• Titane, pétrole, fer, gaz, manganèse… Le contrôle des ressources fossiles et des minerais enfouis dans le territoire ukrainien est au cœur du conflit.
    Origine de ces informations : Reporterre https://reporterre.net/Un-enjeu-cache-de-la-guerre-en-Ukraine-les-matieres-premieres

    Les médias qui font semblant de nous informer sur ce qui se passe en Ukraine en sont à parler d’affrontements religieux entre la catholicisme et la religion orthodoxe. Une guerre de religion en somme.

    Et pourtant,
    L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens.

    Depuis 2014, le rapprochement des gouvernements ukrainiens avec les puissances occidentales a permis aux États-Unis et à l’Union européenne de planifier l’extraction des matières premières de ce pays richement doté.

    En 2010, d’importants gisements de #gaz_de_schiste ont été découverts en Ukraine. En 2013, les permis ont été attribués aux sociétés étasuniennes #Shell et #Chevron. Sur fond de corruption.

    Le gigantesque projet d’extraction de Yuzivska a déclenché l’opposition des habitants de la région, qui se sont mobilisés contre les pollutions des eaux qui résulteraient de la fracturation hydraulique.

    Au même moment, l’exploitation d’hydrocarbures à l’est de la Crimée visant à produire 3 millions de tonnes de #pétrole par an démarre.
    L’annexion de la Crimée », par la Russie a mis cette exploitation pétroliére en stand by.

    Les conquêtes de 2014 ont permis à la Russie « de contrôler la moitié du pétrole conventionnel de l’Ukraine, 72 % de son #gaz naturel, et l’essentiel de sa production et de ses réserves de charbon ». Ces dernières sont situées dans le Donbass.

    Le sous-sol du pays recèle des gisements considérables estimés par les services de géologie ukrainiens à une valeur de 7 500 milliards de dollars.

    L’Ukraine est classée au cinquième rang mondial pour ses réserves en #fer, en #graphite et en #manganèse — deux éléments critiques pour la production de batteries électriques.

    Elle est aussi sixième productrice mondiale de #titane, métal stratégique pour la production aéronautique, et recèle d’importants gisements de #lithium, de #cuivre, de #cobalt et de #terres_rares.

    Il y a aussi du #zirconium, utilisé aux trois quarts pour le nucléaire ; de #scandium, sous-produit de la métallurgie du titane utilisé dans les piles à combustible et les alliages ultralégers de l’aéronautique ; ou encore de #molybdène, employé dans les superalliages, les écrans et les puces électroniques.

    Pour la fabrication de semi-conducteurs, l’industrie étasunienne est par ailleurs dépendante à 90 % du #néon de qualité ultrapure produit à Odessa à partir du gaz issu des acieries.

    L’Ukraine s’était engagée à privatiser ses mines et son industrie métallurgique, à collaborer avec les services géologiques européen.

    À partir de 2016, le gouvernement ukrainien a commencé à vendre ses permis miniers par le biais d’enchères électroniques.

    Tous ces gisements de minerais sont aussi stratégiques pour les pays de l’Otan qu’ils le sont pour la Russie.

    L’agression russe de l’Ukraine a donc aussi pour toile de fond cet affrontement pour l’approvisionnement en matières critiques, dont la première victime est la population ukrainienne.

    En ce moment, tout le monde promet ou prête de l’argent à l’Ukraine.

    Quelle marge de manœuvre restera-t-il aux dirigeants du pays quand il faudra rembourser les dizaines de milliards d’euros de prêts contractés auprès de la BERD, de la Banque mondiale, des États-Unis et des pays européens qui convoitent ses ressources naturelles ?

    Une fois la guerre terminée, les Ukrainiens n’auront-ils pas la mauvaise surprise de découvrir que pendant qu’ils tentaient de survivre aux assauts et aux bombardements russes, leurs régions ont été vendues aux entreprises minières et gazières ?

    #ukraine #économie #guerre #otan #usa #énergie #ue #géopolitique #matières_premières #Russie #Donbass

  • How Putin’s War in Ukraine Became a Catastrophe for Russia - The New York Times

    https://www.nytimes.com/interactive/2022/12/16/world/europe/russia-putin-war-failures-ukraine.html

    « They use maps like this one, an old soviet topo from the 1960s, or even no map at all »

    Fumbling blindly through cratered farms, the troops from Russia’s 155th Naval Infantry Brigade had no maps, medical kits or working walkie-talkies, they said. Just a few weeks earlier, they had been factory workers and truck drivers, watching an endless showcase of supposed Russian military victories at home on state television before being drafted in September. One medic was a former barista who had never had any medical training.

    Now, they were piled onto the tops of overcrowded armored vehicles, lumbering through fallow autumn fields with Kalashnikov rifles from half a century ago and virtually nothing to eat, they said. Russia had been at war most of the year, yet its army seemed less prepared than ever. In interviews, members of the brigade said some of them had barely fired a gun before and described having almost no bullets anyway, let alone air cover or artillery. But it didn’t frighten them too much, they said. They would never see combat, their commanders had promised.

    #ukraine #agression_russe

  • Leading Russian actress and poet Vera Polozkova brands Putin the ‘main maniac of 21st century’ | The Independent

    https://www.independent.co.uk/news/world/europe/russian-actress-vera-polozkova-putin-b2247513.html

    Russian president Vladimir Putin has been branded the “main maniac of the 21st century” by a leading Russian actress as his war on Ukraine enters its tenth month.

    Vera Polozkova, 36, expressed her feeling of “crazy pain and shame” over Russia’s self-styled special military operation in Ukraine, and urged her fellow citizens to prepare to acknowledge, repent and atone for Moscow’s “crimes”.

    Ms Polozkova made her remarks during an interview with popular Russian journalist and YouTuber Yury Dud, known for his interviews with a series of critics of Mr Putin’s brutal attacks on Ukraine.

    #ukraine #agression_russe

  • La vision de gauche sur les perspectives de négociations de paix

    Ces derniers temps, en Occident, on entend de plus en plus souvent le sentiment sur les perspectives d’une fin pacifique de la guerre imposée au peuple ukrainien. Mais de telles négociations sont-elles possibles, et qui en bénéficiera ? Et Poutine souhaite-t-il réellement la paix ? Les forces de gauche ukrainiennes Denys Bondar et Zakhar Popovych ont donné leur avis sur ces questions.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/18/la-vision-de-gauche-sur-les-perspectives-de-ne

    #international #ukraine

  • L’invasion de l’Ukraine aurait dû mettre sur la table l’occupation israélienne de la Palestine

    Liliana Córdova Kaczerginski est la cofondatrice du Réseau international juif antisioniste (IJAN). Actuellement résidente à Madrid cette Argentine est la fille d’un juif communiste combattant dans le ghetto de Vilna en Lituanie pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est née à Paris alors que sa famille luttait pour survivre, et à vécu 14 ans en Israël. Elle sait ce qu’impliquent le judaïsme, la persécution et le sionisme et a choisi de devenir une militante engagée, s’opposant à l’existence de l’État d’Israël tel que nous le connaissons et soutenant la cause arabe. Aujourd’hui, sa voix a été entendue lors d’une conférence organisée par Unidas Podemos au Congrès des Députés en mémoire du peuple palestinien.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/15/linvasion-de-lukraine-aurait-du-mettre-sur-la-

    #international #ukraine #palestine

  • [58] Solidarité avec la résistance des ukrainien·nes. Retrait immédiat et sans condition des troupes russes [58]

    Suzanne Vega performs unreleased track « Last Train From Mariupol »
    Violences sexuelles et basées sur le genre : le glossaire de la FIDH désormais disponible en ukrainien
    Kateryna Semchuk : Le service de santé ukrainien « ne paie pas les infirmières » alors que la Russie frappe les hôpitaux
    Patrick Le Tréhondat : Calendrier sexiste ukrainien
    Jean-Marc Adolphe : « Pour chaque soldat tué, nous prendrons 10 enfants »
    The Kyiv Independent : Editorial : Pourquoi nous choisissons de publier des articles sur les fautes commises par l’armée ukrainienne
    ISW : D’éminents politiciens russes continuent de promouvoir une rhétorique ouvertement génocidaire contre l’Ukraine.
    Une artiste russe jetée en prison pour avoir critiqué la guerre en Ukraine
    Soutenez la revue ukrainienne Спільне-Commons
    Les interventions syndicales lors de la manifestation du samedi 10 décembre 2022, à Paris
    Liens avec d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/14/58-solidarite-avec-la-resistance-des-ukrainien

    #international #ukraine #russie

  • Ongoing Pentagon push to arm Ukraine will have three-star general leading from Germany | Stars and Stripes
    https://www.stripes.com/branches/army/2022-11-08/army-ukraine-wiesbaden-germany-7970727.html

    Novembre 2022

    STUTTGART, Germany — A three-star general will lead a new Army headquarters in Germany that will include about 300 U.S. service members responsible for coordinating security assistance for #Ukraine, a senior U.S. military official said this week.

    #états-unis

  • Avant propos à Ukraine, solidarité syndicale en temps de guerre

    Le présent ouvrage vise à transmettre les témoignages recueillis auprès de syndicalistes confronté∙es à la guerre déclenchée en Ukraine par l’invasion militaire russe. Des cheminot·es, des mineurs, des infirmiers et infirmières, des étudiantes et étudiants, des travailleur·euses d’une centrale nucléaire, certain·es qui se sont engagé·es dans la Défense territoriale et sont sur le front, des militantes et militants de syndicats indépendants, de la Fédération des syndicats d’Ukraine (FPU) et de la Confédération des syndicats libres d’Ukraine (KVPU) et de l’ex-Confédération révolutionnaire des anarcho-syndicalistes (RKAS). La plupart des messages ainsi transmis sont issus de délégations qui se sont rendues sur place, celle du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine et surtout celles des convois syndicaux vers l’Ukraine : de l’intersyndicale française et du Réseau syndical international de solidarité et de luttes. Ce dernier est « un réseau du syndicalisme combatif, de luttes et démocratique, autonome, indépendant des patrons et des gouvernements, anticapitaliste, féministe, écologiste, internationaliste, construisant le changement par les luttes collectives, combattant toutes les formes d’oppression (machisme, racisme, homophobie, xénophobie, etc.) ». Depuis l’agression russe, fin février 2022, le Réseau syndical international de solidarité et de luttes publie régulièrement des informations sur la situation sur place, sur les résistances en Ukraine, mais aussi au Bélarus et en Russie. À l’occasion de la rencontre internationale du Réseau, en avril, un pas supplémentaire a été franchi, avec l’envoi d’une délégation syndicale internationale en Ukraine. Deux motions ont été adoptées.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/13/avant-propos-a-ukraine-solidarite-syndicale-en

    #international #ukraine #solidarité #syndicat

  • Ukraine Support Tracker : Europe surpasses the U.S. in total committed aid
    https://www.ifw-kiel.de/publications/media-information/2022/ukraine-support-tracker-europe-surpasses-the-us-in-total-committed-aid

    EU countries and institutions now total nearly 52 billion euros in military, financial, and humanitarian assistance. The commitments made by the U.S. add up to just under 48 billion euros. The main reason for the changes is an 18-billion-euro Macro-Financial Assistance (MFA) package agreed by the EU for 2023. The U.S. has not again extended its overall large support pledges, and some funds released by Congress have lapsed unused in the meantime as the budget year 2022 has come to a close.

    “Until now, the EU’s support to #Ukraine since the start of the war has always lagged behind that of the United States. This has changed in recent weeks, as the total value of EU commitments now exceeds those of the U.S. The large new EU pledges are a welcome development, given the major role of this war for European security. Importantly, however, the EU governments should now ensure that the announced aid actually reaches Ukraine as quickly as possible, without the many months of delay of previous packages,” says Christoph Trebesch, head of the team producing the Ukraine Support Tracker and research center director at the Kiel Institute.

  • Quand un ancien officier de l’impérialisme britannique se reconvertit en historien, ça donne naturellement de la bouse dans une sauce à l’idéologie dominante. Derrière livraison en date, celle d’Antony Beevor avec l’aplomb des imbéciles les plus réactionnaires. Et glorifiée comme il se doit par Le Monde — dans lequel on peut donc lire les inepties délirantes suivantes :

    Les atrocités commises par les forces russes en Ukraine montrent la persistance d’une histoire de violence et de terreur qui a ses racines dans la révolution de 1917.

    Opposer les méthodes de Lénine à celles de Staline est une fable. Cette tradition de total mépris pour la vie humaine perdure.

    La nouvelle idéologie de violence et de mort qui a marqué le XXe siècle et le suicide de l’Europe a son origine dans la révolution russe.

    La guerre civile russe, avec ses tueries de masse visant à anéantir des groupes sociaux entiers dans ce qui est, de fait, un génocide de classe, a entraîné un cercle de terreur qui a perduré après la seconde guerre mondiale.

    Et toujours ce vieux bullshit donc les idéologues de l’impérialisme ont le secret :

    Ce qu’il se passe actuellement en Ukraine […] il s’agit d’une opposition […] entre les démocraties libérales et les régimes autoritaires et impérialistes qui ne se référent plus au communisme.

    #propagande #anti-communisme #révolution_russe #ukraine #terreur

  • Un étudiant ukrainien a créé un système unique de suivi des drones

    Il y a quelques mois, nous avons interviewé Maxim Shumakov, avec Katya Gritseva à propos de la situation des étudiants ukrainiens et de la possible reconstruction d’un syndicat étudiant de gauche. Maxim nous avait alors expliqué qu’il était étudiant en informatique à Lviv. En septembre dernier, il était présent à la conférence du Sotsialniy Rukh à Kiev dont il est membre. Conférence au cours de laquelle il a été élu au conseil de cette organisation socialiste. Fin octobre, son nom est apparu dans la presse ukrainienne comme l’inventeur d’un système de localisation de drones. Le quotidien ukrainien Focus explique ainsi son invention : « il a créé un appareil à partir de systèmes de capteurs et d’une caméra vidéo. Les enseignants ont noté que cela n’avait jamais été fait en Ukraine auparavant. En raison de la situation au front, il a décidé de se concentrer sur les drones. Et ainsi il a développé un système de suivi du mouvement des drones. Il a eu bien voulu répondre à nos questions sur son invention et sur la situation du système éducatif ukrainien.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/12/un-etudiant-ukrainien-a-cree-un-systeme-unique

    #international #ukraine

  • Le conseil municipal de Kyiv a renommé 32 rues de la capitale ukrainienne.

    Le maire #Vitali_Klitshko a publié la liste intégrale ici :
    https://t.me/vitaliy_klitschko/1665

    La rue Vassili Joukovski, poète russe de la première moitié du XIXe, est devenue la rue Leopold Yashchenko, musicologue et compositeur ukrainien du XXe siècle, créateur de la chorale Homin qui célébrait le folklore ukrainien et a donc été interdite en 1971 pour « nationalisme ».

    La rue du maréchal Govorov, officier soviétique s’étant illustré notamment pendant la Guerre d’Hiver, est devenue la rue du général Momot, officier ukrainien qui dirigeait le centre de formation des gardes frontières, tué en 2014 sur le front du Donbass.

    L’allée Engels est devenue l’allée Bohdan-Ihor Antonytch, poète et hommes de lettres né en Pologne et mort à 28 ans d’une pneumonie à Lviv, où il s’est établi pour ses études.

    L’allée Tourgueniev est devenue l’allée Oleksander Barvinsky, figure du monde de la culture et de la politique de l’Ouest de l’Ukraine à la fin du XIXe siècle, apôtre (catholique) d’un rapprochement avec la Pologne

    La rue Engels est devenue la rue Opanas Slastion, intellectuel et artiste ukrainien du XIXe-XXe siècle.

    La rue Souvarov, généralissime de l’Empire russe, est devenue la rue Serhiy Kotenko, colonel de l’armée ukrainienne mort au combat le 9 mars dernier dans les environs de Zaporijia.

    La rue de l’Académie Kurchatov, du nom de l’un des pères de la bombe nucléaire soviétique, est devenue la rue Orest Levytsky, cofondateur de l’académie nationale des sciences d’Ukraine en 1918.

    La rue Nikolaï Raïevski, général de l’armée impériale renommé pour ses faits d’armes pendant les guerres napoléoniennes, est devenue la rue Pavlo Zahrebelnyï, grand écrivain ukrainien du XXe siècle.

    Le boulevard de l’amitié entre les Peuples est devenu le boulevard Mykola Mikhnovsky, théoricien du nationalisme ukrainien au début du XXe siècle et militant indépendantiste.

    La rue du général Potapov, qui a commandé le 5e Armée et a survécu à la captivité dans les camps allemands, est devenue la rue Vassil Domanytsky, intellectuel de la fin XIXe-début XXe qui a édité pour la première fois en Ukraine Kobzar, le grand œuvre du poète Taras Chevtchenko

    La rue Ouliana Gromova, partisane communiste ukrainienne exécutée par les nazis en 1943, est devenue la rue Kateryna Stupnytska, sergent de l’armée ukrainienne morte au combat le 8 mars dernier à 25 ans.

    La rue Zoïa Kosmodemianskaïa, partisane russo-soviétique pendue par les Nazis à 18 ans, est devenue la rue Sofia Halechko, soldate austro-hongroise au sein de l’Ukrainian Sich Riflemen qui deviendra l’armée de la Rep. populaire d’Ukraine occidentale l’année de sa mort (1918)

    La rue Dostoïevski est devenue la rue… Andy Warhol

    https://twitter.com/pierre_alonso/status/1601271481975341057

    #Ukraine #Kiev #Kyiv #toponymie #noms_de_rue

  • À propos de l’« antisémitisme » en Ukraine

    Comme je l’ai déjà écrit, pour des raisons historiques, un stéréotype essentialiste de l’inébranlable « antisémitisme ukrainien » s’est formé dans la mémoire collective de la communauté juive mondiale. Dans les campagnes de propagande du Kremlin, une attention hypertrophiée est habilement et systématiquement focalisée sur les questions ambiguës et douloureuses de la mémoire historique afin de renforcer ce stéréotype. Mais, bien sûr, les questions historiques et l’affirmation de la nature « éternelle » de l’antisémitisme ukrainien ne sont pas les seules questions. La thèse de « l’intensification de l’antisémitisme » est également constamment utilisée pour l’enflammer artificiellement et la rendre plus actuelle. À en juger par les médias russes et les prétendues « évaluations d’experts », l’antisémitisme en Ukraine connaît un « succès sans précédent », que ce soit sous le « nationaliste » Viktor Iouchtchenko, pendant la courte période de croissance de la popularité du parti radical de droite Svoboda sous Viktor Ianoukovitch, ou certainement après le « coup d’État des voyous nazis », comme Moscou appelle officiellement la « révolution de la dignité ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/11/a-propos-de-l-antisemitisme-en-ukraine

    #international #ukraine #antisémitisme

  • Inner Wars

    Depuis l’insurrection pro-russe déclenchée dans l’est de l’Ukraine en 2014, des centaines de femmes se sont engagées dans l’armée. Seul un petit nombre d’entre elles a réussi à rejoindre le front. Masha, la réalisatrice, s’est rendue sur ce théâtre d’opérations pour suivre le quotidien de trois d’entre elles. Comme elle partage leur quotidien, Masha fait bientôt les frais de ce conflit fratricide qui met en péril son projet de film – et sa vie.

    https://www.arte.tv/fr/videos/104952-005-A/inner-wars
    #film #documentaire #film_documentaire
    #Ukraine #guerre #femmes #femmes_soldat #Donbass #armée

  • Une paix juste et durable pour l’Ukraine

    « Toute guerre se termine un jour, toute négociation qui permettrait d’y mettre un terme sera bienvenue. Mais une paix juste et durable ne s’établira pas sans conditions, elle ne peut être envisagée que sur la base du respect de certains principes élémentaires. » De nombreuses personnalités politiques, associatives et syndicales françaises, des intellectuels, des artistes et des représentants de la diaspora ukrainienne appellent à une manifestation pour « une paix juste et durable » samedi 10 décembre à 14h place du Trocadéro.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/10/une-paix-juste-et-durable-pour-lukraine

    #international #ukraine

  • Angela Merkel admet que les accords de Minsk n’ont été signés que pour donner du temps à l’Ukraine - Donbass Insider

    Six mois après la déclaration de l’ancien président ukrainien Petro Porochenko, qui a dit lors d’une interview qu’il n’avait jamais été question d’appliquer les accords de Minsk, et qu’ils n’étaient qu’un moyen pour l’Ukraine de gagner du temps, l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, vient de dire la même chose dans une interview au Zeit, finissant ainsi de jeter le peu de crédibilité des pays occidentaux à la poubelle.

    https://www.donbass-insider.com/fr/2022/12/09/angela-merkel-admet-que-les-accords-de-minsk-nont-ete-signes-que-po
    #Ukraine #RFA #Russie #France

  • A Year with Angela Merkel : « You’re Done with Power Politics » - DER SPIEGEL
    https://www.spiegel.de/international/germany/a-year-with-ex-chancellor-merkel-you-re-done-with-power-politics-a-f46149cb-

    Merkel suddenly recalls that in addition to watching “The Crown” and “Babylon Berlin” with all her free time, she also took in “Munich: The Edge of War,” the Netflix film about Neville Chamberlain’s role in the run-up to World War II. Jeremy Irons played Chamberlain. She liked it because it shows Churchill’s predecessor in a different light – not just as a frightened pawn for Hitler, but as a strategist who gave his country the buffer it needed to prepare for the German attack. In her telling, the Munich of 1938 sounds a bit like Bucharest of 2008. She believes that back then, and then later during the Minsk talks, she was able to buy the time Ukraine needed to better fend off the Russian attack. She says it is now a strong, well-fortified country. Back then, she is certain, it would have been overrun by Putin’s troops.

    Comme je ne trouvais pas de lien depuis DeDefensa, voici la citation de Merkel à propos des accords de Minsk.

    • The Kyiv Independent: In an interview with the German newspaper Die Zeit, Angela Merkel said about the Minsk protocols that ’It was obvious that the conflict was going to be frozen, that the problem was not solved, but it just gave #Ukraine precious time.’
      Do you also believe that the negotiations in Minsk were intended to delay Russian advances in Ukraine?

      François Hollande: Yes, Angela Merkel is right on this point.

      The Minsk agreements stopped the Russian offensive for a while. What was very important was to know how the West would use this respite to prevent any further Russian attempts.

      https://kyivindependent.com/national/hollande-there-will-only-be-a-way-out-of-the-conflict-when-russia-f

  • Le désespoir des jeunes Africains ayant quitté l’Ukraine : « Je ne demande pas grand-chose, juste le droit d’étudier »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2022/12/09/le-desespoir-des-jeunes-africains-ayant-quitte-l-ukraine-je-ne-demande-pas-g

    Le désespoir des jeunes Africains ayant quitté l’Ukraine : « Je ne demande pas grand-chose, juste le droit d’étudier »
    Par Coumba Kane
    Des centaines de ces étudiants internationaux ont vu leur avenir compromis par l’invasion russe. Toujours en quête d’un diplôme de qualité, certains ont fui dans un pays européen, où ils peinent à se mettre en règle avec l’administration. A 20 ans, Rostambert Bangou Tcheubue a survécu à la guerre, mais il a perdu son insouciance. L’étudiant camerounais a le sentiment que sa vie n’est désormais qu’une « succession de rejets ». Vêtu d’un tee-shirt jaune siglé, baskets blanches aux pieds, il reçoit dans un studio mal chauffé. Un apparthôtel impersonnel, situé à quelques encablures de l’aéroport de Roissy, où il cohabite avec deux compatriotes d’infortune, eux aussi arrivés d’Ukraine. Depuis neuf mois, tous luttent au quotidien avec l’administration française. Pour Rostambert Bangou Tcheubue, le « calvaire » débute le 22 février 2022. Alors qu’il réside à Dnipro, où il tente de s’inscrire en première année d’informatique, il est réveillé par les premiers bombardements russes : « Je n’étais pas inquiet. Selon moi, ça n’allait pas durer. Puis j’ai reçu un appel paniqué de mon cousin, qui étudie à Marioupol. Il m’a dit de partir sur-le-champ. » L’avenir lui apparaît soudain incertain. Car, comme des milliers d’étudiants étrangers venus d’Asie et d’Afrique, le jeune homme a choisi l’Ukraine pour la qualité de ses filières scientifiques. Son rêve : étudier la programmation informatique pour travailler dans l’univers de l’intelligence artificielle.
    C’est donc à contrecœur que le Camerounais se rend à la gare de Dnipro, pour prendre la direction de Kiev. « J’avais réussi à monter dans un train, mais des gens m’ont repoussé. Dans un autre, alors que j’étais à bord, des femmes ont hurlé : “Un Noir ! un Noir !” Un policier m’a fait descendre, raconte-t-il, la voix nouée. J’ai ensuite rejoint un groupe d’Africains que les soldats ukrainiens avaient mis à l’écart. On a forcé leur barrage et on a pu monter à bord d’un train. On s’est réfugiés dans un wagon, puis on a roulé des heures, debout. »
    Après ces brimades à caractère raciste, ils trouvent du réconfort du côté polonais, où des bénévoles leur apportent vivres et couvertures. Un moment où chacun s’interroge sur la stratégie à adopter : rejoindre un pays européen ou profiter des vols de rapatriement proposés par quelques Etats africains à leurs ressortissants ? Rostambert Bangou Tcheubue opte pour rejoindre la France. « Aller ailleurs en Europe, c’était devoir apprendre une nouvelle langue. J’avais déjà passé un an en Ukraine à m’initier au russe, c’était difficile », justifie-t-il.
    A Paris, où il arrive début mars, l’étudiant est pris en charge par la Maison des Camerounais de France. Fondée en 2019, l’association est devenue, depuis la crise ukrainienne et grâce à l’activisme de son président Abdelaziz Mounde Njimbam, le quartier général des étudiants africains en déshérence. Car, contrairement aux réfugiés ukrainiens, les ressortissants de pays tiers ne bénéficient pas de la protection temporaire, mécanisme européen permettant de travailler et de bénéficier d’aides sociales. Une exclusion décidée sous la pression de la Pologne et de l’Autriche, comme l’a révélé une enquête du Monde menée en collaboration avec l’ONG Lighthouse Reports.
    « Pourquoi les Ukrainiens ont droit au tapis rouge tandis que nous sommes soumis à une course d’obstacles ? On a tous fui les bombes russes ! » La question taraude Rostambert Bangou Tcheubue. Il a fini par se forger une réponse, douloureuse : « Nous ne sommes pas blonds aux yeux bleus. » Au moins 480 étudiants africains ayant quitté l’Ukraine pour la France participeraient malgré eux à cette course d’obstacles, selon le décompte d’associations qui leur viennent en aide. L’ultime épreuve consiste à décrocher l’un des deux cents titres de séjour d’un an renouvelable que le ministère de l’intérieur a promis d’octroyer aux étudiants africains. Pour le moment, seulement une quinzaine d’entre eux l’ont obtenu.
    Rostambert Bangou Tcheubue n’est pas de ceux-là. Lui se débat avec une obligation de quitter le territoire français (OQTF), reçue en août. « Je suis épuisé. Je ne demande pas grand-chose, juste le droit de mener une vie normale, d’étudier, de ne plus stresser quand je croise un policier. » L’incompréhension est d’autant plus grande que ses colocataires, qui présentent des dossiers similaires au sien, ont été régularisés. « Il y a urgence à harmoniser les pratiques entre les préfectures. Certaines sont accommodantes quand d’autres multiplient les entraves à l’égard de ces jeunes », dénonce Abdelaziz Mounde Njimbam. Plusieurs d’entre eux ont reçu une OQTF pendant la période du moratoire qui courait du 17 juin au 30 septembre.
    Parmi les motifs exposés sur le document de Rostambert Bangou Tcheubue figurent des inexactitudes. Il y est noté que l’étudiant camerounais « n’apporte pas la preuve de ne pas être en mesure de retourner en Algérie », pays dont il n’est pas originaire. Des associations ont signalé plusieurs cas similaires au préfet Joseph Zimet, chargé de l’accueil des réfugiés ukrainiens. Lors d’une réunion qui s’est tenue il y a quelques semaines en présence d’étudiants africains, le préfet a annoncé l’annulation des OQTF prononcées durant le moratoire. La promesse n’a pourtant pas mis fin aux tracas du Camerounais. « Comme aucune instruction écrite n’a été envoyée à la préfecture du Val-d’Oise pour signaler l’annulation de mon OQTF, on m’a refusé ma demande de titre de séjour », se désole le jeune homme, qui a effectué un recours il y a trois mois, resté sans réponse.
    Rentrer au Cameroun ? Rostambert Bangou Tcheubue ne l’envisage pas. « Mes parents ont dépensé toutes leurs économies, 5 millions de francs CFA (environ 7 600 euros), pour m’offrir un avenir. Si je rentre, c’est ma famille que je mets à terre. » Au quotidien, l’étudiant suit des cours de remise à niveau en mathématiques à la Sorbonne et vit des chèques alimentaires (150 euros par mois) distribués par le Groupe SOS Solidarités, qui assure également son hébergement. Comme lui, des centaines d’autres jeunes Africains, souvent issus de familles aisées, voient leur avenir compromis par une guerre qui les dépasse.
    Au siège de l’association la Maison des Camerounais, Jude-Pépin Dokali Ndopata, 21 ans, affiche une mine taciturne. Les dernières nouvelles ne sont pas bonnes. Aucune université n’a donné suite à ses demandes d’inscription. « Partout, on me dit que c’est trop tard. Or, sans admission, je ne peux pas espérer obtenir un titre de séjour », explique l’ancien étudiant en génie biomédical à l’université de radio-électronique de Kharkiv, arrivé en France en septembre. Il ne veut pas revivre l’amère expérience subie en Belgique, où il avait décidé de tenter sa chance après avoir fui l’Ukraine : « On nous a répété que rien n’était prévu pour nous, étudiants africains, que seuls les Ukrainiens avaient le droit de rester. » Malgré ces embûches à répétition, lui non plus n’envisage pas de repartir au Cameroun. Il chiffre à environ 10 000 euros la somme déboursée par ses parents, journaliste et comptable, pour lui payer des études en Ukraine.
    Rachid Youla, lui, sort vainqueur de cette loterie des fortunes. Depuis qu’il a reçu, il y a quelques jours, un SMS des services de la préfecture du Val-d’Oise, le Guinéen a retrouvé le sourire. « C’était pour le titre de séjour ! J’ai ressenti une joie énorme, car j’avais perdu espoir », exulte-t-il au téléphone. Un soulagement qui apaise les souvenirs douloureux de ces neuf derniers mois. Etudiant en licence de biochimie à l’université de Kharkiv, il a lui aussi subi vexations et violences en fuyant la guerre. Mais il veut croire à la fin des déconvenues. Inscrit en licence de sciences de la nature à la Sorbonne, il s’est fixé un nouvel objectif : finir au plus vite ses études et rentrer « servir [son] pays ». « Mon rêve n’a jamais été d’aller en Europe et d’y rester, mais il me faut une formation. Je serai biochimiste et agronome, comme mon père. Et un jour, président de la Guinée », assure-t-il.
    En attendant, Rachid Youla archive précieusement les images de son périple, filmées avec son téléphone. Pour, un jour, en faire un documentaire : « Il ne faut pas que le monde oublie notre histoire. »

    #Covid#migrant#migration#ukraine#france#afrique#cameroun#etudiant#guerre#postcovid#asile#politiquemigratoire

  • La gauche américaine et l’Ukraine

    Le peuple américain soutient largement l’Ukraine dans sa lutte pour sa souveraineté contre la Russie. Selon un récent sondage, deux tiers des Américain·es sont favorables à ce que l’Ukraine recouvre son territoire. Et 80% des démocrates soutiennent l’Ukraine, mais la plupart des républicains souhaitent que le conflit prenne fin rapidement, même si cela implique de céder des territoires à la Russie.

    Le système politique, conservateur et antidémocratique, et la domination de longue date des partis capitalistes, démocrate et républicain, ce dernier s’étant récemment transformé en un parti de droite extrême, ont fait en sorte que la gauche est faible. Lors des élections, il n’y a pratiquement aucune opposition significative aux deux principaux partis.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/08/la-gauche-americaine-et-lukraine

    #international #usa #ukraine

  • #Guerre_en_Ukraine — Lors du dernier Congrès de Lutte Ouvrière (qui s’est tenu les 3 et 4 décembre 2022 en région parisienne), la résolution suivante a été adoptée à l’unanimité :

    « La guerre en Ukraine, opposant les puissances impérialistes de l’#OTAN à la #Russie, avec la peau du peuple ukrainien, mais aussi celle du peuple russe, menace le monde entier d’une déflagration généralisée.

    Quels que puissent être la concrétisation future de cette menace et le cheminement qui y mène et quels que seront les camps en présence, ce sera une guerre de la bourgeoisie impérialiste contre les peuples embrigadés comme chair à canon.

    Pour éviter la guerre, les peuples ne peuvent pas compter sur la bourgeoisie impérialiste, ses hommes politiques, ses états-majors qui, au contraire, préparent méthodiquement l’embrasement général par l’accumulation d’armes et par la mise au pas des populations. Les travailleurs devront s’opposer à la guerre avec leurs moyens et leurs armes de classe, avec comme perspective la transformation de la guerre en guerre civile contre la bourgeoisie.

    Les travailleurs conscients doivent refuser le mécanisme guerrier qui se met en place, comme ils doivent refuser toute forme d’union sacrée derrière leur bourgeoisie et l’État qui défend les intérêts de cette dernière. Ils doivent se méfier de toute la propagande mensongère de la classe dominante, à commencer par la défense de la patrie, alors que, derrière ces mots, il n’y a que les intérêts de la classe capitaliste et des plus riches.

    Pour ce qui est de la guerre déjà présente en Europe, les travailleurs n’ont à prendre parti ni pour la Russie de #Poutine, ni pour l’Ukraine de #Zelensky sous la protection des puissances impérialistes. Ils doivent rejeter tous les clans politiques de la bourgeoisie impérialiste, ceux qui tiennent ouvertement un langage guerrier, comme ceux qui prétendent œuvrer pour la paix par des négociations. L’intérêt des travailleurs est de reprendre à leur compte, aussi bien ici, en France, qu’en Russie, en Ukraine, et partout où les masses sont angoissées par les préparatifs de la guerre généralisée, le slogan du révolutionnaire allemand #Karl_Liebknecht : “L’ennemi principal est dans notre propre pays.”

    Seul le renversement du pouvoir de la bourgeoisie et de la domination de l’impérialisme sur le monde peut écarter la menace de la guerre mondiale, assurer des relations fraternelles entre les peuples et créer les conditions de leur collaboration pour le bien commun de l’humanité. »

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/12/07/le-congres-de-lutte-ouvriere_448961.html

    #Lutte_Ouvrière #LO #Congrès #guerre #Ukraine #internationalisme #impérialisme #motion

  • "Glad to be gay" : le podcast de l’histgeobox s’intéresse aux musiques qui accompagnent l’affirmation de l’homosexualité masculine dans le Royaume Uni des années 1970 et 1980 :
    https://anchor.fm/blottire/episodes/Glad-to-be-gay-e1qar9j

    "En 1976, Rod Stewart jette un pavé dans la marre avec« The killing of Georgie ». Les paroles racontent l’histoire d’un jeune homosexuel mis à la rue par ses parents. La mère pleure, le père se demande ce qu’il a raté dans son éducation. Georgie part pour NY. Enfin accepté pour ce qu’il est, il vit, heureux, et s’impose comme la coqueluche de Broadway. Mais il est tué par une bande alors qu’il rentre chez lui après un spectacle. La chanson importante car elle est le premier grand succès pop dont le sujet central est le droit à vivre sa sexualité librement, sans verser dans la caricature ni le stéréotype. Un message pro gay dans une époque qui ne l’est pas. La chanson souligne l’hypocrisie des années 1970."
    #TomRobinson #BronskiBeat #RodStewart #homophobie #LGBT

  • Ievguenia Bosch : Une bolchevique au cœur de la tragédie ukrainienne

    Parfois, les pérégrinations ukrainiennes donnent des résultats inattendus. Comme lorsque, en essayant de localiser sur la carte les bases de l’actuelle « guérilla navale » ukrainienne à l’embouchure du Dniepr, nous sommes tombés sur la petite ville d’Otchakiv. Laquelle, selon Wikipedia, n’a vu naître sur son sol qu’une seule célébrité : la révolutionnaire bolchevique Ievguenia Bosch.
    En cherchant à en savoir plus, nous sommes allés de surprise en surprise. Fille, selon Wikipedia, d’un immigré luxembourgeois, Bosch était bien plus qu’une dirigeante bolchevique : elle a été le premier chef de gouvernement (premier ministre) de l’ Ukraine indépendante (soviétique) ! Et si nous ne nous trompons pas, la première femme Premier ministre de l’histoire de l’humanité !

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/07/ievguenia-bosch-une-bolchevique-au-coeur-de-la

    #histoire #ukraine

  • Soutien aux insurgé·es contre l’agression russe

    Discourir sans prendre en compte son propre point de vue situé est une mauvaise habitude de bien des militants des gauches, y compris dans ses franges les plus radicales. Cela conduit à construire des analyses biaisées que cela soit sur les rapports ou les conflits à l’international, les rapports sociaux de sexe ou les processus de racialisation par exemple.

    Ne pas s’interroger sur les prismes employés facilite la construction de points de vue très abstraits. Certain·es inventent une géopolitique où les gouvernements des « petits » Etats ne seraient que des pions dans une sorte de partie de jeu de dames ou d’échec entre gouvernements des grandes puissances. Iels nient l’action propre des populations et semblent, en particulier, oublier les Ukrainien·nes bombardé·es, massacré·es, violées, déporté·es, réfugié·es et aussi résistant·es… Iels oublient aussi le nom du seul l’agresseur : les armées de la Russie de Vladimir Poutine.

    Et pourtant les ukrainiens et les ukrainiennes résistent à l’agression militaire russe, résistent aussi pour certain·es aux politiques néolibérales à l’intérieur de leur pays. Dit autrement : les ukrainien.e.s sont des acteurs et actrices, des sujets politiques. Il en est de même des opposant·es à la guerre en Biélorussie et en Russie.

    Brigades éditoriales de solidarité : L’Ukraine insurgée

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/06/soutien-aux-insurge·es-contre-lagression-russe

    #international #ukraine #russie #biélorus