• Adactio: Journal—Just what is it that you want to do?
    https://adactio.com/journal/7774

    If #progressive enhancement truly meant making all functionality available to everyone, then it would be unworkable. I think that’s a common misconception around progressive enhancement; there’s this idea that using progressive enhancement means that… Tags: #amélioration progressive #conception #intégration #clevermarks

  • Refonte radicale de Paris.fr
    http://romy.tetue.net/nouveau-site-paris-fr

    Refonte agile, centrée utilisateur et design radical pour le nouveau site paris.fr, moderne et lisible, en moins de pages et plus de fun !

    […]

    Telle refonte n’est possible qu’en travaillant en équipe, sur place, en impliquant la participation de tou·te·s, commanditaires compris, en méthode agile Scrum, seule façon — j’en suis convaincue pour le vivre sur un projet semblable — de secouer suffisamment l’institution pour aboutir à ce résultat, contemporain, fonctionnel et utilisable.

    #WebDesign #Paris #graphisme

  • http://strabic.fr/Muriel-Cooper

    Tour à tour graphiste de génie aux MIT Press, co-fondatrice du Visible Language Workshop en 1976 et membre fondateur du célèbre MIT Media Lab (1984), Muriel Cooper a été l’une des premières à explorer et mettre en œuvre le design graphique à l’ère de l’informatique.

    ...

    Dans notre environnement électronique, le volume de l’information en temps réel va dépasser notre habilité à la traiter. L’utilisation du graphisme comme d’un filtre pour cette information complexe, comme un moyen de la rendre à la fois signifiante et expressive, est le défi principal de la recherche dans notre atelier.

    ...

    Notre objectif est de faire de l’information une forme de communication, ce que l’information seule n’est pas. L’information en elle-même n’a pas le degré de “filtrage” que le design lui donne. Je suis préoccupée par ce qu’est la nouvelle définition du graphisme, et quel rôle il joue par rapport à l’information. Si vous prenez un livre, dans sa forme traditionnelle, ou un magazine, un quotidien, ou un journal télévisé, l’objet a été filtré à travers plusieurs contraintes technologiques. Le graphisme peut être vu comme un processus de filtrage. Les matériaux vous viennent d’un éditeur, d’un écrivain, d’un photographe, etc… Le graphiste filtre ces éléments existants.

    #graphisme #informatique #interactivité #conception #design

  • Conseils pour concevoir une maison connectée qui ne soit pas le chaos - Wired
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/104060654175

    Pour Wired, John Kiechel (@JohnKiechel), directeur créatif de Smart #design et Louisa Heinrich (@customdeluxe) de Superhuman Limited, expliquent dans une tribune que le problème de l’internet des objets (IoT) est que les gens n’aspirent à voir leur maison connectée : ils veulent juste avec une vie meilleure à la maison. Pour les designers, les produits mal conçus de l’internet des objets font plus de dégâts que d’autres produits entre la marque et le client, car bien souvent, ils rendent les choses incroyablement difficiles. Qui a ainsi envie de recevoir des notifications de ses stores commandés via son smartphone ? Le journaliste Farhad Manjoo avait d’ailleurs très bien illustré ces problèmes de #conception en évoquant les dysfonctionnement d’August, ce système pour piloter sa serrure de porte depuis son (...)

    #Internet_des_objets

  • Death by #design
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/101914177652

    La #conception même de l’informatique est-elle mortelle ? C’est la question que pose le reportage Death by Design réalisé par Sue Williams en cours de production chez Ambrica Productions et dont la Mac Arthur Fondation livre un premier extrait (vidéo). Un complément au dernier Cash Investigation sur nos téléphones portables.

    #film #e-waste #pollution

  • Medium’s CSS is actually pretty f***ing good. — #Medium
    https://medium.com/@fat/mediums-css-is-actually-pretty-fucking-good-b8e2a6c78b06

    I’ve been meaning to write something about the #CSS at Medium for a while because I’m not completely ashamed of it…

    So how did that happen? What did we do differently? OMG, how can you do the same thing? Or learn from us, or something?

    What follows are some notes on our CSS, the steps we’ve taken to get it to where it is, and the world we live in today.

    #web_design

  • Prêter attention aux consommateurs extrêmes - Forbes
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/96069175605

    « La recherche traditionnelle s’intéresse trop à l’étude de la consommation moyenne, qui se débarrasse du bruit pour étudier la majorité des clients, mais également des gens qui sont les plus ouverts », estime Jill Avery de la Harvard Business School auteure, avec le professeur de marketing Michael Norton d’une courte étude sur les consommateurs extrêmes, rapporte Forbes. Les deux chercheurs en marketing invitent les entreprises à s’intéresser aux consommateurs extrêmes, ceux qui sont les plus intéressés par un produits, ses fans, et ceux qui s’en détournent totalement. « Le fan d’un produit peut aider à identifier les aspects qui fourbissent de la valeur », tout autant que ceux qui le détestent où n’envisagent même pas de l’utiliser. Dans le cadre du MBA à la Harvard Business School que les deux (...)

    #ethnographie #design_thinking #conception #innovation

  • Sensibilisation au Domain Driven Design avec #symfony
    http://afsy.fr/avent/2013/23-sensibilisation-ddd

    « L’objectif est de remettre le métier au coeur de vos préoccupations, l’implémentation technique n’étant alors que secondaire. L’approche est intéressante car en structurant notre partie métier, on en vient souvent à simplifier notre partie technique qui en devient limpide. » Tags : #ddd symfony #conception #développement

  • Sauvons les #wearables - Cyborgology
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/90339088827

    David Banks pour Cyborgology se demande si les wearables, ces ordinateurs qui se portent ont encore un avenir. Pour lui, rendre les dispositifs invisibles est peut-être le principal problème que les Google Glass rencontrent. Ainsi le fait que prendre une photo ou une vidéo soit invisible depuis des Google Glass soit invisible aux autres se révèle plus être un problème qu’autre chose. L’invitation du #design à être “discret”, de dire qu’un dispositif idéal serait un dispositif complètement invisible est une erreur. Si nous devions mettre le doigt sur la branche des lunettes par exemple pour enregistrer quelque chose, peut-être que cela changerait l’appréhension que les lunettes de Google cristallisent. “Les lunettes de Google sont vendues comme un dispositif qui est censé vous faire oublier que la (...)

    #conception

  • Organisation des SCSS.

    Je cherche à mieux structurer mes dossiers de styles, maintenant que je suis définitivement en pré-processeur (et en SCSS), que j’essaye de découper au maximum en petits morceaux réutilisables, et que donc je suis censé avoir à la fois plein de fichiers modulaires, et d’autres propres au site en cours.

    J’ai donc lu diverses ressources qui abordent le même problème.

    D’abord, hors pré-processeur, en relisant le rangement de @tetue avec Daisy
    http://romy.tetue.net/methode-daisy

    En relisant aussi les trois proches méthodes de structuration des styles que sont OOCSS, Smacss et Atomic design. Une intro mêlant les trois en français ici :
    http://www.24joursdeweb.fr/2013/le-design-atomique
    Puis :
    http://smacss.com/book
    Et :
    http://pattern-lab.info/about.html

    Mais cela ne parle pas des dossiers et fichiers, donc enfin en cherchant des propositions de rangement réels :

    Sur un des sites de la communauté Sass
    http://thesassway.com/beginner/how-to-structure-a-sass-project

    Par un mec qui a écrit un livre sur Sass
    http://gist.io/4436524

    Par le designer en chef de OneHub, sur Medium
    https://medium.com/p/7fe19ab647fa

    Avec tout cela, je n’ai pas encore choisi définitivement comment MOI je préfère ranger mes fichiers.

    D’abord parce que je parle français et que tous mes collègues sont francophones, et que 99% de nos clients aussi. Donc pourquoi faire le mec à la mode en mettant de l’anglais partout ?

    Inversement, le fait d’utiliser des mots que l’on trouve ailleurs, fait que les futurs lecteurs du code s’y retrouveront plus facilement. Et moi-même aussi, car lorsque je décide d’utiliser tel ou tel framework, je retrouve des termes similaires pour les dossiers, donc même tout seul ça aide.
    De plus, une partie des termes vient aussi des langages utilisés, comme HTML5 par exemple. Donc peut-être mieux de ne pas mélanger.

    (Par contre une idée : utiliser le français pour tous les trucs qui sont uniquement propre au site en cours (lorsque c’est un site fr bien sûr). Par exemple le nom des variables de couleurs, ou encore le noms des objets propres à ce site-là. Ainsi je distinguerai encore plus vite ce qui est commun, en anglais, de ce qui est propre au site, en français.)

    Je suis intéressé par le découpage de Brad Frost, mais je trouve que les termes analogiques ne sont utiles que lorsqu’on explique le principe. Pour les vrais noms des dossiers ou fichiers de travail, je n’ai pas envie de mettre « atoms » ou « organisms », je trouve cela confus.

    Les mots propres à un outil ou à une communauté précise me dérange un peu aussi. Par exemple le mot « partials » peut bien évidemment être utilisé autre part, mais il est surtout présent dans la communauté Sass car c’est le terme qui désigne les fichiers avec un « _ » devant (ceux qui ne sont pas compilés en CSS mais qui doivent uniquement être inclus).
    Je n’ai donc pas trop envie d’utiliser ce mot non plus.

    Pour l’instant, les premiers mots que j’ai retenu sont :
    frameworks/ pour les librairies externes, comme TinyTypo ou Bourbon
    sections/ ou zones/ (pas choisi encore mais « section » est déjà utilisé donc mieux) pour les styles propres à des zones précises (mais communes) des pages, comme header, firstnav, footer, etc
    templates/ pour les styles qui seraient propres à des grands types de pages comme sommaire, rubrique-galerie
    pages/ pour les styles propres à une page précise

    Chaque morceau est censé être de plus en plus rarement utilisé, bien sûr !

    Vous devriez avoir noté qu’il manque encore des choses. Car là-dedans je ne range pas encore les objets réutilisables, qui doivent forcément être avant « sections ». Ce sont les « organismes » dans le vocabulaires de Frost, qui ont une cohérence ensemble quelque soit la page et quelque soit la section dans laquelle on les insérera. Il faut un mot pour ça.
    Peut-être patterns/.

    Il me manque aussi les choix graphiques généraux, pas dans une section particulière : c’est à dire en gros la surcharge de TinyTypo mais avec les couleurs, typos, tailles, etc, qui sont propres à ce site-là. Je ne sais pas encore vraiment pour ce point-là.

    Dans mon vrai « theme.scss », j’aurais donc à peu près l’ordre d’importation :
    – frameworks
    – styles de base (personnalisation de tinytypo + ajouts)
    – objets réutilisables
    – styles de sections
    – styles de templates

    Il me reste aussi à définir si les gabarits ("layouts" en anglais) par défaut du site (pas ceux propres à un template), c’est-à-dire le placement sur les grilles des zones principales, doivent être définis dans chaque section (le section/header défini son placement, le section/content défini son placement, etc) ou bien plutôt dans un unique fichier ensemble. (Par contre les surcharges du layout par défaut seraient à priori bien dans templates/.)

    Si vous avez tout lu, vous êtes courageu⋅x⋅ses, mais il me fallait aplanir tout ça par écrit pour y voir plus clair. Ça peut vous aider, ou m’aider moi après commentaires.

    Bisous. :)

    #conception #design #HTML #CSS #SCSS #Sass #framework #structure #bonnes-pratiques #styleguide

    • Pour « vendor(s) », je ne sais pas. Je n’aime vraiment pas ce terme. « Fournisseur(s) » en français. Ça fait très import-export. Je n’arrive pas à m’y faire… :D
      Par ailleurs « framework » est un mot qu’on utilise désormais couramment dans plusieurs langues (en français nous n’avons pas de terme immédiat d’un seul mot pour ça), et donc je le trouve plus passe-partout, en disant bien ce qu’il veut dire.

      Pour Atomic je l’ai expliqué plus haut : je trouve qu’utiliser des termes « par analogie » est super pour expliquer le concept. Mais pour le concret, les vrais dossiers et fichiers quotidiens, je ne trouve pas ça très intuitif. patterns n’est qu’une idée, ça pourrait être modules aussi… (mot multilingue en plus).

      Je préfère en tout cas utiliser des termes qui ne sont pas en rapport avec un outil précis : ceux utilisés par Brad Frost sont uniquement utilisés par sa méthodologie. Ils ne sont pas compréhensibles « en eux-mêmes », sans explications en amont. Tu comprends ?

    • Ce n’est pas le premier post que je lis sur le rangement des fichiers SCSS : qu’a donc ce langage pour tant inciter à ranger ?

      Ça me semble induire de l’arborescence, ce qui me semble quelque peu surdimensionné (mais pourquoi pas) pour ranger du CSS. Est-ce que ça ne complexifie pas inutilement ?

      La seule raison qui me fait arborer des styles est motivée par l’humain, non par le besoin de ranger : ça permet, par exemple, d’isoler le code de base dans un « dossier sacré » intouchable, et de pouvoir facilement le désigner comme tel aux différents intervennant·e·s. Du coup, y’a 3 dossiers maximum , qui servent à ne pas se marcher dessus et à préserver la robustesse du projet. Dans ce cas, c’est au préprocesseur de ranger ensuite par logique d’héritage, par rôle/fonction dans le site.

      D’un point de vue macro, j’utilise toujours le même découpage #Daisy, en 3 parties (qui peuvent être 3 dossiers, 3 feuilles ou 3 séries de feuilles, peu importe) :

      1. Base CSS : base pour l’intégration. Cette première partie regroupe les trucs qui servent partout, dans chaque projet web.
      2. Modules : interviennent ensuite les styles optionnels, généralement importés/imposés, associés à une fonctionnalité, un script ou un plugin.
      3. Spécifique : si nécessaires, les styles spécifiques au projet, en dernier.

      Merci en tout cas, pour le partage de ta réflexion et tes recherches.

    • D’abord une courte réponse à @tetue, puis là où j’en suis. :)

      qu’a donc ce langage pour tant inciter à ranger ?

      Pas spécialement ce langage, mais n’importe quel pré-processeur a sa fonction d’importation (mais qui importe dans une feuille unique au final). Et donc ça aide à découper en fichiers cohérents ne contenant qu’une seule fonctionnalité.

      C’est comme pour le code fonctionnel : c’est plus facilement maintenable et lisible quand on a pas un fichier de centaines de lignes. Par exemple un fichier ne contenant que les styles des boutons et leurs variantes (gros boutons, petits boutons, différentes couleurs). Puis un fichier contenant uniquement les styles des commentaires et leur agencement. Etc.

      Cela dépend bien entendu des équipes, mais je connais pas mal de gens qui préfèrent des petits fichiers cohérents (on sait qu’on trouvera tous les styles des boutons dans le fichier des boutons).

      –----

      En ce qui me concerne, voilà où j’en suis.

      Pour les fichiers et dossiers

      css/
         \_ frameworks/
         \_ modules/
         \_ sections/
         \_ templates/
         \_ theme.scss + les trucs généraux (variables, layouts, …)

      On notera que les noms de dossier que j’ai choisi sont utilisés aussi bien en anglais que dans les conversations francophones. De plus, le tri alphabétique correspond déjà à l’ordre d’importation de ce qu’ils contiennent : du plus général au plus particulier. Pratique !

      Pour l’ordre d’importation dans la feuille principale

      /**
      * Variables et fonctions de base
      *
      * Ces imports ne génèrent aucun style CSS, ce sont des utilitaires
      */
      @import "variables";
      @import "bourbon";
      @import "grid-settings"; // config de Neat, après Bourbon car utilise em()
      @import "neat";
      @import "omega-reset"; // complément à Neat pour le responsive
      @import layoutgala // mixins LayoutGala, si on en a besoin
      @import "hashgrid"; // mixin de visualisation de la grille pour aider

      /**
      * Base CSS
      *
      * Styles de premier niveau pour les éléments de base, la plupart sans classes
      */
      @import "tinytypo"; // Typographie de base, pour n'importe quel site
      @import "typo"; // Choix graphiques de base propres à ce site (couleurs de base, tailles, polices, etc)

      /**
      * Gestion des gabarits
      *
      * Placement des blocs principaux, colonnes, etc
      */
      @import "layouts";

      /**
      * Modules
      *
      * Ce sont des modèles cohérents, réutilisables quelque soit l'endroit où on les place
      */
      @import "modules/buttons"; // Tous les boutons et leurs variantes
      @import "modules/forms"; // Les formulaires
      @import "modules/lists"; // Les différentes listes du site
      @import "modules/illustrations"; // Les images et légendes
      @import "modules/comments" // Les commentaires
      // ...

      /**
      * Sections
      *
      * Styles spécifiques à des morceaux de pages, mais dans tout le site
      */
      @import "sections/access"; // Accès rapide
      @import "sections/header"; // Entête du site
      @import "sections/firstnav"; // Navigation principale
      @import "sections/footer"; // Pied de page
      // ...

      /**
      * Templates
      *
      * Styles spécifiques à des pages ou groupes de pages
      */
      @import "templates/sommaire"; // Styles propres à la page d'accueil
      @import "templates/rubrique-agenda"; // Pour l'agenda
      // ...
    • On est d’accord sur l’approche globale, du général au particulier à la Daisy : 1. base puis 2. modules puis 3. spécifique.

      Par contre, le découpage de ta dernière partie par section et templates, j’en suis revenue : d’expérience, ça tient mal sur la durée, parce qu’on ré-organise les pages, les renomme, les recompose, etc. C’est vraiment une mauvaise idée.

      Je découpe cette dernière partie par profil d’intervenants (qu’ils soient potentiels ou réels, peu importe), ou plutôt par type d’intervention, parce que ça correspond mieux à la réalité de la vie d’un projet. Parce qu’un projet ça vit, ça passe entre plusieurs mains, de talents divers, qu’on le veuille ou non, et c’est seulement en prévoyant cela qu’on s’assure de la robustesse et de la pérennité d’une intégration. Concrètement, ça donne qqch comme ça, dans cet ordre :

      theme (habillage graphique général)
      skin (si besoin de « skin » par exemple saisonnières)
      color (si besoin de variantes de couleurs, par exemple par rubrique)
      debug (feuille de débug, désactivable)
      custom (personnalisations, yes, toutes ; livré par le développeur front, interne ou externe)
      team (surcharges de l’équipe exploitant le site, en cours de vie)
      temp (surcharges à l’arrache, par les autres mains passant sur le projet, en CSS à la truelle, à vocation temporaire)

      Cela permet de passer des consignes claires :
      – si t’as besoin de modifier le look (t’as un miminum de sensibilité graphique et de connaissance en variables), va dans « theme », sinon si t’as juste besoin de rustiner un truc, vas dans « team » (et touche pas au reste, auquel t’as pas accès d’ailleurs, comme ça on casse pas le site)
      – pas besoin d’avoir la connaissance de l’ensemble du projet, de comprendre quels sont les gabarits, pour intervenir
      – d’expérience, la démultiplication de « petits fichiers cohérents » ne doit pas déborder l’étape de fabrication et être imperceptible des suivants, sinon ça rend fou le webmestre en bout de chaîne qui, peu rompu aux pré-processeur &co, préfère qu’on lui indique un seul fichier où poser ses rustines CSS.

    • En suivant un lien de @nhoizey :
      http://seenthis.net/messages/384093

      je remarque que Hugo Giraudel a décrit sa méthode, qui a quasiment le même principe découpage :
      http://sass-guidelin.es/#the-7-1-pattern

      Les termes ne sont pas les mêmes (components VS modules, etc) et lui fait encore plus de dossiers : notamment pour y mettre ce que moi j’ai toujours en bazar à la racine à côté de mon fichier principal, ce qui est un point que je dois encore améliorer. Mais sinon les principes sont vraiment les mêmes.

      Comme je dis dans l’autre seen, je préfère quand même mon nommage, car
      1) chaque terme (frameworks, modules, sections, templates) est utilisé aussi bien en anglais qu’en français, ce qui en fait un découpage passe-partout ;
      2) l’ordre alphabétique des dossiers suit scrupuleusement l’ordre d’importation, donc quelque soit où l’on travaille (dans l’explorateur de fichiers, dans l’IDE, etc) on sait encore plus facilement où l’on se trouve, tout est toujours affiché dans le même ordre.

  • http://www.pjmccormick.com/designers-who-code-and-first-disney-imagineers

    The reason is because designers who code—who are curious about and tinker with technology—are always the ones who produce the most interesting, innovative, and successful work. This is simply because they understand the technology better—they know what it’s capable of, and where it can be pushed.

    They don’t create pictures of ideas that may or may not work. They create functional prototypes and experiments that show the idea in action, that validate or invalidate the idea before it’s committed to engineering, and that always, always, always lead to more interesting and innovative ideas down the road.

    Combined with their sensibilities and skills as designers, this familiarity with the technology allows them to see, pursue, and capitalize on incredibly valuable opportunities that no one else would noticed.

    But ultimately, coding is just another skill. Just like any other design technique, methodology, or piece of software. And the fact is, refusing new skills—and reinforcing professional segmentation based solely around skill sets—will always be inherently limiting.

    #design #code #développement #conception

  • Je rêve d’un système de gestion des tickets a) auto-hébergé, b) simple d’utilisation (pour organisation interne du travail d’une équipe, pas pour des développeurs), c) simple de conception (solution du genre de celles proposées dans le fil http://seenthis.net/messages/150466) et d) accessible depuis partout e) avec éventuellement authentification.

    Les raisons sont les suivantes :
    – a) contrôle des données, utilisable en local/intranet/internet, reproductible
    – b) c’est tellement efficace, les tickets, pourquoi le réserver au développement logiciel ?
    – c) facile à maintenir, exporter/importer, archiver
    – d) les avantages du web
    – e) pour le contenu interne (mais binaire : connecté = accès à tout le contenu, non-connecté = rien - facile à gérer au niveau du serveur web)

    J’aimerais que les tickets permettent :
    – 1. un ticket par tâche, avec commentaires successifs (un ticket, quoi)
    – 2. un statut (ouvert/fermé, ou en cours/terminé)
    – 3. des labels/mots-clés pour indexer et regrouper les tickets
    – 4. assigner le ticket à une personne
    – 5. s’abonner à un ticket (pour recevoir des notifications de mise à jour) ou abonner qqn d’autre
    – 6. fixer une date limite (voire des dates limites)
    – 7. envoyer des alertes automatiques par mail 15 jours avant la date limite

    Pour être plus simple, mieux vaut diviser le problème. On peut donc imaginer :
    – un système de forum simple comme #seenthis ou #nononsense : permet 1, 3 et 5.
    – pour 2., peut être peut-on se servir de mots clés : #fermé, #réouvert, etc. et le plus récent est celui qui vaut.
    – pour 3., peut être peut-on aussi se servir de mots-clés : resp:@severo (id. le plus récent indique le/la responsable en cours)
    – pour 5. on peut imaginer abonner qqn·e d’autre simplement en le/la citant : @severo - implique qu’un script analyse tous les messages et ajoute la personne citée comme « abonné » au ticket
    – pour 6., on peut imaginer simplement mettre une URL vers un événement dans un calendrier partagé (implique de mettre en place un système de calendrier partagé - voir #baikal par exemple). Autre solution : un mot-clé : due:2014-01-17
    – pour 7. il faudrait trouver un programme qui se branche sur le calendrier partagé, et qui envoie les alertes (ça doit exister) - reste à définir le délai d’envoi par rapport à la date limite

    Je suis preneur de tout conseil ou commentaire !

    • Oui c’est une possibilité, même si le plugin Tickets est clairement fait pour la gestion de bugs. On pourrait rendre optionnels certains champs (priorité, type de bug) et permettre d’ajouter d’autres champs, comme les mots-clés par exemple.

      Pour les dates, j’ai l’impression qu’il faut plutôt se brancher sur un système à part.

      En fait, le plugin Tickets est sûrement une bonne idée pour la partie serveur. Mais au delà, j’aimerais travailler sur la partie « client ». Pour l’affichage, un format auto-descriptif du modèle de données, c’est à dire que l’HTML du ticket suffise à l’importer dans un autre système. Il faudrait donc que toutes les données soient présentes sur le texte du commentaire. Ce qui irait dans le sens de l’import export en format mail que propose @fil :
      http://seenthis.net/messages/216935

      Une mise à jour du ticket, où on changerait la personne assignée, le statut, on ajouterait un mot-clé et on écrirait un commentaire, pourrait donc être affichée de la manière suivante

      Un commentaire

      resp:@severo #todo statut:#open #conception

      C’est surtout une question de squelette pour l’affichage du ticket.

      Et si une syntaxe est définie, on pourrait aussi publier à partir de la seule plage de texte. Comme on ferme habituellement des commits avec « fixes #1234 », on pourrait ainsi changer de responsable en écrivant « resp:@maieul » dans le texte, au lieu d’utiliser un formulaire. Ce commentaire pourrait être envoyé par mail, entré sur le site, etc.

    • Pour « tout faire en texte », c’est assez fluide et compréhensible pour l’ajout, comme ce que fait seenthis (l’ajout de tags dans les commentaires est pris en compte dans la recherche de seens), mais si tu veux enlever des infos (tag, date, ou autre), ce n’est plus aussi simple pour les néophytes. Si on doit rajouter une syntaxe en plus genre « -#truc » ou « -resp :@truc »… ça commence à faire beaucoup de ptits caractères partout, et ça me parait assez geek.

      Vu que tu parles de tickets, et donc de todolist finalement, et en plus de texte, je t’invite aussi à lire les discussions qu’il y a eu autour du plugin « Todo » pour SPIP, dont le but était justement de générer à partir de texte brut uniquement ET que ce texte brut soit aussi lisible tel quel même avant transformation.

      http://contrib.spip.net/Todo#forum462129

      Tu trouveras notamment des liens vers des tentatives de formats « standardisés » de todolist en texte brut. Notamment le format TodoTxt : https://github.com/ginatrapani/todo.txt-cli/wiki/The-Todo.txt-Format

      La version SPIP en est inspirée mais n’est pas pareille.

      Bien sûr, que ce soit TodoTxt ou celui de SPIP, ce sont des trucs pour une seule personne. Mais ça peut quand même donner des idées pour un système multi-utilisateurs avec commentaires.

  • homéostasie : penser les rétroactions & contre-tendances
    http://100futurs.fr/blog/homeostasie-penser-les-retroactions-les-contre-tendances

    L’homéostasie fait partie des #concepts importants de la futurologie, car en matière de prévision, l’attente concerne principalement l’expression des évolutions sociales les plus radicales. Or, la société va normalement réagir à ces déséquilibres de façon à les compenser en générant un ensemble de mesures d’adaptation, spécialement dans le domaine idéologique. La non-prise en compte de ce principe s’assimile, pour le futurologue, à un biais cognitif. The post homéostasie : penser les rétroactions & contre-tendances appeared first on 100futurs.

    >

  • Aujourd’hui, découvrons un monde neuf, des concepts novateurs, avec des innovations nouvelles et jamais vues. Que-du-nou-veau je te dis !

    Par la faute de ma #procrastination maladive, je me suis mis à suivre les liens annexes aux vidéos incluses dans ce seen : http://seenthis.net/messages/183496. Ainsi qu’à faire des recherches sur les intrigantes initiales #RBEHP.

    Je suis d’abord tombé sur cette vidéo présentant un homme qu’il faudrait apparemment connaître : #Peter-Joseph.
    http://www.youtube.com/watch?v=j6zyTOrPNuM

    Il a une page Wikipédia dédié : http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Joseph.
    Il a travaillé dans la musique et dans la finance. Mais la finance ce n’est pas bien, c’était juste pour ne pas avoir un chef. Donc finalement il devient monteur, et sur son temps libre il fait des documentaires.

    Dès les premières lignes, on nous parle d’un concept économique qui apparemment mérite un lien interne de Wikipédia : "une #économie basée sur les ressources". Les mots sont simples, mais mis ensemble, on se demande alors ce que cela signifie puisqu’il y a un lien qui suggère que c’est un concept particulier. Nous y reviendrons un peu plus loin.

    Peter Joseph a produit une série préfixée par le même terme : la série #Zeitgeist. Et même carrément un mouvement (social ?) basé autour des admirateurs de cette série : le mouvement Zeitgeist.
    http://en.wikipedia.org/wiki/The_Zeitgeist_Movement
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeitgeist:_The_Movie
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeitgeist:_Addendum
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeitgeist:_Moving_Forward
    http://zeitgeistmovie.com

    Le but de ces films est de faire comprendre que le monde ne va pas bien (apparemment beaucoup de théorie du complot au début, quand même), mais pas seulement. Car ensuite il propose une solution pour sauver le monde.

    Dans son ensemble, cette œuvre engagée constitue un modèle de compréhension du paradigme social actuel et explique pourquoi il est impératif d’en sortir. La nouvelle approche sociale radicale, mais néanmoins pratique, qu’elle propose, est fondée sur des connaissances avancées qui permettraient de résoudre les problèmes sociaux auxquels le monde est aujourd’hui confronté.

    Rien que ça !

    Les descriptions des deux derniers pointent de nouveau sur un lien Wikipédia interne parlant de « l’économie basée sur les ressources » : c’est vraiment intrigant.

    En vérité, le lien redirige vers un sous-chapitre d’une autre page :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Venus_Project#Une_.C3.A9conomie_bas.C3.A9e_sur_les_ressources

    Cette page parle du projet Vénus (#The-Venus-Project), qui est une organisation. Une organisation ? Non, une entreprise (et une association), fondé par #Jacque-Fresco, un ingénieur qui propose, depuis plus longtemps que Peter Joseph, de sauver le monde en changeant notre système économique :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacque_Fresco

    Mais alors c’est quoi le projet Vénus, en quoi ça consiste ? On apprend :

    The Venus Project est présenté par la littérature de Jacque comme l’aboutissement du travail de toute une vie. Il est localisé au centre de la Floride, près de la rive ouest du Lac Okeechobee, à peu près 80 km au nord-est de Fort Myers. Sur sa parcelle de 8,7 ha, il y a 10 structures entièrement imaginées par Fresco. C’est en partie un centre de recherche pour Jacque Fresco et Roxanne Meadows. Ils y produisent des vidéos et de la littérature qui a pour but de présenter leur buts. Selon leurs informations, leur objectif ultime est d’améliorer la société en direction d’un concept social global, durable et technologique qu’ils appellent une « économie basée sur les ressources ».

    Donc le but de toute sa vie, c’est avoir trouvé un lieu qui lui permet d’écrire des textes et de faire des vidéos qui présentent son but dans la vie.

    Mais revenons à notre concept novateur : c’est quoi une économie base sur les ressources ?

    Une économie basée sur les ressources utilise les ressources existantes plutôt que le commerce.

    Il me semble que le commerce, quand bien même il serait à critiquer, ne nous fait pas échanger des ressources inexistantes. Au contraire d’ailleurs, puisqu’on a justement un manque de ressources existantes à cause du commerce qui nous fait en utiliser trop. Du coup, je ne comprends pas la phrase, cela doit vouloir dire autre chose.

    Les richesses de la Terre sont considérées comme le patrimoine commun de tous les peuples et sont de ce fait partagées de manière équitable.

    Ça c’est super gentil, vraiment hein. Mais c’est le but de la plupart des mouvements politiques ou économiques (y compris le libéralisme). Donc ce qui importe, c’est surtout « comment ? »

    une telle économie s’organiserait comme suit :
    1. Répertorier les #ressources planétaires.
    2. Décider ce qu’il est nécessaire de produire, en se fondant sur le strict minimum (comme la nourriture, l’eau, le logement, etc.) en passant par des produits utilitaires (matériaux bruts, machines automatisées, développement technologique, etc.) jusqu’aux produits utilisés à des fins non-utilitaires (divertissements, radios, instruments de musique, etc.).
    3. Optimiser les méthodes de production, maximiser la durée de vie des produits.
    4. Mettre en place des méthodes adaptées de distribution pour accéder aux produits.
    5. Optimiser le recyclage de ces produits qui peuvent devenir obsolètes ou inopérants.

    Voilà. On y est. C’est ça le nouveau #concept totalement innovant et novateur.

    Un #machinisme cybernéticien, mille fois promu par mille techno-utopistes depuis au moins deux siècles déjà. Et pire, uniquement avec des phrases creuses, super génériques, qui me font vaguement penser à un truc sectaire. Rien, mais absolument RIEN de jamais lu autre part dans toutes les pages qui tournent autour de cette mouvance.

    Une société mondiale avec une sorte de gouvernement technocratique planétaire, dirigé par la science et les ingénieurs qui calculent tout ce qu’il faut globalement et localement.

    J’ai perdu tout ce temps, pour ÇA.

    Annexes :

    En cherchant les initiales RBEHP, on trouve aussi « Guillaume, consultant EBR ». (EBR = RBE en français à priori)
    http://questionsebr.wordpress.com/tag/rbehp
    http://www.questions-ebr.com/consultant-economie-basee-sur-ressources

    On tombe aussi sur #The-Transition-Project, un suite de blogs, en plusieurs langues, qui font allusion à l’économie basée sur les ressources. Mais qui diffuse aussi des vidéos K-Pop tout en écrivant que c’est de la publicité pour leur projet. Je ne comprends pas.
    http://www.ttpfrance.org
    http://www.thetransitionproject.org

    Je vous laisse procrastiner plus loin, moi je suis un peu fourbu là.

    #technocratie #cybernétique

  • Combien consomme un site Web ?
    Sustainable Web Design · An A List Apart Article
    http://alistapart.com/article/sustainable-web-design

    What is the web’s carbon footprint?

    – A 2008 paper from the Lawrence Berkeley National Laboratory suggests it takes 13kWh to transmit 1GB.
    – 15.6 pounds of CO2e—and that’s just to transfer 1GB of data.
    – If one million users each download a typical page, which now averages 1.4MB, that’s a total of (...) more than 10 tons of CO2e.
    – Mobile data, with its reliance on 3G/4G, is up to five times more polluting—77 pounds CO2 per gigabyte.
    (...)
    Based on these figures, we can estimate that a site the size of Tumblr, with 183 million pageviews per day and approximately 10 percent of those from mobile, has the potential to be responsible for a staggering 2,600 tons of CO2 daily.

    #énergie #simplifier #alléger

  • « Concept-propriété » : un dernier texte d’Albert Jacquard | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article985

    « Concept-propriété » : un dernier texte d’Albert Jacquard
    19 septembre 2013

    Albert Jacquard a été de tous les combats pour le droit au logement. A la fin de sa vie, bien que très affaibli, il nous avait donné ce texte, pour la postface de la Note Copernic-DAL contre le logement cher. Il n’a as eu le temps d’y mettre la dernière main, mais le texte demeure.

    « CONCEPT-PROPRIÉTÉ »

    Par définition, la propriété est le droit exclusif d’utiliser un bien. S’approprier, c’est donc exclure. « Ceci m’appartient » signifie « Ceci ne t’appartient pas ».

    Le besoin de manifester un tel droit exclusif s’observe chez les animaux, lorsqu’ils marquent leur territoire. Chacun, par ce moyen, prolonge l’objet qu’est son corps en lui annexant un ensemble d’entités qui ne font pas réellement partie de ce corps, mais qui participent à la définition de son domaine. Au contact des biens qui lui appartiennent, sur lesquels il a apposé sa marque, chaque vivant se ressent, lui qui est si vulnérable, comme recouvert d’une cuirasse protectrice.

    Pour l’être humain, plus que pour tout autre animal, ce comportement est exacerbé par une caractéristique qui lui est propre : la pensée de l’avenir submerge, chez lui, la conscience du présent ; chaque jour est consacré à la préparation du suivant, ce qui génère une angoisse permanente. Il ne peut retrouver un peu de stabilité, de sérénité, qu’en créant des liens entre sa personne provisoire et des objets durables ; l’appropriation est la manifestation de ce besoin.

    Il n’est donc pas étonnant que la plupart des constitutions fassent figurer le droit de propriété dans la liste des Droits de l’Homme. Il s’agit d’assurer la stabilité du cadre au sein duquel se construisent les personnes. Initialement, la propriété évoquée par ce droit était celle de biens utiles à la vie quotidienne ou au maintien de la cohésion sociale. Le champs de l’appropriation s’est progressivement élargi et s’est éloigné de ce qui le légitimait. De nombreuses sociétés ont complété le droit d’usage par le droit de transmission sous la forme de l’héritage ; l’appropriation a ainsi été étendue au-delà de la succession des générations. Mené à son terme, ce processus ne peut aboutir, dans un univers limité, qu’à un blocage généralisé par épuisement des biens encore disponibles.

    Mais surtout, le droit « d’user » est devenu le « droit d’abuser », et même le droit de détruire. L’exclusion, qui est le prolongement logique de l’appropriation, est alors définitive, irrémédiable.

    Dans de multiples cas, le simple usage d’un bien entraîne sa destruction. « User » n’a donc pas le même sens pour un terrain que l’on occupe ou un outil dont on se sert que pour une nourriture que l’on consomme ou un carburant que l’on brûle.

    Dans un monde où les ressources seraient illimitées dans l’espace et dans le temps, ou tout au moins rapidement renouvelables, la destruction n’aurait que des inconvénients provisoires. Elle peut, par contre, être une catastrophe pour l’ensemble de la collectivité dans un monde tel que le nôtre, caractérisé par sa finitude. Elle est alors un acte irréversible, qui appauvrit définitivement la collectivité. S’approprier un bien non renouvelable pour le détruire est donc un acte pire qu’un vol, c’est un crime contre les humains à venir.

    La prise de conscience des limites de la planète impose donc une limitation rigoureuse du droit de propriété dans tous les domaines. Un équilibre doit être défini et imposé entre ce qui est nécessaire à l’épanouissement de nos contemporains et les besoins des humains à venir. A coté de la propriété individuelle et de la propriété collective doit être introduit le concept de propriété de l’espèce. Il doit concerner aussi bien les richesses créées dans toutes les civilisations par le développement des cultures que celles offertes spontanément par la nature.

    Ce concept a d’ailleurs été déjà introduit à propos des œuvres d’art ; la cathédrale d’Amiens ou le temple de Borobudur appartiennent définitivement à tous les hommes ; le portrait du docteur Gachet par Van Gogh a été acheté, paraît-il, par un riche japonais, mais celui-ci s’est vu refusé le droit de faire incinérer ce tableau avec son cadavre. Ces monuments, ces chefs-d’œuvre, appartiennent à tous les humains pour qui ils sont des sources d’émerveillement et de fierté. Ils ne peuvent participer aux transactions qui agitent les « marchés » ; pour eux la notion de valeur est hors sujet.

    Il est encore temps d’étendre, au nom des Droits de l’Homme, cette protection de la richesse de tous.

    Albert Jacquard

    #Albert_Jacquard
    #Concept-propriété