• Russia & the US PressThe Article the CJR Didn’t Publish
      https://bylinetimes.com/2023/02/04/russia-and-the-us-press-the-article-the-cjr-didnt-publish

      Très intéressant au premier abord, mais en progressant je trouve l’histoire de plus en plus fastidieuse. Tout tourne autour de la question si oui ou non une collection d’emails a été fournie au grand public après avoir été copié par une « taupe » ou si quelques services secrets russes les ont copiés à distance.

      Le tout mélangé avec les préjugés russophobes propres au commun des étatuniens l’histoire n’a d’intérêt que si on ne connaît pas encore le fonctionnenment de la politique aux États Unis. A ce niveau là par contre on découvre les lignes du front entre la tendances des « liberals », « conservatives » et la nouvelle droite trumpiste qui se livrent une guéguerre comme un concours du meilleur impérialiste.

      Actuellement Arte nous propose une belle représentation de l’ambiance dans les cercles de ces #élites, « Le talentueux monsieur Ripley » d’après Patricia Highsmith.

      #merci @fil

      #USA #presse #société #presse #russophobie #anticommunisme #pizzagate

    • De mon côté, plus que l’histoire de savoir d’où proviennent les leaks, j’ai lu cet article comme un questionnement sur l’intégrité de the nation et du CJR, étant donné leur image progressiste. Les éléments mentionnés sur les conflits d’intérêt sont bien affligeants.

  • Cette poutine n’est pas une poutine, c’est de l’art Alexis Boulianne - Radio Canada

    “J’ai vraiment un background de bouffe, de cuisine ; ce que je fais en art vient directement de cette expérience. J’ai travaillé dans des restos toute ma vie”, raconte Pascale L’Italien, confortablement assise dans son lumineux studio bordant l’autoroute 40.

    Sur la table près d’elle, un bol de pêches, des pattes de crabe, un sac de chips, un emballage de nouilles instantanées. Le premier coup d’œil est trompeur, mais quelques secondes suffisent pour remarquer le lustre de l’époxy, l’irrégularité du papier et la texture de l’argile.


    Avant d’être déposés sur de faux glaçons, ces faux crustacés sont peints et recouverts d’époxy. | Photo : Radio-Canada / Alexis Boulianne

    Ses sculptures sont notamment vendues à des restaurants, comme Umami Ramen, à Montréal, qui lui commandent des représentations des plats offerts au menu. Le reste de la clientèle, c’est toute sorte de gens de partout dans le monde à qui ces faux aliments incongrus rappellent des moments chers ou des émotions. Cette relation entre les aliments et les souvenirs est un moteur puissant pour Pascale.

    Elle a fait ses premiers pas dans le monde de la restauration à l’âge de 14 ans, à faire la plonge dans un resto du Plateau. “Quand tu entres dans ce monde, c’est dur d’en sortir, parce que les gens sont d’une certaine manière, et on dirait que dès que tu en sors, tu es comme le mouton noir un peu partout”, explique-t-elle.

    Parallèlement, elle a toujours entretenu son goût pour la création, au début à travers le dessin, puis tranquillement avec la sculpture. Artiste autodidacte, Pascale s’est toujours laissée guider par ce qu’elle a le plus de plaisir à faire.

    L’art culinaire contre la pandémie
    C’est durant les premiers temps du confinement, en mars 2020, que l’alimentation en tant que thème s’est imposée dans sa pratique artistique. “Tous mes amis sont en restauration, et quand il y a eu la fermeture des restaurants, on ne savait même pas si on allait rouvrir un jour, dit Pascale. L’industrie a été oblitérée.”

    Seule dans son studio, coupée de son cercle social, Pascale s’est tournée vers ce qu’elle savait faire de mieux : la nourriture, mais sous forme artistique. “J’avais l’impression que c’était une manière pour moi de continuer à faire de la bouffe et à prendre des commandes, et de le faire d’une manière plus attentive dans le but d’amener un certain réconfort, souligne-t-elle. De moi-même réaliser à quel point ce monde-là est important pour moi.”


    L’univers de Pascale L’Italien inclut aussi certains incontournables du monde de la restauration, comme un terminal de paiement. | Photo : Radio-Canada / Alexis Boulianne

    Un message d’espoir sous la forme d’un emballage de biscuits Dad’s, d’un grilled cheese au fromage orange, d’une assiette de crudités.

    “C’est vraiment la pandémie qui m’a donné le désir de dire aux gens autour de moi que peut-être que ça va être correct, que la bouffe est encore là, que notre passion est encore là, fait savoir Pascale L’Italien. Je divertissais les gens en attendant que ça rouvre.”

    Et pour ça, quoi de mieux que des aliments qui touchent à l’enfance, aux souvenirs lointains, mais ô combien chers qui nous ramènent à des temps plus doux ? “J’ai fait exprès de rejoindre les gens avec des choses nostalgiques, explique l’artiste. Ce sont des choses qui font dire aux gens : Ah ! Je mangeais ça chez ma grand-mère, c’est donc ben le fun !”

    Se révéler
    Ses aliments nostalgiques, Pascale L’Italien les choisit non pas en puisant dans ses propres souvenirs, mais dans ce qu’elle considère comme un lien commun.

    “D’où je viens, la nourriture était plus fonctionnelle que pour le plaisir. Comme tout le monde, j’ai été élevée avec du pâté chinois et du spaghetti. Mais même quand je travaille à l’atelier, il y a un détachement professionnel. Je le fais plus pour les autres, pour aller trouver ce qui va rejoindre le plus de monde possible”, souligne l’artiste.

    Cette déconnexion entre son art et sa vie personnelle, Pascale a l’intention de la corriger, même si créer des œuvres à partir de ses propres souvenirs et de sa propre nostalgie l’intimide encore. “L’art, montrer ce que je fais, me rend vraiment vulnérable, je pense que c’est pour ça que j’ai un détachement, je ne veux pas me sentir trop vulnérable”, avance Pascale.

    Mais à partir de maintenant, elle travaillera moins sous l’impulsion des autres, même si elle continue de collaborer avec des restaurants, comme elle le fait avec Umami Ramen. “J’ai fait beaucoup de commissions dans la dernière année, mais là, ça s’arrête, parce que je veux voir ce que moi j’ai envie de faire”, dit-elle.

    Dans un futur pas si lointain, elle s’imagine avoir assez d’œuvres pour monter une exposition physique. Et l’intersection entre sa propre vie et l’art en sera le point central.

    Source : https://ici.radio-canada.ca/mordu/4700/pascale-litalien-aliments-art-sculpture

    #poutine #nourriture #art #sculpture #Femme

    • La bouffe canadienne vue par un réfugié ukrainien sur TikTok Carolle-Anne Tremblay-Levasseur Radio Canada

      C’est quand il a découvert TikTok, la poutine et les chips au ketchup qu’Andrian Makhnachov, 19 ans, réfugié ukrainien, a commencé à se plaire à Régina, en Saskatchewan, où il a posé ses valises en mai dernier, après avoir fui la guerre.


      Le réfugié ukrainien Andrian Makhnachov est devenu une véritable vedette sur TikTok en présentant ses découvertes gourmandes. | Photo : CBC / Adam Bent

      Son succès sur TikTok est fulgurant ! Sur l’application, ses vidéos cumulent 4,1 millions de visionnements et son compte détient 181 300 personnes abonnées. Il essaie tout ce qui est populaire chez nous : des Timbits, du Kraft Dinner, du sirop d’érable, des Smarties, des barres Nanaimo (ses préférées)… La liste de ses envies ne fait que s’allonger grâce aux suggestions des internautes. Le jeune homme de 19 ans dévoile ses impressions à la caméra en comparant souvent les aliments aux saveurs de son pays. Lui qui avait perdu l’appétit avec la guerre, il l’a finalement retrouvé grâce à cette communauté virtuelle.

      « À mon arrivée, je trouvais les goûts très étranges, puisque je n’avais rien mangé de similaire. Sur TikTok, les gens me donnaient des recommandations, alors tranquillement, j’ai retrouvé le plaisir de manger. »

      Au printemps 2022, il a pris la décision difficile de s’installer au Canada auprès de son frère, qui y habitait déjà depuis trois ans. Alors étudiant en relations internationales et en communication à Kiev, Andrian a plié bagage, laissant derrière lui son père et ses proches.

      Découvrir le sirop d’érable et la poutine
      L’idée de partager ses découvertes gourmandes s’est rapidement glissée dans son esprit alors qu’il s’étonnait des multiples différences entre l’Ukraine et le Canada. “Je n’avais jamais vu de plats congelés. Dans mon pays, ça n’existe pas !”, explique-t-il. Sa première vidéo virale le montre en train de manger du macaroni accompagné de sirop d’érable. Oui, vous avez bien lu. Les internautes se sont empressés de lui suggérer d’autres options de mets canadiens plus… appétissants.

      Son coup de cœur ? La poutine ! N’en déplaise aux fervents adeptes de cette combinaison de frites, de sauce brune et de fromage, son premier essai a été la version du géant américain McDonald’s. L’équipe de CBC en Saskatchewan a rectifié le tir en l’amenant déguster une poutine authentique dans un resto du coin. Des remerciements sont de mise pour CBC !

      La pizza perogy épicée du Boston Pizza figure parmi ses plats préférés. Les yeux remplis d’étoiles, Andrian note que “le mélange de patates, d’oignons et de crème sure [lui] rappelle l’Ukraine”.

      Les crêpes de pommes de terre ukrainiennes, appelées deruny, le font rêver. Pour l’instant, ce sont toutefois les queues de castor qui figurent au haut de sa liste. Et les sacs de lait ! “Je suis allée à Toronto pour en trouver, et j’en cherche encore”, ajoute-t-il.

      Au-delà des découvertes gourmandes, ce sont les échanges avec les personnes abonnées à son compte TikTok qui remplissent son quotidien. “J’ai commencé à publier pour me distraire de ce qui se passe dans mon pays, se souvient Andrian. Des gens m’écrivent maintenant tous les jours. Ce n’est pas si facile de créer des amitiés au Canada, mais ces internautes me soutiennent et m’enseignent comment vivre ici. Ça m’aide beaucoup.”

      Employé au sein d’une pâtisserie locale, Andrian prévoit également de poursuivre ses études dans une université canadienne. Seul le temps lui dira si un retour en Ukraine sera possible. D’ici là, il élabore le menu qu’il servira à ses proches pour leurs retrouvailles : l’incontournable poutine sera évidemment de la fête.

      #bouffe #ukraine #canada #TikTok #bouffe #pizza #deruny#rédactionnel

      Source : https://ici.radio-canada.ca/mordu/4724/andrian-makhnachov-tiktok-ukraine-canada

  • Complotisme : « En souhaitant acquérir un domaine dans le Lot, One Nation monte à un nouvel échelon, celui du rassemblement “physique” », Valérie Igounet

    Valérie Igounet, historienne et directrice adjointe de Conspiracy Watch, analyse l’idéologie du mouvement et de sa principale figure, Alice Pazalmar.

    Dans un petit village du Lot, Alice Pazalmar et son mouvement complotiste One Nation tentent d’acheter un domaine de 200 hectares pour lancer leur « laboratoire du nouveau monde ». Valérie Igounet, historienne et directrice adjointe de Conspiracy Watch, site Internet édité par l’Observatoire du conspirationnisme et des théories du complot, analyse leur idéologie et les risques à les laisser s’implanter.

    Comment définiriez-vous la pensée d’Alice Pazalmar et de One Nation ?

    Alice Pazalmar, de son vrai nom Alice Martin Pascual, est une des figures de la mouvance antisystème et complotiste. Elle est une des cofondatrices du site One Nation qui se dit « profondément non violent », rejette « toute forme d’autorité illégitime » et prône la « désobéissance créative ».

    Elle et ses adeptes (dont son compagnon Sylvain) considèrent qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne et que s’il existe des lois auxquelles ils doivent se soumettre, celles-ci sont exclusivement « naturelles ». Une idéologie dans la mouvance des « êtres souverains », qui développent la croyance conspirationniste de la « fraude du nom légal » [l’Etat volerait secrètement à ses administrés son « nom légal », autrement dit sa « personnalité juridique »] et tendent à remettre en cause la réalité de l’Etat dans lequel ils vivent. Dans une des vidéos de sa chaîne YouTube, on voit d’ailleurs Alice Pazalmar mettre le feu à son passeport ou encore revenir sur sa « carte d’être humain » en disant refuser de « cautionner cette République française coupable de multiples crimes contre l’humanité ».

    Pourquoi vous semblent-ils dangereux ? Ils ressemblent de prime abord à de nouveaux « hippies », prônant la paix et la bienveillance…

    Ils prennent l’option « nouveaux hippies » pour avancer masqués. Comme vous le dites : « ils ressemblent à »… C’est ce qu’on pourrait qualifier – et cela est inhérent à la stratégie et à l’intention conspirationnistes – de subterfuge complotiste avec des valeurs qui peuvent être considérées au premier abord comme nobles et attirantes pour nombre de personnes : retour à la nature, à la terre, à l’éveil, rejet de la société de consommation, authenticité, etc. Le gros problème est évidemment que ces « valeurs » prônées ne le sont pas sans arrière-pensées.

    Alice Pazalmar appelle ainsi à établir une frontière infranchissable entre deux mondes. Le sien est une société littéralement coupée de la société civile et en opposition aux valeurs fondamentales de notre République. Les conséquences sont évidemment nombreuses : idéologiques, comportementales, sanitaires… On sait aujourd’hui le rôle que des membres du mouvement One Nation ont joué dans la radicalisation de Lola Montemaggi, la mère de Mia [enlevée le 13 avril alors qu’elle était placée chez sa grand-mère dans les Vosges, puis retrouvée en Suisse quelques jours plus tard] et dans le contact établi avec Rémy Daillet-Wiedemann [figure des milieux complotistes d’ultradroite].

    Sont-ils nombreux ou le mouvement reste-t-il finalement marginal ?

    Depuis 2020, Alice Pazalmar exprime ses positions complotistes, covido-sceptiques, antivaccination, pro-hydroxychloroquine dans des vidéos très suivies sur YouTube. Sa chaîne cumule aujourd’hui près de 1,5 million de vues pour plus de 34 000 abonnés.
    Il est toutefois très compliqué de chiffrer le nombre de leurs « adeptes », car visionner une vidéo ne veut pas dire adhérer. Mais on sait la place grandissante qu’occupent les théories conspirationnistes en France. Et ces groupes savent aujourd’hui tisser des liens entre eux et en dehors des réseaux sociaux. Début juin 2021, Alice Pazalmar est même intervenue à une « université citoyenne » à Avignon organisée par des groupes covido-sceptiques aux côtés de figures du complotisme comme Louis Fouché et Richard Boutry.

    Dans le cadre du premier anniversaire de l’émission « L’info en Questions », sorte de rendez-vous conspirationniste, Alice Pazalmar est aussi annoncée comme le « coup de cœur » d’une autre personnalité influente de la sphère complotiste covido-sceptique et antivaccination, Chloé Frammery, qui dit admirer cette « gardienne de la souveraineté ».

    Alice Pazalmar suit une partie de la galaxie complotiste sur un autre aspect central du conspirationnisme, en diffusant des vidéos tournant autour de la seconde guerre mondiale avec une sorte de « mise à jour » empreinte de complotisme. Celle intitulée « Résistant ou collabos » est ainsi accompagnée de ce préambule : « Tu consens ou tu refuses ? Tu collabores ou tu résistes ? Vigilance face aux dérives d’un système répressif prêt à tout pour maintenir la Matrice ». Une autre vidéo est même intitulée Souvenirs de Nuremberg…

    Autre palier important : en un mois – c’est inédit –, Alice Pazalmar et son compagnon sont parvenus à récolter plus de 265 000 euros (sur un objectif de 750 500 euros) de dons défiscalisables sur la seule plate-forme de financement participatif HelloAsso… La cagnotte a certes été suspendue mais, avec ce projet d’achat foncier, on passe à une phase de rassemblement « physique » de leur stratégie de séduction et de visibilité.

    Peut-on parler d’une dérive sectaire ?

    Sans aucun doute, et d’une dérive sectaire finalement assez classique. Une fois la séduction opérée auprès de ses fidèles, elle peut passer à l’autre étape, à savoir la mise en application de sa ligne de conduite : One Nation prône une attitude d’enfermement et instaure une frontière plus qu’étanche entre sa communauté et la société civile. Un vase clos qu’ils ont entrepris de construire (ceci dans tous les sens du terme) depuis un bon moment.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/10/18/complotisme-en-souhaitant-acquerir-un-domaine-dans-le-lot-one-nation-monte-a

    https://seenthis.net/messages/915407#message933198

    #fascistes

    • un « système » parano à emprise, avec sa propagande basée sur le mensonge et la confusion, son eugénisme mal masqué, son appel au salvateur respect de prétendues « lois de la nature » (un marqueur d’un anti-humanisme fascisant qui ne trompe pas) une pincée de « Souvenirs de Nuremberg », un petit coup d’"êtres souverains" (dans les clous de lois hétéronomes racontées par des escrocs) et d"expérimentations sur la résonance vibratoire des graines", je sais pas ce qu’il te faut. le fascisme se limite pas à la prise du pouvoir d’État, aux ratonnades, pogroms et milices, c’est aussi un paquet de « roue de secours » non pas tant du capital, comme le dit classiquement l’antifasciste, mais du désir (de liberté, d’être commandé, de transformation, de restauration, etc.)

    • Ce n’est pas forcément fasciste au premier degré, mais en poussant mes recherches j’ai en effet constaté que la pente est hyper-glissante, et qu’en effet une recherche sur les «  Êtres souverains  » (par exemple) mène en effet vers des racines clairement antisémites, ou des éléments trumpistes (#Alice_Pazalmar fait ouvertement référence au #Pizza_Gate par exemple).
      Alors tout ça s’est un peu dilué et s’est adapté à la France depuis les USA et le Canada, mais les origines sont bien là, et il y a encore une intersection assez large entre les mouvements.

  • A TikTok Twist on ‘PizzaGate’ - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/06/29/technology/pizzagate-tiktok.html

    One of social media’s early conspiracy theories is back, but remade in creatively horrible ways.

    “PizzaGate,” a baseless notion that a Washington pizza parlor was the center of a child sex abuse ring, leading to a shooting in 2016, is catching on again with younger people on TikTok and other online hangouts, my colleagues Cecilia Kang and Sheera Frenkel wrote.

    I talked to Sheera about how young people have tweaked this conspiracy and how internet sites help spread false ideas. (And, yes, our names are pronounced the same but spelled differently.)

    Shira: How has this false conspiracy changed in four years?

    Sheera: Younger people on TikTok have made PizzaGate more relatable for them. So a conspiracy that centered on Hillary Clinton and other politicians a few years ago now instead ropes in celebrities like Justin Bieber. Everyone is at home, bored and online more than usual. When I talked to teens who were spreading these conspiracy videos, many of them said it seemed like fun.

    If it’s for “fun,” is this version of the PizzaGate conspiracy harmless?

    It’s not. We’ve seen over and over that some people can get so far into conspiracies that they take them seriously and commit real-world harm. And for people who are survivors of sexual abuse, it can be painful to see people talking about it all over social media.

    Have the internet companies gotten better at stopping false conspiracies like this?

    They have, but people who want to spread conspiracies are figuring out workarounds. Facebook banned the PizzaGate hashtag, for example, but the hashtag is not banned on Instagram, even though it’s owned by Facebook. People also migrated to private groups where Facebook has less visibility into what’s going on.

    Tech companies’ automated recommendation systems also can suck people further into false ideas. I recently tried to join Facebook QAnon conspiracy groups, and Facebook immediately recommended I join PizzaGate groups, too. On TikTok, what you see is largely decided by computer recommendations. So I watched one video about PizzaGate, and the next videos I saw in the app were all about PizzaGate.

    TikTok is a relatively new place where conspiracies can spread. What is it doing to address this?

    TikTok is not proactively going out and looking for videos with potentially false and dangerous ideas and removing them. There were more than 80 million views of TikTok videos with PizzaGate-related hashtags.

    The New York Times reached out to TikTok about the videos, pointing out their spike. After we sent our email, TikTok removed many of the videos and seemed to limit their spread. Facebook and Twitter often do this, too — they frequently remove content only after journalists reach out and point it out.

    Do you worry that writing about baseless conspiracies gives them more oxygen?

    We worry about that all the time, and spend as much time debating whether to write about false conspiracies and misinformation as we do writing about them.

    We watch for ones that reach a critical mass; we don’t want to be the place where people first find out about conspiracies. When a major news organization writes about a conspiracy — even to debunk it — people who want to believe it will twist it to appear to validate their views.

    But to ignore them completely could also be dangerous.

    #Pizzagate #complotisme #fake_news #TikTok

  • A peine rouverts, des restaurants McDonald’s pris d’assaut en Ile-de-France
    https://www.20minutes.fr/paris/2765151-20200421-peine-rouverts-restaurants-mcdonald-pris-assaut-ile-franc

    De nombreux automobilistes se sont rués dans les fast-foods, lundi soir, rouverts progressivement en « drive »

    Des scènes peu ragoûtantes en plein confinement ? Les amateurs de Big Mac, nuggets et McFlurry ont pu satisfaire leur appétit lundi soir. Une trentaine des 1.490 établissements de l’enseigne américaine McDonald’s, fermés depuis le 15 mars, ont en effet rouvert en France, en #vente_à_emporter (« #drive »), ainsi qu’en livraison à domicile.

    Et le retour des fast-foods n’est pas passé inaperçu auprès de nombreux Franciliens. Des scènes ahurissantes d’embouteillages et de longues files d’attente ont été partagées par plusieurs internautes. À Moissy-Cramayel en Seine-et-Marne, des automobilistes ont fait la queue pendant plusieurs heures sur des centaines de mètres. Le restaurant a d’ailleurs dû établir un montant maximum pour les commandes (60 euros) en raison de l’afflux de clients, rapportent nos confrères du HuffPost.

    L’appel des burgers était aussi trop fort au McDo Saint-Gratien dans le Val-d’Oise. Au point de désoler cet internaute (« Tout ça pour bouffer chez McDo, c’est pas magnique ça »), qui a immortalisé la queue impressionnante sur le Boulevard du Maréchal-Foch :

    McDonald’s France avait annoncé le 2 avril dernier préparer la réouverture d’une trentaine de ses restaurants, suscitant l’inquiétude de #salariés de certains établissements encore en activité dans la région de Tours. Pour se faire, le géant du hamburger avait déclaré mettre en place « un guide opérationnel » , « validé par un comité scientifique composé d’experts en infectiologie et virologie » , « visant à renforcer significativement les mesures sanitaires » pour les personnels et les clients sur les activités de « drive » et de #livraison_à_domicile.

    A Tours [,Saumur, Chatellerault], les McDonald’s sont les seuls en France à avoir maintenu la vente à emporter au grand dam des salariés, Barbara Gabel, le 10/04/2020
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre-loire/tours/coronavirus-tours-region-12-restaurants-mcdonald-s-pour

    Les McDonald’s de la métropole tourangelle sont les seuls en France à avoir maintenu les drive et la vente à emporter depuis l’annonce du confinement dû à la pandémie de #covid_19. Une situation dénoncée par les salariés, pour qui les mesures de sécurité ne sont pas respectées.

    Le Big Mac serait-il devenu un produit de première nécessité ? Il semblerait que oui, pour les habitants de la région de Tours. Alors que partout en France, près de 1 500 McDonald’s ont fermé leurs portes après la mise en place du #confinement, 12 restaurants restent ouverts à Tours, Amboise, et dans des départements alentours, à Saumur ou encore Châtellerault.

    Coronavirus. Le McDonald’s de Châtellerault a-t-il servi de "laboratoire" pendant la crise sanitaire ?

    Ces restaurants, qui appartiennent tous au même gérant, Bernard Simmenauer, font l’objet d’un “test" selon la direction de la chaîne de fast-food, tandis que les salariés dénoncent les #conditions_de_travail, notamment dans une enquête publié par Mediapart le 5 avril.
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050420/des-gens-meurent-et-nous-chez-mcdonald-s-vend-des-nuggets?onglet=full

    De son côté, le franchisé de 22 établissements au total n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet malgré nos demandes. Seule une déclaration* par écrit à l’attention des médias nous a été parvenue :

    La direction des restaurants McDonald’s de Tours tient à rappeler que la sécurité des équipes est sa première priorité (...) et travaille, depuis plus de 15 jours, à développer et tester des mesures de sécurité nouvelles dans une démarche de progrès continue.
    Déclaration écrite de Bernard Simmenauer à l’attention des médias

    Les restaurants de Tours, des "sites pilotes"

    Ce #test, s’il s’avère concluant, doit permettre à l’enseigne d’étendre l’ouverture à d’autres restaurants en France. Trois restaurants supplémentaires ont d’ores et déjà ouverts leurs portes en Île-de-France, considérés comme des “sites pilotes” au même titre que les restaurants de Tours. L’enseigne invoque la mise en place d’un “guide opérationnel” visant à “renforcer significativement les mesures sanitaires" pour les personnels et les clients en drive et en livraison à domicile.


    À Tours, "les mesures de distanciations sont en place avec des zones délimitées par des rubans de balisage pour délimiter les espaces de travail et un marquage au sol a été mis en place", affirme Bernard Simmenauer. / © McDonald’s France

    Pour Quentin, délégué du personnel du McDonald’s des Deux-Lions à Tours, la réalisation de ce guide n’est qu’une excuse : “Si le guide n’est pas encore validé, pourquoi restons-nous ouverts à Tours ?” , questionne le jeune homme de 23 ans. Dès le 25 mars, celui-ci avait donné l’alerte sur son compte Facebook :

    Aujourd’hui, ma compagne part sauver des vies et moi servir des burgers ! Je ne travaille pourtant pas dans un supermarché, je ne fais pas partie du personnel soignant, je ne suis pas un agent d’entretien, je ne suis pas un routier et je ne suis pas toutes les autres personnes indispensables pendant cette crise sanitaire. Je suis employé d’une grande chaîne de fast-food américaine à Tours. Je prends donc le risque de vous contaminer et de contaminer mes collègues ou de l’être pour que des citoyens puissent manger des burgers !
    Post Facebook de Quentin, délégué du personnel McDonald’s

    "Le profit avant la santé"

    Si le jeune homme a décidé de parler publiquement, c’est pour exprimer son “ras-le-bol”. “Je n’ai plus rien à perdre. J’avais donné ma démission avant la mise en place du confinement” , raconte-t-il. “Le fait que McDonald’s se fiche totalement de la santé et de la sécurité de ses salariés me conforte dans mon choix de partir. Aujourd’hui, c’est pour celles et ceux qui restent que je me bats.”

    Car Quentin l’assure, ses collègues vont au travail avec la peur au ventre. À l’instar de ce manager de l’enseigne américaine installée dans le centre-ville de Tours contacté par France 3 et qui souhaite garder l’anonymat. Après l’annonce du Gouvernement de fermer cafés et restaurants, le jeune homme affirme avoir eu une discussion avec le président de la franchise : “Il m’a regardé dans les yeux et m’a dit : “Le profit avant la santé” .


    Aux Deux-Lions, Quentin assure que les salariés ont continué à travailler sans masque jusqu’en avril. / © Photo fournie par l’association React

    Les salariés du restaurant ont continué à travailler “sans aucune protection, seulement avec des cache-barbes jusqu’au 2 avril” affirme de son côté Quentin, du restaurant des Deux-Lions. Depuis quelques jours, le port du masque chirurgical a été appliqué. Une situation que le manager anonyme juge “indécente” .

    On arrive à se fournir en masques alors que des hôpitaux en manquent… À quel moment McDonald’s est-il plus utile qu’un hôpital ?”
    Un manager de McDonald’s souhaitant garder l’anonymat

    "On se marche dessus"

    Le problème majeur dans le restaurant situé dans le centre-ville de Tours est la difficulté à respecter la distanciation sociale entre collègues. “La cuisine est toute petite par rapport à un restaurant en zone commerciale. On se marche dessus” , affirme le manager. Dans sa déclaration*, Bernard Simmenaue indique pourtant que “des zones délimitées par des rubans de balisage (...) et un marquage au sol a été mis en place. Chaque personne est ainsi éloignée de plus d’un mètre de son collègue" .

    De plus, un certain nombre d’employés utilisent les transports en commun pour venir au restaurant. "Ils s’exposent à un risque de contamination" , remonte Irvin Violette, membre de l’association React (Réseau pour l’action collective transnationale) qui défend notamment les droits des travailleurs de McDonald’s et compile les témoignages des salariés de Tours.

    Les personnes qui font de l’asthme ou ont des maladies chroniques n’ont pas d’autres choix que de prendre des congés maladies ou de ne pas venir, et donc de ne pas être payés. D’autres s’occupent de parent et de grands-parents dépendants, mais la direction ne veut rien savoir.
    Irvin Violette de l’association React, qui défend les salariés de McDonald’s

    Autre problème : la localisation du restaurant en centre-ville de Tours qui favorise le rassemblement des #livreurs UberEats ou Deliveroo, et semble également inciter les clients à venir se restaurer plus facilement qu’ailleurs. “Les gens se baladent sur la place et viennent nous commander des glaces comme si le confinement et la maladie n’existaient pas” , se désole le jeune manager qui aimerait faire comprendre aux Tourangelles et Tourangeaux que “McDonald’s, ce n’est pas vital.”

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    *La déclaration de Bernard Simmenauer
    "La direction des restaurants McDonald’s de Tours tient à rappeler que la sécurité des équipes est sa première priorité.

    Accompagnés par les ingénieurs qualité de l’enseigne, et en lien avec la #préfecture d’Indre-et-Loire, la direction des #restaurants de Tours travaille, depuis plus de 15 jours, à développer et tester des mesures de sécurité nouvelles dans une démarche de progrès continue.

    Nous nous sommes améliorés tous les jours avec rigueur et détermination avec la volonté d’être mieux disant que les recommandations sanitaires. Aujourd’hui, un guide de nouveaux process très robustes de préparation, de prise de commande ou de délivrance des sacs est en place pour aller au-delà de l’ensemble des mesures barrières recommandées. Ce guide a fait l’objet d’une validation de plusieurs médecins spécialistes.

    Les échanges sont naturellement constants pour les amender et les renforcer avec les salariés.

    Ces nouvelles procédures ont été présentées, quotidiennement, aux représentants du personnel et à l’ensemble des équipes.

    L’ensemble des salariés mobilisés pour continuer à servir les clients le sont dans le respect le plus strict de la loi, des arrêtés, des décrets, ordonnances ainsi qu’évidement du code du travail.

    Parmi les mesures prises pour assurer la sécurité des équipes qui poursuivent le service des clients, nous avons mis en place :

    Les salariés doivent tous porter un masque (disponible en restaurant- pas un cache-barbe) dès la prise de poste et jusqu’à leur fin de service alors que les recommandations sanitaires ne l’intègrent pas.
    L’ensemble des salariés doivent se laver les mains, un par un, toutes les 30min avec un savon bactéricide. L’ensemble des équipes a la possibilité de porter des gants à usage unique mis à disposition.
    Pas plus d’un équipier à la fois dans les vestiaires, les horaires ont été décalés pour des arrivées et des départs séquencés.
    Les mesures de distanciations sont en place avec des zones délimitées par des rubans de balisage pour délimiter les espaces de travail et un marquage au sol a été mis en place. Chaque personne est ainsi éloignée de plus de 1 mètre de son collègue. Selon les restaurants, les fenêtres de « prise de commande » du drive ont toutes été équipées d’un plexiglas fixe ou d’un système limitant l’ouverture au seul passage du terminal de paiement. La seconde fenêtre, pour la remise des commandes est équipée d’un tourniquet de sécurité pour remettre les commandes sans contact entre les salariés et les clients ou de fenêtres avec une ouverture limitée au seul passage d’un sac.
    Les paiements en espèce ont été proscrits au profit du paiement sans contact."

    Coronavirus : McDonald’s ouvre au compte-gouttes ses restaurants
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/21/coronavirus-mcdonald-s-ouvre-au-compte-gouttes-ses-restaurants_6037305_3234.

    Le numéro un mondial de la #restauration_rapide tente de relancer en partie son activité sans attendre le 11 mai.

    McDonald’s République, à Paris, a rouvert boutique. Pas question toutefois, pour les clients de venir s’attabler dans le fast-food. Ce restaurant propose pour l’instant la livraison à domicile de son Big Mac et de son cheeseburger. Un exemple des quelques points de vente de l’enseigne américaine de nouveau en activité. En effet, McDonald’s souhaiterait relancer son business en France et ouvre au compte-gouttes ses restaurants.

    Lorsque le couperet du confinement est tombé pour les bars-restaurants, obligés de fermer leurs portes, samedi 14 mars à minuit, pour enrayer la propagation du coronavirus, la situation a été fluctuante du côté du leader mondial du burger. Alors que son grand rival américain, Burger King, annonçait la fermeture de tous ses établissements en France, rien de tel n’était déclaré du côté de McDonald’s.

    Il est vrai que dans la négociation, le gouvernement a autorisé les restaurants à proposer un service de plats à emporter ou à livrer au domicile du client. Une soupape dont l’entreprise à l’arche dorée souhaitait bénéficier. D’autant que sur les 1 490 points de vente de l’enseigne, 850 sont à même de proposer la vente à emporter.

    Droit de retrait

    Mais les salariés n’ont guère été enclins à venir travailler sans être sûrs que toutes les mesures sanitaires soient prises face à la crise du Covid-19. Certains ont fait jouer leur #droit_de_retrait. Finalement, après un premier temps d’ouverture de certains points de vente, seuls une douzaine d’établissements gérés par un même #franchisé à Tours et dans sa région ont poursuivi leur activité.

    Pour autant, le géant américain ne perdait pas de vue son objectif. Un guide opérationnel destiné à renforcer les conditions de sécurité sanitaires a été élaboré par l’enseigne et, à partir de la deuxième semaine d’avril, McDonald’s a fait des tests dans trois de ses propres restaurants en région parisienne. Avec l’objectif annoncé d’en ouvrir ensuite près d’une trentaine à l’enseigne.

    Aujourd’hui, une dizaine sont opérationnels, à Paris, donc, mais aussi dans l’Essonne, dans les Yvelines, dans le Val-d’Oise, la Seine-Saint-Denis [dont celui de Montreuil, des nouvelles à suivre, ndc] et la Seine-et-Marne. Certains syndicats ne voient pas d’un bon œil ce projet. « Nous avons donné un avis négatif dans trois des quatre filiales de McDonald’s en Ile-de-France. Nous pensons que ces ouvertures sont prématurées et qu’il faut attendre le 11 mai » , affirme Lyes Abdi, délégué central FO, McDonald’s Ile-de-France.

    Deliveroo ou Uber Eats au régime sec

    McDonald’s n’est pas la seule enseigne de fast-food à vouloir relancer la machine. La chaîne américaine #KFC a décidé d’ouvrir certains de ses magasins pour de la vente à emporter ou de la livraison. Des initiatives qui ont de quoi satisfaire les sociétés de livraison de repas à domicile, comme #Deliveroo ou #Uber_Eats.

    Depuis l’annonce de la fermeture des restaurants, ils sont au régime sec. Leur offre s’est retrouvée soudainement limitée, même s’ils ont mis en place des procédures spéciales pour poursuivre leur activité. Sur leur site, le client a, actuellement, le choix entre des restaurants de quartier habitués à la vente à emporter ou qui se sont adaptés à cette nouvelle donne. Et quelques franchisés de chaînes de restauration rapide, à l’exemple de Big Fernand, Factory & Co, Sushi Shop, #O’Tacos ou #Pizza_Hut.

    Pour élargir l’éventail, en ces temps de crise, Deliveroo et Uber Eats ont d’ailleurs choisi de passer des accords avec des enseignes de #grande_distribution, comme Carrefour, Casino, Franprix ou Monoprix. Ils livrent désormais les courses à domicile à des clients plus enclins à se mettre derrière les fourneaux en ces temps de confinement.

    #McDonald’s #travail #santé #crise_sanitaire #rubalise #services_à_la_personne #capitalisme_de_plate_forme

    • « Des gens meurent et nous, chez McDonald’s, on vend des nuggets » 5 AVRIL 2020 PAR KHEDIDJA ZEROUALI
      https://www.mediapart.fr/journal/france/050420/des-gens-meurent-et-nous-chez-mcdonald-s-vend-des-nuggets?onglet=full

      Le 14 mars, le premier ministre a annoncé la fermeture des commerces non essentiels. Les restaurants sont les premiers concernés, mais la vente à emporter et la livraison restent autorisées. Une brèche dans laquelle une poignée de McDonald’s se sont engouffrés, mettant en danger clients et salariés.

      Depuis le début du confinement, 12 restaurants sur les 1 490 que compte McDonald’s France sont restés ouverts, en drive-in et pour la livraison à domicile. Ils sont tous situés dans la région de Tours et sont détenus par Bernard Simmenauer, l’un des plus gros franchisés du pays, à la tête de plus de 22 établissements.

      Jeudi soir, la chaîne américaine affirmait que trois nouveaux restaurants allaient très bientôt ouvrir en région parisienne et qu’elle préparait la réouverture d’une trentaine d’autres. En réalité, la décision qu’a prise, seul, Bernard Simmenauer, au détriment de la protection de ses salariés, a été transformée a posteriori en « test » par le mastodonte du fast-food.

      « Au début de l’épidémie, l’enseigne n’a donné aucune consigne claire, raconte Henry*, salarié du siège depuis une dizaine d’années. Certains ont continué à ouvrir, puis ils ont eu peur de contaminer tout le monde quand ils ont appris que certains de leurs équipiers étaient atteints du coronavirus. D’autres, comme Bernard Simmenauer, sont restés ouverts malgré tout. Burger King, lui, a décidé de tout fermer, c’était clair. » McDonald’s Belgique a fermé ses 87 magasins, y compris ses 23 franchises. Au Royaume-Uni et en Espagne, la décision a été la même.

      Lucie travaille 24 heures par semaine dans l’un des McDonald’s de Tours, en parallèle à ses études d’histoire. Depuis février 2018, la jeune femme de 21 ans sert des burgers et des frites pour payer ses études, son loyer, son permis. « Je ne suis pas boursière et c’est grâce à ce travail que je suis devenue autonome financièrement » , rapporte-t-elle fièrement.

      Le samedi 14 mars à 20 heures, alors que premier ministre fait ses annonces, Lucie travaille. Sa manager pose son téléphone sur le comptoir et, tout en préparant les commandes, les salariés tendent l’oreille. Édouard Philippe annonce la fermeture des restaurants en ces termes explicites : « En lien avec le président de la République, j’ai donc décidé jusqu’à nouvel ordre la fermeture à compter de ce soir minuit de tous les lieux accueillant du public non indispensables à la vie du pays, il s’agit notamment des restaurants, cafés, cinémas, discothèques. » Tout de suite, sa manager objecte : « Le discours du gouvernement ne vaut rien tant qu’on n’a pas d’informations du franchisé. »

      Au McDo des Deux-Lions à Tours, le « franchisé », c’est le patron, Bernard Simmenauer, qui règne sur un empire de 22 restaurants et semble avoir plus de poids que le chef du gouvernement. « En attendant, vous venez travailler » , conclut la manager.

      Elle avait raison, puisque le gouvernement a finalement décidé que les drive-in et la livraison à domicile étaient exemptés de fermeture. Et ce malgré les risques que cela pouvait faire courir aux salariés, aux livreurs et aux clients. Si l’on excepte une fermeture les 15 et 16 mars, 12 des 22 restaurants du franchisé sont donc restés ouverts.

      Dans les jours qui suivent l’annonce du premier ministre, aucune protection n’est mise en place dans le restaurant de Tours, affirme Lucie. « La salle était fermée mais le drive et les commandes en livraison continuaient, sans aucune protection, raconte-t-elle. Pas de gants, pas de gel, pas de masque, rien. »

      « Bernard Simmenauer fait toujours ce qu’il veut. Il est considéré comme un précurseur : c’est lui qui a inventé le service à table, sans demander la permission, et McDo France l’a généralisé ensuite. Même chose sur l’ameublement, il fait ce qu’il veut, sans toujours respecter le cahier des charges » , indique Quentin, un autre salarié du restaurant. Le jeune homme de 23 ans a été élu délégué du personnel il y a deux ans, au moment où il a obtenu son CDI. « Pendant longtemps, je ne servais pas à grand-chose, je ne savais pas comment faire et ça arrangeait bien ma direction. Mais depuis le début de l’épidémie, mon rôle est enfin concret » , se réjouit-il.

      À Tours, avant même l’annonce du premier ministre, des mesures avaient pourtant été prises. « On nous demandait de nettoyer plusieurs fois et de manière très visible les bornes de commande, juste pour rassurer les clients » , se souvient Quentin. Des mesures en trompe-l’œil : même si le jeune homme, contrairement à tous ses autres collègues de l’équipe de jour, a été mis au chômage partiel dès le 15 mars, il écoute chaque jour ses collègues qui lui chroniquent les petites humiliations, les pressions, l’angoisse et, invariablement, le manque de protection.

      Alors, le 25 mars, Quentin publie un message sur sa page Facebook pour dire son désarroi : « Aujourd’hui, ma compagne part sauver des vies et moi servir des burgers ! Je ne travaille pourtant pas dans un supermarché, je ne fais pas partie du personnel soignant, je ne suis pas un agent d’entretien, je ne suis pas un routier et je ne suis pas toutes les autres personnes indispensables pendant cette crise sanitaire. Je suis employé d’une grande chaîne de fast-food américaine à Tours, je prends donc le risque de vous contaminer et de contaminer mes collègues ou de l’être pour que des citoyens puissent manger des burgers ! »

      Le McDonald’s Vendôme est l’un des 12 restaurants que Bernard Simmenauer a décidé de laisser ouverts. Sur Facebook, des clients et des citoyens se mobilisent pour la fermeture.

      Quentin espère ainsi toucher ceux qui continuent à commander chez McDonald’s en ces temps d’épidémie. Pour Loïc Roldan, représentant de la CGT au sein de l’enseigne, cela ne suffira pas : « Il y a toujours le mythe du consommateur acteur mais le consommateur est égoïste. À la télé, il critique la situation des salariés, des livreurs. Une heure après, il se commande une pizza ou un burger avec Uber Eats. »

      Pour Manon Aubry, députée européenne de La France insoumise mobilisée sur la question, « la question qui va se poser est : est-ce qu’un Big Mac est indispensable en temps de confinement, quand des milliers de gens meurent d’un virus qui est hypercontagieux ? » .

      Des protections insuffisantes et des mesures inapplicables

      Les salariés du McDonald’s Les Deux-Lions à Tours ne sont pas les seuls à pâtir de cette situation. Dans un autre restaurant du Centre-Val de Loire, également détenu par Bernard Simmenauer, Nora* marche sur des œufs, tiraillée entre sa colère et la peur de perdre son emploi : « Ma patronne a vu que je répondais sur un groupe Facebook qui regroupe des équipiers de McDonald’s, et j’ai écrit qu’on travaillait toujours et qu’à l’époque, les seuls masques que l’on avait étaient faits avec du Sopalin. J’ai eu des remontrances de ma patronne et elle m’a laissé le choix : soit je viens et j’arrête de me plaindre, soit je m’en vais et je suis licenciée pour abandon de poste. »

      Nora le concède, depuis le début de l’épidémie, quelques mesures ont été prises : des masques, qui selon elle « ne servent à rien » , et « des distances de sécurité, qui ne peuvent pas toujours être mises en place, par exemple dans les vestiaires ou à la plonge » . Face à la légèreté des protections, Nora s’astreint à la plus grande des prudences : « Je suis toujours au drive et à chaque client, je désinfecte le terminal de paiement ou mon poste. Mais je me fais engueuler quand le temps d’attente est trop long. »

      La jeune femme ne se sent pas en sécurité et le dit à ses responsables. Mais face à ses plaintes, la seule réponse est, invariablement, la menace de licenciement : « Je suis inquiète car j’ai besoin de mon salaire, mais j’estime que ma vie et celle de mes proches est en danger. »


      "Des zones délimitées par des rubans de balisage pour délimiter les espaces de travail et un marquage au sol a été mis en place", annonce le franchisé. Exemple au McDonald’s Les Deux-Lions à Tours.

      Il y a quelques jours, des mesures de distanciation ont été annoncées. « Des zones délimitées par des rubans de balisage pour délimiter les espaces de travail et un marquage au sol a été mis en place. Chaque personne est ainsi éloignée de plus d’un mètre de son collègue » , précise Bernard Simmenauer à Mediapart (la totalité de ses réponses ainsi que celles de McDonald’s France sont à lire sous l’onglet Prolonger).

      La photo ci-dessus est une illustration de ce que le franchisé entend par « des rubans de balisage » . En réalité, la distanciation sociale est impraticable dans les restaurants. Sans compter les salariés qui estiment que « ça ne sert à rien » et qu’ « on se prend les pieds dedans » .

      Au début de l’épidémie, les salariés du restaurant des Deux-Lions étaient moqués par leurs supérieurs quand ils demandaient des masques. Ceux qui ont été assez courageux pour en exiger ont finalement obtenus des « cache-barbe », utilisés toute l’année pour ne pas retrouver un poil dans un burger.

      « Les salariés doivent tous porter un masque, disponible en restaurant, et pas un cache-barbe, dès la prise de poste et jusqu’à leur fin de service, alors que les recommandations sanitaires ne l’intègrent pas » , déclare Bernard Simmenauer. Une affirmation contredite par les témoignages de salariés que nous avons interrogés.

      L’une des autres mesures récemment mises en place dans les restaurants encore ouverts concerne le paiement. « Les paiements en espèces ont été proscrits au profit du paiement sans contact » , affirme Bernard Simmenauer. Là encore, pour les salariés, cela ne suffit pas : les tickets-restaurant, toujours acceptés, passent de main en main.

      Par ailleurs, les terminaux de paiement sur lesquels les clients posent leur carte pour le paiement sans contact doivent être placés au bout d’un manche. « Chez nous, on nous a conseillé de scotcher le terminal à un ustensile de cuisine qui sert à racler les grils, c’est le système D » , rapporte Lucie. Mais manche ou pas, nombreux sont les clients à prendre en main le terminal de paiement, juste après les salariés.
      « La sécurité de nos équipiers et de nos clients est notre priorité numéro 1 » , assure de son côté la chaîne de restauration américaine, qui précise : « C’est dans ce cadre que nous testons actuellement [dans] 12 restaurants dans l’ouest de la France et très bientôt dans 3 restaurants en région parisienne un guide opérationnel visant à renforcer significativement les mesures sanitaires pour nos personnels et nos clients sur le canal du drive et sur le canal de la livraison à domicile. »

      « Les autres franchisés attendent ce guide et d’autres non, visiblement , s’agace Henry, le salarié du siège. Ça n’est pas cohérent, cela veut dire qu’en attendant, tous les salariés et clients des restaurants de Bernard Simmenaeur ont été mis en danger. »

      Le guide en question a été, selon McDo France, « préalablement développé par les équipes opérationnelles de l’enseigne et des franchisés au cours d’un processus interactif de plus de quinze jours, et les représentants du personnel ont été dûment informés » . Mais en fin de semaine, il était toujours en cours de construction, alors que les salariés que nous avons interrogés travaillent déjà depuis trois semaines sans règles claires.

      La direction continue son argumentaire en expliquant qu’un comité scientifique « composé d’experts en infectiologie et virologie » , mais dont la composition exacte reste un mystère malgré nos questions, a ensuite « formellement » validé ce guide. « Il est maintenant testé en grandeur réelle avec des équipes en restaurant et un encadrement composé de volontaires qui seront amenés à se prononcer sur la poursuite du test toutes les 48 heures. »

      Là encore, un positionnement à des années-lumière de la réalité décrite par les salariés du groupe. « Il y a les salariés et les salariés McDo. On est la troisième classe du salariat, au même titre que les livreurs à vélo ou les éboueurs… » , souffle Loïc Roldan, de la CGT.

      Ni Quentin, ni Nora*, ni Lucie ne se sont portés volontaires. Et quand certains d’entre eux ont tenté d’exercer leur droit de retrait, ils ont été la cible de méthodes « humiliantes » . Le 17 mars, quand ont rouvert les restaurants de Bernard Simmenauer, sept équipiers sur les 70 du restaurant des Deux-Lions ont déposé leurs droit de retrait. Mais quinze en ont été dissuadés par la direction.

      « Une manager nous a dit qu’elle risquait sa place à nous dire ça mais qu’on avait la possibilité de faire valoir notre droit de retrait. Elle nous a bien spécifié que les consignes de la directrice du restaurant étaient de nous l’accorder seulement si on connaissait vraiment bien nos droits, et qu’on insistait » , assure Lucie.

      « Au restaurant de Châtellerault , aussi exploité par Bernard Simmenauer, les salariés se sont également vu rétorquer que “le droit de retrait n’existait pas dans leur entreprise” , rapporte de son côté l’association React, qui a tiré la sonnette d’alarme et lancé une campagne de sensibilisation. _Un message a d’ailleurs été envoyé par la directrice du McDonald’s de Châtellerault à quelques salariés, dans lequel elle prévient que “toute absence sera considérée comme absence injustifiée”. »

      « Aux autres, la direction répondait que le droit de retrait n’existait pas »

      Quand, le 17 mars, Lucie et deux de ses collègues entrent dans leur restaurant, ils portent des masques. Selon leur récit, le manager les accueille alors avec ironie : « Vous avez oublié votre combinaison intégrale. Vous êtes au courant que vous êtes ridicules ? Vous êtes au courant que ce n’est qu’une grippe ? On boit un thé, une soupe chaude, on prend une douche chaude et on n’a plus le coronavirus, vous ne le saviez pas ? »

      Puis le gérant leur indique qu’il ne signera pas leur droit de retrait. Sourire en coin, il leur demande si le stylo est désinfecté. Les salariés ont dû insister un quart d’heure avant d’obtenir une signature. L’une des trois salariés, apeurée par la véhémence du cadre, a finalement décidé de retourner travailler. « Ensuite, aucun appel, aucun mail, pas de réponse jusqu’au 24 mars et une lettre de Bernard Simmenauer » , décrit Lucie. Dans cette lettre, le franchisé répond qu’il ne comprend pas la motivation de ce droit de retrait et que toutes les mesures ont été prises.


      Finalement, le droit de retrait de Lucie a été payé.

      Les jours d’absence au titre du droit de retrait ont finalement été payés aux salariés. Quentin, de son côté, craint pour la suite. Sa mobilisation récente lui a valu une attention soutenue de son patron. Le 31 mars, après sa journée de travail, le délégué du personnel a été convoqué par Bernard Simmenauer pour faire le point sur les mesures mises en place : « Il m’a aussi expliqué qu’il s’inquiétait pour mon avenir, en disant que puisque des élus de La France insoumise avaient pris mon parti, ça serait compliqué pour retrouver un emploi après. Il est habile, il a ajouté qu’il ne se permettrait pas de dire que mes choix politiques n’étaient pas les bons. »

      Quentin a démissionné, fatigué d’une direction qu’il juge trop « paternaliste » . Mais à deux semaines de son départ, il continue de se battre pour que ses collègues, s’ils sont obligés de travailler, le fassent au moins dans de bonnes conditions.

      Mais Bernard Simmenaeur n’est pas l’unique responsable de la situation. Ses restaurants sont sous la responsabilité directe de McDonald’s France, qui en est l’actionnaire majoritaire, souligne Irvin Violette, de l’ONG React : « McDonald’s France détient 51 % des parts des restaurants exploités par Bernard Simmenauer. Il s’agit donc de restaurants “intégrés”, par opposition aux restaurants 100 % franchisés ou aux joint-ventures exploités à 50/50. »


      Campagne de sensibilisation lancée sur les réseaux sociaux par React, association qui lutte contre les abus des multinationales envers les salariés.

      Sur les près de 1 490 McDo hexagonaux, l’immense majorité, 84 %, appartiennent à des franchisés. Pour la députée européenne Manon Aubry, ce fonctionnement permet avant tout de diluer les responsabilités : « Franchisé et maison-mère se renvoient la balle en profitant du fait que juridiquement, les entreprises sont séparées, et du coup, plus personne n’est responsable. »

      Dans une lettre cosignée avec sa collègue Leïla Chaibi, adressée le 3 avril à la direction de McDonald’s et à Bernard Simmenauer, elle alerte sur les conditions de travail des salariés de ces 12 restaurants : « Face à la catastrophe sanitaire, respecter le droit est la condition première de la solidarité. Des millions de Français acceptent ainsi la dure épreuve du confinement dans un effort collectif. Votre mépris des règles mine cette solidarité et met en danger des vies humaines pour votre seul profit. Celles de vos employés, […] des livreurs Uber Eats, essentiels au maintien de vos livraisons et dont vous savez combien ils manquent de protections sanitaires et sociales. Celles de vos clients, qui vous font confiance et attendent de vous la plus grande rigueur quand il s’agit de leur santé et de celles de leurs proches. »

      Dans une vidéo adressée samedi 28 mars aux salariés du siège de McDonald’s, le PDG Nawfal Trabelsi se veut rassurant. Il détaille les mesures qui seront mises en place dès que « la version 1 du “guide opérationnel” et des “procédures sanitaires renforcées” » sera complète. Il conclut par un bel appel à la solidarité, à base de café : « Les trois restos tests offriront du café à volonté aux forces de l’ordre et aux soignants durant les trois mois à venir. Ce lien aux Français et à la France est notre marque de fabrique. Il est indispensable de continuer à le nourrir en toute circonstance à notre échelle et avec nos moyens. Continuons à échanger, à travailler et à rester solidaires et unis. Soyons forts, soyons aux côtés des nôtres, de l’ensemble des parties prenantes. » Dans ses réponses à Mediapart, Bernard Simmenauer ajoute : « Les échanges sont naturellement constants pour amender [les mesures de sécurité] et les renforcer avec les salariés. »

      Malgré les grandes inquiétudes de sa mère, infirmière à l’hôpital, Lucie est retournée au travail. À son retour, dit-elle, Bernard Simmenauer était présent. Selon la jeune femme, il est venu au comptoir, a mimé une révérence et lui a lancé : « Je vous félicite, vous devez être fière de vous, mais attention, vous allez être citée dans un article. Vous aurez votre notoriété dans la région, après, je ne sais pas si c’est celle que vous attendiez. »

  • Pizza de #Chou_kale à la saucisse


    https://cuisine-libre.fr/pizza-de-chou-kale-a-la-saucisse

    Préchauffer le #Four au maximum. Cuire l’oignon dans un peu d’huile à feu moyen jusqu’à ce qu’il soit translucide (pas bruni). Ajouter le chou frisé et cuire en remuant de temps en temps jusqu’à ce que le chou soit fané. Étaler la pâte à pizza. Couvrir du mélange de chou frisé et d’oignon. Émietter par dessus la chair de la saucisse (sans son boyau) et la mozzarella. Saupoudrer de parmesan. Cuire au four pendant 5 à 10 minutes, jusqu’à ce que la pâte soit cuite et le fromage… #Pizzas, Chou kale, #Saucisses / #Sans_œuf, Four

  • Domino’s turns Pizza Checker AI into workplace surveillance tool
    https://www.itnews.com.au/news/dominos-turns-its-pizza-checker-ai-into-a-workplace-panopticon-532153

    To augment less profitable franchisees. Australian pizza empire Domino’s might tout its AI driven “pizza checker” as a big win for customers, but on the floor of the kitchen the device that scans toppings and matches them to orders has become a powerful surveillance tool to keep staff and product on spec. After a rough start out of the gates thanks to teething issues, Domino’s on Thursday revealed progress on deploying the mighty food scanner which is being pushed to investors as a major (...)

    #Domino'sPizza #algorithme #robotique #PizzaChecker #nourriture #surveillance #travailleurs

  • Domino’s utilise l’IA pour des pizzas parfaites (et pour fliquer son personnel)
    https://korii.slate.fr/tech/dominos-pizza-checker-intelligence-artificielle-machine-learning-pizzas-

    Avec son système nommé Pizza Checker, la chaîne promet que vos pizzas respecteront des standards stricts. C’est Minority Report dans le monde de la double pepperoni ou l’invention, pour reprendre l’expression d’iTnews, du « panoptique de la pizza » : en Autralie et en Nouvelle-Zélande (avant sans doute le reste du monde), Domino’s Pizza utilise désormais un système nommé Pizza Checker pour garantir à sa clientèle des produits sans défaut. Pizza Checker est un robot bardé de senseurs qui vient se placer (...)

    #Domino'sPizza #robotique #MinorityReport #nourriture #surveillance #travailleurs #algorithme (...)

    ##PizzaChecker

  • Denmark bans PFAS from microwave popcorn bags, food containers — Quartz via @mona
    https://qz.com/1700807/denmark-bans-pfas-from-microwave-popcorn-bags-food-containers


    Donc les #empoisonneurs habituels nous ont une fois de plus exposés en parfaite connaissance de cause… et continuent à n’être pas inquiétés. #impunité

    The myriad health effects of the many types of PFAS are just beginning to be understood, but already exposure to PFAS is estimated to cost Europe 50 billion euros in health costs each year. The compounds were first manufactured in the US by the companies Dupont and 3M, who knew that their product was a problem, as reporting by Sharon Lerner at the Intercept has shown. 3M, for example, knew that PFAS accumulated in people’s blood and were harmful to their health as early as the 1970s. Likewise, 3M has known since 2001 that PFAS were showing up in the US food supply.

  • Tarte à la #Choucroute et au munster
    https://cuisine-libre.fr/tarte-a-la-choucroute-et-au-munster

    Préchauffer le #Four à 300°C (th. 10) Faire égoutter la choucroute (en récupérant le jus dans un petit saladier pour une autre recette). Pendant ce temps, préparer et étaler la pâte. Couper le munster et le lard en fines tranches. Couvrir la pâte de crème épaisse en restant à 1 cm du bord. Étaler la choucroute égouttée sur la pâte. Disposer le munster et le lard en rosace par dessus. Enfourner à four très chaud, pour 35 minutes environ, en surveillant bien, jusqu’à très belle coloration bien prononcée. La …

    #Pizzas, Choucroute / #Sans_œuf, Four

  • Pizza au courgeron et gorgonzola
    https://cuisine-libre.fr/pizza-au-courgeron-et-gorgonzola

    Préchauffez le #Four à 190°C (th 5 / 375°F). Tranchez la courge en deux de haut en bas. Retirer les graines. Trancher la courge en demi-lunes et les placer dans un bol moyen. Mélangez la courge avec le sirop, l’huile, le piment, saler et poivrer. Repartir la courge sur une plaque tapissée de papier cuisson. Enfourner pour environ 20 à 25 minutes, jusqu’à ce que la courge soit tendre et dorée. Abaissez la pâte à pizza sur un morceau de papier sulfurisé saupoudré de farine jusqu’à 33 cm de diamètre.…

    #Pizzas, #Courgeron #gorgonzola / #Végétarien, #Sans_viande, #Sans_œuf, Four

  • Fil de discussion sur les résistances au #Decreto_Salvini

    Une #carte :


    http://www.ansa.it/sito/notizie/politica/2019/01/04/-sicurezza-salvini-legge-stato-firmata-da-mattarella-_04c71304-ad4c-4b71-9287-0

    Décompte : 157 communes qui s’opposent plus ou moins ouvertement au décret salvini.

    La région #Sicile, par contre, a décidé de ne pas faire recours :
    Sicurezza, Musumeci non segue Orlando. « La Sicilia non farà ricorso alla Consulta »
    https://www.lasicilia.it/news/politica/213400/sicurezza-musumeci-non-segue-orlando-la-sicilia-non-fara-ricorso-alla-cons

    Et une #carte, que je vais essayer de mettre à jour régulièrement :


    http://u.osmfr.org/m/279671
    En rouge : les maires qui disent NON
    En orange : des oppositions citoyennes et de la société civile
    #cartographie #visualisation

    Des maires italiens se lèvent contre les mesures anti-migrants de Salvini

    Plus d’une centaine de maires italiens font front contre la loi 132 sur la sécurité, tant voulue par le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini. Ils dénoncent les mesures qui concernent les migrants, inconstitutionnelles selon eux.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/120119/des-maires-italiens-se-levent-contre-les-mesures-anti-migrants-de-salvini

    #villes-refuge #ville-refuge

    • ANCHE IL COMUNE DI BRINDISI CHIEDE LA SOSPENSIONE DEL DECRETO SALVINI

      È appena passato in Consiglio Comunale l’ordine del giorno presentato dai gruppi di maggioranza: Brindisi Bene Comune, PD, Ora tocca a noi e Liberi e Uguali riguardo l’impatto sui territori del decreto Legge 4 ottobre 2018, n.113 in materia di immigrazione e sicurezza.
      Insieme alla giunta mi impegno a chiedere al Ministro dell’interno Matteo Salvini ed al Governo di sospendere, in via transitoria fino a conclusione dell’iter parlamentare, gli effetti dell’applicazione del Decreto Legge n.113/2018 e ad aprire un confronto con la Città di Brindisi e con la sua Provincia, oltre che in generale le città italiane, al fine di valutare le ricadute concrete di tale Decreto sull’impatto in termini economici, sociali e sulla sicurezza dei territorio.
      Mettere in discussione il modello di accoglienza degli SPRAR significa compromettere la dignità degli immigrati e la sicurezza dei cittadini e delle cittadine.
      Paradossalmente il Decreto Salvini alimenta e genera insicurezza.

      https://www.facebook.com/riccardo.rossi.90475/posts/10215191533634416
      #Brindisi

    • Il Comune di #Senigallia ha respinto il decreto Salvini

      «Stravolge il senso dell’accoglienza, non ne sentivamo proprio il bisogno».

      Il Comune di Senigallia, così come tanti Comuni grandi e piccoli, ha respinto il cosiddetto decreto “Salvini”. Di questo decreto non se ne sentiva proprio il bisogno!

      Il nostro Comune dal 2007 fa parte del Network dei primi 100 Comuni europei per le buone pratiche di accoglienza e integrazione riconosciuto dal Consiglio d’Europa. Pratiche attuate non per “buonismo” ma nell’interesse di tutti, anche del migrante.

      Senigallia aveva aderito al progetto SPRAR (gestito dalla Caritas non dalla ‘ndrangheta o da mafia capitale!) che prevedeva fino ad un massimo di 55 migranti, attualmente ne accogliamo 36. Aver accettato questa quota ci ha garantito di non dover accogliere altri migranti quando la prefettura si trova in emergenza.

      Il decreto stravolge in peggio il sistema dell’accoglienza. Fino ad ora esisteva un sistema di prima accoglienza e seconda accoglienza. La prima formata dai CAS, i Centri di accoglienza straordinaria dove si procede all’identificazione del migrante, si esamina la domanda di asilo, si valuta lo stato di salute e la sussistenza di eventuali condizioni di vulnerabilità , come aver subito stupro, violenza, stato di gravidanza e presenza di un nucleo famigliare. La seconda lo SPRAR, sistema di protezione per richiedenti asilo e rifugiati, si attiva una volta esaurita la prima fase e punta non solo al mantenimento delle condizione essenziali di vita ma si preoccupa di facilitare l’integrazione in attesa della valutazione delle Commissioni territoriali provinciali. Il decreto toglie ogni riferimento alla seconda accoglienza per i richiedenti asilo, riduce drasticamente la possibilità di accedere allo status di rifugiato e prevede i Centri di permanenza per il rimpatrio (CPR) dove possono essere avviati (reclusi) per 6 mesi tutti gli altri, anche persone che hanno subito violenza, stupro e dove sono separati i mariti dalle mogli e dai figli.

      Una vergogna di cui presto o tardi, ma inevitabilmente, verrà chiesto conto a tutti, anche a coloro che non si sono opposti!

      E veniamo alla parte che riguarda la sicurezza. Siamo d’accordo con Salvini, la qualità di una democrazia si misura nella sicurezza che infonde ed assicura ai propri cittadini. E gli italiani non si sentono affatto sicuri, tanto che tutta una serie di patologie legate a stress o ansia e depressione sono in drammatico aumento. In tutte le indagini sociologiche risulta che le persone non si sentono al sicuro per la mancanza di lavoro, di discontinuità del reddito, per il timore di perderlo, per una pensione o uno stipendio che non è sufficiente a pagare l’affitto o il mutuo o a mantenere i figli all’Università o a pagare gli esami medici o ad acquistare le medicine.

      Però Salvini e la sua imponente macchina comunicativa ci sta distogliendo dai veri obiettivi, dai responsabili del nostro disagio e sta riuscendo a convincerci che la nostra sicurezza dipende dall’emergenza migranti (che non c’è e non c’è mai stata!), reati predatori e incolumità personale e decoro urbano e quindi serve polso di ferro contro gli ultimi arrivati e più pistole per tutti per la legittima difesa. Bisognerebbe ricordare che la Norvegia, paese multietnico, dove si investe di più nel welfare, è il paese d’Europa dove la percezione di sicurezza è più elevata e la polizia è disarmata!

      http://www.senigallianotizie.it/1327473188/il-comune-di-senigallia-ha-respinto-il-decreto-salvini

    • A.A.A. COMUNICATO STAMPA SUL DECRETO SICUREZZA DELLE FAMIGLIE ACCOGLIENTI dei RAGAZZI RIFUGIATI

      “Dovrete espellere anche noi”

      Come famiglie che hanno un ragazzo africano o asiatico con loro siamo indignate e offese dal fatto che il governo abbia posto la fiducia sul Decreto n. 113/2018, bugiardamente definito “Decreto sicurezza” quando in realtà aumenterà il numero di migranti in situazione irregolare e creerà maggiore insicurezza nelle nostre città.
      Si tratta di un decreto che non avrebbe mai dovuto nascere, poiché non esisteva alcun motivo di “urgenza” per regolare una materia complessa e variegata com’è l’immigrazione: si tratta di un vizio di legittimità costituzionale che non viene sanato dalla conversione in legge attraverso i voti della Camera e del Senato. Inoltre il decreto è palesemente incostituzionale perché disomogeneo al suo interno, senza parlare della violazione degli obblighi internazionali dell’Italia e dell’articolo 10 della Costituzione dovuta all’abolizione del permesso di soggiorno per motivi umanitari.
      Queste ragioni sono state ignorate dai 336 deputati che hanno votato “sì” alla fiducia ieri, un voto che non aveva altra ragione se non quella di impedire un dibattito parlamentare dal quale sarebbero emerse le crepe all’interno della maggioranza, all’interno della quale è stato effettuato uno scambio tra temi che interessavano il Movimento 5 stelle (la riforma della prescrizione) e materie che interessavano alla Lega (il decreto 113/2018). Uno scandaloso mercimonio su misure che ledono i fondamentali diritti delle persone.
      Come famiglie accoglienti vi vogliamo dire solo questo: la nostra battaglia non finisce qui. Non metterete in pericolo la vita e la felicità di ragazzi che parlano italiano, lavorano, studiano, vogliono vivere e amare nel nostro paese. Questo decreto è ignobile e noi lo combatteremo in tutte le sedi, dalla Corte Costituzionale fino alla Corte Europea di Strasburgo.
      Se vorrete cacciare questi preziosi giovani dovrete farlo espellendo anche noi.

      Famiglie Accoglienti di Bologna
      famiglie.accoglienti.bologna@gmail.com

      con Diego Rufillo Passini Stefania Andreotti Giovanni Sean Panettiere Sara Forni Marina Amaduzzi Alessandro Alvisi Ilaria Venturi Francesca Paron Dina Galli Pietro Andriotto Giacomo Rondelli Angelo Dattilo Benito Fusco Anna Salfi Paolo Brighenti Gianni Brandani Fabio Brandani Benedetto Brandani Giacomo Brandani Giovanni Genova

      Reçu d’une amie via whatsapp

    • Migranti, il borgo di #Sutera contro il dl Salvini: ‘Nessuno per strada. Pagheremo l’accoglienza con il bilancio comunale’

      «Anche il Comune ha tratto beneficio dal progetto Sprar», spiega il sindaco. «Sei ragazzi sono stati assunti dall’associazione che lo gestisce». Ora i 15 migranti che non hanno ottenuto lo status di rifugiati ma attendono la decisione della Commissione territoriale dovrebbero essere espulsi dal sistema di protezione

      https://www.ilfattoquotidiano.it/2018/12/11/migranti-il-borgo-di-sutera-contro-il-dl-salvini-nessuno-per-strad

    • #Leoluca_Orlando sospende il decreto Salvini. Il ministro: «Pensi ai problemi di Palermo»

      L’ira del leader leghista: "Il sindaco sinistro pensa a fare «disobbedienza» sugli immigrati"

      https://www.huffingtonpost.it/2019/01/02/leoluca-orlando-sospende-il-decreto-salvini-il-ministro-pensi-ai-prob
      #Palerme

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      Leoluca Orlando sur twitter: «La sospensione dell’applicazione della l. 132/18 per quanto riguarda le competenze del sindaco non è un atto di disobbedienza civile né di obiezione di coscienza, ma la semplice applicazione dei diritti costituzionali che sono garantiti a tutti coloro che vivono nel nostro paese»
      https://twitter.com/LeolucaOrlando1/status/1080525653768843264

      #désobéissance_civile #droits_constitutionnels

    • I sindaci contro il decreto sicurezza: #Orlando, #De_Magistris, #Nardella, #Pizzarotti, #Falcomatà, #Pascucci, #Alessandrini. Disobbedienza umanitaria dei sindaci.

      L’annuncio del primo cittadino di Palermo - che sospende il provvedimento bandiera del vicepremier leghista - scuote la politica. E apre una riflessione anche tra i primi cittadini. Nardella: «Non ci pieghiamo al ricatto del dl Salvini». Pizzarotti: «Con le nuove norme difficoltà nell’avere documenti». Falcomatà: «Chiediamo un incontro al Viminale». Il ministro dell’Interno: «Legge firmata da Mattarella»

      Ha aperto una breccia, il sindaco di Palermo. Leoluca Orlando ha annunciato la sospensione, nella sua città, degli effetti del decreto sicurezza. In particolare - ma non solo - per quanto riguarda l’impossibilità di iscriversi all’anagrafe alla scadenza del permesso di soggiorno per motivi umanitari (con l’esclusione quindi da una serie di servizi sociali). «È disumano e criminogeno», dice Orlando. E poi rincara la dose: «Puzza di razziale». Orlando ha toccato un tasto dolente. Innescando reazioni politiche. E il consenso di altri sindaci. Per questo Salvini gli risponde in modo durissimo.

      De Magistris: "Noi obbediamo alla Costituzione"Il sindaco di #Napoli, Luigi de Magistris, rivendica di aver fatto subito la scelta di sospendere il decreto. Fin dall’approvazione del provvedimento: «Ho schierato la mia città dalla parte dei diritti - dice a Repubblica - noi applichiamo le leggi ordinarie solo se rispettano la Costituzione repubblicana. È obbedienza alla Carta e non disobbedienza civile. L’iscrizione all’anagrafe è fondamentale, consente alle persone di avere diritti. Sono in ballo interessi primari della persona: l’assistenza, l’asilo. Ci muoviamo in questa direzione anche per il sistema Sprar che è un’esperienza da tutelare mentre questo governo punta a riaprire centri affollati, depositi di persone che rischiano di trasformarsi in vere e proprie bombe umane».
      #Naples

      L’Anci: «Servono correttivi» Il primo cittadino di #Reggio_Calabria, Giuseppe #Falcomatà, è amareggiato: «Come sindaci avevamo rilevato queste problematiche fin da ottobre - dice a Repubblica - e non c’è stata alcuna concertazione e condivisione. Nella nostra città mai applicheremo norme che vanno contro i principi costituzionali e di accoglienza. A questo punto auspichiamo che il Viminale voglia incontrare l’Anci».

      In realtà sono molti gli aspetti del decreto contestati: «Ci dicono di sgomberare gli irregolari e non ci dicono dove collocarli», spiega Falcomatà. Ma i problemi non riguardano solo la gestione dei migranti: «Un aspetto che mi inquieta molto è anche la possibilità di vendere beni sequestrati alla mafia senza alcuna selezione. In questo modo il mafioso rischia, attraverso un prestanome, di rientrare in possesso del bene confiscato».

      Federico #Pizzarotti, primo cittadino di #Parma, è preoccupato: «Da subito abbiamo segnalato che questo decreto, per come è scritto, crea solo problemi, difficoltà nell’avere documenti e quindi nell’inserirsi in un percorso regolare, anche per ottenere un lavoro. Queste persone ovviamente non scompaiono con il decreto sicurezza, ma restano sul territorio, con difficoltà dal punto di vista del riconoscimento. Cercheremo di capire come si muovono gli altri Comuni, di coordinarci. Certo non basta una lettera di un sindaco per modificare il funzionamento dell’anagrafe e sospendere una legge dello Stato».
      #Parme

      Si schiera anche il sindaco di #Firenze, Dario #Nardella: «Firenze non si piegherà al ricatto contenuto nel decreto sicurezza che espelle migranti richiedenti asilo e senza rimpatriarli li getta in mezzo alle strade. Ci rimboccheremo le maniche perché Firenze è città della legalità e dell’accoglienza, e quindi in modo legale troveremo una soluzione per questi migranti, fino a quando non sarà lo Stato in via definitiva a trovare quella più appropriata».
      #Florence

      Alessio #Pascucci, sindaco di #Cerveteri, è anche coordinatore nazionale di Italia in Comune e denuncia: «Ai Comuni ora toccherà sobbarcarsi 280 milioni di euro di costi per la gestione del decreto, in termini di servizi sociali e sanitari rivolti ai soggetti vulnerabili. Chiediamo lo stralcio della parte relativa allo Sprar. E serve un tavolo di concertazione con l’Anci». E il presidente dell’Anci, Antonio Decaro, sindaco di Bari: «A questo punto è necessario un tavolo a livello ministeriale per introdurre i correttivi. La norma così com’è non tutela i diritti della persona».

      E il sindaco di #Pescara, Marco #Alessandrini: «Quella di Palermo è una scelta da studiare, su cui rifletterò. Ma questa è una situazione in cui noi sindaci ci troviamo a causa delle scelte criminogene, sul piano dei diritti, fatte da Matteo Salvini. Per me valgono le parole di Mattarella. La questione della sicurezza - e della convivenza - si declina attraverso diritti e doveri. E ricordo che a Pescara, come in molte altre città d’Italia, il primo nato dell’anno è figlio di una famiglia di migranti».

      Pd: «I sindaci reagiscono per tutelare le città»
      Il Pd si schiera con la mobilitazione dei sindaci. «Gli effetti del decreto Salvini purtroppo sono evidenti - dice a Repubblica Maurizio Martina - più insicurezza per tutti e meno gestione delle situazioni più delicate. Capisco i sindaci che per difendere i loro cittadini reagiscono a tutela delle città». Più tardi aggiunge: «Bisogna lavorare alla raccolta firme per un referendum abrogativo».

      Nicola #Zingaretti, altro candidato in corsa per la segreteria dem: «Mi sento vicino al sindaco Orlando al suo impegno contro l’odio e capisco la sua fatica per porre rimedio a norme confuse scritte solo per l’ossessione di fare propaganda e che spesso producono caos, più diffidenza e insicurezza per tutti. Tutto sulle spalle dei territori e degli amminisitratori locali. Dall’odio non è mai nata la sicurezza e il benessere per le persone, ma solo macerie per i furbi e i piu forti».

      https://www.diritti-umani.org/2019/01/i-sindaci-contro-il-decreto-sicurezza.html?spref=fb

    • Salvini: «Via i sindaci contrari al decreto sicurezza». Ma il sindaco di Milano #Beppe_Sala: così non va

      Sempre più aspro lo scontro tra sindaci e governo sul decreto sicurezza. Il vicepremier e ministro dell’Interno Matteo Salvini replica al sindaco di Palermo Leoluca Orlando e agli altri sindaci «dissidenti» sul decreto sicurezza. «Se c’è una legge, si rispetta. E se c’è qualche sindaco che non è d’accordo, si dimetta: dimettetevi ragazzi miei, siamo in democrazia e governano gli italiani, non qualche professorone o intellettualone o cantante o giornalista», attacca Salvini. In diretta su Facebook, dal rifugio sulla neve dove è in vacanza, il ministro dell’Interno si rivolge a «quei poveretti di sindaci di Palermo, Pescara, Napoli, Firenze, Reggio Calabria, che invece di preoccuparsi dei milioni di italiani in difficoltà per la casa, per il lavoro, per le liste d’attesa negli ospedali, per i reati che si moltiplicano, si preoccupano di dare documenti e diritti agli immigrati irregolari»: «Dico a questi sindaci che è finita la pacchia, che ne risponderanno ai loro cittadini, che gli pagano lo stipendio, ai loro figli, agli italiani che verranno, perché noi abbiamo accolto fin troppo in passato. Se pensano di intimidire qualcuno- sottolinea Salvini- hanno trovato il governo e il ministro sbagliato». Nonostante le «intromissioni» divertite della figlia piccola, Salvini mantiene toni durissimi nei confronti di «Orlando, de Magistris, Nardella, gli assessori di Milano, di Bologna»: «Non si molla di un millimetro», conclude brandendo un bombardino, la bevanda «energetica» degli sciatori.

      Milano

      Il riferimento all’assessore di Milano non è casuale. Perché il capoluogo lombardo si è unito ufficialmente al fronte della disobbedienza al decreto sicurezza lanciato mercoledì dal sindaco di Palermo, Leoluca Orlando. Beppe Sala infatti ha scritto su Facebook: «Ministro Salvini, ci ascolti e riveda il decreto sicurezza, così non va!». «Da settimane noi sindaci avevamo richiesto, anche attraverso l’Anci, di ascoltar la nostra opinione su alcuni punti critici, per esempio ampliando i casi speciali e garantendo la stessa tutela della protezione internazionale ai nuclei familiari vulnerabili, anche attraverso lo Sprar, oggi escluso dal decreto sicurezza per i richiedenti asilo» prosegue il sindaco. «Occorre inoltre valutare l’impatto sociale ed economico del decreto per le nostre città: più persone saranno per strada senza vitto e alloggio, più saranno i casi di cui noi Sindaci dovremo prenderci cura», ricorda Sala.

      Già mercoledì con un tweet (https://mobile.twitter.com/pfmajorino/status/1080478300735184896) aveva ribadito le intenzioni dell’amministrazione l’assessore al Welfare, Pierfrancesco Majorino. «Non abbiamo nessuna intenzione - ha detto in accordo con #Sala - di togliere l’iscrizione anagrafica ai richiedenti asilo che l’hanno già fatta, legge o non legge». Non solo il Comune, ha aggiunto Majorino, in queste settimane sta accogliendo nei centri per senzatetto «italiani e stranieri, senza porci il problema se siano regolari o meno: meglio averli nei centri che saperli per strada».

      https://milano.corriere.it/notizie/cronaca/19_gennaio_03/majorino-pronti-disobbedire-decreto-sicurezza-ma-sala-tace-8d306c74-

      #Milan

    • Nardella contro Salvini: «Non ci pieghiamo al ricatto del decreto sicurezza»

      Nardella contro Salvini: «Non ci pieghiamo al ricatto del decreto sicurezza»

      Un gruppo di primi cittadini, guidati dal sindaco di Palermo Leoluca Orlando, si è schierato apertamente contro il ministro degli interni Matteo Salvini decidendo di non applicare il decreto sicurezza. In prima fila anche il sindaco Dario Nardella.

      «Firenze non si piegherà al ricatto contenuto nel decreto sicurezza che espelle migranti richiedenti asilo e senza rimpatriarli li getta in mezzo alle strade - ha detto Nardella al quotidiano la Repubblica -. Ci rimboccheremo le maniche perché Firenze è città della legalità e dell’accoglienza, e quindi in modo legale troveremo una soluzione per questi migranti, fino a quando non sarà lo Stato in via definitiva a trovare quella più appropriata».

      Nardella ha incontrato poco prima di Natale il ministro degli Interni con il quale si era reso disponibile per l’apertura di un centro per i rimpatri in città. «Il governo non sta facendo i rimpatri che aveva promesso di fare. Come Comune ci prenderemo l’impegno di non lasciare nessuno in mezzo alla strada, anche se questo comporterà per noi un sacrificio in termini di risorse economiche - ha aggiunto Nardella - Ma non possiamo permetterci di assistere a questo scempio umanitario: espellere persone dai centri di accoglienza, sulla base del nuovo decreto, lasciandoli in mezzo alla strada. Il fatto grave del decreto è che individua un problema ma non trova una soluzione».

      In sostanza i sindaci hanno ordinato ai dirigenti dell’anagrafe di continuare a iscrivere nel registro dei residenti i migranti con regolare permesso di soggiorno presenti solo per motivi umanitari (secondo il decreto tali persone non dovrebbe vedersi rinnovato il permesso).


      http://www.firenzetoday.it/cronaca/nardella-salvini-decreto-sicurezza.html

    • #Siracusa, il sindaco Italia a fianco dei «disobbedienti» al Decreto Sicurezza

      Il primo cittadino auspica che il Governo ascolti i sindaci e le forze politiche che hanno evidenziato le conseguenze di questo dispositivo

      Il sindaco di Siracusa, #Francesco_Italia, al fianco dei sindaci disobbedienti verso il Decreto sicurezza.

      “Ritengo che l’articolo di legge di conversione del cosiddetto «decreto sicurezza» - dichiara il primo cittadino - negando la possibilità di iscriversi all’anagrafe e di ottenere la residenza ai possessori di permesso di soggiorno, presenti evidenti profili di illegittimità costituzionale, si ponga in contrasto con i principi comunitari e sia deprecabile da un punto di vista etico e morale".

      Da qui il suo schierarsi apertamente con i sindaci dissidente in nome dei principi costituzionali di Uguaglianza.

      "L’applicazione di questa norma - continua Italia - equivale ad un ritorno all’indietro di decenni in termini di accoglienza in quanto, senza la concessione della residenza, i comuni non potranno rilasciare al migrante la carta di identità, negandogli di conseguenza l’accesso ai servizi sanitari e ai centri per l’impiego. Il nostro paese, profondamente legato ad una tradizione umanitaria e cristiana, - aggiunge - non può far prendere il sopravvento a sentimenti di discriminazione e di paura. Mi auguro che il Governo ascolti la voce dei Sindaci e di tutte quelle forze politiche che hanno evidenziato le conseguenze in termini di sicurezza e di incertezza derivanti dalla applicazione immediata di un tale dispositivo”.

      http://www.siracusapost.it/sites/default/files/styles/articolo/public/media/italia.PNG?itok=aDvofEes
      http://www.siracusapost.it/1.71902/nota-cronaca/sicilia-siracusa-provincia-siracusa/104/siracusa-il-sindaco-italia-fianco-dei

    • Palermo, capitale dell’accoglienza: la grande lezione della Sicilia a tutta l’Italia

      Nei quartieri più poveri volontari e Comune integrano 25 mila stranieri, Ballarò rivive con Moltivolti e con i commercianti bengalesi che denunciano gli estortori della mafia. Un modello alternativo. E ora Orlando annuncia la sospensione del decreto Salvini.

      «Di questo cambiamento culturale dobbiamo ringraziare soprattutto i migranti», afferma il sindaco, «Palermo, città migrante, per cento anni ha rifiutato i migranti: le uniche migranti erano distinte signore tedesche, rumene, austriache, francesi che avevano cura di noi bambini della Palermo aristocratica. Oggi Palermo grazie all’arrivo e all’accoglienza dei migranti ha recuperato la propria armonia perduta: davanti alle moschee passeggiano musulmani, la comunità ebraica realizza una sinagoga e, qua e là, a decine sorgono templi hindu e buddisti. Oggi grazie alla presenza di migliaia di cosiddetti migranti, i palermitani scoprono il valore dell’essere persona e difendono i diritti umani, i loro diritti umani. Una ragazza disabile in sedia a rotelle, palermitana, mi ha detto: “Grazie Sindaco, da quando accogliamo i migranti io mi sento più eguale, più normale, meno diversa”. E se cominciassimo a puntare in alto? Ad accettare che i migranti ci aiutino a recuperare il ruolo del merito? Non più a chi appartieni? Ma finalmente chi sei? Chi hai deciso di essere, cosa sai fare? Don Pino Puglisi, il mio carissimo amico Pino, non combatteva la mafia con le armi e con le denunce, chiedeva venisse rispettato il diritto dei bambini del quartiere di avere una scuola, una scuola degna di questo nome e non più una scuola collocata in appartamenti di proprietà di mafiosi lautamente ricompensati con canoni di affitto gonfiati. A Palermo difendiamo l’unica razza: quella umana. Non ci sono migranti a Palermo: chi vive a Palermo è palermitano. E chi distingue gli esseri umani secondo le razze prepara Dachau e Auschwitz».

      http://espresso.repubblica.it/attualita/2019/01/02/news/palermo-accoglienza-orlando-salvini-1.330083?ref=twhe&twitter_ca

    • À Palerme et à Naples, les maires refusent d’appliquer le “décret Salvini”

      D’après la nouvelle loi promue par le ministre d’extrême droite, les demandeurs d’asile ne pourront plus s’inscrire sur les registres de l’état civil et donc posséder un domicile légal. Une mesure anticonstitutionnelle et inhumaine, estiment certains maires italiens, qui ont fait savoir qu’ils ne l’appliqueraient pas.

      https://www.courrierinternational.com/article/palerme-et-naples-les-maires-refusent-dappliquer-le-decret-sa

    • #Caltanissetta, sindaco #Ruvolo: “Sono vicino a Leoluca Orlando, decreto sicurezza non coerente con la storia italiana”

      Il sindaco di Caltanissetta, Giovanni Ruvolo, tramite un post su facebook, si schiera a favore di Leoluca Orlando nella diatriba sul decreto Sicurezza: “Tempo fa ci eravamo espressi mostrando forti perplessità sul cosiddetto decreto Salvini, sperando che il buon senso consentisse al parlamento di produrre una legge più equilibrata e rispettosa dei diritti di chi vive nel territorio italiano. Purtroppo così non è stato. La mia sensibilità verso questi argomenti mi pone, ovviamente, in linea con quella politicamente espressa dal sindaco di Palermo, Leoluca Orlando, per la tutela dei diritti delle persone che vivono in Italia, nei confronti di chi lavora, studia o è titolare di un permesso di soggiorno dopo aver fatto richiesta di asilo.
      Reputo il decreto Sicurezza, soprattutto in alcune parti, non coerente con la storia italiana che ha fatto dell’accoglienza un valore. Sul piano amministrativo ho dato mandato agli uffici competenti di approfondire la questione sotto il profilo giuridico per assumere le decisioni conseguenti. Valuteremo, come primo passo, l’opportunità di mettere per iscritto le motivazioni del diniego all’iscrizione all’anagrafe che scaturiscono dall’applicazione dell’articolo 13 del decreto Sicurezza. In questo modo i richiedenti asilo avranno la possibilità di sollevare la questione costituzionale nell’ambito di eventuali ricorsi al giudice ordinario”.


      https://www.ilfattonisseno.it/2019/01/caltanissetta-sindaco-ruvolo-sono-vicino-a-leoluca-orlando-decreto-si

    • „Il Comune dice no al decreto Salvini: «Favorirà l’illegalità sul territorio»“
      Il Comune dice no al decreto Salvini

      „Il Consiglio comunale di Torino ha detto no al decreto Salvini. Su iniziativa di Elide Tisi (Pd), prima firmataria, è stato infatti approvato - con trenta voti favorevoli e due contrari - un Ordine del giorno in materia di «Immigrazione e sicurezza». L’atto del Consiglio invita la Giunta di Palazzo Civico a chiedere al Ministero dell’Interno e al Governo di sospendere “in via transitoria fino alla conclusione dell’iter parlamentare” gli effetti dell’applicazione del Decreto Legge Salvini e ad aprire un confronto con Torino e le altre grandi città, per valutare le ricadute concrete del provvedimento in termini economici, sociali e di sicurezza dei territori.“

      http://www.torinotoday.it/politica/comune-no-decreto-salvini.html

    • Ecco i comuni che sospendono il decreto sicurezza (contro Salvini)

      È molto più di una polemica quella sollevata dal primo cittadino di Palermo Leoluca Orlando sul decreto sicurezza. Questione giuridica e ideologica che ha scatenato una fronda di sindaci ribelli, difensori dello Sprar, da Luigi de Magistris (Napoli) a Dario Nardella (Firenze), da Chiara Appendino (Torino) a Virginio Merola (Bologna). Anche Virginia Raggi, sindaca di Roma, ha chiesto al governo di mitigare gli effetti del decreto. E alla protesta si unisce la voce del sindaco di Reggio Calabria Giuseppe Falcomatà che chiede «un tavolo di confronto con il Viminale per capire se esistano le condizioni di dialogo per rivedere alcune parti di questo decreto sicurezza che ha evidenti ricadute negative sui territori. Effetto di un provvedimento mai concertato e condiviso con i sindaci». Altri comuni stanno valutando l’impatto della sospensione: per il primo cittadino di Parma Federico Pizzarotti «il tema va affrontato».

      Il parere (contrario) dei costituzionalisti
      I sindaci che dicono no al decreto sicurezza proclamano di fatto un atto di disobbedienza contro la legge 132/2018. Oppure, di obbedienza costituzionale: dipende dai punti di vista. È un attacco politico? Per Nardella è resistenza a uno “scempio umanitario”. Per Cesare Mirabelli, presidente emerito della Corte Costituzionale, «il sindaco non può disapplicare la legge». Dello stesso parere altri illustri costituzionalisti. Il ministro dell’Interno Matteo Salvini avverte i primi cittadini: «Ne risponderanno personalmente, legalmente, penalmente e civilmente perché è una legge dello Stato che mette ordine e mette regole». «Ho fatto un atto istituzionale, da sindaco. Perché ritengo che questo decreto realizza una violazione dei diritti umani. La vogliamo smettere di dire che chi rispetta i diritti umani è eversivo?», dichiara Orlando.

      La proposta dell’Anci, un tavolo ministeriale per correttivi
      E a sostegno di questi sindaci, che governano territori in cui l’accoglienza ha funzionato, avviando gli immigrati all’autonomia e in molti casi alla piena integrazione, ora Antonio Decaro, presidente dell’Anci (Associazione nazionale dei Comuni italiani) propone «un tavolo di confronto in sede ministeriale per definire le modalità di attuazione e i necessari correttivi a una norma che così com’è non tutela i diritti delle persone». C’è poi chi si spinge fino all’ipotesi di un referendum abrogativo. Come Maurizio Martina (Pd) che afferma: «Quel decreto porta solo più insicurezza sulla pelle di tutti i cittadini. È giusto contrastarlo per difendere le città dalla follia della propaganda».

      La disposizione del sindaco Orlando
      Orlando è passato ai fatti prima di Natale: con una disposizione indirizzata ai dirigenti del Comune, ha ordinato di sospendere l’applicazione della legge, dando mandato «di approfondire tutti i profili giuridici anagrafici derivanti dall’applicazione della legge 132/2018». «Nelle more di tale approfondimento - ha scritto il sindaco - impartisco la disposizione di sospendere, per gli stranieri eventualmente coinvolti dalla controversa applicazione della legge 132/2018, qualunque procedura che possa intaccare i diritti fondamentali della persona in particolare, ma non esclusivo, riferimento alle procedure di iscrizione della residenza».

      Il sistema Palermo
      Per capire la posizione netta assunta dal sindaco di Palermo è necessario conoscere il sistema per l’integrazione della sua città: «Accoglienza diffusa, organizzata d’intesa con Prefettura e Questura, in collaborazione con associazioni e università, suddivisa tra Cas, Sprar e piccole comunità», spiega Giuseppe Mattina, da 18 mesi assessore comunale alla Cittadinanza Sociale. Nel dettaglio: 40 comunità per minori non accompagnati, 12 Cas (Centri di accoglienza straordinaria, ma con numeri contenuti), 6 Sprar (di cui uno dedicato a soggetti vulnerabili). In totale, poco più di 1700 i beneficiari e circa 5500 gli operatori attivi nei progetti. «Qua è saltato un sistema organizzato, che garantiva davvero la sicurezza del territorio e a tutti gli stessi diritti», spiega Mattina. Tanti i siciliani coinvolti in attività di volontariato: «Un approccio che dimostra un processo culturale profondo. A Palermo non c’è scuola, ad esempio, che non sia partecipe di progetti di integrazione. Questa è cultura dell’accoglienza e dell’uguaglianza».

      “Ragazzi Harraga”
      Ma a riflettere lo spirito umanitario del capoluogo siciliano è soprattutto il progetto “Ragazzi Harraga”, iniziativa di inclusione sociale per minori migranti non accompagnati, gestita dal Centro italiano aiuti all’infanzia di Palermo, nata con il bando Never Alone: una rete di nove fondazioni per favorire l’autonomia e l’inclusione dei giovani migranti soli sul territorio italiano, garantendo il pieno rispetto dei loro diritti. Che si inserisce nel programma europeo EPim – European Programme on Integration and Migration - per promuovere gli stessi obiettivi anche in Grecia, Germania e Belgio.

      Le “imprese accoglienti” per l’inclusione lavorativa
      In Italia ne hanno beneficiato in più di 300. Settanta giovani hanno frequentato tirocini e laboratori e più di 20 sono stati assunti da imprese “accoglienti”, una cinquantina di attività, dall’abbigliamento alla ristorazione, impegnate a realizzare un modello di inclusione lavorativa. «Harraga è un termine arabo che indica i ragazzi che bruciano le frontiere, che attraversano i deserti e il mare, che durante il loro viaggio vengono più volte venduti e rapiti. Impiegano almeno 4 anni per arrivare in Italia, partono bambini e arrivano adolescenti. E nel loro peregrinare imparano le lingue dei posti in cui hanno vissuto e tanti mestieri. Noi qui lavoriamo per valorizzare le loro competenze, anche quelle informali. Molti frequentano la scuola, prendono la licenza media, poi quella superiore, alcuni anche la laurea. Sono brillanti, volenterosi e capaci», spiega Alessandra Sciurba, filosofa del diritto prestata alla causa umanitaria, che coordina il progetto dei Ragazzi Harraga. Said (dal Camerun), Amoud (dal Gambia) e Rita (dalla Nigeria), con una storia difficile di immigrazione alle spalle, oggi si occupano dell’inserimento abitativo dei migranti soli neomaggiorenni. Sostengono il pagamento di affitti e bollette con i proventi di una foresteria organizzata nel complesso di Santa Chiara, quartiere Ballarò, che ospita turisti solidali.

      Echi del modello Riace
      Sono echi del modello Riace, il borgo dell’accoglienza calabrese che in 20 anni di attività ha risollevato l’economia del posto e rigenerato il tessuto sociale attraverso un nuovo sistema di integrazione: un’esperienza spazzata via da un’inchiesta giudiziaria - di cui si attendono sviluppi - che ha sospeso dalle sue funzioni il sindaco Mimmo Lucano, vietandogli la dimora a Riace. Così il piccolo centro della Locride è tornato un paese fantasma. Intanto Lucano colleziona cittadinanze onorarie nei comuni d’Italia. Gli ultimi (dopo Milano, Firenze, Bologna, Scicli), i municipi di #Oriolo, #Capranica e #Sutri, con il sindaco Vittorio Sgarbi.

      https://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2019-01-03/ecco-comuni-che-sospendono-decreto-sicurezza-contro-salvini-144932.shtm

      #Roma:

      Anche Virginia Raggi, sindaca di Roma, ha chiesto al governo di mitigare gli effetti del decreto.

    • Decreto Sicurezza? #Gori: «Produce irregolarità e insicurezza»

      Il sindaco di Bergamo: «Condannerà molti immigrati a vivere di espedienti, con una crescita dei reati. Condivido la richiesta di convocare urgentemente un incontro tra ministero e sindaci»


      https://bergamo.corriere.it/notizie/cronaca/19_gennaio_03/decreto-sicurezza-gori-produce-irregolarita-insicurezza-330f1474-0f
      #Bergamo

    • 1. Leoluca Orlando (Palermo)
      2. Luigi De Magistris (Napoli)
      3. Dario Nardella (Firenze)
      4. Federico Pizzarotti (Parma)
      5. Giuseppe Falcomatà (Città Metropolitana Reggio Calabria)
      6. Alessio Pascucci (Cerveteri, RO)
      7. Elisabetta Serra (Vaie, TO)
      8. Marco Alessandrini (Pescara)
      9. Vincenzo Giannone (Scicli, RG)
      10. Virginio Merola (Bologna)
      11. Francesco Italia (Siracusa)
      12. Nicola Sanna (Sassari)
      13. Vittorio Sgarbi (Oriolo, Capranica e Sutri,CS)
      14. Orlando Pocci (Velletri, RO)
      15. Giorgio Gori (Bergamo)
      16. Giuseppe Sala (Milano)
      17. Valeria Mancinelli (Ancona)
      18. Francesco Martines (Palmanova,UD)
      19. Paolo Erba (Malegno, BS)
      20. Giovanni Ruvolo (Caltanissetta)
      21. Giorgio Monti (Mezzago, MB)
      22. Mario Bruno (Alghero, SS)
      23. Davide Drei (Forlì)
      24. Sergio Giordani (Padova)
      25. Rösch (Merano)
      26. Alessandro Tambellini ( Lucca)

      Questi sono i sindaci contro il decreto sicurezza.
      E in fase di aggiornamento.

      https://www.facebook.com/chiara.marchetti.3979/posts/10219235983558361?comment_id=10219236567412957&notif_id=1546706224581648&n

    • Anche #Castelbuono sfida il ministro Salvini: “Non applicheremo il decreto sicurezza”

      “Apprezziamo la scelta del Sindaco di Palermo e di altri Sindaci d’Italia di sospendere l’applicazione della Legge 132/2018 meglio conosciuta come decreto sicurezza, iniziativa che il Comune di Castelbuono ha già avviato a partire dallo scorso 29 novembre con l’approvazione da parte del Consiglio comunale di un ordine del giorno per esprimere il proprio giudizio negativo sulle misure contenute nella legge e chiederne la sospensione su tutto il territorio comunale, suscitando anche la reazione di alcuni esponenti della Lega”. Lo ha detto il capogruppo di maggioranza Andrea Prestianni.

      “La decisione del principale organo collegiale locale rappresenta la massima espressione democratica, in un ordimento costituzionale democratico come il nostro; conseguentemente l’Amministrazione comunale e il Sindaco Mario Cicero chiede ai propri uffici di approfondire i profili giuridici derivanti dall’applicazione della sopra citata legge, con particolare riferimento ai rischi di violazione dei diritti umani, come garantiti dal diritto internazionale e dalla nostra Costituzione, e nelle more sospenderne l’applicazione – dice il capogruppo – Noi non applicheremo mai nessuna legge in contrasto con i princìpi espressi dalla nostra Costituzione. Abbiamo contestato e contestiamo quella legge ritenendo che lo smantellamento del sistema Sprar e la cancellazione della “protezione umanitaria” avrebbe aumentato significativamente il numero di persone in condizione di marginalità e clandestinità nelle città e nei territori. Oggi anche gli studi dell’Ispi sui dati del Ministero dell’Interno confermano quelle previsioni”.

      Secondo Prestianni, appare chiara la volontà del governo di non risolvere i problemi, ma al contrario alimentare il clima di discriminazione, razzismo, tensione sociale e ostilità nei confronti dei migranti e tra cittadini stessi, al fine di raccogliere il massimo consenso elettorale possibile alle prossime elezioni europee. “Ci auguriamo che tanti altri Sindaci d’Italia seguano l’esempio di quelle città e comuni, come Castelbuono e Palermo, che si sono già espressi contro il decreto Salvini, e che possa allargarsi sempre di più il fronte di realtà istituzionali, politiche e sociali che difendono i valori della solidarietà, della fratellanza e della pace”.

      https://www.madoniepress.it/2019/01/04/anche-castelbuono-sfida-il-ministro-salvini-non-applicheremo-il-decreto

    • Decreto sicurezza, anche la Regione si oppone a Salvini: «600 mila euro per seconda accoglienza»

      Decreto sicurezza, anche la Regione si oppone a Salvini: «600 mila euro per seconda accoglienza»
      „Non solo i sindaci in campo contro il decreto Sicurezza in tema di migranti. Anche la Regione Lazio di Nicola Zingaretti si è schierata contro la legge che abolisce di fatto il permesso di soggiorno per motivi umanitari (mantenendo solo alcune categorie) e rivede radicalmente il sistema dell’accoglienza, aprendo le porte degli Sprar (che si chiameranno Siproimi solo ai titolari di protezione internazionale escludendo quanti sono in attesa. “

      https://www.romatoday.it/politica/decreto-sicurezza-regione-lazio.html

    • Rivolta contro il decreto sicurezza, il sindaco di #Alghero: «Salvini non ci spaventa»

      La rivolta dei sindaci di centrosinistra al decreto Salvini si estende a macchia di leopardo e arriva anche in Sardegna. #Mario_Bruno, sindaco di Alghero, si schiera con il primo cittadino di Palermo, Leoluca Orlando, e gli altri sindaci che lo hanno seguito, pubblicando su Facebook un post inequivocabile: «Salvini non ci spaventa. A volte bisogna andare controcorrente, per non appoggiare una pericolosa deriva razzista».

      Al centro della ribellione c’è, ancora una volta, la questione migranti e in particolare lo stop ai certificati di residenza voluto dal ministro dell’Interno Salvini. Il sindaco di Alghero spiega: "Lo abbiamo già scritto al presidente Conte: pronti a sospendere gli effetti nei nostri comuni se non ci sarà un confronto nel merito con i sindaci, con chi vive i problemi da vicino. Siamo abituati a risponderne. Da tutti i punti di vista. Per tutti i nostri concittadini. Faremo ciò che è giusto tenendo conto innanzitutto della nostra coscienza e della nostra umanità, come facciamo ogni giorno.

      https://www.youtg.net/v3/dal-mondo/13408-rivolta-contro-il-decreto-sicurezza-il-sindaco-di-alghero-salvini-non-c

    • Il consiglio chiede lo stop al decreto Salvini con il sì di Bindocci (M5S)

      È passata anche con il voto favorevole del capogruppo del Movimento 5 Stelle in consiglio comunale, Massimiliano Bindocci, la mozione presentata dalla maggioranza di centrosinistra che impegna il sindaco e la giunta di Lucca a chiedere al ministro dell’interno e al governo di sospendere fino alla conclusione dell’iter parlamentare gli effetti dell’applicazione del cosiddetto «decreto Salvini», per aprire un tavolo di confronto tra governo, regioni ed enti locali sulle ricadute territoriali del provvedimento.

      https://www.lagazzettadilucca.it/politica/2018/11/il-consiglio-chiede-lo-stop-al-decreto-salvini-con-il-si-di-bindoc

    • #Pocci: «Velletri modello di integrazione. No al decreto Salvini»

      #Orlando_Pocci, Sindaco di Velletri, ha preso una dura posizione sul decreto sicurezza: «Alla luce di quanto sta accadendo dopo l’approvazione del cosiddetto decreto Salvini sulla sicurezza, che di fatto ha creato dei nemici inesistenti come “il clandestino”, esprimo preoccupazione e condivido l’appello lanciato da più parti sulla necessità di aprire un tavolo di confronto tra il Governo e l’ANCI.

      https://www.ilmamilio.it/c/comuni/12538-pocci-%C2%ABvelletri-modello-di-integrazione-no-al-decreto-salvini%C

    • Decreto Salvini: 4 sindaci irpini si alleano con De Magistris

      «Come sindaci impegnati sul fronte dell’accoglienza e della integrazione di comunità mediante Sprar abbiamo in più riprese espresso netta contrarietà rispetto al decreto Salvini. Penalizzando i modelli positivi di integrazione e rendendo di fatto impossibile regolarizzare le posizioni dei migranti cui è già stato riconosciuto lo status di rifugiati più che sicurezza si produce illegalità.»

      E’ quanto affermano in una nota congiunta quattro sindaci irpini #Angelina_Spinelli di #Santa_Paolina, #Giuseppe_Lombardi di #Petruro_Irpino, #Virgilio_Donnarumma di #Torrioni e #Roberto_Del_Grosso di #Roccabascerana

      https://www.ottopagine.it/av/attualita/173691/decreto-salvini-4-sindaci-irpini-si-alleano-con-de-magistris.shtml

    • Dl Sicurezza, i sindaci dell’#Empolese_Valdelsa: «Sosteniamo il ricorso della Regione»

      Il decreto Sicurezza deve fare i conti con molti sindaci. In parecchi in Toscana hanno dichiarato di temere le conseguenze sociali del dl e pensano a frenarne lì’attuazione. Tra questi anche i primi cittadini degli undici comuni dell’Empolese Valdelsa (#Capraia e #Limite, #Castelfiorentino, #Cerreto_Guidi, #Certaldo, #Empoli, #Fucecchio, #Gambassi_Terme, #Montaione, #Montelupo_Fiorentino, #Montespertoli, #Vinci), che hanno diramato la seguente nota congiunta.

      https://www.gonews.it/2019/01/04/decreto-dl-sicurezza-sindaci-empolese-valdelsa

    • #Rimini. Anche #Gnassi contro il decreto Salvini

      Dopo altri sindaci del Pd anche quello di Rimini interviene sul decreto sicurezza: “Tutto il problema dell’immigrazione – sostiene Andrea Gnassi – si scaricherà sulle strade delle città, senza più alcun tipo di programma o progetto di integrazione e gestione”. A innescare la protesta collettiva, sfociata poi in un duro scontro con il ministro dell’Interno Salvini, è stata la decisione del sindaco di Palermo Leoluca Orlando, di sospendere l’applicazione del decreto proprio nella parte che riguarda i migranti. “Senza progetti di attività sociali varati dai comuni come, ad esempio, quello di volontariato riminese, ribattezzato ‘Civivo’, per Gnassi siamo di fronte ad “una vera bomba che rischia di esplodere nelle comunità locali, altro che sicurezza. Credo – osserva – che il percorso di revisione di questo provvedimento debba adesso passare prima di ogni cosa per un tavolo di confronto tra Anci e Ministero. Bisogna apportare i necessari provvedimenti e – conclude il primo cittadino riminese – gli obbligatori emendamenti affinché tutto questo non si scarichi drammaticamente sulle città”.

      http://giornaledirimini.com/rimini-anche-gnassi-contro-il-decreto-salvini

    • I sindaci di #Lipari, #San_Piero_Patti e #Castel_di_Lucio “no al decreto Salvini ma senza scontri istituzionali”

      “Sulla legittimità del decreto sicurezza sarà la Corte costituzionale a pronunciarsi. Di certo il decreto Salvini non deve aggravare situazioni di disagio e marginalità nelle nostre città”.

      Così, in una nota, tre sindaci della provincia di Messina, Marco Giorgianni, primo cittadino di Lipari, Salvino Fiore di San Piero Patti e Pippo Nobile di Castel di Lucio.
      I tre amministratori chiedono l’avvio di “una fase di dialogo istituzionale volta all’introduzione dei necessari correttivi al decreto”.

      http://www.messinaora.it/notizia/2019/01/05/sindaci-lipari-san-piero-patti-castel-lucio-no-al-decreto-salvini-senza-scontri-istituzionali/113601

    • Sicurezza: Oliverio, ricorso a Consulta

      «Assieme alle altre Regioni che in questi giorni hanno annunciato un’analoga iniziativa, evidenziando le nostre stesse preoccupazioni, ci rivolgeremo alla Corte Costituzionale per chiedere l’annullamento della normativa al fine di stoppare una legge che viola diversi trattati internazionali sui diritti umani e i principi fondanti la nostra Costituzione». Lo afferma, in una dichiarazione, il presidente della Regione Calabria, #Mario_Oliverio, in relazione al Decreto sicurezza del Governo.
      «Avevo già espresso, in occasione del dibattito parlamentare circa l’approvazione del Decreto Sicurezza - aggiunge Oliverio - tutte le mie perplessità rispetto ad un provvedimento fortemente discriminatorio nei confronti di persone, immigrati regolari, che non potranno godere di diritti fondamentali. Oggi, gli atti di disobbedienza annunciati e praticati da diversi sindaci italiani confermano le mie preoccupazioni ed hanno il mio pieno sostegno».

      http://www.ansa.it/calabria/notizie/2019/01/05/sicurezza-oliverio-ricorso-a-consulta_df5c4b6c-3361-48cd-bc61-777e0132d730.html

    • Immigration en Italie : les maires de gauche entrent en fronde contre Matteo Salvini

      Plusieurs élus refusent d’appliquer un décret pour limiter les droits des migrants voulu par le ministre de l’intérieur d’extrême droite.

      « Je ne lâcherai pas d’un millimètre ! ». Sous son Tweet affichant sa détermination de fer, Matteo Salvini a posté, jeudi 3 janvier, un photomontage de quatre élus du Parti démocrate (gauche), affublés du slogan " les clandestins d’abord ". Une formule qui prend le contre-pied de son slogan politique (" Les Italiens d’abord "), résumant toute l’intensité du bras de fer qui commence en Italie autour du décret sur l’immigration voulu par le ministre de l’intérieur d’extrême droite.

      Figure emblématique de cette fronde, Leoluca Orlando, maire de Palerme, a annoncé en premier suspendre le décret dans sa commune. Les employés de l’état civil de la capitale sicilienne ont reçu la consigne de poursuivre l’inscription de tout migrant disposant d’un permis de séjour en règle. Depuis des mois, M. Orlando vante sa ville cosmopolite comme symbole d’ouverture, et de résistance à la politique de fermeture des ports bruyamment revendiquée par le ministre de l’intérieur. Après, tout, le nom grec de la cité ne signifie-t-il pas " refuge idéal " ?

      " Traîtres " Si la bataille est dans les symboles, elle est aussi sur le terrain juridique. Pour le maire de Palerme, la nouvelle loi viole les droits humains pourtant garantis par la Constitution italienne. " Il s’agit de mesures inhumaines et criminogènes, a fustigé l’édile, parce qu’elles transforment en illégaux des personnes qui se trouvent légitimement sur notre territoire. " Le maire de centre-gauche s’est dit prêt à aller jusqu’à la Cour constitutionnelle pour faire annuler le décret.

      L’une des principales mesures du décret est l’abrogation des permis de séjour humanitaires de deux ans qui permettaient un accès à l’emploi et aux services sociaux. Pour bien des maires, ces permis garantissaient la stabilité du tissu social de leur commune. Ils permettaient notamment l’accès au service sanitaire national, passage obligé pour bénéficier des offres de soin élémentaires, comme le médecin de famille.

      " Il faut évaluer l’impact social et économique du décret sur nos villes, déjà pénalisées par les coupes de la loi budgétaire ", s’inquiète Beppe Sala, le maire démocrate de Milan, qui craint de voir de plus en plus de sans-abri dans les rues, dont la prise en charge pèsera sur le budget municipal.

      La révolte semble faire tache d’huile. D’autres élus de grandes métropoles ont vite emboîté le pas du maire de Palerme, à Naples, à Florence ou à Parme. La fronde est alimentée par Matteo Salvini lui-même, qui n’a pas hésité à les qualifier de " traîtres ", les menaçant d’en répondre devant la justice. La loi, signée par le président de la République, est faite pour être appliquée, a rappelé le dirigeant de la Ligue.

      Le décret sur l’immigration prévoit également un démantèlement du réseau Sprar, le système de protection des demandeurs d’asile et des réfugiés, fruit d’un accord passé en 2002 entre les communes et le ministère de l’intérieur. Il s’adressait aux citoyens étrangers possédant un permis de séjour, leur permettant de bénéficier de cours de langue ou d’accéder à un logement.

      "C’est du fascisme" Avec la loi Salvini, les structures bénéficiant des compétences du Sprar ne seront désormais ouvertes qu’aux mineurs non accompagnés ou aux réfugiés de guerre. Les autres migrants doivent être transférés dans des centres d’hébergement que certains qualifient de centres de rétention. Une véritable bombe sociale, qui scandalise de nombreux élus locaux.

      " Cette loi nous rappelle des années sombres ", déplore Gennaro Capparelli, le maire d’#Acquaformosa, en Calabre, qui a longtemps été présentée comme un modèle d’intégration. Grâce aux migrants, ce village d’un peu plus de mille âmes a échappé à la désertification. Des emplois ont été créés et l’école n’a pas fermé. Mais, dans quelques mois, #Gennaro_Capparelli ne bénéficiera plus des fonds nécessaires du Sprar. " Jamais je n’aurais pensé qu’un ministre en arrive là, c’est du fascisme ", dit-il.

      Dans cette confrontation avec le gouvernement, certains élus plaident pour le dialogue, comme le maire démocrate de Bari, Antonio Decaro, qui préside l’Association nationale des communes italiennes. Il a demandé une réunion d’urgence au ministère de l’intérieur. Pour l’heure, Matteo Salvini n’a pas donné suite.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/04/immigration-en-italie-les-maires-de-gauche-entrent-en-fronde-contre-matteo-s

    • Decreto Salvini, sindaca del Pd chiede la sospensione della legge a #Sestri_Levante

      Sicurezza e immigrazione. Anche la sindaca del Pd #Valentina_Ghio si schiera con i colleghi di sinistra ed estrema sinistra, come il palermitano Leoluca Orlando e il napoletano Luigi De Magistris, contro il Decreto Salvini, convertito in legge dal Parlamento e promulgato dal presidente della Repubblica Sergio Mattarella.


      https://www.ligurianotizie.it/decreto-salvini-sindaca-del-pd-chiede-la-sospensione-della-legge-a-sestri-levante/2019/01/05/324426

    • Il sindaco Bellelli contro il decreto Salvini: «A Carpi tra 50 e 100 le persone che potranno scivolare nell’illegalità»

      „Anche il primo cittadino di Carpi si espone nei confronti delle misure sull’immigrazione al centro della polemica di queste ore, sperando in un intervento della Corte Costituzionale“


      https://www.modenatoday.it/politica/sindaco-bellelli-carpi-decreto-salvini-4-gennaio-2019.html

    • Il sindaco di #Montepulciano contro il decreto sicurezza di Salvini

      “Esprimo anzitutto la contrarietà dell’amministrazione comunale di Montepulciano e del suo sindaco al decreto sicurezza.

      Nel nostro territorio non viviamo un’emergenza-immigrazione ma il provvedimento, così come è, non può funzionare né sotto un profilo etico né sotto quello del trattamento umano.


      https://www.antennaradioesse.it/il-sindaco-di-montepulciano-contro-il-decreto-sicurezza-di-salvini

    • Anche Ioculano e #Scajola contro il decreto Sicurezza: «Salvini sbaglia»

      «Ritengo che le leggi vadano rispettate, quindi non posso essere d’accordo con i colleghi che non lo fanno. Detto questo, non condivido il Decreto sicurezza, sul quale sono peraltro mancati confronto e discussione». #Claudio_Scajola, sindaco di #Imperia e già ministro dell’Interno, il ruolo oggi di Salvini, distingue il livello istituzionale da quello politico. Ma quando entra nel merito del provvedimento, è durissimo: «C’è un aspetto, quello con cui si danno diritti diversi alle persone, che ritengo incostituzionale e anche inquietante. Mi ricorda un germe pericolosissimo, nella disparità di trattamento, di cui abbiamo già visto una triste esperienza nella nostra storia». Chiaro il riferimento alle legge razziali del fascismo.

      http://www.ilsecoloxix.it/p/imperia/2019/01/04/ADO5yeUD-sicurezza_ioculano_scajola.shtml

    • #Ventimiglia: decreto sicurezza, Ioculano “Alla scadenza dei primi programmi Sprar ci sarà gente in mezzo ad una strada”

      “E’ un decreto di facciata perché non si può ignorare il fatto che, sul nostro territorio, ci siano decine di migliaia di persone e di queste, volente o nolente, te ne devi fare carico.” A dirlo è il Sindaco di Ventimiglia Enrico Ioculano molto critico nei confronti del decreto sicurezza del Governo nei confronti del quali hanno espresso il proprio disappunto molti sindaci, primo fra tutti quello di Palermo, Leoluca Orlando.

      http://www.sanremonews.it/2019/01/03/leggi-notizia/argomenti/politica-1/articolo/ventimiglia-migranti-e-decreto-sicurezza-ioculano-alla-scadenza-dei-prim

    • Il Sindaco di #Sanremo sul decreto sicurezza: «Da tempo Sindaci ed Amministratori hanno espresso forti critiche»

      “Anzitutto va registrato il fatto che l’Anci aveva già espresso da tempo un parere negativo al decreto e che molti Sindaci ed Amministratori sia di centrodestra che di centrosinistra stanno esprimendo forti critiche in questi giorni”.

      Sono le parole del Sindaco di Sanremo, Alberto Biancheri, che collimano con quelle dei colleghi Scajola (#Imperia) e Ioculano (Ventimiglia). “Sul decreto – prosegue - oltre ai dubbi di incostituzionalità sollevati da più parti, nutro molte perplessità che possa risolvere qualcosa in termini di sicurezza pubblica, temo invece che possano acuirsi alcuni problemi sociali nel tempo. Mi rifaccio pienamente alle parole del nostro Presidente della Repubblica Sergio Mattarella quando dice che ‘la sicurezza la si realizza se è garantita la difesa dei valori della convivenza’. E’ necessario allora che siano rispettato i diritti umani di tutti ma anche che tutti rispettino la legge. E per chi non si attiene alle leggi che regolano la nostra democrazia serve pugno duro, carcere e garanzia della pena per chi commette reati, espulsioni immediate per criminali extracomunitari: questo è quello che intendo io per sicurezza e questo è quello che mi chiedono i miei cittadini”.

      http://www.sanremonews.it/2019/01/03/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/il-sindaco-di-sanremo-sul-decreto-sicurezza-da-tempo-sindaci-ed-amminist

    • #Enrico_Pusceddu Sindaco di #Samassi

      Ho letto con attenzione il Decreto Sicurezza e seguo lo svilupparsi della situazione che in questi giorni vede alcuni colleghi sindaci opporsi all’applicazione della Legge.
      Anche io ho maturato una posizione chiara sull’argomento.

      Il compito del Sindaco è quello di tutelare le persone presenti nel territorio di sua competenza. Questo dobbiamo fare nel rispetto dell’articolo 2 della Costituzione che “riconosce e garantisce i diritti inviolabili dell’uomo”. Per cui se una Legge dello Stato nell’applicazione di alcuni suoi articoli contrasta con i principi prioritari e fondamentali della Costituzione è nostro dovere intervenire attuando tutte le disposizioni che consentano alle persone presenti nel nostro territorio di non veder mai violati i propri diritti.

      Lo farò seguendo i consigli del leader leghista Matteo Salvini, oggi Ministro dell’Interno, che ancora l’11 maggio 2016 dichiarava a Radio Padania che “La disobbedienza alle leggi sbagliate è una virtù” a proposito della Legge sulle Unioni civili per cui ancora lui chiedeva “a tutti i sindaci e amministratori locali di disubbidire a quella che è una legge sbagliata”.

      Essendo quindi un Amministratore “virtuoso” e considerando il cosiddetto Decreto Sicurezza inapplicabile, accoglierò l’invito di Matteo Salvini e disubbidirò a “una legge sbagliata”.
      In attesa che il legislatore o la Corte Costituzionale vi ponga rimedio mi assumerò la responsabilità di sospenderne l’applicazione nella parte in cui, essendo di mia competenza l’attuazione, si paleseranno violazioni dei diritti umani. Una volta chiarito dal legislatore come garantire i servizi basilari alle donne e agli uomini presenti nel mio territorio sarò ben lieto di revocarne, per quanto di mia competenza, la sospensione.

      Facendolo non mi riterrò un traditore o un nemico degli italiani secondo le affermazioni del nostro Ministro dell’interno che dice: “Chi aiuta i clandestini odia gli italiani, ne risponderà davanti alla legge e alla storia”.
      Intanto noi Sindaci, a differenza di altri, di fronte alla legge, alla storia, al giudizio dei cittadini o dei delinquenti che attentano alla nostra vita (in Sardegna ce ne sono tanti ma il Ministro dell’Interno pare non curarsene) ci siamo tutti i giorni senza nessun tipo di attenuante o di immunità parlamentare.
      Ancor meno mi sentirò un fuorilegge che aiuta i clandestini. Primo perché lo status di clandestino in Italia è curiosamente variabile, si può diventarlo anche per colpa di Leggi che dall’oggi al domani trasformano in “clandestini noti” anche coloro che hanno i documenti in mano o che attendono da mesi o anni che gli uffici preposti diano risposta alle loro richieste. Secondo perché i clandestini non sono per forza di cose delinquenti. Terzo perché ritengo che anche il “peggiore” dei clandestini sia prima di tutto una donna o un uomo a cui riconoscere dei diritti inviolabili.

      Infine, nel caso in cui il Ministro dell’Interno, rinnegando le sue stesse incitazioni alla disobbedienza, volesse intraprendere iniziative ispettive o sanzionatorie nei confronti del mio operato, le accetterò serenamente e nel pieno rispetto delle reciproche competenze e ruoli istituzionali (non sarà peggio dei mille problemi e responsabilità a cui ogni giorno i sindaci devono far fronte) coscienti che non è solo una fascia tricolore, un titolo di ministro della Repubblica o un insieme di like su un post che danno senso e dignità all’essere umani.

      https://www.facebook.com/enricopusceddu.sindacosamassi/posts/2179161155670668

    • Decreto sicurezza, anche il sindaco di #Mezzago contrario: «È obbedienza costituzionale»

      C’è anche il sindaco di Mezzago #Giorgio_Monti tra le voci che si oppongono al decreto sicurezza del ministro Salvini. Una “disobbedienza civile” lanciata dal sindaco di Palermo e accolta da Napoli, Milano, Bergamo, Firenze. Salvini: “Io non mollo”.

      https://www.ilcittadinomb.it/stories/Cronaca/decreto-sicurezza-anche-il-sindaco-di-mezzago-contrario-e-obbedienza-c

    • Decreto Salvini, la sfida di 60 sindaci e consiglieri comunali pugliesi: «Odg per chiedere lo stop»

      «Il sistema elaborato da Salvini - commenta il sindaco di #Bitonto (Bari), Michele Abbaticchio - è fallimentare. Con le chiusure di Cas e Sprar si tolgono vite umane dal circuito ’sano’ dell’accoglienza per immetterle in strada. Non occorre essere degli esperti per comprendere come gli effetti del provvedimento sarebbero addirittura opposti a quelli prefissati». «A voler essere sospettosi - aggiunge - verrebbe da pensare che questo incremento generalizzato di insicurezza e panico che si diffonderebbe nelle città sia una trovata utile per futuri fini elettorali».

      «Ci spieghi Salvini - afferma il sindaco di #Acquaviva_delle_Fonti (Bari), Davide Carlucci - come dovrebbe condurre questo provvedimento a una maggiore sicurezza nelle città se l’attuale Governo non ha stipulato nemmeno un accordo con i Paesi di provenienza dei migranti per il loro rimpatrio». «Per non parlare poi - conclude - dell’aspetto più prettamente ’umano’, che siamo certi non sarà stato preso in considerazione dal ministro, ovvero l’abbandono in strada di giovanissimi».

      https://bari.repubblica.it/cronaca/2018/11/02/news/sessanta_amministratori_contro_salvini-210585624

      J’ai envoyé un message au groupe FB du parti pour savoir qui étaient les 60 maires... voici la réponse:

      Salve Cristina, innanzitutto la ringraziamo per il suo lavoro. Quanto all’articolo, si spiega che il partito avrebbe, per mezzo dei suoi amministratori (con i quali copriamo, appunto, oltre 60 comuni pugliesi), provveduto a farsi portavoce del messaggio. Nello specifico, cioè, di presentare una mozione con la quale si chiedeva la revisione del decreto. Naturalmente, non in tutti la mozione ha avuto seguito. Anzi, abbiamo purtroppo notizie già di comuni dove non è stata approvata, poi, dalla maggioranza del consiglio. In altri casi, purtroppo, la discussione è stata rimandata. Quello che indicavamo nel pezzo era la volontà di produrre un documento da presentare in tutti i comuni dove abbiamo un referente (che non sempre è il sindaco ma può essere un assessore o un consigliere di maggioranza o minoranza) e questo effettivamente è stato fatto. Se ha altre richieste, non esiti a contattarci.

    • #Martines, #Palmanova: “Con il Decreto Sicurezza, aumenteranno gli immigrati irregolari”

      ”L’ANCI ha sempre avuto nel suo DNA il compito di dialogare con i Governi a livello nazionale e regionale per definire o discutere norme la cui applicazione interessa i comuni e quindi i sindaci. Ciò è stato fatto e si continua a fare nella costruzione delle varie finanziarie regionali o nella emanazione di leggi che riguardano gli assetti degli enti locali” commenta #Francesco_Martines, Sindaco di Palmanova e Componente Esecutivo di ANCI Friuli Venezia Giulia. E continua: “Nel caso della “legge sicurezza”, a suo tempo l’ANCI stessa aveva espresso perplessità e le preoccupazioni in merito ad alcune incongruenze costituzionali e sui percorsi applicativi. Ora alcuni sindaci, e io sono uno di quelli, rilevano legittimamente che la sua applicazione comporterebbe anche l’incremento e non la soluzione di problemi di carattere sociale, tra cui l’aumento considerevole nel tempo del numero degli irregolari.

      https://www.triesteallnews.it/2019/01/05/martines-palmanova-con-il-decreto-sicurezza-aumenteranno-gli-immigrat

    • Non solo sinistra, anche i sindaci M5S criticano il decreto Salvini

      No, non ci sono solo i sindaci di sinistra a criticare il decreto Salvini su immigrazione e sicurezza. A giudicare negativamente la legge, proprio come Leoluca Orlando, Luigi De Magistris, Dario Nardella ed altri, ci sono anche diversi primi cittadini M5S, su tutti il livornese #Filippo_Nogarin, che è anche vicepresidente dell’Anci. Ne parla oggi il Corriere della Sera (articolo di Marco Gasparetti), che ha raccolto pareri e dichiarazioni degli amministratori pentastellati che esprimono dissenso. Con Nogarin ci sono anche #Francesco_De_Pasquale, sindaco di #Carrara, #Andrea_Zuccalà, primo cittadino di #Pomezia, #Mario_Savarese, di #Ardea.

      https://www.giornalettismo.com/archives/2689502/sindaci-m5s-decreto-salvini

    • #Belluno, sindaco boccia decreto Salvini: «Italia più insicura»

      «Il Decreto Salvini sull’immigrazione non renderà l’Italia un Paese più sicuro, ma al contrario rischia di gettare in mano alla delinquenza organizzata migliaia di persone. È un provvedimento calato sul territorio da chi sta seduto dietro un banco o una scrivania a Roma e, per una decisione “di pancia”, scarica così le future emergenze sociali sui sindaci e sui suoi cittadini». Il sindaco di Belluno, Jacopo Massaro, ribadisce la bocciatura al decreto in materia di immigrazione e sicurezza, bocciatura già illustrata pochi giorni fa.


      https://www.vvox.it/2018/09/25/belluno-sindaco-boccia-decreto-salvini-italia-piu-insicura

      #Jacopo_Massaro

    • Decreto sicurezza, De Vecchis: “#Fiumicino si schiera coi clandestini, contro i cittadini”

      Fiumicino – “Spiace prendere atto che il sindaco di Fiumicino, condividendo la presa di posizione strumentale di Leoluca Orlando e di alcuni sindaci di sinistra (leggi qui), abbia deciso di schierarsi dalla parte dei clandestini contro i cittadini”. Lo dichiara William De Vecchis, Senatore della Lega.

      https://www.ilfaroonline.it/2019/01/03/decreto-sicurezza-de-vecchis-fiumicino-si-schiera-coi-clandestini-cittadini/254936

    • #Alessandra_Buzzo, sindaca di #Santo_Stefano_di_Cadore (BL)

      Lettera aperta al ministro ?
      Sono un sindaco ministro Salvini di un piccolo comune di montagna, ci siamo incontrati alcune volte e non le ho mai nascosto il mio pensiero.
      Le battaglie per il mio territorio le ho fatte tutte, la sanità, la viabilità, il lavoro, la scuola ecc.sempre in prima linea, sempre esponendomi, non curandomi delle conseguenza perché se si crede nella bontà di quello che si fa il coraggio è d’obbligo, anzi è scontato.
      Più volte sono stata pugnalata alle spalle ma poco importa perché la consapevolezza di agire con coerenza per garantire i diritti dei propri cittadini, per cercare di costruire futuro per chi vive la montagna, mi ha dato molta forza!
      L’ultima volta che ci siamo incontrati in occasione dell’alluvione dell’ottobre scorso, le ho ricordato il referendum per l’autonomia bellunese, la necessità di una fiscalità particolare per questi territori, i progetti ed i sogni di questa area interna ecc...
      Oggi non posso tacere e mi unisco come posso ai sindaci “disobbedienti” fosse solo per dirle che lei è fra i responsabili se non il responsabile dell’abbruttimento etico e morale che sta avvolgendo la nostra bella Italia.
      Fin da bambina mi sono sempre schierata a fianco degli ultimi, sognavo di cambiare il mondo e continuo testardamente a farlo.
      Non si fanno differenze fra persone, fra colore della pelle, orientamento sessuale, religioso, il dolore è dolore, la gioia è gioia, le speranze sono speranze i sogni sono sogni, per tutti indistintamente, così come naturalmente doveri e responsabilità anche se non tutti partono dalle stesse condizioni ed opportunità, non si può restare indifferenti di fronte alle sofferenze e difficoltà delle persone, non ci si gira dall’altra parte, non si cercano capi espiatori ma si trovano “umane” soluzioni.
      Non so se veramente si sente in pace con la propria coscienza e se lo è non so proprio come fa o che coscienza strana è la sua.
      Le chiedo gentilmente perché la gentilezza è una virtù, di rilassarsi, il consenso lo può ottenere senza seminare odio, facendo semplicemente il proprio dovere.
      Fra i vari doveri che tutti noi abbiamo le ricordo quello di insegnare ai propri figli amore, rispetto, solidarietà, condivisione, giustizia sociale ecc....con il proprio esempio.
      Naturalmente anche questa volta mi preparo a ricevere commenti poco carini se non insulti ma come dicevo: sono coraggiosa e dico quello che penso e che il cuore mi indica ❤️

      Ps. Non mi dica il solito:”se li porti a casa sua” perche già fatto anche quello

      https://www.facebook.com/alessandra.buzzo.3/posts/10212446447985764?hc_location=ufi

    • "Espulsi per il decreto Sicurezza": i #presepi del #Salento protestano contro il governo

      «Espulsi ai sensi del decreto Sicurezza». Recita così un cartello davanti alla Natività, per far capire che oggi «il Bambin Gesù non potrebbe restare nella grotta perché verrebbe immediatamente espulso». Tocca i tanti presepi allestiti nelle piazze del Salento la campagna #sicuridiessereumani, promossa da Arci Lecce: richiedenti asilo, organizzazioni e diocesi, Comuni, ospiti di Cas e Sprar e cittadini hanno voluto manifestare la loro contrarietà alle politiche del governo adottate nei confronti degli stranieri. La Natività è allora sottoposta a sgombero, i re Magi che arrivano nellla chiesa Santissima Maria Assunta di Cavallino restano increduli perché nella grotta non c’è più nessuno, mentre nei presepi viventi di Galatina, Acquarica di Lecce, Diso, Lequile, Caprarica, Trepuzzi, Alessano, Castiglione d’Otranto, Campi Salentina, Sogliano, Tricase, Castrignano De’ Greci, Patù e Lecce si srotolano striscioni che ripetono gli slogan ’Ogni uomo è mio fratello’ e ’Sicuri di essere umani’. L’intera campagna, promossa dal coordinamento leccese contro il decreto Sicurezza, si chiuderà il 6 gennaio a Lecce con un corteo che si concluderà in piazza Duomo, dove è allestito il presepe

      https://bari.repubblica.it/cronaca/2018/12/23/foto/presepi_solidali-214972984/amp

    • Decreto Salvini, scintille fra De Marchi, Dara e Palazzi

      Palazzi dal canto suo si dice rispettoso delle leggi, e non aderirebbe al cartello Orlando, pur asserendo che il decreto Salvini «è sbagliato, e produrrà illegalità e lesioni a diritti fondamentali; ma io non chiederò ai funzionari del Comune di non applicarlo». Tuttavia, prosegue, «a Mantova non smetteremo mai di assistere chi ha bisogno», e solleva il caso dei minori stranieri non accompagnati, da cui in applicazione del decreto «avremo più insicurezza, perché rendere illegali coloro che oggi hanno la residenza rende sostanzialmente impossibili gli accertamenti».

      https://vocedimantova.it/cronaca/decreto-salvini-scintille-fra-de-marchi-dara-e-palazzi
      #Mantova

    • "Al fianco di Leoluca Orlando". Lettera dei sindaci della provincia

      Un gruppo di sindaci del Palermitano si è schierato ufficialmente con il primo cittadino di Palermo, Leoluca Orlando, nello scontro con il ministro dell’Interno Matteo Salvinin sull’applicazione del decreto Sicurezza. Si tratta di #Franco_Ribaudo di #Marineo, #Ciccio_Nicolosi di #Corleone, #Franco_Agnello di #Villafrati, #Epifanio_Mastropaolo di #Godrano, #Massimo_Diano di #Santa_Cristina_Gela, #Rosario_Petta di #Piana_degli_Albanesi, #Piero_Aldeghieri di #Campofelice_di_Fitalia, che fanno parte del «Centro polifunzionale per l’inclusione degli immigrati della #Valle_dell'Eleuterio_di_Marineo».

      https://livesicilia.it/2019/01/03/al-fianco-di-leoluca-orlando-lettera-dei-sindaci-della-provincia_1024679

    • #Monterotondo:
      Contro il decreto Salvini per la tutela dei migranti e della sicurezza del territorio

      Il Vicesindaco reggente Antonino Lupi si schiera al fianco del Sindaco di Palermo Leoluca Orlando.

      In armonia con gli orientamenti del Consiglio Comunale, fortemente contrari al Decreto Sicurezza, il Vicesindaco Reggente Antonino Lupi:

      esprime pieno sostegno ideale all’iniziativa promossa dal Sindaco di Palermo Leoluca Orlando contro l’applicazione di alcune norme fortemente discriminatorie verso i migranti, in particolare contro quelle che impediscono l’iscrizione anagrafica di richiedenti asilo pur in possesso di regolare permesso di soggiorno;

      auspica che la conseguente azione, avviata ai diversi livelli istituzionali, possa far si che la Corte Costituzionale si esprima, nel più breve tempo possibile, sulla costituzionalità di norme che, oltre a risultare lesive di diritti umani tutelati dalle convenzioni internazionali, appaiono violare valori e principi fondanti della nostra Costituzione;

      si unisce alla richiesta rivolta all’ANCI ed al suo Presidente Antonio Decaro di avviare un serrato confronto con il Governo Centrale per l’esame e la risoluzione dei numerosi problemi che si stanno generando sui territori a seguito dell’applicazione di alcune delle norme contenute nel Decreto Salvini e per la revisione dei contenuti del decreto stesso.

      “Forte dell’esperienza pluriennale che ha visto il nostro Comune impegnato in progetti di accoglienza, di integrazione e di autonomia di tanti migranti inseriti nei progetti SPRAR, ritengo che il Decreto Salvini che, a parole, vorrebbe garantire sicurezza, finirà con il generare rottura della coesione sociale, insicurezza, illegalità e criminalità nei territori.

      L’uscita di tante persone da percorsi legali, controllati e monitorati, (come quelle dei progetti SPRAR ma anche quelli dei CARA come quello di Castelnuovo di Porto che accoglie oggi più di 400 persone), – prosegue il Vicesindaco Reggente Antonino Lupi – vorrà dire renderle senza volto (senza iscrizione anagrafica e relativa residenza), senza prospettive, senza speranze: tante persone disperate continueranno a vivere, a vagare nei nostri territori, saranno facile preda del malaffare.

      Il Governo ha colpevolmente ignorato il pensiero degli Enti Locali, delle organizzazioni del Terzo Settore, del Sindacato, della stessa Conferenza Episcopale Italiana, in merito ad un tema così complesso come quello dell’immigrazione.

      Il Governo, forse alla ricerca del facile consenso sulle politiche contro l’accoglienza dei migranti che caratterizzano tutti i governi di destra in Europa e nel resto del mondo, non ha saputo valutare gli effetti che le nuove norme generano sui territori e che rischiano di far saltare quel delicato equilibrio tra Stato Centrale e Enti Locali: al Governo gli onori e i successi elettorali, ai Sindaci gli oneri economici e sociali di scelte che, anziché risolvere i vecchi problemi, ne generano di nuovi, difficili da prevedere e da affrontare.”

      http://www.comune.monterotondo.rm.it/comunicati-stampa/contro-il-decreto-salvini-per-la-tutela-dei-migranti-e-della-

    • Decreto Salvini, da sinistra pressioni sui sindaci ma nessuno segue la linea Orlando. E Giacomelli: «La Regione faccia da guida ai Comuni»
      #Prato:

      #Biffoni frena: «Chiedo il rispetto delle regole anche quando non ci piacciono, va fatta una battaglia politica per cambiare il decreto a beneficio dei cittadini».

      Il sindaco di #Poggio e presidente della Provincia Francesco Puggelli critica in più di un aspetto questa legge voluta dal ministro Salvini: «Si chiama sicurezza ma di sicurezza ha ben poco e le norme che contiene generanno il caos. Mi aspettavo qualche strumento per combattere la microcriminalità e per impedire a persone arrestate in flagranza di reato, come il caso dei marocchini di Poggio, di essere rimessi in libertà dopo poche ore; mi aspettavo più soldi per la videosorveglianza che attendiamo da tempo. E’ una legge piena di norme discriminatorie e quindi anticostituzionali. Lotterò per cambiarla».

      #Edoardo_Prestanti, sindaco di #Carmignano, definisce il decreto «un abominio che non risolve nessun problema ma anzi ne crea di nuovi perchè apre la porta a persone per strada senza diritti. Siamo pronti al ricorso alla Consulta».

      Sulla stessa lunghezza d’onda il primo cittadino di #Montemurlo, #Mauro_Lorenzini: «Chiederò al Consiglio comunale di prendere una posizione politica in merito per imboccare la strada del ricorso alla Corte Costituzionale. Noi sindaci non possiamo violare la legge ma possiamo combattere per modificarla. Questo decreto crea più problemi di quanti ne risolva soprattutto in fatto di sicurezza e salute».

      Stessa posizione per i sindaci di #Vaiano e di #Vernio, #Primo_Bosi e #Giovanni_Morganti: «I nostri territori non sono toccati dal fenomeno come le grandi città - dicono - ma lotteremo nelle forme previste dalla legge per cambiare questo decreto che riteniamo ingiusto».

      Più sfumata la posizione del sindaco di Cantagallo, Guglielmo Bongiorno che si limita a dire: «Ho giurato sulla Costituzione che parla chiaro su accoglienza e discriminazione». Nessun chiarimento se applicherà o meno il decreto Salvini anche se in un piccolo Comune come il suo, in alta Val di Bisenzio, l’eventuale disobbedienza è un esercizio molto teorico.

      http://www.notiziediprato.it/news/decreto-salvini-da-sinistra-pressioni-sui-sindaci-ma-nessuno-segue-la

    • Da #Salerno diffida a Salvini. Appello al sindaco alla disobbedienza civile

      Un presidio, una diffida nei confronti di Conte, Salvini e Toninelli, e un invito alla disobbedienza civile al sindaco di Salerno, #Vincenzo_Napoli. Da Salerno si leva il grido di solidarietà e umanità verso i 49 migranti a bordo della Sea Watch e della Sea Eye, in mare ormai da 15 giorni, impossibilitata a sbarcare sulle coste italiane a causa della presa di posizione del vicepremier della Lega. Lunedì mattina, alle 11, su iniziativa di Antonio Nigro e del collettivo Move to resist, sarà presentata, presso la prefettura di Salerno, regolare diffida nei confronti del presidente del Consiglio dei Ministri Giuseppe Conte, il ministro dell’Interno Matteo Salvini e il ministro delle Infrastrutture Danilo Toninelli.

      https://napoli.repubblica.it/cronaca/2019/01/06/news/da_salerno_diffida_a_salvini_-215979824

    • Cori, con la presentazione del corto ‘Non Calpestare’, l’amministrazione ricorda l’anniversario della Dichiarazione Universale dei Diritti Umani e stigmatizza il decreto sicurezza

      “Tutti gli esseri umani nascono liberi ed uguali in dignità e diritti. Essi sono dotati di ragione e di coscienza e devono agire gli uni verso gli altri in spirito di fratellanza”. Questo è il primo articolo della Dichiarazione Universale dei Diritti Umani, un codice etico di importanza storica fondamentale: è stato il primo documento a sancire universalmente i diritti che spettano all’essere umano. ‘Non Calpestare’, il cortometraggio diretto nell’anno appena passato da Angelo Bianchi con i testi del collettivo letterario Cardiopoetica, che è stato presentato al Teatro Comunale ‘Luigi Pistilli’ di Cori, vuole essere proprio un contributo al 70° anniversario della Dichiarazione Universale dei Diritti Umani che “oggi più che mai – commenta il Sindaco Mauro De Lillis – manifesta la sua importanza nel nostro Paese: il cosiddetto decreto sicurezza da poco divenuto legge calpesta, infatti, sia i principi costituzionali sia i valori presenti nella Dichiarazione Universale. Esso mette in discussione anni di politiche tese all’accoglienza diffusa e all’integrazione, che sicuramente presentavano aspetti critici ma nel complesso realizzavano una forma di governo dell’immigrazione che stava dando buoni risultati. Ora noi Sindaci non abbiamo più la possibilità di garantire assistenza sociale e sanitaria ai richiedenti asilo. Non possiamo più garantire i diritti basilari assicurati agli altri cittadini. Una vergogna per l’Italia. Occorre – conclude il primo cittadino – un sussulto di responsabilità, di sensibilità e un forte atto di denuncia verso questo provvedimento. Credo che l’iniziativa di ieri possa aiutarci in tal senso, sollecitando una riflessione profonda e una seria presa di coscienza da parte di tutti”. Intanto, Mauro de Lillis di concerto con i colleghi Sindaci e con l’Anci (Associazione Nazionale Comuni Italiani) sta valutando i passi da compiere per accertare davanti a un giudice la costituzionalità della norma.


      http://www.mondoreale.it/2019/01/cori-con-la-presentazione-del-corto-non-calpestare-lamministrazione-ricor

    • #Salve, sindaco contro decreto Salvini, la Lega replica

      Il sindaco di Salve (Le) è intervenuto ieri sulle pagine della Gazzetta del Mezzogiorno unendosi al coro dei sindaci contro il decreto sicurezza di Matteo Salvini:

      «In una lettera scritta dalla prigione di Birmingham nell’aprile 1963, il reverendo Martin Luther King si chiede come sia possibile rispettare alcune leggi e disobbedire a delle altre. Trova la risposta nel fatto che possono darsi due tipi di leggi: giuste ed ingiuste. Il reverendo King afferma dunque di essere il primo ad avvertire la responsabilità legale e morale di obbedire alle leggi giuste, ma di sentire al tempo stesso la responsabilità morale di disobbedire alle leggi “ingiuste”.


      https://www.lagazzettadelmezzogiorno.it/news/lecce/1098267/salve-sindaco-contro-decreto-salvini-la-lega-replica.html

      #Francesco_Villanova

    • Tra i sindaci in trincea contro il decreto Salvini

      A #Francesco_Maragno, sindaco di centrodestra di #Montesilvano, il dl Salvini non piace. “I latini – dice Maragno al Foglio – dicevano dura lex sed lex: è una legge dello stato e come tale va rispettata. Noi, finora, abbiamo applicato la legge Bossi-Fini per eliminare i rischi della presenza di immigrati lasciati a se stessi – come avviene con i Cas, Centri di accoglienza straordinaria – concentrandoci sulla valorizzazione degli Sprar”.

      Maragno condivide la protesta dei sindaci? “Condivido la preoccupazione su un aspetto di primaria importanza e su cui tanti colleghi sindaci, come me, si sono impegnati in prima persona per governare l’emergenza immigrati, venendo in soccorso del governo su una problematica che non rientra minimamente tra le competenze dei comuni. L’abbiamo fatto per spirito di solidarietà nei confronti del governo in difficoltà e ci saremmo aspettati, da parte di quest’ultimo, di essere presi in considerazione nel confezionamento della normativa cosa che, purtroppo, non è avvenuta con la conversione in legge”.

      https://www.ilfoglio.it/politica/2019/01/04/news/tra-i-sindaci-in-trincea-contro-il-decreto-salvini-231422

    • Valsusa, i sindaci in marcia contro il decreto Sicurezza

      Abituata da anni a scendere in piazza per manifestare il proprio dissenso, la Val Susa si prepara a imboccare la strada della manifestazione di protesta anche contro il decreto Sicurezza. O, meglio, contro gli effetti della norma varata dal governo Lega-Cinque Stelle su indicazione del partito di Matteo Salvini: il rischio, diconno, è di gettare nell’illegalità chi ha un regolare permesso di soggiorno e i tagli ai fondi per l’accoglienza, che potrebbero far saltare il progetto di integrazione di profughi e richiedenti asilo avviato oltre due anni fa sul territorio.

      L’ipotesi

      Per ora nulla è deciso, ma si fa largo l’ipotesi della marcia di Valle ad Avigliana il 26 gennaio, con sindaci e cittadini dietro gli striscioni per invocare il rispetto dei diritti umani e di chi fugge da guerre, fame e miseria. In settimana la questione sarà discussa dai primi cittadini, che cercheranno di conciliare le diverse anime sul delicato tema immigrazione: riportato di attualità a livello locale dall’annuncio del sindaco di Susa, Sandro Plano, che venerdì ha «bocciato» il provvedimento del governo, rassicurando però (anche a nome dei colleghi) che in Val Susa la legge verrà rispettata confidando nella sua bocciatura per incostituzionalità.

      Le parole del presidente dell’Unione dei Comuni, all’indomani di un primo confronto interno, sono suonate «affrettate» ad alcuni colleghi di Plano. Tanto che ha subito preso a circolare un ordine del giorno per sollecitare azioni più incisive. La prima a intervenire è Emanuela Sarti, responsabile del turismo in Unione montana: «Troppa fretta. E’ un tema su cui occorre un confronto serio» commenta la sindaca di Condove su Facebook a poche ore dalle dichiarazioni di Plano.

      Altri primi cittadini, da Fabrizio Borgesa (Chiusa San Michele) a Susanna Preacco (Sant’Antonino), intervengono sulla questione sposando le parole del sindaco di Firenze, Dario Nardella - tra i «disobbedienti» alla legge - e invitando ad approfondire il dibattito. Pure la consigliera regionale Stefania Batzella sprona i sindaci ad azioni concrete. E sempre Emanuela Sarti rilancia l’ipotesi di impugnare la legge: «La Regione sta valutando il ricorso alla Corte Costituzionale. Questa è la strada». La manifestazione di Valle potrebbe trovare un punto di contatto tra i «moderati» e chi è pronto ad alzare i toni. Nel frattempo, Vaie ha votato in Consiglio un ordine del giorno di netta contrarietà al Decreto Salvini.


      https://www.lastampa.it/2019/01/06/cronaca/valsusa-i-sindaciin-marcia-contro-il-decreto-sicurezza-prRl78guk2xs6ON8EgXVPM/pagina.html

      #Valsusa e tutti i suoi comuni (#Almese, #Avigliana, #Borgone_Susa, #Bruzolo, #Bussoleno, #Caprie, #Caselette, #Chianocco, #Chiusa_di_San_Michele, #Condove, #Mattie, #Mompantero, #Novalesa, #San_Didero, #San_Giorio_di_Susa, #Sant’Ambrogio_di_Torino, #Sant’Antonino_di_Susa, #Susa, #Vaie, #Venaus, #Villar_Dora, #Villar_Focchiardo)

    • #Piacenza:
      Decreto Salvini, #Giardino (Misto) “Illogiche alcune norme sull’immigrazione”

      «Alcune norme – non tutte – di tale decreto appaiono anche a me illogiche e incomprensibili. Si tratta delle disposizioni in materia di abolizione della protezione umanitaria, di restrizione del sistema di accoglienza, di esclusione dal registro anagrafico dei richiedenti asilo e di revoca della cittadinanza. Il resto del decreto presenta una sua organicità, ma su questi aspetti credo sia opportuno, anzi inevitabile intervenire con una correzione di rotta.»

      https://www.piacenzasera.it/2019/01/decreto-salvini-giardino-gruppo-misto-illogiche-alcune-norme-sullimmigrazione/279449

    • Decreto sicurezza: la Lombardia tra sindaci “ribelli” e sindaci “difensori”

      Polmiche a #Crema, dove il sindaco di Centrosinistra #Stefania_Bonaldi ha espresso il proprio dissenso in maniera chiara, anche attraverso la propria pagina Facebook, ed è stata invitata a dimettersi dalla leghista Gobbato.

      Ci ha messo la faccia anche il sindaco di #Cremona, #Gianluca_Galimberti, che ha dichiarato: “Il decreto produrrà nella nostra città più insicurezza, mettendo in difficoltà i Comuni che si troveranno ad affrontare da soli un fenomeno che andava gestito diversamente e congiuntamente, ma la sospensione degli obblighi di legge di un provvedimento approvato dal Parlamento non è nel potere di un sindaco e non è la soluzione adottabile dai Comuni.”E’ proprio dalla Bassa, per ciò che concerne la situazione lombarda, che stanno arrivando al momento le resistenze maggiori.

      https://giornaledimonza.it/politica/decreto-sicurezza-la-lombardia-tra-sindaci-ribelli-e-sindaci-difenso

    • SISTEMA SPRAR: DUBBI DEL CONSIGLIERE VIAN SUL DECRETO SALVINI E SULLE RIPERCUSSIONI AL COMUNE DI SAN DONÀ

      È stata presentata ieri dal Consigliere Vian l’interrogazione sul sistema Sprar, in contrasto con il Decreto Salvini e in ottica di eventuali ripercussioni al comune di San Donà di Piave.

      Nel testo letto ieri in Consiglio comunale, si fa riferimento alla situazione dello stesso comune: sono circa 60 i richiedenti asilo o i titolari di una qualche forma di protezione inseriti nei progetti SPRAR e CAS con il modello virtuoso dell’accoglienza diffusa. Secondo Vian, con l’applicazione del Decreto Salvini, quello che alcune amministrazioni (come San Donà) hanno raggiunto in termini di inclusione e autonomia delle persone accolte, verrebbe cancellato.

      “Le nuove norme non faranno altro che rafforzare la retorica di chi considera il fenomeno migratorio come straordinario ed emergenziale, quando invece è strutturale, alimentando un sistema non solo dannoso per i migranti e i territori, ma spesso anche poco trasparente in termini di gestione economica e finanziaria delle risorse pubbliche”, sostiene il Consigliere dem. “Non dobbiamo sottovalutare inoltre la presenza nei CAS di persone con vulnerabilità, attualmente titolari di permesso di soggiorno per motivi umanitari o di permessi speciali, come quello per motivi di salute, introdotti dal Decreto, che si vedono sfumare la possibilità di entrare nella rete SPRAR, finendo letteralmente per strada“. Questa la preoccupazione numero uno di Vian, il quale prosegue: “Tale Decreto prevede lo smantellamento di fatto della rete SPRAR e ciò si tradurrà nell’aumento delle persone ospitate nei grossi centri di accoglienza, hub e hotspot: strutture spesso sovraffollate che non riescono a garantire ai migranti l’assistenza sanitaria e legale né un percorso di inserimento e integrazione, incrementando quindi la loro marginalizzazione e il rischio di coinvolgimento degli stessi in attività illecite”. Dal circolo PD interviene anche la segretaria Sandre: “Non possiamo fare altro che pensare che questo sia l’obiettivo del ministro degli interni, per alimentare l’astio nei confronti di chi è costretto a cercare una vita migliore nel nostro continente, e ottenere consenso politico sulla spaccatura che questo tema crea tra i cittadini.”

      http://www.piavetv.net/2018/11/sistema-sprar-dubbi-del-consigliere-vian-sul-decreto-salvini-e-sulle-riperc
      #San_Donà_di_Piave

      v. anche:
      https://www.facebook.com/gruppoconsiliarepdsd/videos/269710063693456

    • I Sindaci della Rete dei Piccoli Comuni del #Welcome della provincia di Benevento e di Avellino che sottoscrivono il presente comunicato si schierano in solidarietà al dolore, alla fatica ed al grido di speranza delle popolazioni migranti; manifestano il proprio desiderio di trovare una soluzione concreta tra il corretto esercizio del dovere di accoglienza dello Stato Italiano sancito dalla Carta Costituzionale, i diritti civili riconosciuti dall’ordinamento giuridico e le risorse del welfare disponibili per i Comuni, si dichiarano apertamente contrari alle norme del cosiddetto “Decreto Sicurezza”, oggi legge 113/2018.
      Ci uniamo alle preoccupazioni espresse dal Sindaco di Bari, Antonio De caro, Presidente Anci:
      “Se ai migranti presenti nelle nostre città non possiamo garantire i diritti basilari assicurati agli altri cittadini, né, ovviamente, abbiamo alcun potere di rimpatriarli, come dovremmo comportarci noi sindaci? Inoltre da quando si è deciso di chiudere i centri Sprar, che distribuendo su tutto il territorio nazionale il flusso migratorio assicuravano un’accoglienza diffusa, anticamera di una necessaria integrazione, alcune città hanno visto un aumento considerevole di stranieri nei centri Cas e Cara, a gestione ministeriale". «Si è interrotto, così - aggiunge - un percorso virtuoso di accoglienza e integrazione e si è favorito l’aumento di tensioni sociali nelle comunità di riferimento».
      I nostri Piccoli Comuni del #Welcome avevano partecipato alle sedute della Commissione immigrazione ANCI riunite ad hoc per proporre emendamenti al Decreto nella sua fase di conversione in Parlamento, ma le osservazioni di noi Sindaci non sono state recepite in nulla dal testo legislativo approvato. Come dichiarato dal presidente della Commissione, Matteo Biffoni, a nome di tutti noi: “I Sindaci erano già allora consapevoli che applicare quelle norme avrebbe significato far diventare formalmente ‘invisibili’ persone che sui territori vivono e che in futuro torneranno a rivolgersi ai Comuni”.
      Per queste ragioni manifestiamo il nostro aperto dissenso all’applicazione della legge 113/2018 e ne chiediamo urgentemente una attenta revisione.
      Inoltre facciamo appello al Governo Italiano di voler accogliere i 49 profughi che si trovano tuttora a bordo di navi nel Mediterraneo dichiarando l’ospitalità immediata presso i nostri SPRAR, dove gli attuali posti liberi superano complessivamente quel numero.

      I SINDACI
      Domenico Canonico, #Baselice
      Vito Fusco, #Castelpoto
      Carlo Grillo, #Chianche
      Giuseppe Addabbo, #Molinara
      Giuseppe Lombardi, #Petruro_Irpino
      Roberto Del Grosso, #Roccabascerana
      Carmine Agostinelli, #San_Bartolomeo_in_Galdo
      Angelina Spinelli, #Santa_Paolina

      https://www.facebook.com/danibiella/posts/1280776618741066?comment_id=1281293568689371&notif_id=1547050269865860&not

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Zona del Cuoio, i sindaci contro il Dl Sicurezza: «Slogan facili contro gli stranieri»

      Il decreto sicurezza fa discutere, e molto, anche in Toscana. Dopo le dichiarazioni di Dario Nardella, sono arrivate quelle dei sindaci dell’Unione dell’Empolese Valdelsa, a cui si aggiunge ora il coro dei primi cittadini della Zona del Cuoio, ovvero Santa Croce sull’Arno, Castelfranco di Sotto, Montopoli in Val d’Arno e San Miniato. Di seguito la nota congiunta a firma Giulia Deidda, Gabriele Toti, Giovanni Capecchi e Vittorio Gabbanini. Un provvedimento bandiera. Perfetto dal proprio punto di vista della propaganda. Parla alla pancia delle persone, slogan facile contro lo straniero e non creerà più sicurezza ma l’esatto opposto. E’ così che appare il “decreto sicurezza”, chiamato in questo modo anche se è legge dello stato, convertito dal Parlamento. Insomma una operazione perfetta per la campagna elettorale permanente. Che non risolve i problemi, ma questo è un dettaglio trascurabile. Condividiamo le critiche che sono state fatte da molte colleghi sindaci sugli effetti che si determinano col decreto sicurezza, perché colpendo sull’aspetto relativo ai diritti, va a incidere pesantemente anche sulla convivenza tra le persone. Mandare in una situazione di irregolarità molti migranti, senza attivare altri tipi di percorsi, è evidentemente il modo più veloce per creare le condizioni perché possano delinquere. Sono convinto che quando si creano delle situazioni di rottura di questa tipo, con molti sindaci che protestano in maniera pesante, la via maestra sarebbe quella di organizzare un incontro, per un dialogo necessario tra il governo e chi amministra le comunità a livello locale. Quindi vedo positivamente la apertura del presidente del consiglio, ammesso che poi abbia la forza di portarla avanti, e non debba subire il veto di qualche alleato di maggioranza. In questo contesto di forte scontro, condividiamo altresì la posizione della regione Toscana di ricorrere alla Corte Costituzionale, per la verifica delle parti della normativa che ne risultano in contrasto. In particolare l’articolo 13, che stabilisce come l’immigrato con permesso di soggiorno abbia diritto solo al domicilio e non alla residenza. Sembra un dettaglio ma è sostanziale, perché non consente di prestare l’assistenza sanitaria, né l’iscrizione a scuola dei figli, o l’iscrizione nelle liste di collocamento e nelle liste di mobilità. In questo percorso di ascolto una parte va dedicata al coinvolgimento dei volontari e delle associazioni che si occupano in ambito umanitario e di supporto.

      https://www.gonews.it/2019/01/06/dl-sicurezza-zona-cuoio-sindaci-decreto

    • Italia in Comune Puglia ‘schiera’ 60 amministratori contro il decreto Salvini

      Sindaci, assessori, consiglieri di Italia in Comune Puglia uniti per dire ‘no’ al decreto Salvini su immigrazione.

      Italia in Comune Puglia scende in campo contro il decreto Salvini. E lo fa con il suo fronte di oltre sessanta amministratori comunali, tra sindaci, consiglieri e assessori comunali, che si sono detti pronti a farsi portavoce di una mozione per chiedere la sospensione degli effetti del provvedimento in materia di immigrazione e sicurezza, sulla scorta di quanto avvenuto già in alcuni comuni del nord Italia.

      Il decreto del Ministero dell’Interno prevede, infatti, 23 mila migranti in meno nel circuito dell’ accoglienza, la revoca di circa 1500 permessi di protezione umanitaria e la chiusura di decine di Cas e Sprar. Tuttavia, le stime ANCI sono raccapriccianti per i Comuni: 280 milioni di euro di costi amministrativi che ricadrebbero su Servizi sociali e sanitari territoriali.

      Ma non è una questione solo di costi, avvertono dal partito: “Il sistema elaborato da Salvini è fallimentare. Con le chiusure di CAS e Sprar, si tolgono vite umane dal circuito ‘sano’ dell’accoglienza per immetterle in strada. Non occorre essere degli esperti per comprendere come gli effetti del provvedimento sarebbero addirittura opposti a quelli prefissati, ovvero aumento di clandestinità, casi di emarginazione sociale e, quindi, anche di delinquenza. A voler essere sospettosi, verrebbe addirittura da pensare che questo incremento generalizzato di insicurezza e panico che si diffonderebbe nelle città sia una trovata utile per futuri fini elettorali”, ha commentato Michele Abbaticchio, sindaco del comune di Bitonto.

      “Ci spieghi Salvini come dovrebbe condurre questo provvedimento a una maggiore sicurezza nelle città se l’attuale Governo non ha stipulato nemmeno un accordo con i Paesi di provenienza dei migranti per il loro rimpatrio. Se questi soggetti vengono sbattuti fuori dai centri di accoglienza e non vengono rimpatriati, dove finiranno, se non sulle nostre strade? Per non parlare, poi, dell’ aspetto più prettamente ‘umano’ della questione, che siamo certi non sarà stato preso in considerazione dal Ministro, ovvero l’abbandono in strada di giovanissimi che vengono tristemente condannati a un futuro di precarietà, stenti e espedienti”, le parole di un altro sindaco del partito, Davide Carlucci che amministra Acquaviva delle Fonti.

      Per tali ragioni, i sindaci, gli assessori e i consiglieri comunali già iscritti al partito hanno deciso di ‘fare squadra’ e, ora, si sono detti pronti a presentare nei rispettivi comuni amministrati un ordine del giorno in cui chiederanno al Governo di sospendere gli effetti del decreto legge e di rivalutare, magari a seguito di confronto con i territori, le ricadute concrete dell’atto sia in termini economici che sociali e di sicurezza, e alla Regione Puglia di condividere i loro intenti.

      “Al Sud, sarebbe la prima risposta a questo provvedimento lontano dalla realtà e da una stima degli effetti reali”, hanno concluso i referenti.

      https://www.acquavivapartecipa.it/italia-in-comune-puglia-schiera-60-amministratori-contro-il-decre

    • Ufficio anagrafe a Palermo, Orlando ai dipendenti: «I documenti li firmo io». Salta la seduta in consiglio

      Il sindaco di #Palermo Leoluca Orlando, oggi a Roma per alcuni incontri istituzionali, ha partecipato nel pomeriggio ad un incontro con la Stampa Estera in Italia, nel corso del quale fra l’altro ha confermato che «a tutela dei dipendenti comunali dell’Ufficio anagrafe» sarà lui a sottoscrivere i documenti di iscrizione anagrafica legati a permessi di soggiorno per protezione umanitaria".

      Avendo appreso dall’Assessore alle politiche di cittadinanza che già una pratica di questa tipologia è in fase istruttoria da alcuni giorni, il Sindaco ha affermato di sperare «che l’iter si concluda quanto prima». Per ovvii motivi di tutela della privacy, si legge in una nota diffusa dall’ufficio stampa del Comune, non saranno diffusi dati di alcun tipo relativi alla pratica in corso, né ad altre analoghe il cui iter istruttorio dovesse essere avviato nei prossimi giorni

      Intanto tre ufficiali d’anagrafe del Comune di Palermo hanno spedito una lettera al capo area Maurizio Pedicone per chiedere chiarimenti sulla sospensiva delle procedure previste dal decreto sicurezza che lo stesso Pedicone aveva fatto pervenire all’ufficio lo scorso 3 gennaio, dopo aver ricevuto, il giorno precedente, la disposizione del sindaco Leoluca Orlando che invita a sospendere alcune norme della legge sicurezza che impedisce ai richiedenti asilo di ottenere la residenza.

      I tre dipendenti, «gli unici presenti», si legge in calce alla lettera scritta il 7 gennaio, fanno riferimento alle responsabilità degli ufficiali d’anagrafe e scrivono che compete esclusivamente alla Consulta stabilire la legittimità costituzionale della legge. «L’ufficiale d’anagrafe è obbligato ad operare secondo i principi di legalità fissati dagli art. 97 e 98 della Costituzione».

      I tre firmatari osservano che l’inosservanza dei principi di legge non può certamente essere disposta con un ordine di servizio, «strumento privo di validità sufficiente a esimere l’operatore dal proprio obbligo giuridico di osservanza del dettato normativo e non inidoneo a esonerarlo dalle proprie personali responsabilità». «Sono necessari chiarimenti idonei a superare le evidenziate criticità delle disposizioni impartite a questo ufficio e ai singoli ufficiali d’anagrafe materialmente chiamati ad applicarle», conclude la lettera.

      Manca il dirigente dell’area servizi al cittadino Maurizio Pedicone e salta la seduta del Consiglio comunale di Palermo che avrebbe dovuto trattare la questione legata alla disposizione del sindaco Leoluca Orlando con la quale si chiede all’ufficio di continuare a rilasciare ai cittadini richiedenti asilo i certificati anagrafici.

      Duro il commento del consigliere di opposizione Fabrizio Ferrandelli: «Dopo aver voluto questa seduta alla presenza del sindaco, dell’assessore Nicotri, del capo dell’ufficio legale e del dirigente dell’anagrafe per individuare un atto amministrativo chiaro ed efficace che abbia il supporto di quella parte di Consiglio che come me intende garantire i diritti umani, sorprende l’assenza del sindaco e del dottore Pedicone». «Mi auguro che domani il confronto si possa fare per superare le criticità di una posizione che altrimenti rischia di restare senza efficacia e strumentale», conclude Ferrandelli. La seduta è stata aggiornata a domani alle ore 11.

      Per Sabrina Figuccia, dell’Udc, «il dirigente dell’ufficio anagrafe diserta il consiglio comunale, forse per il troppo imbarazzo causato dal Sindaco negli ultimi giorni, che ben si guarda dall’affrontare il tema in aula». "A questo punto - aggiunge - immagino che il Sindaco intenda occupare una stanza in viale Lazio, presso l’ufficio anagrafe, visto che il tema della residenza gli sta così a cuore e che ha dichiarato di volere firmare di suo pugno gli atti. Predisponga gli atti, lavori le pratiche e infine le firmi, assumendosene tutte le responsabilità. Così forse sarà ricordato come il miglior sindaco di sempre».

      «L’amministrazione comunale di Palermo è ormai allo sbando anche sulla vicenda del decreto sicurezza, tanto che oggi sia il sindaco Orlando che il capo dell’ufficio anagrafe, Maurizio Pedicone, hanno preferito disertare la seduta in consiglio comunale per chiarire i contorni oscuri di una questione che sta spostando l’attenzione dell’opinione pubblica rispetto ai reali, drammatici problemi della città». Lo dichiarano Igor Gelarda, capogruppo della Lega in consiglio comunale a Palermo, e il consigliere dello stesso gruppo Elio Ficarra che chiedono le dimissioni di Orlando.

      http://palermo.gds.it/2019/01/09/orlando-firma-sicurezza-tre-ufficiali-dellanagrafe-di-palermo-chiedono-c
      #Palerme

    • #Pozzallo

      Peraltro, una voce critica arriva anche da sinistra. Il sindaco di Pozzallo #Roberto_Ammatuna è stato eletto con una lista civica, ma viene dal Pd anche se «da un anno e mezzo non faccio parte dell’organizzazione. Siamo una città di accoglienza, non condivido il decreto Salvini. Va bene la sostanza della battaglia di Orlando, ma non sono d’accordo con il metodo, come non condividevo i sindaci di destra che rifiutavano di celebrare le unioni di fatto. Meglio usare altri strumenti, come il referendum. La sacralità delle istituzioni viene prima di tutto».

      https://www.lastampa.it/2019/01/03/italia/quei-sindaci-contro-orlando-il-primo-cittadino-non-pu-esercitare-la-disobbedienza-civile-fY2VUkK958OK8NUZNppNKJ/pagina.html

    • Des maires italiens se lèvent contre les mesures anti-migrants de Salvini

      Plus d’une centaine de maires italiens font front contre la loi 132 sur la sécurité, tant voulue par le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini. Ils dénoncent les mesures qui concernent les migrants, inconstitutionnelles selon eux.
      Palerme, de notre correspondante.- « Je fais du droit, pas de la musique, donc je sais très bien ce à quoi je m’expose. » Sur le parvis de sa mairie, Leoluca Orlando ne bouge pas d’un pouce : hors de question d’appliquer la loi sécurité approuvée à la fin du mois de novembre par l’Assemblée italienne. Face à lui, Piazza Pretoria, une marée de parapluies desquels fusent applaudissements nourris et cris de soutien. « Ce sont des choix difficiles mais en tant que maire, mon devoir est d’envoyer un message clair, et c’est celui du respect des droits de l’homme », poursuit-il entre deux acouphènes d’une sono mal réglée.

      Il faut dire que le rassemblement de soutien au maire de Palerme a été organisé à la hâte, après une attaque en règle du ministre de l’intérieur, Matteo Salvini, à l’origine du texte de loi. Le 21 décembre dernier, le maire de la ville, Leoluca Orlando, demande à ses employés municipaux de ne pas appliquer la nouvelle loi sur la sécurité, estimant que les mesures à l’encontre des migrants « violent les droits humains et la Constitution italienne ». Mais ce n’est que début janvier que la nouvelle devient publique, provoquant la colère du ministre de l’intérieur qui, comme à son habitude, riposte sur Facebook : « Avec tous les problèmes que connaît Palerme, c’est sur la question des immigrés que ce sinistre maire pense à être désobéissant. »

      En quelques heures, ce qui aurait pu n’être que l’une des nombreuses joutes qui émaillent régulièrement le débat public italien a pris une ampleur nationale. Et plusieurs maires ont embrayé le pas de Leoluca Orlando : Luigi De Magistris, à Naples, Dario Nardella à Florence, Beppe Sala à Milan et avec eux, une centaine d’autres maires, du nord au sud du pays. « Ces maires allègent un peu le sentiment de honte qu’on ressent dernièrement avec la politique du gouvernement, notamment sur les questions liées aux migrants », glisse Anita Riotta, une Palermitaine qui n’est d’ordinaire pas une adepte des manifestations. « On espère qu’en repartant des territoires et des institutions locales, on pourra de nouveau défendre les personnes les plus fragiles », poursuit la quinquagénaire.

      En réalité, le pouvoir des maires est limité pour s’opposer de manière concrète à cette loi. Contenant plusieurs chevaux de bataille idéologiques défendus par Matteo Salvini lors de sa campagne avec la Ligue, la loi 132 s’attaque à l’un des grands chantiers du ministère de l’intérieur : la sécurité. Pêle-mêle, le texte englobe plusieurs mesures sur la mafia, le terrorisme, les biens occupés illégalement et, in fine, l’immigration. C’est ce dernier chapitre qui se retrouve aujourd’hui au cœur des polémiques. Il prévoit entre autres un allongement de la durée de détention des migrants avant leur expulsion, une modification de la liste des pays sûrs, une augmentation des fonds alloués aux expulsions, la déchéance de nationalité en cas de délits liés au terrorisme, mais surtout une remise en cause profonde du système d’accueil italien avec l’abrogation de la protection humanitaire.

      La brèche, pour les édiles locaux, c’est l’inscription à l’« anagrafe », un terme qui désigne dans l’administration italienne un bureau d’enregistrement municipal, donc qui relève de la compétence des maires. Selon l’article 13 de la loi, le permis de séjour dont disposent les demandeurs d’asile ne garantira plus l’inscription à l’« anagrafe ». Or, défendent les maires, c’est en s’inscrivant à ce bureau que les citoyens peuvent obtenir la résidence dans la ville et bénéficier ainsi des services de santé, de l’école ou de l’aide à la recherche d’emploi, par exemple.

      « Cette loi est inhumaine et criminogène », tonne Leoluca Orlando au micro, largement applaudi sous la pluie battante, Piazza Pretoria. En réalité, une loi de 2015 a modifié les conditions nécessaires à l’accès de ces services et un demandeur d’asile peut, en théorie, en bénéficier sans la résidence. Dans les faits, de nombreuses administrations n’ont pas pris en compte ce changement législatif et le risque que les demandeurs d’asile se retrouvent privés de nombreux droits élémentaires est réel.

      Surtout, retranchés derrière l’article 13, les maires rebelles dénoncent un ensemble de mesures anti-migrants dont la plus spectaculaire est la suppression pure et simple de la protection humanitaire, celle la plus fréquemment attribuée aux migrants présents en Italie au terme de leur demande d’asile. En 2017, en Italie, sur un total de 130 000 demandes d’asile, plus de la moitié ont été refusées, 8 % des demandeurs ont reçu le statut de réfugié, contre 25 % pour la protection humanitaire. S’opposer à cette loi, « c’est du bon sens, pas de la bien-pensance », tranche le maire de Florence, Dario Nardella.

      Sur les marches de marbre de la fontaine de la place, à l’écart de l’agitation de la manifestation, Ismael Cissé et Diabaté Toumani suivent chacun des mots de Leoluca Orlando. À peine son discours terminé, ils se mettent à chanter avec quelques amis les louanges de la ville qui les a accueillis. « Ce n’est pas en restant à la maison que les problèmes se résolvent », sourit Diabaté Toumani avant d’ajouter, « avec cette nouvelle loi, on a l’impression d’être des criminels, des bandits et bien sûr nous sommes inquiets ». À son arrivée en Italie, il a reçu la protection humanitaire, tout comme Ismael Cissé, 17 ans et majeur dans quelques semaines : « J’ai quitté la Côte d’Ivoire il y a cinq ans, à cause des violences dans le pays, je suis en Italie depuis un an et quatre mois. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas la guerre dans notre pays qu’on mérite moins d’être là. »

      En présentant son projet de loi, Matteo Salvini avait défendu « les vrais réfugiés », épargnés selon lui par les mesures prévues par le texte de loi. « Il serait temps d’abolir cette distinction entre migrant économique et réfugié, réplique Leoluca Orlando. Ce sont des personnes et ils doivent être traités comme des humains. » Jusqu’à cette loi, un demandeur d’asile pouvait recevoir le statut de réfugié, la protection internationale ou, le cas échéant, et selon des critères allant de raisons de santé à des conditions de vie d’une pauvreté extrême dans le pays d’origine, la protection humanitaire, introduite en Italie en 1998.

      Le risque pour Diabaté Toumani, Ismael Cissé et les dizaines de milliers d’autres migrants bénéficiant actuellement de la protection humanitaire, c’est d’être exclus d’une partie des centres d’accueil, les Sprar, et surtout de ne pas pouvoir renouveler leur titre de séjour – d’une durée de six mois à deux ans – lorsqu’il arrivera à échéance. « C’est comme si on nous arrachait nos papiers », résume Diabaté Toumani. « Cette loi n’aura pas comme effet plus de sécurité, on va devenir des hommes sans empreintes, sans papiers, personne ne nous retrouvera jamais », déplore Ismael Cissé, qui souhaiterait poursuivre ses études en Italie. Selon les projections réalisées par le chercheur Matteo Vila, de l’Institut pour les études de politique internationale, d’ici décembre 2020, près de 140 000 migrants seront illégalement sur le territoire italien, soit plus du double des prévisions antérieures à l’adoption de la loi.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/120119/des-maires-italiens-se-levent-contre-les-mesures-anti-migrants-de-salvini?

    • Decreto sicurezza, cresce il fronte delle Regioni contro: con le Marche i ricorsi sono otto

      La Regione #Marche è stata l’ultima a rompere gli indugi: nei giorni scorsi la Giunta, guidata da Luca Ceriscioli (Pd), ha deliberato il ricorso alla Corte Costituzionale per il decreto sicurezza. «Noi riteniamo che il Decreto Sicurezza violi numerosi punti della Carta Costituzionale - ha detto il governatore Luca Ceriscioli - e quindi abbiamo fatto ricorso, come credo abbiano fatto altre Regioni».

      https://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2019-01-25/decreto-sicurezza-cresce-fronte-regioni-contro-le-marche-ricorsi-sono-o

    • La Regione impugna il decreto sicurezza: «Viola Costituzione e Statuto della #Sardegna»

      L’avevano annunciato, lo hanno fatto: la Regione presenta ricorso alla Corte Costituzionale contro il decreto Sicurezza (convertito in Legge n. 132) voluto dal ministro dell’Interno Matteo Salvini. Lo ha deciso oggi la Giunta approvando una delibera proposta dal presidente Francesco Pigliaru in cui si contesta la presunta violazione di importanti precetti costituzionali e dello Statuto della Sardegna e viene rilevata anche «la violazione di diritti dei cittadini, costituzionalmente riconosciuti».

      “In stretto coordinamento con altre regioni italiane, rafforzati dal nostro Statuto di Autonomia - dichiara il presidente Francesco Pigliaru - abbiamo scelto la strada del ricorso. Il decreto Sicurezza nasce da presupposti errati e sta danneggiando seriamente un sistema di accoglienza dei richiedenti asilo faticosamente costruito in questi anni grazie alla proficua sinergia di Regione, Comuni e Prefetture. Restiamo dell’idea che sia possibile attuare un processo di inclusione e integrazione in modo equilibrato e in un quadro di regole che non sono certamente quelle imposte con il recente decreto”.

      L’assessore degli Affari generali Filippo Spanu, con delega ai flussi migratori, ribadisce che “la Sardegna sin dall’inizio si sta muovendo in raccordo con altre Regioni, Umbria, Toscana e Piemonte in primis, perché siamo convinti che il decreto poi diventato legge genera insicurezza e crea gravi problemi ai Comuni chiamati a gestire le conseguenze provocate dalla sua applicazione. La decisione di oggi – chiarisce Spanu – è in piena sintonia con i principi umanitari di accoglienza e solidarietà che la Sardegna ha sempre messo in pratica”. Spanu ricorda infine che "con il ricorso viene data una veste nuova e più solida alle tante critiche arrivate dai sindaci, perché la ribellione a una legge ingiusta passa prima di tutto per gli strumenti Costituzionali. È quindi assolutamente improprio parlare di illegalità delle proteste, ma nel ricorso si trovano le risposte alle gravi preoccupazioni esposte dai primi cittadini, delle quali la Regione si fa completamente carico”.

      Ecco le motivazioni del ricorso. La violazione della Costituzione parte, in primo luogo, dall’art. 28 che concerne attribuzioni di diretta spettanza regionale, poiché l’ordinamento degli enti locali è materia di competenza regionale esclusiva per la Regione Autonoma della Sardegna in virtù dell’art. 3, comma 1, lett. b), dello Statuto. Il Decreto, infatti, prevede poteri straordinari in capo al Prefetto, per il Commissariamento degli Enti Locali, violando, quindi gravemente l’Autonomia Regionale Sarda. Tali poteri risultano inoltre avulsi dal contesto dello stesso Decreto Sicurezza, e generici nelle motivazioni. Il ricorso evidenzia inoltre la grave lesione dei diritti di autonomia, nello stabilire norme (art. 1,12 e 13 appunto) che, riformando i criteri della protezione umanitaria e delle conseguenti tutele legate all’assistenza, all’integrazione ed al riconoscimento anagrafico, violano gravemente diritti costituzionalmente garantiti dei cittadini stranieri, incidendo impropriamente nella normativa regionale legata in particolare all’assistenza, all’istruzione, al lavoro. Nello specifico, benché l’art. 117, comma 2, lett. b) e h), della Costituzione, ricomprenda la materia “immigrazione” e la materia “ordine pubblico e sicurezza” tra quelle assegnate alla competenza esclusiva dello Stato, la stessa Costituzione, all’art. 118, comma 3, riconosce esplicitamente l’esistenza di un profondo legame fra queste materie e quelle di competenza concorrente, affidate (anche) alla cura delle Regioni, dove recita: “La legge statale disciplina forme di coordinamento fra Stato e Regioni nelle materie di cui alle lettere b) e h) del secondo comma dell’articolo 117 […]”. Ciò equivale a dare atto dell’intreccio di competenze fra queste due materie e quelle di competenza regionale. Nel caso della Regione Autonoma della Sardegna sono coinvolte le competenze statutarie sia di tipo esclusivo (“polizia locale urbana e rurale” ex art. 3, comma 1 dello Statuto) che concorrente; competenze che, concretamente, la Regione Sardegna ha puntualmente esercitato.

      https://www.youtg.net/v3/top-news/14059-la-regione-impugna-il-decreto-sicurezza-viola-costituzione-e-statuto-de

    • Migranti, la sfida del sindaco di Mugnano: sospeso il decreto sicurezza di Salvini

      Decreto Sicurezza, il sindaco di #Mugnano #Luigi_Sarnataro ha firmato la richiesta di sospensione dell’articolo 13. La richiesta è stata inoltrata ai responsabili dell’ufficio Anagrafe, per permettere così ai richiedenti asilo di usufruire di un servizio anagrafico temporaneo. Il primo cittadino ha accolto l’istanza formulata dagli attivisti locali di Potere al Popolo: «Riteniamo - dicono - necessario intraprendere un percorso di discussione sulle ripercussioni economiche, sociali e di sicurezza che il Decreto avrà sui nostri territori».

      La mossa del primo cittadino ha scatenato reazioni immediate: il circolo locale di Fratelli d’Italie e il coordinatore provinciale del partito della Meloni, Nello Savoia, hanno annunciato di essere pronti a «denunciare Sarnataro per la mancata applicazione del decreto».

      https://www.ilmattino.it/napoli/cronaca/migranti_sfida_sindaco_mugnano_sospeso_decreto_sicurezza_salvini-4272975.h

    • La Toscana fa partire il ricorso contro il decreto Salvini, ecco i Comuni che aderiscono

      La Toscana ieri ha notificato il ricorso contro la legge Salvini: un ricorso alla Consulta contro il decreto del governo, poi convertito in legge. La Regione non è da sola, però, visto che farà da capofila ad oltre 60 comuni che hanno sottoscritto l’iniziativa lanciata dal governatore Enrico Rossi.

      Tra questi #Firenze, due capoluoghi di provincia come #Prato e #Lucca, ma anche altri municipi importanti come #Cortona, #Empoli, #Fiesole, #Pontassieve, #Scandicci, #Sesto_Fiorentino, #Campi_Bisenzio, #Bagno_a_Ripoli e #Calenzano.

      «E’ evidente - sottolinea il presidente della #Toscana, Enrico Rossi - come con questo decreto si ostacoli il soddisfacimento di un nucleo di diritti fondamentali e universali che appartengono alla persona e già ribaditi da più sentenze».

      Con la nuova norma, aggiunge l’assessore alla Presidenza e all’Immigrazione Vittorio Bugli, «si ledono e si incide anche sulle competenze regionali e dei Comuni, limitando la possibilità di continuare ad erogare servizi in campo sociale, sanitario, e che riguardano anche l’istruzione e la formazione professionale erogata in tutti questi anni. Per questo ricorriamo».

      https://www.lanazione.it/cronaca/regione-toscana-ricorso-salvini-1.4420433

    • Migranti, a Parma fronte dei sindaci contro la prefettura e il decreto Salvini

      Uno schieramento trasversale di sindaci per chiedere alla prefettura di Parma di rivedere radicalmente i contenuti del nuovo bando di accoglienza dei migranti.

      Parole chiare, spedite all’indirizzo del prefetto Giuseppe Forlani, che evidenziano un giudizio «fortemente critico» di fronte a «un’operazione verticale che rischia di esasperare nuovamente gli animi e di rinfocolare un clima non più sostenibile».

      I sindaci di #Collecchio, #Fidenza, #Langhirano, #Medesano, #Montechiarugolo, #Noceto, #Parma e #Salsomaggiore, che rappresentano 314.875 cittadini del territorio, individuano nel bando alcune «novità impattanti» così riassunte: «Si riapre la stagione delle grandi concentrazioni alberghiere (con più di 12 persone per unità), il bando sarà dedicato solo ai Comuni che hanno una popolazione superiore ai 10mila abitanti e l’arrivo sul territorio di altre 300 persone che si andrebbero a sommare alle poco meno di mille già presenti nelle varie strutture diffuse in provincia».

      https://parma.repubblica.it/cronaca/2019/02/25/news/migranti_a_parma_fronte_dei_sindaci_contro_il_nuovo_bando_della_pre

    • Maires, magistrats, intellectuels, ils sont entrés en résistance contre Matteo Salvini

      #Luigi_de_Magistris, le maire de Naples, a été le premier à s’opposer aux décisions du très xénophobe ministre de l’Intérieur. D’autres édiles ont suivi ainsi que des magistrats et des intellectuels. Jusqu’où ira la fronde ?

      Le maire de #Naples a fait un rêve. Dans la baie qui s’étale sous ses fenêtres, au pied du Vésuve, une kyrielle de voiliers se dirigent vers le port. « Comme sur une gouache du XVIIIe siècle », commente-t-il. Sauf qu’ils sont tous chargés de migrants. Et lui, Luigi #de_Magistris, 51 ans, premier citoyen de « la capitale du Sud », va à leur rencontre, debout sur une barque, pour leur dire « Benvenuti ! ».

      Mais, dans l’Italie de Matteo Salvini, ce rêve n’est pas près de se réaliser. Car le très xénophobe ministre de l’Intérieur, patron de la Ligue, est entré en guerre contre les migrants. Fermeture des centres d’accueil, interdiction aux bateaux de sauvetage d’accoster, réduction drastique des aides aux réfugiés... Le message est clair : il ne veut plus voir un seul migrant arriver sur la péninsule.

      Alors le maire adoré du popolino ("petit peuple") napolitain, qui exhibe dans son bureau tous les cadeaux de ses administrés, ce « populiste progressiste », comme il se définit lui-même, sorte de miroir inversé de Salvini, s’est retroussé les manches : lui, le « Giggino » (Petit Louis) comme on le surnomme, l’édile à la mâchoire de boxeur, est entré en résistance.

      Le porte-drapeau des « maires résistants »

      C’est fin janvier, lorsque Matteo Salvini a bloqué le navire « Sea-Watch » au large de Naples, pendant cinq jours avec 47 migrants à bord, que Luigi de Magistris a décidé de le défier. Au nom du « droit de la mer », il leur a offert l’hospitalité. Les Napolitains ont aussitôt répondu à l’appel : ils ont envoyé 5.831 e-mails de soutien en 24 heures et 12.951 offres d’aide (logements, propositions de cours gratuits et 100.000 euros de donations). « Qui donc ira faire un procès au maire de Naples et à 10.000 citoyens ? », fanfaronne « Giggino ». Le 26 janvier, ils étaient même un millier de volontaires au théâtre Augusteo pour dire leur rejet du décret-loi anti-immigration de Salvini. Il y avait là Manfredi, 53 ans, qui « offre son samedi pour donner des cours d’italien », Giulia, 73 ans, qui « ouvre sa maison de campagne », et Lorenzo, 17 ans, qui « fera tout pour casser la propagande Salvini ».

      Matteo Salvini : comment le leader populiste hypnotise les Italiens

      Luigi de Magistris venait de tirer le pays de sa torpeur face à la menace Salvini. Depuis cet acte de bravoure, il a été rejoint par des édiles du centre et du sud de la Botte, Sicile, Calabre, Toscane, Ombrie, tous révulsés par la politique migratoire de Matteo Salvini. Voilà « Giggino » devenu le porte-drapeau des « maires résistants ». Il n’y voit là rien de moins qu’"une bataille de civilisation" :

      « Contre la haine, la xénophobie, le racisme, nous opposons la solidarité, la valorisation des différences, la justice sociale ».

      A #Palerme, le maire #Leoluca_Orlando, 71 ans, a inscrit à l’état civil quatre migrants, au nez et à la barbe de Salvini qui avait retiré ce pouvoir aux municipalités. Détenteurs d’un permis de séjour humanitaire, les réfugiés avaient vu leurs droits considérablement restreints par le décret-loi sur l’immigration : impossible désormais d’avoir un boulot déclaré et un logement. « Cette inscription à l’état civil est-elle illégale ? Non ! s’insurge le maire. Je me contente de respecter la Constitution, qui exige la régularisation des habitants. » Depuis, 200 autres migrants se sont inscrits sur la liste d’attente.

      Migrants : « Il faut supprimer le permis de séjour comme on a supprimé la peine de mort »

      A #Castelnuovo_di_Porto, près de Rome, le maire Enrico #Travaglini, 40 ans, a quant à lui offert - suprême provocation - couvert et logis chez lui à Mouna, une jeune Somalienne. En cadenassant le centre d’accueil de la petite ville, Salvini l’avait mise à la rue. C’est là tout le paradoxe de sa politique. En fermant les centres d’accueil, il accroît le nombre de clandestins.

      Une mutinerie qui fait ricaner le premier flic d’Italie

      Après les maires, c’est la société civile qui a rejoint les rebelles. D’habitude, l’#écrivain #Sandro_Veronesi, 59 ans, déteste faire parler de lui autrement que pour ses romans. Mais les bateaux bloqués et les invectives racistes du ministre ("Pour les migrants, la fête est finie" ; « Les ONG ? Des complices des trafiquants ») l’ont fait sortir de sa réserve. L’écrivain s’est alors jeté à corps perdu dans la bataille anti-Salvini. A la terrasse d’un café romain, il nous raconte avec passion comment il a mis sur pied un collectif d’artistes et d’intellectuels pour financer l’achat d’un ancien remorqueur, le « Mare Iono ». Objectif : « Secourir des embarcations chargées d’immigrés et y monter à notre tour, par solidarité, et en nous exposant physiquement », raconte-t-il. Lorsqu’ils ont affrété leur bateau, Salvini s’est contenté d’un tweet ironique : « Bon voyage ! »

      Ottima idea : buon viaggio ! ???? https://t.co/4RS5FW32vW

      –- Matteo Salvini (@matteosalvinimi) 9 juillet 2018

      Cette mutinerie fait bien ricaner le premier flic d’Italie. Rien ne lui fait peur, il se sent invincible. Mais jusqu’à quand ? Lorsque des magistrats ont à leur tour fait entendre leur voix, il a pour la première fois serré les dents. Lui qui avait accusé le navire humanitaire « Sea-Watch » d’avoir enfreint la loi s’est vu désavoué par le procureur de Catane (Sicile), Carmelo Zuccaro : non, l’équipage n’a commis aucun délit ; il pourra même reprendre la mer.

      C’est également de Catane qu’est venu l’orage suivant. Cette fois, les magistrats voulaient traîner Salvini devant le tribunal des ministres (l’autorité compétente pour les membres du gouvernement) pour « non-assistance à personne en danger ». Une première ! En cause : l’affaire du bateau « Diciotti », bloqué plusieurs jours en août dernier au large de l’Italie avec 177 migrants à bord. « Dois-je continuer à remplir mes devoirs de ministre ou demander à tel ou tel tribunal de décider de la politique migratoire ? », a enragé Salvini, toujours sur Twitter, évidemment.

      « Le meilleur opposant à Salvini, c’est lui-même »

      Mais la fronde ne faiblit pas. Peut-être est-elle même en train de porter ses fruits. Le 11 février, une fiction télé signée #Andrea_Camilleri, le célèbre auteur sicilien ("Commissaire Montalbano"), a rassemblé 11 millions de téléspectateurs, soit 44,9% de parts d’audience. Pour toile de fond : un port, un bateau chargé de migrants et le célèbre commissaire qui leur ouvre grand les bras.

      Il fallait bien que tout cela finisse par sortir l’opposition politique de son coma. Carlo Calenda, 45 ans, ex-ministre du Parti démocrate, a compris qu’il était temps de se saisir de ce soulèvement civil. Son mouvement Siamo Europei ("Nous sommes européens") rassemble déjà 150.000 adhérents, des associations, des entrepreneurs, des intellectuels, le Parti démocrate... L’idée est de présenter une liste « anti-souverainiste » aux européennes. Mais ce technocrate sans charisme qui nous reçoit dans un appartement bourgeois, avec tableaux de maître et moulures, à deux pas de la fontaine de Trevi, pourra-t-il rivaliser avec l’animal politique qui occupe le ministère de l’Intérieur ?

      « Le populisme n’est pas tombé comme une météorite sur l’Italie »

      « Le meilleur opposant à Salvini, c’est lui-même », philosophe #Claudio_Cerasa, le jeune directeur du quotidien « Il Foglio ». « Regardez, il a déjà ressoudé une partie de la société autour de valeurs non négociables et plongé le pays dans la récession économique », s’amuse-t-il.

      « Européens, vous remercierez un jour l’Italie parce qu’elle aura démontré, la première, que le populisme, ça ne marche pas. »

      Pourvu que cela ne prenne pas trop de temps.

      https://www.nouvelobs.com/monde/20190228.OBS0967/maires-magistrats-intellectuels-ils-sont-entres-en-resistance-contre-matt

    • Decreto sicurezza. L’accoglienza creativa dei Comuni per superare la norma sui migranti

      Nessuna illegalità, ma lettura attenta delle leggi in vigore, partendo dal Testo unico sull’immigrazione e l’orientamento giurisprudenziale
      Prendete il caso del Consiglio comunale di Jesi, in provincia di Ancona, che nei giorni scorsi si è confrontato sul punto che desta maggiore preoccupazione: l’impossibilità di iscrizione all’anagrafe per i richiedenti asilo con permesso di soggiorno umanitario.

      «La mancata iscrizione comporta la perdita di alcuni diritti fondamentali – ricorda Tommaso Cioncolini, consigliere di maggioranza della lista JesInsieme, che ha lavorato alla proposta – dall’accesso all’assistenza sanitaria ordinaria alla ricerca di un lavoro, fino all’apertura di un semplice conto corrente».

      Il sindaco della città, Massimo Bacci, ha sempre ribadito che non intendeva fare «disobbidienza civile» e che voleva applicare la legge. «Studiando attentamente la questione – prosegue Cioncolini – ci siamo accorti che la legge non stravolge quello che c’è nel Testo unico sull’immigrazione. Quella legge infatti non vieta l’iscrizione, ma non riconosce il permesso di soggiorno come titolo valido per la registrazione.

      In questo senso, il Testo unico sull’immigrazione e l’orientamento giurisprudenziale ammettono che dopo tre mesi di dimora abituale l’ente sia obbligato a riconoscere l’iscrizione. Su questo, per non vanificare lo spirito di accoglienza e le iniziative a sostegno degli ultimi, abbiamo elaborato una risoluzione, che è già stata votata ed è passata. Il Comune si impegna in questa direzione, che può essere una soluzione di sistema, oltre che un esempio pilota per altre città. In quei primi tre mesi il migrante non viene così comunque abbandonato, perché si trova ancora nel progetto di accoglienza. Così si va in aiuto al migrante percorrendo una strada di sistema, garantendo i diritti a chi altrimenti ne verrebbe privato».

      https://www.avvenire.it/attualita/pagine/accoglienza-creativa-dei-comuni

    • Comune di #Padova procede all’iscrizione dei richiedenti asilo: «Questione di sicurezza, già due giudici hanno condannato comuni che non lo fanno»

      „«La mia scelta non è dettata da elementi ideologici ma piuttosto dal buon senso e dal mio dovere di tutelare sempre l’ente coi suoi collaboratori e dirigenti da condotte stigmatizabili in sede giudiziaria, nonché da pesanti rischi risarcitori a carico dell’ente pubblico rispetto alla negazione di un diritto di rango Costituzionale»“

      Comune di Padova procede all’iscrizione dei richiedenti asilo: «Questione di sicurezza, già due giudici hanno condannato comuni che non lo fanno»

      Nel mese di Aprile è giunta presso gli Uffici Anagrafici del Comune di Padova la prima richiesta di iscrizione anagrafica da parte di persona titolare di permesso di soggiorno per richiesta d’asilo avente dimora stabile e regolare nel nostro territorio Comunale da ormai diversi mesi. Già nel mese di ottobre e con l’obiettivo dichiarato di attenersi alle norme, il Sindaco Sergio Giordani, le assessore competenti Benciolini e Nalin, l’avvocatura civica e tutti gli uffici competenti, hanno iniziato ad analizzare e seguire gli elementi introdotti dal cosiddetto “Decreto Sicurezza”, monitorandone gli sviluppi, anche in collegamento con ANCI nazionale e con numerose amministrazioni locali. Parimenti un accurato approfondimento è stato svolto in collaborazione con il Centro di Ateneo per i Diritti Umani “Antonio Papisca” in virtù del protocollo vigente, nonché con numerose e autorevoli realtà locali competenti in materia.

      Normativa vigente

      Sulla base di queste interlocuzioni e di pareri legali specificamente richiesti, è emerso come la normativa vigente possa e debba essere applicata in forma letterale e in senso costituzionalmente conforme. Soprattutto, a riprova di ciò, sono giunte le recenti pronunce dell’autorità giudiziaria ordinaria dei tribunali di Bologna e Firenze. Tali pronunce hanno infatti ordinato ai comuni convenuti che l’avevano diniegata di procedere con l’immediata iscrizione anagrafica dei ricorrenti richiedenti asilo, vedendo quindi tali enti soccombenti in sede giudiziaria. Allo stesso tempo e a fronte di tali pronunce di tribunali ordinari che hanno condannato i Comuni, non sono stati reperiti pronunciamenti di segno contrario da parte del Giudice Ordinario chiamato a esprimersi sull’applicazione della norma e questo rende possibile per non dire probabile che anche in considerazione della rilevanza degli interessi e dei diritti coinvolti la violazione degli stessi potrebbe determinare serie responsabilità risarcitorie in capo al Comune di Padova e ai suoi uffici.
      Silenzio assenso

      Intercorrendo lunedì 17 giugno l’ultimo giorno utile da un punto di vista amministrativo per rispondere all’istanza prima di entrare nel “Silenzio-assenso”, per le ragioni riportate in precedenza, per la necessaria prudenza che si deve in presenza di pronunciamenti di Giudici Ordinari e per tutti gli elementi dettagliatamente riportati nell’atto amministrativo allegato, il Sindaco Sergio Giordani ha avocato a sé la pratica in oggetto scegliendo di accogliere, sulla base dell’interpretazione oggi resa dalla magistratura ordinaria, la richiesta di iscrizione anagrafica della persona prima citata. Ciò significa che se giungeranno pronunciamenti di segno nuovo e di superiore gerarchia giuridica o normativa il Comune di Padova potrà sempre sospendere tale atto agendo con lo strumento dell’autotutela.
      Giordani

      Dichiara il Sindaco Sergio Giordani: «Nel valutare quali scelte assumere su questa pratica, per me che ho sempre dichiarato di voler agire nel rispetto della legge era impossibile far finta di non vedere che già due Giudici Ordinari hanno condannato importanti Comuni Italiani a procedere immediatamente all’iscrizione anagrafica. La mia scelta non è dettata da elementi ideologici ma piuttosto dal buon senso e dal mio dovere di tutelare sempre l’ente coi suoi collaboratori e dirigenti da condotte stigmatizzabili in sede giudiziaria, nonché da pesanti rischi risarcitori a carico dell’ente pubblico rispetto alla negazione di un diritto di rango Costituzionale. Buttarla in politica non paga e non mi interessa, ad oggi i fatti giuridici sono sufficientemente chiari e se ne interverranno di nuovi mi adeguerò con gli strumenti che riconosce e prevede il diritto amministrativo. Queste pratiche non sono molte, probabilmente si conteranno sulle dita di una mano per un grande Comune come il nostro, tuttavia in queste settimane ai Sindaci di tutta Italia cominciano a venire sottoposte tali istanze e sono certo che molti colleghi si comporteranno come ho fatto io sulla scorta delle pronunce dei giudici già intercorse. Siamo arrivati a questo risultato dopo un grande lavoro di squadra favorito dal rigoroso lavoro delle assessore e mio nonché con il supporto di tutti gli uffici competenti, che ringrazio, forti della consapevolezza di agire nel solco costituzionale di fronte ad una norma non chiara che ha lasciato le amministrazioni e i territori nell’incertezza, così come ha avuto modo di sottolineare diverse volte anche la stessa ANCI nazionale. Tutto ciò premesso va detto che in ogni caso l’iscrizione anagrafica è uno strumento che innanzitutto tutela la sicurezza dei cittadini e della nostra comunità. Il ruolo cruciale dell’anagrafe è infatti quello di conoscere chi c’è nel nostro territorio e dove si trova, poter quindi avere sotto controllo e monitorare tutte le situazioni, e permettere di intervenire per evitare rischi, anche alla salute pubblica, rispetto a soggetti che diversamente sarebbero fantasmi sconosciuti alla pubblica amministrazione. Insomma, sono assolutamente sicuro che questa scelta sia quella giusta non solo su base normativa e costituzionale, ma anche nell’interesse della nostra comunità, della sicurezza, del decoro urbano e della salute pubblica. Io sono tenuto a comportarmi da Sindaco, la politica viene dopo i miei concittadini, tutti».

      http://www.padovaoggi.it/politica/padova-iscrizione-richiedenti-asilo-questione-sicurezza-giudici-condannat
      #Padoue

    • Decreto sicurezza, bocciati i super poteri dei prefetti: «Non possono sostituirsi ai sindaci»

      La Consulta ha però dichiarato inammissibili i ricorsi di Calabria, Emilia Romagna, Marche, Toscana e Umbria, che avevano impugnato numerose disposizioni del provvedimento, approvato dal governo lo scorso ottobre, lamentando la violazione diretta o indiretta delle loro competenze

      La Corte Costituzionale ha dichiarato inammissibili i ricorsi contro il decreto sicurezza presentati dalle Regioni Calabria, Emilia Romagna, Marche, Toscana e Umbria, che ne hanno impugnato numerose disposizioni lamentando la violazione diretta o indiretta delle loro competenze. La Corte ha ritenuto che le nuove regole su permessi di soggiorno, iscrizione all’anagrafe dei richiedenti asilo e Sprar sono state adottate nell’ambito delle competenze riservate in via esclusiva allo Stato.

      In particolare, la Corte Costituzionale, nel dichiarare inammissibili i ricorsi delle Regioni sulle politiche migratorie, ha ritenuto che con il decreto sicurezza voluto dal ministro dell’Interno, Matteo Salvini, e diventato legge a dicembre 2018, non ha avuto incidenza diretta o indiretta sulle competenze regionali. Ma la Corte non ha compiuto alcuna valutazione sulla legittimità costituzionale dei contenuti delle norme impugnate.

      Ma la Consulta ha ritenuto, allo stesso tempo, che sia stata violata l’autonomia costituzionalmente garantita a comuni e province. Pertanto, ha accolto le censure sull’articolo 28 che prevede un potere sostitutivo del prefetto nell’attività di tali enti.

      https://www.repubblica.it/politica/2019/06/20/news/decreto_sicurezza_per_la_consulta_inammissibili_i_ricorsi_delle_regioni-229262618/?ref=RHPPLF-BH-I229260461-C8-P1-S1.8-T1
      #cour_constitutionnelle #justice

    • Sindaco del Torinese disobbedisce al decreto Sicurezza: «Iscrivo lo stesso un migrante all’anagrafe»

      La mossa di #Nicola_De_Ruggiero, primo cittadino di #Rivalta: «Garantisco un diritto a un cittadino, mi auguro di non essere il solo»

      Rivalta, comune di 20 mila abitanti dell’area metropolitana di Torino, ha iscritto all’anagrafe comunale un richiedente asilo nonostante il divieto del decreto Sicurezza che dispone che chi non è ancora titolare di un permesso di asilo non può avere una carta di identità.

      Il primo cittadino Nicola De Ruggiero ha provveduto a firmare il documento di persona. «So di commettere una violazione del decreto e per questo mi sono preso io la responsabilità senza delegare, questa volta, le impiegate dell’anagrafe - spiega il primo cittadino - La mia è in parte una provocazione ma anche una necessità perché questo signore ha trovato un lavoro ma gli servono i documenti per iniziare». Ousseynou Fall, 40 anni, quattro figli rimasti in Senegal è in Italia da due anni, da sei mesi ospite dal centro di accoglienza straordinaria di Strada del Dojrone. «Dopo aver firmato l’atto l’ho inviato con una lettera al prefetto che prenderà i dovuti provvedimenti se lo riterrà necessario», spiega ancora il sindaco.

      «Mi auguro che questo mio gesto non sia isolato e che altri primi cittadini, in Italia, accolgano le istanze di iscrizione all’anagrafe di migranti e richiedenti asilo, in modo che si possa portare il problema all’attenzione del nuovo governo, perché l’esecutivo ponga rimedio a una situazione potenzialmente lesiva e discriminatoria», commenta Nicola De Ruggiero.

      Ousseynou inizierà a lavorare come magazziniere a Torino con la cooperativa Le Soleil. «Noi abbiamo 40 ospiti, sono convinto che sia molto meglio che queste persone partecipino alla vita della città lavorando - dice - La salute e la possibilità di lavorare sono diritti che vanno garantiti».

      «Il Viminale deve impugnare il provvedimento con il quale il sindaco di Rivalta ha iscritto un rifugiato all’anagrafe nonostante il divieto del Decreto Legge sicurezza», ha dichiarato Augusta Montaruli, deputata di Fratelli d’Italia, che prosegue: «Il decreto continua a essere legge dello Stato e pertanto il ministro dell’interno ha il dovere di far rispettare quella legge. Ci aspettiamo che non vi siano indugi e tentennamenti che rischierebbero di portare l’anarchia negli uffici demografici di tutta Italia. Non vogliamo che si crei un pericoloso precedente. Prefetto e Ministro si attivino perché nessuna iscrizione avvenga».

      https://torino.repubblica.it/cronaca/2019/09/30/news/sindaco_del_torinese_disobbedisce_al_decreto_sicurezza_iscrivo_lo_stesso_un_migrante_all_anagrafe_-237315448/?ref=fbpr

    • #Pisa: l’iscrizione anagrafica torna ad essere un diritto di tutte e tutti. Accolto il ricorso contro il diniego del Comune

      Anche a Pisa il Tribunale ha riconosciuto, con una recente ordinanza, il pieno diritto dei richiedenti asilo all’iscrizione anagrafica. La Legge “Sicurezza”, che provava a negare tale diritto, subisce così un’ennesima battuta d’arresto anche nel nostro territorio, dopo che molti altri giudici in tutta Italia si erano già espressi a favore dei richiedenti asilo ricorrenti.
      L’ordinanza del Tribunale di Pisa riconosce non solo la residenza al richiedente che ha fatto ricorso, difeso dall’avvocata Silvia Davini, ma anche tutti quei diritti il cui esercizio è connesso con la residenza sul territorio, come le cure continuative, l’assistenza sociale e l’iscrizione ai centri per l’impiego.

      Già a marzo scorso, dopo una mozione portata in Consiglio comunale e bocciata dalla maggioranza, la coalizione Diritti in Comune aveva diffidato, allegando il parere legale del’Avvocato Andrea Callaioli, il Sindaco e l’amministrazione comunale dal procedere ad una lettura restrittiva della Legge Salvini, sollecitandola a iscrivere all’anagrafe i richiedenti asilo, anche sulla scia di una giurisprudenza univoca e chiara in materia.

      La Giunta leghista ha tenuto un comportamento in aperta violazione delle leggi e in spregio della Costituzione, negando per tutti questi mesi un diritto fondamentale a uomini e donne, colpevoli semplicemente di aver cercato rifugio da condizioni di vita insostenibili. La decisione del Tribunale di Pisa, che intima al sindaco di iscrivere all’anagrafe il richiedente asilo ricorrente, chiarisce ancora una volta e speriamo definitivamente la questione.

      Il sindaco deve ora rispettare la legge. Per questo chiediamo che invii subito una direttiva al dirigente dell’ufficio anagrafe in cui dia disposizione di accogliere tutte le richieste presenti e future di iscrizione anagrafica da parte di richiedenti asilo. In questo modo eviterà anche ulteriori ricorsi e soprattutto l’addebito di possibili spese legali per sé e l’amministrazione comunale, ossia per la collettività.

      Conclude l’avvocata Davini: «Il provvedimento del Tribunale di Pisa accoglie in pieno le argomentazioni sviluppate nel ricorso e già accolte in analoghi ricorsi da numerosi Tribunali in tutta la penisola. Il giudice ha messo in evidenza l’inconsistenza delle difese del Comune in quanto basate su una errata interpretazione delle norme giuridiche di riferimento, in altri termini, il divieto di iscrizione anagrafica dei richiedenti asilo non sussiste a livello normativo e quindi le domande di iscrizione anagrafica dei richiedenti asilo devono essere accolte dal Comune in quanto si tratta di soggetti regolarmente soggiornanti sul territorio italiano. Mentre in alcuni Comuni si è autorizzata l’iscrizione anagrafica dei richiedenti asilo alla luce delle ordinanza che si sono succedute dal maggio scorso sulla materia, per tutti cito il Comune di Padova, la nostra amministrazione ha continuato a negare l’iscrizione anagrafica privando così i richiedenti asilo dell’accesso a prestazioni essenziali in materia di lavoro, sanità e altri servizi essenziali. Anche sotto questo profilo il Tribunale ha riconosciuto la sussistenza di un pregiudizio ingiustificato nei confronti dei richiedenti asilo che secondo l’interpretazione del Comune sarebbero in possesso di un titolo regolare di soggiorno ma privi dei diritti connessi a tale status. Siamo pronti a continuare la battaglia in sede giudiziaria forti del precedente favorevole pur auspicando un riesame da parte del Comune dei dinieghi recenti».

      https://www.meltingpot.org/Pisa-l-iscrizione-anagrafica-torna-ad-essere-un-diritto-di.html

    • IL TRIBUNALE DI CATANIA DICE SÌ ALL’ISCRIZIONE ANAGRAFICA DEI RICHIEDENTI ASILO

      Il Tribunale di Catania ha accolto il ricorso di una richiedente asilo alla quale era stata rigettata la richiesta di iscrizione anagrafica, ordinando al Comune di Catania di procedere all’inserimento della ricorrente nei registri della popolazione residente.

      La richiedente asilo si era inizialmente rivolta allo sportello legale del Centro Astalli di Catania, associazione di volontariato da anni impegnata sul territorio per l’assistenza agli immigrati, per ricevere supporto ai fini della presentazione della domanda di riconoscimento della protezione internazionale presso la competente Questura.

      I volontari del Centro hanno proceduto con l’accompagnamento della richiedente presso gli uffici della Questura e, dopo la formalizzazione della richiesta, si sono attivati per reperire un alloggio idoneo alla richiedente asilo. È stata così inserita in una struttura ospitante, ove ha iniziato a dimorare dal gennaio del 2019. Durante la permanenza sul territorio, ha intrapreso un fattivo percorso di inserimento sociale, comprendente corsi di alfabetizzazione della lingua italiana e progetti di tirocinio formativo. Il percorso di integrazione ha, tuttavia, subito una battuta d’arresto a causa dell’impossibilità di richiedere l’iscrizione anagrafica presso il Comune ove aveva, da più di tre mesi, stabilito la sua dimora.

      Alla luce di tali avvenimenti e tenuto conto delle prime pronunce della giurisprudenza di merito in tema di residenza anagrafica dei richiedenti asilo dopo l’introduzione del cd. Decreto Sicurezza, gli avvocati del Centro Astalli si sono attivati per prestare assistenza alla richiedente.

      Dopo la formale presentazione della richiesta di iscrizione anagrafica nel giugno 2019, il Comune di Catania ha opposto un netto rifiuto, ritenendo che la nuova normativa precludesse ai richiedenti asilo l’iscrizione nelle liste della popolazione residente. Non condividendo tale interpretazione, gli avvocati hanno informato la richiedente della possibilità di adire le vie legali. È stato, pertanto, presentato tempestivo ricorso al Tribunale di Catania, il quale ha pienamente aderito all’interpretazione condivisa dalla giurisprudenza di merito maggioritaria, ritenendo che nessun divieto esplicito di iscrizione anagrafica del richiedente asilo sia stato introdotto dal Decreto Sicurezza, ma che sia stato esclusivamente eliminato il regime speciale di iscrizione anagrafica che era stato sancito dalla Legge n. 46/17.

      Secondo la lettura offerta dal Tribunale di Catania, quindi, l’iscrizione anagrafica del richiedente asilo resta regolata dal regime ordinario: sarà pertanto necessaria una dichiarazione da parte dell’interessato alla quale seguiranno gli accertamenti disposti dall’ufficio in ordine, in particolare, al requisito della dimora abituale. In merito a tale ultimo requisito viene ribadito che la dimora dello straniero si considera abituale anche in caso di documentata ospitalità da più di tre mesi presso un centro di accoglienza.

      Tale interpretazione del Tribunale di Catania offre indubbiamente una lettura della norma coerente con il quadro normativo costituzionale e comunitario. Agli stranieri presenti sul territorio devono essere riconosciuti i diritti fondamentali della persona umana previsti dalle norme del diritto interno, dalle convenzioni internazionali e dai principi di diritto internazionale generalmente riconosciuti. Vietare l’iscrizione anagrafica ad un richiedente asilo comporterebbe un’inaccettabile ed ingiustificata discriminazione dei cittadini extracomunitari i quali, pur essendo regolarmente presenti sul territorio italiano, subirebbero una grave limitazione nel godimento dei diritti fondamentali della persona.

      https://www.facebook.com/CentroAstalliCatania/posts/3126983087387066

    • #Modena: via libera all’iscrizione anagrafica dei richiedenti asilo

      Il sindaco di Modena #Gian_Carlo_Muzzarelli ha firmato oggi martedì 3 dicembre il provvedimento che consente l’iscrizione nei registri anagrafici di tutti i cittadini stranieri richiedenti protezione internazionale che, avendone diritto, lo richiedono.

      L’ordinanza del sindaco è stata adottata in seguito al provvedimento giudiziale del Tribunale ordinario di Bologna Sezione Protezione Internazionale Civile, depositato il 28 novembre, con cui si ordina al Comune di Modena di iscrivere al registro dell’anagrafe della popolazione residente un richiedente protezione internazionale in accoglimento totale del ricorso da questi presentato.

      “Lo avevamo annunciato pochi giorni fa in occasione dell’apertura del Festival delle Migrazioni e lo abbiamo fatto – ha sottolineato il sindaco Gian Carlo Muzzarelli – Non appena ci sono state le condizioni per garantire un diritto, nel rispetto della legge e attenti ad evitare problemi agli operatori dell’Anagrafe, a Modena torniamo ad iscrivere all’anagrafe i richiedenti asilo che lo richiedono. Innanzitutto per una questione di dignità, ma anche per non relegare le persone in una sorta di non luogo giuridico da cui possono trarre vantaggio solo il lavoro nero e la criminalità; noi vogliamo invece che i diritti vadano di pari passo coi i doveri”.

      Otterranno quindi subito l’iscrizione anagrafica alcuni richiedenti protezione internazionale la cui richiesta era in corso di valutazione. L’ordinanza del sindaco dispone, infatti, di adottare in autotutela gli atti utili alla cessazione del contendere per evitare le conseguenze dei ricorsi (costi, eventuali risarcimenti e conseguente danno erariale). Mentre dovrà ripresentare la domanda quella cinquantina di stranieri richiedenti protezione internazionale che negli ultimi mesi, sulla base dei contenuti del decreto sicurezza del precedente governo, avevano ottenuto risposta negativa.

      La disposizione del Comune sottolinea che l’ordinanza del Tribunale, sentita l’Avvocatura civica comunale, fornisce, con motivazione ampia ed approfondita, un’interpretazione costituzionalmente orientata, valevole nei confronti dell’Ente in quanto parte in causa, delle modifiche introdotte dal Decreto 133 del 2018, convertito in Decreto Sicurezza, e coerente con l’ordinamento interno in materia di iscrizione anagrafica. Inoltre, unitamente a precedenti pronunce di diverse corti di merito (Firenze, Bologna, Ancona, Ferrara, Parma, Genova, Parto, Lecce, Cagliari, Salerno, Roma) costituisce un riferimento giurisprudenziale significativo all’amministrazione comunale e in particolare all’Ufficio Anagrafe.

      https://www.bologna2000.com/2019/12/03/modena-via-libera-alliscrizione-anagrafica-dei-richiedenti-asilo

    • Migranti, anche a Bologna prorogati i percorsi ex Sprar

      Il Comune di Bologna tra i primi a chiedere al Viminale un passo indietro sui decreti sicurezza. Una lettera del primo cittadino, poi una visita a Roma, fino all’ok della ministra Lamorgese. Nel capoluogo emiliano-romagnolo quasi 700 persone avrebbero rischiato di trovarsi per strada

      https://www.redattoresociale.it/article/notiziario/migranti_anche_a_bologna_prorogati_i_percorsi_ex_sprar

      #Bologne #Bologna

  • Voyage en #Aporie
    http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/voyage-en-aporie

    La Police du Bon Goût s’aventure en territoire dangereux, là où les requins de l’esprit règnent en maîtres, là où il faut savoir faire preuve d’ubiquité, de dédoublement, là où se joue la crucifixion de l’esprit : PBG s’aventure en aporie.

    L’aporie, ce pays terrifiant, qui existe et n’existe pas, qui est ici et ailleurs, et qui vous demande d’écouter et de ne pas écouter cette émission, tout ça en même temps.

    Un sujet riche que nous (ne) traiterons donc (pas vraiment) frontalement, fidèles à notre habitude, et grâce auquel vous apprendrez quand même des choses inouïes, terribles, drôles, et fascinantes.

    Avec, en guise de cerise sur ce gateau que vous devrez manger sans le manger, la présence amicale de Lucius, du Cinema #nova, qui viendra nous présenter un cycle de films sur (...)

    #pizza #shovel_knight #dub #samourai #pizza,shovel_knight,dub,nova,samourai,Aporie
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/voyage-en-aporie_05301__1.mp3

  • Pizza Margherita
    http://www.cuisine-libre.fr/pizza-margherita

    C’est la pizza italienne par excellence, aux couleurs du drapeau italien. Égouttez la mozzarella et coupez-la en tranches. Égouttez-les sur du papier absorbant. Préchauffez le #Four à 240°C (Th8) au moins. À l’aide du rouleau à pâtisserie, propre et fariné, étalez la pâte en plusieurs fois, jusqu’à obtenir une pâte très fine, au diamètre adapté. Déposez-la dans un plat à pizza ou sur un papier cuisson. Étalez la sauce #Tomate en une couche fine et régulière, en laissant un bourrelet d’1 cm sur le pourtour.…

    Tomate, Blé, #Basilic, #Pizzas / #Végétarien, Four, #Sans_œuf, #Italie, #Plat_principal, #Sans_viande, Été

    #Blé #Été

  • USA Pourquoi une chaîne de pizzas américaine goudronne des routes Katja Schaer/oang - 22 Juin 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/monde/9661051-pourquoi-une-chaine-de-pizzas-americaine-goudronne-des-routes.html

    Une célèbre enseigne de pizzas a lancé il y a quelques jours une opération destinée à réparer les routes américaines en mauvais état. Ce coup de pub rappelle surtout l’état catastrophique des infrastructures aux Etats-Unis.

    Baptisée « Paving for Pizza », la campagne de Domino’s Pizza est évidemment intéressée : elle vise à assurer la livraison des pizzas dans de meilleures conditions. La chaîne en vend deux millions chaque jour dans le monde et aux Etats-Unis - où elle réalise la moitié de son chiffre d’affaires - ses livreurs parcourent chaque semaine 19 millions de kilomètres.

    Mais ils assurent les commandes en roulant sur des routes souvent mal entretenues et les fameuses galettes n’arrivent pas toujours à destination en bon état. Pour bien faire comprendre le problème, la chaîne a glissé une petite caméra dans un carton de livraison et le résultat peut être visionné sur internet.
    http://www.rts.ch/2018/06/20/08/04/9660966.image?w=900&h=506
    >> Regarder ici le « voyage » d’une pizza sur les routes américaines https://www.pavingforpizza.com

    L’enseigne a donc décider de réparer les routes elle-même avec l’aide du public : elle l’invite à lui signaler les routes les plus problématiques et s’occupe ensuite de reboucher les trous.

    Il s’agit évidemment d’une opération marketing, qui intervient alors que l’image de la chaîne a été sérieusement écornée en mai dernier par un scandale en matière d’hygiène : des inspecteurs sanitaires ont trouvé des excréments de rongeurs dans la pâte à pizza.

    800 milliards de dollars pour tout le réseau
    Mais cette campagne renvoie surtout à un problème bien plus général, celui de l’état des infrastructures américaines. Le Département américain des transports estime que 800 milliards de dollars seraient nécessaires pour remettre les routes et les ponts en état.

    De son côté, le think tank américain Council on Foreign Relations calcule que le gouvernement américain ne consacre que 2,4% de son produit intérieur brut à l’entretien des infrastructures, contre plus du double pour les pays européens.

    Et les routes ne sont pas le seul problème en matière d’infrastructures aux Etats-Unis : un cinquième du réseau ferroviaire servant au transport de passagers est en mauvais état, alors que l’état déplorable d’une partie des aéroports américains - qui conduit à l’annulation ou au report de nombreux vols - coûte plus de 35 milliards de dollars annuels à l’économie du pays.

    #USA #Routes #infrastructure #infrastructures #transports #transport #pizza #domino's_pizza #délabrement #mobilité #privatisation

  • The #campus is a food desert

    Comme je réside sur le campus, je mange sur le campus. Eh bien je peux vous dire que j’en ai marre et que ça me rend malade. Pour vous dire l’ampleur de la catastrophe : on y trouve pas d’eau minérale. Et même pas d’eau du tout. Par contre, il y a tout ce qu’il faut en termes de sodas et de boissons énergisantes. J’avoue que le premier matin, j’ai trouvé ça drôle de manger un southern american petit déjeuner. Mais le deuxième matin le muffin avait du mal à passer. Le jus d’orange en poudre m’a fait pouffer. Je n’ose vous parler de la confiture que l’on trouve uniquement dans une bouteille de plastique type bouteille de ketchup. D’ailleurs j’en suis au point où je me demande si je ne vais pas utiliser du ketchup plutôt que la confiture sur mes toasts de pain de mie le matin. Avec un peu de tabasco ça peut être pas mal en fait. Je suis à bout. Heureusement que je suis dans un hôtel ultra chic. Le midi, c’est encore pire. Il n’y a pas de restaurants universitaires ni de restaurants tout court d’ailleurs. Il y #Subway, #MacDo, une version low cost de #PizzaHot, … Bref, toute la #malbouffe est au rendez-vous. Je dépéris à vue d’oeil. Et le soir on remet ça. Même problème. J’en suis malade. Et dire que les étudiant-e-s n’ont pas d’autre choix toute l’année. Je pense à la quantité d’hormones qu’ils ingurgitent. J’en perds l’appétit (c’est dire chez moi). Ce midi par contre j’ai été sauvé par un collègue paysagiste qui m’a amené manger dans un resto vietnamien pas trop loin du campus. Quel plaisir de manger du riz blanc. Et ce soir, c’est une collègue de l’administration qui m’amène manger en ville. Peut-être aurais-je même un petit verre de vin ?


    https://onpartenlouisiane.wordpress.com/2018/04/06/the-campus-is-a-food-desert
    #fac #food_desert #désert_alimentaire #alimentation #junk_food #fast-food #université

  • Cara Mineo, la commissione d’inchiesta: «Chiudere subito la struttura e revocare il direttore indagato per truffa»

    La commissione nazionale sul sistema di accoglienza approva all’unanimità, da Forza Italia al Pd, la relazione sul centro di accoglienza: «Sprechi fin dalla nascita del sito». Nel mirino gli alfaniani, Palazzotto di Sinistra Italiana: «Il sottosegretario Castiglione si dimetta». Anche Corrao dei 5 stelle chiede un passo indietro dell’esponente di Alternativa popolare


    http://palermo.repubblica.it/politica/2017/06/21/news/cara_mineo_la_commissione_parlamentare_d_inchiesta_chiudere_subito_la_struttura_e_revocare_il_direttore_indagato_per_truf-168701808/?ref=twhr&timestamp=1498053549000
    #fraude #Mineo #CARA #asile #migrations #Italie #Sicile #réfugiés #logement #hébergement

  • How YouTube Serves As The Content Engine Of The Internet’s Dark Side - BuzzFeed News
    https://www.buzzfeed.com/josephbernstein/youtube-has-become-the-content-engine-of-the-internets-dark

    David Seaman is the Pizzagate King of the Internet.

    On Twitter, Seaman posts dozens of messages a day to his 66,000 followers, often about the secret cabal — including Rothschilds, Satanists, and the other nabobs of the New World Order — behind the nation’s best-known, super-duper-secret child sex ring under a DC pizza parlor.

    But it’s on YouTube where he really goes to work. Since Nov. 4, four days before the election, Seaman has uploaded 136 videos, more than one a day. Of those, at least 42 are about Pizzagate. The videos, which tend to run about eight to fifteen minutes, typically consist of Seaman, a young, brown-haired man with glasses and a short beard, speaking directly into a camera in front of a white wall. He doesn’t equivocate: Recent videos are titled “Pizzagate Will Dominate 2017, Because It Is Real” and “#PizzaGate New Info 12/6/16: Link To Pagan God of Pedophilia/Rape.”

    Seaman has more than 150,000 subscribers. His videos, usually preceded by preroll ads for major brands like Quaker Oats and Uber, have been watched almost 18 million times, which is roughly the number of people who tuned in to last year’s season finale of NCIS, the most popular show on television.

    And yet there is a mammoth social platform, a cornerstone of the modern internet with more than a billion active users every month, which hosts and even pays for a fathomless stock of bad information, including viral fake news, conspiracy theories, and hate speech of every kind — and it’s been held up to virtually no scrutiny: YouTube.

    Frequently, the videos consist of little more than screenshots of a Reddit “investigation” laid out chronologically, set to ominous music. Other times, they’re very simple, featuring a man in a sparse room speaking directly into his webcam, or a very fast monotone narration over a series of photographs with effects straight out of iMovie. There’s a financial incentive for vloggers to make as many videos as cheaply they can; the more videos you make, the more likely one is to go viral. David Seaman’s videos typically garner more than 50,000 views and often exceed 100,000. Many of Seaman’s videos adjoin ads for major brands.

    So what responsibility, if any, does YouTube bear for the universe of often conspiratorial, sometimes bigoted, frequently incorrect information that it pays its creators to host, and that is now being filtered up to the most powerful person in the world? Legally, per the Digital Millennium Copyright Act, which absolves service providers of liability for content they host, none. But morally and ethically, shouldn’t YouTube be asking itself the same hard questions as Facebook and Twitter about the role it plays in a representative democracy? How do those questions change because YouTube is literally paying people to upload bad information ?

    #fake_news #post-truth #YouTube

  • ÉCŒURANT : les médias de masse considèrent le #PizzaGate comme une "rumeur" qui "empoisonne le web"
    http://www.brujitafr.fr/2016/11/ecoeurant-les-medias-de-masse-considerent-le-pizzagate-comme-une-rumeur-qu

    Des poursuites ? Y’en n’aura jamais, ou personne n’ira en taule... Remarquez que les médias tente un faux-hoaxbusting parce que des gens ont été menacé de mort (qui ?), en gros ce genre de révélations qui arrivent aux oreilles du peuple qui tombe de haut,...

  • #PizzaRat, les « fermes à mèmes » et la dystopie de la monétisation panoptique
    http://scinfolex.com/2015/10/03/pizzarat-les-fermes-a-memes-et-la-dystopie-de-la-monetisation-panoptique

    Ces dernières semaines, un nouveau mème est apparue sur Internet, en faisant exploser les compteurs de vues. Baptisé « Pizza Rat » par les internautes, il s’agit d’une vidéo de 14 secondes seulement montrant un rat surpris par un passant dans un escalier du métro de New York, traînant une énorme part de pizza. Tourné par Matt Little, un… Source : : : S.I.Lex : :

  • Pizza Delivery Now in Jordan’s Largest Refugee Camp
    Owned by Abu Mahmoud, 48, previously a Syrian electrician with no dough-making experience, Pizzeria of Peace opened its doors in the summer of 2013 but business was hurting. It wasn’t quite catching on, Naserddine Touaibia, a Public Information and Mass Communication Associate for UNHCR, told ABC News.


    http://abcnews.go.com/International/International/pizza-delivery-now-jordans-largest-refugee-camp/story?id=29080468

    #entrepreunariat #pizza #réfugiés #asile #migration #camp_de_réfugiés #business #Zaatari
    cc @albertocampiphoto