• Vers une société de réparation. L’exposition The Great Repair
    https://metropolitiques.eu/Vers-une-societe-de-reparation-L-exposition-The-Great-Repair.html

    L’exposition The Great Repair, conçue à #Berlin à partir de la restauration du bâtiment qui l’accueillait, présente une diversité d’expériences qui font valoir la nécessité d’une société de #réparation. En mars 2024, le Pavillon de l’Arsenal, à Paris, en accueille une version condensée. L’un de ses concepteurs nous a accordé un entretien. Entretien réalisé par Olivier Gaudin. Pourriez-vous présenter pour commencer le lieu d’origine de l’exposition, son bâtiment et son contexte ? L’Akademie der Künste est une #Entretiens

    / #architecture, #maintenance, réparation, #transition, #urbanisme, Berlin, #patrimoine, #Allemagne, #décolonisation, sobriété, (...)

    #sobriété #enseignement
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_entretien_florent_hertweck.pdf

  • DRY JANUARY, ÉCOLOGIE : POURQUOI LE POUVOIR A-T-IL SI PEUR DE LA SOBRIÉTÉ ? - Blast le souffle de l’info
    https://video.blast-info.fr/w/9885ed4e-386b-4b3b-bcb5-dc2e454939e6

    Est-ce que tu fais le dry january ? C’est LA question que l’on vous a peut-être déjà posée ce mois-ci. Le Dry January ou défi de janvier est une initiative qui consiste à ne pas boire d’alcool pendant un mois pour faire le point sur sa consommation et prendre de la distance. En France, c’est la 5ème édition de ce mouvement né au Royaume-Uni en 2013, et cette année pourrait être record puisqu’un tiers des Français envisageait d’arrêter de boire durant le mois de janvier… Cette pause permettrait en partie de reposer son foie, de gagner en qualité de sommeil, de retrouver une meilleure concentration, de regagner de l’énergie mais aussi de mieux maîtriser sa consommation d’alcool à long terme.
    Pourtant, malgré tous ces bienfaits pour la santé, le dry january n’est pas soutenu par les pouvoirs publics, mais essentiellement par des acteurs privés et associatifs. Alors que la consommation d’alcool représente un enjeu de santé publique majeur en France. Elle est à l’origine chaque année de 41 000 décès et de 30 000 nouveaux cas de cancers. 22% des Français déclarent avoir une consommation à risque, qui dépassent les plafonds recommandés. C’est-à-dire pas plus de 2 verres par jour et 10 par semaine.
    Mais comme avec la consommation en général et la nécessaire sobriété face à la situation écologique, le gouvernement prône, une fois encore, de petits changements à la marge, plutôt qu’une action d’envergure. Les lobbies semblent toujours faire la loi, peu importe les dizaines de milliers de vies qui sont en jeu…
    Alors, face aux enjeux de santé majeurs mais aussi face à l’urgence écologique, ne serait-il pas temps de réhabiliter la sobriété ? Pourquoi les politiques en ont-ils si peur ? Et quel est le véritable poids des lobbies mais aussi de la norme sociale face à la sobriété ?
    Réponses dans cette émission de Paloma Moritz.

    #alcoolisme #addiction #sobriété #lobby_des_alcooliers #ANEV (association nationale des élus de la vigne et du vin)

  • « Après le dieselgate, nous nous dirigeons tout droit vers un “#electric_gate” »

    Pour l’ingénieur et essayiste #Laurent_Castaignède, le développement actuel de la #voiture_électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des #pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.

    Avec la fin de la vente des #voitures_thermiques neuves prévue pour #2035, l’Union européenne a fait du développement de la voiture électrique un pilier de sa stratégie de #transition vers la #neutralité_carbone. Le reste du monde suit la même voie : la flotte de #véhicules_électriques pourrait être multipliée par 8 d’ici 2030, et compter 250 millions d’unités, selon l’Agence internationale de l’énergie.

    Mais la #conversion du #parc_automobile à l’électricité pourrait nous conduire droit dans une #impasse désastreuse. Toujours plus grosse, surconsommatrice de ressources et moins décarbonée qu’il n’y parait, « la voiture électrique a manifestement mis la charrue avant les bœufs », écrit Laurent Castaignède dans son nouvel ouvrage, La ruée vers la voiture électrique. Entre miracle et désastre (éditions Écosociété, 2023).

    Nous avons échangé avec l’auteur, ingénieur de formation et fondateur du bureau d’étude BCO2 Ingénierie, spécialisé dans l’empreinte carbone de projets industriels. Démystifiant les promesses d’horizons radieux des constructeurs de #SUV et des décideurs technosolutionnistes, il pronostique un crash dans la route vers l’#électrification, un « #electrigate », bien avant 2035.

    Reporterre — Vous écrivez dans votre livre que, si l’on suit les hypothèses tendancielles émises par l’Agence internationale de l’énergie, la production de batteries devrait être multipliée par 40 entre 2020 et 2040, et que la voiture électrique accaparerait à cet horizon la moitié des métaux extraits pour le secteur « énergies propres ». Ces besoins en métaux constituent-ils la première barrière au déploiement de la voiture électrique ?

    Laurent Castaignède — La disponibilité de certains #métaux constitue une limite physique importante. Les voitures électriques ont surtout besoin de métaux dits « critiques », relativement abondants mais peu concentrés dans le sous-sol. L’excavation demandera d’ailleurs beaucoup de dépenses énergétiques.

    Pour le #lithium, le #cobalt, le #nickel, le #manganèse et le #cuivre notamment, ainsi que le #graphite, la voiture électrique deviendra d’ici une quinzaine d’années la première demandeuse de flux, avec des besoins en investissements, en capacités d’#extraction, de #raffinage, de main d’œuvre, qui devront suivre cette hausse exponentielle, ce qui n’a rien d’évident.

    L’autre problème, c’est la mauvaise répartition géographique de ces #ressources. On est en train de vouloir remplacer le pétrole par une série de ressources encore plus mal réparties… Cela crée de forts risques de constitution d’#oligopoles. Un « Opep du cuivre » ou du lithium serait catastrophique d’un point de vue géostratégique.

    Une autre limite concerne notre capacité à produire suffisamment d’électricité décarbonée. Vous soulignez que se répandent dans ce domaine un certain nombre « d’amalgames complaisants » qui tendent à embellir la réalité…

    Même lorsqu’on produit beaucoup d’électricité « bas carbone » sur un territoire, cela ne signifie pas que l’on pourra y recharger automatiquement les voitures avec. Le meilleur exemple pour comprendre cela est celui du Québec, où 100 % de l’électricité produite est renouvelable — hydroélectrique et éolienne. Mais une partie de cette électricité est exportée. Si le Québec développe des voitures électriques sans construire de nouvelles capacités d’énergies renouvelables dédiées, leur recharge entraînera une baisse de l’exportation d’électricité vers des régions qui compenseront ce déficit par une suractivation de centrales au charbon. Ces voitures électriques « vertes » entraîneraient alors indirectement une hausse d’émissions de #gaz_à_effet_de_serre

    De même, en France, on se vante souvent d’avoir une électricité décarbonée grâce au #nucléaire. Mais RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, précise que la disponibilité actuelle de l’électricité décarbonée n’est effective que 30 % du temps, et que cette proportion va diminuer. On risque donc fort de recharger nos voitures, surtout l’hiver, avec de l’électricité au gaz naturel ou au charbon allemand, à moins de déployer davantage de moyens de production d’énergies renouvelables en quantité équivalente et en parallèle du développement des voitures électriques, ce qui est rarement ce que l’on fait.

    En d’autres termes, ce n’est pas parce que le « #kWh_moyen » produit en France est relativement décarboné que le « kWh marginal », celui qui vient s’y ajouter, le sera aussi. Dans mon métier de conseil en #impact_environnemental, j’ai vu le discours glisser insidieusement ces dernières années : on parlait encore des enjeux de la décarbonation du #kWh_marginal il y a dix ans, mais les messages se veulent aujourd’hui exagérément rassurants en se cachant derrière un kWh moyen « déjà vert » qui assurerait n’importe quelle voiture électrique de rouler proprement…

    Vous alertez aussi sur un autre problème : même si ce kWh marginal produit pour alimenter les voitures électriques devient renouvelable, cela ne garantit aucunement que le bilan global des émissions de carbone des transports ne soit à la baisse.

    Il y a un problème fondamental dans l’équation. On n’arrive déjà pas à respecter nos objectifs antérieurs de développement des énergies renouvelables, il parait compliqué d’imaginer en produire suffisamment pour recharger massivement les nouveaux véhicules électriques, en plus des autres usages. Et beaucoup d’usages devront être électrifiés pour la transition énergétique. De nombreux secteurs, des bâtiments à l’industrie, augmentent déjà leurs besoins électriques pour se décarboner.

    De plus, rien ne garantit que le déploiement de voitures électriques ne réduise réellement les émissions globales de gaz à effet de serre. En ne consommant plus d’essence, les voitures électriques baissent la pression sur la quantité de pétrole disponible. La conséquence vicieuse pourrait alors être que les voitures thermiques restantes deviennent moins économes en se partageant le même flux pétrolier.

    Imaginons par exemple que l’on ait 2 milliards de voitures dans le monde en 2040 ou 2050 comme l’indiquent les projections courantes. Soyons optimistes en imaginant qu’un milliard de voitures seront électriques et que l’on consommera à cet horizon 50 millions de barils de pétrole par jour. Le milliard de voitures thermiques restant pourrait très bien se partager ces mêmes 50 millions de barils de pétrole, en étant juste deux fois moins économe par véhicule. Résultat, ce milliard de voitures électriques ne permettrait d’éviter aucune émission de CO₂ : rouler en électrique de manière favorable nécessite de laisser volontairement encore plus de pétrole sous terre…

    L’électrification, seule, n’est donc pas une réponse suffisante. Cela signifie qu’une planification contraignant à la sobriété est nécessaire ?

    La #sobriété est indispensable mais il faut être vigilant sur la manière de la mettre en place. Il serait inaudible, et immoral, de demander à des gens de faire des efforts de sobriété si c’est pour permettre à leur voisin de rouler à foison en gros SUV électrique.

    La sobriété, ce serait d’abord mettre un terme à « l’#autobésité ». L’électrification accentue la prise de #poids des véhicules, ce qui constitue un #gaspillage de ressources. Au lieu de faire des voitures plus sobres et légères, les progrès techniques et les gains de #productivité n’ont servi qu’à proposer aux consommateurs des véhicules toujours plus gros pour le même prix. On n’en sortira pas en appelant les constructeurs à changer de direction par eux-mêmes, ce qu’on fait dans le vide depuis 30 ans. Il faut réguler les caractéristiques clivantes des véhicules, en bridant les voitures de plus d’1,5 tonne à vide à 90 km/h par exemple, comme on le fait pour les poids lourds, et à 130 km/h toutes les autres.

    Un autre effet pervers pour la gestion des ressources est l’#obsolescence des véhicules. Pourquoi écrivez-vous que l’électrification risque de l’accélérer ?

    La voiture électrique porte dans ses gènes une #obsolescence_technique liée à la jeunesse des dernières générations de #batteries. Les caractéristiques évoluent très vite, notamment l’#autonomie des véhicules, ce qui rend leur renouvellement plus attractif et le marché de l’occasion moins intéressant.

    Paradoxalement, alors que les moteurs électriques sont beaucoup plus simples que les moteurs thermiques, l’électronification des voitures les rend plus difficiles à réparer. Cela demande plus d’appareillage et coûte plus cher. Il devient souvent plus intéressant de racheter une voiture électrique neuve que de réparer une batterie endommagée.

    Les constructeurs poussent en outre les gouvernements à favoriser les #primes_à_la casse plutôt que le #rétrofit [transformer une voiture thermique usagée en électrique]. Ce dernier reste artisanal et donc trop cher pour se développer significativement.

    Vous écrivez qu’une véritable transition écologique passera par des voitures certes électriques mais surtout plus légères, moins nombreuses, par une #démobilité, une réduction organisée des distances du quotidien… Nous n’en prenons pas vraiment le chemin, non ?

    Il faudra peut-être attendre de se prendre un mur pour changer de trajectoire. Après le dieselgate, nous nous dirigeons tout droit vers un « electric gate ». Je pronostique qu’avant 2035 nous nous rendrons compte de l’#échec désastreux de l’électrification en réalisant que l’empreinte carbone des transports ne baisse pas, que leur pollution baisse peu, et que le gaspillage des ressources métalliques est intenable.

    La première pollution de la voiture électrique, c’est de créer un écran de fumée qui occulte une inévitable démobilité motorisée. Le #technosolutionnisme joue à plein, via des batteries révolutionnaires qui entretiennent le #messianisme_technologique, comme pour esquiver la question politique du changement nécessaire des modes de vie.

    On continue avec le même logiciel à artificialiser les terres pour construire des routes, à l’instar de l’A69, sous prétexte que les voitures seront bientôt « propres ». Il faut sortir du monopole radical, tel que décrit par Ivan Illich, constitué par la #voiture_individuelle multi-usages. La première liberté automobile retrouvée sera celle de pouvoir s’en passer avant de devoir monter dedans.

    https://reporterre.net/Apres-le-dieselgate-nous-nous-dirigeons-tout-droit-vers-un-electric-gate
    #réparation #terres_rares #réparabilité #extractivisme

    • La ruée vers la voiture électrique. Entre miracle et désastre

      Et si les promesses du miracle électrique n’étaient en fait que le prélude à un désastre annoncé ?

      La voiture électrique a le vent en poupe. Dans un contexte d’urgence écologique, elle semble être la solution pour résoudre les principaux problèmes sanitaires et climatiques causés par la voiture à essence. Pour l’expert en transports #Laurent_Castaignède, il est urgent de prendre la mesure de la révolution en cours. En Occident comme en Chine, un remplacement aussi rapide et massif du parc automobile est-il possible ? Les promesses écologiques de la voiture électrique seront-elles au rendez-vous ou risquent-elles de s’évanouir dans un nouveau scandale environnemental ?

      Pour Laurent Castaignède, nous sommes sur le point d’accepter une nouvelle dépendance énergétique, verdie, sur fond de croissance économique jusqu’au-boutiste. Remontant aux origines de la mobilité routière électrique, l’ancien ingénieur automobile fait le point sur la situation actuelle, dont le dynamisme de déploiement est inédit. Si la voiture électrique n’émet pas de gaz polluants à l’utilisation, elle pose de nombreux problèmes. Elle mobilise des ressources critiques pour sa fabrication et ses recharges, pour des gabarits de véhicules toujours plus démesurés. Elle maintient aussi le modèle de l’auto-solo, sans rien changer aux problèmes d’embouteillage et au poids financier des infrastructures routières sur les collectivités.

      La ruée vers la voiture électrique propose une autre électrification de la mobilité automobile, crédible et véritablement respectueuse de notre santé et de celle de la planète. Tâchons d’éviter que les promesses technologiques du virage électrique ne débouchent sur un désastre annoncé.

      https://ecosociete.org/livres/la-ruee-vers-la-voiture-electrique
      #livre

  • ChatGPT et l’IA générative sont-ils compatibles avec le virage climatique ? - Standblog
    https://www.standblog.org/blog/post/2023/04/17/ChatGPT-et-l-IA-generative-sont-ils-compatibles-avec-le-virage-climatique

    ChatGPT et l’IA générative sont-ils compatibles avec le virage climatique ?

    N’oublions pas le consommation d’eau, en plus de celle d’énergie : Entraîner ChatGPT aurait consommé 700 000 l d’eau. L’utilisation d’une requête ChatGPT nécessiterait 1,5 l d’eau ;

    Vu comment la plupart des entreprises envisagent l’utilisation de l’IA, c’est à dire un usage massif et indiscriminé visant uniquement à la réduction des coûts et l’augmentation de la productivité, on est (encore) très mal barrés sur la question climatique. Une technologie aussi brillante qu’énergivore va donc être utilisée avec entrain pour faire des posts automatisés sur LinkedIn ou générer des images stupides et sans intérêt du type « 2 hommes blancs et un homme de couleur en costard, 2 femmes en tailleur, qui font une réunion et qui sourient bêtement » (tout ça pour pas payer l’abonnement à un service de photos stock).

    #ia #chatgpt #sobriété #climat

  • Inflation : à la cantine d’Agde, une entrée ou un dessert est enlevé à chaque repas
    https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/inflation-a-la-cantine-d-agde-une-entree-ou-un-dessert-est-enleve-a-cha

    Des enfants privés d’entrée ou de dessert à la cantine. Ce n’est pas une punition, c’est le choix difficile qu’ont dû faire certaines communes pour faire face à la hausse des factures de gaz et d’électricité, comme à Agde dans l’Hérault.

  • Coupures d’électricité : ce qu’il faut savoir avant d’acheter son groupe électrogène
    https://fr.news.yahoo.com/coupures-electricite-ce-quil-faut-savoir-avant-acheter-groupe-electro

    Face à cet aléa, les Français s’organisent, et beaucoup, professionnels comme particuliers optent pour l’achat d’un groupe électrogène, afin de limiter l’impact d’éventuelles coupures d’électricité. Preuve de l’inquiétude qui gagne les Français, et malgré les propos rassurants d’Emmanuel Macron, par rapport à 2021, les quantités vendues ont été multipliées par 2,5 ces quatre derniers mois et par quatre ces deux dernières semaines chez Castorama. Même constat chez la concurrence, « Monsieur Bricolage » a « fait l’équivalent d’une année de vente » en moins de trois mois, selon son directeur commercial.

    Je ne pensais pas que ça allait devenir aussi rapidement the new normal, d’avoir un groupe électrogène dans le jardin. (Bienvenue au Liban.)

    • En matière de #sobriété_énergétique, un groupe électrogène, c’est le « must » ...

      La consommation constitue un facteur déterminant dans le choix d’un groupe électrogène. En général, cet appareil fonctionne soit :
      au gasoil
      à l’essence,
      par gaz de pétrole liquéfié ou GPL.
      Ces trois modèles fonctionnent à des puissances différentes. Ce détail revêt une grande importance dans la mesure où la consommation dépend grandement de la puissance du groupe électrogène. Par exemple, un groupe électrogène d’une puissance de 11 kilowatts consomme 5 l/h en moyenne. Un groupe électrogène fonctionnant au gasoil ou à l’essence d’une même puissance consomme 3 à 3,5 l/h. Un modèle plus puissant de 2 mégawatts réclame près de 400 l de gasoil ou d’essence par heure.

      https://www.france-industrie.pro/quelle-est-la-consommation-dun-groupe-electrogene

      Je vous cause même pas du bilan carbone. Mais vous allez voir qu’ils vont bientôt nous vendre du groupe électrogène électrique, alimenté par de grosses batteries.

      Il existe toutefois des modèles, moins répandus, plus écologiques, qui sont en cours de développement, fonctionnant au solaire par exemple.

      #psychose

    • « des modèles (...) fonctionnant au solaire »
      Euh, ça s’appelle un panneau photovoltaïque dans ce cas ! Quel intéret y aurait-il a alimenter avec un panneau solaire un moteur électrique qui entrainerait un générateur pour produire de l’électricité, alors qu’on a déjà de l’électricité en sortie de panneau ?

    • @vazi : étonnant, non ?
      Attends la suite :

      Enedis vient de developper un groupe électrogène qui ne produit ni particules fines, ni CO2, se chargeant à partir d’énergie renouvelable raccordée au réseau public, encore en phase de test.

      Et que s’apellerio une batterie (!!!)

  • Quelles sont les villes françaises les plus consommatrices d’électricité ? – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/quelles-sont-les-villes-les-plus-consommatrices-delectricite-20221206_ZBR

    les villes et les départements les plus consommateurs d’électricité par habitant sont situés dans le sud et l’ouest de la France, alors même qu’Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice, les trois villes de plus de 100 000 habitants en tête du palmarès, ne sont pas réputées pour la rigueur de leurs hivers. A l’inverse, les villes de Saint-Etienne et de Mulhouse, largement exposés au froid hivernal, font partie des « grandes villes » les plus sobres du pays. En regardant le classement des 116 villes les plus peuplées de France (et non plus seulement celles comptant plus de 100 000 habitants), on retrouve cette partition entre le Sud et le Nord. Les cinq villes les plus consommatrices sont Fréjus, Cannes, Antibes, Montauban et Narbonne. Les cinq villes les moins consommatrices étant Nanterre, Belfort, Aubervilliers, Bobigny et Créteil.
    [...]
    seule [la] consommation d’électricité du secteur résidentiel (donc des logements des particuliers) a été prise en compte. A noter aussi qu’il s’agit de la consommation sur toute l’année, intégrant donc aussi bien l’été que l’hiver.

    Le premier facteur d’explication des résultats est le mode de chauffage. Si le chauffage du logement se fait au gaz, au fioul ou au bois, la consommation électrique liée est nulle - alors même que le chauffage représente 66 % de la consommation énergétique d’un logement, selon l’Ademe. Or, le mode de chauffage des bâtiments recoupe globalement la carte de Up Energies : selon une étude commandée par Butagaz et le Synasav (Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique), les bâtiments des régions des façades atlantique et méditerranéenne du pays (bureaux inclus) se chauffaient à 39 % ou plus à l’électricité, contre seulement 21 % dans le Grand Est ou 26 % dans les Hauts-de-France.

    L’autre facteur explicatif majeur tiendrait à la qualité de l’isolation. « Les résidences dans le Sud ne se sont pas focalisées sur la qualité de l’isolation, alors que les maisons dans le Nord gardent plus la chaleur », explique Alexis Beaumont, citant notamment la finesse des murs, l’impact du vent ou la présence de nombreux chauffages d’appoint électriques. La climatisation, à laquelle les habitants de villes du sud de la France ont davantage recours est-elle aussi un facteur d’explication ? « L’impact de la climatisation (plus important dans le Sud, ndlr) existe, mais n’explique pas une telle disparité », ajoute-t-il.

    Ajoutons enfin que la dimension sociale s’ajoute évidemment à ces facteurs géographiques, la consommation électrique étant fortement indexée au niveau des revenus des ménages. Ce qui explique aussi qu’on retrouve des villes « pauvres » au bas du classement, et des villes « riches » à son sommet.

    #électricité #énergie #chauffage #sobriété #inégalités_sociales #isolation

    • #climatisation certainement, mais cela recoupe ce facteur clé : la propension à consommer davantage d’une #classe_sociale,
      comme le montre cette carte, ce sont les logements les mieux construits et les mieux isolés, les logements de ceux qui skient, qui consomment allègrement le plus

      En 2020, la consommation par habitant dans le 16e arrondissement était de plus de 10 000 kwh contre moins de 2 000 khw dans le 19e. Apur

      #Versaillais #écologie #riches #bourgeoisie

    • Il y a une ruée vers les pompes à chaleur dans mon entourage proche. Aide de l’état oblige, certains en profitent, non sans avoir été encouragés de manières trompeuses, pour se reconvertir vers ce mode de chauffage. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que, plus la températures extérieure baisse, plus le rendement (COP) de ces pompes à chaleur fonctionnant par aérothermie diminue. Si la température passe en dessous de 0°C, le compresseur qui capte les calories de l’air est obligé de passer en mode dégivrage. Ce qui a pour conséquence d’augmenter fortement la consommation électrique. Et là, le COP peut même devenir négatif !

      https://www.quelleenergie.fr/magazine/pompe-chaleur-efficace-zero

      Le COP ou coefficient de performance d’une pompe à chaleur est un multiple de la puissance électrique consommée. Il détermine la quantité de chaleur produite à partir d’une quantité d’électricité donnée. Plus le chiffre est élevé, plus le système est performant. Exemple : avec un COP de 3, une pompe à chaleur consommera 3 fois moins d’énergie électrique qu’un équipement conventionnel de chauffage électrique direct (convecteur, grille-pain etc.). Ce qui ouvre a priori de substantielles économies par rapport à un mode de chauffage tout électrique.
      Il faut toutefois se garder d’extrapoler trop rapidement le COP nominal d’un appareil avec la consommation réelle d’un logement. En effet, le COP machine d’une pompe à chaleur, ou COP conventionnel, est mesuré par le constructeur entre de 7°C et 35°C. Cet indicateur permet de distinguer les appareils entre eux mais en aucun cas d’estimer la performance en situation réelle. Le COP saisonnier ou annuel de l’appareil, et a fortiori de l’ensemble de l’installation de chauffage (production, distribution, émission et régulation) dépendra, en effet, du climat tout au long de la saison considérée, mais surtout des conditions d’utilisation : écart de température entre sources, régime de fonctionnement de l’appareil tout au long de la période de chauffe.
      Le COP, ensuite, est d’autant plus élevé que l’écart de température entre sources sera faible, en vertu d’un principe physique indépassable. Quelle que soit la machine, la performance sera moins élevée si l’écart de température entre sources augmente. Ainsi il sera bien plus avantageux d’alimenter un plancher chauffant à basse température (25°C) qu’un réseau de radiateurs traditionnel à 60°C.

      En fait, on en revient toujours au même problème, plus la température baisse, plus tu consommes d’électricité. Sans compter que dans mon bled, le parc immobilier est vétuste et les bâtiments très mal isolés. Donc privilégier les travaux d’isolation avant de changer son système de chauffage. Mais ça, les arnaqueurs qui viennent démarcher les personnes âgées ne le disent pas.
      La transition énergétique ? Un système pyramidal soutenu par de l’argent public.

  • Faut-il espérer des #coupures électriques cet hiver ?
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7005796260355940352

    Faut-il espérer des #coupures électriques cet hiver ? Oui ! Même si ça semble paradoxal… et dès lors que c’est suffisamment préparé.
    ⚗️ Pourquoi ? Cela nous permettrait de tester notre dispositif de #délestage et notre capacité à nous adapter à une coupure de courant (collectivité, entreprises, commerces…), d’identifier les trous dans la raquette et de nous aiguillonner à être plus sobre…

    🔭 ❌⚡ Car il est tout à fait possible qu’on soit moins bien loti en 2023, 2024 … qu’en 2022 si on compare nos besoins croissants (électrification, véhicules électriques, hydrogène…) face à la décroissance de nos capacités de production électrique (parc nucléaire vieillissant, relève trop lente des énergies #renouvelables , sécheresse réduisant la production des centrales hydrauliques et nucléaires, coût accru du gaz pour les centrales thermiques…).

    L’émission (complète : https://bit.ly/dc_fiv_3011

    ) a été aussi l’occasion de rappeler quelques points sur nos besoins en électricité et les risques de coupure :

    ⚡➡️ ██ la distinction entre un #blackout (imprévisible, subi, sans différenciation…), d’un délestage (qui se traduit sous forme de coupures d’électricité planifiées et tournantes sur des poches de consommation, max 2h entre 8h et 13h et 18h et 20h sauf week-end et hors installations critiques avec une notification préalable des usagers)

    🏭 La réduction de consommation d’électricité (5 à 7%) provient principalement d’industriels qui ont dû réduire leur consommation en raison des coûts (ainsi que du redoux automnal).

    🚂 Par manque alarmant d’anticipation, on a dû redémarrer la centrale à charbon de Saint -Avold mais aussi importer de l’électricité produite à partir de mines à charbon allemandes !

    🎯 Pour terminer, la #sobriétéénergétique doit se faire dans des conditions soutenables pour les habitants (ex : températures trop basses avec des risques pour la santé) et en accélérant la #rénovation globale des bâtiments prioritaires (passoires thermiques occupées par des personnes touchées par la précarité énergétique, pour des écoles, EHPAD…), indispensable pour ne pas passer les prochains hivers dans des conditions dramatiques.

  • La vengeance de la bouillotte | LOW←TECH MAGAZINE
    https://solar.lowtechmagazine.com/fr/2022/12/the-revenge-of-the-hot-water-bottle.html

    Ces alternatives semblent inutilement complexes quand on les compare avec les bouillottes. Il y a plusieurs manières de réchauffer l’eau de façon high-tech comme low-tech, et les récipients peuvent être fabriqués dans des matériaux locaux.

    Néanmoins, ces études montrent que les sources de chaleur personnelles avec des effets similaires de ceux de la bouillotte pourraient permettre d’économiser beaucoup d’énergie tout en gardant et souvent en améliorant le confort thermique. Par exemple, une étude a révélé que baisser la température dans un bureau de 20,5°C à 18,8°C et donner à des salariés une chaise chauffante pour compenser la perte de confort, augmentait le confort thermique et diminuait l’usage de l’énergie de 35 %.

  • #Sobriété, ça va faire mal ? | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/sobriete-ca-va-faire-mal/00105241

    Longtemps, le mot fut synonyme de grand bond en arrière, d’austérité puritaine, de privations monacales. Seuls les défenseurs les plus inquiets de l’environnement la préconisaient, quitte à endurer les quolibets. Et puis, sous l’effet de la guerre en Ukraine et du chaos qu’elle a provoqué dans les circuits énergétiques, la sobriété est d’un seul coup devenue à la mode, provoquant une curieuse épidémie de cols roulés jusqu’aux sommets de l’Etat.

    A la mode, certes, mais toujours un peu inquiétante, car elle ne s’est pas défaite de sa réputation doloriste. Peut-on être sobre sans trop souffrir ? Faut-il se résigner à vivre dans le froid ? Jusqu’où devons-nous chambouler nos vies et nos modes d’organisation collective ? Que devons-nous cesser de fabriquer, de vendre et d’acheter ? Et comment répartir équitablement l’effort de sobriété pour que ceux qui ont déjà trop peu n’aient pas le sentiment qu’on leur demande de se priver davantage ?

  • Plan de #sobriété de l’#Université_Grenoble_Alpes

    Cette récupération du champ sémantique macroniste... Quand on dit sobriété au lieu de dire #austérité !

    En gros, voici ce qu’on nous demande :

    –-> incitation au #télétravail ?
    Télétravail : ce que prévoit exactement le #plan_de_sobriété_énergétique du gouvernement

    “Encourager le recours au télétravail afin d’économiser sur les déplacements et d’optimiser l’usage des bâtiments.” C’est l’une des principales mesures du volet dédié à la #fonction_publique du plan de sobriété énergétique du gouvernement, présenté ce jeudi 6 octobre. L’objectif de ce vaste plan est de baisser de 10% la consommation énergétique de la France par rapport à 2019. Et pour cela, l’État va se montrer “exemplaire” en limitant son utilisation du chauffage et de la climatisation dans les bâtiments, en supprimant l’obligation d’eau chaude sanitaire dans les bureaux, ou encore en renforçant l’usage du télétravail.

    Cette dernière mesure est une incitation, et non une obligation à recourir davantage au travail à distance. L’idée est notamment d’encourager, sur la base du volontariat, certains services de l’État à fermer temporairement leurs bâtiments. “Aujourd’hui, le système de télétravail est libre avec le même jour des agents à la fois chez eux et d’autres qui travaillent dans les administrations. Cela ne permet pas de réaliser de réelles économies d’énergie puisque les bâtiments doivent rester ouverts. En revanche, si on permet à une administration de fermer ses bureaux pendant plusieurs jours (autour d’un week-end, lors d’un pont…), cela constitue un véritable levier en termes d’économies d’énergie”, nous indique le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques.

    https://www.capital.fr/votre-carriere/teletravail-ce-que-prevoit-exactement-le-plan-de-sobriete-energetique-du-gou

  • Les limites de la sobriété en col roulé
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/les-limites-de-la-sobriete-en-col-roule-5Ztq1qJES52sdj2dA5z_8Q

    Sobriété, on n’a jamais autant entendu ce mot que depuis le mois de septembre. Si les scientifiques préconisent cette sobriété depuis des années et que le dernier rapport du GIEC y a consacré pour la première fois un chapitre entier, en pleine crise…

    #Climat #Sobriété #Énergie
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-les-limites-de-la-sobriete-en-col-roule-5Ztq1qJES

  • 1 million d’euros de budget carburant, 15 camions-citerne de diesel : On a joué au chat et à la souris avec le méga-yacht de Bernard
    https://blogs.mediapart.fr/yachtco2tracker/blog/121022/joue-au-chat-et-la-souris-avec-le-mega-yacht-de-bernard-0

    À l’heure des plans de communication égrenés par le gouvernement pour nous enjoindre à la sobriété, nous voulons attirer l’attention sur la surconsommation des ultra-riches en retraçant l’itinéraire du yacht de Bernard Arnault, et cela n’a pas été simple ! Retour sur une aventure qui va nous révéler que ces petits trajets ont consommé pas loin de... 1250 tonnes de CO2 sur un mois.

    Après une publication de notre part sur un voyage du fameux Symphony de Bernard en août dernier, son AIS (qui permet de le localiser) est mystérieusement tombé en panne

    Depuis cette date, nous sommes forcé-es de ruser pour suivre le navire dont l’AIS ne fonctionne que par intermittence. Notez qu’ils font aussi en sorte de dissimuler leurs déplacements en jet 👀

    #énergie #sobriété #Bernard_Arnault #yachts #écologie

  • François Jarrige, Sobriété énergétique, un nouvel oxymore ?, 2020 – Et vous n’avez encore rien vu…
    https://sniadecki.wordpress.com/2022/10/10/jarrige-sobriete

    Certains annoncent la miraculeuse fusion nucléaire, d’autres attendent tout des énergies dites renouvelables, alors que l’électricité et l’hydrogène sont présentés comme plus écologiques, sans parler des innombrables promesses qui circulent autour de l’ « énergie libre » obtenue au moyen de dispositifs capables de produire une énergie supérieure à celle qu’ils reçoivent, et qui offrirait donc un potentiel de puissance gratuit et presque infini, seul l’omerta des grands groupes énergétiques capitalistes empêcherait son développement. Ces promesses d’énergies infinies et quasiment gratuites réactivent le vieux rêve du mouvement perpétuel, elles fleurissent et circulent en maintenant vivant le mythe sclérosant selon lequel un génie ou une innovation miraculeuse pourrait nous sauver.

    Mais cette quête incessante du graal énergétique détourne d’autres trajectoires plus modestes et sans doute plus réalistes. La domination croissante de l’écologie modernisatrice et technophile prolonge et réactive aujourd’hui l’ancien solutionnisme technologique né au milieu du XIXe siècle lorsque s’est installée la société industrielle et ses nouvelles représentations positives de l’innovation [1]. Mais ce techno-fix, ou confiance excessive dans le remède technologique, devient de plus en plus problématique à mesure que les destructions et impasses du modèle énergétique dominant sont mieux documentées.

    […]

    L’innovation et les convertisseurs permettant de tirer profit des sources d’énergie primaires renouvelables ne sont pas la solution aux défis écologiques, ils sont un des instruments qui doit accompagner la sobriété et la décroissance des productions et consommation tout en réinventant un autre rapport au monde.

    Loin d’une nouveauté, il faut par ailleurs rappeler combien la sobriété a longtemps été une évidence. Elle était dominante lorsque l’accès à l’énergie était marqué par des contraintes importantes, faisant de fait des mondes anciens des sociétés de faible intensité énergétique. Durant une grande partie de l’histoire humaine, les populations ont su s’organiser pour répartir des sources d’énergies peu abondantes, gérer la pénurie pour se chauffer, s’alimenter, se déplacer, ou produire des biens. Par la suite la sobriété a de plus en plus été interprétée, à partir du XIXe siècle, comme un signe de misère ou de retard.

    […]

    La sobriété apparait dans des choix rendus invisibles par la fascination dominante pour les grandes technologies puissantes utilisant les énergies fossiles. Beaucoup d’acteurs font pourtant d’autres choix, au grand dam des modernisateurs. Ainsi, l’essor de la production et de la consommation passe souvent au XIXe siècle par l’adoption des petits moteurs simples et fabriqués localement, comme les manèges de chevaux, les manivelles et autres dispositifs modestes et robustes permettant d’accroître la force disponible et le travail, sans passer par les technologies de la vapeur, en particulier dans les pays comme la France qui manquaient structurellement de charbon et de pétrole.

    Il est important aujourd’hui d’étudier l’industrialisation en s’écartant de la fascination pour les machines puissantes fondées sur les combustibles fossiles, pour retrouver ce que faisaient réellement les acteurs, quels types d’outils et d’équipement ils utilisaient au quotidien.

    #François_Jarrige #énergie #sobriété #oxymore #capitalisme #low-tech

  • Relax, everyone! France has found a solution to the energy crisis | Emma Beddington | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/oct/10/relax-everyone-france-has-found-a-solution-to-the-energy-crisis
    https://i.guim.co.uk/img/media/41f4dd53f27e3aee21d6192eb9b2575e5ff59213/0_0_7543_4525/master/7543.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    it’s called a jumper. If you’re not familiar with the concept, keep an eye out for photos of President Macron and his economy minister, Bruno Le Maire

  • La nouvelle astuce de la chasse au Gaspi : Après Le Maire et son col roulé, Gilles Le Gendre a aussi une astuce pour la sobriété énergétique
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/apres-le-maire-et-son-col-roule-gilles-le-gendre-a-aussi-une-astuce-p

    « Ma femme et moi, on a décrété qu’on ne se sert plus de sèche-linge. On étend le linge. Honnêtement ce n’est pas très compliqué », a déclaré le député de Paris sur franceinfo ce mercredi 28 septembre. « Il faut montrer l’exemple, il faut expliquer », défend-il.

    Avec ça, Poutine, c’est sûr, il est foutu.

    #honnêtement_ce_n'est_pas_très_compliqué

    (Alors c’est pas compliqué quand tu vis dans une maison, mais en appartement à Paris, tu fais comment ? Il pend le linge au-dessus de sa baignoire, Gilles ?)

    • oui Le Gendre est une bouse et leurs exemples à la « faite comme moi » sont de la provoc pure. et puis pensons à la femme de ménage qui fait leur repassage et range les fringues (plier le linge ou repasser c’est plus prenant encore que d’étendre le linge, ce que le sèche linge sert précisément à éviter, comme le mac do évite de se préparer un sandwich), avec peut-être en prime des « arguments » sur le fait que déléguer à une tiers ça améliore la répartition des tâches dans le couple, et des « on est braves, on lui ouvre une opportunité » (entendus irl en famille de gauche). mais le sèche linge, oui, ça bouffe de folie donc c’est mal. et d’abord pour qui doit compter les thunes disponibles. d’ailleurs ici, seuls un tiers des ménages ont mis des sous dans une machine à dépenser pour sécher (je parierais que c’est plutôt en pav., où il y a de la place pour ça et le congélo). à part au Canada ou dans d’autres pays au réseau hydro-électrique énorme, difficile de prendre ça à la légère. pire, ça abime les fringues (ça tombe bien, le prêt à porter sort 6 collections par an), comme les lavages d’ailleurs. laver à bon escient, le plus possible à froid ou à 40° max (ça suffit le plus souvent) et oui, faire sécher son linge, sauf appart trop petit (là, tout se passe souvent au lavomatic), et y compris sans baignoire ! c’est souvent possible.

      pour ce qui est de l’exemplarité, revenons-y, sûr qu’à chaque fois c’est des rafales de PM qui se perdent. par exemple ces gros cerveaux qui iront se balader au Qatar pour les J.O et font du Villacoublay-Orly en jet privé (oui mais Macron porte des Veja que c’est le sneaker à base de recyclage super écolo, hein, tout ça est complexe, on est humain), nous bazardent en ce moment des hommes et femmes sandwichs dans le métro qui trimballent des écrans vidéo en guise de panneaux publicitaires. bullshit jobs ? bullshit society oui.

      edit le miracle des images peut-il opérer ? tactiquement il reprennent un trope bourgeois, le camouflage social au quotidien, manœuvre destinée à se rendre aussi indiscernables que possible au regard d’une menaçante sociologie spontanée (mise vestimentaire sans logo, barbes Gainsbourg), pendant que tant de quelconques désirent et miment la consommation ostentatoire (Belverly Hills sur le parking de la cité des Paquerettes). ici, il ne s’agit plus de pouvoir circuler en maîtres dans les rues sans se faire estourbir mais de gouverner, on sape autant que possible l’analyse sociale issue de l’expérience. "émancipation ! avait-il été dit en 2017 : émancipez-vous avec moi de ce que vous savez, il est temps de désempowerer encore. au fait, on aura bientôt pas mal de choses, une pandémie aussi peut-être, à éprouver dans le déni, choisissons le non-sens, la vie insensée c’est déshumanisant ? peut-être, mais ce sera quand même moins triste. bref, on s’attaque pas juste comme au coin de la rue, du comptoir ou du wagon de TGV, à de la sociologie spontanée mais bien à des processus réflexifs. calibrons.
      "chef, on a une idée ! c’est le top du top, et avec double effet kiss-cool : on rejoue et en première personne le discours des « petits gestes ». on associe pas la sobriété à la prédation."
      eh ! on se paye pas des sémiologues de cabinet ou de boites de conseil pour rien !
      on avait vu le responsable politique mettre une robe et tomber la cravate. voilà qu’il prend modèle sur le quidam inquiet de sa facture et cette fois pour de nobles raisons, de celles qui regardent la vie collective.
      il est toujours temps d’incarner une exemplarité en tous points introuvable. plus que le discours verbal (ces paroles à « signaux fort » et « marqueurs » pris aux concurrents comme à l’ennemi). l’utilisation du langage des images doit jeter le trouble, brouiller encore à l’insu de notre plein gré les repères issus de l’expérience.

      la réforme des retraites, du droit au chômage, le vivre avec le virus, donner encore sur 5 ans des milliards aux entreprises, faut pas croire, c’est pas de la tarte ! mais entre hubris et panique, cette fois encore la salve manque de légèreté, elle pas très sobre pour tout dire.

      SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE : LE MAIRE PROMET DE PORTER « DES COLS ROULÉS » POUR « FAIRE DES ÉCONOMIES »
      "Vous ne me verrez plus avec une cravate", a avancé ce mardi matin le ministre de l’Économie, pour éviter d’éventuelles coupures d’énergie.

      https://www.bfmtv.com/politique/sobriete-energetique-le-maire-promet-de-mettre-des-cols-roules-pour-faire-des


      merci @arno, le refus de tes propos sur les sèche-linges m’aura fait errer ailleurs
      #exemplarité #sobriété #camouflage #guerre_de_classe #militants_de_l'économie

  • La frugalité n’est pas la sobriété
    https://topophile.net/savoir/la-frugalite-nest-pas-la-sobriete

    En décembre 2017, le dérèglement global n’est plus une hypothèse, la grande responsabilité des bâtisseurs commence à être reconnue, les politiques continuent à faire des promesses qu’ils ne tiennent pas. Avec Alain Bornarel et Dominique Gauzin-Müller, amis de longue date, engagés depuis plus de trente ans dans l’écoresponsabilité par des voies convergentes (projet, réalisation, enseignement,... Voir l’article

  • Métavers : comment réconcilier l’impact écologique du numérique et la sobriété énergétique ? - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=aQ6B6BLYrAQ

    Bulle spéculative, futur d’internet ou catalyseur d’un choix de société déterminant ? À quel prix, les métavers, présentés comme le futur d’internet, auraient-ils une chance d’exister ? 70 % de l’impact carbone du numérique en France vient de la fabrication de terminaux. Et si la majorité de la population se dotait d’un casque de réalité virtuelle, comme les smartphones aujourd’hui ? Quel serait l’impact écologique du déploiement d’un tel parti technologique ? Que sait-on des conséquences pour la planète du numérique, à la fois sur le plan de la consommation d’énergie et sur l’exploitation des ressources de métaux rares ? Pourquoi un tel engouement médiatique si les perspectives d’un déploiement généralisé semblent incompatibles avec les arbitrages imposés par la sobriété énergétique  ? Comment la loi peut-elle réguler le secteur du numérique pour limiter les usages et éviter les abus ? Réponses avec Frédéric Bordage, développeur et fondateur de GreenIT.fr, collectif spécialisé sur la sobriété numérique

    #Metavers #Numérique #Énergie #Sobriété #EMI #SNT #NSI

  • Christophe Cassou : « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser » – Libération

    https://www.liberation.fr/environnement/meteo-france-selon-christophe-cassou-nous-allons-probablement-approcher-l

    Rebelote. Seulement un mois après la dernière vague de chaleur, la France tout entière va subir dès mardi 12 juillet des températures extrêmes, atteignant ou dépassant par endroits les 40 °C, avec un pic attendu ce week-end de 15 °C supérieurs aux normales de saison. Une conséquence établie du réchauffement climatique qui accentue la précocité, la fréquence, l’intensité et la durée de ces phénomènes qui devraient doubler d’ici à 2050. « Sans politique climatique, il y a trois chances sur quatre pour que le nombre annuel de jours de vagues de chaleur augmente de cinq à vingt-cinq jours en fin de siècle selon les régions par rapport à la période 1976-2005 », souligne Météo France. De quoi susciter l’inquiétude

    #climat #canicule #paywall (Si quelqu’un·e a le texte d’origine) #christophe_cassou et #ecoanxiete

    Et donc aujourd’hui twittait https://twitter.com/cassouman40/status/1546755199540383744

    « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser ».
    Merci @libe pour cette interview hier...
    Aujourd’hui, alors que les prévisions s’affinent, j’enlèverais le "peut-être" et je rajouterais "très" devant probablement 🥵

    Dans la continuité de https://seenthis.net/messages/966346

    Tout va bien se passer… Tout.

    • Ici dans l’Hérault, c’est déjà en train de battre les records de juillet 2003.

      Météo dans l’Hérault : Des records de chaleur ont été battus dans des villages du département
      https://www.20minutes.fr/planete/3324395-20220712-meteo-herault-records-chaleur-battus-villages-departement

      Selon Météo France, dimanche, il a fait jusqu’à 38,2 degrés à Soumont, près de Lodève, dans le nord du département. C’est un record, pour cette période. Le dernier datait du 26 juillet 2018. Le thermomètre avait grimpé jusqu’à 38 degrés.

      Autre record de chaleur, à Marsillargues, dimanche. Il a fait jusqu’à 37 degrés, dans ce village. C’est 0,1 degré de plus que le 23 juillet 2003, année marquée par la canicule.

    • #Christophe_Cassou : « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser »

      La nouvelle #vague_de_chaleur qui s’installe sur l’Hexagone à partir de mardi 12 juillet pourrait être d’une intensité historique et durer plusieurs jours, analyse le climatologue et auteur principal du sixième rapport du Giec, qui insiste sur l’urgence d’agir rapidement afin de stabiliser le niveau de réchauffement.

      Rebelote. Seulement un mois après la dernière vague de chaleur, la France tout entière va subir dès mardi 12 juillet des températures extrêmes, atteignant ou dépassant par endroits les 40 °C, avec un pic attendu ce week-end de 15 °C supérieurs aux normales de saison. Une conséquence établie du réchauffement climatique qui accentue la précocité, la fréquence, l’intensité et la durée de ces phénomènes qui devraient doubler d’ici à 2050. « Sans politique climatique, il y a trois chances sur quatre pour que le nombre annuel de jours de vagues de chaleur augmente de cinq à vingt-cinq jours en fin de siècle selon les régions par rapport à la période 1976-2005 », souligne Météo France. De quoi susciter l’inquiétude, notamment dans les départements les plus arides tels que le Gard, en proie à de violents incendies. Cet épisode de chaleur, lié à une masse d’air qui va chauffer sur place et être potentiellement amplifiée par une seconde provenant du Maroc et d’Espagne, devrait évoluer vers une situation caniculaire. Ce scénario apparaît comme un avant-goût du climat futur, détaille Christophe Cassou, climatologue et auteur principal du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

      Un pic de chaleur en juillet, est-ce si inquiétant ?

      On est dans la saison des vagues de chaleur et des canicules : les pics de températures ont généralement lieu au mois de juillet et août. Ce qui est inquiétant, c’est l’intensité, la récurrence et le changement de saisonnalité de ces pics. Si on regarde le nombre de vagues de chaleur observées en France entre 1947 et 1999, soit en cinquante-trois ans, on en a comptabilisées 17. Celle-ci sera la 25e depuis 2000, en seulement vingt-trois ans… Aujourd’hui, on enregistre donc en France environ trois à quatre fois plus de canicules, ce qui est assez représentatif de ce qui se passe à l’échelle mondiale, où elles sont aussi trois fois plus nombreuses. Il y a toujours eu des événements extrêmes. Le changement climatique ne crée pas de vagues de chaleur, il les amplifie. Voilà pourquoi on bat des records d’année en année. Les canicules se développent sur un environnement plus chaud de base et des conditions atmosphériques favorables pour générer de la chaleur plus efficaces. Actuellement, la température globale de la planète est de 1,1 °C de plus que durant la période préindustrielle (1850-1900), ce qui suffit à avoir des événements extrêmes inédits et très forts, le dernier en date étant le dôme de chaleur au Canada en 2021.

      En quoi cette vague de chaleur est différente de celle de juin ?

      Elle est différente dans sa dynamique. Elle est plus complexe. La canicule de juin était associée à une petite dépression au large de la péninsule ibérique que l’on appelle aussi goutte froide ; les vents tournaient autour de cette dépression entraînant de l’air chaud et sec vers l’Espagne puis la France. C’est ce que j’appelais une plume de chaleur en lien avec la dépression qui agit comme un engrenage. Cette fois, une plume de chaleur va se développer dans un environnement initialement beaucoup plus chaud qu’en juin. Un dôme de chaleur est en train de se constituer et son effet va être considérablement accentué au fil des jours sous l’effet de la petite goutte froide et de sa plume. Mais on ne sait pas encore quelle sera l’ampleur de la combinaison de l’ensemble de ces processus. L’incertitude est forte, notamment pour la fin de semaine. Tout va dépendre de la position et de l’intensité de cette goutte froide qui sera le faiseur de rois.

      Cet épisode pourrait-il être historique ?

      Il peut être historique par son intensité. A ce jour, selon des critères de sévérité, l’année 2003 correspond à la vague de chaleur la plus sévère. C’est un événement de type cygne noir : extrême, rare, inédit, avec des conséquences très importantes. La canicule de 2003 semblait intouchable tant sa sévérité fut forte ! Dans les prochains jours, nous allons probablement l’approcher, voire peut-être la dépasser. Même s’il est encore trop tôt pour le dire, la vague de chaleur actuelle pourrait être plus intense et plus longue encore. Elle pourrait durer très longtemps, en particulier dans le Sud de la France. On parle déjà de dix jours au-dessus de 35-40 °C, ce qui risque d’être très compliqué pour les écosystèmes, mais aussi très impactant pour nous, sociétés humaines, avec des tensions très fortes sur les rendements agricoles, sur l’énergie… Par ailleurs, cela augmentera considérablement les risques sanitaires. Deux jours à 45 °C, on peut tenir, mais dix jours dans de telles conditions, ça peut poser problème. On a tiré les leçons de 2003 en mettant en place des systèmes d’alerte précoces et des plans d’anticipation. Il est clair que l’on aurait moins de morts qu’en 2003. Cependant, le nombre de morts ne dépend pas seulement de la sévérité de la canicule mais aussi de la capacité du système hospitalier à absorber le flux de patients. Est-ce possible sachant son état de délabrement avancé et la gestion du pic de Covid en cours ?

      Pouvez-vous nous en dire plus sur la théorie des cygnes noirs ?

      Elle a été introduite par un statisticien pour quantifier certains événements imprévisibles ayant une très faible probabilité d’arriver. Les événements inédits et extrêmes que j’appelle ovnis climatiques frappent partout sur la planète. Quand ils se produisent, ils ont des conséquences en cascade considérables et exceptionnelles. Un exemple : le dôme de chaleur du Canada a donné lieu à des mégas incendies. Aujourd’hui, il est impossible de calculer la probabilité exacte de ces extrêmes inédits. On sait qu’ils peuvent arriver, que leur probabilité augmente avec le réchauffement actuel et avec chaque dixième de degré additionnel, mais on n’arrive pas à estimer précisément un chiffre précis. Tout cela fait partie de ce qu’on nomme l’incertitude profonde. Personne n’est à l’abri de ces phénomènes de cygnes noirs.

      Que dit précisément le Giec au sujet de ces épisodes de chaleur extrêmes ?

      Le Giec attribue les changements des statistiques des extrêmes aux activités humaines et donc aux émissions de gaz à effet de serre. Le lien est clair, il n’y a plus à se poser la question. Le scénario qu’on vit actuellement est un avant-goût du climat futur. La probabilité des températures extrêmes augmente de manière non linéaire : les températures extrêmement chaudes se réchauffent plus vite que les températures moyennes. Je l’avoue, je suis dans une forme de colère, car ce qu’on vit était anticipable. L’ensemble correspond à ce que les faits scientifiques disaient depuis longtemps. Comment être encore aujourd’hui dans ce déni de gravité ? Comment tenir encore aujourd’hui des discours « rassuristes » ? Ça n’a pas de sens !

      Que préconisez-vous ? La sobriété comme maître-mot ?

      Nous faisons face à deux injonctions complémentaires : s’adapter au changement climatique et atténuer le changement climatique en diminuant les émissions de gaz à effet de serre de manière considérable et rapide. Il faut également stopper la déforestation et l’artificialisation des sols, les arbres et la terre étant des stocks de carbone. C’est le seul moyen d’arriver à la neutralité carbone qui est une contrainte géophysique, et non pas politique, pour stabiliser le niveau de réchauffement. Avant 2040, on va dépasser le seuil de 1,5 °C ; il y a encore une possibilité de ne pas atteindre le seuil de 2 °C supplémentaires mais elle est faible. Il faut avoir en tête que chaque dixième de degré compte pour le vivant. Aujourd’hui, certains discours actent l’échec de la lutte contre le changement climatique, affirment qu’il faut se préparer à des réchauffements de 3 °C. Pour moi, ce discours est irresponsable car il ne prend pas en compte les limites de l’adaptation : au-delà d’un certain seuil, il n’y a plus d’adaptation possible, comme le quantifie le Giec. Là, on approche très dangereusement de certaines limites dures, à la fois pour les écosystèmes et pour nous, humains dans certaines zones. Il faut agir maintenant. La sobriété est un levier indispensable. Cela ne passe pas par des petits gestes qui font porter la réduction des gaz à effet de serre à l’échelle de l’individu mais par la transformation de nos infrastructures collectives et le changement de nos modes de vie, en diminuant par exemple notre consommation en énergie et en eau. La dimension collective de la sobriété est essentielle.

      Vous pensez à une mesure en particulier ?

      Il y a des mesures de sobriété intéressantes, rapides, justes et équitables. Par exemple, le passage de 130 à 110 km/h sur l’autoroute. Cela permet de réduire de 16 à 20% les émissions de gaz à effet de serre en France pour le parc automobile ! C’est une mesure de sobriété parfaite. Les leviers pour lutter contre le changement climatique sont souvent qualifiés de punitifs ; c’est un argument fallacieux pour favoriser l’inaction. Qu’y a-t-il de punitif dans cette mesure ? Tout le monde peut continuer à se déplacer.

      https://www.liberation.fr/environnement/meteo-france-selon-christophe-cassou-nous-allons-probablement-approcher-l

      #canicule #France #températures #chaleur #dôme_de_chaleur #intensité #récurrence #saisonnalité #pics #événements_extrêmes #plume_de_chaleur #santé #système_hospitalier #hôpitaux #cygnes_noirs #théorie_des_cygnes_noirs #ovnis_climatiques #incertitude_profonde #colère #déni #déforestation #artificialisation_des_sols #neutralité_carbone #adaptation #sobriété

    • Donc a priori au moins 45°C en espagne…

      – 46,3°C, nouveau record au portugal aujourd’hui

      Ontem, a temperatura atingiu 46,3ºC na localidade portuguesa de Lousã, maior marca de toda a série histórica da estação. Em Santarem, a máxima da quarta-feira foi de 46,2ºC, apenas 0,1ºC abaixo de recorde absoluto de máxima.

      Tout va bien. C’est l’été qu’ils disent…

      Sinon, je peux vous dire que 36°C ça commence à être bien chaud… Vivement lundi !

    • Run 0z GFS de ce vendredi 15 juillet : prêts pour un bon coup de chalumeau pour la journée de lundi ?


      Et (amha), ça ne se calmera pas tant que la « goutte froide » continuera d’errer entre les îles britanniques, le golfe de Gascogne, et les Açores. En fait tant qu’elle ne sera pas reprise dans la circulation atmosphérique générale.

      https://forums.infoclimat.fr/f/topic/57527-du-18-juillet-au-24-juillet-2022-pr%C3%A9visions-semaine-29/?page=3#comment-3566582

    • La task force est dans la place. Gégé & Babeth vont expulser la « goutte froide »
      https://twitter.com/Elisabeth_Borne/status/1547664066067329024

      Depuis le centre opérationnel de crise, avec Gégé, nous faisons le point avec les services de l’Etat sur les moyens engagés pour lutter contre les feux. Plein soutien aux sapeurs-pompiers qui mènent une lutte acharnée contre les flammes et protègent nos concitoyens !

    • Ah oui, et aussi, j’ai fait un petit tour en bord de Charente hier pour me rafraichir… il faisait correct sous les arbres au bord d’eau… mais 36°C dès que tu en sortais… et… des maïsiculteurs arrosaient du maïs, à 15h30, sous 36°C, en période de sécheresse… mais comment est-ce encore possible bordel !? J’attends avec impatience les dépités de la filière ostréicole en aval qui vont crier au manque d’eau douce, par ailleurs déjà trop chaude…

    • Un peu plus doux par chez moi aujourd’hui, mais de nombreux records absolus de chaleurs (>40°C) ont été battus en France, notamment Nîmes, Béziers…
      Il reste toujours le plus dur (lundi - mardi) à passer…

      Un joli 47°C au Portugal…

    • Bon, alors mon petit record extérieur chez moi fut 40.7°C donc ce fameux lundi il y a quelques jours.

      La question qui va peut être se poser est : est-ce qu’on va le battre dans les prochains jours d’août ?

      https://twitter.com/cassouman40/status/1551838212229849088

      Christophe Cassou dit :

      Lassitude-effroi : il va falloir encore écrire des🧵pr expliquer la nvelle poussée de chaleur qui se profile pr début Aout.
      Bof...prenez les🧵précédents ! Dyn. en #DomeDeChaleur/déferlement d’onde & lien robuste #canicule #changementclimatique déjà expliqués. Tout quasi déjà dit😢

      En réponse à Gaétan Heymes :

      Prévision ECMWF pour la première semaine d’août : renforcement des conditions anticycloniques en altitude, induisant le retour d’une forte chaleur généralisée et une persistance de la sécheresse.

  • La Face cachée de nos consommations - Quelles surfaces agricoles et forestières importées ?

    Cette étude menée par Solagro éclaire la question des #importations sous un angle inédit. Elle s’intéresse aux #surfaces_agricoles et forestières dont nous avons besoin, à l’autre bout de la planète, pour produire nos #biens_de_consommation courante, alimentaires et non-alimentaires et elle présente les impacts induits de l’#exploitation de ces surfaces. L’originalité de cette étude consiste à ne plus seulement mesurer les #importations en euros et en tonnes mais en #surfaces, éclairant les enjeux environnementaux sous un angle nouveau. La #France est exportatrice nette de 2,7 millions d’hectares. Néanmoins, ce solde positif cache de nombreux flux d’imports et d’exports : « La face cachée de nos consommations ». En effet, la France reste très dépendante de l’étranger. Les produits que nous importons (soja, cacao, café, viandes, huile de palme, coton, fruits et légumes, bois...) nécessitent une surface de 14 millions d’hectares hors de nos frontières soit 25% de la surface de la France. Pour la plupart, ces productions génèrent de fortes pressions environnementales : déforestation, assèchement des nappes, usage massif de pesticides... Cette #brochure illustrée décrit 7 des principaux produits d’importation et leurs conséquences. Elle présente les raisons pour lesquelles notre système n’est plus durable et décrit les leviers qui peuvent être mobilisés pour réduire notre empreinte importée : #sobriété, #efficience, #relocalisation, #substitution, #équité.

    https://solagro.org/travaux-et-productions/publications/la-face-cachee-de-nos-consommations

    #solagro #forêts #dépendance #terre

    ping @odilon @reka

  • Vers la sobriété numérique - François ZANINOTTO - Forum PHP 2021

    https://www.youtube.com/watch?v=bBaXxMFMGbA

    Les activités numériques représentent 4% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Qui est responsable de ces émissions ? Pour la plupart, vous et moi - les développeurs. C’est à nous de mesurer et réduire les émissions de CO2 de nos sites webs et applications mobiles.

    Sauf que c’est super dur et que personne ne sait vraiment comment faire.

    Cette conférence vous aidera à mieux comprendre les enjeux de la sobriété numérique, et à vous donner des conseils pratiques pour embarquer dans cette nouvelle discipline, qui devient partie intégrante de notre métier.

    #sobriété_numérique #mesure #recherche #greenframe

    https://greenframe.io

    • 40min en quelques lignes :

      Ce qui consomme le plus dans l’ordre :
      – l’écran des visiteurs plutôt que leur CPU
      – le client et le réseau plutôt que le serveur

      Les trucs possibles à faire dans l’ordre :
      – ne pas coder, ne pas ajouter de fonctionnalités est le plus efficace
      – quand on transfert certains traitements du client vers le serveur et qu’on met en cache, ça diminue
      – si on code, ça doit être compatible avec des vieilles machines pour ne pas pousser à changer de matériel souvent car c’est ça qui consomme le plus, la fabrication des machines
      – si on code, il faut suivre les indicateurs de webperf car la rapidité induit un temps moins long dans l’appli donc devant l’écran
      – mettre tout ça sur un hébergement plus vert que les autres

  • Pollution numérique : la fabrication, principale responsable
    https://www.maddyness.com/2022/02/14/pollution-numerique-impact-green-it

    Il y a cependant une véritable avancée : celle de l’obligation de sensibiliser les jeunes à la sobriété numérique du primaire au lycée et de former les ingénieurs à l’analyse du cycle de vie et à l’éco-conception. J’espère que cela incitera les générations futures à être plus raisonnables dans leur rapport au numérique et à envisager la low tech partout où la high tech n’est pas indispensable. En Europe, notre utilisation du numérique atteint 40% du forfait GES soutenable, alors qu’il ne devrait pas dépasser les 5% ! Le forfait GES soutenable est la quantité de gaz à effet de serre qu’un citoyen peut émettre chaque année avant d’atteindre le seuil limite fixé par les Accords de Paris pour rester sous les 1,5°C de réchauffement global. Ce seuil de 40% est faramineux !

    #Numérique #Pollution #Technologie #Enseignement #SobriétéNumérique

  • A small island nation has cooked up not 1, not 2 but 5 COVID vaccin...
    https://diasp.eu/p/14073484

    A small island nation has cooked up not 1, not 2 but 5 COVID vaccines. It’s Cuba!

    Cuba has one of the world’s highest COVID vaccination rates, with more than 85% of the nation fully immunized and kids as young as 2 getting inoculated. And it’s done so using homegrown vaccines.

    #news #npr #publicradio #usa posted by pod_feeder_v2

    • propre lien :

      https://www.npr.org/sections/goatsandsoda/2022/02/01/1056952488/a-small-island-nation-has-cooked-up-not-1-not-2-but-5-covid-vaccines-its-cuba

      [...]

      Cuba’s success in developing COVID vaccine at a pace on par with some of the world’s largest pharmaceutical companies may seem surprising. The country has been in economic and social turmoil. It’s been facing shortages of food, fuel and foreign currency, that sparked major street protests last summer. Pandemic lockdowns further battered the economy, depriving the country of one of it’s largest sources of revenue- tourism. U.S. President Trump in his final days in office, ramped up sanctions against the communist island, making it even harder for Cuba to import raw materials and pharmaceutical manufacturing equipment. But William LeoGrande, a professor of government at American University in Washington, D.C. who’s written extensively about Cuba, wasn’t surprised that Cuba’s bet on a domestic vaccine paid off. LeoGrande says many people in the U.S. often underestimate the sophistication of the Cuban biotech industry.

      “The reason is because there are large sectors of the Cuban economy that really don’t work very well,” he says. “And so the image that that creates here in the United States is that nothing works in Cuba. But the reality is that there are some sectors and biotechnology is one of them that work pretty well.”

      LeoGrande says Cuba’s rapid development of 5 COVID vaccines was a major coup for the Caribbean nation.

      “Cuba was able to vaccinate virtually the entire population without having to worry about access to foreign vaccines while most of the Third World is not yet vaccinated because the vaccines are all produced in the developed countries,” he says. “And finally, Cuba may be able to generate some revenue by selling the vaccines to other developing countries at a time when it is really in desperate need of foreign exchange currency.”

      One potential stumbling block for exporting Cuban COVID vaccines is that hasn’t made progress in getting regulatory authorization for the products from the WHO. Individual countries are still welcome to authorize the shots locally if they so wish but a stamp of approval from WHO or another major regulator would make it far easier for Cuba to export these medical products.

      Cuba has submitted Soberana 1, Soberana 2, Soberana Plus and Abdala for Emergency Use Listing by the WHO but their application hasn’t moved forward. Notes on the WHO’s website tracking the status of vaccine applications says that the regulatory body is still “awaiting information on strategy and timelines for submission” regarding the communist nation’s COVID vaccines.

      [...]

      #Cuba #vaccins #covid #biotechnologie

    • Vaccin #Soberana 02

      https://en.wikipedia.org/wiki/Soberana_02#Efficacy

      [...]

      Efficacy

      The interim results of a Phase III trial in Cuba has shown an efficacy of 62% after only two doses.[9][10][11] Two-dose vaccine efficacy of 62% against symptomatic disease was attained “during predominant transmission of the beta VOC.”[12] When combined with a booster dose of Soberana Plus, the vaccine showed an efficacy of 91.2%,[13] according to BioCubaFarma.

      The interim results of the Phase III trial in Iran show that the efficacy of a two-dose regimen is 51.31% against symptomatic disease, 78.35% against severe disease, and 76.78% against hospitalization.[14][15] A third dose of Soberana Plus increases the efficacy against symptomatic disease to 70.58%, 83.52% against severe disease, and 91.76% against hospitalization.[14] 89% of the cases in the Iranian trial were identified as having the delta strain.[15]

      The final results of the Phase III trials in Cuba show an efficacy against symptomatic disease of 71.0% against the beta and delta strains, while a third dose of Soberana Plus increased the efficacy up to 92.4%.[12] Efficacy against severe disease and death is 100% for the heterologous three-dose regimen.[16]

      The final results of the Phase III trial in Iran show an efficacy of 67% against symptomatic disease and 96.5% against severe disease and hospitalization for a heterologous three-dose regimen.[17][18] No deaths were observed in the trial group that received the three-dose regimen.[19] Unlike the Phase III trials in Cuba,[12] the majority of cases throughout the entire trial were of the delta strain (more than 90% at the time of vaccine evaluation).[20]

      [...]