#fuck_big_brother

  • Obama en son désert des Tartares terroristes - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/obama-desert-des-tartares-terroristes

    Rappelons-nous que le bon vieux KGB soviétique mourut lui-même étouffé sous les millions de fiches qu’il avait accumulées contre ses concitoyens.

    Aucun de leurs fichus services secrets n’a été foutu d’enrayer les méfaits des deux tordus de Boston ou de notre Merah national, alors que ceux-là agissaient à leur nez et à leur barbe.

    • C’est sûr que s’ils se fadent la lecture de tous les propos ineptes publiés sur les rézosocios, ils risquent d’en laisser passer à travers les mailles de leurs filets. N’importe comment, ils doivent certainement cibler en priorité des individus repérés grâce à de bonnes vieilles techniques de flicage.
      Ce commentaire illustre bien mon propos :

      Débile leur surveillance, de toute façon. Le XIXe siècle a été fertile en terrorisme et en despotes assassinés (oui, d’ailleurs, à l’époque, ils visaient directement les despotes, pas la foule innocente ni les mômes à l’école), sans téléphone ni internet. Les gens vraiment nuisibles trouveront des techniques de geeks pour préparer leurs attentats hors d’atteinte des grandes zoreilles. Ou hors du net, carrément.
      Quant aux barbouzes, bon courage : 99,9% des échanges sont des banalités quotidiennes. Baigner des mois durant dans les “ramène des patates pour le dîner”, les “tu me manques, choupinet “, et les “si vous m’en commandez deux cents, je peux vous faire une remise” … sans compter les spams (a lot), les blagues débiles qui tournent en boucle et les diaporamas de chatons, il y a de quoi les pousser au suicide. Hin ! Hin !

      #fuck_big_brother

    • @petit_ecran_de_fumee : je me suis désinscrit de fesse-bouc après les dernières érections pestilentielles car, bien que j’eusse verrouillé correctement le bousin pour dédier mes comms à un public choisi, je me suis fait des ennemis dans ma propre famille. Ou alors, sous le coup d’une montée d’adrénaline, je me suis laissé aller à des remarques déplaisantes ayant pour cible certains des membres de cette bande de joyeux lurons lepenistes.
      Donc, je connais les limites des réseaux sociaux et leurs inconvénients. De toute façon, si il y a des fuites, c’est le plus souvent l’interface « fauteuil-clavier » qui en est la cause.
      Quant à espionner le flux des infos qui transitent sur le Net ou autres réseaux de radio-téléphonie en temps réel, je n’y crois pas trop, à moins d’avoir déjà de sérieuses présomptions sur les personnes.
      Maintenant, peut-être que SeenThis est aussi dans le collimateur des cyberflics ? On peut toujours jouer à se faire peur. Retenons que pour être identifié sur le Net, on ne peut que l’être à cause de notre adresse IP qui est en fait un identifiant du modem-routeur-box qui nous sert de passerelle pour aller sur le réseau et cette adresse IP révèle l’identité de l’abonné. Et pour obtenir cette adresse IP, il est nécessaire pour les flics d’avoir un mandat d’un juge pour requérir l’identité IP de l’abonné auprès du fournisseur d’accès. Pour « anonymiser » nos connections, on peut utiliser un proxy ou le système TOR bien que ces deux parades ne soient pas absolument infaillibles. Il existe aussi les services VPN qui cryptent le contenu des communications et l’adresse IP mais là, c’est payant.
      On peut aussi s’en foutre - et c’est mon cas car je ne veux pas me prendre le chou avec des contraintes techniques et bien souvent les services d’anonymisation ralentissent la connexion quand ils ne l’empêchent pas totalement (j’ai testé) - et se dire qu’on ne risque pas grand chose à moins que, à la faveur d’un retournement brutale de situation politique, nous ne devenions des délinquants d’opinion. Alors, en résumé, n’alimentons pas exagérément la parano car, à notre niveau, on reste des petites choses négligeables.

    • @sombre : je suis d’accord avec toi de bout en bout, à un chouïa près : tu parles de mandat d’un juge, etc. or, la légalité n’est que le cadet des soucis de ceux qui mettent en place de tels joujoux... j’en reviens toujours à mon exemple de l’attentat de Boston : les écoutes ont eu lieu avant, il suffisait juste de retrouver l’information parmi la montagne d’informations récoltées...

      D’accord à 200% sur le fait d’arrêter la parano, sauf si on considère que le problème n’est pas dans ce qu’on a à cacher (rien...) mais de savoir si tu acceptes ou non que l’Etat mette ses grandes oreilles dans tes petites affaires...

      Pour Facebook, tu m’as fait sourire : le problème n’est à ce stade pas dans Facebook, mais dans les humains qui s’en servent, on peut s’engueuler pareil par mail, par téléphone, ou de vive voix... Alors oui,

      c’est le plus souvent l’interface « fauteuil-clavier » qui en est la cause

       :)

    • @sombre : c’est également mon cas, sauf que je reste sur faceplouc pour tenter d’expliquer à mes cousins pourquoi, s’ils veulent rester sympathisants UMP, l’honnêteté la plus élémentaire doit les conduire à préférer Fillon à Sarkozy pour 2017.

      Bien évidemment, quand Sarkozy reviendra au pouvoir en 2017, j’aurais tout autant à craindre de mes cousins que d’éventuelles milices sarkozystes locales revanchardes qui auront trouvé mon adresse par hasard en filtrant les blogs irrévérencieux, même ceux totalement insignifiants comme le mien.. :-)

    • @sammyfisherjr : je viens de relire l’article sur bluetouff’s blog. Je comprends mieux les craintes associées aux technologies d’espionnage des données. Et c’est vrai que je n’aime pas l’idée qu’un état puisse venir mettre son grand nez dans mes petites affaires. Quant à la légalité, il semble que les Etats-Unis se sont toujours assis dessus allègrement. Je ne veux pas dire que c’est forcément mieux chez nous (cf l’affaire Tarnac pour ne citer qu’elle). La légalité est terriblement dépendante des options politiques du pouvoir en place : le Patriot Act américain en est une preuve flagrante mais nous avons aussi dans notre « douce France » les lois « Sarkozy », alors ministre de l’intérieur.

      @petit_ecran_de_fumee : bon courage dans ta mission de convaincre des UMPistes. Comme tous les droitistes, ils ont le culte du leader charismatique et dans ce registre, malgré sa courte foulée, le « lider minimo » a une bonne longueur d’avance sur son rival.
      Maintenant, celui qui pourra me dire avec certitude ce qui se passera en 2017, je veux bien lui promettre de me faire eunuque. J’aurais pu dire « moine » mais ça ne m’engage pas assez fortement.

  • Austérité en Grèce : la télévision publique va cesser d’émettre ce soir
    http://www.leparisien.fr/international/austerite-en-grece-la-television-publique-va-cesser-d-emettre-ce-soir-11-
    Oups !

    La décision est inattendue et soudaine. « C’est un choc total », commente un journaliste. Mardi, le gouvernement grec a annoncé la fermeture « à la clôture des programmes » à minuit de la télévision publique ERT, en raison de sa mauvaise gestion. Après cette annonce, des centaines de personnes commençaient à affluer autour du siège de la télévision publique, dans la banlieue nord d’Athènes.

    Pantelis Gonos, un journaliste de la rédaction explique sa stupéfaction : « Le gouvernement, sans consultation ni discussion, a choqué tout le monde en annonçant la suspension à minuit de la télévision. Tous les écrans vont être noirs et personne ne sait quand elle rouvrira. » « En tant que journalistes, nous allons essayer de la maintenir ouverte et de poursuivre les diffusions jusqu’à ce qu’on nous ferme. Peut-être vont-ils faire venir la police ? » s’est-il interrogé.

    #télévision #services_publics

    • Athènes éteint l’audiovisuel public par mesure d’économie
      http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130611.REU6082/la-radiotelevision-publique-grecque-rattrapee-par-la-crise.html

      Le gouvernement grec a annoncé mardi la fermeture temporaire de la société de radiotélévision publique ERT dans le cadre des mesures d’économies budgétaires, suscitant les protestations des salariés et de certains partenaires de la coalition au pouvoir.

      Les trois chaînes de télévision de l’ERT ainsi que la radio publique cesseront d’émettre dès ce mardi à minuit et seront relancées à une date qui n’a pas été précisée, après des réformes prévoyant notamment une réduction des effectifs, a précisé le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou.

      « Au moment où l’on impose au peuple grec de lourds sacrifices, il n’est plus question de repousser au lendemain, d’hésiter, d’épargner les vaches sacrées », a-t-il ajouté - justement à la télévision publique.

    • La meilleure nouvelle depuis bien longtemps. Pour le coup, ils ne savent pas la chance qu’ils ont les grecs.
      T’imagines, en France, on t’annonce que la télé publique ferme aujourd’hui à minuit !! Plus de Pujadas, plus de canal 5 qui est le sommet de la merde, plus de navets sur la 3, plus de 4, un rêve.
      Peut-être un regret, Taddeï et encore.

    • Y’a toujours deux façons de voir les choses : la tienne, et sa traduction ici : « ben comme y’aura TF1 quand même après, alors on touche rien et il vaut mieux garder TF2, TF3, TF4, TF5, ... »

      Et pis y’a la mienne : « Ouais, mais ça ferait quand même bien le ménage. Ça pousserait peut-être les gens à regarder l’autre, à sortir de chez eux pour discuter comme dans le temps dans la rue, au bistrot. P’têtre que certains se mettraient à lire des trucs, à partager vraiment avec leurs gosses et pas avec leur télé, ... ». Je sais, c’est optimiste, trop peut-être, mais j’aime bien le croire.

      Choisi ton camp camarade, j’ai choisi le mien : Pujadas est pour moi plus un problème qu’une solution, avec ou sans TF1.

    • Pujadas n’existe que parce que France 2 est en concurrence avec TF1, c’est une sorte de métastase de la télévision privée. Mais si France TV disparaissait, ce serait encore pire : tu aurais une Laurence Ferrari quelconque qui réapparaitrait sur un TF2 ou un NRJ3.

      Il faut être bien naïf pour s’imaginer que la disparition de la TV publique ferait sortir les gens, les inciterait à lire, etc. La disparition totale des écrans peut-être. Mais pas seulement la disparition des moins cons.

    • Ah oui, bonne idée ...
      En même temps ; si la disparition de la télé publique réveille des gens, ça veut dire qu’ils y trouvent quelque chose ... (je ne sais pas quoi ... ?) de différent ... Parce que effectivement, TF1 ou F2, la différence n’est pas toujours flagrante, si ce n’est que TF1 fait fièrement caca tandis que F2/3/4/5/Ô a honte de sa merde.

    • On a décrété que France2 devait avoir le même niveau de « performance » que TF1. Que France2 devait faire « comme » TF1. Du coup, on a décrété que le modèle commercial devait être suivi, que les chaines publiques devaient être des chaines comme les autres. Ce qui est une aberration idéologique de plus, une façon de détourner le moyen de son objet et de faire dire aux gens biens « ah mais tant mieux, de toute façon, c’était pareil que les autres ».
      Cette mise en concurrence est artificielle, la télé publique n’a jamais eu besoin de vendre de la publicité, elle n’a jamais eu besoin que son journal soit visualisé par plus ou moins de monde que TF1... Seulement, il y a au pouvoir les mêmes gens que ceux qui possèdent les télés privées... Alors... Toutes les télés sont à la même enseigne, dirigés avec les mêmes objectifs, celui de contrôler le troupeau.
      L’audiovisuel serait indépendant et... rêvons... contrôlé par des gens tirés au hasard dans la population par exemple... Ca serait autre chose.

      Bref, ce qu’il se passe en Grèce est un précurseur de ce qu’il se passera dans tous les pays acceptant les ordres de la Commission Européenne, organe qui sera plus tard, dans les livres d’histoire, désigné pour ce qu’il est : l’exécutif d’une dictature soft au niveau européen.
      Nous aurons tous nos Aubes dorées, milices d’extrême droite dont l’objectif sera par la violence (rarement condamnée) de faire taire les méchants gauchistes (les articles sur le sujet pullulent... mais il paraît que ce sont des légendes, car tout le monde le sait, seuls les gauchistes sont violents, cf. ce qu’il se passe aussi à Istanbul...).

    • @biggrizzly

      Du coup, on a décrété que le modèle commercial devait être suivi, que les chaines publiques devaient être des chaines comme les autres. Ce qui est une aberration idéologique de plus, une façon de détourner le moyen de son objet et de faire dire aux gens biens « ah mais tant mieux, de toute façon, c’était pareil que les autres ».

      Oui l’idéologie libérale et son dogme de la gouvernance par le marché concurrentiel est en train de finir le job via le cheval de Troie européen. Les missions régaliennes de l’Etat finiront privatisées une par une. Filoche évoquait une directive européenne applicable en 2017 pour libéraliser le marché de collecte des cotisations sociales d’employeur (en gros privatiser l’URSAAF), puis, j’imagine, de libéralisation de ce qu’il reste des prestations de la Sécu (retraites, maladie..), bref, en gros à privatiser l’administration française..
      Faire disparaitre les télés publiques n’est sans doute pas un accident. Pour les libéraux, ça consiste juste à se débarrasser d’un « archaïsme »..
      Eu Europe, c’est finalement le capitalisme qui est en train de faire table rase du passé...

    • Via le black out de la radio-télévision publique grecque ERT, c’est un symbole fort qui vient d’être mis à bas : celui d’un service publique d’informations et d’accès à la culture.
      Maintenant, on pense ce qu’on veut de la qualité des contenus, du rôle de Pujadas par rapport aux journaux télévisés du privés, et de la nocivité des « sévices publiques ». Il n’empêche que si l’on confie ces missions à des officines privées, je rejoins @odilon dans ses craintes.
      Et quoiqu’il en soit, la contestation de l’ordre établi a plus de chance de passer par l’instance publique que par des sociétés privés.

      http://books.google.fr/books?id=NEvtSq3DXkQC&pg=PT29&lpg=PT29&dq=ORTF+contestation&source=bl&o

      (N’ayez pas peur (du bonheur) de Google, il n’existe pas.) #Fuck_big_brother

    • Désolé d’exhumer cette discussion, mais je voulais affiner ma pensée.

      Je souhaite rassurer ceux qui s’offusquent de la possible disparition de la télé publique française en leur disant … qu’elle a déjà disparu et depuis longtemps encore.

      Qu’est-ce qu’il y a dans tout l’audiovisuel public qui mérite encore que l’on se batte pour que ça perdure ? Arte, avec botul au directoire et Lecomte en expert ? la 5 avec Calvi en philosophe de caniveau, soeur caroline en spécialiste de tout et l’élaborateur de listes des « justes » en censeur ? france 2 avec Pujadas en zitrone moderne, mais en pire ?…

      L’audiovisuel public est mort depuis longtemps, vous essayez de sauver un fantôme.

      @odilon : tu as raison, fô se méfier de leurs envies de fermer l’internet, le seul espace de vie que nous laisse (encore) nos maîtres.
      Mais, je ne vois pas trop le rapport avec la TV et surtout,
      pour nous défendre, il faut se poser la question de savoir qui souhaite fermer internet et connaître ainsi les « ennemis ». Tu en truveras une liste (non exhaustive) dans le lien ci-dessous ;-) Ils ont l’air d’aimer la télé pourtant...

      Pour finir sur une note d’#humour, quand on atteint ce type de communion, alors il faut en déduire qu’il y a forcément de l’eau dans le gaz :

      Un tel œcuménisme ça laisse rêveur, même le nikos est choqué ;-) : http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20130612.OBS2893/en-direct-les-politiques-francais-reagissent-a-l-arret-de-la-tele

      #barnum