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  • Karneval der Kulturen: Diese Straßen in Kreuzberg sind ab morgen gesperrt
    https://www.berliner-zeitung.de/news/karneval-der-kulturen-diese-strassen-in-kreuzberg-sind-ab-morgen-ge

    15.5.2024 von Charlotte Pfeifer - Wegen des #Karneval_der_Kulturen am Pfingstwochenende werden in #Berlin bereits ab Donnerstag erste Sperrungen eingerichtet. Autofahrer und andere Verkehrsteilnehmer müssen sich rund um den #Blücherplatz in #Kreuzberg auf Einschränkungen einstellen, wie die Verkehrsinformationszentrale (VIZ) mitteilte. Diese Straßen sind betroffen.

    Am Donnerstag, ab 10 Uhr, ist der Blücherplatz nicht mehr befahrbar. Ebenfalls für den Autoverkehr gesperrt werden die #Blücherstraße zwischen #Mehringdamm und #Mittenwalder_Straße, die #Zossener_Straße zwischen #Gitschiner_Straße und #Baruther_Straße sowie die #Johanniterstraße zwischen Zossener Straße und #Brachvogelstraße.
    Sperrungen in Kreuzberg: Diese Straßen sind ab Donnerstagabend dicht

    Am Donnerstagabend werden die #Zossener_Brücke, die #Hallesche-Tor-Brücke sowie das Tempelhofer Ufer, das #Waterloo-Ufer und die #Gitschiner_Straße gesperrt. Ab Samstag kann zudem die südliche Fahrbahn des #Südstern s zwischen #Bergmannstraße und #Lilienthalstraße nicht mehr befahren werden.

    Vom #Mariannenplatz zum #Görlitzer Park_findet am Samstag findet der Umzug des Kinderkarnevals statt. Die Strecke wird zwischen 12.30 Uhr und 14 Uhr gesperrt. Betroffen sind #Mariannenstraße, #Rio-Reiser-Platz, #Oranienstraße und Görlitzer Park.
    Großer Karnevalsumzug am Pfingstsonntag: Anreise mit dem ÖPNV

    Am Pfingstsonntag folgt der große Karnevalsumzug, bei dem Hunderttausende Besucher erwartet werden. Hierfür werden ab 7 Uhr die #Yorckstraße, #Hasenheide, #Karl-Marx-Straße zwischen #Hermannstraße und #Reuterstraße sowie der #Hermannplatz gesperrt.

    Durch die umfangreichen Sperrungen werden auch mehrere Buslinien umgeleitet. Betroffen sind die Linien M41, 248, N1 und N42. Am frühen Montagmorgen sollen die Streckensperrungen wieder aufgehoben werden.
    Meistgelesene Artikel

    Besucher werden gebeten, ihr Auto an den Tagen stehenzulassen und stattdessen mit dem Fahrrad oder den öffentlichen Verkehrsmitteln anzureisen. In und um den abgesperrten Bereich werden kaum Parkmöglichkeiten vorhanden sein.

    #Berlin #Verkehr

  • a réussi à se procurer pour presque rien un sweat à capuche taille XXXXXXXL du plus pur style zadiste ou caillera du 9-3, et bien sûr maintenant elle s’en sert pour plastronner dans la grand-rue du patelin en singeant de plus belle la démarche et les postures de Machine, l’héroïne de la série du même nom.

    Trrrrrrrremblez, villageois·es ! Mamie dreadeuse est dans la place !

    #TerreurDesEHPAD.
    #MamieBlackBlock.

  • Love Spells and Deadly Shrieks: Illustrations of Mandrakes (ca. 650–1927) — The Public Domain Review
    https://publicdomainreview.org/collection/mandrakes

    Discussing the mandrake in his Transcendental Magic: Its Doctrine and Ritual (1854), the occultist magician and writer Éliphas Lévi asked:

    Is this root the umbilical vestige of our terrestrial origin? We dare not seriously affirm it, but all the same it is certain that man came out of the slime of the earth, and his first appearance must have been in the form of a rough sketch. . . . The first men were, in this case, a family of gigantic, sensitive mandragores, animated by the sun, who rooted themselves up from the earth.

    Lévi was far from the first to be fascinated by the strange, humanoid appearance of mandrake roots. They have had a long cultural history, steeped in medicine, mysticism, and myth, potentially reaching as far back as Ancient Egypt and Mesopotamia. The earliest reliable textual description of the mandrake appears in Genesis 30:14–19, in which mandrake berries make a barren woman fertile. Since then, they have been figured in countless medical texts and pictured in herbals as little bearded men or bushy haired women with forked root legs. These range from carefully painted manuscripts from medieval herbals to printed eighteenth-century compendiums, from across Europe and Asia. Many were illustrated versions of much older texts, remade multiple times over the centuries, preserving ancient mandrake lore.

    The mandrake or mandragora described by Ancient Greek physicians was most likely the Mediterranean species Mandragora officinalis — part of the Solanaceae or nightshade family. These plants produce “tap roots” that thicken to create the appearance of subterranean humanoids. Take for example the suggestive root forms of the mandrakes in a seventh-century manuscript from Naples of Dioscorides’ De materia Medica, or the eerie, long-fingered mandrake in the nineteenth-century manuscript of Pseudo-Apuleius’ De herbarum medicaminibus. These roots could be animated into even more elaborate humanoid forms, as in the Hortus sanitatis, published by Jacob Meydenbach in Germany in 1491, in which the mandrakes are coyly smiling miniature humans with leafy headpieces. Presenting the roots as actual humans was not pure imaginative fancy: it emphasised the potency of the mandrakes and their mythology.

    #Mandragore #Domaine_public

  • Hier pour aujourd’hui, les années 90 (11)

    La musique et les disques survivent heureusement aux « contraintes » des surfaces spécialisées ou non, plus ou moins disquaires, mais plus attentives aux coûts financiers, à la vitesse de rotation et au niveau de leurs stocks qu’aux rythmes de diffusion de la musique. Sans oublier ni les listes construites par des algorithmes ou la mise en avant des productions des majors au détriment des multiples éditeurs qui nous permettent d’écouter des musiques et non de la programmation « profitable ».
    Quelques disques enregistrés dans les années 90, au hasard de ré-écoutes récentes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/15/hier-pour-aujourdhui-les-annees-90-11

    #musique #jazz

  • Les prédateurs sexuels ne doivent pas devenir médecins

    Mesdames et Messieurs,
    Nous souhaitons par la présente vous alerter sur une situation extrêmement préoccupante au sein de l’université de médecine de Limoges.

    Celle-ci accueille depuis la rentrée 2021 un étudiant originaire de Tours, accusé de viol et d’agressions sexuelles, qui a depuis été condamné à deux reprises.

    Il poursuit tout de même ses études parmi les autres étudiants en 6ème année de l’université, et passe au mois de mai 2024 le concours de l’internat

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/15/les-predateurs-sexuels-ne-doivent-pas-devenir-

    #feminisme #violence #medecin

  • Nolympic City
    https://infokiosques.net/spip.php?article2090

    Ce texte a été publié en 1991 dans le zine NN, soit Nomen Nescio (« nom inconnu ») la locution latine utilisée aux Pays-Bas par les flics pour désigner une personne sous X. Il fait le récit de luttes qui, entre 1984 et 1986 à Amsterdam, ont chahuté la ville dans sa candidature pour accueillir les JOP d’été 1992. Le Comité International Olympique (CIO) désigne une ville hôte plusieurs années avant chaque édition. Les sélections pour 92 s’ouvrent donc au milieu de la décennie 1980, période riche en mouvements de contestation très affirmés en Hollande, notamment autour des squats, milieux autonomes et révolutionnaires, contre par exemple la gentrification, l’apartheid ou encore les politiques d’immigration. La candidature finira par être rejetée, au bout de deux années d’agitations audacieuses. « Nolympics » (...)

    #N #Sports #Mouvance_autonome #Infokiosque_fantôme_partout_ #Squat,_logement
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/nolympic_city_32p-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/nolympic_city_32p-cahier.pdf

  • Après le Parlement, le Conseil de l’UE valide le Pacte asile et migration - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57069/apres-le-parlement-le-conseil-de-lue-valide-le-pacte-asile-et-migratio

    Après le Parlement, le Conseil de l’UE valide le Pacte asile et migration
    Par La rédaction Publié le : 14/05/2024
    À moins d’un mois des élections européennes, le Conseil de l’UE a formellement adopté mardi le Pacte asile et migration. Cette réforme, qui renforce les contrôles aux frontières pour décourager les entrées irrégulières, n’entrera en vigueur que courant 2026.
    Les pays de l’Union européenne (UE) ont donné mardi 14 mai leur feu vert au pacte sur la migration et l’asile, cette vaste réforme qui durcit le contrôle de l’immigration en Europe.À moins d’un mois des élections européennes pour lesquelles les sondages prédisent une poussée des partis d’extrême droite anti-immigration, le Conseil de l’UE (représentant les pays de l’UE) a formellement adopté cet ensemble de législations - déjà approuvées par le Parlement en avril.
    Sans surprise, la Hongrie et la Pologne ont voté contre tous les textes, qui ont été adoptés à la majorité qualifiée (55% des États membres représentant au moins 65% de la population de l’UE). L’Autriche et la Slovaquie, eux, ont voté contre certains textes seulement.Avec ce nouveau traité, l’objectif de Bruxelles est clair : remédier aux failles de la politique d’asile européenne actuelle, en renforçant les contrôles aux frontières - pour décourager les entrées irrégulières et inciter à une immigration légale - et en organisant la gestion de l’asile en particulier lors de situations de crise.Pour cela, la réforme met en place une procédure de « filtrage » des migrants aux frontières de l’UE pour les identifier et distinguer plus rapidement ceux qui ont des chances d’obtenir l’asile de ceux qui ont vocation à être renvoyés vers leur pays d’origine.
    Ceux qui ont statistiquement le moins de chances d’obtenir l’asile seront retenus dans des centres le temps que leur dossier soit examiné, six mois maximum. Les autres demandeurs d’asile suivront la procédure classique.
    Ce pacte établit aussi un mécanisme de solidarité entre les 27 pays dans la prise en charge des demandeurs d’asile.Les organisations de défense des droits humains, de même que des élus de gauche et écologistes, n’ont eu de cesse de dénoncer ce pacte, fustigeant la possibilité de placer en détention les familles avec enfants et une « criminalisation » des exilés. À l’inverse, l’extrême droite a dénoncé la « faiblesse » de la réforme.
    Contactée par InfoMigrants, l’eurodéputée Fabienne Keller a précisé que le Parlement européen avait obtenu des garanties sur un mécanisme de surveillance des droits fondamentaux, notamment sur les conditions d’accueil des familles avec jeunes enfants.
    À côté de cette réforme, qui s’appliquera courant 2026, l’UE multiplie les accords, controversés, avec les pays d’origine et de transit des exilés (Tunisie, Mauritanie, Égypte) pour tenter de réduire le nombre d’arrivées à ses frontières.Les Vingt-Sept font face à une hausse des demandes d’asile, qui ont atteint 1,14 million en 2023, soit leur plus haut niveau depuis 2016, selon l’Agence européenne pour l’asile. Les entrées « irrégulières » dans l’UE sont aussi en augmentation, à 380 000 en 2023, selon Frontex.
    L’Italie a conclu récemment avec l’Albanie un accord pour envoyer dans ce pays - candidat à l’UE - des migrants secourus dans les eaux italiennes, afin que leurs demandes d’asile y soient traitées.
    Or UE, le projet Royaume-Uni / Rwanda a aussi beaucoup fait parler de lui. Londres prévoit de faire décoller début juillet les premiers avions de migrants - arrivés illégalement sur son sol - à destination de Kigali.Autant de projets qui font des émules : un groupe d’États européens, emmenés par le Danemark et la République tchèque, s’apprêtent à envoyer une lettre dans laquelle ils plaident pour transférer des migrants hors de l’UE. Ces nouvelles propositions sont destinées à la prochaine Commission, qui prendra ses fonctions après les élections européennes

    #Covid-19#migrant#migration#UE#pacteasile#frontex#frontiere#immigration#politiquemigratoire#sante

  • Denkzeichen zur Erinnerung an die Ermordeten der NS-Militärjustiz am Murellenberg, Berlin-Charlottenburg

    Ein Denkmal für Deseteure und Befehlsverweigerer, das man nicht sieht. Wie praktisch, könnte von Kriegsminister Pistorius stammen !

    http://www.denkzeichen-am-murellenberg.de

    Auf dem Gelände der ehemaligen Wehrmachtserschießungsstätte Ruhleben am Murellenberg, Berlin-Charlottenburg, wurden nach den bisherigen Ermittlungen zwischen dem 12.August 1944 und dem 14.April 1945 über 230 Personen, überwiegend Wehrmachtangehörige, wegen Fahnenflucht oder Kriegsdienstsverweigerung erschossen. Der authentische Ort der Erschießungen befindet sich heute auf einem für das Publikum unzugänglichen Polizeigelände. Seit Mai 2002 steht das Denkzeichen zur Erinnerung an die Ermordeten der NS-Militärjustiz am Murellenberg entlang des Waldweges bis zum Ort der Erschießungen.

    http://www.denkzeichen-am-murellenberg.de/deserteure_denkzeichen.html

    Entlang des ca. 700 m langen Waldweges zum authentischen Erschießungsort, der links der Waldbühne verläuft, wurden 104 Verkehrsspiegel installiert. Die Menge der Spiegel verdichtet sich von der Glockenturmstrasse aus in Richtung des Erschießungsplatzes. Die Verkehrsspiegel markieren den Weg. Einige Spiegel sind auf dem zur Zeit eingezäunten Polizeigelände aufgestellt. Durch sie wird der authentische Erschießungsplatz von dieser Stelle aus einsehbar bzw. virtuell zugänglich.

    #Murellenberg #Murellenschlucht

    Murellenschlucht und Mahnmal Wehrmachterschießungsstätte Ruhleben Murellenberg
    https://www.andondo.com/2021/04/03/murellenschlucht-und-mahnmal-wehrmachterschiessungsstaette-ruhleben-murelle

    3.4.2021 · Aktualisiert 6.11.2022 von hundertzwanziger - Hinter der Berliner Waldbühne zwischen der S-Bahn und der Glockenturmstrasse liegt die Murellenschlucht und der Schanzenwald. Der Schanzenwald diente bereits ab 1840 militärischen Zwecken und als Schiessstand, dessen Nutzung mit dem Abzug der Alliierten 1994 endete. Danach wurde das Gebiet in den Folgejahren renaturiert und auch der Öffentlichkeit wieder zuganglich gemacht. Während des Nationalsozialismus befand sich auf dem Gelände des Schanzenwaldes auch eine Erschiessungsstätte der Wehrmacht. An die Ermordeten der NS-Militärjustiz erinnert seit dem Jahre 2002 ein aus 104 Verkehrsspiegeln bestehendes Kunstwerk der argentinischen Künstlerin Patricia Pisani. Einige Spiegel tragen dabei Zitate aus den Urteilen der Militärgerichte sowie zum Umgang mit Deserteuren im Nachkriegsdeutschland.

    Berlin: Mahnmal für ermordete Deserteure: Zutritt zur Gedenkstätte verboten
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/mahnmal-fur-ermordete-deserteure-zutritt-zur-gedenkstatte-verboten-7671

    28.2.2001 von Ingo Bach - In den letzten Wochen des Zweiten Weltkrieges starben in der Murellenschlucht in der Nähe der Waldbühne insgesamt 223 deutsche Soldaten durch die Kugeln ihrer eigenen Kameraden. Standgerichtlich verurteilt, weil sie desertiert waren oder Zweifel am Endsieg ausgesprochen hatten - „Wehrkraftzersetzung“ nannte das die NS-Militärjustiz und ahndete es mit dem Tod.

    In den letzten Wochen des Zweiten Weltkrieges starben in der Murellenschlucht in der Nähe der Waldbühne insgesamt 223 deutsche Soldaten durch die Kugeln ihrer eigenen Kameraden. Standgerichtlich verurteilt, weil sie desertiert waren oder Zweifel am Endsieg ausgesprochen hatten - „Wehrkraftzersetzung“ nannte das die NS-Militärjustiz und ahndete es mit dem Tod. Nach einer über fünfjährigen Diskussion soll nun endlich am Ort der Hinrichtungen ein Mahnmal für die Ermordeten entstehen. Der Wettbewerb, den der Senator für Stadtentwicklung im Herbst letzten Jahres ausschrieb, steht kurz vor dem Abschluss. Der Siegerentwurf soll Ende dieser Woche feststehen.

    Die Ausschreibung erfolgte im Herbst 2000 - im diskreten Rahmen, denn die Initiatoren hatten sich für einen „engeren Wettbewerb“ entschieden, in dem neun ausgewählte Künstler direkt angesprochen und gebeten wurden, Vorschläge für ein Mahnmal einzureichen. Einen offenen Wettbewerb, wie zum Beispiel beim Mahnmal für die ermordeten Juden Europas, wo hunderte Vorschläge eingingen, sei nicht finanzierbar gewesen, begründet eine Sprecherin der Senatsverwaltung das Verfahren.

    Eigentlich hatten sich schon 1997 das Bezirksparlament von Charlottenburg und die Initiatoren des Mahnmals, die Kreissynode der evangelischen Kirche Charlottenburg, auf einen Entwurf geeinigt: symbolische Nachbildungen der Erschießungspfähle mit den Porträts und Biographien einiger der ermordeten Männer. Aber es fehlte das Geld, um das 400 000 Mark teure Projekt zu finanzieren. Eine Spendenaktion brachte ganze 600 Mark ein.

    Im Herbst 2000 zog dann Stadtentwicklungssenator Peter Strieder das Projekt an sich. Gleich in der ersten Runde des neuen Auswahlverfahrens flog der 1997er Vorschlag aus dem Rennen. Jetzt ist auch das nötige Geld da. Im Haushalt für 2001 und 2002 sind die Mittel für die Realisierung des neuen Siegerentwurfs schon reserviert.

    Boulevard Berlin: Was die Stadt bewegt...

    Doch die Finanzierung war nicht das einzige Problem für ein Mahnmal in der Murellenschlucht. Die Berliner Polizei nutzt das etwa 130 Hektar große Gelände als Übungsgelände und Lagerfläche - und der Ort der Erschießungen befindet sich mitten im sensibelsten Bereich in der Nähe eines Munitionslagers. Deshalb wird das Mahnmal nicht öffentlich zugänglich sein - nicht gerade ideal für eine Installation, die der Erinnerung und des Nachdenkens dienen soll. Als Gründe nennt die Polizei „Sicherheitsaspekte“. Aber der Ort werde vom Begrenzungszaun 30 Meter entfernt und damit sichtbar sein, sagt ein Polizeisprecher. Man könne am Zaun auch eine Hinweistafel anbringen, die Spaziergänger auf das Mahnmal aufmerksam machen soll.

    #Berlin #Ruhleben #Murellenschlucht #Geschichte

  • La justice d’Irlande du Nord retoque la loi britannique sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57074/la-justice-dirlande-du-nord-retoque-la-loi-britannique-sur-lexpulsion-

    La justice d’Irlande du Nord retoque la loi britannique sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
    Par La rédaction Publié le : 14/05/2024
    La Haute Cour de Belfast a jugé lundi que plusieurs dispositions de la loi britannique autorisant l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda étaient inapplicables en Irlande du Nord. Selon un juge, plusieurs dispositions du texte affaiblissent les droits des demandeurs d’asile, tels que garantis par l’accord de paix du Vendredi Saint de 1998 et des textes légaux signés récemment pour le protéger.
    Nouvelle embûche pour l’application de la loi britannique prévoyant d’envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni. La Haute Cour de Belfast a jugé lundi 13 mai que plusieurs dispositions de la loi britannique autorisant l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda étaient inapplicables en Irlande du Nord.Le juge Michael Humphreys a estimé que des pans entiers de la loi devraient être « abrogés » avant son application en Irlande du Nord, au nom de la protection des droits humains.
    La justice nord-irlandaise fonctionne indépendamment du système judiciaire anglais. Le magistrat a évoqué dans sa décision l’accord de paix du Vendredi Saint, qui a mis fin en 1998 à trois décennies d’un conflit sanglant autour de la souveraineté britannique dans cette nation, membre du Royaume-Uni et frontalière de la république d’Irlande.Le juge a en effet estimé que plusieurs dispositions du texte affaiblissaient les droits des demandeurs d’asile, tels que garantis par l’accord de paix et des textes légaux signés récemment pour le protéger. Elles violent également des droits protégés par la Convention européenne des droits de l’Homme, dont le Royaume-Uni est signataire, a-t-il estimé.
    Sinead Marmion, avocate d’un demandeur d’asile iranien de 16 ans en partie à l’origine de ce recours, s’est réjouie de cette décision : « Ce jugement envoie un message clair au gouvernement britannique (...) Non seulement les demandeurs d’asile seront les bienvenus en Irlande du Nord, mais ils seront protégés par la loi », a-t- elle déclaré. Cette décision constitue selon elle un « énorme obstacle » à la mise en oeuvre des lois britanniques anti-immigration en Irlande du Nord.De son côté, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a toutefois affirmé que ce jugement ne « changeait rien » à la légalité du texte ou au calendrier de sa mise en oeuvre au Royaume-Uni, de premiers demandeurs d’asile devant être expulsés en juillet.
    Le gouvernement britannique affirme que les dispositions de l’accord du Vendredi Saint « ne doivent pas être étendues à des questions telles que la migration illégale », a-t-il souligné. « Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour défendre cette position, y compris en faisant appel » de la décision judiciaire, a-t-il également assuré.Gavin Robinson, chef par intérim du parti unioniste DUP, attaché au maintien de l’Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni, s’est lui inquiété que le territoire devienne un « aimant » pour les demandeurs d’asile, si la loi anti-immigration ne s’y appliquait pas.
    Cette loi du gouvernement conservateur britannique, critiquée par l’ONU, l’opposition travailliste et les organisations de défense des droits humains, suscite aussi des tensions entre Londres et Dublin.
    Depuis son entrée en vigueur, de nombreux demandeurs d’asile sont entrés en Irlande en passant par l’Irlande du Nord, espérant échapper à une expulsion au Rwanda. Le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a averti que Dublin prendrait des mesures pour endiguer l’afflux, notamment en renvoyant ces demandeurs d’asile vers le Royaume-Uni.Depuis le début du mois de mai, les interpellations de demandeurs d’asile se multiplient au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique arrête et place en rétention les personnes susceptibles d’être envoyés au Rwanda dans le cadre du plan d’expulsion adopté le 22 avril par le Parlement.
    Le gouvernement est également confronté à une fronde croissante. D’une part venant des ONG, qui multiplient les actions et les prises de position contre ce plan jugé « inhumain ». Mais la mobilisation vient aussi des exilés eux-mêmes, terrifiés à l’idée d’être envoyés dans un pays qu’ils ne connaissent pas. (...)
    De son côté, le gouvernement britannique maintient son cap. Il a informé la Haute-Cour de Londres qu’il prévoyait de commencer les premières expulsions vers le Rwanda entre le 1er et le 15 juillet. Le gouvernement espère ainsi avoir expulsé au moins 5 700 personnes d’ici la fin de l’année. Mais les opposants au projet n’ont pas non plus dit leur dernier mot. Plusieurs actions en justice lancées par des associations ou des syndicats peuvent ralentir, voire mettre un terme au processus. Le juge Martin Chamberlain, de la Haute-Cour de Londres, a organisé la semaine dernière une audience sur un recours contre le Plan Rwanda déposé par le syndicat FDA, qui représente les fonctionnaires.Le prochain rendez-vous des opposants à la loi est d’ores et déjà fixé. Une grande manifestation nationale, à l’appel d’associations, ONG et syndicats, doit avoir lieu le 29 juin prochain.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#irlandenord#rwanda#expulsion#droit#asile#sante

  • Mineurs isolés : 27 organisations saisissent le Conseil d’État pour non-respect de la Convention des droits de l’enfant - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57066/mineurs-isoles--27-organisations-saisissent-le-conseil-detat-pour-nonr

    Mineurs isolés : 27 organisations saisissent le Conseil d’État pour non-respect de la Convention des droits de l’enfant
    Par La rédaction Publié le : 14/05/2024
    Vingt-sept organisations ont décidé de saisir le Conseil d’État pour contraindre la France à respecter la Convention internationale des droits de l’enfant. En janvier 2023, l’ONU avait estimé que la France avait violé plusieurs dispositions de cette Convention. Les organisations déplorent que rien n’ait été fait depuis pour y remédier. Des refus de prise en charge par les départements, des documents d’état civil écartés, une absence de représentant légal... Mardi 14 mai, 27 organisations ont annoncé avoir saisi le Conseil d’État pour contraindre la France à respecter les dispositions de la Convention des droits de l’enfant dans l’accueil des mineurs isolés.
    Parmi ces organisations figurent la Fondation Abbé Pierre, la Ligue des droits de l’Homme, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières, le Secours Catholique Caritas France, le syndicat de la Magistrature, Unicef France ou encore la Cimade.
    Le 25 janvier 2023, le Comité de l’ONU pour les droits de l’enfant a estimé que la France avait violé plusieurs dispositions de cette Convention, notamment en évaluant sommairement l’âge des mineurs étrangers et en les laissant sans protection adéquate. Il avait demandé à Paris de prendre les mesures nécessaires dans un délai de 180 jours."Malgré les demandes formulées par l’ONU et relayées à de nombreuses reprises par nos organisations, aucune mesure n’a été prise par le gouvernement", dénoncent les associations.Au contraire, selon elles, les violations « s’amplifient et s’aggravent ». Ces derniers mois, « plusieurs conseils départementaux ont ainsi décidé, en toute illégalité, de suspendre l’accueil et la prise en charge de nouveaux mineurs non accompagnés », soulignent-elles.
    « Les documents d’état civil présentés par les enfants pour attester de leur minorité sont souvent écartés ou jugés insuffisants, sans pour autant que leur soit proposée une aide pour récupérer des actes valides auprès des autorités de leur pays », notent-elles. Et « contrairement aux exigences des textes internationaux, la France persiste à ne pas désigner de représentant légal chargé de les assister durant toute la procédure »."Cette situation est source de grande insécurité pour ces enfants" et « conduit à les écarter des dispositifs de protection », déplorent les associations.
    Les besoins essentiels de ces jeunes ne sont même pas toujours satisfaits. « Des centaines d’enfants et adolescents continuent d’être laissés à la rue pendant plusieurs mois entre la décision de refus de protection des départements et celle du juge des enfants qui reconnaît finalement leur minorité et leur isolement », dénoncent ainsi les organisations. Selon une enquête menée par la Coordination nationale jeunes exilés en danger (CNJED) auprès d’une centaine d’associations et collectifs actifs dans 83 départements, « au moins 3 477 jeunes isolés étrangers » seraient en cours de procédure pour faire reconnaître leur minorité en France. Et parmi eux, plus d’un tiers, au mois de mars, étaient à la rue sans aucune solution de logement.
    À Paris, depuis le début du mois d’avril, environ 250 mineurs non accompagnés en recours occupent la maison des Métallos, un établissement culturel parisien. Ils réclament des hébergements durables, l’accès à la scolarité et dénoncent, comme de nombreuses associations, le « nettoyage social » à l’approche des Jeux olympiques. Certains de ces jeunes sont actuellement hébergés dans des gymnases de la capitale mais doivent prochainement être transférés vers des « sas régionaux ».De son côté, Action contre la faim (ACF) a fait, fin 2023, le constat que ces jeunes souffraient de la faim. Dans une enquête réalisée auprès d’une centaine de jeunes exilés étrangers pendant 4 jours en octobre et novembre 2023, au sein de 4 dispositifs fréquentés par les jeunes à Paris : la Halte Humanitaire (1er), le Coucou Crew (18e), la permanence inter-asso- ciative du mercredi matin au jardin Pali Kao (20e), et la permanence d’Utopia 56 à l’Hôtel de ville (1er), l’ONG a constaté que plus de la moitié des jeunes interrogés par ACF (53 %) étaient en situation de « faim sévère » et 39 % en situation de faim modérée. Seuls 8 % des jeunes ont déclaré n’avoir que peu ou pas faim.

    #Covid-19#migrant#migration#france#mineur#MNA#CIDE#ONU#convention#droisenfants#conseildetat#sante

  • Tunisie: hausse des interceptions de migrants tentant de traverser la Méditerranée
    https://www.dakaractu.com/Tunisie-hausse-des-interceptions-de-migrants-tentant-de-traverser-la-Medi

    Tunisie : hausse des interceptions de migrants tentant de traverser la Méditerranée
    Les interceptions de migrants tentant de traverser la Méditerranée vers l’Italie à partir des côtes tunisiennes ont augmenté de 22,5% de janvier à avril par rapport à la même période une année auparavant, pour dépasser les 21.000 personnes « empêchées de partir ou secourues » en mer, a annoncé la Garde nationale tunisienne dimanche. Au total, la Garde nationale qui chapeaute aussi les gardes-côtes a « intercepté ou secouru » 21.545 personnes sur les quatre premiers mois de cette année, contre 17.576 sur la même période de 2023, pour un nombre d’opérations équivalent (751 contre 756), selon un communiqué officiel.
    En revanche, elle a récupéré seulement 291 corps de personnes victimes de naufrage, en majorité des « étrangers » (catégorie désignant essentiellement des ressortissants d’Afrique subsaharienne), depuis le début de l’année, contre 572 sur la même période de 2023 en triplant presque son nombre d’opérations (1.967 contre 686). La Garde nationale a également « empêché » 21.462 personnes d’entrer sur le territoire tunisien, par ses frontières avec l’Algérie à l’ouest et la Libye à l’est, soit quatre fois plus que les 5.256 répertoriés l’année précédente. La région de Sfax, deuxième ville du pays située au centre-est de la Tunisie, est restée l’épicentre des départs clandestins avec 19.457 migrants « empêchés » de traverser contre 15.468 l’année précédente, selon la Garde nationale.
    La Tunisie est, avec la Libye, l’un des principaux points de départ des migrants vers l’île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des plages de la région de Sfax. L’an passé, des dizaines de milliers de ressortissants subsahariens, fuyant la pauvreté et des conflits notamment au Soudan, ainsi que des milliers de Tunisiens, poussés par la crise économique et des tensions politiques, ont tenté la périlleuse traversée de la Méditerranée. Sous l’impulsion de l’Italie, l’Union européenne a conclu l’été dernier avec Tunis un accord, très critiqué en Europe, prévoyant des aides financières —au total 255 millions d’euros— en contrepartie d’efforts accrus pour réduire ces départs.L’approche de l’Etat tunisien « n’est pas une approche de sauvetage mais d’interception » tout comme les moyens et les formations octroyées aux forces de sécurité tunisiennes, a dénoncé récemment auprès de l’AFP Romdhane Ben Amor, porte-parole de l’ONG FTDES. Selon un récent rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), sur la dernière décennie, plus de 27.000 migrants ont péri en Méditerranée, dont plus de 3.000 l’an passé.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#traversee#migrationirreguliere#OIM#sante#sfax#pauvrete#conflit#soudan#algerie#libye

  • Organisation de voyage irrégulier : une bande d’associés tombe avec comme cerveau une fille de 27 ans.
    https://www.dakaractu.com/Organisation-de-voyage-irregulier-une-bande-d-associes-tombe-avec-comme-c

    Organisation de voyage irrégulier : une bande d’associés tombe avec comme cerveau une fille de 27 ans.
    Les nommés M. Nd Diop, M. Niang, Nd Ndoye, S. Mb Ndiaye, M. L. Dia et M. Guèye ont été jugés, ce 14 mai pour les délits d’organisation par terre ou mer une migration irrégulière et trafic de migrants. C’est une bande organisée dont le cerveau est la dame M. Guèye à qui on prête d’avoir mis en branle le projet de voyage. Tous âgés entre la vingtaine et la trentaine, ils sont majoritairement domiciliés à Thiaroye. Devant la barre, M. Nd Diop, S. Mb Ndiaye et M. Niang approuvent. Ils ont tous été entendu
    Selon M. Nd Diop, c’est la jeune fille M. Guèye qui est à l’origine de l’organisation du voyage.« C’est elle qui m’a joint au téléphone pour me faire part d’un offre avec une place qu’elle me réserve pour la traversée vers l’Europe », a-t-il indiqué. Il ressort des débats d’audience que M. Nd Diop devait se charger de conduire la pirogue à destination. Chacun des participants avait un rôle défini dans l’organisation du voyage mais devaient tous participer à rassurer les passagers qui versaient leur argent ce que le mis en cause à réfuter.
    Pour sa part, le pêcheur M. Niang souligne n’être pas impliqué dans l’organisation du voyage clandestin et s’explique. « Je devais partir parce qu’on m’avait offert une place. Je ne connaissais même pas le domicile de rassemblement des passagers sis à Bargny. », a indiqué le prévenu. Âgé de 23 ans, Nd. Ndoye à qui, les enquêteurs ont prêté le rôle de trouver des candidats, a contesté toute implication dans l’organisation d’une migration irrégulière. « Je n’ai jamais été chargé de trouver des clients pour le compte de Marième Guèye. Je ne lui ai versé que 600 000FCFA pour ma place dans le voyage. Je n’ai jamais encaissé des individus pour le compte de la dame. », a clarifié le mis en cause. S. Mb Ndiaye qui répond des mêmes charges a abondé dans le même sens. « Je n’ai jamais apporté de clients à M. Guèye. J’ai participé au voyage pour aller trouver un meilleur avenir et ainsi assister ma femme qui est enceinte et pour aider ma mère », a-t-il indiqué.
    Il ressort aussi de l’enquête que des étrangers notamment des gambiens et des guinéens ont remis à la bande en l’occurrence à M. L. Dia des sommes d’argent comprises entre 250 000FCFA et 300 000FCFA pour des places dans le trajet. Le prévenu a catégoriquement nié les faits.« Je n’ai pas encaissé d’étrangers », a-t-il dit en soulignant participer en tant candidat pour le voyage.
    Considérée comme la cheffe de bande, M. Guèye a approuvé une association pour un voyage clandestin. « Je leur ai demandé de nous associer pour aller ensemble parce que cela faisait la troisième fois qu’on remettait à des individus notre argent en vain. Après concertations nous avons décidé de rendre visite à un marabout pour avoir un aperçu sur nos chance de bien réussir la traversée. Celui-ci nous a indiqué qu’on pourra voyager sans difficultés mais que le départ n’était pas assuré. Il a donné à chacun de nous un gris gris similaire que vous pouvez vérifier sur nous tous. », a indiqué la jeune fille de 27 ans. La prévenue ne s’est pas limitée à cela. Elle a décliné le rôle de chacun dans l’organisation du voyage.
    « M. L. Dia nous a amené à Bargny dans le domicile où tout se préparait. Il a aussi amené 5 clients étrangers. Nd. Ndoye m’a amené pour son compte, 2 clients dont une fille surnommée Bibiche. S. Mb Ndiaye lui, n’a rien à voir dans cette affaire. Il voulait juste effectuer le voyage. L’individu qui dévait servir de capitaine de l’équipage, c’est M. Niang qui devait nous le trouver. Tous, nous envisagions de débourser 9 millions FCFA pour le voyage parce qu’on devait acheter tout le matériel nécessaire pour cela. », a précisé la prévenue. Dans le PV, plusieurs candidats au voyage ont déclaré avoir déboursé des sommes variées pour participer au voyage. Des montant allant de 250 000FCFA à 700 000FCFA. La majorité a chargé la dame M. Guèye qui, selon elle, a remis de l’argent à cette dernière ce qu’elle réfute.« Personnellement, je n’ai participé au versement que de 4 personnes et moi-même dans ce voyage. Ils sont tous mes frères que je voulais amener sinon il n’y avait personne d’autre. Nous étions 15 en plus de nous 6 ce qui faisait un total de 21 individus et nous savions que cela ne suffisait pas pour effectuer le voyage et on voulait encore attendre que d’autres nous rejoignent », a clarifier la cheffe de bande. Dans sa réquisition, le maitre des poursuites a parlé d’organisation qui visait un seul objectif, la migration irrégulière. Selon lui, toutes les personnes impliquées dans cette affaire ont indiqué avoir collaboré avec M. Guèye. A l’en croire, le trafic consiste dans ce dossier à vouloir faire traverser illégalement des individus vers un autre territoire. « Ils avaient posé tous les actes pour cela. N’eût été l’intervention des policiers, ils auraient pu partir », a expliqué le procureur qui invite la juridiction à entrer en voie de condamnation contre M. Guèye, Nd. Ndoye, M. L. Dia pour trafic de migrants et les sieurs M. Niang et M. Nd. Diop pour complicité avant de demander la relaxe de S. Mb Ndiaye. Le magistrat a requis 2 ans d’emprisonnement dont 2 mois fermes pour les prévenus. Dans sa plaidoirie, la défense a contesté le trafic de migrants et l’organisation d’une migration irrégulière. Pour l’avocat, les mis en cause n’étaient alimentés que par le désir de vouloir voyager.
    « Ce sont justement des candidats à l’émigration. Il faut voir le mobile pour entrer en voie de condamnation. Demander à ce qu’ils soient condamner à 6 mois ferme est une peine très sévère. Ce sont des gens qui voulaient une meilleure situation. Ils ne sont pas des organisateurs mais des candidats », a souligné le conseil qui invite le tribunal à la clémence à leur endroit.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#guinee#trafic#emigration#thiaroye#bargny#traversee#jeunesse#sante

  • L’ONG d’aide aux migrants SOS Méditerranée peut continuer à recevoir des subventions publiques
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/14/l-ong-d-aide-aux-migrants-sos-mediterranee-peut-continuer-a-recevoir-des-sub

    L’ONG d’aide aux migrants SOS Méditerranée peut continuer à recevoir des subventions publiques
    Par Julia Pascual
    Publié hier à 07h47, modifié hier à 08h46
    L’association SOS Méditerranée, connue pour intervenir en mer au secours des migrants qui quittent la Libye à bord d’embarcations de fortune, pourra continuer de recevoir des subventions publiques. Lundi 13 mai, le Conseil d’Etat a rendu une série de trois décisions qui confortent la possibilité qu’ont les collectivités territoriales « de soutenir toute action internationale d’aide humanitaire », rappelle la juridiction dans un communiqué de presse. Ce faisant, elle précise que ce soutien ne peut viser des activités politiques. « C’est une grande décision de principe », a réagi l’avocat de SOS Méditerranée, Patrice Spinosi, qui se réjouit de « la défaite de ceux qui cherchaient à tarir le financement de cette organisation humanitaire ».
    Plusieurs militants identitaires avaient contesté devant la justice administrative des subventions accordées à l’ONG par les villes de Paris (100 000 euros en 2019), Montpellier (15 000 euros en 2020), ainsi que par le département de l’Hérault (20 000 euros en 2020). Dans un communiqué de presse, lundi 13 août, SOS Méditerranée a rappelé bénéficier aujourd’hui du soutien de 116 collectivités territoriales, « dont les contributions représentent au total 9 % du budget de l’association ».
    « Cette décision est un soulagement et démontre que notre action est perçue par la plus haute juridiction administrative française pour ce qu’elle est : une action humanitaire de sauvetage en mer qui s’inscrit formellement dans le droit maritime international », a réagi Sophie Beau, directrice générale et cofondatricee de l’ONG.
    La cour administrative d’appel de Paris avait, dans un premier temps, annulé la subvention destinée à participer à l’affrètement d’un nouveau bateau, considérant que la ville avait interféré dans la politique étrangère de la France en faisant sienne les critiques par SOS Méditerranée des politiques de l’Union européenne en matière d’immigration et d’asile. Le Conseil d’Etat y voit une « erreur de droit ». Et redit que le code général des collectivités territoriales autorise le soutien d’une action internationale à caractère humanitaire, à condition de « respecter les engagements internationaux de la France » et de ne pas « interférer avec la conduite par l’Etat des relations internationales ».
    L’aide consentie par une collectivité ne doit pas non plus consister à « prendre parti dans un conflit de nature politique ». Mais, à la différence de la cour d’appel de Paris, le Conseil d’Etat juge que l’activité de sauvetage en mer menée par SOS Méditerranée constitue « une action internationale à caractère humanitaire » et qu’elle n’est pas contraire aux engagements internationaux de la France, quelles que soient les prises de position de l’ONG dans le débat public. SOS Méditerranée agit « en conformité avec les principes du droit maritime international, qui prévoient l’obligation de secourir les personnes se trouvant en détresse en mer, et de les débarquer dans un lieu sûr dans un délai raisonnable, quelle que soit leur nationalité ou leur statut », souligne le Conseil d’Etat dans son communiqué.

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#ONG#humanitaire#mediterranee#libye#droitmaritime#sante

  • A #Montpellier, la #gratuité fait grimper la #fréquentation des bus et des trams de 25%

    Dans la métropole, 358 000 habitants sur 500 000 ont activé leur « #pass_gratuité » depuis la mise en place de la mesure il y a six mois, selon les chiffres dévoilés ce mardi 14 mai.

    Ticket au bout des doigts et sac de randonnée sur le dos, un touriste hagard remonte, vendredi 10 mai, la rame de tram, à la recherche d’une fente dans laquelle glisser son titre de transport. Sa quête restera vaine. « Les bornes de validation ont été enlevées parce que c’est gratuit pour nous, les Montpelliérains ! » lui signale un voyageur. Il y a quelques mois, l’agglomération de Montpellier est devenue la plus grande métropole d’Europe à rendre les transports en commun gratuits pour ses 500 000 habitants. Parmi eux, Yvette, une retraitée, exhibe son « pass gratuité », obtenu grâce à un simple justificatif de domicile. « On a une chance extraordinaire de pouvoir prendre les transports gratuitement, s’enthousiasme la septuagénaire qui réside à Castelnau-le-Lez, une des 31 communes de l’agglomération. Je suis davantage attentive à ce que je peux faire en tram. Là, je viens de le prendre pour aller au yoga ! Je n’utilise presque plus ma voiture, sauf pour aller voir mon fils à une heure d’ici, ça me permet d’économiser. »

    « Les trams sont pleins »

    Sur le quai opposé, Aboukaria, qui attend le tram en compagnie de son compagnon et de sa fille, fait ses calculs : « Les 30 euros que je dépensais pour mon abonnement vont dans les courses, ça fait du bien. Le seul problème, c’est qu’il y a davantage de monde aux heures de pointe. » « La gratuité arrange ceux qui n’ont pas les moyens, comme mes deux enfants, payés au smic, renchérit Benhamou, un autre usager. Dans les quartiers populaires, les trams sont pleins. »

    Les chiffres dévoilés ce mardi par la métropole confirment la popularité de cette révolution : la fréquentation des quatre lignes de tram et des 41 lignes de bus a augmenté de 23,7 % par rapport à 2019, période précédant la mise en place progressive de la gratuité. En vigueur le week-end depuis septembre 2020, celle-ci a ensuite été étendue aux moins de 18 ans ainsi qu’aux plus de 65 ans durant la semaine, avant d’être généralisée en décembre 2023. Une police métropolitaine, créée pour l’occasion, veille à maintenir un climat de sécurité. Selon la métropole, malgré l’afflux de voyageurs, les #incivilités ont reculé de 26 % par rapport à 2019.

    « On ne s’est pas trompés. La gratuité des transports change la vie de centaines de milliers de personnes », veut croire Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de la métropole. En concrétisant une promesse de campagne faite en 2020, il entendait répondre à la fois aux gilets jaunes et aux manifestants pour le climat. « Cette mesure me plaît car elle montre que la gauche fait des choses pour construire un monde plus solidaire, écologique et fraternel », dit-il.

    L’édile a opté pour une #gratuité_universelle plutôt que pour des tarifs sur critères sociaux afin de limiter le phénomène de #non-recours chez les personnes précaires. A ce jour, 358 000 habitants ont activé leur « pass gratuité ». « C’est monumental ! s’exclame l’élu écologiste Manu Reynaud, adjoint au maire de Montpellier délégué à la ville apaisée, respirable et numérique. Les retours sont positifs, ça a permis de se réinterroger sur la question des #mobilités et des transports publics. Il y a aussi une certaine fierté chez les habitants à disposer de quelque chose que les autres n’ont pas. »

    #Dunkerque, ville pionnière

    L’expérience est calquée sur celle menée depuis dix ans à #Tallinn (450 000 habitants), la capitale de l’Estonie. En France, parmi 45 villes déjà converties à la gratuité, Dunkerque (200 000 habitants) a fait figure de pionnière dès 2018. L’actuel ministre des Transports, Patrice Vergriete, alors maire de la ville, a mis en place la gratuité pour ses concitoyens mais aussi pour les visiteurs. A Montpellier, ces derniers doivent toujours s’acquitter d’un ticket à 1,60 euro. De quoi maintenir une partie des recettes de billetterie des transports pour la métropole.

    Mais l’équation financière du passage à la gratuité a longtemps posé question, y compris dans le camp des écologistes membres de la majorité municipale. Selon la chambre régionale des comptes Occitanie, le manque à gagner serait de 30 à 40 millions d’euros. Michaël Delafosse assume : « Cela représente 5 % du budget de fonctionnement de la métropole, c’est un choix politique. Au niveau financier, on est parfaitement dans les clous. » Il concède cependant : « Si le choc énergétique avait duré, je serais peut-être moins serein. » L’édile rappelle qu’il n’y a pas eu d’augmentation des impôts et qu’une bonne partie du #financement provient du #versement_mobilité, un #impôt payé par les entreprises de plus de 11 salariés, dont la contribution augmente grâce à une activité économique dynamique sur le territoire métropolitain.

    La qualité du réseau risque-t-elle de pâtir du financement de la gratuité ? A l’heure où certains usagers et la chambre régionale des comptes accusent la métropole d’avoir espacé les rotations des bus pour faire des économies, le maire se défend : « La fréquence n’a pas baissé, mais on sait qu’on doit continuer à améliorer l’offre. On a tout intérêt à la performance. » La métropole assure qu’elle continue d’investir dans le développement du réseau. « On achète de nouvelles rames pour transporter plus de voyageurs, précise Michaël Delafosse, il faut accélérer les commandes. » Une ligne supplémentaire de tram, un réseau de bus tram ainsi que 70 bus électriques sont également attendus.

    Le boom du #vélo se poursuit

    Quid du climat ? Si Michaël Delafosse loue une « mesure d’écologie positive », l’effet direct de la gratuité sur les émissions de CO2 reste à prouver. A-t-elle massivement incité à abandonner la voiture ou les habitants se sont-ils simplement plus déplacés ? Pour tenter d’y voir clair, une enquête sera réalisée « sûrement en 2026 », assure le maire. Solène, 26 ans et tout juste diplômée, envisage de se passer de la voiture : « Ça coûte plus cher, et, pour des raisons environnementales et de pollution de l’air, je ne veux pas en dépendre. Mon but est de trouver un travail à Montpellier où je pourrai faire sans ! » Mais d’autres ne sont pas prêts à lâcher le volant. « Aller au travail en transport en commun doublerait mon temps de trajet », justifie Vincent, trentenaire résidant dans l’agglomération. Idem pour Fadila, mère de famille : « Je commence le travail à 6 heures du matin et j’ai peur de marcher jusqu’à l’arrêt de tram, qui est loin de chez moi. »

    Plus globalement, l’agglomération prône une nouvelle « vision systémique » pour « faire de la place aux autres modes de déplacement que la voiture ». Pour l’heure, le boom du vélo se poursuit dans la métropole, avec une progression de 16 % l’an dernier. « On mène une politique cyclable, rappelle Delafosse, on continue à défendre la piétonnisation et le covoiturage au quotidien, donc toutes les mobilités décarbonées sont en progression, l’une ne cannibalise pas l’autre. »

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/a-montpellier-la-gratuite-fait-grimper-la-frequentation-des-bus-et-des-tr

    #transports_publics #statistiques #chiffres #cartographie #visualisation #vélos #coût #budget

    • C’est comment, ils ne sont pas gratuits pour les externes ?
      Le problème de conserver une double tarification, c’est qu’il faut conserver toute l’infra de validation, vente, et contrôle...
      L’avantage, c’est pour les statisticiens qui ont ainsi un systeme non biaisé par rapport à avant.

      Dunkerque c’est gratuit GRATUIT, plus de valideurs, plus de vente, plus de controle.

    • Y’a FO qui n’est pas d’accord…

      "Je n’ai pas confiance en ces chiffres" : FO continue à réclamer plus de moyens dans les transports en commun à Montpellier
      https://www.midilibre.fr/2024/05/14/je-nai-pas-confiance-en-ces-chiffres-fo-continue-a-reclamer-plus-de-moyens

      « C’est l’arnaque ! » Ne parlez pas au représentant syndical FO, majoritaire chez TAM, de la hausse de fréquentation des transports en commun depuis la gratuité. Pour Laurent Murcia, les chiffres ne sont pas comparables pour plusieurs raisons. D’abord, le taux de fraude. Le syndicat estime que les fraudeurs représentaient 80 % par an des utilisateurs avant la mise en place de la gratuité. « On ne peut pas comparer la fréquentation sur des bases différentes, à savoir la billetterie contre les cellules installées aux entrées des bus et tramways. Sans compter la hausse de la population au sein de la métropole ». Et de rappeler que les manifestations de Gilets jaunes à répétition en 2019 avaient empêché la circulation des transports en commun.

      (Note : les chiffres de fréquentation étaient déjà « corrigés » auparavant d’une estimation du taux de “fraude”.)

    • @sandburg : j’ai déjà indiqué plusieurs fois qu’on a notamment les bleds des plages et une ville pavillonnaire, toutes très proches de Montpellier qui ont refusé de faire partie de la Métropole, notamment pour ne pas contribuer aux transports collectifs (et sans doute aussi parce qu’elles ne veulent pas augmenter la part de logements sociaux). Clairement les villes de la plage ne veulent pas du tram parce que ça permettrait aux touristes d’aller dépenser leur pognon à Montpellier plutôt que sur place, et cultivent une paranoïa aiguë des jeunes de la Paillade qui prendraient le tram pour venir les dévaliser chez eux.

      Une discussion récente à ce sujet :
      https://seenthis.net/messages/1035188#message1035209

      Une caractéristique du tram à Montpellier, censé remplacer « le petit train de Palavas » qui, pendant près d’un siècle, emmenait les montpelliérains à la plage depuis la place de la Comédie, c’est que le tram ne va pas jusqu’à la plage et les bleds du littoral n’en veulent pas.
      https://seenthis.net/messages/864717
      Voici le maire LR de la Grande Motte qui t’explique que « ce n’est pas une demande de la population du Pays de l’Or de voir arriver le tram. » :
      https://seenthis.net/messages/1037200
      (Carnon par exemple, ils ne veulent pas qu’on prolonge le tram, ils passent leur temps à se plaindre des indésirables qui viennent par le tram, et dans le même temps ils veulent absolument faire payer le parking installé sur un terrain qui ne leur appartient pas.)

      Du coup, politiquement, c’est quand même compliqué de filer la gratuité des transports de la Métropole à des gens qui ne veulent justement pas participer aux transports (et/ou aux logements sociaux) de la Métropole.

      Pour l’infrastructure : il n’y a plus de validation ni de vente de billets. Tout a été démonté. Il faut soit une carte physique pour le pass gratutié, soit passer par l’appli sur smartphone pour acheter et valider un billet.

    • @rastapopoulos Oui évidemment.

      Il y a apparemment la possibilité d’acheter des billets physique « horodatés » dans les « principales stations » et chez des commerçants (je suppose dans les tabacs). Mais je n’ai jamais essayé.

      Note que les abonnements pour les non-résidents (mois, année, et aussi le pass touristique 1, 2 ou 3 jours), de la même façon que le « pass gratuité », prennent la forme d’une carte physique et que tu n’as pas besoin de smartphone.

  • Démanteler la catastrophe : tactiques et stratégies, Les soulèvements de la terre
    https://lundi.am/Demanteler-la-catastrophe-tactiques-et-strategies

    edit Sommaire et premières pages

    https://lafabrique.fr/wp-content/uploads/2023/12/Premières-secoussesBAT-pages-1-5-6-15-20-copie.pdf

    « Faire redescendre l’écologie sur #terre » écrivions-nous dans l’appel fondateur de janvier 2021. Il ne s’agit pas d’une simple formule, mais bien d’une ligne politique. Si la Terre est un objet céleste, c’est plutôt du sol et de la glèbe qu’il est ici question. Faire redescendre l’écologie sur terre, c’est renoncer à vouloir « sauver la planète ». Cette ambition de superhéros est bien trop grande pour nous. La Terre n’a pas besoin de nous. Elle nous a précédé·es et nous survivra. Cette prétention est aussi démesurée que ses conséquences sont dérisoires. Elle se réduit bien souvent à réclamer qu’un hypothétique « gouvernement mondial » prenne des « mesures » contre le bouleversement climatique.
    Comme le ciel, le #climat paraît hors de notre portée. Telle une totalité inaccessible, il nous surplombe et nous excède. La première vague du « mouvement climat » nous a confronté·es à cette impuissance. De COP en marches massives, de camps actions climat en rapports du GIEC, nous ne sommes pas par- venus à infléchir significativement le ravage en cours. Face à cette impasse, nous faisons le pari d’une écologie terre à terre qui s’ancre dans les luttes foncières et territoriales.

    (...) La question foncière se situe à l’intersection de la question écologique, de la question sociale et de la question coloniale.

    #capitalisme #écologie #désarmement #SdlT #livre

    • « Premières secousses » : le manifeste des Soulèvements de la Terre
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/26/premieres-secousses-le-manifeste-des-soulevements-de-la-terre_6230064_3232.h

      Après avoir échappé à la dissolution, le mouvement détaille ses pratiques militantes radicales et tente de structurer sa pensée politique.
      Par Nabil Wakim

      Livre. Comment structurer la pensée radicale quand les fumées des grenades lacrymogènes se sont dissipées ? Dans un livre manifeste, intitulé Premières secousses (La Fabrique, 296 pages, 15 euros) et signé collectivement Les Soulèvements de la Terre, cette organisation polymorphe tente de définir les grandes lignes politiques d’un mouvement jusqu’ici en priorité tourné vers l’action.

      Le contexte, d’abord : après les manifestations contre l’installation de gigantesques retenues d’eau à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) et les opérations menées contre des cimenteries, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé la dissolution du groupe. Une décision ensuite annulée par le Conseil d’Etat. Le collectif le souligne d’ailleurs dès les premières lignes : « Ce livre avait toutes les chances d’être interdit et mis au pilon au moment où nous avons commencé à l’écrire. » Un ouvrage à la forme étonnante, qui mêle une justification a posteriori des actes les plus visibles, une autohistoire des luttes des Soulèvements et une réflexion intellectuelle sur la radicalité des mouvements sociaux.

      Le moins que l’on puisse dire, c’est que la tentative ratée de dissolution n’a pas refroidi les ardeurs des militants. Dès les premières pages, le livre explique que le mouvement se reconnaît en premier lieu dans trois modes d’action. D’abord, le #blocage, défini comme « une suspension d’une infrastructure responsable du ravage écologique » – arrêter un chantier, par exemple. Le « désarmement », présenté comme la « mise en pièces d’infrastructures ou de chantiers qui accélèrent la catastrophe en cours », autrement dit, le #sabotage. Et, enfin, « l’#occupation_de_terres » – à la manière de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), souvent citée en exemple.

      Radicalisation des modes d’action

      Une part importante de l’ouvrage raconte d’ailleurs la façon dont les Soulèvements ont progressivement radicalisé leurs modes d’action, et réussi à entraîner dans leur sillage d’autres militants, qu’il s’agisse d’agriculteurs, de syndicalistes ou d’écologistes. Le livre raconte par le menu la bataille qui s’est déroulée autour des #mégabassines dans le pays niortais. Et explique comment les actions de sabotage ou d’occupation de lieux n’étaient pas forcément consensuelles au départ. Elles le sont progressivement devenues, estiment les auteurs, dans l’enthousiasme de la contestation commune mais aussi face à la #répression.

      « Nous n’avions pas anticipé l’ampleur inédite du feu qui s’est abattu sur nous ce jour-là », reconnaissent ainsi les militants à propos des affrontements de Sainte-Soline. « Tactiquement, nous sommes défaits. Politiquement, mille questions se posent. Sensiblement, c’est dur », analysent encore Les Soulèvements, qui entrent en détail dans les débats du mouvement après ces événements.

      Si l’#agro-industrie se trouve dans le viseur du mouvement, c’est également le cas du secteur du #ciment, considéré comme « l’une des industries les plus universellement associées au ravage environnemental ». Le livre est moins centré sur le secteur des énergies fossiles, pourtant premier responsable du réchauffement climatique.

      Il s’agit, par ailleurs, de marquer ses positions, en se différenciant de mouvements écologistes plus classiques, trop focalisés, selon les auteurs, sur la question climatique. « L’écologie qui fait la morale est au mieux impuissante, au pire contre-productive », écrivent Les Soulèvements de la Terre. Les militants insistent toutefois, dans le même temps, sur la nécessité de la « #composition », une démarche qui justifie le fait de travailler avec des activistes plus traditionnels qui acceptent de défiler à leurs côtés, sans se mêler aux actions de sabotage, mais sans les condamner.

      Dessiner les prochaines étapes

      Sur le fond, Les Soulèvements de la Terre mettent l’accent sur une articulation entre les questions écologiques, sociales et coloniales. Et vont puiser – en vrac – leurs références intellectuelles dans les œuvres de Karl Marx, d’Edouard Glissant, de Kristin Ross ou de la philosophe Simone Weil, dans l’histoire de la Commune de Paris ou celle du syndicalisme révolutionnaire. Ils prennent néanmoins un malin plaisir à souligner un désaccord politique avec le chercheur suédois Andreas Malm, auteur, chez le même éditeur, de Comment saboter un pipeline – et considéré par le ministère de l’intérieur comme l’un des inspirateurs du mouvement.

      Les auteurs tentent également de dessiner les prochaines étapes de leur engagement, en insistant sur la nécessaire organisation par la base et par les collectifs locaux, et en refusant un « léninisme vert » autoritaire. Forts de leur expérience dans les modes d’action radicaux, Les Soulèvements se rêvent en « force d’intervention » militante, en soutien à des mouvements sociaux. Mais souhaitent aussi participer à rendre certains territoires « ingouvernables » pour les institutions – comme un message adressé directement au ministre de l’intérieur.

      #organisation_politique #tactique #stratégie

  • #Dubai, la città dei grattacieli di carta
    https://irpimedia.irpi.eu/dubaiunlocked-dubai-citta-dei-grattacieli-di-carta

    Il mercato immobiliare dell’emirato vive in una televendita permanente. Promesse di profitti facili e massima discrezione attraggono qualunque investitore. Sistemi di prevenzione ancora insufficienti permettono di evadere e riciclare. Anche a proprietari italiani L’articolo Dubai, la città dei grattacieli di carta proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Emirati_Arabi_Uniti #Evasione_fiscale #Riciclaggio

  • Vous surveillez les frontières, nous vous surveillons

    Boza FII Benn Kàddu – Benn yoon
    3me édition
    TDR 72h. Push Back Frontex

    BOZA FII s’engage dans le domaine de la fuite et de la migration. Nous soutenons les migrants de retour volontaire, les migrants qui ont été expulsés vers leur pays d’origine et confrontés à un manque total d’assistance. Ainsi que les amis et familles de ceux qui sont disparus en mer méditerranée et aux frontières, dans leur douloureuse quête de réponses. Mais aussi promouvoir le droit à l’identité et à la dignité pour toutes les victimes de nos frontières, et le droit de leurs familles à savoir. Nous voulons œuvrer au meilleur respect des droits de ces personnes, non seulement fragilisées par les drames de la mi ration mais aussi souvent stigmatisées dans leur propre communauté. Nous souhaitons également encourager la production de connaissances et promouvoir l’objectivité du débat sur les migrations et les échanges internationaux afin d’afronter ensemble les réalités mondiales.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/14/vous-surveillez-les-frontieres-nous-vous-surve

    #migration