Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine

http://www.aurdip.fr

  • À la veille de la visite de Netanyahou, l’UE s’apprête à célébrer la journée des droits humains avec le groupe anti occupation B’Tselem 5 décembre | Noa Landau pour Haaretz |Traduction SF pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/a-la-veille-de-la-visite-de.html

    C’est une gifle pour Netanyahou : la nouvele ambassadrice de l’UE choisit d’organiser un événement officiel avec un groupe de défense des droits humains. Le ministère des Affaires étrangères dit que ce geste « est un crachat à la figure des Israéliens », tandis que le ministre tire à boulets rouges sur l’UE, disant qu’elle est de moins en moins utile.

    Des représentants de l’Union Européenne en Israël célébreront la journée internationale des droits humains, ce jeudi, avec l’organisation de défense des droits humains, B’Tselem. Lors de l’événement, conduit par la nouvelle ambassadrice de l’UE, Emmanuelle Giaufret, la présence d’une exposition de photos montrant 50 ans d’occupation par Israël a déclenché une condamnation féroce de la part d’Israël.

    L’exposition, intitulée « 50 ans » est actuellement ouverte au public au port de Jaffa à Tel Aviv. Elle montre des portraits de 50 Palestiniens nés en 1967, l’année de la prise de la Cisjordanie et de Gaza par Israël au terme de la guerre des six jours. La visite de cette exposition par d’autres diplomates étrangers en Israël est également attendue.

    Au début de la semaine prochaine, Netanyahou s’envolera pour Bruxelles pour une réunion exceptionnelle avec les 28 ministres des affaires étrangères des États membres de l’UE.

    En dehors du protocole, Netanyahou a été invité non pas par les canaux officiels mais par les représentants de la Lituanie à l’UE, un État relativement amical du point de vue de Netanyahou. Cet écart au protocole a énervé la ministre des affaires étrangères de l’UE, Federica Mogherini.

    Le porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a déclaré : « Pour des raisons inconnues, les gens de l’UE croient toucher les Israéliens en leur crachant à la figure. Nous voyons une fois de plus les mêmes méthodes dédaigneuses qui consistent en prêches hypocrites, en moralisme condescendant, qui ne font qu’éloigner plutôt que rapprocher. C’est triste et inutile ».

    traduction en français de cet article https://seenthis.net/messages/649577

  • Le gouvernement israélien s’apprête à refouler sept élus français
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/11
    par Cyrille Louis, Correspondant à Jérusalem | Mis à jour le 13/11/2017 à 18:37 /13/01003-20171113ARTFIG00250-le-gouvernement-israelien-s-apprete-a-refouler-sept-elus-francais.php

    Pierre Laurent, Clémentine Autain, Patrick Le Hyaric ou encore Pascal Durand viennent d’être déclarés persona non grata. Ils devaient entamer ce week-end une visite en Israël et dans les Territoires palestiniens.

    Le ministère israélien de la Sécurité intérieure a annoncé lundi vouloir interdire l’entrée de son territoire à sept élus français, dont le secrétaire national du PCF, qui prévoient d’atterrir ce week-end à Tel Aviv pour une visite de cinq jours en Israël et dans les Territoires palestiniens. Ils font partie d’une délégation de vingt parlementaires et élus locaux qui avait indiqué un peu plus tôt dans la journée vouloir, à l’occasion de ce déplacement, « alerter sur la situation des près de 6000 prisonniers politiques palestiniens ».

    Certains membres de ce groupe d’élus issus du Parti communiste et de la France insoumise avaient annoncé leur intention de rencontrer Marwan Barghouti, haut cadre du Fatah incarcéré en Israël depuis une quinzaine d’années. Condamné à plusieurs peines de prison à perpétuité pour son implication dans la deuxième intifada, ce prisonnier de 58 ans est souvent présenté comme le plus populaire des dirigeants palestiniens.

    Selon une source au ministère israélien de la Sécurité intérieure, « la décision de refouler ces sept élus a été prise après une enquête rapide du bureau des Affaires stratégiques ». Cette structure est notamment chargée de surveiller les activités de la campagne internationale Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). Les autorités israéliennes ne semblaient toutefois pas en mesure de préciser, lundi après-midi, sur quels critères précis cette « liste noire » a été dressée. « Il s’agit des éléments les plus provocateurs », se bornait à préciser le ministère de la Sécurité intérieure, qui assurait vouloir « éviter une déconvenue aux intéressés en les informant à l’avance du sort qui les attend. »
    Interdits de rencontrer Salah Hamouri

    La liste dressée par le gouvernement israélien sous l’ordre des ministres Gilan Erdan et Arye Déry, telle que communiquée au Figaro, comprend le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, la députée (LFI) Clémentine Autain, les députés européens Pascal Durand (Verts/Alliance libre européenne) et Patrick Le Hyaric (PCF), ainsi que les maires (PCF) de Stains Azzedine Taibi, de Limay Éric Roulot et de Gennevilliers Patrice Leclerc.

    D’après le ministère de la Sécurité intérieure, les treize autres élus qui prévoyaient de participer au voyage seront pour leur part admis sur le territoire israélien. Mais ils auront interdiction de rencontrer Marwan Barghouti ainsi que le détenu franco-palestinien Salah Hamouri, placé en détention administrative le 23 août, sans que ses défenseurs puissent avoir accès aux éléments réunis à son encontre. Le Quai d’Orsay s’est récemment dit « préoccupé » par sa situation, indiquant « espérer » sa remise en liberté.

    • Des élus français interdits d’entrée en Israël
      Lundi, 13 Novembre, 2017
      Humanite.fr
      https://www.humanite.fr/des-elus-francais-interdits-dentree-en-israel-645473

      Une délégation de plus d’une centaine d’élus français doit se rendre, ce week-end, en Palestine avec la volonté de rencontrer Marwan Barghouti et Salah Hamouri. Les autorités israéliennes ont annoncé qu’elles interdiraient à plusieurs d’entre eux, du PCF, de la FI et d’EELV d’entrer sur leur territoire.

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      Réaction aux déclarations des autorités israéliennes
      13 novembre 2017
      https://lafranceinsoumise.fr/2017/11/13/reaction-aux-declarations-autorites-israeliennes
      Communiqué du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale

      Les autorités israéliennes viennent de recommander à la délégation d’une centaine d’éluEs français qui s’apprêtent à partir à Jérusalem et dans les territoires palestiniens de « ne pas prendre l’avion ». Ainsi, l’Etat d’Israël veut interdire la venue de représentants de la République française, députés et sénateurs compris, sur leur territoire. Ce déni de démocratie et de liberté est aussi consternant qu’inacceptable.

      Quatre députés de la France Insoumise, Clémentine Autain, Michel Larive, Danièle Obono et Muriel Ressiguier, participent à ce voyage organisé par l’Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF).

      Le prétexte avancé est l’intention de rencontrer Marwan Barghouti, l’un des leaders palestiniens et aujourd’hui prisonnier politique. « Nous n’autorisons pas l’accès au territoire à ceux qui appellent activement à s’en prendre à Israël », a déclaré le ministre israélien de la Sécurité publique dans un communiqué. Ces propos sont stupéfiants. Agir pour l’application des résolutions de l’ONU et contre la colonisation constituerait-il désormais un engagement si insupportable qu’il légitimerait, aux yeux des autorités israéliennes, l’interdiction de venir sur leur territoire, y compris pour des élus français ? Comment un Àtat qui se dit démocratique peut-il proférer de telles menaces ?

      Comment ne pourrions-nous pas rendre visite à notre compatriote Salah Hamouri, privé de liberté pour son engagement politique ?

      Ces déclarations constituent une escalade dangereuse que la France ne peut accepter.

      Nous appelons le Président de la République, le gouvernement et le président de l’Assemblée nationale à intervenir pour que cette menace d’interdiction ne soit pas rendue possible. Il en va de la démocratie et de la paix.

    • Des élus français interdits de se rendre en Israël pour délit d’opinion
      14 novembre 2017 Par Thomas Cantaloube
      https://www.mediapart.fr/journal/international/141117/des-elus-francais-interdits-de-se-rendre-en-israel-pour-delit-dopinion

      (...) Selon le quotidien israélien Haaretz, qui s’est procuré un document émanant du ministère des affaires stratégiques, voici les justifications retenues pour l’interdiction de visa : « La question des visites aux prisonniers n’est pas de la responsabilité du ministère des affaires stratégiques, mais la question des prisonniers palestiniens et des efforts de délégitimation d’Israël sont imbriquées. (…) Une visite avec Marwan Barghouti est susceptible de lui donner de l’importance. » Barghouti est devenu une « cause célèbre » en Palestine et à l’étranger depuis qu’il a été arrêté en 2001, puis condamné à la prison à vie pour son rôle dans l’organisation d’attentats pendant la seconde intifada, alors qu’il clame son innocence.

      Quant à Salah Hamouri, il s’agit d’un avocat et activiste franco-palestinien placé en détention administrative en Israël depuis le 23 août, qui n’est pour l’instant pas inculpé. Selon le ministère des affaires stratégiques, « il est devenu en France le symbole du combat des prisonniers palestiniens. (…) Lui rendre visite reviendrait à célébrer un activiste extrémiste qui cherche à délégitimer Israël ».(...)

    • Israël refuse l’entrée à des responsables européens pour cause de ‘Soutien au boycott d’Israël’
      14 novembre | Ilan Lior , Jonathan Lis et Josh Breiner pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP |Actualités
      en English
      http://www.aurdip.fr/israel-refuse-l-entree-a-des.html

      Le but de la visite était de rencontrer en prison le leader palestinien condamné Marwan Barghouti, disent deux ministres.

      Israël a annoncé lundi qu’il interdirait l’entrée de sept membres d’une délégation de responsables européens en utilisant la législation récemment approuvée selon laquelle les militants du boycott anti-Israël sont interdits de visite.

      La délégation de 20 membres, dont l’arrivée en Israël était prévue pour la semaine prochaine, devait comprendre des députés européens et des maires français. La direction de la Population, de l’Immigration et des Frontières du ministère de l’Intérieur a dit que sept des 20 membres de la délégation seraient interdits d’entrée en Israël, ajoutant qu’elle avait été informée qu’ils avaient appelé au boycott d’Israël.

  • Sans défense : la détention des adolescents palestiniens à Jérusalem Est
    30 octobre | B’Tselem |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/sans-defense-la-detention-des.html

    Rapport conjoint de HaMoked et B’Tselem, Résumé, octobre 2017

    Des adolescents palestiniens de Jérusalem Est sont tirés de leur lit au milieu de la nuit, menottés sans nécessité, puis contraints à une longue attente avant que ne débute leur interrogatoire. C’est alors seulement que, fatigués et cassés, ils sont embarqués dans de longues séances d’interrogatoire, sans avoir l’opportunité de parler avec un avocat ou leurs parents avant le début des questions et sans comprendre qu’ils ont le droit de garder le silence. Ils sont alors mis dans le centre de détention dans des conditions très rudes, pour des jours et des semaines, même alors que l’interrogatoire a en fait pris fin. Et certaines fois, tout ceci est assorti de menaces, d’agressions physiques et verbales – avant ou pendant l’interrogatoire.

    Une fois que les garçons sont en état d’arrestation, leurs parents sont complètement exclus des procédures. A aucun moment, les autorités policières ne les considèrent comme concernés par le processus ou comme des personnes autorisées à protéger leur enfant. On ne leur donne que le plus strict minimum d’informations sur ce qui arrive à leur enfant ou sur quels sont ses droits. Ils ne sont même que très rarement autorisés à rencontrer leur enfant. Ce qui laisse les parents impuissants, incapables d’aider leur propre enfant. (...)

  • Facing outcry, UK Labour reverses expulsion of anti-Zionist Moshé Machover
    Asa Winstanley | 31 October 2017 | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/asa-winstanley/facing-outcry-uk-labour-reverses-expulsion-anti-zionist-moshe-ma

    Israeli anti-Zionist Moshé Machover in 2008. (Hossam el-Hamalawy)

    The UK Labour Party has reversed its summary expulsion of Israeli anti-Zionist Moshé Machover, it emerged on Tuesday.

    Machover told The Electronic Intifada that party bureaucrats had written “grudgingly” permitting him back into the party. He said they had backed down because they realized that they were “bringing the Labour Party into disrepute.”

    But so far they have refused to apologize for initially accusing him of writing an “apparently anti-Semitic” article.

    Machover is well known in scholarly and Palestine solidarity circles as an activist and a co-founder of Matzpen, a group of dissident Israeli socialists active in the 1960s and 1970s. He has lived in London since 1968.

    The false allegation was contained in the initial letter expelling him at the start of October.

    On Monday, Labour’s head of disputes Sam Matthews wrote saying that, “The Party has reviewed the matters of fact surrounding your case and the decision has been taken to rescind your automatic exclusion.”

    The letter can be read in full along with other recent correspondence below.

    The retired University of London professor said that giving him back his Labour membership was “the least they could do.”(...)

    `
    https://seenthis.net/messages/636841

  • Retour de l’électricité dans un village palestinien, trois mois après la confiscation par Israël de son système électrique
    23 octobre | Amira Hass pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/retour-de-l-electricite-dans-un.html

    Chaque famille du village de Jubbet Adh-Dhib a droit à seulement trois kilowattheures par jour alors qu’une association israélo-palestinienne réinstalle un système à énergie solaire hybride que lui avait pris Israël.

    L’électricité a été restituée dans les modestes maisons de pierre et de ciment du village palestinien de Jubbet Adh-Dhib, au sud-est de Bethléem. En juin dernier, l’Administration Civile avait confisqué l’installation électrique qui y fonctionnait depuis huit mois.

    Comme cela a été dit à Haaretz le jour de la confiscation par un porte-parole du Coordinateur de l’Activité Gouvernementale dans les Territoires (COGAT), la raison en était que les panneaux solaires avaient été installés sans les permis exigés. Fin septembre, les panneaux confisqués ont été rendus. Et, comme l’a écrit le chef de l’Administration Civile, le Brigadier général Ahvat Ben Hur, aux avocats qui ont présenté en août une requête contre cette confiscation, la raison est : « Etant donné les circonstances de cette affaire – tout d’abord, la période passée entre leur installation et leur confiscation - j’ai décidé de restituer immédiatement les objets saisis. » Cette décision rendait la pétition inutile.
    (...)
    Dans les circonstances de cette affaire, il y a aussi le fait que le gouvernement néerlandais a financé le système électrique qui a été construit par Comet-ME ; il ne s’est pas contenté d’une protestation diplomatique contre cette confiscation. Le parlement néerlandais s’est réuni deux fois à ce sujet, comme l’a rapporté Haaretz. Au cours de ces séances, les députés ont été informés qu’à la fin juin, le premier ministre hollandais sortant, Mark Rutte, avait exprimé sa consternation au premier ministre Benjamin Netanyahu à propos de ces confiscations. Répondant aux questions des députés néerlandais à ce sujet, des ministres néerlandais ont raconté que Netanyahu avait promis par écrit de rendre les panneaux. ( Le Bureau du premier ministre n’a pas répondu à une question de Haaretz à ce sujet.)

  • Chomsky clarifie sa position sur le boycott culturel d’Israël
    13 octobre | Artists for Palestine UK |Traduction LGr pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/chomsky-clarifie-sa-position-sur.html

    Depuis quelques années, les personnes faisant la promotion des mantras d’‘engagement constructif’ et de ‘construction de ponts’ avec Israël citent le Professeur Noam Chomsky pour leur défense. Il serait opposé à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) lancée par la société civile palestinienne en 2005.

    Artists for Palestine GB ont contacté le Professeur Chomsky pour lui demander de clarifier sa position.

    Il nous a déclaré ceci :

    ‘Je suis opposé à toute apparition en Israël qui serait utilisée à des fins nationalistes ou quelque autre propagande qui dissimulent l’ occupation et le déni des droits fondamentaux palestiniens. Je m’investissais dans des activités afin de tenir Israël responsable pour ses violations du droit international avant que le mouvement BDS ne prenne forme. Bien que j’ai quelques différences stratégiques avec le mouvement BDS, je soutien fermement ses actions et continue d’y participer.’

    Questionné au sujet des arguments qui évoquent la prétendue démocratie d’Israël, il nous répondit :

    ‘L’idée récurrente qu’Israël est une “démocratie vivante” est absurde. A moins que la qualification ne soit que purement symbolique, il ne peut y avoir d’“état juif (chrétien, musulman, blanc) démocratique”. Dans le cas d’Israël, la “judéité” est loin d’être symbolique. Il n’est pas besoin de répéter ici ce que j’ai écris par le passé, documentant largement les pratiques discriminatoires d’Israël.’

    APGB remercie le Professeur Chomsky pour sa clarification, et attire respectueusement l’attention de tout artiste envisageant de se produire ou d’exposer en Israël sur l’argument essentiel que le Professeur met en avant : la présence en Israël d’artistes internationaux est utilisée par le gouvernement pour dissimuler l’occupation et ses violations des droits humains.

  • Les territoires occupés sont la plus grande prison de la terre
    11 octobre | Mark Karlin pour Truthout |Traduction SF pour l’AURDIP |Autres ressources
    http://www.aurdip.fr/les-territoires-occupes-sont-la.html

    Cinquante ans après la guerre des six jours, l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza n’offre pas de perspective de se terminer. L’auteur renommé Ilan Pappé apporte une description exhaustive et accablante de l’occupation dans son nouveau livre, La plus grande prison de la terre : une histoire des territoires occupés (The Biggest Prison on Earth : A History of the Occupied Territories), basée sur une recherche novatrice d’archives et sur des récits de témoins.

    Dans cette interview de Truthout, Ilan Pappé, auteur de La plus grande prison de la terre, avance que le modèle d’Israël pour l’occupation des territoires n’est pas une solution finale à deux États. Israël a plutôt bâti un modèle de prison à ciel ouvert permanente à Gaza et en Cisjordanie.

  • Un antisioniste israélien exclu du parti travailliste car accusé d’antisémitisme
    7 octobre | Asa Winstanley pour The Electronic Intifada |Traduction LGr pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/un-antisioniste-israelien-renvoye.html

    Un antisioniste israélien de renom a été exclu du parti travailliste mardi dernier, la bureaucratie du parti l’accusant à tort d’antisémitisme.

    Le professeur de philosophie à la retraite, Moshé Machover, déclara à The Electronic Intifada que son renvoi du principal parti d’opposition du Royaume-Uni est une “violation claire de la justice naturelle,” un acte “staliniste” et “complètement antidémocratique.”

    Il a déclaré qu’il prendrait des conseils juridiques et qu’il réfléchissait à faire appel de la décision.
    Machover est bien connu des milieux universitaires et de solidarité avec la Palestine pour être un militant et cofondateur de Matzpen, un groupe de socialistes israéliens dissidents, actif dans les années 60 et 70. Il vit à Londres depuis 1968.

    Un porte-parole du dirigeant du Parti Travailliste, Jeremy Corbyn, a déclaré qu’ils ne commentaient pas les mesures disciplinaires.

    Mais The Electronic Intifada pense que le bureau du dirigeant est en fait en train d’examiner l’expulsion.

    Dans une lettre de la “Direction des conflits” du Parti Travailliste, il est dit à Machover qu’un article qu’il a écrit “semble correspondre à la définition de l’antisémitisme de l’Alliance Internationale pour la Commémoration de l’Holocauste.”

    La lettre ainsi que l’article peuvent être lus en entier ici.

    L’article, “L’antisionisme n’est pas l’antisémitisme”, a été publié dans un bulletin par le groupe des Marxistes du Parti Travailliste et distribué à la conférence du parti la semaine dernière.

    Machover nous dit que l’article “fut très bien accueilli à la conférence” et qu’il reçu “un très positif et large assentiment.” Cela mit la droite du parti sur la défensive, et maintenant ils attaquent, dit-il.

    Machover est bien connu des milieux universitaires et de solidarité avec la Palestine pour être un militant et cofondateur de Matzpen, un groupe de socialistes israéliens dissidents, actif dans les années 60 et 70. Il vit à Londres depuis 1968.(...)

  • La coopérationmilitaire & sécuritaireFrance-Israël
    Patrice Bouveret*
    damocles_152.pdf
    http://www.aurdip.fr/IMG/pdf/damocles_152.pdf

    En décrétant en 1967 un embargo, le général de Gaulle poursuivait plusieurs objectifs : éviter l’engagement d’une nouvelle guerre ; plaider pour une solution politique imposée par les puissances membres permanents du Conseil de sécurité ; et surtout rééquilibrer les relations avec les États arabes pour manifester sa politique d’indépendance nationale. Une ligne politique qui était restée peu ou prou celle de la Ve République.
    Elle a été rompue d’abord par Nicolas Sarkozy
    pour qui : « Restaurer une relation de confiance, forte et durable, avec les dirigeants et le peuple israéliens, était à mes yeux naturel, et la condition même d’un regain de l’influence au Proche-Orient »

    François Hollande devenu président, a emboîté les pas de sonprédécesseur : « La solution ne sera jamais imposée par la communauté internationale, jamais. C’est aux Israélien et aux Palestiniens qu’il reviendra de s’entendre sur chacune des questions du statut final ».
    Ce faisant, il reprend à son compte le discours du Premier ministre israélien Netanyahou et se refuse que la France exerce une quelconque pression sur la politique de colonisation menée par son gouvernement...

    Au vu de ses premiers pas, Emmanuel Macron ne se démarque pas, malgré l’échec de cette politique. Échange téléphonique avec Benjamin Netanyahou dès le lendemain de son élection à la présidence, rencontre à Strasbourg le 1er juillet en marge de l’hommage rendu à monsieur Kohl, accueil à l’Élysée le 16 juillet suite à la cérémonie d’hommage aux victimes de la rafle du Vel d’Hiv ou le Premier ministre israélien avait été invité, acceptation d’une visite d’État en Israël « dans les prochains mois »... Les relations ont démarré fort !
    Le président Macron a rappelé au nom de la France « le soutien indéfectible et inconditionnel à la sécurité d’Israël » et il a manifesté le souhait que les relations bilatérales « extrêmement denses dans tous les domaines puissent être encore renforcées »...
    (...)

  • La coopération militaire et sécuritaire France-Israël
    29 septembre | Patrice Bouveret, Observatoire des armement
    http://www.aurdip.fr/la-cooperation-militaire-et.html

    La France a joué par le passé un rôle important dans l’armement d’Israël, allant jusqu’à lui fournir la bombe atomique. Aujourd’hui, cette coopération militaire est à double sens : la France a bénéficié, par exemple, du savoir-faire d’Israël pour développer sa filière de drones ; mais aussi des composants « Fabriqué en France » ont été trouvés parmi les débris de missiles israéliens après des attaques meurtrières contre les Palestiniens en 2014, comme déjà en 2009, alors que les autorités françaises ne cessent d’affirmer qu’elles sont « particulièrement vigilantes »… De même, à l’heure de la « lutte antiterroriste », plusieurs responsables politiques appellent la France à « israéliser sa sécurité ».

    Problème : cette coopération militaire et sécuritaire entre les deux États est contraire aux engagements de la France à respecter le droit international humanitaire, notamment le traité sur le commerce des armes et la position commune de l’Union européenne sur les exportations d’armements…

    http://www.aurdip.fr/IMG/pdf/cahier_28_afps_presentation_compressed.pdf

  • DERNIERES NOUVELLES : L’ONU a envoyé des avertissements à 150 sociétés qui font des affaires dans les colonies israéliennes
    28 septembre | Barak Ravid pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/dernieres-nouvelles-l-onu-a-envoye.html

    Des responsables israéliens ont dit que certaines sociétés ont répondu au commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU qu’elles ne renouvelleraient pas leurs contrats avec Israël.

    Le Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU a commencé à envoyer des lettres il y a quinze jours à 150 sociétés, en Israël et dans le monde entier, les avertissant qu’elles allaient être ajoutées à la base de données des sociétés qui font des affaires dans les colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem Est, c’est ce qu’ont dit à Haaretz de hauts responsables israéliens et des diplomates occidentaux investis dans cette question.

    Un responsable israélien, qui a demandé de rester anonyme étant donné la sensibilité du sujet, a fait remarquer que les lettres, envoyées par Zeid Ra’ad Al Hussein, disaient que ces entreprises faisaient des affaires dans les « territoires palestiniens occupés » et risquaient donc de se retrouver sur la liste noire de l’ONU des sociétés qui agissent en violation « du droit international et des décisions de l’ONU ». Les lettres, dont le gouvernement israélien a également reçu des copies, demandent aussi que ces entreprises envoient au haut commissariat des éclaircissements sur leurs activités commerciales dans les colonies.

  • BDS est notre seul levier contre l’occupation et l’apartheid israéliens
    28 septembre | Dr. Ruchama Marton pour Haaretz |Traduction SF pour l’AURDIP |
    http://www.aurdip.fr/bds-est-notre-seul-levier-contre-l.html

    (...) Je veux donner aux jeunes décidés à combattre, les outils d’une pensée critique. En d’autres termes – ne pas jouer sur le terrain de jeu du gouvernement ni selon son programme. Nous devons apprendre à déclarer que nous n’acceptons plus les règles. Cela veut dire prendre des risques et renoncer à nos privilèges inscrits dans les limites établies par le régime. Comme l’a dit Ralph Waldo Emerson : « Les hommes de bien ne doivent pas respecter trop bien les lois ».

    Tant que les Israéliens juifs qui ne soutiennent pas BDS croiront qu’il est possible de changer de l’intérieur, ils seront comme la parabole du lapin qui voulait changer le lion de l’intérieur. Et le lion l’a mangé. Le lapin est entré dans le lion mais ce fut la fin de son histoire. Changer de l’intérieur aujourd’hui c’est une illusion, la gauche radicale ne peut pas penser ni agir comme cela.

    La gauche sioniste est effrayée du radicalisme parce qu’elle est effrayée de rester seule, sans sa tribu. Le problème est qu’il y a une autre tribu, plus grande – et que cette tribu est à l’extérieur. Par exemple, la tribu internationale BDS qui se développe. C’est notre alliée parce que nous n’avons pas d’alliés au sein de notre tribu locale. Nous devons savoir qu’à l’intérieur nous sommes trop peu nombreux et trop faibles. Nous ne pouvons pas grand chose sans nos alliés de l’extérieur. Les traitres d’aujourd’hui seront les héros de demain.

    Avnery dit : « Je crois que boycotter Israël même serait une erreur. Cela jetterait tout le public israélien dans les bras des colons, alors que notre tâche est d’isoler les colons des territoires occupés et de les séparer du public israélien. Notre tâche ici est de regrouper, réorganiser et redoubler nos efforts pour renverser le gouvernement et porter le camp de la paix au pouvoir ».

    Je lui dis : tu pars d’une hypothèse infondée sur l’avenir, uniquement basée sur la peur de rester seul, parce que l’ensemble des Israéliens va se joindre aux colons. La plupart l’ont déjà fait. BDS est le seul levier non violent qui peut faire ressentir à la société israélienne juive le joug et la douleur de l’occupation quand elle sera forcée de payer le prix.

    Si l’occupation et l’apartheid conduisent à une souffrance économique, culturelle et diplomatique à cause d’un boycott international, il est fort possible qu’un changement se produise dans la vision du monde d’Israël qui est basée d’une par sur l’énorme bénéfice de l’occupation et de la séparation pour le pays et pour ses citoyens juifs et, d’autre part, sur la lâcheté de ce qu’on appelle la gauche israélienne ou camp de la paix.

    traduction française de l’article signalé ici : https://seenthis.net/messages/632884

  • Vidéo de la conférence de Richard Falk à la Fête de l’Huma, le dimanche 17 septembre 2017 : « Le démantèlement de l’apartheid israélien est le chemin vers la paix » (1h40)
    https://www.youtube.com/watch?v=ao6lVeM12Bw

    Résumé : Les preuves confirment la conclusion selon laquelle, en vertu du droit international, Israël est coupable d’apartheid en raison des pratiques et des politiques qu’il poursuit en ce qui concerne le peuple palestinien. Le seul chemin vers la paix pour les deux peuples est qu’Israël démantèle ses structures d’apartheid. Pour une paix durable, il ne suffit pas de mettre fin à l’occupation, il est nécessaire de mettre fin à l’apartheid, non seulement en ce qui concerne la Cisjordanie et Gaza, mais aussi les Palestiniens réfugiés et ceux qui vivent en tant que minorité en Israël et à Jérusalem.

    Richard Falk est professeur émérite de droit international à l’Université de Princeton, et actuellement directeur du projet “Global Climate Change, Human Security, and Democracy,” à l’Université de Califonie (Santa Barbara). Il a écrit un grand nombre d’ouvrages sur le droit international et a été entre 2008 et 2013 rapporteur spécial des Nations unies sur la « situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 ». Il a également d’autres activités humanitaires, comme la présidence de la Nuclear Age Peace Foundation.

    #Richard_Falk #Palestine #Apartheid

  • « Une histoire de survie et de renaissance » : les Palestiniens qui n’ont pas fui pendant la Nakba
    23 septembre | Dalia Karpel pour Haaretz |Traduction JPP pour l’AURDIP, Traduction SF pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/une-histoire-de-survie-et-de.html

    (...) En tant que Musulman né en 1947 à Majd al-Krum et en tant qu’historien ayant fait des recherches particulières sur l’histoire de son village pendant la guerre de 1948, Adel Manna s’est fait une obligation d’écrire l’histoire des 120 000 Arabes qui sont restés en Israël – la génération de ses parents, Hussein et Kawthar.

    « Ils ont survécu à la politique d’un gouvernement militaire sous lequel leurs droits étaient bafoués, et malgré cela ils ont pu élever leurs neuf enfants et faire passer en nous le message que personne n’est légitimé à nous traiter comme des inférieurs » dit-il.

    Revenant aux épreuves vécues par ses parents dans la guerre de 1948, Manna raconte : « La première personne de Majd al-Krum à avoir eu les yeux bandés et à être collée au mur sur la place du village – avant d’être fusillée par une escouade de six soldats – était le mari de ma grand mère, Zahra » explique-t-il. Ensuite, « en janvier 1949, 536 habitants ont été expulsés, dont des membres de sa famille et ses enfants, et ils ont été des réfugiés au Liban. Son frère a été assassiné par un habitant de Pardes Hannah (village juif) ; son fils, Samih, a été tué en marchant sur une mine. Après la guerre, elle a travaillé comme bonne à Haïfa avec sa fille. Pendant deux ans, mon père « se faufilait » en Israël pour leur rendre visite et récupérer un peu d’argent que ma grand mère avait économisé pour lui et son frère qui étaient au Liban.(...)

    traduction française de l’article cité par @kassem
    https://seenthis.net/messages/631787#message631881
    #Nakba #histoire #Israël #Palestine

  • L’ONU critique durement Israël pour le « dé-développement » de la Palestine -
    13 septembre | Zena Tahhan pour Al-Jazeera |Traduction JPP pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/l-onu-critique-durement-israel.html

    « 2017 marque le cinquantième anniversaire de l’occupation israélienne de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est ; la plus longue occupation de l’histoire récente. Pour le peuple palestinien, cela représente cinq décennies de dé-développement, d’étouffement de son potentiel humain et de déni de son droit humain fondamental au développement, sans qu’une issue ne soit en vue », affirme le rapport.

    « Au lieu de la solution espérée à deux États envisagée par les Nations-Unies et la communauté internationale, l’occupation est aujourd’hui encore plus ancrée, avec un préjudice socio-économique complexe s’aggravant au fil du temps ».

    Entre autres problèmes, le rapport examine le déclin constant dans l’évolution du produit intérieur brut au cours de ces deux dernières décennies, l’imposition de la dépendance économique des Palestiniens vis-à-vis d’Israël, le vol des ressources naturelles palestiniennes, et l’isolement de Gaza. Il réaffirme une conclusion précédente que l’économie palestinienne serait au moins deux fois plus importante si l’occupation était levée.

    Le rapport note que les principales causes de la stagnation économique comprennent « la perte continue des terres et des ressources naturelles, au profit des colonies, et l’annexion de la terre en Cisjordanie », ainsi que la fragmentation du marché et les restrictions à l’importation imposées par Israël.

    Les Palestiniens dans les territoires occupés n’ont eu aucun contrôle total sur leur économie depuis 1967, quand Israël a occupé Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza.

  • Bienvenue : Une lettre de Mahmoud Darwish
    21 juillet | Mahmoud Darwish pour The Electronic Intifada |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/bienvenue-une-lettre-de-mahmoud.html

    Le célèbre poète palestinien Mahmoud Darwish a été le premier écrivain que le Festival de Littérature de Palestine ait approché pour lui demander d’être Parrain Fondateur. Il a accepté. Il devait prendre la parole en mai 2008 à l’inauguration de PalFest dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée, mais des raisons médicales l’ont empêché d’y être présent. Il a alors envoyé une lettre. Darwish est mort trois mois plus tard en août.

    La traduction en anglais de cette lettre figure en introduction de Ceci N’est Pas une Frontière, recueil d’essais, journaux et poèmes récemment publié pour les dix ans de PalFest. La lettre de Darwish figure ici en ligne pour la première fois.


    Chers amis,

    Je regrette de ne pas être ici aujourd’hui pour vous accueillir personnellement.

    Bienvenue sur cette terre de douleur, dont l’image littéraire est tellement plus belle que sa réalité actuelle. Votre courageuse visite de solidarité est plus qu’une simple salutation en passant à un peuple privé de liberté et d’une vie normale ; elle est une expression de ce que la Palestine en est venue à signifier pour la vive conscience des êtres humains que vous représentez. Elle est une expression de la prise de conscience de son rôle par l’écrivain : un rôle directement engagé dans les questions de justice et de liberté. La recherche de la vérité, qui est un des devoirs de l’écrivain, prend – sur cette terre – la forme d’une confrontation avec les mensonges et l’usurpation qui font le siège de l’histoire contemporaine de la Palestine ; avec les tentatives d’effacement de notre peuple de la mémoire de l’histoire et de la carte de ce lieu. (...)

  • Témoignages du massacre censuré de Deir Yassin : « Ils ont empilé les corps, et ils les ont brûlés »
    18 juillet | Ofer Aderet pour Haaretz |Traduction JPP pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/temoignages-du-massacre-censure-de.html

    Un jeune garçon est attaché à un arbre et on y met le feu. Une femme et un vieil homme abattus dans le dos. Des filles sont alignées contre un mur et abattues à la mitraillette. Les témoignages recueillis par la cinéaste Neta Shoshani sur le massacre à Deir Yassin sont difficiles à traiter, même 70 ans après les faits.

    Depuis deux ans maintenant, un document dont la lecture est difficile est déposé aux archives de l’association pour commémorer l’héritage du Lehi – les combattants pour la liberté d’Israël, milice clandestine d’avant l’État. Il a été rédigé par un membre de la clandestinité il y a environ 70 ans. Le lire peut rouvrir une blessure saignante de l’époque de la Guerre d’indépendance qui, jusqu’à ce jour, suscite beaucoup d’émotion dans la société israélienne.

    « Vendredi dernier ensemble avec Etzel » - l’acronyme pour l’Organisation militaire nationale, connue aussi sous le nom d’Irgoun, autre milice clandestine antérieure à l’État, dirigée par Menachem Begin – « notre mouvement a mené une opération violente pour occuper le village arabe sur la route de Jérusalem à Tel Aviv : Deir Yassin. J’ai participé à cette opération de la façon la plus active », écrit Yehuda Feder, dont le nom de guerre au Lehi (connu aussi comme Groupe Stern) était « Giora ».

    Plus loin dans la lettre, il décrit en détail sa part dans le massacre qui a eu lieu ici. « C’était la première fois dans ma vie que par mes mains et sous mes yeux des Arabes tombaient. Dans le village, j’ai tué un Arabe armé et deux filles arabes de 16 ou 17 ans, venues aider l’Arabe qui avait été abattu. Je les ai placées contre un mur et je les ai mitraillées avec deux rafales de l’arme d’un Tommy », écrit-il, décrivant comment il a procédé à l’exécution des filles avec une mitraillette.

    Dans le même temps, il raconte le pillage avec ses copains dans le village une fois occupé. « Nous avons confisqué beaucoup d’argent et de bijoux en argent et en or, tombés entre nos mains » écrit-il. Il conclut la lettre avec les mots : « Ce fut une opération violente et c’est avec raison que la gauche nous diffame à nouveau ».

    #Deir_Yassin
    traduction en français de l’article signalé ici : https://seenthis.net/messages/615277

    • Shoshani a commencé à s’intéresser à l’histoire de Deir Yassin il y a une dizaine d’années, alors qu’elle travaillait à son projet final à l’Académie Bezalel des Arts et du Design à Jérusalem, qui portait sur une documentation de l’hôpital psychiatrique d’État de Kfar Shaul, hôpital qui a été construit sur les terres de Deir Yassin après la guerre.

      Deir Yassine, comme Oradour-sur-Glane, est un nom exotique qui évoque un petit village reculé dans la campagne. En fait pas du tout, c’est aujourd’hui un quartier de #Jérusalem, très connu parce que, à quelques centaines de mètres de là, se situe le musée de #Yad_Vachem, le mémorial de la Shoah...

      #Palestine #Histoire #Massacre #Mémoire #1948

  • Des députés européens exigent la libération de Khalida Jarrar, Khitam Saafin et de prisonniers palestiniens
    11 juillet | Samidoun |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/des-deputes-europeens-exigent-la.html

    Le 5 juillet à Strasbourg, des députés européens et des députés espagnols de Izquierda Unida (la Gauche Unie et le Parti Communiste Espagnol) se sont rassemblés en solidarité avec Khalida Jarrar et Khitam Saafin et d’autres Palestiniens emprisonnés. Des députés d’un certain nombre de pays du GUE/NGL (Gauche Unie européenne/Gauche Verte des pays du Nord) ont participé à cette action de solidarité.

    #Khalida_Jarrar
    #Khitam_Saafin

  • 130 Juifs de la diaspora s’interposent entre l’armée israélienne et un village troglodyte palestinien
    6 juillet | Amira Hass pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/130-juifs-de-la-diaspora-s.html

    Le village palestinien de Sarura a été détruit en 1997 et ses résidents n’ont pas pu y retourner par peur de la violence des colons. Des dizaines de volontaires juifs des Etats Unis, du Canada et d’Australie ont rejoint les militants palestiniens pour participer à sa rénovation.

    A son insu, l’auteur A.B. Yehoshua a joué un rôle important dans l’activité conjointe de désobéissance civile de Palestiniens et de Juifs à l’oeuvre maintenant dans les Collines Sud d’Hébron. Quelque chose qu’il avait dit à de jeunes Juifs américains qui avaient reçu une bourse de la Fondation Dorot pour passer un an en Israël avait fait bondir le coeur et la réflexion de l’un d’entre eux, une femme nommée Ilana Sumka, née dans le Maryland et âgée de 28 ans à l’époque.

    Treize ans plus tard, Sumka est totalement plongée dans le projet de rénovation du village troglodyte palestinien de Sarura que les Forces de Défense Israéliennes ont détruit en 1997. Sumka s’était impliquée dans la préparation et le recrutement de 130 Juifs volontaires des Etats Unis, du Canada, d’Australie et d’Europe, dans la restauration elle même, et maintenant dans la diffusion de messages sociopolitiques sur cette initiative. Sa démarche et celle des autres volontaires met en lumière les changements dans les communautés juives de la Diaspora.

    Sumka est très ambitieuse. Son modèle, ce sont les Américains blancs du Nord des Etats Unis qui sont allés dans le Sud pour se joindre aux campagnes menées par les Noirs contre la discrimination et la ségrégation. C’était leur « sonnette d’alarme » vers les autres, a-t-elle dit. « Nous avons l‘intention d’être une sonnette d’alarme pour la communauté juive mondiale afin qu’elle [réalise] ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés en rejoignant les campagnes civiles palestiniennes.