François Isabel

Ni dieu, ni maître, nirvana

  • Ce que cachent les sorcières : un podcast à écouter en ligne | France Culture
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-ce-que-cachent-les-sorcieres

    Femmes marginales, figure littéraire et psychanalytique, symbole d’émancipation féminine, peut-on philosopher sur les sorcières ? Que cache la figure de la sorcière ?
    3 épisodes •

    Épisodes

    Épisode 1/3 : Les sorcières dans l’histoire, réalité ou réalité fantasmatique ?
    Les femmes qui usaient des baguettes et potions, lançant des sorts et effrayant les enfants, ont-elles vraiment existé ? On connaît les portraits faits de ces femmes lors des procès de sorcières. Mais qui étaient réellement ces « sorcières » derrière ces accusations ?

    6 mai • 58 min

    Épisode 2/3 : Elle savent tout, elles mangent tout : prophétesses et ogresses
    En plus des procès, c’est à travers les contes populaires et dans les mythes que nous connaissons les sorcières. Prophétesses, elles savent tout, ogresses, elles mangent tout, même les enfants. Que nous disent ces représentations ?
    7 mai • 59 min

    Épisode 3/3 : La marâtre
    La marâtre fait peur lorsque nous lisons les contes de fées : très souvent, elle est une sorcière. La sorcière marâtre, c’est la femme qui vieillit, qui paraît plus autoritaire et moins soumise. N’est-elle pas avant tout une femme malheureuse dans un monde où vieillir est mal perçu ?
    8 mai • 59 min

  • Brian Wilson, le chanteur des Beach Boys, a été placé sous tutelle
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/05/11/brian-wilson-le-chanteur-des-beach-boys-a-ete-place-sous-tutelle_6232604_324

    Brian Wilson, chanteur et cofondateur des Beach Boys, a été placé sous tutelle par la justice américaine, à la demande de sa famille. Le musicien de 81 ans, dont le groupe a produit la bande-son du mythe californien des sixties, a besoin d’être aidé dans sa vie quotidienne à cause de sa démence, révélée publiquement l’année dernière.

    Sa famille avait réclamé un placement sous tutelle en janvier, après la mort de sa femme Melinda. Cette requête a été approuvée jeudi 9 mai par un tribunal de Los Angeles, qui a reconnu que l’artiste souffrait d’un « trouble neurocognitif majeur » et qu’il était « incapable de s’occuper de lui-même », selon plusieurs médias américains. La tutelle du chanteur, qui a sept enfants, sera exercée conjointement par son agente Jean Sievers et sa manager LeeAnn Hard.

    La consommation de drogues notoire du chanteur avait provoqué chez lui des problèmes de santé mentale, qui s’étaient manifestés dès la fin des années 1960. Il avait décrit sa femme Melinda, rencontrée dans les années 1980, comme une « sauveuse », qui lui avait permis d’avoir une seconde carrière et d’achever enfin son chef-d’œuvre Smile, abandonné en 1967.

  • 🚆 Ce sous-marin chinois à propulsion laser pourrait atteindre la vitesse du son
    https://www.techno-science.net/actualite/marin-chinois-propulsion-laser-pourrait-atteindre-vitesse-son-N24905

    La Chine semble tracer de nouveaux horizons avec le développement de sous-marins propulsés par des lasers. Cette avancée, rapportée par le South China Morning Post, émerge de recherches menées à l’Université d’Ingénierie de Harbin. L’idée de cette propulsion novatrice émergea il y a deux décennies au Japon, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle prend forme.

    Cette technologie utilise un laser de deux mégawatts, acheminé à travers des fibres optiques microscopiques enveloppant le sous-marin. Ce dispositif génère du plasma dans l’eau, induisant une onde de détonation propulsant l’engin vers l’avant avec une force impressionnante, jusqu’à 70 000 newtons.

    Mais ce n’est pas tout : cette propulsion laser génère également un phénomène de « supercavitation », vaporisant l’eau autour du sous-marin pour créer des bulles d’air. Ce manteau d’air réduit considérablement les frictions, offrant théoriquement au sous-marin la possibilité de surpasser la vitesse du son.

    Cependant, malgré ces progrès remarquables, la technologie n’est pas encore prête pour équiper les sous-marins nucléaires. Les chercheurs doivent surmonter plusieurs obstacles, notamment la dissipation de la chaleur des fibres optiques et leur résistance en milieu marin, ainsi que leur intégration avec les revêtements acoustiques.

    L’équipe de Ge Yang de l’université de Harbin a réalisé des avancées significatives en améliorant l’efficacité de conversion des lasers en poussée. Ils ont également puisé des inspirations dans l’aérospatiale pour optimiser le système, en réduisant les pertes d’énergie et en minimisant les frictions internes.

    L’application potentielle de cette technologie va au-delà des sous-marins, ouvrant des possibilités pour les armes sous-marines, missiles et torpilles, en augmentant leur portée sous-marine grâce à la supercavitation.

    Néanmoins, des défis demeurent, notamment la gestion de la chaleur et la durabilité des fibres optiques, ainsi que leur intégration dans les structures existantes. De plus, l’effet des bulles de cavitation sur la discrétion des sous-marins reste un point d’interrogation, potentiellement compromettant leur furtivité.

    En dépit de ces défis, cette technologie promet non seulement de révolutionner la propulsion navale, mais aussi d’avoir des applications civiles.

  • Un barrage hydroélectrique à la maison pour réduire sa facture d’électricité
    https://www.lefigaro.fr/societes/un-barrage-hydroelectrique-a-la-maison-pour-reduire-sa-facture-d-electricit

    Nul besoin d’habiter sur un fleuve pour mettre en place un barrage hydroélectrique ! Le simple flux d’eau alimentant le foyer permet de faire tourner une microcentrale domestique 24 heures sur 24. Voilà l’idée de la start-up française ZeCub (Zecub.fr) qui est partie du constat qu’une famille de quatre personnes consommait environ 220 m3 d’eau par an. Elle a développé un ingénieux boîtier, gros comme une valise cabine, modulable et adaptable, à raccorder facilement à l’arrivée d’eau de tout logement (moins de trente minutes).

    En traversant ses turbines, le flux et la pression de l’eau produisent de l’électricité décarbonée, immédiatement utilisable ou stockée dans les batteries de ZeCub. Cela sans altérer la qualité de l’eau, voire en éliminant le calcaire. Avec une production moyenne estimée entre 5 et 7 kWh par jour, le boîtier Zecub épargne 1 € d’électricité quotidienne, soit 30 € par mois. Il sera loué aux particuliers 15 € par mois, ce qui laisse 15 € d’économie mensuelle. En bonus, il est possible de suivre sa consommation et production en temps réel comme de détecter les fuites éventuelles sur une application mobile.

    La start-up décline également son invention dans les secteurs fortement consommateurs d’eau (textile, cimenterie, hôtellerie, coiffure…) dans le but de réaliser des économies à grande échelle. ZeCub est actuellement en lice du concours Lépine 2024. L’appareil sera disponible pour les particuliers en 2025.

  • Ardèche. Découverte archéologique dans la grotte Saint-Marcel : « Il y a des centaines de concrétions, stalactites et stalagmites »
    https://www.ledauphine.com/science-et-technologie/2024/05/09/decouverte-archeologique-dans-la-grotte-saint-marcel-il-y-a-des-centaine

    #paywall

    En étudiant la grotte Saint-Marcel, en Sud-Ardèche, le professeur Jean-Jacques Delannoy a établi que l’Homme, il y a 8 000 ans, transportait des objets à plus de deux kilomètres de profondeur. Une distance jamais constatée et nécessitant une préparation qu’on ne soupçonnait pas.
    Pierre Brunet - 09 mai 2024 à 17:38 | mis à jour le 09 mai 2024 à 18:07 - Temps de lecture : 5 min
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    La grotte Saint-Marcel, connue pour son réseau de 64 kilomètres de galeries, fait l’objet de recherches archéologiques depuis une dizaine d’années sous la direction de Delphine Dupuy. Photo Le DL/Fabrice Antérion

    La grotte Saint-Marcel, connue pour son réseau de 64 kilomètres de galeries, fait l’objet de recherches archéologiques depuis une dizaine d’années sous la direction de Delphine Dupuy. Photo Le DL/Fabrice Antérion

    Il y a 8 000 ans, les femmes et les hommes qui fréquentaient la grotte Saint-Marcel, haut lieu touristique des gorges de l’Ardèche aujourd’hui, savaient aller jusqu’à plus de deux kilomètres dans l’immense réseau sous-terrain.

    Cette découverte du professeur Jean-Jacques Delannoy est une avancée majeure pour l’archéologie. Jamais, jusqu’à présent, des traces d’activités humaines si anciennes n’avaient été constatées à une telle distance de l’entrée d’une grotte.

    Pourtant ces traces étaient là, par centaines, jonchant le sol du fond de la cavité et visibles par tous depuis la découverte du site. « Il y a des centaines de concrétions, stalactites et stalagmites, organisées sous forme de cercles ou d’alignements sur plusieurs dizaines de mètres, pour...

  • Quel est le meilleur flan de Paris ? On a départagé la crème de la crème avec le chef étoilé Matthias Marc - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/bien-manger/quel-est-le-meilleur-flan-de-paris-on-a-departage-la-creme-de-la-creme-av

    Le journaliste culinaire François Blanc a sélectionné les six meilleurs flans pâtissiers de la capitale (hors palaces) à moins de 7 euros.

    Comment faire du fric facilement :
    Recette pour arnaquer 8 personnes : 1 gousse de vanille, 90 g de maïzena, 150 g de sucre en poudre, 1 pâte brisée, 4 oeufs, 1 l de lait. 56 € à la revente.

  • L’Eurovision 2024 rattrapée par la guerre à Gaza, le candidat néerlandais exclu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/11/l-eurovision-2024-rattrapee-par-la-guerre-a-gaza-le-candidat-neerlandais-a-e

    La police suédoise estime que jusqu’à 20 000 personnes pourraient manifester samedi à Malmö contre la participation de la chanteuse israélienne Eden Golan. Joost Klein, le candidat néerlandais, a été exclu à la suite d’« une plainte déposée par une femme membre de l’équipe de production ».

  • En Angleterre, un professeur de géographie découvre par hasard une mystérieuse pierre gravée vieille de 1600 ans dans son jardin
    https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/archeologie/en-angleterre-un-professeur-de-geographie-decouvre-par-hasard-u

    Alors qu’il jardinait chez lui, un homme a mis au jour une curieuse pierre gravée vieille de plus de 1600 ans. D’après les spécialistes, elle porte des inscriptions en ogham, la première forme d’écriture celtique.

    Parfois, avoir la main verte permet de faire des découvertes incroyables. En mai 2020 à Coventry (près de Birmingham, en Angleterre), alors que Graham Senior jardine chez lui, ce professeur de géographie tombe sur une drôle de pierre en grès rectangulaire de 11 cm de long. Celle-ci porte des inscriptions sur trois de ses quatre faces. Pensant qu’il s’agit d’une sorte de calendrier, Graham Senior contacte le Portable Antiquities Scheme (programme pour les petits objets archéologiques géré par le British Museum). Les spécialistes confirment alors qu’il s’agit d’une écriture oghamique d’un style ancien qui dateraient du Ve ou VIe siècle, voire du IVe siècle. L’exceptionnel artéfact est présenté pour la première fois au public dans une exposition gratuite au Herbert Art Gallery and Museum, du 11 mai 2024 au 27 avril 2025.

    Une pierre qui mentionne le nom de Mael Dumcail

    « Le premier contact que j’ai eu avec Graham Senior s’est fait au téléphone au sujet d’un calendrier préhistorique, explique Teresa Gilmore, agente de liaison des découvertes pour l’East Staffordshire et les North West Midlands, dans un communiqué. Après avoir reçu une photo de la pierre, j’ai pris contact avec Katherine Forsyth de l’Université de Glasgow qui m’a confirmé qu’il s’agissait bien d’écriture oghamique et que c’était une découverte très intéressante. »

    ​L’ogham est la première forme d’écriture celtique. Il s’agit d’un ancien alphabet irlandais constitué de 20 caractères composés uniquement de lignes parallèles par groupes de 1 à 5. L’ogham était utilisé pour écrire l’ancienne langue irlandaise sur ce type de pierres avant que le peuple d’Irlande ne commence à écrire sur des manuscrits en vélin. Les premières inscriptions utilisant l’alphabet ogham remontent au IVe siècle. « L’inscription se lit : MALDUMCAIL/S/LASS, révèle la spécialiste. La première partie mentionne le nom d’une personne : Mael Dumcail. La deuxième partie est moins évidente. »

    Des artefacts découverts généralement en Irlande et sur la côte galloise

    Plus de 400 pierres et fragments portant des inscriptions en ogham sont connus à ce jour mais ces objets archéologiques ont été principalement découverts en Irlande ou sur la côte galloise. C’est pourquoi la mise au jour d’une pierre gravée de ce type au cœur de l’Angleterre, dans la région des Midlands de l’Ouest, est assez inhabituelle. Elle pourrait avoir été apportée dans cette région par un moine ou un clerc venu d’Irlande dans les premiers monastères médiévaux des Midlands ? « Quant à savoir pourquoi l’objet a été déposé à Coventry et à quoi il fonctionnait, cela reste encore à définir », confie Teresa Gilmore.

    En effet, la fonction des pierres gravée de caractères oghamique est incertaine. Certains historiens pensent que ces objets ont été utilisés à des fins juridiques dans les conflits fonciers, car ils se situent souvent à proximité de frontières de terrains et portent les noms d’ancêtres. Pour d’autres spécialistes, la pierre découverte à Coventry pourrait être un objet commémoratif portatif. Quoi qu’il en soit, cette découverte donne un aperçu des formes primitives de retranscription de la langue irlandaise avant l’utilisation de l’écriture latine insulaire et témoigne de la vie au début du Moyen Âge à Coventry.

    Un objet d’une importance nationale

    Depuis sa surprenante session de jardinage, Graham Senior a fait don de la pierre au Herbert Art Gallery and Museum. « J’ai été ravie lorsque Graham a proposé de faire don de son incroyable trouvaille au musée, se réjouit Ali Wells, conservatrice au Herbert Art Gallery and Museum. Comme les collections du musée se limitent à la ville de Coventry, il est rare que quelqu’un découvre quelque chose d’une importance nationale comme cette pierre à inscriptions oghamique. Nous ne saurons peut-être jamais comment Mael a perdu la pierre et comment elle s’est retrouvée dans un jardin de Coventry, mais j’espère que les recherches à venir en diront davantage sur son histoire. »

  • De rares aurores boréales observées en France, après une tempête solaire exceptionnelle
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/05/11/de-rares-aurores-boreales-observees-en-france-apres-une-tempete-solaire-exce

    La NASA avait annoncé s’attendre à de tels événements, après avoir constaté des explosions à la surface du Soleil. Les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation ou les émissions de radio peuvent être perturbés.


    Des aurores boréales illuminent le ciel nocturne de Vienne, en Autriche, lors d’une tempête géomagnétique, le 11 mai 2024. MAX SLOVENCIK / AFP

    Le phénomène était attendu en 2024, espéré par certains, craint par d’autres. Alors que cycle de l’activité du Soleil, d’une période moyenne de onze ans, approche de son maximum, une explosion à sa surface a provoqué une tempête solaire d’un niveau inégalé depuis plus de vingt ans.

    Les conséquences spectaculaires de ce phénomène ont été visibles dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai, sous forme d’aurores boréales à des latitudes exceptionnellement basses. Des particules, éjectées lors de ces éruptions à 150 millions de kilomètres de la Terre, ionisent les couches supérieures de l’atmosphère terrestre, sous l’effet du champ magnétique, pour provoquer ces couleurs diaphanes étonnantes dans le ciel.

    Ces aurores boréales ont été vues en Europe et en France, jusque dans la région parisienne. De nombreuses photos de ces phénomènes exceptionnels ont été publiées sur les réseaux sociaux par des amateurs ébahis.

    La NASA avait annoncé dès jeudi 9 mai s’attendre à de tels événements, après avoir observé ces explosions à la surface du Soleil. Les éruptions éjectent de l’étoile d’immenses quantités de matière qui se dispersent ensuite. Ces éjections de masse coronale – dont au moins sept dirigées vers la Terre ont été observées – proviennent d’une tache solaire faisant environ 17 fois le diamètre de la Terre. Elles se déplacent à plusieurs centaines de kilomètres par seconde.

    Perturbations

    D’autres conséquences d’un tel événement, moins esthétiques, sont possibles. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique a annoncé, vendredi soir, avoir observé les conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l’échelle utilisée. En clair, les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation comme les GPS et les émissions de radio peuvent être perturbés.

    Aux Etats-Unis, la NASA avait ainsi alerté plus tôt cette semaine les opérateurs de satellites de communications et du réseau électrique en Amérique du Nord des risques de perturbations. Celles-ci (aucune n’était encore signalée samedi matin) peuvent se produire pendant quelques jours. Comme les aurores boréales, puisque tous les effets de cette tempête solaire n’ont pas encore atteint la Planète bleue.
    Lire aussi : Des aurores boréales rarissimes observées dans le ciel français, du Nord à la Bretagne

    Le dernier événement atteignant ce niveau 5 remonte à octobre 2003, un épisode surnommé « les tempêtes d’Halloween ». A l’époque, des coupures de courant étaient survenues en Suède, et des transformateurs avaient été endommagés en Afrique du Sud.

    Le cycle 25 du Soleil, qui a commencé en décembre 2019, devait atteindre son maximum en 2025, sans qu’il soit anticipé comme un pic exceptionnel. Ces respirations de notre étoile ne sont pas régulières. Mais, dès la fin de 2023, l’agitation constatée par les satellites d’observation du Soleil permettait aux astronomes d’annoncer que le pic du cycle 25 serait plus fort que prévu et interviendrait sans doute plus tôt. On parlait alors du second semestre 2024. Il est trop tôt pour savoir si cet événement est précurseur d’un prochain pic d’activité, ou s’il signe le maximum avant le reflux.

  • JO 2024  : Pourquoi la vidéosurveillance algorithmique pose problème - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/pourquoi-la-videosurveillance-algorithmique-pose-probleme-cameras-technologi

    À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, un outil de surveillance intrusif va se déployer dans nos rues  : la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Un dispositif inquiétant, rendu légal par la loi JO 2024. Analyse.

    Des caméras dopées à l’intelligence artificielle vont désormais passer au crible, en direct, vos moindres mouvements. Marcher à contresens d’une foule aux abords d’un stade parce que vous rejoignez vos amis pourra faire de vous une personne suspecte. Ce qui aura analysé votre mouvement  : un algorithme. Voici ce qui se cache derrière le terme technique de «  vidéosurveillance algorithmique  ».

    Concrètement comment fonctionne la VSA ?

    La vidéosurveillance algorithmique (VSA) est un système qui vise à automatiser le traitement d’images de caméras de surveillance. C’est une couche algorithmique ajoutée aux caméras «  classiques  » de vidéosurveillance. Les images captées par les caméras sont analysées par des algorithmes, entraînés à détecter, en temps réel, des situations prédéfinies.

    La France a légalisé ce dispositif dans le cadre de la loi relative aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Une première au sein de l’Union européenne. La loi a été votée en procédure accélérée et indique que les «  caméras augmentées  » seront utilisées à titre expérimental.

    La nouveauté avec cette loi : ce sont les algorithmes qui vont identifier des situations considérées comme «  anormales  ». Or, comment définir ce qui est la norme ? Comment s’assurer que l’algorithme ne va pas cibler des groupes déjà marginalisés  ? Comment être sûr que des mesures dites d’« exception » ne vont pas se pérenniser  ? La VSA pose problème. Voici pourquoi.

    1. La VSA va menacer notre vie privée et nos libertés

    La vidéosurveillance algorithmique légalisée en France soulève des enjeux nouveaux et préoccupants en matière de respect du droit à la vie privée et à la liberté d’expression.

    Tout d’abord, le fait que des algorithmes analysent en direct les comportements des individus repose sur une collecte de données personnelles préoccupante quant au respect du droit à la vie privée. Toute surveillance dans l’espace public est une ingérence dans le droit à la vie privée. Pour être légale, une telle ingérence doit être nécessaire et proportionnée.

    Ensuite, ce type de technologie peut avoir un réel effet dissuasif sur les libertés. Le simple fait de se savoir surveillé peut conduire les personnes à modifier leurs comportements, à s’auto-censurer et à ne pas exercer certains droits.

    "C’est aux autorités de faire la démonstration qu’il n’existe pas de moyen moins attentatoire aux libertés pour garantir la sécurité. Or, cette démonstration n’a pas été faite."
    Katia Roux, spécialiste technologies et droits humains à Amnesty International France

    La vidéosurveillance algorithmique est déjà testée en France. La gare du Nord et la gare de Lyon à Paris, gare Saint-Charles à Marseille par exemple. Alors que la flamme olympique arrivait dans la cité phocéenne le 8 mai, notre équipe de militants à Marseille s’est mobilisée pour sensibiliser sur la VSA, qui pourrait ouvrir la voie à des technologies de surveillance encore plus intrusives. L’équipe a mené son opération devant la gare Saint-Charles, qui expérimente la VSA. Très peu de personnes étaient au courant de l’instauration de cet outil de surveillance dans la gare, qui sera en plus déployé à grande échelle à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.

    2. La VSA peut stigmatiser certaines personnes

    La vidéosurveillance algorithmique comporte des risques de stigmatisation de certains groupes de personnes et des risques de discriminations. Qui dit vidéosurveillance algorithmique dit algorithmes. Pour que les caméras détectent des situations «  anormales  » ou «  suspectes  », des algorithmes doivent être entraînés. Par des humains. Ce sont des personnes qui choisissent quelles données vont entraîner les algorithmes en déterminant préalablement ce qui est «  normal  » ou «  anormal  ». Ces données dites “d’apprentissage” peuvent comporter des biais discriminatoires. Une personne sans abri ou une personne qui joue de la musique dans la rue pourrait-elle un jour être considérée comme «  suspecte  » parce que son comportement ne correspondrait pas à la « norme » définie  ? C’est le type de risque de la vidéosurveillance algorithmique.

    Certaines personnes risquent de subir plus que d’autres les effets de cette technologie. Et il y a un risque que les situations identifiées comme «  potentiellement suspectes  » amplifient et automatisent les discriminations.

    "Qui va définir ce qui est la norme  ? Une personne en situation de handicap, avec une manière de se déplacer ou une gestuelle différente va-t-elle être détectée par l’algorithme comme une personne ayant un comportement anormal  ? "
    Katia Roux, spécialiste technologies et droits humains à Amnesty International France

    3. La VSA ouvre la boite de Pandore de la surveillance

    Légaliser la vidéosurveillance algorithmique c’est ouvrir la voie à des technologies encore plus intrusives : voici notre plus grande inquiétude.

    Pour rassurer, les autorités précisent que la vidéosurveillance algorithmique a été adoptée à titre expérimental jusqu’en mars 2025. Or, si nous sommes inquiets, c’est parce que cette loi est représentative de la tendance inquiétante des autorités à étendre leurs pouvoirs de surveillance dans le cadre de mesures d’urgence prises au nom de la sécurité. Il est rare que ces mesures dites «  d’exception  » soient levées rapidement. En lieu et place, les mesures de surveillance et de contrôle deviennent la norme.

    Les Jeux olympiques ont déjà servi de terrain d’expérimentation pour doter les Etats de pouvoirs renforcés, ensuite maintenus lorsque la situation d’exception prend fin. Ces exemples suffisent à justifier nos craintes de voir l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique perdurer au-delà de 2025. Résultat  : ouvrir la boîte de Pandore de la surveillance.
    "En devenant le premier État membre de l’UE à le faire, la France ouvre la voie à l’utilisation et la normalisation d’outils permettant une surveillance de masse."
    Katia Roux, spécialiste technologies et droits humains à Amnesty International France

    La prochaine étape  : la reconnaissance faciale  ?

    De la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale il n’y a qu’un pas. Techniquement, il ne s’agirait que d’une fonctionnalité à activer sur certains logiciels des caméras de surveillance algorithmiques.

    Quelles différences entre les deux dispositifs  ?

    La vidéosurveillance algorithmique (VSA) détecte et signale des «  comportements suspects  »

    La reconnaissance faciale permet d’identifier des personnes en direct, en scannant et en croisant leurs visages avec une base de données.

    La reconnaissance faciale, technologie extrêmement intrusive et dangereuse pour les droits fondamentaux, a déjà été testée dans des villes en France où les expérimentations de surveillance se multiplient. C’est dans ce contexte que nous appelons à une loi interdisant la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public. Pour poser des gardes fous, avant de glisser vers une surveillance généralisée.

    La décision de la France d’autoriser à titre «  expérimental  » la surveillance assistée par intelligence artificielle pendant les Jeux olympiques de 2024 pourrait être une étape sans retour. Ces technologies de surveillance posent de vrais risques sur nos droits humains.

  • Étienne Klein, philosophe-physicien... et recycleur - Par Loris Guémart | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/etienne-klein-philosophe-physicien-et-recycleur

    Épinglé en 2016 par « L’Express » pour ses plagiats, Étienne Klein, poids lourd de la vulgarisation scientifique et de France Culture, ajoute désormais plus de citations entre guillemets. Mais il continue de recycler ses propres textes à coups de copiés-collés, dans ses interviews, chroniques et livres. Y compris, parfois, des plagiats déjà identifiés par « L’Express », qui lui a pourtant confié une chronique depuis 2022. L’hebdomadaire annonce y mettre fin suite aux recyclages signalés par « Arrêt sur images », tandis que France Culture « étudie » la situation et que Gallimard se terre dans le silence. Étienne Klein, lui, défend cette pratique au nom de la pédagogie.

  • SFR prépare la mort des box télé - Numerama
    https://www.numerama.com/tech/1733670-sfr-prepare-la-mort-des-box-tele.html

    Est-ce la fin des décodeurs télé ? Une grande partie des Françaises et des Français est encore très attachée aux box des opérateurs, mais leur intérêt devient de plus en plus limité avec l’émergence des téléviseurs connectés. Capables de faire fonctionner Netflix, Prime Video ou Disney+, les Smart TV (ou les boîtiers, comme l’Apple TV) ont assez de puissance pour émuler un décodeur. Orange, Bouygues, SFR et Free déploient lentement leurs applications, tout en continuant de proposer un décodeur hardware aux clients qui le souhaitent.

  • Ce faux fait divers avait été largement relayé sur les réseaux sociaux, sans aucune vérification, via le site web d’extrême droite françaisdesouche.

    Il passe plus de 36 heures en garde à vue pour un crime sorti de l’imaginaire d’une lycéenne toulousaine - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/il-passe-plus-de-36-heures-en-garde-a-vue-pour-un-crime-sorti-tout-droit-

    Un homme a passé plus de 36 heures en garde à vue à Toulouse pour un crime sorti tout droit de l’imaginaire d’une lycéenne toulousaine. L’adolescente de 16 ans a tout inventé : elle n’a pas été enlevée, ni violée, ni séquestrée. En revanche le mis en cause lui, vient de vivre un véritable cauchemar.
    La lycéenne est « atteinte de troubles psychologiques manifestes »

    Interpellé lundi soir le jeune adulte mis en cause voit sa garde a vue prolongée mardi soir et ne sort du commissariat que ce mercredi 8 mai dans la matinée. Il a été accusé à tort d’enlèvement, de viol et de séquestration par une lycéenne toulousaine de 16 ans. Il n’existe aucun lien entre eux deux, ils ne se connaissent pas.

    Le parquet de Toulouse indique que l’adolescente a tout inventé. Elle a donné aux enquêteurs des explications très confuses. « Son tee-shirt déchiré » dit-elle, c’est parce qu’elle a obéi à des injonctions qui apparaissent sur son téléphone quand il est éteint.

    Le procureur de la République de permanence rapporte ce mercredi que la jeune femme est « atteinte de troubles psychologiques manifestes. »

    À ce stade, ni le parquet, ni le mis en cause n’ont entamé de procédure pour dénonciation de crime imaginaire. Ce faux fait divers avait été largement relayé sur les réseaux sociaux, sans aucune vérification, via le site web d’extrême droite françaisdesouche.

  • Abigaël Vasselier : « Sur la Russie, le message de Xi Jinping à l’Occident est très clair » – L’Express
    https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/abigael-vasselier-sur-la-russie-le-message-de-xi-jinping-a-loccident-est-tr

    Géopolitique. Alors que la deuxième journée de visite de Xi Jinping en France s’est terminée, le président chinois semble loin d’abandonner son soutien à l’effort de guerre russe.

    C’est dans les Hautes-Pyrénées qu’Emmanuel Macron a reçu, pour son deuxième jour de visite en France, le président chinois Xi Jinping. Cette rencontre marque les soixante ans de relations diplomatiques entre Paris et Pékin, initiées en 1964 par la reconnaissance de la République populaire de Chine par le général de Gaulle. Pourtant, cette visite n’a rien d’une lune de miel. La splendeur du cadre bucolique du col du Tourmalet, bien connu des amoureux de cyclisme, ne pourrait bien être qu’un cache-misère des nombreuses discordes que traverse le couple franco-chinois. Alors que la guerre en Ukraine bat son plein, Emmanuel Macron est sur une ligne de crête. Comment convaincre Xi Jinping de ne plus soutenir l’effort de guerre russe, tout en maintenant des relations commerciales équilibrées et réciproques entre les deux pays ?

    Un exercice d’équilibriste complexe, sur lequel même le « en même temps » macronien pourrait buter, analyse Abigaël Vasselier, directrice du programme « Relations extérieures » de l’Institut Mercator d’études chinoises (Mérics). Malgré toute la bonne volonté du président de la République, « les leviers dont disposent la France et les Européens pour réduire le rôle de la Chine dans la guerre en Ukraine sont limités », affirme l’ancienne diplomate européenne.

    L’Express : En 1964, la reconnaissance de la Chine par le général de Gaulle marquait une étape importante pour la République populaire. Aujourd’hui, alors que cette visite donne à la France l’occasion de se rassurer sur son statut de grande puissance, le rapport de force semble s’être inversé…

    Abigaël Vasselier : En réalité, nos liens avec la Chine remontent bien avant 1964. Avant même l’établissement de relations diplomatiques, cette relation était fondée avant tout sur des échanges culturels et intellectuels, ainsi que des échanges commerciaux.

    La guerre de l’opium [NDLR : conflit entre la Chine et le Royaume-Uni, entre 1839 et 1842, provoqué par des désaccords commerciaux et diplomatiques liés à l’exportation britannique d’opium en Chine] et la révolte des Boxers [NDLR : soulèvement anti-étranger, anticolonial et antichrétien en Chine, mené par la société secrète des Boxers entre 1899 et 1901] ont bouleversé cette dynamique. La Chine a vécu ces évènements comme une humiliation de l’Occident envers l’Empire chinois. Ces épisodes ont durablement influencé la pensée de Xi Jinping, notamment sur son rapport à l’Occident.
    LIRE AUSSI : Occident contre le reste du monde : le retour du choc des civilisations ? Par Gérald Bronner

    Malgré ces tensions, les interactions franco-chinoises se sont intensifiées tout au long du XXe siècle. En 1900, les premiers étudiants chinois posaient leurs valises en France. En 1913, on assistait aux premières coopérations bancaires.

    La reconnaissance de la République populaire de Chine par la France 1964 s’est inscrite dans le contexte de la Guerre froide, à un moment où la France cherchait à s’affirmer comme une puissance indépendante. Les années 1970 ont été un moment d’approfondissement des relations avec la Chine, notamment sur le plan commercial, avec les premiers échanges dans le milieu aéronautique. En 1974, par exemple, la France a vendu à l’armée chinoise des sonars.

    La relation va se détériorer à la suite de plusieurs évènements. En 1989, à l’occasion du massacre de la place Tian’anmen, la France de François Mitterrand a fermement condamné la répression menée par le gouvernement chinois contre les manifestants. En 2008, au moment des Jeux olympiques de Pékin, alors que des manifestations protibétaines se tenaient dans les rues de Paris, le président Sarkozy rencontrait le Dalaï-Lama. Cette décision avait été fortement critiquée par le pouvoir chinois, qui voyait dans le Dalaï-Lama un séparatiste visant à diviser la Chine.

    L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping a-t-elle changé quelque chose ?

    Dès 2013, François Hollande a œuvré en faveur du rétablissement de bonnes relations. Il fut le premier chef d’État européen à rencontrer Xi Jinping, nouvellement élu. A partir de 2016, les relations franco-chinoises se sont profondément transformées. A ce moment-là, des investissements chinois dans les infrastructures critiques ont commencé à affluer vers la France, c’est notamment le cas de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, ou des chantiers navals. Ces investissements ont soulevé des interrogations sur la capacité de la France de maintenir son autorité stratégique et sa sécurité nationale. Cela explique pourquoi la France est passée d’une position d’accommodation envers la Chine, à une position d’ambiguïté stratégique.

    Cette posture s’est même renforcée depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Ici aussi, il fait du « en même temps ». En 2018, il a offert un cheval de la Garde républicaine à Xi Jinping, tout en encourageant l’Union européenne à adopter une position plus ferme vis-à-vis de la Chine. Lors de son voyage en Chine l’année dernière, il était accompagné par Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, pour adresser des questions critiques comme la guerre en Ukraine, les déséquilibres commerciaux entre la Chine et l’Europe, les enjeux de sécurité nationale, etc. La visite actuelle de Xi Jinping en France s’inscrit totalement dans ce scénario d’ambiguïté stratégique.

    Quels sont les enjeux de cette rencontre pour la Chine ?

    Xi Jinping souhaite avant tout renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays. Il espère repartir de France avec un peu plus d’une trentaine d’accords bilatéraux en poche. Il y a également chez lui une volonté d’approfondir les échanges commerciaux entre la Chine et la France. Par ces actions, il cherche à montrer que la Chine est ouverte sur le monde et promeut un climat des affaires positif, même si cela ne reflète pas la réalité.

    Enfin, la Chine compte sur la France pour équilibrer et stabiliser les tensions qui existent aujourd’hui sur la scène internationale, notamment dans sa compétition stratégique avec les Etats-Unis. De plus, les relations entre la Chine et l’Europe se sont détériorées ces dernières années, et Xi Jinping compte beaucoup sur la France et l’Allemagne, qu’il considère comme des interlocuteurs clés susceptibles de revitaliser les relations sino-européennes. En ce qui concerne les Etats-Unis, la position de la France et de l’UE est très claire : le partenariat transatlantique reste essentiel et prioritaire, il n’y a pas d’équidistance avec la Chine.

    Quelles sont les priorités d’Emmanuel Macron ?

    La première est de rétablir la réciprocité au cœur des échanges bilatéraux, afin de rééquilibrer les relations commerciales entre les deux pays, et garantir le maintien de l’autonomie stratégique française. Dans la continuité de son action tout au long de son mandat, qui a consisté à constamment placer la relation franco-chinoise dans un cadre européen, il a choisi de s’aligner avec ses partenaires européens, une démarche illustrée par la présence de la présidente de la Commission européenne.

    Le second enjeu majeur concerne la position de la Chine dans la guerre en Ukraine. La Chine a un rôle très important à jouer. C’était le cas, par exemple, lorsqu’elle a œuvré en faveur de la désescalade des tensions nucléaires avec la Russie. Mais elle peut aussi jouer un rôle négatif du point de vue des Européens, en soutenant l’effort de guerre russe. Sur ce point, la position de la France et de l’Europe est de demander à la Chine de ne pas délivrer d’armes létales à la Russie, ce que la Chine respecte. En revanche, la France voudrait également que la Chine ne délivre pas d’armes non létales. Et cela, la Chine ne le respecte pas. Pourtant, près de 80 % des équipements non létaux qui sont retrouvés sur le champ de bataille ukrainien, comme des moteurs de drones par exemple, proviennent de Chine ou transitent par la Chine. Il s’agit là d’un vrai enjeu pour la sécurité européenne.

    Sur la guerre en Ukraine, que peut vraiment obtenir Emmanuel Macron de cette rencontre avec son homologue chinois ?

    Il faut le dire clairement, les leviers dont disposent les Français et les Européens pour réduire le rôle de la Chine dans la guerre en Ukraine sont limités. Concernant l’appui économique que la Chine donne à la Russie, peu de dirigeants peuvent peser. La Chine continuera de soutenir la Russie économiquement, simplement parce que c’est pour elle une opportunité économique trop importante. Personne n’a de levier pour changer ça.

    Sur le plan politique et diplomatique, c’est la même chose. La relation étroite entre Xi Jinping et Vladimir Poutine fait que la Chine continuera à travailler avec son partenaire russe. Vladimir Poutine s’apprête par exemple à venir à Pékin. Il y a là un message très clair envoyé par la Chine à l’Occident : elle n’abandonnera pas Poutine en suivant la politique d’isolement imposée à la Russie par les Européens.
    LIRE AUSSI : Face à Xi Jinping, Macron reproduit-il la même erreur qu’avec Poutine ?

    Enfin, pour revenir sur la question du soutien de l’effort de guerre russe, les lignes rouges tracées par la France et l’Union européenne ne concernent que « l’aide directe », c’est-à-dire les armes létales. Or, si les Européens ambitionnent de véritablement changer l’équilibre sur le champ de bataille, il faudrait étendre cette ligne rouge aux armes non létales. Mais pour le moment, au niveau européen, on n’est pas prêt à faire bouger cette ligne-là.

    Pourquoi ?

    Car pour y parvenir, il faut que tous les Européens soient prêts à en assumer les conséquences, et ça n’est pas le cas actuellement, on le voit avec les désaccords qui entourent la question des sanctions. S’il fallait imposer aux entreprises chinoises des sanctions économiques, l’unité européenne ne serait pas garantie.

    Selon vous, Emmanuel Macron a-t-il tort de recevoir le dirigeant d’un pays autoritaire ? Certains parlent par exemple de « politique de complicité du génocide ouïghour »…

    Je serais un peu plus nuancée. La question du Xinjiang [NDLR : province du nord-ouest de la Chine où sont installés les Ouïghours] et de la répression des Ouïghours fait l’objet, depuis 2018, de conversations intenses à l’échelle européenne. Beaucoup de choses ont été faites sur le plan multilatéral, avec des déclarations conjointes de pays européens. En mars 2021 par exemple, l’Union européenne a imposé des sanctions à cinq entités chinoises qui étaient liées aux violations des droits humains contre les Ouïghours.

    Sur le plan bilatéral, les Etats membres abordent systématiquement ce sujet lors de leurs rencontres diplomatiques avec la Chine. C’est le cas d’Emmanuel Macron, qui soulève de manière consistante la question des droits de l’homme à l’occasion de ses entretiens avec son homologue chinois.

    Mais la vraie question, c’est de savoir si évoquer le sujet des droits de l’homme avec Xi Jinping produit des résultats. Pour avoir traité moi-même de cette question lorsque j’étais diplomate européenne, je n’en suis pas convaincue… Nos leviers sont limités, mais notre consistance est essentielle.

  • La France et la Suisse tempèrent les ardeurs du CERN sur le futur collisionneur XXL - Le Temps
    https://www.letemps.ch/suisse/geneve/la-france-et-la-suisse-temperent-les-ardeurs-du-cern-sur-le-futur-collisionn

    Des documents obtenus par « Le Temps » indiquent que les deux pays posent un regard mitigé sur la faisabilité, en l’état, de ce projet hors norme. Ils émettent des recommandations et s’interrogent sur sa compatibilité avec la législation

    https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/ebf3c1d5-c49a-461f-964a-34cf9a86a844/large.avif

  • Le plus haut observatoire du monde est enfin ouvert
    https://sciencepost.fr/plus-haut-observatoire-du-monde-ouvert

    Malgré ces défis, l’Observatoire Atacama est maintenant opérationnel, doté de deux instruments scientifiques de pointe : le spectrographe multi-objets infrarouge à grand champ et couleur simultanée (SWIMS) et l’imageur multi-champs à infrarouge moyen MIMIZUKU.

    Le premier imagera les galaxies de l’Univers primitif pour comprendre comment elles se sont formées à partir de poussière et de gaz vierges, un processus dont les spécificités restent obscures malgré des décennies de recherche. Le second contribuera à cet objectif scientifique en étudiant les disques primordiaux de poussière à l’intérieur desquels les étoiles et les galaxies se forment, selon le plan de mission.

    Le professeur Yuzuru Yoshii, qui a dirigé le projet TAO pendant 26 ans, exprime son enthousiasme pour les possibilités offertes par cet observatoire unique. Il souligne l’importance de repousser les limites de l’observation pour approfondir notre compréhension de l’Univers et des mystères qui le peuplent. En somme, l’Observatoire Atacama représente une avancée majeure dans le domaine de l’astronomie, offrant une plateforme d’observation sans précédent dans un environnement idéal.

  • Bienvenue dans le mystère de l’objet de Hoag : des images étonnantes dévoilent cet étrange phénomène cosmique !
    https://www.tameteo.com/actualites/actualite/bienvenue-dans-le-mystere-de-l-objet-de-hoag-des-images-etonnantes-devoilen

    L’objet de Hoag est une galaxie étrange et extrêmement rare, en forme d’anneau, située à 600 millions d’années-lumière de la Terre et découverte en 1950 par l’astronome Arthur A. Hoag (1921-1999). Elle est légèrement plus grande que notre Voie lactée et a un diamètre d’environ 120 000 années-lumière. Après plusieurs décennies, cet événement cosmique capturé par le télescope spatial Hubble (NASA) continue d’intriguer les scientifiques quant à son origine. Pourquoi ?

    Sur les images capturées par le télescope Hubble de la NASA, on peut voir un anneau lumineux composé de milliards de jeunes étoiles bleues qui forment un cercle parfait autour d’une sphère plus petite et plus dense d’étoiles rouges, probablement plus anciennes. Dans l’espace sombre entre les deux cercles d’étoiles, une autre galaxie en forme d’anneau, beaucoup plus éloignée de nous, se cache également.

    À ce jour, les astronomes ne savent toujours pas ce qui a provoqué ce phénomène cosmique extrêmement rare. Après tout, les galaxies à anneaux - comme l’objet de Hoag - représentent moins de 0,1 % de toutes les galaxies existantes. Mais qu’est-ce qu’une galaxie à anneaux ?

    En fait, les galaxies à anneaux sont des galaxies normales en forme de disque qui se sont déformées après une collision avec une petite galaxie il y a des milliards d’années.
    Les différentes théories sur la formation de l’objet Hoag

    Au moment de sa découverte, il a été suggéré que l’objet de Hoag pourrait être une nébuleuse planétaire, mais cette hypothèse a été rapidement écartée et il a été confirmé plus tard qu’il s’agissait en fait d’une galaxie.

    Arthur Hoag a proposé que la formation des anneaux ne soit qu’une illusion d’optique causée par l’effet de lentille gravitationnelle, un effet qui se produit lorsque des corps de grande masse courbent et amplifient la lumière. Cependant, des études ultérieures ont réfuté cette hypothèse.

    Une autre hypothèse suggère que l’objet de Hoag était autrefois une galaxie en forme de disque, suite à une collision avec une galaxie voisine plus petite, au cours des 3 derniers milliards d’années. La collision aurait produit une vague de densité dans le disque qui aurait abouti à une forme d’anneau caractéristique (imaginez un trou dans le « ventre » du disque), déformant de façon permanente sa force gravitationnelle.

    Cependant, si la collision s’est réellement produite au cours des trois derniers milliards d’années, les astronomes devraient pouvoir en observer les conséquences, mais aucune preuve n’a été trouvée. Si une collision cosmique avait vraiment eu lieu au centre de cette galaxie, elle se serait probablement produite il y a beaucoup plus longtemps, ce qui aurait fait disparaître toute trace.

    Ce qui est certain, c’est que les astronomes n’ont pas encore élucidé l’origine de cet intrigant phénomène cosmique. À ce jour, l’objet de Hoag est l’un des grands mystères de l’Univers, car personne ne sait avec certitude comment il s’est formé.

  • Solidaire de Guillaume Meurice, “la bande à Charline” défie la présidence de Radio France
    https://www.telerama.fr/radio/solidaire-de-guillaume-meurice-la-bande-a-charline-defie-la-presidence-de-r

    La bataille de l’humour s’est engagée à Radio France, et l’équipe du Grand dimanche soir a fièrement combattu hier soir, en solidarité avec son camarade Guillaume Meurice. Ce dernier a été suspendu jeudi par la présidence de Radio France, qui l’a convoqué le 16 mai. La semaine précédente, il s’était félicité que la plainte le visant pour avoir qualifié le Premier ministre israélien d’« espèce de nazi, mais sans prépuce » ait été classée sans suite.

    « Un seul être vous manque, et c’est Guillaume Meurice, qui n’a pas le droit d’être avec nous ce soir », a déploré Charline Vanhoenacker en préambule d’une émission dans laquelle le nom (et la vanne) du chroniqueur était de tous les sketchs et de toutes les chroniques. « J’ai une pensée émue pour le procureur qui a classé la plainte », a insisté la maîtresse de cérémonie de l’émission, qui a aussi expliqué le choix de prendre l’antenne malgré cette mise à pied. « On a la chance d’avoir un micro, on le garde, parce que c’est important de défendre la liberté d’expulsion… Euh, d’expression ! », a-t-elle lancé. Vendredi, dans une tribune commune, producteurs et journalistes de la station se sont inquiétés du « virage éditorial » décelé dans cette suspension, mais aussi de la suppression de certains programmes pour la rentrée, ainsi qu’une perte d’un tiers du budget de l’émission de Charline Vanhoenacker.

    « Je reconnais qu’on est allés trop loin. En voulant mettre des blagues dans des chroniques, on a dépassé les limites. Mais je ne sais pas dans quel club on te prive de ton principal attaquant trois jours avant le match, a continué l’animatrice. En matière de liberté d’expression, même s’il faut monter sur le terrain sur une seule jambe et les yeux bandés, on va le jouer ce match, non ? Alors ce soir, on vous promet pas de marquer des buts, mais on a à cœur de montrer que la solidarité, ça existe encore, et c’est la meilleure défense. » Tandis que dans la salle, de nombreux chroniqueurs de l’émission étaient venus en soutien, le casting de la semaine n’a pas manqué de faire ressortir l’absence criante de Guillaume Meurice. Aymeric Lompret donnait la réplique en lieu et place de son collègue, y compris pour son habituel micro-trottoir – allant jusqu’à expliquer la blague du « nazi sans prépuce » à la direction de Radio France.

    Coup de théâtre, l’humoriste Djamil Le Schlag a démissionné en direct, s’adressant lui aussi aux hautes sphères. « Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un Arabe en France, j’ai toujours été menacé d’être viré, et ça depuis ma naissance, j’ai le cuir solide, a-t-il lancé. J’ai pris ma décision il y a une heure, je suis passé devant le bureau de la directrice de Radio France et j’ai vu un poster Macron 2027, j’ai dit non, il est temps de se barrer », a-t-il expliqué, taxant de « Jospinade » sa décision « de se retirer du service public ». Coup de grâce, la chanson de Giedré, comme d’habitude chantée sur un air très léger, a clos l’émission sur ces paroles : « Il arrive que des décisions juridiques ne soient pas respectées par le service public, parfois quand on défend les droits de l’homme ça finit aux prud’hommes. »

    Charline Vanhoenacker a précisé à deux reprises que la décision de mise à pied de l’humoriste émanait de Sibyle Veil, présidente de la Maison ronde, et non d’Adèle Van Reeth, directrice de France Inter. Le bras de fer s’engage ainsi avec la présidence, qui semble aujourd’hui isolée d’une partie de ses équipes.

    • présidence, qui semble aujourd’hui isolée d’une partie de ses équipes.

      erm, c’est le contraire, non ? 🤣 De toute manière, « on » comptait pas les garder.

      J’imagine.

  • Moselle. « L’Origine du monde » et 4 œuvres taguées au centre Pompidou-Metz : Deborah de Robertis dévoile ses motivations
    https://www.republicain-lorrain.fr/culture-loisirs/2024/05/07/l-origine-du-monde-et-quatre-oeuvres-taguees-au-centre-pompidou-

    Bête noire des musées pour ses performances, la sulfureuse Deborah de Robertis a revendiqué sur ses réseaux sociaux le scandale qui a agité lundi le Centre Pompidou-Metz. Se disant en possession de la broderie volée, elle explique que son acte et le #MeToo qui y est associé vise le commissaire de l’exposition Lacan.

    On en sait plus ce matin un peu plus sur le scandale qui a agité ce lundi, en début d’après-midi, le centre Pompidou-Metz. Cinq œuvres de l’exposition Lacan, quand l’artiste rencontre la psychanalyse , dont « L’Origine du monde », ultra-célèbre tableau de Gustave Courbet, y ont été taguées de la mention #MeToo en lettres rouges. Et une sixième, d’Annette Messager, un tissu blanc sur lequel est brodée en lettres rouges la phrase « Je pense donc je suce », a carrément été vandalisée et dérobée. Selon un communiqué du Centre, plusieurs personnes sont impliquées : « Une partie a fait diversion auprès du personnel de médiation et de sécurité, permettant aux autres membres du groupe de taguer la mention metoo sur plusieurs œuvres. » Le service interdépartemental de la police judiciaire de Metz est saisi de l’affaire. Interpellées par les agents de sécurité présents dans la galerie, deux femmes âgées de 38 et 29 ans ont été placées en garde à vue. Et une troisième serait recherchée.

    Très vite, les regards se sont tournés vers la sulfureuse artiste-performeuse Deborah de Robertis , bête noire depuis plusieurs années des musées pour les performances dénudées qu’elle y réalise. Elle avait déjà créé en 2014 un premier scandale autour de L’Origine du monde en posant nue, les jambes écartées, devant le tableau au musée d’Orsay. Elle en avait tiré une photographie intitulée « Miroir de l’origine ». Neuf ans plus tard, la Luxembourgeoise de 40 ans a mené un âpre combat que nous avions relaté dans nos colonnes auprès des commissaires de l’exposition Lacan pour qu’elle trouve sa place dans cet événement. Ce qu’elle avait fini par obtenir. L’œuvre fait d’ailleurs partie de celles qui ont été taguées.

    Un message détourné

    En début de soirée lundi, Deborah de Robertis nous a confirmé être à l’origine de ce nouveau scandale. « Oui, j’ai organisé » nous a-t-elle écrit par texto, sans préciser si elle était physiquement présente dans le Centre lors des faits. Quelques heures plus tard, sur son Instagram, elle revendiquait le vol de la broderie d’Annette Messager. « J’ai organisé une performance au @centrepompidoumetz Je me suis réapproprié la pièce d’Annette Messager dont le propriétaire est le curateur de l’exposition. Pour l’occasion, j’ai détourné son message initial […] Je considère que cette œuvre est la mienne. Il me la doit. » Une publication accompagnée de deux photos : l’une d’une main féminine posée sur l’œuvre. Et l’autre d’un tissu blanc dont on ne sait pas s’il s’agit du verso de la même œuvre, sur lequel est brodée la phrase détournant le message : « On ne sépare pas la femme de l’artiste. »

    À 23 heures, une vidéo…

    À 23 heures, elle a ensuite posté une vidéo accompagnée de ces mots : « Teaser du film que j’ai réalisé quand j’étais jeune artiste et qui explique pourquoi je me suis réapproprié cette pièce d’Annette Messager. »

    Et pourquoi la mention #MeToo a été taguée ce lundi sur les œuvres. Les images la montrent beaucoup plus jeune, dans l’intimité d’un huis clos, avec le co-commissaire de l’exposition. Les propos qu’il y échange avec Deborah de Robertis laissent peu de place au doute sur la nature de leur relation à l’époque. Une voix off qui semble être celle de la Luxembourgeoise y dit cette phrase : « Ces hommes qui ont glissé leur doigt dans mon sexe, ils imaginaient être cachés à la vue, ils imaginaient être à huis clos. » On y aperçoit aussi la broderie d’Annette Messager, accrochée à un mur. Puis à 3 h du matin, elle a publié sur X (ex-Twitter) la vidéo où l’on voit deux de ses complices taguer les oeuvres du Centre Pompidou-Metz.

    « Mon audace, ma persévérance »

    Quand sa photo avait été refusée de l’expo Lacan, Deborah de Robertis visait déjà le curateur de l’expo, disant faire les frais de sa part d’un « choix qui n’est pas impartial en tant qu’homme. »

    Sept mois plus tard, lorsqu’elle avait appris qu’elle serait finalement exposée, elle avait expliqué par ces mots ce revirement de situation : « J’ai eu avec le commissaire de l’expo un échange déterminant au sujet de son rapport à mon œuvre qu’il connaît depuis mes 26 ans. Suite à notre conversation téléphonique, il m’a été confirmé par lui que Miroir de l’Origine ferait partie de l’exposition et qu’elle y a sa place. Je ne dois cette victoire qu’à mon audace, ma persévérance et à mon désir légitime de voir mon « sexe politique » accroché au mur. » Des paroles qui résonnent désormais différemment à la lueur des nouveaux éléments qu’elle a communiqués. On se demande ce que Lacan pense de tout cela…

  • La ministre bouche-trou
    https://www.la-croix.com/a-vif/la-ministre-bouche-trou-20240505

    Les archéologues français sont vent debout, et avec raison, depuis que la ministre de la culture, #Rachida_Dati, le 4 avril dernier au château de Dampierre, dans les Yvelines, a prononcé cette phrase désormais célèbre : « Je préfère mettre de l’argent dans la restauration du patrimoine plutôt que de creuser un trou pour creuser un trou ». Quelle mouche l’a donc piquée ? Trypophobie ! se sont exclamés les archéologues avec humour, un terme médical désignant la peur panique des trous.

    Des trous, des trous ! On pense au président Mac-Mahon, venu constater les dégâts causés en 1875 par une crue de la Garonne, qui se serait exclamé finement : « Que d’eau, que d’eau ! ». Le ridicule ne tue pas mais peut faire mal. Rappelons qu’il ne s’agit jamais de creuser des trous pour le plaisir mais d’un principe de précaution, selon la loi du 17 janvier 2001, qui oblige les aménageurs à financer des fouilles archéologiques préventives avant de lancer leurs travaux, dans le cas où les services dépendant du ministère de la culture l’estiment nécessaire.

  • Spoiler : non.

    L’énigme archéologique autour des dodécaèdres romains est-elle sur le point d’être résolue ? - Geo.fr
    https://www.geo.fr/histoire/l-enigme-archeologique-autour-des-dodecaedres-romains-est-elle-sur-le-point-d-et

    L’un des défis autour des dodécaèdres est qu’il est rare qu’ils aient été mis au jour lors de fouilles. Il manque ainsi aux spécialistes l’ensemble des informations (localisation géographique, stratigraphie, traces d’activités, données historiques et culturelles, etc.) et autres facteurs contextuels nécessaires à leur compréhension dans un tout.

    Ce n’est en revanche pas le cas de celui de Norton Disney, puisqu’il a été décelé exactement là où il a été placé il y a 1 700 ans. Le site pourrait ainsi renfermer de précieux indices pour enfin percer les secrets de son utilisation.
    (...)
    Richard Parker conclut : « L’imagination s’emballe en pensant à ce que les Romains auraient pu en faire. Magie, rituels ou religion – nous ne le saurons peut-être jamais. »

  • Benoît Jacquot accusé de viol : l’actrice Isild Le Besco révèle pourquoi elle ne porte pas plainte contre le réalisateur - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/04/30/jacques-doillon-accuse-de-viol-lactrice-isild-le-besco-revele-pourquoi-ell

    À la fin du livre, Isild Le Besco donne les raisons pour lesquelles elle n’a pas répondu aux appels d’enquêteurs de la brigade des mineurs qui souhaitent l’entendre. « Ils me sollicitent et me sollicitent encore pour recueillir ma plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon », rapporte-t-elle.

    « Je n’ai pas envie de me confronter encore à ces institutions poussiéreuses, pensées et régies par des hommes. C’est déjà tellement éprouvant d’écrire. De nommer. De faire face à ses maux », poursuit l’autrice. « Être victime, oui, mais de qui ? Et de quoi exactement ? De la sexualisation de mon corps au cinéma ? Des années d’emprise de Benoît Jacquot ? Du manque d’éthique professionnelle de Jacques Doillon ? », s’interroge-t-elle.

    « Dire que Benoît m’a violée, c’est évident. J’étais une adolescente et je lui donné mon entière confiance. Il s’est substitué à mon père, ma mère, à toute figure d’autorité. En cela, son viol est aussi incestueux », considère l’actrice.

  • Voici pourquoi les sirènes d’alerte sonneront jeudi au lieu de mercredi partout en France
    https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/voici-pourquoi-les-sirenes-d-alerte-sonneront-jeudi-au-lieu-de-

    C’est une routine qui sera un peu chamboulée en ce mois de mai 2024. Contrairement à ce qui se passe habituellement, l’essai des sirènes d’alerte à la population n’aura pas lieu le premier mercredi du mois.

    En cause, le premier mercredi de ce mois de mai 2024 coïncide avec le 1er mai, fête du Travail et jour férié. De même, le second mercredi du mois, le 8 mai, jour de l’armistice de la Seconde Guerre mondiale, est aussi férié.

    Ainsi, le test des sirènes d’alerte est décalé au jeudi 2 mai 2024, « aux horaires habituels », soit entre 11 h 45 et 12 h 15 en fonction des communes, ont annoncé plusieurs préfectures partout dans le pays, dont celle du Loir-et-Cher et d’Indre-et-Loire.
    Un simple essai mensuel

    L’essai mensuel, qui dure 1 minute et 41 secondes, a pour mission de vérifier que le système d’exploitation fonctionne convenablement en cas d’alerte réelle.

    2.133 sirènes sont à ce jour réparties en France en fonction des zones d’alerte identifiées comme prioritaires. À l’écoute de ce signal jeudi 2 mai, il ne sera donc pas nécessaire de se mettre à l’abri.

  • Gérard Depardieu, la chute de son empire immobilier | AD Magazine
    https://www.admagazine.fr/article/gerard-depardieu-chute-empire-immobilier

    Retour sur le portefeuille immobilier de Gérard Depardieu alors que l’acteur vient d’être placé en garde à vue, visé par deux plaintes l’accusant d’agressions sexuelles, harcèlement sexuel et outrage sexiste — la dernière plainte remonte au mois de février 2024 et concerne le tournage du film Les Volets verts.

    Gérard Depardieu, ses maisons en France et en Belgique

    Citoyen russe et dubaïote depuis plusieurs années, Gérard Depardieu a été à la tête d’une collection de demeures entre la région parisienne, la Normandie et la Belgique — plusieurs d’entre elles ont été mises en vente, certaines n’ayant jamais trouvé acquéreur. Tour d’horizon, accompagnée d’images rétro capturées entre les années 1970 et 1990.

    En vente depuis 2012, l’ hôtel de Chambon situé rue du Cherche-Midi dans le VIe arrondissement de Paris, ne semble pas trouver preneur… Gérard Depardieu cherche à se séparer depuis douze ans de cet hôtel particulier estimé à 50 millions d’euros par les pages immobilières du Figaro. Toujours selon le journal, la demeure achetée par l’acteur en 1994 s’étendrait sur 1800 mètres carrés habitables, affichant la structure d’un loft avec verrière — visible depuis la rue. Classé monument historique, l’hôtel particulier appartenait au baron Chambon jusqu’en 1833, qui lui laisse son nom. L’architecture de style Empire serait doublée de trois niveaux, plusieurs chambres et d’une terrasse arborée jouxtant le couvent des Petites Soeurs de la Visitation. À date, le 95, rue du Cherche-Midi de Gérard Depardieu n’a toujours pas trouvé acquéreur bien qu’il ait été remis plusieurs fois en vente. En 2012, un agent immobilier de chez Barnes revenait sur la singularité d’un tel bien en plein cœur de Paris : « C’est un joyau, c’est rare de rencontrer des hôtels particulier de ce volume là — on parle de 1800 mètres carrés. C’est un avantage mais ça peut aussi être un inconvénient, car tout le monde ne demande pas autant de volumes. »

    L’ancien royaume de Gérard Depardieu rue du Cherche-midi

    La poissonnerie Moby Dick au coin de la rue Dupin et de la rue du Cherche-midi, une épicerie japonaise ouverte en tandem avec la maison Issé… Dans les années 2010, Gérard Depardieu investit la rue où il habite au gré de commerces plus différents les uns que les autres. Son restaurant d’inspiration bistrot, Le Bien Décidé, voisin de l’institution Joséphine Chez Dumonet, est alors baptisé en hommage au père de l’acteur et affiche une carte courte faite de produits du terroir et, surtout, de ses bouteilles de vin… Gérard Depardieu s’est séparé de ces enseignes depuis.

    Le château de Tigné et ses vignes

    Sur le site officiel du château de Tigné, on apprend que Gérard Depardieu fait l’acquisition de la propriété en 1989. Situé en Maine-et-Loire à mi-chemin entre Angers et Saumur, le château se dit marqué par « dix siècles d’assauts du temps, cicatrices des guerres de religion et de la Révolution. » Il est bordé de vignes utilisées par Gérard Depardieu pour la production de son propre vin et abrite de grandes caves voûtées — l’historien et archiviste français disait en 1878 que les vins rouges de Tigné étaient réputés pour être les meilleurs de la région. D’une superficie de 100 hectares, le domaine serait à l’origine de centaines de milliers de bouteilles de Pinot Noir, Anjou rouge et blanc et Chardonnay par an.

    Une villa de 450 m2 à Néchin, Belgique

    Selon le magazine Capital, Gérard Depardieu met en vente sa villa belge en 2017 — il était venu s’installer dans ce pays à la fiscalité confortable peu de temps auparavant. Achetée par l’acteur en 2012 , la maison est située à Néchin à quelques encablures de la frontière franco-belge, et révèle 450 mètres carrés ainsi qu’un parc d’un hectare. La maison de maître édifiée en 1890 est mise en vente pour 1,2 million d’euros par Gérard Depardieu. Cinq chambres et suites constituent la demeure.

    Une maison de vacances à Trouville

    En 2012, le magazine Le Point annonce une nouvelle acquisition immobilière pour Gérard Depardieu. Il s’agit d’une résidence secondaire d’une superficie de 750 mètres carrés sur les hauteurs de Trouville-sur-Mer, demeure normande par excellence dont l’ossature en bois s’accompagnait d’une terrasse arborée, d’une pergola d’été et de trois niveaux au total. Gérard Depardieu était déjà propriétaire d’une première maison dans la région de Honfleur. Pour l’heure, nous ne savons pas si Gérard Depardieu est encore propriétaire de ces deux biens.

    Une maison dans les Yvelines, près de Paris

    En 2017, le brésilien Neymar, fraîchement arrivé au PSG, fait parler de lui lorsqu’il s’installe dans une maison d’architecte à Bougival. Et pour cause, cette banlieue cossue de l’ouest parisien a vu défiler les noms célèbres à l’image de Gérard Depardieu. L’acteur a longtemps été une figure de la commune où il s’était installé avec sa première femme au tout début des années 1970. Sur des clichés en noir et blanc pris par le photographe Jean-Erick Pasquier en 1990, on décèle l’architecture classique d’une maison de campagne dont le jardin est jonché de statues en pierre. Depuis, aucune information fiable n’a fuité sur la potentielle vente de cette propriété yvelinoise.

    La maison où il vivrait désormais reclus

    C’est toujours en Belgique, dans le village de Mont-Saint-Aubert près de Tournai, que Gérard Depardieu se terrerait. Néchin se situe à seulement quelques kilomètres de là : l’acteur, actuellement placé en garde à vue, est donc déjà familier de la région. Il louerait la demeure à une connaissance et vivrait dans cette maison de deux étages à la façade en briques.