person:siham

  • https://soundcloud.com/radiofranceinternationale/feminisme-podcast-mathilde-saliou

    Pourquoi le #féminisme, longtemps considéré comme trop militant pour mériter un traitement journalistique, est-il aussi présent dans ce nouveau média ? Pour répondre à cette question, quatre créatrices de #podcast ont répondu à Mathilde Saliou :

    Lauren Bastide, de La Poudre
    Siham Jibril, de Génération XX
    Charlotte Bienaimé, de Un podcast à soi
    Victoire Tuaillon, de Les Couilles sur la table

    http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/quand-le-feminisme-rencontre-le-podcast

  • La Revue de l’écoute n°13 est sortie !
    http://syntone.fr/la-revue-de-lecoute/#sommaire

    Au programme de ce numéro de printemps (nouveau format, nouvelle maquette), plusieurs voyages dans le temps, quarante, cinquante et même quatre-vingt-dix ans en arrière :

    Paul Deharme nous intrigue par son exaltation pionnière d’un art radiophonique encore en germe ; l’auditeur-blogueur Fañch Langoët recolle ses souvenirs d’adolescent sous le monopole d’État de la radiodiffusion française ; le philosophe Franco Berardi dit ‘Bifo’ témoigne de l’aventure censurée de Radio Alice à Bologne et décrypte l’évolution du contrôle de la parole.

    Par contraste avec ces travaux de mémoire pourrait-on dire, on s’ancre aussi dans la présence de l’écoute « nature » avec le désormais traditionnel son de saison, l’actualité des podcasts pour la jeunesse ou encore la contemporanéité des fictions audio-sensibles d’Olivier Cadiot.

    En plus de nos rubriques habituelles et de la fiche pratique dorénavant incontournable (consacrée cette fois à l’écoute au casque et sur enceintes), ce numéro 13 inaugure le parcours d’une personnalité du monde du son (ici Siham Mineur) et un feuilleton littéraire signé par la réalisatrice et comédienne Laure Egoroff.

    Cet opus 13 est le premier de notre nouveau format, plus spacieux et plus souple, conçu par Catherine Staebler.

    #création_sonore #création_radio

    • A cause de l’espèce de #paywall de Libération :

      Stop au cyberharcèlement islamophobe contre l’association Lallab
      Libération, le 23 août 2017

      Nous, féministes, militant·e·s, chercheur·se·s, journalistes, artistes, citoyen·n·es, universitaires et entrepreneur·se·s, apportons notre soutien à Lallab. Le succès de cette jeune association féministe et antiraciste lui vaut de devoir répondre à nouveau à une campagne de désinformation, et à ses militantes de subir un épuisant cyberharcèlement nourri d’islamophobie et de sexisme. Cet acharnement doit cesser.

      Lallab entend lutter contre les préjugés sur les femmes musulmanes. Sa mission est claire : produire un environnement, des ressources et des outils favorisant la liberté, pour que chaque femme musulmane puisse définir son identité et son parcours de vie. Lallab est une association areligieuse, aconfessionnelle et apartisane dont le rêve est qu’aucune femme ne soit plus jugée, discriminée ou violentée en raison de son genre, de son physique, de son orientation sexuelle, de ses origines ou encore de ses convictions religieuses.

      Ces objectifs sont affirmés dans les statuts de l’association déposés en préfecture, sur son site internet et dans tous ses outils de communication. On peut par exemple lire ceci sur cette page de leur site : « Les femmes musulmanes sont réduites à un silence paradoxal. On ne cesse de parler d’elles mais sans jamais leur donner la parole. […] Les musulmanes sont représentées comme un bloc homogène avec une histoire unique. Ecrire soi-même son histoire est un moyen de se la réapproprier et de déconstruire les mythes qui y sont attachés. […] Notre combat va au-delà des droits des femmes musulmanes ! Nous souhaitons que chaque personne puisse être non pas ce que l’on souhaite qu’elle soit, mais bien ce qu’elle veut être. »

      Afin de concrétiser cet objectif, Lallab a développé des outils militants : réalisation d’une série documentaire « Women Sense Tour in Muslim Countries », organisation de projections débats, édition d’un magazine en ligne, réalisation de portraits mettant en valeur la diversité des vies et des parcours de femmes musulmanes, animation d’un réseau de bénévoles, d’ateliers de sensibilisation et de rencontres culturelles, notamment un festival féministe qui a réuni plus de 500 personnes à la Bellevilloise en mai 2017.

      En un peu plus d’un an, le travail de Lallab a été salué par de nombreuses instances. La Fondation de France a récompensé sa cofondatrice, Sarah Zouak, dans le cadre de son prix « Déclic Jeune » pour sa série documentaire. Cette dernière a aussi reçu le premier prix de Coexister « Femme française émergente 2016 » ou le premier prix « militante associative » du Gala de la femme africaine. L’énergie de l’association lui a valu de nombreux reportages et articles dans la presse : le Monde, Télérama, TV5 Monde, Cheek, ELLE, Grazia… Un tel bilan devrait apporter au moins du respect pour le travail effectué et les objectifs visés. Mais l’accomplissement de Lallab vient de lui valoir une nouvelle campagne de désinformation et de cyberharcèlement misogyne et islamophobe, la troisième en huit mois.

      Le déclencheur a été, cette fois-ci, l’annonce que l’association se dotait à la rentrée d’une équipe de deux salariées et de trois volontaires du service civique. L’agence d’Etat concernée a été noyée sur les réseaux sociaux de messages occultant la réalité du travail de Lallab, véhiculant approximations, procès d’intention et mensonges à son sujet. Cette campagne virulente n’a pas uniquement visé l’association. Ses militantes ont été personnellement victimes d’un attirail de cyberviolences : surveillance sur les réseaux sociaux, recherche et diffusion en ligne d’informations privées, menaces de viol, de meurtre, insultes, raids de cyberharceleur·se·s. Ces méthodes, nourries par le sentiment d’impunité de ceux qui s’y adonnent, résultent en une culpabilisation des victimes, une silenciation des concerné·e·s, et, plus préoccupant encore, entraînent une banalisation d’attitudes et de propos islamophobes.

      La cyberviolence a porté en partie ses fruits. Sans en discuter d’abord avec l’association, l’Agence du service civique a annoncé le retrait des annonces pour les trois candidatures, avant de rétropédaler, face à une réaction massive de soutien à Lallab sur les réseaux sociaux. Selon l’agence, ce retrait n’ait été motivé que par des problèmes techniques. Cela doit cesser. En plus de menacer la structure de l’association et ses activités militantes, ces violences ont un impact physique et psychique massif sur les bénévoles. Nous ne pouvons rester silencieux·ses face à un tel acharnement. Se taire serait se rendre complices. C’est la raison pour laquelle, après avoir manifesté individuellement notre soutien à Lallab, nous nous rassemblons pour cosigner cette tribune et montrer notre détermination à défendre l’association, ses membres et ses valeurs, contre les responsables des raids virtuels dirigés contre elles.

      A l’origine des trois campagnes dirigées contre Lallab, on trouve des membres de l’extrême droite et de groupes identitaires, mais aussi des personnes prétendant défendre une vision « intransigeante » de la laïcité et de l’universalisme républicain. En plus de reposer sur une compréhension erronée de la loi de 1905, cette supposée intransigeance est en réalité une intolérance, voire une paranoïa, qui s’exerce à l’égard d’une seule religion : l’islam. Cette vision les rend complices de l’extrême droite, les amène à hurler avec elle, et à défendre une vision raciste et sexiste de la société. À cet égard, nous dénonçons la responsabilité particulière du Printemps républicain, ou encore du site Ikhwan Info. Supposément de gauche, féministe, universaliste et laïque, ce mouvement s’en prend ici à une association qui rassemble des femmes directement concernées par la misogynie et le racisme, et qui s’auto-organisent pour lutter contre. Ces structures passent par l’approximation et la manipulation pour défendre un universalisme abstrait et une République qui dissimule mal ses inégalités.

      Lallab s’inscrit dans une démarche bienveillante et inclusive. Nous refusons que ses militantes et tant d’autres avec elles, soient constamment scrutées, agressées, acculées et menacées. Nous exigeons que les responsables de ces campagnes rendent des comptes sur les mensonges et les agressions dont ils et elles sont directement ou indirectement responsables. Et, par-dessus tout, nous nous inquiétons de la façon dont les institutions étatiques s’engouffrent systématiquement dans les brèches ouvertes par ces campagnes calomnieuses, compromettant le travail essentiel mené par Lallab contre l’islamophobie qui s’exerce, en France, avec une virulence préoccupante, contre les femmes musulmanes.

      Signataires : Leïla Alaouf, auteure, militante féministe et antiraciste ; Zahra Ali, sociologue à la Rutgers University ; Rebecca Amsellem, cofondatrice des Glorieuses ; Pouria Amirshahi, ancien député, co-fondateur du Mouvement commun ; Christian Andreo, directeur général adjoint de Aides ; Armelle Andro, enseignante à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne ; Judith Aquien, cofondatrice de Thot ; L’association Act Up Paris ; L’association A nous la nuit ! ; L’association En avant toute(s) ; L’association KÂLΠ; L’association FéminiCités ; L’association Les Dégommeuses ; L’association Identité plurielle ; L’association Stop harcèlement de rue ; Pénélope Bagieu, auteure ; Radia Bakkouch, présidente de Coexister ; François.e Blanchon dit.e Fraka ; Alice Barbe, entrepreneuse sociale, directrice Singa France ; Lauren Bastide, journaliste et productrice de podcasts ; Elsa Bastien, journaliste ; Julien Bayou, porte-parole de EE-LV ; Assia Benziane, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois ; Nargesse Bibimoune, auteure, militante antiraciste et féministe ; Fred Bladou, activiste sida ; Sirma Bilge, professeure au département de sociologie de l’université de Montréal ; Laurent Bonnefoy, chercheur au CNRS ; Lucas Bolivard, président de Génération progressiste ; Pascal Boniface, universitaire ; Guillaume Bonnet, fondateur de l’Accélérateur de la mobilisation citoyenne ; Joséphine Bouchez, cofondatrice de Ticket for Change ; Mathilde Boudon-Lamraoui, militante associative ; Anaïs Bourdet, graphiste et créatrice de Paye ta shnek ; Laura Carpentier-Goffre, doctorante au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po ; Silvia Casalino, ingénieure et militante lesbienne ; Rébecca Chaillon, metteuse en scène, performeuse et artiste associée au Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; Ismahane Chouder, co-présidente du Collectif des féministes pour l’égalité ; Aya Cissoko, auteure et ancienne athlète de haut niveau ; Clumsy, militante antiraciste ; Le collectif Asiatopie ; sensibilisation au racisme anti-asiatique ; Le collectif Des Raciné·e·s ; Le collectif Féministes contre le cyberharcèlement ; Le collectif Féministes par inadvertance ; Le collectif Ferguson in Paris ; Le collectif Garçes ; Le collectif Globule Noir, groupe de soignant·e·s luttant contre les discriminations au sein des institutions hospitalières ; Les collectifs Paye ton bahut, Paye ta blouse, Paye ton couple, Paye ta famille, Paye ton gynéco, Paye ton IVG, Paye ton jeu, Paye ton journal, Paye ton psy, Paye ta race, Paye ta soirée, Paye ta truelle, Paye ta police ; Le collectif de la Pride de Nuit ; Le collectif ROSA ; Le collectif du magazine féministe Simonae.fr ; Le collectif Team Bagarre ; Le Comité de luttes et d’actions queer (CLAQ) ; Alice Coffin, militante féministe et lesbienne ; Virginie Combe, militante pour l’égalité des droits ; Le Couvent de Paname : les sœurs de la perpétuelle indulgence ; Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, Professeure émérite à l’université Paris VII Diderot ; Laurence De Cock, historienne ; Karima Delli, députée européenne EE-LV ; Christine Delphy, sociologue et auteure chez Les Mots sont importants (LMSI) ; Magali Deval, militant·e écologiste et LGBT ; Rokhaya Diallo, écrivaine et journaliste ; Tara Dickman, entrepreneure sociale, formatrice de formateurs sur la laïcité pour les agents du service public ; Lucia Direnberger, militante féministe et sociologue ; Angeline Dorzil, diplômée en Genre, changement social et politiques ; Eva Doumbia, metteure en scène ; Emma, blogueuse féministe ; Eric Fassin, sociologue à l’université Paris VIII ; Gwen Fauchois, lesbienne, blogueuse et activiste ; Amandine Gay, réalisatrice ; Camille Gelpi, journaliste ; Clara Gonzales, activiste féministe ; Nacira Guénif, sociologue à l’université Paris VIII ; Alain Gresh, journaliste ; Samuel Grzybowski, fondateur du mouvement Coexister ; Leïla H., militante féministe et créatrice de Check tes privilèges ; Malika Hamidi, sociologue et auteure de Un féminisme musulman et pourquoi pas ? ; Benoît Hamon, fondateur du Mouvement du 1er Juillet ; Samia Hathroubi, enseignante et militante associative ; Antoine Henry, militant de la lutte contre le sida ; Alix Heuer, militante féministe, cofondatrice de W(e) Talk et des Glorieuses ; Anne-Charlotte Husson, blogueuse et chercheuse sur le genre ; Siham Jibril, entrepreneure, fondatrice de Génération XX ; Hanane Karimi, sociologue et féministe antiraciste ; Rachel Khan, auteure et comédienne ; Azadeh Kian, professeure de sociologie, directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes (Cedref) de l’université Paris-VII Diderot ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Stéphanie Lamy, cofondatrice du collectif Abandon de famille - Tolérance zero ; Mathilde Larrère, historienne ; Jehan Lazrak-Toub, cofondatrice de W(e) Talk ; Elisabeth Lebovici, critique d’art et auteure ; Anaïs Lecoq, journaliste ; Cécile Lhuillier, activiste LGBTI+ et féministe ; Johanna Luyssen, journaliste et cheffe du service web à Libération ; Grâce Ly, auteure, productrice ; Maeril, illustratrice et directrice artistique ; Myriam Marzouki, metteure en scène ; Philippe Marlière, politiste ; Jérôme Martin, activiste LGBTQI, professeur, ex-Act Up Paris ; Elsa Miské, co-fondatrice de Slice Up ; Morgane Merteuil, militante féministe ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité femmes-hommes ; Khadija Moussou, journaliste à Elle.fr ; Céline Mouzon, journaliste à Alternatives économiques ; Mrs Roots, auteure et blogueuse militante afroféministe ; Musulmans inclusifs de France ; Nadia et Nora, fondatrices du magazine Dialna.fr ; Diariata N’Diaye, créatrice de l’application App-Elles ; Hawa Ndongo, étudiante ; Océanerosemarie, auteure, comédienne, réalisatrice ; Les Ourses à plumes, webzine féministe intersectionnel ; Ovidie, réalisatrice documentariste ; Julie Owono, avocate et directrice exécutive d’Internet sans frontières ; Julie Pascoët, activiste, chargée de plaidoyer à l’European Network Against Racism ; Ndella Paye, militante afroféministe et antiraciste ; Lorraine Poncet, chargée d’étude à l’université Paris-I Panthéo-Sorbonne ; Dorothée Prud’homme, chercheure associée au Centre Emile Durkheim, Sciences-Po Bordeaux ; Sandra Regol, porte parole EE-LV ; Valérie Rey, dite « Crêpe Georgette », militante féministe ; Meriem Rodary, anthropologue et féministe antiraciste ; Emilia Roig, directrice du Intersectional Center for Justice ; Diane Saint-Réquier, militante féministe ; Julien Salingue, docteur en sciences politiques ; Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie ; Geneviève Sellier, universitaire ; Rachid Sguini, illustrateur, auteur du blog Les Gribouillages de Rakidd ; Patrick Simon, démographe ; Laura Slimani, conseillère municipale de Rouen, ancienne présidente des Jeunes socialistes ; Charlotte Soulary, militante féministe ; Pierre Tévanian, professeur de philosophie, auteur chez LMSI ; Elise Thiébaut, auteure ; Sylvie Tissot, sociologue, auteure chez LMSI ; Emilie Tôn, journaliste ; Françoise Vergès, docteure en sciences politiques, titulaire de la chaire « Global South(s) » à la Maison des sciences de l’homme, présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, auteure ; Nils Wilcke, journaliste à Alternatives Economiques ; Women’s March Barcelona ; Women’s March Geneva ; Women’s March Global ; Women’s March London ; Women’s March Netherlands ; Women’s March Paris.

  • Israeli forces shoot, kill woman in East Jerusalem after alleged stabbing attempt
    May 7, 2017 7:17 P.M. (Updated: May 7, 2017 8:55 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=776917

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israeli police forces shot and killed a teenaged Palestinian girl in the Old City of occupied East Jerusalem early on Sunday evening after she allegedly attempted to carry out a stabbing attack, Israeli police said.

    Israeli police spokeswoman Luba al-Samri said that the teenager was shot after she approached Israeli police officers stationed at the Damascus Gate entrance to the Old City while holding a knife.

    Al-Samri later confirmed that she had been killed, identifying her as a 16-year-old Palestinian from the Ramallah district of the occupied West Bank.

    The Palestinian Ministry of Health identified the girl as Fatima Afif Abd al-Rahman Hjeiji , 16, from the Ramallah-area village of Qarawat Bani Zeid.

    Israeli police spokesman Micky Rosenfeld said in a statement that no police officers had been injured in the alleged attack, adding that Israeli police had cordoned off the area and were investigating the incident.

    According to Ma’an documentation, Hjeiji is the 20th Palestinian to have been killed by Israelis since the beginning of the year, seven of whom were minors. Seven Israelis have been killed by Palestinians during the same time period.

    Though Israeli forces often claimed that Palestinians were allegedly attempting to carry out stabbing attacks when they were shot and killed, Palestinians and rights groups have disputed Israel’s version of events in a number of cases.

    #Palestine_assassinée

    • Israeli Soldiers Execute Palestinian Girl in Occupied Jerusalem
      May 8, 2017
      http://pchrgaza.org/en/?p=9096

      (...) According to PCHR’s investigations and testimonies by eyewitnesses to PCHR’s fieldworker in occupied Jerusalem, at approximately 19:00 on the abovementioned day, Fatmah ‘Afif ‘Abdel Rahman Hjeiji (16), from Qarawet Bani Zaid village, northwest of Ramallah, was walking 10 meters away from a police checkpoint, which is permanently established at the southern entrance to the Damascus Gate. One of the soldiers suddenly screamed out, “knife”. Immediately, the Israeli soldiers stationed there opened fire at the girl. As a result, 30 live bullets hit her body; some of them penetrated her chest and waist from the right side. Therefore, Fatmah was killed on the spot. Eyewitnesses emphasized that after the girl fell on the ground, the Israeli soldiers continued shooting at her and not only attempting to wound or arrest her.

      Following this, the Israeli police deployed in the area closed the scene and prevented anyone from approaching the girl, whose body had been on the ground for an hour. The police officers attacked and pushed dozens of civilians away. They chased Mahmoud Abu Sbeih (9) until he fell from height in the Damascus Gate area and was then taken to the hospital to receive medical treatment. (...)

    • B’Tselem denounces Israel for unjustified killing of Palestinian teen in Jerusalem
      May 10, 2017 6:15 P.M. (Updated: May 10, 2017 11:06 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=776971

      B’Tselem noted that Israel’s Jerusalem District Police Commander Major General Yoram Halevy defended the shooting as lawful and appropriate. Israeli police spokespersons at the time said the officers had acted “determinedly and professionally” when they killed the teenager.

      “The District Commander’s statement completely ignores the facts of the case: Hjeiji’s youth, the fact that she stood motionless, the short distance between her and the officers, the metal barrier separating her from the officers, and the obvious conclusion — that the officers shot and killed her when she posed no threat to them,” B’Tselem wrote.

      “This statement, like similar sentiments expressed by other senior ranking officials and a mood of general hostility ever since October 2015, encourages security personnel to shoot to kill even in cases such as this, where lethal measures are unwarranted,” the human rights organization argued.

      “This is no isolated incident,” B’Tselem affirmed, echoing numerous the numerous cases in which Israeli forces have been condemned for carrying out a “shoot-to-kill” policy of Palestinians who could have easily been disarmed and detained without being shot to death by Israeli forces.

      An Israeli settler was shot and killed earlier this month at a military checkpoint, who Israeli police initially mistook for a Palestinian. About a month ago, almost at the very spot where Hjeiji was killed, and under similar circumstances, Israeli forces shot and killed 49-year-old Siham Nimr, who allegedly brandished a pair of scissors at them from the other side of the police barricade.

      “The continued policy of fatally shooting Palestinians who do not pose a mortal danger illustrates the manifest discrepancy between the recognized and accepted principle that prohibits such use of gunfire, and a reality in which shoot-to-kill incidents are a frequent occurrence and are encouraged by senior officials and wide public support,” B’Tselem concluded in their report.

  • Palestinian woman shot, killed after alleged attempted stabbing in East Jerusalem
    March 29, 2017 4:20 P.M. (Updated: March 29, 2017 7:51 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=776187

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israeli forces shot and killed a Palestinian woman in the Old City of occupied East Jerusalem on Wednesday afternoon after she allegedly attempted to carry out a stabbing attack, Israeli police said.

    Israeli police spokeswoman Luba al-Samri initially said in a statement that the woman attempted to stab police officers at the Old City’s Damascus Gate, only to be “neutralized” by the Israeli forces — a term commonly used by Israeli officials to indicate that an alleged attacker has either been wounded or killed.

    Moments later, the spokeswoman confirmed that the Palestinian woman had been killed. Al-Samri added that no Israeli officers had been injured in the altercation.

    The Palestinian Ministry of Health identified the slain Palestinian woman as 49-year-old Siham Ratib Nimr , from East Jerusalem. Al-Samri specified that Nimr was from the northern East Jerusalem neighborhood of Ras Khamis, which is cut off from the rest of the city by Israel’s illegal separation wall.

    Witness told Ma’an that the Nimr was walking with her daughter in the entrance to Damascus Gate, and that an altercation occurred once they came close to Israeli police officers.

    The witnesses said that an Israeli border police officer shot Nimr at point-blank range in the chest and lower extremities, and that Israeli police forcibly prevented an Israeli paramedic from approaching the woman, “leaving her to bleed to death.”

    The eyewitnesses added that Israeli forces then completely sealed off the area, preventing Palestinians from using the entrance to the Old City.

    Israeli forces reportedly also assaulted young Palestinian men who were in the area.

    #Palestine_assassinée

    • Jérusalem : une Palestinienne auteur d’une tentative d’attaque aux ciseaux tuée (police)
      AFP / 29 mars 2017 17h48
      https://www.romandie.com/news/Jerusalem-une-Palestinienne-auteur-dune-tentative-dattaque-aux-ciseaux-tuee-/784304.rom

      Le corps d’une assaillante palestinienne est évacué, le 29 mars 2017 devant la porte de Damas, à l’entrée de la vieille ville de Jérusalem-Est / © AFP / MENAHEM KAHANA
      Jérusalem - Une Palestinienne, qui avait tenté d’attaquer mercredi des policiers israéliens avec une paire de ciseaux, a été tuée par balles à une entrée de la vieille ville de Jérusalem-Est, selon une nouvelle version de la police.

      Dans un premier temps, une porte-parole de la police avait affirmé que cette Palestinienne avait brandi un couteau.

      Selon la police, cette femme, qui sortait de la vieille ville de Jérusalem par la porte de Damas, s’est approchée de policiers et a sorti une paire de ciseaux. Les policiers ont alors ouvert le feu dans sa direction, a ajouté la porte-parole.

      Aucun policier n’a été blessé, selon elle.

      Selon le ministère palestinien de la Santé, la Palestinienne tuée s’appelait Siham Nimr . Agée de 49 ans, elle était résidente du camp de réfugiés de Shouafat à Jérusalem-Est, occupée et annexée.

      Des médias palestiniens ont précisé qu’elle était la mère de Mustafa Nimr, un Palestinien de 27 ans tué par la police israélienne en septembre dernier à Shouafat.

      Dans un premier temps, la police l’avait présenté comme l’auteur d’une agression avant de reconnaître qu’il s’agissait d’une erreur.

    • Weekly Report On Israeli Human Rights Violations in the Occupied Palestinian Territory (23 – 29 March 2017)
      March 30, 2017
      http://pchrgaza.org/en/?p=8965

      (...) In a new crime of wilful killings, on 29 March 2017, Israeli forces killed a Palestinian civilian identified as Siham Rateb Nemer (49) after opening fire at her when she was entering the Damascus Gate (Bab al-‘Amoud) in occupied Jerusalem. Israeli forces claimed as usual that the abovementioned woman attempted to stab an Israeli soldier. However, PCHR’s investigations refuted those claims. It should be mentioned that Siham is the mother of Mustafa Nemer, who was shot dead by Israeli soldiers on 05 September 2016 when he was driving a car along with his relative on ‘Anata Street in Sho’afat refugee camp, northeast of occupied Jerusalem. As a result, he was killed and his relative was wounded.(...)

    • B’Tselem: Killing of Palestinian woman in Jerusalem ’unjustified’
      April 4, 2017 6:43 P.M. (Updated: April 4, 2017 6:53 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=776267

      BETHLEHEM (Ma’an) — Israeli human rights NGO B’Tselem released a report on Tuesday, condemning Israeli forces for the “unjustified” killing of a Palestinian woman in Jerusalem last week.

      Israeli police said at the time that 49-year-old Siham Nimr attempted to stab police officers with a pair of scissors at the Damascus Gate entrance to occupied East Jerusalem’s Old City, only to be “neutralized” by the Israeli border police — a term commonly used by Israeli officials to indicate that an alleged attacker has either been wounded or killed. No Israeli officers were injured in the altercation.

      It was later revealed that the slain woman was the mother of 27-year-old Mustafa Nimr, who was killed by Israeli forces in September during a night raid in occupied East Jerusalem’s Shufat refugee camp.

      According to B’Tselem, after Siham approached a metal police barrier near Damascus Gate, brandishing a pair of scissors, border police officers standing on the other side of the barrier shot and killed her. Included in their report was a picture from a security camera in the area, released by Israeli police, purporting to show Siham holding up the scissors while standing behind the police barrier.(...)

    • Palestinian woman killed by Israeli forces in March is laid to rest in Anata
      April 27, 2017 2:02 P.M. (Updated: April 27, 2017 2:36 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=776702

      JERUSALEM (Ma’an) — Dozens of Palestinians took part on Wednesday night in the funeral of Siham Ratib Nimr, a Palestinian woman who was killed by Israeli forces last month after attempting to carry out a stabbing attack in the Old City of occupied East Jerusalem.

      Nimr, a 49-year-old resident of the northern East Jerusalem neighborhood of Ras Khamis, was killed by Israeli police on March 29 after she attempted to stab police officers with a pair of scissors at the Old City’s Damascus Gate. No Israelis were injured in the case.

      Nimr was the mother of Mustafa Nimr, a 27-year-old Palestinian who was killed by Israeli forces “by mistake” in September during a night raid in the Jerusalem-area Shufaat refugee camp.

      Palestinian Red Crescent staff said that they received Nimr’s body at a military base near the village of Anata in the Jerusalem district of the occupied West Bank, before taking her remains to Shufaat refugee camp, her hometown.

  • Meeting contre la répression | L’Actualité des Luttes
    https://actualitedesluttes.info/?p=1198

    Ce jeudi 6 octobre a Paris, se tenait une réunion publique contre les violences policières, les crimes d’Etat et le racisme. A la tribune de l’amphithéâtre Paris 1 Tolbiac sont intervenu·es : Romain Altmann, Info’Com CGT ; Siham Assbague, militante antiraciste ; Amal Bentounsi, Collectif Urgence Notre Police Assassine ; Assa Traoré, soeur d’Adama Traoré ; Guillaume Vadot, enseignant victime des violences policières ; et un membre du collectif de soutien d’Abdoulaye, étudiant menacé d’expulsion. Durée : 1h. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://actualitedesluttes.info/wp-content/uploads/2016/10/161010.mp3

  • Le Figaro à Saint-Denis : Désinformation-sur-Seine
    par Sihame Assbague, Widad Kefti, vendredi 10 juin 2016
    http://www.acrimed.org/Le-Figaro-a-Saint-Denis-Desinformation-sur-Seine

    Suite à la parution, dans Le Figaro Magazine du samedi 21 mai 2016, d’une « enquête » consacrée à « l’islamisme » dans la ville de Saint-Denis, et sobrement titrée « Molenbeek-sur-Seine », Sihame Assbague (journaliste par obligation) et Widad Ketfi (journaliste indépendante) ont entrepris de mener une « contre-enquête ».

    Une fois leur travail achevé, elles ont proposé à Acrimed de le publier. Ce que nous avons accepté avec enthousiasme, même si l’article qui suit est d’un genre – et d’un format – différents de ceux que nous proposons habituellement.

    Il s’agit en effet d’un travail de journalisme de terrain, s’appuyant sur de nombreux témoignages, qui propose une critique des médias « en actes » : démontrer que non seulement le « reportage » du Figaro Magazine concentre nombre de biais et de travers journalistiques qu’Acrimed a coutume de critiquer, mais aussi qu’il aurait été possible de faire un autre reportage. En somme, une démonstration de ce que d’aucuns semblent avoir oublié : un autre journalisme est possible.

  • Made in America : Studio Praxis, pour une poignée de dollars
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/06/10/made-in-america-studio-praxis-pour-une-poignee-de-dollars

    Dans la foulée de « Stop le contrôle au faciès ! », Tara Dickman, Sihame Assbague, Ladji Réal et Nabil Berbour ont fondé Studio Praxis, qui se présente comme « un organisme de conseil et de formation fondé par quatre trentenaires aux talents aussi variés que complémentaires » et dont la mission est « d’accompagner… Source : Quartiers libres

  • « Quand nous disons "je", c’est à nous tou-te-s que nous pensons » - Contre-attaque(s)
    http://contre-attaques.org/magazine/article/tribune

    Laurence Rossignol, Manuel Valls, Gilles Clavreul, Laurent Joffrin...ces dernières semaines ont été marquées par les déclarations outrancières de plusieurs responsables politiques et éditorialistes. Qu’elles insultent la mémoire des déportés de l’esclavage, le libre-arbitre des femmes voilées ou les pratiques militantes des antiracistes politiques, ces déclarations n’ont qu’un seul effet : renforcer les stigmates visant une partie de la population. Plusieurs acteurs associatifs ont ouhaité réagir à cette sombre actualité ; nous publions ici leur tribune.

    Nous assistons avec un triste amusement à la déchéance de rationalité d’un État en roue libre. Et avec lui, les hérauts d’une élite désuète qui, face à la remise en cause de ses privilèges, est prête à faire brûler la maison France qu’elle dit tant aimer.
    Comme chaque jour apporte son lot de nouvelles polémiques autour de l’islam et des musulmans, des Noirs et des Arabes, des migrants et des Roms, hier pas plus que demain ne déroge à la règle.

    Douce France, cher pays en pleine souffrance, que nous réserves-tu aujourd’hui ? Quel foulard, quelle barbe, quelle couleur, quelle culture te posera problème ? Quel sujet naitra, sinon de ton ennui, du moins de tes errances ou stratégies racialistes ?

    Sur nos écrans s’affichent les tensions du jour qui, dans nos rues comme dans nos institutions, dans nos écoles comme dans nos entreprises, portent leurs fruits amers, construisant et légitimant le rejet de l’autre, son exclusion. La violence des mots, souvent. La violence des gestes, aussi.

    Et face à cela, un État coupable de lui-même, non plus uniquement de ses renoncements face aux racismes, mais également de ses discours et de ses actions ; une puissance publique qui, plutôt que d’apporter la rationalité de l’analyse, l’humanisme de l’écoute et la fraternité dans l’action, est incapable d’offrir un autre visage que celui du mépris.

    L’antiracisme d’État n’est et ne sera pas la grande force issue de tous les secteurs et de tous les paysages de la société française, permettant à chacun-e de ne plus faire face à l’exclusion de part sa couleur de peau, son origine ou sa religion supposée. Au contraire, il aura été l’obstruction des institutions, empêchant les premiers intéressés d’accéder aux moyens politiques et institutionnels de changer positivement leur condition. Il aura été la domination d’une élite, produisant un discours vertical descendant, à l’attention des populations cibles du racisme que l’on aura voulu « civiliser » et « pacifier », sans jamais dépasser ses réflexes post-coloniaux. Il aura été 30 ans de retard, en donnant à voir l’illusion d’une France fraternelle, signalant sur le plan du marketing ce que nous avons été incapables de faire vivre dans le réel de l’action institutionnelle. Une France pourtant rescapée, sauvée au quotidien par l’expérience humaine de gens qui veulent tout simplement vivre ensemble, bien loin des outrances politiques de ceux qui nous gouvernent. 

Au Président de la République comme au Premier Ministre, au Délégué interministériel prétendument contre le racisme et l’antisémitisme comme aux polémistes qui les soutiennent, aux videurs de l’antiracisme patenté comme aux racistes de tout poil qui se sentent soudainement pousser les ailes d’un républicanisme jacobin, à cette infime minorité qui truste l’espace médiatique névrosé tout en poussant des cris d’orfraie à chaque fois qu’on contredit leurs certitudes, nous disons simplement : 



    Votre antiracisme est un racisme, puisqu’il revient à nous imposer la manière dont nous devrions vivre et les mots que nous devrions choisir pour nous exprimer, juste par notre différence.
    Votre féminisme est un sexisme, puisqu’il aboutit à dicter aux femmes ce qu’elles devraient ou non porter, tout en confisquant la parole des premières intéressées.
    Votre progressisme est une régression, puisqu’il valide le passage de nouvelles lois qui, en son nom, viennent restreindre toujours plus les droits et les libertés de chacun-e.
    Votre liberté d’expression est une censure, puisque asymétrique, elle vous permet d’insulter les autres tout en leur interdisant de vous répondre.

    Fuyez donc les miroirs, vous risqueriez de vous y voir.

    Quand des ministres s’érigent en défenseur des droits tout en convoquant, comme l’a fait Mme Rosignol, la mémoire de l’esclavage pour mieux ostraciser les Noir-e-s et les femmes musulmanes, sans qu’aucun responsable politique de premier plan ne la condamne mais plutôt la défende, on prend la mesure de l’ancrage raciste dans notre société. 

Quand un premier ministre en exercice se sert, une fois de plus, des femmes musulmanes comme bouc émissaire de ses échecs, couvrant le trou béant du chômage et les échecs de l’anti-terrorisme par des déclarations toujours plus abjectes, on a envie de lui rappeler que le premier « asservissement » que les premières intéressées dénoncent est celui de leur exclusion de l’éducation et du travail, auquel Manuel Valls a si ardemment participé.

    Et lorsque le directeur d’un journal dit de Gauche, comme Laurent Joffrin, prend la plume pour donner des leçons sur la manière de bien lutter contre un racisme qu’il n’a lui-même jamais vécu, en s’arrogeant le droit de dicter qui sont les bons et les mauvais, on serait presque tentés de rire si la situation n’était pas si grave, pour finalement lui dire :
    Promis, à la minute où on aura besoin de la permission de qui que ce soit pour savoir comment lutter contre les problèmes qui NOUS affectent, on vous fera signe. D’ici là, vous pouvez prendre un ticket et rejoindre la chorale de ceux qui, dans leur long sanglot, pleurent un antiracisme jusque là garant de leurs privilèges.

    De la même manière, si on a besoin de conseils sémantiques pour savoir comment qualifier la négrophobie, l’islamophobie ou le racisme dont NOUS sommes la cible, nous saurons que nous pouvons compter sur des experts en linguistique sélective qui ont a cœur de préserver la pureté et la conformité d’une langue qui, républicaine ironie, est la notre tout autant que la leur.

    D’ici là, nous continuerons notre travail.

    Nous continuerons à dénoncer le racisme là où il se trouve, comme un système et non un accident, sans hésiter à parler de la responsabilité de l’État dans son institutionnalisation, au travers des discriminations, des pratiques policières abusives ou encore de l’accès aux services publics.

    Nous continuerons à nous organiser en toute indépendance et à choisir nos mots, nos moyens, nos causes, nos stratégies autonomes pour préserver nos droits à tou-te-s.
    Et si votre dernière défense est de nous accuser de communautarisme, quand vous avez été le groupe de reproduction sociologique des élites le plus stable de notre histoire, c’est que vous ne concevez d’égalité que soumise à vous :

    Quand vous dites « nous », c’est à vous seuls que vous songez. 
Quand nous disons « je », c’est à nous tou-te-s que nous pensons. Comme vos discours, votre universalisme est en perpétuelle rotation, autour de votre nombril.

    Nous sommes libres, comme des êtres humains dans toute leur dignité.

    Et si cela vous pose problème, c’est qu’il vous faudra apprendre à vivre avec vous-mêmes, de vos indignations sélectives à votre égalité incantatoire, de votre vision civilisatrice et raciste à votre cécité lorsqu’il s’agit de faire face à vos propres biais et mécanismes d’exclusion. Atteints d’une fracture de l’œil à la vue d’un foulard ou d’une femme noire s’exprimant librement, menacés par une barbe ou un turban troublant votre aseptisé paysage, traumatisés par la mémoire d’un pain au chocolat arraché à votre enfance, vous pourrez trouver une oreille attentive et réconfortante auprès de ceux qui pensent comme vous. Si seuls, vous pourrez vous tenir chaud et évoquer les souvenirs d’antan... vestiges révolus d’un temps où vous pouviez encore nous dominer.

    Mais comme nous ne vous ressemblons pas, nous n’avons pas de revanche à prendre ni de souffrance à projeter sur les autres. C’est pourquoi notre lutte sera toujours et uniquement celle de la justice et de la dignité, pour tou-te-s. Accrochez-vous bien.

    Sihame Assbague, activiste et journaliste par obligation
    Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République
    Ismahane Chouder, membre du Collectif des Féministes Pour l’Égalité
    Nabil Ennasri, essayiste et président du Collectif des Musulmans de France
    Amadou Ka, président des Indivisibles
    Leyla Larbi, membre du Labo Décolonial
    Marwan Muhammad, directeur exécutif du Collectif Contre l’Islamophobie en France
    Fania Noël, militante afroféministe

  • Plongée swag chez les nouveaux antiracistes - Contre-attaque(s)
    http://contre-attaques.org/magazine/article/plongee-swag

    Politisés et impertinents, actifs sur les réseaux sociaux et remontés contre la gauche des droits de l’homme (mais pas qu’elle)... la génération post-Touche pas à mon pote, née de l’immigration, clive et suscite l’inquiétude des antiracistes universalistes & du pouvoir blanc. Libération, qui lui consacrait un dossier spécial ce lundi 4 avril 2016, s’étant royalement planté, nous corrigeons ici ses erreurs. Sans rancune Libé mais la prochaine fois qu’on doit faire le taf, payez-nous au moins :)

    Des propos de Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes, sur le voile à ceux de la philosophe Élisabeth Badinter, une nouvelle semaine de violentes polémiques sur le front du racisme vient de s’écouler. En jeu, des militants d’un nouvel antiracisme, suractifs sur les réseaux sociaux et le terrain et bêtes noires notamment de Manuel Valls et d’une partie du Parti socialiste attaché à une laïcité dogmatique : réactifs, politisés, déterminés et décoloniaux.

  • Je suis noir et j’ai été identifié racialement et enfermé en Israël lors de mon voyage
    Kristian Davis Bailey, Color Lines, le 25 février 2016
    http://www.aurdip.fr/je-suis-noir-et-j-ai-ete-identifie.html

    http://seenthis.net/messages/464979

    Et la tournée de Kristian Davis Bailey en France :

    9 mars 18h à Lille, MDE de Lille 1, avenue Carl Gauss, Villeneuve d’Ascq – Metro Cité Scientifique : Conférence + buffet et concert « Les violences d’Etat » avec Kristian Davis Bailey, Yasser Qous et Said Bouamama
    11 Mars 12h30 à Nantes, Amphi A (Tertre) : "La résistance de la jeunesse palestinienne", avec Kristian Davis Bailey (Black4Palestine) et Wadia Layla (Militant palestinien),
    12 Mars 18h à Nantes, Amphi B17 : "Répression des luttes aux Etats-Unis, en Palestine et en France", avec Kristian Davis Bailey (Black4Palestine) et le collectif "Nantes en résistances",
    14 mars 18h à Bordeaux : Conférence avec Yasser Qous, Kristian Davis Bailey et Siham Assbague
    15 mars 12h30 à Toulouse, Université Jean Jaurès/Mirail, amphi 9 : rencontre avec Kristian Davis Bailey (Black for Palestine) « L’apartheid universitaire en Palestine et les luttes de la jeunesse en Palestine, aux Etats-Unis et en France ».
    16 mars 20h à Grenoble, salle polyvalente des Balladins : Conférence "histoire populaire des luttes anti-apartheid" avec Kristian Davis Bailey, Kenjah Comité Traite Négrière Esclavage (CTNE)
    18 mars à 19h à Paris 2ème, Espace Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan : Conférence "De l’Afrique du Sud à la Palestine : BDS héritière​ des luttes de libération" avec Kristian Davis Bailey, Marie France Cohen Solal et Yasser Qous
    22 mars 18h à Saint Denis, Université Paris 8 : Conférence sur "Lutter contre l’apartheid à l’université" avec Kristian Davis Bailey et unE militantE du collectif seront les principaux intervenants. Menaces de censure sur cette conférence... à suivre...

    #Palestine #Racisme #Expulsion #Aéroport #Douane #Frontière #expulsions_frontières #IsraeliApartheidWeek 2016 #Kristian_Davis_Bailey

    • J’apprends que Kristian Davis Bailey est de passage en France au mois de mars pour raconter ce récent mouvement de solidarité noire-palestinienne aux Etats-Unis, à l’occasion de la Semaine contre l’Apartheid Israélien (IAW) dans les universités du monde entier.

    • #IsraeliApartheidWeek 2016
      #Kristian_Davis_Bailey
      http://www.bdsfrance.org/iaw2016
      https://www.youtube.com/watch?v=jjheIQIJVFI

      Parmi tous les événements prévus :
      9 mars 18h MDE de Lille1, avenue Carl Gauss, Villeneuve d’Ascq – Metro Cité Scientifique : Conference + buffet et concert « Les violences d’Etat » avec Kristian Davis Bailey, Yasser Qous et Said Bouamama
      11 Mars 12h30 a Nantes, Amphi A (Tertre) : "La résistance de la jeunesse palestinienne", avec Kristian Davis Bailey (Black4Palestine) et Wadia Layla (Militant palestinien),
      12 Mars 18h à Nantes, Amphi B17 : "Répression des luttes aux Etats-Unis, en Palestine et en France", avec Kristian Davis Bailey (Black4Palestine) et le collectif "Nantes en résistances",
      14 mars 18h a Bordeaux : Conférence avec Yasser Qous, Kristian Davis Bailey et Siham Assbague
      15 mars 12h30 a Toulouse, Université Jean Jaurès/Mirail, amphi 9 : rencontre avec Kristian Davis Bailey (Black for Palestine)
      « L’apartheid universitaire en Palestine et les luttes de la jeunesse en Palestine, aux Etats-Unis et en France ».
      16 mars 20h a la salle polyvalente des Balladins, Grenoble : Conférence "histoire populaire des luttes anti-apartheid" avec Kristian Davis Bailey, Kenjah Comité Traite Négrière Esclavage (CTNE)
      22 mars 18h a Paris, Universite Paris 8 : Conférence sur "Lutter contre l’apartheid à l’université" avec Kristian Davis Bailey et unE militantE du collectif seront les principaux intervenants.

    • Et aussi :

      Soirée BDS le 18 mars 2016 à 19h à Paris 2ème : » De l’Afrique du Sud à la Palestine : BDS héritière​ des luttes de libération « 
      http://www.bdsfrance.org/soiree-bds-le-18-mars-2016-a-paris-de-lafrique-du-sud-a-la-palestine-bds-

      Espace Jean Dame
      17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris
      M° Sentier

      Du mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis à la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, le boycott en tant que mouvement citoyen, anti-raciste et non violent a inspiré de nombreuses luttes de libération. Lors de cette soirée, nos invité-e-​s reviendront sur ce passé en le liant à l’actualité en Palestine/Israël et en le connectant à la lutte du peuple palestinien pour son autodétermination à travers la Campagne BDS initiée en 2005 par plus de 171 associations de la société​té civile palestinienne.

      Les intervenant-e-​s seront :

      Kristian Davis Bailey : journaliste indépendant, originaire de Détroit, il concentre son travail sur la construction des ponts entre luttes Noires et Palestiniennes. Il a coordonné l’appel à la solidarité « Black4Palestine » en 2015. Diplômé de Standford en 2014, il a durant ses études été actif dans l’association ‘Student for Justice in Palestine’ tant à l’échelle de son campus qu’à l’échelle nationale.

      Marie France Cohen Solal : militante de longue​ date, engagée sur plusieurs fronts et notamment dans la solidarité pour le peuple palestinien, elle est membre de l’Afps Paris Sud, de l’UJFP et de la la Campagne BDS France.

      Yasser Qous : est né et a grandi dans la vieille ville de Jérusalem. C’est un descendant de la communauté africaine. En 2006, avec un groupe d’amis, il a ré-ouvert le Centre de la communauté africaine, qui avait été fermé depuis plusieurs années, à la seconde intifada palestinienne. Aujourd’hui, avec Yasser à sa direction, le Centre est ouvert à plusieurs communautés de la ville, conservant ses héritages africains et palestiniens.

  • Sexisme, #Racisme, islamophobie : la responsabilité d’une rédaction au prisme du cas Le Vaillant
    http://contre-attaques.org/magazine/article/sexisme

    En réponse à Luc Le Vaillant, Marwan Muhammad, Sihame Assbague, Fateh Kimouche et Jehan Lazrak-Toub interpellent la rédaction du journal Libération sur leur responsabilité éditoriale dans la publication d’un billet clairement sexiste, raciste et islamophobe. Le 8 décembre 2015, suite au billet de Luc Le Vaillant, nous lancions le hashtag #LibéRacisme. Très largement repris et commenté, il a suscité de vives réactions, certains vomissant le racisme genré de celui que l’on surnomme désormais “le pervers (...)

    #Magazine

    / #Tribunes, #Médias, Racisme, #Femmes, #carousel

    « http://www.contre-attaques.org »
    « http://www.al-kanz.org »

  • Pendant la trève entre Israël et le Hamas, dans les décombres de Chajaya
    http://www.lefigaro.fr/international/2014/07/26/01003-20140726ARTFIG00143-pendant-la-treve-entre-israel-et-le-hamas-dans-le

    « Shahid ! Shahid ! » Perchés sur la montagne de décombres qu’ils fouillent à la main depuis plusieurs heures, quatre Palestiniens se redressent soudain pour appeler des renforts. Ils pensent avoir localisé l’un des dix « martyrs » enfouis ici, sous des tonnes de béton, depuis le dimanche 20 juillet à l’aube. Selon Issam al-Helou, un proche parent, c’est une famille entière qui a été tuée par une frappe de l’aviation israélienne. Il y avait Djihad le patriarche, sa femme Siham et ses deux fils. L’un d’eux avait trois enfants dont deux jumeaux âgés de cinq mois, Karam et Kareem. Une dizaine de jeunes hommes arrivent aussitôt pour prêter main forte, ainsi que deux secouristes professionnels. Au bout de quelques minutes, ces derniers affirment qu’il s’agit d’une fausse alerte. Les autres redoublent d’ardeur - non par espoir de trouver des survivants mais parce qu’ils sont décidés à exhumer les corps de leurs proches avant la fin du cessez-le-feu.

    Après dix-huit jours de guerre, la journée de samedi avait pourtant commencé sous le signe de la résurrection. Dès huit heures du matin (heure locale), à l’entrée en vigueur de la trêve décidée par Israël et le Hamas, des milliers d’habitants avaient réinvesti les rues de Gaza désertées depuis le début du conflit. De longues files d’attente s’étaient formées devant les banques, des carrioles chargées de légumes se bousculaient au marché et les embouteillages habituels s’étaient reconstitués en un clin d’œil. Sur les trottoirs de la place principale, les marchands de babioles étalaient leur sacs-à-dos Pokémon et les articles d’artisanat destinés à d’improbables touristes. Pour la première fois depuis que quatre enfants ont été tués sur la plage par des tirs israéliens, le 16 juillet dernier, quelques pêcheurs s’étaient même aventurés à jeter leurs filets à la mer..........

    Rue Beltaji, une forte odeur de brûlé supplante celle des bêtes en décomposition. Quelques flammes lèchent encore l’intérieur d’une usine de plastique dont les façades sont noircies. Au pied d’un immeuble dévasté, des adolescents chargent à la hâte des matelas à l’arrière d’une camionnette. « La guerre n’est pas finie, croit savoir Ahmed Abou Eisheh, et nous n’avons que peu de temps avant le retour des tanks israéliens ». Partout, ce qui reste de ce quartier raconte la violence des affrontements qui s’y sont déroulés. Des trous de toutes les tailles percent les murs et ajourent les façades. Les épaves de deux ambulances dévastées par des tirs stationnent l’une derrière l’autre. Assis sur le trottoir, Moayin al-Eijla peine à détacher son regard embués du bâtiment qui, il y a peu, abritait son épicerie. « Ils ont tout détruit, soupire-t-il. J’avais ici pour un demi-million de dollars de marchandises. »....

    #Israël
    #Hamas
    #Chajaya

  • 26 Gazans killed by Israel since sunset, bringing Friday total to 63 | Maan News Agency
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=714213
    Published today (updated) 18/07/2014 23:48

    GAZA CITY (Ma’an) — Twenty-six Palestinians including eight members of a single family were killed by Israeli forces in the Gaza Strip on Friday evening, while the death of a young man wounded earlier in the week brought the total number of deaths in Israel’s 11-day long assault to 298 and more than 2,200 injured.

    The deaths bring the total killed since the beginning of the ground invasion late Thursday night to 63, as deaths and injuries across the besieged coastal enclave soared on the first day of the assault in both the northern and southern regions of the territory.

    Of the 63 killed since the beginning of the Israeli invasion, 26 died after Gazans broke their fast at sunset on Friday evening as Israeli air strikes pounded the Strip.

    Eight members of the Abu Jrad family including four children were killed when a missile struck their home in Beit Hanoun including Naim Musa Abu Jrad, 23, Abd Musa Abu Jrad, 30, Siham Musa Abu Jrad, 26, Rija Aliyan Abu Jrad, and four children: Haniyah Abd al-Rahman Abu Jrad, Samih Naim Abu Jrad, Musa Abd al-Rahman Abu Jrad, 6 months, and Ahlam Musa Abu Jrad.

    Four members of the Shaath family were killed and four were injured including one seriously after an air strike on their home in the Hayy al-Manara neighborhood of Khan Younis around 10:30 p.m.

    Three members of the Abu Sneineh family were also killed in a strike on their home in eastern Rafah in the southern Gaza Strip and three others were injured. The dead were named by Gaza medical authorities as: Faysal Abu Sneineh, 32, Emad Faysal Abu Sneineh, 18, and Nizar Fayez Aub Sneineh, 38 .

    Muhammad Talal al-Saneh, 20 , died around 10:30 p.m. as a result of an Israeli attack, Palestinian Ministry of Health spokesman Ashraf al-Qidra said.

    Ismail Ramadan Salmi, 23 , was brought dead to the Gaza European Hospital, while Ghassan Salem Abu Musa Abu Azzab , 28, and his brother Muhammad Salam Abu Musa Abu Azzab , 19, from Hayy al-Manara in Khan Younis also died as a result of an Israeli attack.

    Muhammad Saad Mahmoud Abu Saadeh was killed in an Israeli airstrike in eastern Khan Younis on Friday evening.

    Hamza Mohammad Abu Hussein, 27, was killed in an airstrike on eastern Rafah on Friday evening, while Mohammad Abu Sa’da was killed in an artillery shelling eastern Khan Younis.

    Imad and Qassim Alwan , both children, were killed as a result of artillery shelling in eastern Gaza City.

    Rizk Ahmad al-Hayk, 2, perished in air strikes in Shawwa Square in Gaza City, while Sarah Muhammad Bustan, 13 , was killed in Hayy al-Tuffah in Gaza City.

    Yusif Ibrahim Hasan al-Astal , 23, died of wounds he sustained in Khan Younis a week ago.

    • Killed Friday, July 18
      http://imemc.org/article/68429

      1.Majdi Suleiman Jabara, 22, Rafah
      2.Faris Juma al-Mahmoum, 5 months, Rafah related article
      3.Omar Eid al-Mahmoum, 18, Rafah
      4.Nassim Mahmoud Nassier, 22. Beit Hanoun
      5.Karam Mahmoud Nassier, 20, Beit Hanoun
      6.Salmiyya Suleiman Ghayyadh, 70, Rafah
      7.Rani Saqer Abu Tawila, 30, Gaza City
      8.Hammad Abdul-Karim Abu Lehya, 23, Khan Younis
      9.Mohammad Abdul-Fattah Rashad Fayyad, 26, Khan Younis
      10.Mahmoud Mohammad Fayyad, 25, Khan Younis
      11.Amal Khader Ibrahim Dabbour, 40, Beit Hanoun
      12.Ismail Yousef Taha Qassim, 59, Beit Hanoun
      13.Ahmad Fawzi Radwan, 23, Khan Younis
      14.Mahmoud Fawzi Radwan, 24, Khan Younis
      15.Bilal Mahmoud Radwan, 23, Khan Younis
      16.Monther Radwan, 22, Khan Younis
      17.Hasan Majdi Mahmoud Radwan, 19, Khan Younis.
      18.Mohammad Sami as-Said Omran, 26, Khan Younis.
      19.Hani As’ad Abdul-Karim Shami, 35, Khan Younis
      20.Mohammad Hamdan Abdul-Karim Shami, 35, Khan Younis
      21.Husam Musallam Abu Issa, 26. Gaza
      22.Ahmad Ismael Abu Musallam, 14, Gaza City
      23.Mohammad Ismael Abu Musallam, 15, Gaza City
      24.Wala Ismael Abu Musallam, 13, Gaza City
      25.Naim Mousa Abu Jarad, 23, Beit Hanoun
      26.Abed Mousa Abu Jarad, 30, Beit Hanoun
      27.Siham Mousa Abu Jarad, 26, Beit Hanoun
      28.Raja Oliyyan Abu Jarad, 31, Beit Hanoun
      29.Haniyya Abdul-Rahman Abu Jarad, 3, Beit Hanoun
      30.Samih Naim Abu Jarad, 1, Beit Hanoun
      31.Mousa Abul-Rahman Abu Jarad, 6 months, Beit Hanoun
      32.Ahlam Mousa Abu Jarad, 13, Beit Hanoun
      33.Husam Musallam Abu Aisha, 26, Jahr al-Deek
      34.. Mohammad Saad Mahmoud Abu Sa’da , Khan Younis
      35.Ra’fat Mohammad al-Bahloul, 35, Khan Younis
      36.Wala al-Qarra, 20, Khan Younis
      37.Abdullah Jamal as-Smeiri, 17, Khan Younis
      38.Ahmad Hasan Saleh al-Ghalban, 23, Khan Younis
      39.Hamada Abdullah Mohammad al-Bashiti, 21, Khan Younis
      40.Hamza Mohammad Abu Hussein, 27, Rafah
      41.Ala Abu Shabab, 23, Rafah
      42.Mohammad Awad Matar, 37, Rafah
      43.Bassem Mohammad Mahmoud Madhi, 22, Rafah
      44.Ahmad Abdullah al-Bahnasawi, 25. Um An-Nasr
      45.Saleh Zgheidy, 20, Rafah
      46.Mahmoud Ali Darwish, 40, Nusseirat, Central Gaza
      47.Yousef Ibrahim al-Astal, 23,Khan Younis
      48.Imad Hamed E’lawwan, 7, Gaza
      49.Qassem Hamed E’lawwan, 4, Gaza (brother of Imad)
      50.Sarah Mohammad Bustan, 13, Gaza
      51.Rezeq Ahmad al-Hayek, 2, Gaza
      52.Mustafa Faisal Abu Sneina, 32, Rafah
      53.Imad Faisal Abu Sneina, 18, Rafah
      54.Nizar Fayez Abu Sneina, 38, Rafah
      55.Ismail Ramadan al-Loulahi, 21, Khan Younis
      56.Ghassan Salem Mousa Abu Azab, 28, Khan Younis
      57.Ahmad Salem Shaat, 22, Khan Younis
      58.Mohammad Salem Shaat, 20, Khan Younis
      59.Amjad Salem Shaat, 15, Khan Younis
      60.Mohammad Talal as-Sane, 20, Rafah