l’occasion de la séance de clôture du Moussem-Festival de l’immigration et de la Tricontinentale.

    Salle des Fêtes de la Mairie de Gennevilliers.

    #migrants #violences_policières

  • Khadija Ainani. « Au Maroc, l’espace public est verrouillé » | Entretien réalisé par Rosa Moussaoui | Vendredi 7 Juillet 2017 |
    L’Humanité
    http://www.humanite.fr/khadija-ainani-au-maroc-lespace-public-est-verrouille-638609

    La réponse répressive dans le Rif est emblématique du mépris du pouvoir partout dans le pays. Pour les défenseurs des droits ­humains, la révolte contre les injustices sociales doit pouvoir s’exprimer.

    Comment expliquer la profondeur et la durée du mouvement populaire dans le Rif ?

    Khadija Ainani Les sections locales de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), dans le Rif, suivent ce mouvement depuis huit mois. Après la mort de Mouhcine Fikri, la colère, l’émotion et le refus de l’impunité ont poussé l’ensemble de la population dans la rue pour demander justice. L’État n’a pas pris la situation au sérieux. L’enquête n’est pas allée jusqu’au bout. Il n’y a pas eu de dialogue. Entre-temps, le mouvement s’est élargi à des demandes sociales et à une revendication de reconnaissance de la culture amazighe.

    Depuis le soulèvement de 1958, cette région a été le théâtre de nombreuses violations des droits humains. En 2006, l’instance Équité et Réconciliation a suggéré des réparations pour le préjudice collectif subi par les populations du Rif. Mais ses recommandations n’ont jamais été suivies d’effets.(...)

    #le_Rif

  • A Al-Hoceima, les blessures du Rif marocain se sont réveillées
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/06/a-al-hoceima-les-vieilles-blessures-du-rif-marocain-se-sont-reveillees_51395

    Les autorités, entre déclarations et répression, ne savent comment répondre à un mouvement qui mêle revendications économiques et plaies du passé encore à vif.

    L’info commence à émerger doucement… Il faut dire :

    « Personne ne s’attendait à ce que le mouvement dure aussi longtemps », reconnaît Zohra Koubia, membre de l’AMDH [Association marocaine des droits de l’homme]. Cette femme discrète a milité dans les années 1980-1990 lorsque le Maroc vivait sous la férule de Hassan II. « A notre époque, nous nous battions ensemble : les étudiants, les syndicats et la gauche », raconte-t-elle. Cette fois, le Hirak n’est lié à aucun parti ni association. C’est une tendance mondiale. Il n’y a plus de confiance dans ces organisations. En plus, au Maroc, le pouvoir a tout fait pour les affaiblir. Enfin, depuis 2011, les gens n’ont plus peur : le mouvement du 20-Février leur a donné la parole. »
    Elle ne comprend pas le manque de réponses des autorités : « Si vous comparez avec le mouvement du 20-Février [qui demandait par exemple une monarchie parlementaire], leurs revendications sont minimes. Les autorités ne les ont pas pris au sérieux au début et maintenant, c’est très compliqué. »

    Quant à la mise en perspective historique, pas un mot sur le rôle de la France dans la guerre du Rif (et du maréchal Pétain qui rencontre Franco pour la première fois à Ceuta le 28 juillet 1923)…

    Des drapeaux amazigh (berbères) ou de l’éphémère République du Rif (1921-1927) sont brandis dans les rassemblements. Certains accusent le mouvement de visées séparatistes. « C’est faux, répond Fayssal Anouar, de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH). Mais cette zone a une spécificité politique, historique. C’est notre identité, notre patrimoine. Et on ne trouvera pas de solution si ce n’est pas pris en considération. »

    En 1921, le Rifain Abdelkrim Al-Khattabi était parvenu, avec ses hommes, à battre le colonisateur espagnol et à instaurer la République du Rif : la région avait alors sa monnaie et son drapeau. En 1958, un mouvement de contestation contre la marginalisation de la région est maté dans le sang par des milliers de soldats conduits par le futur Hassan II, alors prince héritier. Le même scénario se reproduit en 1984.

  • Nawal Ben Aissa, figure montante de la contestation dans le Rif marocain
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/02/nawal-ben-aissa-figure-montante-de-la-contestation-dans-le-rif-marocain_5137

    Cheveux lâchés, micro en main, la jeune femme harangue la foule de plusieurs milliers de personnes venues se rassembler pour le cinquième soir consécutif dans le quartier de Sidi Abed, à Al-Hoceima. « Je m’adresse à tous les Marocains : le Rif saigne ! L’Etat nous opprime. Tous les droits des Rifains sont bafoués, lance la militante sous les applaudissements. Mais nous allons continuer à lutter contre cette injustice. Ils peuvent arrêter autant de militants, de jeunes et de femmes qu’ils veulent, nous n’allons pas baisser les bras. » En bas de la rue, des dizaines de véhicules de police et de forces anti-émeutes barrent l’accès au centre-ville.

    Nawal Ben Aissa, 36 ans, est-elle le nouveau Nasser Zefzafi ? Trois jours après l’arrestation du charismatique leader du Hirak, le mouvement social qui secoue le Rif depuis sept mois, la jeune mère de famille – elle a quatre enfants âgés de 4 à 13 ans – semble en tout cas s’imposer comme la figure montante de la contestation. C’est elle qui tient désormais le rôle de porte-voix dans les manifestations qui se tiennent chaque soir après la rupture du jeûne du ramadan dans cette ville du nord du Maroc.

    …depuis sept mois…, il faut cet ingrédient people pour que ce mouvement de fond à Al Hoceima et dans le Rif émerge (un tout petit peu) dans le flot médiatique…

    • Bémol de Tel Quel

      Nawal Ben Aissa est-elle vraiment la relève de Nasser Zafzafi? | Telquel.ma
      https://telquel.ma/2017/06/02/nawal-ben-aissa-bien-releve-nasser-zafzafi_1549031

      Surtout, dans les rangs de la manifestation, on est fier qu’une femme se fasse le visage du mouvement. « C’est la première fois que les femmes sont autant présentes dans les contestations du Rif. C’est historique, » nous confie alors l’un d’entre eux. La presse nationale et internationale étant particulièrement présente ce jour-là aussi, et tentant de rationaliser un mouvement dont les subtilités échappent parfois aux journalistes, elle voit rapidement en Nawal Ben Aissa le nouveau leader du mouvement populaire. La Rifaine de 36 ans se rend accessible pour des interviews au cours desquelles elle incarne une révolte apaisée, pacifique, et féminine.

      Elle incarne, certes. Mais elle ne dirige pas. Et TelQuel a pu parmi d’autres médias commettre des imprécisions à cet égard.
      […]
      Alors, feu de paille Nawal Ben Aissa ? Les médias, et TelQuel aussi à sa manière, lui ont assurément prêté plus de prérogatives qu’elle n’en avait. Nawal Ben Aissa est l’un des visages de ces manifestations. Un visage beaucoup filmé et photographié au cours des derniers jours. Un visage féminin qui symbolise la forte présence des femmes dans les rangs du mouvement populaire. Le visage d’une femme engagée et investie.

      La figure incontestée du mouvement demeure Nasser Zafzafi. En témoignent ses portraits (sur le t-shirt de Nawal Ben Aissa aussi) et les slogans ("Koulouna Zafzafi") omniprésents dans les manifestations. Sa libération et celle de ses codétenus est devenue la première revendication du Hirak. Une condition sine qua non selon les militants pour, éventuellement, ouvrir la porte du dialogue sur les revendications suivantes.

    • Quant à Nasser Zefzafi (ou Zafzafi) il a été transféré à Casablanca où sa garde à vue (de 96 heures…) a été prolongée.

      Casablanca : Nasser Zefzafi transféré à la prison de Oukacha
      https://www.yabiladi.com/articles/details/54313/casablanca-nasser-zefzafi-transfere-prison.html

      L’information est parvenue via un communiqué du procureur général du roi d’Al Hoceima : Nasser Zefzafi a été transféré à la prison de Oukacha de Casablanca. L’écrit annonce le transfert des dossiers de cinq personnes, dont Nasser Zefzafi, à la Cour d’appel de Casablanca, et ceci suite à la décision de la Chambre criminelle près la Cour de cassation. Ces personnes ont été « arrêtées à Al Hoceima et placées en garde à vue pour leur implication présumée dans des crimes d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ».

      Nasser Zefzafi — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nasser_Zefzafi

      Le 26 mai 2017, lors de la prière du vendredi à la mosquée Mohammed-V d’Al Hoceima, il empêche le khatib (prédicateur) de continuer sa khutba (prêche), prononçant un discours improvisé critiquant les institutions, accusant l’imam de se servir de la religion pour faire un discours politique, et d’être « à la solde du makhzen ». Le jour même le procureur de la cour d’appel d’Al Hoceima a ouvert une enquête et a lancé un mandat d’arrêt contre Nasser Zafzafi.

    • Perturbation du sermon du vendredi (le 26 mai) à Al Hoceima.

      On notera qu’une telle interruption est voisine d’un blasphème (voire assimilable à un blasphème, selon les interprétations) et que le roi est, de par la Constitution marocaine, #Commandeur_des_croyants

      Je ne sais pas si, aujourd’hui au Maroc, la khutba est toujours un attribut de la souveraineté et si celle-ci doit toujours se prononcer en se référant au souverain.

      Al Hoceima : Zefzafi porte atteinte à la prière du vendredi | Infomédiaire
      http://www.infomediaire.net/al-hoceima-zefzafi-porte-atteinte-a-la-priere-du-vendredi

      Le ministère des Habous et des affaires islamiques a fermement dénoncé, ce vendredi, ‘‘ les agissements prémédités’ ’ de Nasser Zefzafi ‘‘ qui a manqué de respect et de considérations dus aux mosquées lors de la prière du vendredi à Al Hoceima ’’, indique un communiqué de ce département. Ci-après le texte intégral du communiqué :

      “ Une mosquée de la ville d’Al Hoceima a connu lors de la prière du vendredi un désordre énorme lorsqu’un individu, debout, s’est mis à crier à la face du prédicateur en le traitant des pires qualificatifs provoquant un chaos l’empêchant de prononcer le deuxième prêche, ce qui a porté atteinte à la prière et à la communauté.

      Outre les dispositions de la loi stipulant des sanctions à l’encontre de toute personne qui entrave l’accomplissement des rites religieux, cet incident constitue, pour la conscience de la nation, un comportement ignoble dans ce pays qui vénère et respecte hautement les pratiques religieuses et les rites.

      Le ministère des Habous et des affaires islamiques dénonce fermement ces agissements préméditées manquant de respect et de considération dus aux mosquées conformément au Verset coranique dans lequel le Tout Puissant dit : ‘Qui est plus injuste que celui qui empêche que, dans les mosquées d’Allah, on mentionne Son nom, et s’efforce à les détruire’ ’’.

    • Al Hoceima : les habitants appelés à boycotter la prière du vendredi (article du vendredi 2 juin)
      https://www.bladi.net/priere-vendredi-al-hoceima-boycott,48364.html

      Le bras de fer continue entre les autorités et le mouvement Al Hirak. Une grève générale de trois jours est annoncée à partir d’aujourd’hui à Al Hoceima.
      Dans des messages largement diffusés sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, le mouvement de contestation appelle à une large mobilisation de boycott du prêche et la prière du vendredi dans toute la ville pour protester, entre autres, contre l’arrestation de leur leader, Nasser Zefzafi.
      […]
      [La responsable de la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH)] indique également que depuis le début du ramadan, des rassemblements pacifiques ont lieu tous les soirs après la prière des Taraouih, notamment au quartier populaire de Sidi El Abed.

  • L’accès à l’Europe par #Mellilia séduit de moins en moins

    Le nombre de migrants irréguliers à Nador désirant accéder à Mellilia est en chute libre. En effet, l’année 2015 a enregistré uniquement 13 tentatives de franchissement des barrières séparant le Maroc de son préside occupé contre 60 enregistrées en 2014. Des statistiques officielles espagnoles ont évoqué pour leur part 15 tentatives à l’actif de 3.700 migrants dont seulement 105 ont réussi à rejoindre Mellilia. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) section Nador sur la migration et l’asile en 2015.

    http://m.libe.ma/L-acces-a-l-Europe-par-Mellilia-seduit-de-moins-en-moins_a75659.html

    #Espagne #Maroc #asile #migrations #réfugiés #statistiques #chiffres #murs #barrières_frontalières

    –-> commentaire reçu via la mailing-list Migreurop :
    Article paru à la suite de la publication du nouveau rapport de la section de l’AMDH de Nador sur la migration et l’asile en 2015. « Nador est devenu un cas exceptionnel avec la transformation de deux administrations publiques en centres d’arrestation et de séquestration de centaines de migrants hors de tout contrôle judiciaire alors que les décrets organiques de la loi 03-02 relative aux centres d’arrestation des migrants n’ont pas encore été promulgués », a noté le rapport. Il est aussi fait état de la multiplication d’arrestation de femmes enceintes et d’enfants dans les forêts de Nador et parfois de la séparation des mères et de leur progéniture. L’AMDH Nador déplore une augmentation du nombre de décès (dont 4 à la suite d’interventions musclés )et de blessés (plus d’un millier).
    Le rapport expose également le cas des exilé-e-s de Syrie et leur non-protection à cette frontière.

    cc @albertocampiphoto @marty @daphne

  • #Khadija_Ryadi : « Au #Maroc, la lutte contre le terrorisme est utilisée pour opprimer les dissidents »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090216/passer-ce-week-end-khadija-ryadi-au-maroc-la-lutte-contre-le-terrorisme-es

    Depuis trois ans, une répression silencieuse cible de nombreux activistes et journalistes au Maroc. Khadija Ryadi, ancienne présidente de l’Association marocaine des droits humains, dresse un bilan extrêmement critique de l’évolution récente du Maroc.

    #International #AMDH

  • Mariée à son violeur, une Marocaine agressée après avoir demandé le divorce
    http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/mariee-a-son-violeur-une-marocaine-agressee-apres-avoir-demande-le-divo

    Une mineure qui avait été contrainte d’épouser l’homme qui l’avait violée l’an dernier a été violemment agressée par son mari parce qu’elle venait de demander le divorce, ont rapporté, mardi 11 novembre, des médias marocains. "Je te jure que personne ne t’épousera après moi", aurait clamé l’agresseur, d’après plusieurs médias.

    « Forcée d’épouser son violeur » il y a un an, Khaoula, 17 ans, a été agressée, samedi, à Marrakech, à l’aide d’une « lame de rasoir » après avoir « demandé le divorce », selon le site de l’hebdomadaire Tel Quel, qui cite un responsable local de l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Selon la même source, elle a été hospitalisée et souffre « de multiples entailles », qui l’ont « défigurée » et ont nécessité une quarantaine « de points de suture ».

    […]

    Ce fait divers rappelle une affaire qui avait suscité l’émoi dans le monde entier : le suicide, en mars 2012, de la jeune Amina Filali. Agée de 16 ans, elle avait été contrainte d’épouser l’homme qui l’avait violée. A la suite de cette polémique, le Parlement a amendé, en janvier dernier, l’article 475 du Code pénal, qui permettait jusque-là à un violeur d’échapper aux poursuites en épousant sa victime mineure.

    […]

    Les parlementaires ont en revanche échoué jusque-là à voter une loi visant à restreindre ou à interdire le mariage des mineures. Les militants des droits des femmes réclament l’interdiction des dérogations permettant le mariage des mineures, qui a atteint 35 000 cas en 2013 contre moins de 20 000 dix ans plus tôt.

  • Ben Barka : la vérité réclamée sur l’assassinat de l’opposant marocain à Paris, 48 ans après les faits - El Watan

    http://www.elwatan.com/international/l-amdh-reclame-la-verite-sur-l-assassinat-de-ben-barka-30-10-2013-233154_11

    Les sections européennes de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) se sont jointes à d’autres organisations activant en France pour réclamer la vérité sur ce qu’elles qualifient de « crime d’Etat » à l’encontre de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, enlevé puis assassiné il y 48 ans à Paris.

    #BenBarka #AffairedEtat