• « Hanouna est un pilier dans l’entreprise idéologique de Bolloré »

    ⚡🇨🇵INFO - Complaisance pour Le Pen et invisibilisation de Mélenchon : jusqu’au bout de la présidentielle 2022, Cyril #Hanouna aura roulé pour Éric #Zemmour. La chercheuse au CNRS Claire Sécail dévoile son étude sur TPMP et la présidentielle. (Les Jours)

    https://lesjours.fr/obsessions/l-empire/ep184-claire-secail-hanouna

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1590796063790796820/pu/vid/1280x720/YJxzzubIC_rbmzkl.mp4?tag=12


    [ Hanouna en pleine implosion . Un certain point de non retour est atteint ce soir à la « télévision » . ]

    Tapis rouge pour Zemmour, complaisance pour Le Pen, invisibilisation de Mélenchon… Claire Sécail dévoile aux « Jours » son étude sur « TPMP » et la présidentielle.

    Rien n’y a fait. Jusqu’au bout de l’élection présidentielle de 2022, Cyril Hanouna aura roulé pour Éric Zemmour. En janvier dernier, la docteure en histoire contemporaine et chercheuse au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) Claire Sécail publie le fruit de son observation intensive de Touche pas à mon poste (TPMP) et il est sans appel : entre septembre et décembre 2021, l’émission-phare du non moins animateur-phare de Vincent Bolloré a consacré 44,7 % de son temps d’antenne politique au candidat du parti Reconquête. Si Claire Sécail dit aux Jours être alors « sortie de son rôle de chercheuse » pour se glisser dans celui de « citoyenne » afin de « sensibiliser et éveiller » les consciences, la tendance s’est poursuivie. L’étude désormais complète qu’elle dévoile aux Jours montre en effet que, même pendant la période d’égalité en fin de campagne, 29,7 % des sujets politiques chez Hanouna étaient consacrés à Éric Zemmour, tout juste dépassé par Emmanuel Macron (31 %). « De janvier à avril 2022, écrit Claire Sécail, l’analyse quantitative des temps d’antenne/parole montre que l’émission a largement favorisé les candidats d’extrême droite et toujours en particulier Éric Zemmour. » L’animateur a ainsi « maintenu une vision bipolarisée de la compétition électorale entre Éric Zemmour et Emmanuel Macron » tandis que tous les autres candidats étaient « invisibilisés quantitativement et parfois disqualifiées qualitativement ». Entretien.

    Lors des résultats intermédiaires de votre étude, vous pointiez une surreprésentation d’Éric Zemmour chez Cyril Hanouna. Cette tendance s’est-elle confirmée ?

    Deux choses se sont confirmées : une surexposition d’Éric Zemmour et une bipolarisation avec Emmanuel Macron. Ça fait monter très fortement l’extrême droite puisque Marine Le Pen était en troisième position des contenus politiques de TPMP – mais assez loin d’Éric Zemmour. Mais même si elle a été moins exposée, elle en a beaucoup profité grâce à un travail de normalisation qui est très fort dans l’émission. Et ça, ça a continué tout au long de la campagne. Comme j’étais dans les semaines de campagne officielle, j’ai découpé en respectant les périodes, et la première place va être alternativement occupée par Éric Zemmour ou Emmanuel Macron, selon la période d’équité, d’équité renforcée ou d’égalité.

    L’empire

    Il avait fixé la date : le 17 février 2022. Ce jour-là, Vincent Bolloré devait léguer sa petite épicerie à sa dynastie, mais évidemment, il n’en a rien été. Du transport et de la logistique, du fioul et des batteries électriques, du plastique et des palmiers en Afrique. Et Havas. Et Vivendi. Et Canal+ : depuis l’été 2015, l’homme d’affaires fait sa loi dans le groupe crypté, et ça ne fait qu’empirer.

    Le CSA et le temps de parole

    Après la période dite de l’« équité », où les chaînes doivent respecter les grands équilibres entre présidence de la République, majorité et oppositions, on est passés le 8 mars à l’« équité renforcée » où il faut programmer les candidats à des horaires comparables (défense donc de les planquer la nuit). À compter du 28 mars, c’est l’égalité stricte qui a prévalu : même temps de parole pour tous.

  • California voters approve ban on sale of flavored tobacco products
    https://news.yahoo.com/california-voters-approve-ban-sale-050622062.html?guccounter=1
    https://media.zenfs.com/en/la_times_articles_853/64203ec577fe52c426b0e2b9745e16f2

    California voters on Tuesday passed a ballot measure to uphold a 2020 law that banned the sale of most flavored tobacco products, giving anti-tobacco advocates an expected victory in a multiyear fight against the industry to mitigate a youth vaping crisis.

    Proposition 31 was placed on the ballot soon after Gov. Gavin Newsom signed Senate Bill 793, the Legislature’s bipartisan effort to crack down on e-cigarettes and other products popular with kids. The law banned the sale of certain flavored tobacco products in stores and vending machines, including menthol cigarettes, but with exceptions for hookah, premium cigars and loose-leaf tobacco.

    The Associated Press called the race, though official results will take longer to finalize.

    “In California’s battle against Big Tobacco, voters have overwhelmingly decided to protect kids from being lured into a lifetime of addiction to nicotine,” Lindsey Freitas, regional advocacy director for the Campaign for Tobacco-Free Kids, said in a statement.

    The implementation of SB 793 was delayed after a referendum by the tobacco industry qualified for the November 2022 ballot, giving voters the final say on its merit. A “yes” vote meant the law would go into effect, while a “no” vote would have blocked it.

    More than 100 local jurisdictions in California have passed some level of restrictions against the sale of flavored tobacco products. Lawmakers approved the statewide ban despite lobbying by the tobacco industry and other interest groups that claimed it would disproportionately affect certain communities more than others and incentivize a black market.

    Advocates for Proposition 31 argued the restrictions would deter tobacco use among kids by eliminating youth-friendly flavors such as bubblegum, cotton candy and cherry. A 2020 Centers for Disease Control and Prevention youth survey found that 20% of high school and 10% of middle school students reported current e-cigarette use.

    Those numbers concerned a coalition of doctors, dentists, nurses and public health professionals who campaigned in support of the initiative, along with Newsom, the California Democratic Party and the California Teachers Assn. The campaign to pass Proposition 31 had raised around $60 million, according to campaign finance records, thanks in large part to former New York City Mayor Michael Bloomberg, who has for years fought against teen smoking and funneled millions into passing the ballot measure.

    The campaign against Proposition 31 raised millions of dollars with help from R.J. Reynolds Tobacco Co. and Philip Morris USA. The California Republican Party also endorsed a “no” vote against the measure.

    Opponents said the ban would remove an effective tool used by smokers to quit traditional cigarettes, and that some communities were unfairly targeted by the law. Black smokers, for example, are more likely to use menthol cigarettes, largely because the tobacco industry “aggressively targets its marketing to certain populations,” according to the CDC.

    The “no” campaign also claimed that the new rules would incentivize a black market that would disregard strict federal regulations against underage smokers and flavored tobacco products, and would significantly cost the state. The independent Legislative Analyst’s Office estimated that Proposition 31 could reduce state tobacco tax revenues by up to $100 million annually.

    Still, Proposition 31 headed into election night with a clear advantage. A recent UC Berkeley Institute of Governmental Studies poll co-sponsored by The Times found that likely voters favored the ballot measure 58% to 32%, with strong support from Democrats and unaffiliated voters, and modest approval among Republicans.

    Newsom also lent his support for the measure in the final days before the election.

    “A lot on the ballot. Not to be missed — a chance to stand up to nasty tobacco companies that are willing to put our kids’ health at risk to flush their bank accounts with cash,” Newsom wrote on Twitter on Nov. 4. “It’s sick. Vote YES ON PROP 31 to ensure the ban on flavored tobacco stays put. Save lives. Vote YES.”

    “This is a disappointment to the millions of adults over the age of 21 who are now prohibited from purchasing these products as well as other FDA-authorized harm-reduction alternatives,” the “no” on Proposition 31 campaign said in a statement.

    This story originally appeared in Los Angeles Times.

    #Tabac #E-cigarettes #Addiction #Lobbying

  • Panthère Première » Autonomie électrique, le rêve d’une reconnexion
    https://pantherepremiere.org/texte/autonomie-electrique-le-reve-dune-reconnexion

    Alors que les réseaux électriques qui structurent le monde sont largement invisibles, la chercheuse Fanny Lopez nous invite à plonger dans l’histoire de l’« ordre électrique », centralisé et uniformisé à l’extrême, pour envisager une pluralité de modèles et inverser la perspective : partir du bas, maîtriser la technique, repenser le politique via la réappropriation de la ressource énergétique.

    Enseignante-chercheuse dont les travaux se situent au croisement de l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme, des techniques et de l’environnement, Fanny Lopez est l’autrice de deux ouvrages consacrés à l’autonomie énergétique. Dans Le Rêve d’une déconnexion, de la maison autonome à la cité auto-énergétique (éditions de la Villette, 2014), elle dresse la généalogie des projets architecturaux qui, au cours de l’histoire, ont intégré cette dimension autonomiste alors que la connexion aux grands réseaux électriques faisait (et fait) œuvre de modèle. Puis elle retrace, dans L’ordre électrique : infrastructures énergétiques et territoires (MétisPresses, 2019), l’histoire matérielle de l’électrification des territoires tout en s’intéressant, grâce à de nombreux exemples puisés en Europe et aux États-Unis, aux enjeux de la relocalisation des ressources en énergie. Traversant son travail de bout en bout, une question : comment les projets locaux d’autonomie énergétique peuvent-ils s’articuler avec des revendications d’autonomie politique ? Discussion.

    PS : En septembre 2022, Fanny Lopez a sorti un nouveau livre, À bout de flux, chez Divergences, qui explore la matérialité de la machine et des câbles du numérique et des objets connectés. Et on adore !

    #électricité #énergie #gestion_des_flux #Fanny_Lopez #Panthère_Première

    • Depuis une quinzaine d’années, la coopérative est devenue une forme privilégiée et leur nombre a explosé en zone rurale, urbaine ou périphérique notamment en Europe mais aussi aux États-Unis. Pour la ville, on pourrait citer l’exemple de Co-op City dans le Bronx, un quartier du nord-est de la ville de New York. Co-op City, c’est une coopérative d’habitant·es qui gère, en lien avec le bailleur et soutenue par des financements publics, l’un des plus grands micro-réseaux à usage résidentiel au monde. Les deux turbines à gaz de l’installation électrique, qui produisent 38 MW, permettent de produire de l’électricité à moindre coût pour les résident·es (dont les factures ont baissé) et de vendre de l’électricité excédentaire au grand réseau électrique, même si c’est un bras de fer avec l’opérateur historique5. Les fonds générés par la vente d’électricité permettent de rembourser les prêts liés à la réalisation du projet et d’investir dans d’autres projets collectifs dans le quartier. L’autonomie électrique de Co-op City avoisine aujourd’hui les 90 %. La coopérative prévoit d’ajouter 5 MW de capacité solaire photovoltaïque et une station d’épuration pour convertir les eaux usées en eaux grises. Il y a aussi l’idée de méthaniser une partie des déchets fermentescibles pour transformer la centrale de cogénération gaz en centrale biomasse6. Ici, l’exemple est intéressant parce que c’est une communauté d’habitant·es qui s’est structurée en coopérative pour récupérer la plus-value financière : les bénéfices vont à la communauté. Car relocaliser l’énergie, c’est aussi relocaliser des flux économiques.

      #coopérative #micro-centrale #relocalisation #décentralisation

    • La notion de technologie accessible renvoie à celle de technologie démocratique dont on parlait avec Mumford. Dans mes deux ouvrages, une bonne partie des exemples passe par des « technologies » manipulables, maîtrisables, conviviales. Sous-entendu, si le micro-éolien tombe en panne, la coopérative sait le réparer. En fonction de l’échelle ou de la technologie, soit la tendance est low-tech15, et les solutions techniques sont facilement appropriables, soit la communauté s’appuie sur une société de gestion énergétique (comme Coop-city) qui emploie des gens dont la maintenance et la réparation sont le métier. Dans son anthropologie des projets d’autonomie énergétique, Laure Dobigny montre que quand les habitant·es se sentent copropriétaires et responsables d’une partie de l’infrastructure énergétique qu’ils et elles utilisent, mais aussi des espaces communs collectivement investis, des changements de comportement et d’usages sont observés, au premier rang desquels une baisse de la consommation.

      #autonomie #low-tech #décroissance #Lewis_Mumford #Ivan_Illich #convivialité #outil_convivial

  • Un vent de révolte venu d’Iran https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/un-vent-de-revolte-venu-diran-434404.html (éditorial des bulletins d’entreprises #Lutte_ouvrière #LO

    Depuis le décès de #Mahsa_Amini, torturée et assassinée par la police des mœurs de Téhéran parce qu’une mèche de cheveux dépassait de son voile, la jeunesse fait souffler un vent de révolte sur l’#Iran. Et avec quel courage !

    Des jeunes femmes arrachent et brûlent leur voile ; les rassemblements se multiplient, aux cris de « Femmes, vie, liberté », « Mort au dictateur » ; le portrait du dictateur Khamenei est caillassé ; des mollahs sont bousculés dans la rue, des policiers attaqués et des commissariats brûlés…

    Il n’y a pas une région, une ville, une université qui n’ait été touchée par cette rébellion.

    Les rassemblements sont dispersés ? La police ferme une faculté et écume un quartier ? La contestation se déplace, change de forme, se démultiplie en mille et une démonstrations individuelles. Et cela dure depuis plus de 50 jours, malgré la peur, les tabassages et les tirs à balles réelles contre les manifestants.

    Le régime aurait déjà arrêté plus de 14 000 manifestants et tué plus de 300 personnes, dont beaucoup de très jeunes. Mais rien n’arrête la contestation. Celle-ci trouve, chaque jour, de nouveaux appuis avec des personnalités sportives, des artistes ou des journalistes qui franchissent le Rubicon en se solidarisant avec la révolte. Dans les villes, les fermetures de magasins ou de lieux culturels se sont multipliées. C’est vrai dans toutes les régions, qu’elles soient kurdes, baloutches, arabes, perses, azéries, turkmènes.

    Des #grèves de soutien ont aussi éclaté dans les régions pétrolifères et dans de grandes entreprises où les travailleurs ont des traditions de lutte anciennes. Là, des #travailleurs ont revendiqué, en plus de la liberté, du pain et du travail. Car, si l’inflation, les pénuries, le chômage et les salaires impayés sont le quotidien de millions d’Iraniens depuis des années, ces difficultés sont devenues insupportables.

    Pour des millions de familles, il est impossible de se soigner, de se loger dignement, d’acheter de la viande ou simplement des œufs. Cette situation est en partie causée par l’embargo imposé par l’impérialisme américain, mais elle est aggravée par le parasitisme des dignitaires du régime, religieux et pasdarans, l’armée des ayatollahs. Car, si la population s’enfonce dans la #misère, une minorité continue de s’enrichir et de rouler sur l’or.

    L’Iran est un baril de poudre. Ces dernières années, le régime a fait face à de puissantes vagues de contestation contre la vie chère et la corruption. Sa réponse fut une répression impitoyable. Aujourd’hui, cette politique de la terreur ne fonctionne plus. Alors, la révolte de la #jeunesse se transformera-t-elle en #révolte_sociale ?

    Les dizaines de milliers de manifestants actuels deviendront-ils des millions ? Les travailleurs apporteront-ils à la révolte leur puissance sociale et leur capacité d’organisation ? Sauront-ils proposer une politique pour renverser le régime et mener une nouvelle révolution, où les classes populaires construiraient elles-mêmes leur propre pouvoir ? Tant que la révolte est en marche, tout est possible.

    La jeunesse iranienne a osé engager le combat contre une des pires dictatures de la planète. Le changement n’est venu ni de l’opposition interne au régime, ni des grandes puissances qui gardent depuis deux mois un silence complice et montrent, une fois de plus, qu’elles ne sont jamais du côté des révoltes populaires. Il est venu d’en bas, de celles et ceux qui refusent de se soumettre.

    Cette révolte montre aux opprimés du monde entier qu’ils peuvent prendre leur destin en main en se battant contre ceux qui les dominent.

    Chaque pays a ses particularités, mais le cœur de la jeunesse et des travailleurs de tous les pays bat au même rythme et aux mêmes espoirs : la liberté, l’égalité et la possibilité de s’épanouir dans un monde fraternel.

    Ces aspirations sont entravées par un système de domination : domination des pays riches sur les pays pauvres, celle des riches sur les pauvres. Un tel système doit être renversé et il le sera, parce qu’en même temps qu’il sème les injustices, il produit des révoltés.

    Il est impossible de savoir ce qui peut, dans tel ou tel pays, mettre le feu aux poudres. En Iran, cela a été une mèche de cheveux rebelle. Ailleurs, ce sera peut-être le manque de blé ou une atrocité guerrière. Une chose est certaine, les travailleurs ont un rôle majeur à jouer dans ces révoltes, car ils sont les seuls à être porteurs d’un ordre social débarrassé de l’exploitation de l’homme par l’homme. Et pour ce combat, ils ont besoin du courage incroyable dont la jeunesse iranienne fait preuve aujourd’hui .

  • 6 novembre 1917 : début de la première révolution prolétarienne victorieuse

    – 50e anniversaire de la révolution russe d’octobre 1917 https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky-avant-1968/article/cinquantieme-anniversaire-de-la#annee-1917-revolution-russe-3 (1er octobre 1967)

    – 70e anniversaire de la révolution d’Octobre 1917 : actualité de la révolution prolétarienne https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/70e-anniversaire-de-la-revolution

    – 7 novembre 1917, les ouvriers prenaient le pouvoir en Russie https://journal.lutte-ouvriere.org/2007/11/09/il-y-90-ans-le-7-novembre-1917-les-ouvriers-prenaient-le-pou

    – 100e anniversaire de la révolution d’octobre 1917 https://www.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/documents/centenaire-revolution-russe.pdf (pdf, 20 octobre 2017) #éphéméride #révolution_russe (Intro d’#Arlette_Laguiller + texte de la conférence)

    #LO #nathalie_arthaud #lutte_ouvrière #archive_LO

  • #paris, #londres, #new-york, visions pour un #avenir #sans_voiture
    http://carfree.fr/index.php/2022/11/07/paris-londres-new-york-visions-pour-un-avenir-sans-voiture

    Imaginez, à Paris, la place de La Concorde réinventée par des citoyens, des étudiant.es, militant.es pour le climat et la biodiversité, des cyclistes, des jardinier.es, des urbanistes… tous.tes engagé.es pour Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #Ville_sans_voitures #carfree #conférence #ville

  • The Radical Imagination of Mike Davis
    https://jacobin.com/2022/11/mike-davis-southern-california-capitalism-struggle

    When Mike Davis died last month, he was a celebrity, but hardly one drawn to his effervescent fame. City of Quartz, his surprise bestseller, won him an international audience in 1990. Davis later reported himself “utterly shocked” by the book’s success. Thereafter, he might have spent decades on the lecture circuit, but Davis plowed ahead, turning out one volume of Marxist-inflected social criticism after another, often contemplating an amazingly disparate set of apocalyptic challenges: climate change, world hunger, viral pandemics, and the rise of homegrown fascism.

    Je vous propose de lire l’extrait suivant de son introduction dans City of Quartz. On y découvre une comparaison statistique qui en dit long sur l’intensité de la violence à laquelle sont exposés les classes populaires du pays qui se réserve le droit exclusif de faire valoir ses intérêts manu militari .

    Homicide is still the largest single cause of death for children under eighteen in Los Angeles County. Years ago, I used the Sheriff Department’s ‘gang-related homicide’ data to estimate that some 10,000 young people had been killed in the L.A. area’s street wars, from the formation of the first Crips sets in 1973—4 until 1992. This, of course, is a fantastic, horrifying figure, almost three times the death toll of the so-called ‘Troubles’ in Northern Ireland over a roughly similar time span. It is even more harrowing when we consider that most of the homicides have been concentrated in a handful of police divisions. Add to the number of dead the injured and permanently disabled, as well as those incarcerated or on parole for gang-related violations, and you have a measure of how completely Los Angeles – its adult leaderships and elites – has betrayed several generations of its children.

    Cette brève mise en relation nous fait comprendre que ces films dits de suspence comme The Warriors et Assult on Precinct 13 constituent effectivement des reconstitutions dramaturgiques de la réalité vécue par nos amis étatsuniens.

    The Warriors
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_Warriors_(film)

    Assault on Precinct 13
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Assault_on_Precinct_13_(1976_film)

    On trouve les oeuvres de Mike Davis chez notre vendeur préféré de livres anglais et dans les bibliothèques clandestines de l’internet. Cet auteur exceptionnel nous indique toujours le chemin vers une compréhension des conditions d’existence sous l’impérialisme

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Mike_Davis_(scholar)

    Books
    Nonfiction

    Prisoners of the American Dream: Politics and Economy in the History of the U.S. Working Class (1986, 1999, 2018)
    City of Quartz: Excavating the Future in Los Angeles (1990, 2006)
    Ecology of Fear: Los Angeles and the Imagination of Disaster (1998)
    Casino Zombies: True Stories From the Neon West (1999, German only)
    Magical Urbanism: Latinos Reinvent the U.S. Big City (2000)
    Late Victorian Holocausts: El Niño Famines and the Making of the Third World (2001)
    The Grit Beneath the Glitter: Tales from the Real Las Vegas, edited with Hal Rothman (2002)
    Dead Cities, And Other Tales (2003)
    Under the Perfect Sun: The San Diego Tourists Never See, with Jim Miller and Kelly Mayhew (2003)
    The Monster at Our Door: The Global Threat of Avian Flu (2005)
    Planet of Slums: Urban Involution and the Informal Working Class (2006)
    No One Is Illegal: Fighting Racism and State Violence on the U.S.-Mexico Border, with Justin Akers Chacon (2006)
    Buda’s Wagon: A Brief History of the Car Bomb (2007)
    In Praise of Barbarians: Essays against Empire (2007)
    Evil Paradises: Dreamworlds of Neoliberalism, edited with Daniel Bertrand Monk (2007)
    Be Realistic: Demand the Impossible (2012)
    Old Gods, New Enigmas: Marx’s Lost Theory (2018)
    Set the Night on Fire: L.A. in the Sixties, co-authored by Jon Wiener (2020)

    Fiction

    Land of the Lost Mammoths (2003)
    Pirates, Bats, and Dragons (2004)

    #USA #Los_Angeles #violence #jeunesse #marxisme #sciences #guerre

  • Il Paese delle armi. Falsi miti, zone grigie e lobby nell’Italia armata

    L’Italia è il Paese delle armi?

    Questo libro affronta il tema della produzione, del commercio e dell’uso delle armi “comuni” nel nostro Paese: demolisce falsi miti, fa luce su zone grigie e reticenze interessate, sugli omicidi con armi legalmente detenute e sulle falle nel sistema di controllo.

    Una vera e propria inchiesta sulle armi nel nostro Paese.

    Un lavoro certosino e paziente che Giorgio Beretta condensa in queste pagine. In Italia si stimano – la trasparenza resta una chimera – tra 3 e 4 milioni di persone armate, con armi “comuni”, per la difesa personale, l’attività venatoria, il tiro sportivo. Armi definite “leggere” ma che l’ex Segretario generale dell’Onu, Kofi Annan, non esitò a definìre “armi di distruzione di massa”, non meno letali di quelle per uso militare. Armi che uccidono anche quando sono detenute in modo legale, come dimostrano le tragiche statistiche di omicidi e femminicidi.

    Che cosa fare per contrastare la “cultura” delle armi, le sue lobby e le conseguenze del loro uso? Innanzitutto maggiore trasparenza sul numero di porti d’arma, sulla diffusione delle armi legali e sulle comunicazioni ai familiari, controlli più stringenti e costanti sui requisiti psicofisici di chi possiede un’arma, stop alle rutilanti manifestazioni fieristiche aperte al pubblico e ai minori, un codice per la responsabilità sociale e ambientale delle imprese produttrici.

    https://altreconomia.it/prodotto/il-paese-delle-armi

    #Italie #armes #livre #armes_légères #lobby #lobby #ports_d'armes

  • Pétition · Non à la criminalisation des locataires en difficulté et des squatteurs de logement vide
    https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-criminalisation-des-locataires-en-difficult%C3%A9-et-des-squat

    Les députés du groupe Renaissance ont déposé une proposition de loi d’une grande brutalité à l’égard des personnes sans-domicile qui squattent « en état de nécessité » un logement vacant, mais aussi des locataires qui ont une dette de loyer ou qui sont menacés d’expulsion.
    D’une part, elle prévoit de condamner à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende les personnes et familles sans-abri qui occupent un logement vide de tout meuble, pour se protéger de la rue. Elle permet en outre de les expulser sur décision du Préfet, en quelques jours et sans jugement, alors que 3,1 millions de logements sont vacants et qu’aucune action publique n’est mise en œuvre pour en diminuer le nombre…

    D’autre part, le locataire convoqué au tribunal pour une dette de loyer sera sanctionné par la résiliation automatique de son bail et son expulsion prononcée, même s’il réussit à régler sa dette de loyer par la suite.

    Rappelons qu’à l’heure actuelle, pour éviter la résiliation du bail et l’expulsion du locataire, le juge peut lui accorder un échéancier pour rembourser l’impayé de loyer : s’il le respecte, son bail se poursuit et il n’est pas expulsé.

    Enfin, outre une réduction drastique des délais de procédure, la proposition de loi prévoit que si le locataire expulsé ne se met pas de lui-même à la rue, il devient un délinquant : il risque 6 mois de prison et 7 500 € d’amende après interpellation, comparution immédiate et condamnation.

    C’est le choix entre la rue, où l’on meurt à l’âge moyen de 48 ans, ou la prison pour celui où celle qui refusera de quitter son logement afin de protéger sa famille !

    cette PPL est soutenue par Darmanin et Dupont Morreti

    #logement #propriété_privée #rente_foncière #criminalisation #locataires #squatters #expulsion #justice #expulsion_administrative

  • #Gérald_Darmanin veut rendre « impossible » la vie des étrangers soumis à une obligation de quitter le territoire

    Les circonstances de la mort de la petite #Lola et le profil de la suspecte, de nationalité algérienne et sous le coup d’une #obligation_de_quitter_le_territoire_français (#OQTF), ont suscité de vives critiques à droite et à l’extrême droite. Si les parents de l’enfant ont regretté les tentatives de récupération politique de ce terrible drame, les discussions politiques se poursuivent. Ce jeudi, le ministre de l’intérieur a annoncé l’intention du gouvernement de rendre « impossible » la vie des étrangers faisant l’objet d’une OQTF.

    « Nous avons un travail à faire pour rendre impossible la vie des OQTF en France » dans le futur projet de #loi sur l’immigration, a déclaré Gérald Darmanin sur France Inter, en soulignant comme exemple le fait qu’« aujourd’hui quelqu’un qui fait l’objet d’une OQTF peut encore avoir un #logement_social ». « Un étranger arrivé légalement sur le sol [français] et qui perd son statut, devenant irrégulier, ne doit plus pouvoir garder son logement social », a insisté l’entourage du ministre.

    « Un droit trop complexe » pour expulser

    La #mesure_d’expulsion, dite OQTF, fait l’objet de polémiques récurrentes, notamment sur son taux d’application réel que le gouvernement veut augmenter à l’aide de la loi. Cette polémique a été ravivée depuis le meurtre sauvage de Lola. Sur ce sujet, le ministre de l’Intérieur a déploré un « droit trop complexe pour expulser un étranger en situation irrégulière, avec jusqu’à douze recours administratifs et judiciaires ».

    Selon lui, « plus de la moitié » des 120.000 OQTF prises ne sont pas exécutoires à cause de #recours_administratifs. Le projet de loi à venir prévoit de diviser par trois ce nombre possible de recours, de douze à quatre, a expliqué Gérard Darmanin, en prévoyant sur ce sujet « un grand débat parlementaire très compliqué ». Le gouvernement envisage par ailleurs de « lever les protections pour un certain nombre d’étrangers », a dit le ministre en citant la nécessité de mettre fin au système de #double_peine, qui voit un étranger condamné devoir purger sa peine sur le territoire avant son expulsion.

    Une situation « déjà » impossible

    La suppression de cette mesure permettrait selon lui « d’expulser 4.000 étrangers délinquants supplémentaires par année ». Rendre la vie « impossible » aux étrangers en situation irrégulière, « c’est déjà le cas actuellement », dénonce Mélanie Louis, responsable des questions d’expulsions à l’association La Cimade, pour qui les mesures du projet de loi vont faire rompre la France avec « l’Etat de droit ».

    Selon Mélanie Louis, il est d’ailleurs « complètement faux » qu’une personne sous le coup d’une OQTF ait droit à un logement social en France : « ces personnes bénéficient simplement du droit, inconditionnel, à une place d’#hébergement_d’urgence via le 115 [le numéro d’urgence dédié aux sans-abri], mais dans aucun cas à un HLM ».

    « 100 % d’application » pour les expulsions

    Jeudi soir, le président Emmanuel Macron a dit vouloir « réformer en profondeur les règles, nos lois, pour simplifier les procédures » d’expulsion, à l’occasion d’une nouvelle #loi_sur_l’asile_et_l’immigration qui doit être présentée « On va durcir les règles » pour « aller à ces 100 % » d’application des obligations de quitter le territoire français, des #procédures_d’expulsion dont moins de 10 % seulement sont exécutées. « au premier semestre de l’année prochaine ».

    « On va durcir les règles » pour « aller à ces 100 % » d’application des obligations de quitter le territoire français, des procédures d’expulsion dont moins de 10 % seulement sont exécutées.

    https://www.20minutes.fr/politique/4007487-20221027-darmanin-veut-rendre-impossible-vie-etrangers-soumis-obli

    #Darmanin #Gérard_Darmanin_comme_Theresa_May #hostile_environment #environnement_hostile #asile #migrations #réfugiés #instrumentalisation #sans-papiers #rendre_la_vie_impossible #expulsions #renvois #durcissement

    ping @karine4 @isskein

  • Concepts de base des propriétés et valeurs logiques - CSS : Feuilles de style en cascade | MDN
    https://developer.mozilla.org/fr/docs/Web/CSS/CSS_Logical_Properties/Basic_concepts

    CSS Logical Properties (les propriétés logiques CSS) est un module CSS qui définit une correspondance logique vers les propriétés physiques de contrôle de la mise en page selon le sens de lecture et l’orientation du texte.

    Historiquement, CSS permettait de dimensionner des objets selon les dimensions physiques de l’écran. On pouvait alors décrire des boîtes avec une certaine largeur (width) et une certaine hauteur (height), positionner les éléments à partir du haut (top) et de la gauche (left), faire flotter les objets, créer des bordures, des marges, du remplissage (padding) en haut, à droite, en bas et à gauche (resp. top, right, bottom, left, etc.). La spécification sur les propriétés et valeurs logiques définit des correspondances entres ces valeurs physiques et des valeurs logiques, relatives au flux : start et end plutôt que left et right ou top et bottom.

    Voir aussi :
    – la page de la propriété writing-mode qui définit si les lignes d’un texte sont écrites horizontalement ou verticalement et la direction selon laquelle le bloc grandit
    – la page de référence des propriétés et valeurs : https://developer.mozilla.org/fr/docs/Web/CSS/CSS_Logical_Properties

    #CSS #logical_properties #rtl #sens_ecriture #propriétés_logiques_CSS #SPIP #multilinguisme

  • Usbek & Rica - Fréquentation, âge du public... 5 infographies pour comprendre la crise du cinéma
    https://usbeketrica.com/fr/article/frequentation-age-du-public-cinq-infographies-pour-comprendre-la-crise-

    Afin de mieux comprendre la nature de la crise inédite qui touche le secteur du cinéma (voir notre long format et notre interview avec la productrice Judith Lou Lévy), nous avons passé au crible plusieurs données clés, comme l’évolution de la fréquentation des salles, celle des tranches d’âge du public et, plus largement, la place du cinéma dans le « temps libre quotidien » des Français. Décryptage.

    #Cinéma #Infographie #Loisirs

  • Pandemic preparedness through connected transnational #digital_networks of local actors
    https://redasadki.me/2022/10/13/epidemic-preparedness-through-connected-transnational-digital-networks-of-

    In the Geneva Learning Foundation’s approach to effective humanitarian learning, knowledge acquisition and competency development are both necessary but insufficient. This is why, in July 2019, we built the first #Impact_Accelerator, to support local practitioners beyond learning outcomes all the way to achieving actual health outcomes. What we now call the #Full_Learning_Cycle has become a mature package of interventions that covers the full spectrum from knowledge acquisition to implementation and continuous improvement. This package has produced the same effects in every area of work where we have been able to test it: self-motivated groups manifesting remarkable, emergent leadership, connected laterally to each other in each country and between countries, with a remarkable ability to (...)

    #Global_health #Learning_strategy #epidemic_preparedness #humanitarian_health #localization #scale

  • #LouiseMichel #anarchisme #pédagogie #émancipation
    #écologie #autogestion #antimilitarisme #anticléricalisme
    #fédéralisme_libertaire #feminisme
    #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme

    ★ DÉFENSE DE LOUISE MICHEL

    « Le 22 Juin 1883, la grande citoyenne qui a nom Louise Michel, a prononcé devant la cour d’assises de la Seine, le discours suivant... »

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/10/defense-de-louise-michel.html

    « Le 22 Juin 1883, la grande citoyenne qui a nom Louise Michel, a prononcé devant la cour d’assises de la Seine, le discours suivant : Il y a quelque chose de plus important, dans ce procès, que l’enlèvement de quelques morceaux de pain. Il s’agit d’une...

  • Mimmo Lucano, chiesti 10 anni e 5 mesi di reclusione in appello per l’ex sindaco di Riace

    Requisitoria dei sostituti procuratori generali Adriana Fimiani e Antonio Giuttari: chiesti meno dei 13 anni e 2 mesi inflitti in primo grado. Rilevate alcune prescrizioni e chiesta l’assoluzione per una parte della truffa. I legali Andrea Daqua e Giuliano Pisapia: «Condivise in parte le nostre osservazioni, spiegheremo i nostri motivi e speriamo in esito positivo»

    Dieci anni e 5 mesi di reclusione. È la richiesta della Procura generale di Reggio Calabria per l’ex sindaco di Riace Mimmo Lucano, il principale imputato del processo Xenia che si sta celebrando davanti alla Corte d’Appello e che è nato da un’inchiesta della Guardia di finanza sulla gestione dei progetti di accoglienza dei migranti. Nell’udienza di oggi, c’è stata la requisitoria dei sostituti procuratori generali Adriana Fimiani e Antonio Giuttari che hanno chiesto per Lucano una pena inferiore rispetto ai 13 anni e 2 mesi inflitti in primo grado dal Tribunale di Locri nel settembre 2021.

    In sostanza, per la Procura generale l’ex sindaco di Riace dovrebbe essere condannato per reati che riguardano la gestione del denaro pubblico. Lucano nel 2018 era stato arrestato dai finanzieri. Sottoposto prima ai domiciliari e poi al divieto di dimora, è ancora sotto processo per i reati di associazione per delinquere, truffa, peculato, falso e abusi d’ufficio. Come per la Procura di Locri, che aveva coordinato le indagini, anche per i sostituti pg, l’ex sindaco Lucano sarebbe stato il promotore di un’associazione a delinquere ai danni dello Stato. Stando all’impianto accusatorio, si tratta di un’associazione che avrebbe avuto lo scopo di commettere “un numero indeterminato di delitti (contro la pubblica amministrazione, la fede pubblica e il patrimonio), così orientando l’esercizio della funzione pubblica del ministero dell’Interno e della prefettura di Reggio Calabria, preposti alla gestione dell’accoglienza dei rifugiati nell’ambito dei progetti Sprar, Cas e Msna e per l’affidamento dei servizi da espletare nell’ambito del Comune di Riace”.

    Rispetto alla sentenza di primo grado, al termine della requisitoria i sostituti procuratori generali hanno rilevato la prescrizione per i due presunti abusi d’ufficio: quello relativo alla mancata riscossione da parte del Comune dei diritti per il rilascio delle carte di identità, e quello sull’affidamento della raccolta dei rifiuti a due cooperative che utilizzavano gli asinelli per effettuare il servizio nel borgo ma che erano prive dell’iscrizione all’albo regionale. È stata, inoltre, chiesta l’assoluzione per una parte del reato di truffa contestato a Lucano. La Procura generale, infine, ha riconosciuto l’unificazione di tutti reati con il vincolo della continuazione. Questo è il motivo per il quale l’accusa ha ridotto la richiesta di condanna rispetto alla sentenza di primo grado.

    Sentenza che dovrebbe essere rideterminata anche per buona parte degli altri 15 imputati: Fernando Antonio Capone (8 anni e 10 mesi di carcere), Cosimina Ierinò (8 anni e 1 mese), Jerry Tornese (5 anni), Pietro Curiale Oberdan (4 anni e 8 mesi), Abeba Abraha Gebremarian (4 mesi con pena sospesa), Giuseppe Ammendolia (2 anni e 10 mesi), Nicola Auddino (4 anni), Assan Balde (8 mesi con pena sospesa), Oumar Keita (8 mesi con pena sospesa), Anna Maria Maiolo (4 anni e 8 mesi), Gianfranco Musuraca (4 anni), Salvatore Romeo (4 anni e 10 mesi), Maria Taverniti (4 anni e 4 mesi), Lemlem Tesfahun (4 anni e 8 mesi) e Filmon Tesfalem (8 mesi con pena sospesa). È stata chiesta, infine, l’assoluzione per Cosimo Damiano Musuraca e Maurizio Senese.

    Al termine dell’udienza, l’intervento dei pg in aula è stato commentato dagli avvocati Andrea Daqua e Giuliano Pisapia, difensori di Mimmo Lucano. “È stata una requisitoria serena, pacata – ha affermato Pisapia – In parte i sostituti procuratori generali hanno condiviso quanto è stato sollevato da noi come difesa di Mimmo Lucano in contrasto con la sentenza di primo grado. Su altri punti non condividiamo sia le richieste di condanna che le motivazioni. Adesso iniziano le difese e noi confidiamo in una sentenza positiva”. “Aspetteremo l’esito della Corte d’Appello”, ha affermato, invece, Daqua che ha comunque apprezzato come la “Procura generale abbia condiviso l’eccezione sulla inutilizzabilità di alcune intercettazioni così come previsto dalla sentenza ‘Cavallo’ della Corte di Cassazione”. “Nel nostro intervento – ha aggiunto – spiegheremo i motivi del nostro appello e chiaramente speriamo in un esito positivo perché abbiamo sempre ritenuto che i reati contestati a Mimmo Lucano sono insussistenti”.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2022/10/26/mimmo-lucano-chiesti-10-anni-e-5-mesi-di-reclusione-in-appello-per-lex-sindaco-di-riace/6852176

    #processo_Xenia #Xenia #procès_Xenia

    #Mimmo_Lucano #Domenico_Lucano #Riace #procès #appel #justice #Italie #Calabre #villes-refuge

    • Vidéo : « Je referais tout ce que j’ai fait », le combat de Domenico Lucano, en première ligne de l’accueil des migrants en Italie

      En Italie, Domenico Lucano, ancien maire du village de Riace connu pour son accueil des migrants, est de nouveau devant la justice. Il avait été condamné en 2021 à 13 ans de prison pour association de malfaiteurs aux fins d’immigration irrégulière, et de détournements de biens publics. InfoMigrants est allé à sa rencontre.

      https://www.youtube.com/watch?v=zdUOM-DS8QM&feature=emb_logo


      http://www.infomigrants.net/fr/post/44276/video--je-referais-tout-ce-que-jai-fait-le-combat-de-domenico-lucano-e

    • Avec Mimmo Lucano à Riace de #Eric_Fassin

      L’ancien maire de Riace, Mimmo Lucano, a été condamné en 2021 à treize ans de prison par la justice italienne. Les motifs n’étaient que des prétextes : si la répression s’abat sur lui, c’est qu’il a réussi – et non échoué. Il a démontré que l’accueil des migrant·es était dans l’intérêt de la Calabre, dépeuplée par la pauvreté. Une autre politique est donc possible : il y a bien une alternative.

      La Caravane de Riace, c’est un mouvement de solidarité avec Mimmo Lucano, l’ancien maire de ce village, poursuivi par la justice italienne pour avoir mené une politique de solidarité, au-delà des frontières, avec les exilé·es qui, depuis des décennies, débarquent sur les côtes de Calabre. Ce collectif vient de France, mais lui aussi traverse les frontières. La caravane prend son départ aujourd’hui à Riace, avant Palerme, Naples, Rome, mais aussi, en France : La Roya, où elle sera accueillie par Cédric Herrou, et enfin Marseille, qui doit attribuer une citoyenneté d’honneur à Mimmo Lucano.

      Le maire de Riace a d’abord été suspendu de son mandat puis arrêté le 1er octobre 2018, et enfin interdit de séjour dans son propre village pendant près d’un an. Il est alors retourné y vivre. Mais le 30 septembre 2021, à l’issue d’un long procès, il a été condamné par la justice italienne à plus de 13 ans de prison et à une lourde amende pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics et abus de pouvoir. En réalité, il est persécuté pour sa politique de solidarité.

      En novembre 2021, à l’invitation de ce même collectif de militantes françaises, nous étions nombreuses et nombreux à venir le soutenir à la Bourse du travail, à Paris : la solidarité n’est pas un délit. Bien sûr, en France, la justice rend la vie dure aux militantes et aux militants, en faisant exister un délit de solidarité juridiquement inexistant. Mais les mobilisations de la vallée de La Roya, autour de Cédric Herrou, ont réussi à faire reconnaître par le Conseil constitutionnel la solidarité : c’est le principe de fraternité, inscrit dans la devise de la République.

      Aujourd’hui, mercredi 26 octobre 2022, s’est ouvert le procès en appel de Mimmo Lucano. Comment manifester notre solidarité ? Et d’abord, où ? Le tribunal siège à Reggio ; c’est donc là que sont ses avocats. Mais Mimmo lui-même a choisi de rester dans son village – et nous avec lui. Pourquoi ? C’est qu’il y a deux réalités : d’un côté, celle de l’État ; de l’autre, la réalité de ce village de Calabre. La première ignore la seconde ; mais la seconde ne peut pas se permettre d’ignorer la première.

      Ce matin, Mimmo nous fait visiter son village ; il y habite depuis toujours ; il y connaît tout le monde. Dans l’école ouverte pour les enfants des réfugié·es, il connaît les prénoms de chaque enfant ; plusieurs garçons ont été appelés Domenico, comme lui. En fait, Riace n’est pas ou n’est plus isolé ; c’est un village global – comme l’annonce une arche de bois dans la rue. Mais l’État veut arracher Mimmo à cette réalité ; c’est une manière de l’arracher de cette réalité, autrement dit, d’essayer d’effacer son empreinte ; car elle est bien visible, non seulement dans ce village, mais dans le monde entier.

      Mimmo Lucano, pour se justifier, a expliqué que « la légalité et la justice sont deux choses différentes. » Pour le dire autrement, il y a deux justices. La justice injuste, qui, sous divers prétextes, condamne la solidarité ; et une autre justice, celle de la solidarité en actes. C’est cette justice juste qui a été saluée par le Haut-Commissariat aux Réfugiés de l’ONU et par le Pape François, mais aussi reconnue par le prix Dresde pour la paix en 2017. C’est donc cette justice alternative qui est poursuivie, et condamnée, par la justice de l’État. Voilà pourquoi nous sommes à Riace, et non pas à Reggio : du côté de cette justice de Justes, du côté de Riace, du côté de Mimmo Lucano.

      Pourquoi persécuter Mimmo Lucano ? Pourquoi l’État italien s’acharne-t-il avec une telle violence contre cet homme ? Pourquoi vouloir anéantir cette justice alternative ? C’est précisément parce que Mimmo Lucano en est, non seulement le symbole, mais aussi l’incarnation. Depuis Margaret Thatcher, on nous répète : « Il n’y a pas d’alternative ». « There is no alternative », ou TINA. Il n’y a pas de « plan B », nous dit-on encore. Il y aurait donc d’un côté le réalisme, qui se contente de refléter la réalité ; de l’autre, l’utopie, forcément irréaliste. Ainsi, on taxe d’angélisme quiconque défend les droits humains. C’est vrai en matière de politique économique ; mais c’est vrai aussi en matière de politique migratoire. Et les deux se confondent : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », nous explique-t-on : la réalité économique nous obligerait à renoncer à nos idéaux politiques. Opposer ainsi la réalité à l’idéologie, c’est donc renoncer à la politique.

      Que reproche-t-on à Mimmo Lucano ? D’avoir démontré, en pratique, qu’il n’y a pas à choisir entre le cœur et la raison : la xénophobie n’est pas dans l’intérêt de Riace. Les migrant·es kurdes, d’Afrique subsaharienne ou d’Afghanistan, ont redonné vie à ce village vieillissant, dans une région pauvre, victime de l’exode rural. Ce n’est donc pas un hasard si la droite italienne s’est radicalisée : elle a converti sa politique de stigmatisation du Sud rural du pays, qui définissait la Ligue du Nord, en une politique de stigmatisation xénophobe, de Matteo Salvini à Giorgia Meloni.

      En visitant Riace, on comprend qu’une autre politique est possible. La xénophobie politique est coûteuse ; en revanche, une politique de solidarité permet d’utiliser les financements publics, non pour la répression des migrant·es, ce qui est une dépense radicalement inutile, mais pour utiliser leur compétence – qu’il s’agisse d’agriculture ou d’accompagnement des vieillards, d’artisanat ou de ramassage des ordures. Mimmo Lucano n’était-il pas allé jusqu’à imaginer une monnaie virtuelle en attendant l’arrivée des fonds publics ? Bref, la question n’est pas de savoir s’il y a, ou non, de l’argent public, mais de décider de ce qu’on en fait. Or c’est précisément sur ce point que l’ancien maire est attaqué.

      C’est ce choix politique que Mimmo Lucano a rendu visible et audible. Il a fait de Riace un laboratoire – un lieu d’expérimentation sociale, économique et politique. Bref, c’est une utopie réaliste. Voilà ce que veulent rendre impensable les politiques de la droite radicalisée, en tentant de faire converger la logique de la justice d’État et celle des mafias que combattait l’ancien maire, et qui continuent de le combattre. Mimmo Lucano n’est pas condamné pour avoir échoué ; il est persécuté par la justice politique en raison même de son succès.

      S’il n’y a pas d’alternative, alors, il n’y a pas de politique démocratique. Et que reste-t-il d’une démocratie qui ne croit pas à la politique ? Nous le savons bien : c’est le néofascisme qui finit par l’emporter, de Donald Trump à Jair Bolsonaro, et de Giorgia Meloni à Marine Le Pen. Si nous sommes ici à Riace, c’est parce qu’avec le sort d’un homme, dans le tribunal de Reggio, ce qui est en jeu, c’est donc la démocratie elle-même. Une autre politique est possible, nous dit l’expérience de Riace ; autrement dit, la politique reste possible. À nous de l’entendre, et de le faire entendre, au-delà des frontières. Voilà pourquoi nous sommes ici, à Riace, avec Mimmo Lucano.

      https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/261022/avec-mimmo-lucano-riace

    • Accoglienza alla sbarra, in appello chiesti più di 10 anni per Lucano

      La Pg di Reggio Calabria attenua le accuse ma conferma l’impianto di primo grado per l’ex sindaco di Riace. La sentenza in dicembre.

      Alla lettura della richiesta della procura generale, lui non era in aula. Aveva disertato l’udienza in cui si celebrava la requisitoria della pubblica accusa. Aveva lasciato ai suoi legali – gli avvocati Andrea Daqua e Giuliano Pisapia – il compito di rappresentarlo. Mimmo Lucano non era a Reggio Calabria ieri e non sedeva tra i banchi degli imputati in corte d’appello. Era rimasto a Riace. Dove, proprio alla ripresa del processo, e non per puro caso, passava la Carovane solidaire partita in suo onore da Parigi il 17 settembre.

      IN UN LUNGO GIRO TRA ITALIA e Francia, con tappe a Palermo, Napoli, Roma, Torino, La Roya e Marsiglia, terminerà il suo viaggio il 5 novembre. Quel giorno a Marsiglia il sindaco socialista Benoit Payan, alla presenza degli eurodeputati Damien Carême e Pietro Bartolo, ma anche di artisti, avvocati, associazioni in difesa dei rifugiati, conferirà la cittadinanza onoraria all’ex sindaco di Riace. E ieri gli attivisti del collettivo hanno ribadito il loro appello all’intera Europa: «la solidarietà non può essere un crimine, il Mediterraneo non può divenire un simbolo di morte, l’accoglienza è una ricchezza e territori come Palermo, Riace, Crotone, La Roya, Briançon hanno mostrato l’esempio».

      IN FRANCIA LA CAUSA di Lucano gode del sostegno di cittadini e associazioni. In Italia, invece, nell’aura di criminalizzazione generalizzata dei soccorsi in mare, dell’operato delle Ong e dell’immigrazione, tornata in auge con il nuovo governo Meloni, la musica è ben altra. E anche ieri se ne è avuta conferma. La Pg ha chiesto la condanna a 10 anni e 5 mesi di carcere per l’ex sindaco di Riace e principale imputato del processo Xenia nato da un’inchiesta della guardia di finanza sulla gestione dei progetti di accoglienza dei migranti nel borgo della Locride.

      DAVANTI ALLA CORTE, presieduta da Giancarlo Bianchi, è durata 3 ore la requisitoria dei sostituti procuratori generali Adriana Fimiani e Antonio Giuttari. La riformulazione della pena richiesta è pura cosmesi giuridica. Poco cambia rispetto alla pena inflitta dal tribunale di Locri che lo aveva condannato a 13 anni e 2 mesi di reclusione. E’ vero che c’è una riduzione di 3 anni. Ma lo spirito rimane identico. E’ un processo politico costruito ad hoc per demolire il cosiddetto «modello Riace». E’ quel che Pietro Calamandrei, definiva «il rovesciamento di senso», nell’arringa difensiva per Danilo Dolci, altro perseguitato di Stato: non ci sono fatti ma idee, sparisce il contesto, l’identità dell’inquisito viene capovolta. Nel caso di Lucano, l’accoglienza diventa così sistema clientelare per l’accaparramento dei voti, il volontariato si trasforma in peculato, la trasparenza amministrativa in corruzione. Nello specifico, la Procura generale ha chiesto l’assoluzione per un capo di imputazione e la prescrizione per due capi.

      A LUCANO, CHE NEL 2018 trascorse un breve periodo agli arresti domiciliari e circa un anno con il divieto di dimora, vengono contestati i reati di associazione per delinquere, truffa, peculato, falso e abusi d’ufficio. Dopo aver ricostruito gli elementi di prova e dopo aver ritenuto inutilizzabili alcune intercettazioni telefoniche, i due sostituti pg hanno chiesto la condanna anche per altri 15 imputati. Per due è stata chiesta l’assoluzione. La pubblica accusa ha considerato in continuazione i reati per cui era chiamato a rispondere l’ex primo cittadino. La condanna inflitta a Lucano nel processo di prime cure era stata quasi il doppio rispetto alla richiesta del pubblico ministero di Locri, per il quale all’ex sindaco andavano comminati 7 anni e 11 mesi.

      I legali di Lucano si dicono comunque fiduciosi in vista della sentenza. Pisapia e Daqua avevano presentato ricorso, sostenendo che nelle motivazioni ci fosse una ricostruzione della realtà «macroscopicamente deforme rispetto a quanto emerso in udienza», ma soprattutto viziata da un approccio «aspro, polemico, al limite dell’insulto» e dalla preoccupazione di trovare Lucano «colpevole ad ogni costo». E la decisione della corte di riaprire l’istruttoria per una intercettazione del 2017 aveva riacceso le speranze. Si tratta di una registrazione chiave, silenziata in primo grado.

      LA SENTENZA È PREVISTA per dicembre, preceduta dalle arringhe difensive. Nell’attesa, la scelta dell’ex sindaco è quella della disobbedienza civile: non intende pagare la provvisionale da 750 mila euro poiché sarebbe «un’ammissione di colpevolezza e in appello non mi aspetto l’attenuazione della pena, non accetto neanche un giorno in meno, voglio l’assoluzione piena. Voglio la riabilitazione del nostro lavoro. Voglio la luce della verità».

      https://ilmanifesto.it/accoglienza-alla-sbarra-in-appello-chiesti-piu-di-10-anni-per-lucano
      #désobéissance_civile #accueil #modèle_Riace #rovesciamento_di_senso

    • Lucano, colpevole ad ogni costo

      La preoccupazione degli avvocati difensori #Andrea_Daqua e #Giuliano_Pisapia, per cui la Procura Generale di Reggio Calabria voglia Mimmo Lucano “colpevole ad ogni costo”, da sentore si fa fetore nauseabondo. A seguito della condanna in primo grado e della riapertura della prima istruttoria, la pena di oltre 13 anni si è ridotta a 10 anni e 5 mesi. Uno sconto effimero che non conosce riguardo

      Abuso d’ufficio, truffa, concussione, peculato, turbativa d’asta, falsità ideologica e favoreggiamento dell’immigrazione clandestina, è ciò per cui il “processo Xenia” identifica Lucano come colpevole.
      È proprio il concetto di ospitalità ad essere racchiuso e raccontato dal termine “Xenia”. Questo deriva dal greco antico e dei Greci conserva un’anima preziosa quanto rara. Lo spirito per cui accogliere tutti coloro che chiedono ospitalità rappresenta un dovere morale, una legge emblematica anche se non scritta.
      Prescrizione e consuetudine, le stesse per cui Antigone nella celebre opera, scelse di dare sepoltura al cadavere del fratello Polinice. Opponendosi rigidamente all’espressa volontà del re Creonte, che la vietò con un decreto.
      L’ “Agrapta nomina” forte di valori radicati che non vuole piegarsi al “corpus delle ordinanze scritte” è l’analogo perno su cui si reggono la rabbia di Antigone e la tenacia di Mimmo.

      «Non mi spaventa la condanna, ma la delegittimazione morale della mia persona e del mio operato», agire a cui sarebbe impossibile e ingiusto non attribuire riconoscenza. Gratitudine per aver cercato e trovato un percorso contrapposto alla retorica di sterili dibattiti circa la chiusura dei porti e la concentrazione in centri di accoglienza.
      Per ben tre volte sindaco di Riace, Mimmo Lucano optò per l’integrazione anche quando era ancora solo un libero cittadino. Assieme ad altri riacesi accoglie, nel Luglio 1998, alcuni curdi che sbarcano sulle coste di Riace.

      “Io non avevo studiato per essere un esperto dei temi dell’immigrazione o per essere sindaco… Stavo cercando di capire come dare un contributo per dare un’opportunità alla mia terra in un contesto di declino demografico, di spopolamento… “

      #Città_Futura” nasce un anno dopo, per recuperare le abitazioni abbandonate di Riace superiore e risvegliare antichi mestieri. Aprono nuovi laboratori di tessitura, ceramica, vetro e confetture. Con il primo mandato di Mimmo nasce il suo sistema di accoglienza, giornalisticamente definito “Modello Riace” di efficacia ed efficienza innegabili.
      Fu allora che il borgo divenne esempio di un’alternativa al respingimento violento, e il mondo intero guardò.

      Nel 2010 Lucano è al 40º posto nella lista dei leader più influenti dalla rivista americana Fortune, si è posizionato terzo nella World Mayor per i migliori sindaci del mondo. Nel 2017 riceve il premio per la Pace Dresda e il Los Angeles Times redigerà un intero articolo sul paese.

      Gli anni hanno però trasformano lo sguardo: Mimmo da virtuoso diviene un criminale

      «La mia vicenda giudiziaria inizia con l’arrivo del nuovo prefetto di Reggio Calabria. Da subito il suo atteggiamento fu molto sospettoso: cercava di contrastare ciò che avevamo fatto fino ad allora a Riace»

      Nel 2016 i verbali della relazione del prefetto di Locri riferiscono anomalie nel funzionamento del sistema, è lo stesso anno in cui scatta l’indagine della magistratura per truffa e concussione. Dal 2017 al comune furono negati fondi, bonus e borse lavoro.
      Il processo culmina nel settembre 2021 con la condanna di Lucano in primo grado a tredici anni e due mesi con l’accusa di far parte di associazione a delinquere. Punizione esemplare ignara della solidarietà movente.

      “Pensavo di contribuire al riscatto della mia terra da un’immagine negativa. È una cosa pesantissima. Non so se per i delitti di mafia ci sono sentenze simili”

      Oggi la riduzione di soli tre anni della pena riporta ai sensi l’odore di una deformazione della realtà. Un approccio viziato definito dagli avvocati di Mimmo “aspro, polemico, al limite dell’insulto”.

      Nel mentre la Giustizia segue il suo corso perché le leggi siano sempre rispettate, a noi resta la riflessione.
      Dubbi e domande, mai così vicine all’Antigone di Sofocle.

      https://www.ultimavoce.it/lucano-colpevole-ad-ogni-costo

    • Mimmo Lucano, De Magistris: «Non può andare in carcere per aver aperto il cuore»

      Mimmo Lucano, De Magistris: «Non può andare in carcere per aver aperto il cuore»

      Padre Zanotelli: «E’ un esempio di accoglienza per questo Paese»

      (Napoli). Tappa a Napoli dell’evento «Carovana d’amore» in sostegno a Mimmo Lucano presso l’Istituto Italiano per gli Studi Filosofici. Interviene Luigi De Magistris: «Spero che la magistratura agisca con buon senso. Non riesco ad immaginare che Mimmo possa andare in carcere per aver aperto il suo comune e il suo cuore». Padre Zanotelli: «E’ un esempio di accoglienza per questo Paese, nostra Carovana messaggio importante». (Raffaele Accetta/alanews)

      https://www.youtube.com/watch?v=X4dTGctuuqQ

  • Faut-il réserver un réacteur nucléaire pour alimenter les stations de ski ? (En réalité les seules remontées mécaniques)

    Le risque de pénurie d’électricité et la hausse des prix des énergies forcent les stations de ski à adapter leur plan d’exploitation. Elles promettent d’appliquer des mesures de sobriété comme la réduction de la vitesse des remontées mécaniques, un damage plus précis et des techniques d’enneigement artificiel moins énergivores. Mais quel-est réellement l’impact d’une station de ski sur le réseau électrique ?

    La France est l’un des plus grands pays de ski au monde. Elle possède 350 stations, qui opèrent 3 346 remontées mécaniques d’après France Montagne, une association des acteurs du tourisme en montagne.


    Illustration : Révolution Énergétique - Hugo LARA

    Chaque saison, ces domaines consomment de grandes quantités d’énergie, principalement de l’électricité pour les remontées et le chauffage, mais aussi des carburants pour le damage et les véhicules.

    Le risque de blackout qui plane sur le réseau électrique national et les hausses de prix des énergies ne leur permet plus de dépenser sans compter.
    . . . . . .
    Des remontées mécaniques très gourmandes en électricité
    Réunis, les domaines skiables constituent une industrie très gourmande en électricité. Elles appellent une puissance élevée, notamment au démarrage des remontées. D’autant que leur ouverture le matin correspond aux horaires du premier pic de consommation de la journée, entre 8 h et 13 h. Elles n’ont toutefois aucun impact sur le pic de 19 h, le plus délicat pour le réseau, puisqu’elles ferment généralement autour de 17 h.
    . . . . . . .
    Un réacteur nucléaire monopolisé pour les stations de ski ?
    En considérant une puissance moyenne totalement arbitraire de 200 kW par remontée mécanique, les 3 346 machines installées en France développeraient une puissance cumulée d’environ 670 MW, pas si éloignée d’un réacteur nucléaire de palier CP0/Y (900 MW).

    Un chiffre qui ne tient pas compte des pertes liées au transport et à la conversion du courant sur certaines machines ainsi que des consommations auxiliaires (moteurs des systèmes débrayables, tapis d’embarquement, chauffage…).

    Bien sûr, toutes les remontées ne fonctionnent pas en même temps et à puissance maximale. Si la puissance réellement appelée par les stations de ski est certainement bien inférieure à notre calcul, elle reste significative. Ainsi, les opérateurs prévoient déjà des mesures pour réduire la consommation des leurs remontées.

    #loisirs #ski #remontées_mécaniques #pénuries #énergie #réseau_électrique #montagne #électricité #charbon #nucléaire #France

    Source : https://www.revolution-energetique.com/faut-il-reserver-un-reacteur-nucleaire-pour-alimenter-les-st

    • Reste à alimenter en énergie les logements et restaurants, les canons à neige, les transports, l’éclairage . . . . . des stations de sport d’hiver.

      Un grand merci à la petite bourgeoisie de gôche fanatique des sports d’hiver.

  • TÉMOIGNAGES. « Je ne veux pas que mes amis sachent que je vis dans la rue » : face au manque d’hébergements d’urgence, de plus en plus d’enfants sans abri
    https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/immobilier-indigne/temoignages-je-ne-veux-pas-que-mes-amis-sachent-que-je-vis-dans-la-rue-
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/nEbPGb9vOkA8lbYxinYl4RbIkOo/1500x843/2022/10/17/phpX9knl1.jpg
    #bilan_macron #logement #familles

    Ces enfants contraints de vivre dehors, dont les parents demandent souvent l’asile, sont de plus en plus nombreux selon le collectif d’associations Jamais sans toit. Il a recensé à ce jour « 194 enfants dans l’agglomération lyonnaise, 26 enfants de moins de trois ans, dont un bébé de deux mois », explique Raphaël Vulliez qui anime ce réseau. « Au niveau national, il n’y a pas de statistiques officielles. Le chiffre qu’on avait, mais qui n’est pas exhaustif, c’est que fin août, il y avait 1 658 enfants dont les demandes de 115 n’ont pas été pourvues et que ce chiffre avait augmenté », précise-t-il.

    Un mois plus tard, ce chiffre a augmenté « de 30% » selon les estimations, ce qui porte à plus de 2 000 le nombre d’enfants à la rue. « Là, il y a eu 7 000 suppressions de places d’hébergement d’urgence cette année et il y en a 7 000 qui sont prévus pour l’année prochaine au projet de loi de finances. C’est une décision complètement irresponsable », dénonce Raphaël Vulliez.

  • En Ile-de-France, sans travaux de rénovation énergétique, près d’un #logement sur deux sera bientôt interdit à la location
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/13/immobilier-l-ile-de-france-face-au-defi-vertigineux-des-passoires-thermiques

    Derrière la discorde, des intérêts divergents entre une majorité de propriétaires occupant leurs logements et une minorité de propriétaires bailleurs ayant mis leurs biens en location. Rien n’oblige les premiers à faire les travaux, alors que les seconds, s’ils ne rénovent pas, ne pourront plus louer leurs appartements dès le 1er janvier 2023, s’ils sont étiquetés « G » et particulièrement énergivores (avec une consommation supérieure à 450 kilowattheures par mètre carré par an). L’interdiction concernera ensuite tous les biens classés « G » en 2025, les « F » en 2028 et les « E » en 2034, comme le prévoit la loi Climat et résilience.

    [...] La plus grande alerte concerne #Paris, de loin le territoire le plus exposé, avec 265 000 logements locatifs privés classés « E », « F » ou « G », soit les deux tiers du parc locatif privé parisien. Des territoires ruraux rencontrent toutefois des difficultés analogues, comme le pays de Fontainebleau ou le Provinois, où près des deux tiers des locations privées sont énergivores.

    [...] Alors que le temps presse, une enquête réalisée en septembre par la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), auprès de ses adhérents sur le terrain, a révélé que moins d’un tiers des propriétaires bailleurs de passoires énergétiques choisissaient de rénover leur bien. Le principal frein à la réalisation de travaux de #rénovation_énergétique étant leur coût, mais aussi, dans plus de 40 % des cas, le fait d’être tributaires d’une décision d’AG de copropriété.

    A l’image de celle de Houilles, les copropriétés peuvent en effet faire obstacle. « Tant qu’il n’y aura pas de geste fort en direction des propriétaires occupants, ils ne voteront pas les travaux, jamais ! », s’exclame Christophe Demerson, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. La multiplication des acteurs au sein d’un même immeuble, depuis le début des années 2000, avec le retrait des bailleurs institutionnels ou la vente d’appartements HLM, a « affaibli la capacité à engager des rénovations énergétiques efficaces », note encore l’étude de l’Institut Paris région.

  • François Jarrige, Sobriété énergétique, un nouvel oxymore ?, 2020 – Et vous n’avez encore rien vu…
    https://sniadecki.wordpress.com/2022/10/10/jarrige-sobriete

    Certains annoncent la miraculeuse fusion nucléaire, d’autres attendent tout des énergies dites renouvelables, alors que l’électricité et l’hydrogène sont présentés comme plus écologiques, sans parler des innombrables promesses qui circulent autour de l’ « énergie libre » obtenue au moyen de dispositifs capables de produire une énergie supérieure à celle qu’ils reçoivent, et qui offrirait donc un potentiel de puissance gratuit et presque infini, seul l’omerta des grands groupes énergétiques capitalistes empêcherait son développement. Ces promesses d’énergies infinies et quasiment gratuites réactivent le vieux rêve du mouvement perpétuel, elles fleurissent et circulent en maintenant vivant le mythe sclérosant selon lequel un génie ou une innovation miraculeuse pourrait nous sauver.

    Mais cette quête incessante du graal énergétique détourne d’autres trajectoires plus modestes et sans doute plus réalistes. La domination croissante de l’écologie modernisatrice et technophile prolonge et réactive aujourd’hui l’ancien solutionnisme technologique né au milieu du XIXe siècle lorsque s’est installée la société industrielle et ses nouvelles représentations positives de l’innovation [1]. Mais ce techno-fix, ou confiance excessive dans le remède technologique, devient de plus en plus problématique à mesure que les destructions et impasses du modèle énergétique dominant sont mieux documentées.

    […]

    L’innovation et les convertisseurs permettant de tirer profit des sources d’énergie primaires renouvelables ne sont pas la solution aux défis écologiques, ils sont un des instruments qui doit accompagner la sobriété et la décroissance des productions et consommation tout en réinventant un autre rapport au monde.

    Loin d’une nouveauté, il faut par ailleurs rappeler combien la sobriété a longtemps été une évidence. Elle était dominante lorsque l’accès à l’énergie était marqué par des contraintes importantes, faisant de fait des mondes anciens des sociétés de faible intensité énergétique. Durant une grande partie de l’histoire humaine, les populations ont su s’organiser pour répartir des sources d’énergies peu abondantes, gérer la pénurie pour se chauffer, s’alimenter, se déplacer, ou produire des biens. Par la suite la sobriété a de plus en plus été interprétée, à partir du XIXe siècle, comme un signe de misère ou de retard.

    […]

    La sobriété apparait dans des choix rendus invisibles par la fascination dominante pour les grandes technologies puissantes utilisant les énergies fossiles. Beaucoup d’acteurs font pourtant d’autres choix, au grand dam des modernisateurs. Ainsi, l’essor de la production et de la consommation passe souvent au XIXe siècle par l’adoption des petits moteurs simples et fabriqués localement, comme les manèges de chevaux, les manivelles et autres dispositifs modestes et robustes permettant d’accroître la force disponible et le travail, sans passer par les technologies de la vapeur, en particulier dans les pays comme la France qui manquaient structurellement de charbon et de pétrole.

    Il est important aujourd’hui d’étudier l’industrialisation en s’écartant de la fascination pour les machines puissantes fondées sur les combustibles fossiles, pour retrouver ce que faisaient réellement les acteurs, quels types d’outils et d’équipement ils utilisaient au quotidien.

    #François_Jarrige #énergie #sobriété #oxymore #capitalisme #low-tech

  • Harcèlement moral : ce que change le verdict du procès France Télécom
    https://theconversation.com/harcelement-moral-ce-que-change-le-verdict-du-proces-france-telecom

    Par ailleurs, selon une source syndicale, les honoraires des avocats des prévenus se seraient élevés à près de 20 millions d’euros, entièrement pris en charge par les « assurances dirigeants ». Par contraste, l’arrêt ne prévoit pas, pour les parties civiles syndicales, le remboursement des honoraires de leurs avocats à la hauteur des dépenses engagées. Une telle décision fragilise la capacité des organisations syndicales à défendre les salariés par la mobilisation du droit devant les juridictions. L’égalité des armes entre les protagonistes des procès reste à réaliser.

    Et les criminels vont encore dépenser l’argent des autres pour se pourvoir en cassation.

  • Zoom - Francis Cousin : "La grande explosion sociale arrive !" (TV Libertés)
    https://www.crashdebug.fr/zoom-francis-cousin-la-grande-explosion-sociale-arrive-tv-libertes

    Je vous avais passé ce qu’en concluait Karl Marx, pour le reste moi je n’aime vraiment que le papier, du fétichisme ? en tout cas ça passe un certains nombres d’années sans trop s’abimer..... ; )))))

    Du spectacle fétichiste de la marchandise mondiale et de sa crise finale… (22€ Fnac)

    Bonne soirée,

    Amitiés,

    Folamour,

    Francis Cousin, docteur en philosophie, annonce, livre après livre, l’imminence de l’effondrement économique définitif de la planète marchandise. Il poursuit cette réflexion dans son nouvel ouvrage "Du spectacle fétichiste de la marchandise mondiale et de sa crise finale" (Editions Culture et Racines). De la crise finale au basculement des empires, l’auteur développe une pensée cohérente et critique en prolongement des pré-socratiques de Hegel, du groupe (...)

    #En_vedette #Livres #Loisirs

  • Ce qui nous attend vraiment avec le projet de loi de finances
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/ce-qui-nous-attend-vraiment-avec-le-projet-de-loi-de-finances-v6KzWFoLT6G

    C’était l’actualité qu’il ne fallait pas manquer la semaine dernière : le projet de #Loi_de_finance 2023. Ce document permet de se faire une idée de la politique du gouvernement pour l’année à venir, notamment sur les choix de dépenses publiques. Que…

    #Dépense_publique
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-ce-qui-nous-attend-vraiment-avec-le-projet-de-loi

  • « Bourgeois, votre tranquillité est finie » : un collectif saccage le golf de Saint-Cloud au nom de l’écologie et de la lutte des classes Par Clara Hidalgo - Le Figaro

    Pelouse arrachée, taguée et retournée... Dans la nuit de jeudi à vendredi, le golf de Saint-Cloud https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/le-golf-de-saint-cloud-ouvre-son-spa-271017-134997 (Hauts-de-Seine) a été vandalisé. Au milieu des dégâts, une banderole a volontairement été déposée au sol : « Encore un coup des sangliers syndicalisé.es ». Sept des dix-huit greens ont été dégradés par ce collectif fraîchement constitué affichant des revendications politiques et écologiques.


    Le Golf de Saint-Cloud, situé sur les communes de Garches, Rueil-Malmaison et Vaucresson dans les Hauts-de-Seine. Jean-Christophe Marmara / Le Figaro

    « Nous revendiquons ce sabotage au nom de la lutte pour l’écologie et en soutien à la mobilisation syndicale du 29 septembre » , a déclaré le collectif dans un communiqué envoyé à TF1-LCI . Dès la découverte du champ de bataille, la direction du golf a contacté la police, qui s’est déplacée pour faire les constatations d’usage, et a porté plainte, selon les informations du Parisien . La remise en état des greens « coûtera plusieurs milliers d’euros et prendra plusieurs semaines » , a détaillé le directeur du lieu.

    « Communautarisme de la classe bourgeoise »
    « Bourgeois = parasites », « riche = voleur », « le séparatisme c’est vous » étaient tagués à la bombe noire sur la pelouse, encore verdoyante la veille. Le symbole anarchiste (un “A” cerclé) a également été gravé dans le sol, d’après les photos consultées par Le Figaro. Une rhétorique révolutionnaire qui vise directement les classes aisées. « Nous ciblons ce golf privé, l’un des plus selects de Paris, car il est un exemple éclatant du communautarisme de la classe bourgeoise qui s’amuse tranquillement tout en détruisant notre environnement et nos acquis sociaux » , défend le collectif. Les « Sangliers syndicalisé.es » s’en prennent aussi à la réforme des retraites, qui selon eux « n’a aucun sens économique ».

    Ces revendications, Antoine* membre régulier du golf, ne les comprend pas. « L’ambiance est très familiale, ce n’est pas le genre de lieu où les nouveaux riches se cloîtrent entre eux. Au contraire, il accueille souvent des compétitions ouvertes » , s’indigne ce trentenaire. Face aux banderoles sur lesquelles est écrit que le golf « n’est même pas un vrai sport » , Antoine rétorque qu’il s’agit de « l’un des sports les plus populaires au monde » . En 2021, la Fédération française de golf (FFgolf) a enregistré un record historique du nombre de ses licenciés, soit plus de 400.000 adhérents.

    Des dégâts durables
    En ce qui concerne l’empreinte écologique dénoncée par le collectif, Antoine assure que le golf a arrêté « l’utilisation de pesticides » et que l’eau est « uniquement réservée à l’arrosage des pelouses » . Des informations confirmées par le golf de Saint-Cloud, qui précise que l’eau utilisée provient « de la Seine » et non des « réseaux d’eau potable » . Alors que l’été 2022 a été l’un des plus secs jamais enregistrés, l’État a appelé les Français et les collectivités à restreindre leur consommation d’eau. Toutefois, les golfs ont bénéficié d’une dérogation et pu continuer à arroser leurs greens. Bon nombre de structures ont cependant veillé à réduire leur consommation.


    Le golf de Saint-Cloud et sa une vue imprenable sur la tour Eiffel. DP Golf de Saint-Cloud

    Antoine dénonce des actes d’une violence injustifiée qui « ont détruit le travail de 70 jardiniers en deux secondes ». « En tant que golfeur, j’ai conscience du travail que représente l’entretien des greens. Il faut au moins trois ans pour le remettre en état » . La direction du golf ne souhaitait pas commenter davantage ces dégradations.

    Le collectif « Sangliers syndicalisé.es » avait déjà procédé à un acte de vandalisme similaire au golf du château d’Humières https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/golf-degrade-chateau-de-monchy-humieres-oise-qui-sont-les-sangliers-radicali , dans l’Oise, début septembre. Dans son communiqué, il a annoncé de prochaines actions : « Les sangliers ont décidé de s’attaquer aux loisirs des riches pour qu’ils ne trouvent pas le repos. Bourgeois, votre tranquillité est finie : nous ne vous lâcherons pas. Tant que nous n’aurons pas la justice, vous n’aurez jamais la paix. »

    #séparatisme #bourgeoisie #eau #golf #Sangliers #loisirs des #riches #tranquilité #Bourgeois #parasites » #voleurs #tranquillité #Communautarisme

    Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/bourgeois-votre-tranquillite-est-finie-un-collectif-saccage-le-golf-de-sain

    • « L’ambiance est très familiale, ce n’est pas le genre de lieu où les nouveaux riches se cloîtrent entre eux. »

      pas les nouveaux, non :-)

      plus de 400.000 adhérents en 2021 : record historique pour la Fédération Française de Golf.

  • L’obiezione è un’incoscienza. Se non vuoi praticare aborti, puoi fare il dermatologo.

    Pochi giorni fa è stata data notizia che a luglio un medico obiettore di Napoli è stato licenziato dalla Asl in cui lavorava dopo che si è rifiutato di prestare cure mediche a una donna alla 18esima settimana di gravidanza. La donna è arrivata al presidio in travaglio, con il feto già privo di battito cardiaco e necessitava di un aborto farmacologico, che il ginecologo non ha voluto praticare appellandosi all’obiezione di coscienza. La paziente è stata salvata da un altro medico, chiamato di urgenza da un’ostetrica. L’Asl di Napoli ha licenziato l’obiettore per omissione di assistenza, e presto il caso passerà alla Procura e all’Ordine dei Medici. In Italia, 7 ginecologi che operano negli ospedali su 10 sono obiettori. La percentuale di obiezione supera l’80% in ben sette regioni, arrivando al 96,9% in Basilicata, senza contare gli anestesisti (48.8%) e il personale non medico (44%). A questo si aggiunge la galassia sommersa di “farmacisti obiettori”. Le virgolette sono obbligatorie, dato che secondo la legge 194/78 (la legge che ha depenalizzato l’aborto in Italia, promulgata nel 1978), “L’obiezione di coscienza esonera il personale sanitario ed esercente le attività ausiliarie dal compimento delle procedure e delle attività specificamente e necessariamente dirette a determinare l’interruzione della gravidanza”. Ma, come specificato dall’OMS, la pillola del giorno dopo e dei cinque giorni dopo – che spesso i farmacisti si rifiutano di vendere adducendo fantasiose giustificazioni su ricette mancanti (che non sono obbligatorie per le maggiorenni) o il grande classico: “Mi spiace ma l’abbiamo finita”, guarda caso quando serve a te – non ha alcun effetto abortivo, pertanto l’obiezione non si può applicare. In Germania gli obiettori sono il 6%, in Francia il 3% mentre in Svezia e in Finlandia non esistono nemmeno.

    Il problema dell’obiezione di coscienza è che rende molto difficile per una donna ottenere l’IVG (interruzione volontaria di gravidanza) entro i tempi previsti dalla legge, cioè entro 90 giorni dal concepimento, conteggiati dal primo giorno dell’ultima mestruazione. Posto che non tutte le donne si accorgono subito di essere incinte e che la legge prevede la cosiddetta “pausa di riflessione” di sette giorni tra il rilascio del certificato medico che autorizza l’IVG e la conferma dell’appuntamento, tre mesi non sono poi così tanti, soprattutto se tutto questo percorso già abbastanza complesso da un punto di vista psicologico e pratico viene ostacolato da medici, infermieri, psicologi, personale sanitario e sistema burocratico. Per non parlare di quelli che si mettono fuori dagli ospedali o dalle università con vangeli, immagini di feti photoshoppati male e crocifissi per terrorizzare le donne che vogliono praticare un aborto. Per quanto la legge 194 tuteli l’obiezione di coscienza, essa sancisce chiaramente che “Gli enti ospedalieri e le case di cura autorizzate sono tenuti in ogni caso ad assicurare l’espletamento delle procedure”. Questo, però, spesso non avviene. L’antropologa Silvia De Zordo ha condotto una ricerca negli ospedali di Roma e Milano per cercare di spiegare le cause della diffusione dell’obiezione di coscienza in Italia. I motivi religiosi, infatti, giustificano solo in parte questo fenomeno. La religione cristiana, ponendo l’accento sulla sacralità della vita sin dal concepimento, equipara l’aborto all’omicidio. Ma in casi come quello di Napoli, l’ostinazione a preservare la vita del feto (per altro già privo di battito cardiaco) ha quasi causato il decesso della madre. La legge 194 protegge l’obiezione di coscienza, ma ancor più la sicurezza delle donne. È stata fatta innanzitutto per contrastare le tecniche di aborto clandestine, a cui le donne ricorrevano per disperazione e che prevedevano pratiche molto pericolose come l’inserimento di ganci nell’utero, l’intossicazione tramite farmaci o erbe velenose, che in molti casi potevano portare a infezioni, perforazioni e quindi a emorragie e non difficilmente alla morte. L’accesso a tecniche mediche sicure per interrompere la gravidanza ha salvato moltissime vite. Ci sono molte altre specializzazioni di medicina altrettanto remunerative che un medico obiettore può intraprendere, se non ha a cuore la vita delle persone che esistono già perché preferisce quelle che devono ancora nascere. Dopotutto, un cristiano ortodosso che considera immorale prelevare organi dai cadaveri non si specializza di certo in trapianti. Storicamente, l’obiezione di coscienza era un atto di coraggio per contrastare un divieto o una legge che si riteneva sbagliata, e le conseguenze potevano essere molto pesanti. Un uomo che rifiutava la leva obbligatoria, ad esempio, veniva punito come un disertore: in tempo di guerra, rischiava la fucilazione. In Italia, l’obiezione di coscienza diventa un diritto dal 1972, anno in cui viene introdotta la legge n. 772. Da questo momento il concetto cambia: il servizio civile (quindi il modo in cui si esercita l’obiezione) è un’alternativa al servizio militare, una scelta. Semplificando, il danno procurato alla collettività per non aver svolto la naja, veniva ripagato con un altro lavoro di utilità sociale. Nel caso dell’aborto, però, non c’è un’alternativa, ma soltanto un enorme squilibrio. Chi fa obiezione per l’aborto non offre un’alternativa all’IVG, ma sottrae a una donna un diritto che per legge le è garantito.

    Non solo: l’obiezione di coscienza del singolo ricade anche sulla gestione del lavoro dell’intero reparto, con conseguenze gravi anche sui non obiettori. L’IVG infatti è una pratica abbastanza semplice e monotona e viene considerata generalmente un lavoro poco gratificante. Questo è dovuto al fatto che i pochi ginecologi non obiettori si ritrovano a praticare da soli tutti gli aborti, che vengono percepiti come un lavoro “accessorio”, nonostante siano la pratica medico-ginecologica più diffusa dopo il parto. I medici intervistati da De Zordo aggiungono anche il fatto che manchi un’adeguata formazione sulle nuove tecniche di aborto, come la D&E (dilatazione ed evacuazione strumentale) che all’estero viene praticata in anestesia totale dopo la diciassettesima settimana, mentre in Italia si preferisce ancora il travaglio indotto, obbligando la donna a un parto che non vuole fare. In generale, secondo De Zordo, il lavoro dei ginecologi che esercitano nell’ambito prenatale enfatizza molto il ruolo del feto e dell’embrione, che diventa quasi l’unico “paziente” a discapito della madre. Per questo motivo, molti medici si avvicinano a posizioni obiettanti. In alcuni ospedali, poi, l’obiezione è una scelta di comodo. Molti medici non obiettori si sentono stigmatizzati o esclusi da parte dei colleghi anti-abortisti. Quando questi ultimi occupano posizioni di prestigio all’interno degli ospedali, la carriera dei non obiettori può arenarsi proprio sulla pratica dell’IVG. Negli ospedali del Nord Italia, ad esempio, gli esponenti cattolici hanno un potere vastissimo: gran parte della sanità lombarda è dominata dal gruppo Comunione e Liberazione, che in alcuni casi, come la discussione sull’adozione della pillola abortiva Ru486, ha interferito con le decisioni del Pirellone, allora guidato da Roberto Formigoni, esponente di CL. All’interno di sei strutture lombarde, inoltre, è presente una sede del Movimento per la vita che sulla porta espone un’immagine di un feto con la scritta: “Mamma, ti voglio bene, non uccidermi”. Molte donne hanno raccontato di essere state indirizzate nei loro uffici dopo aver richiesto un IVG in un ospedale pubblico.

    C’è poi la questione economica. L’IVG si può praticare in ospedali pubblici, gratuitamente, sia in cliniche private. Per la sanità pubblica, l’aborto non può rientrare nelle procedure ospedaliere intra moenia, cioè nelle prestazioni di libera professione erogate nelle strutture ambulatoriali dell’ospedale. Questo legittima molti medici a dichiararsi obiettori per il SSN, ma poi eseguire l’IVG a pagamento nei propri ambulatori. Secondo i medici intervistati da De Zordo ci sarebbe una situazione fuori controllo per quanto riguarda gli “obiettori di comodo” o “falsi obiettori”, e inserire l’aborto tra le pratiche intra moenia potrebbe effettivamente incentivare molti ginecologi obiettori per motivi non religiosi (quindi quelli che rinunciano a praticare IVG per non restare indietro con la carriera) a prestare questo servizio anche nelle strutture pubbliche. A quarant’anni dalla sua approvazione, la legge 194 dovrebbe essere aggiornata. Quel testo fu l’esito di una lunghissima negoziazione con le forze cattoliche, evidente sin dal primo articolo (“Lo Stato garantisce il diritto alla procreazione cosciente e responsabile, riconosce il valore sociale della maternità e tutela la vita umana dal suo inizio”). Le cose nel nostro Paese sono molto cambiate dal 1978: calano i cattolici praticanti, mentre aumentano gli obiettori e, come denuncia LAIGA (Libera Associazione Italiana Ginecologi per l’Applicazione della legge 194/78), l’età media dei non obiettori è alta e non sta avvenendo un ricambio generazionale. Questo perché, evidentemente, l’obiezione non è dettata tanto dalla coscienza, ma da interessi di altro tipo. L’obiezione andrebbe quindi regolamentata in modo chiaro e la specializzazione in ginecologia sconsigliata a chi non vuole praticare aborti: l’Italia ha già ricevuto due sanzioni dall’Unione Europea perché, nonostante la 194 imponga la garanzia del diritto all’IVG anche in presenza di medici obiettori, questo nei fatti non viene garantito. Una soluzione potrebbe essere quella di assicurare il 50% di personale non obiettore in tutte le strutture, oppure quella più drastica, già attuata dall’ospedale San Camillo di Roma, di non assumere medici obiettori. Finché avremo questo governo, pensare di cambiare la legge è un’idea un po’ troppo ottimistica. Visto l’attuale clima reazionario, ultracattolico e nemico dei diritti, è già tanto se riusciremo ancora ad avere diritto all’interruzione di gravidanza.

    https://thevision.com/attualita/aborto-obiettore-di-coscienza

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