person:françois maspero

  • Serge Mestre : « J’ai voulu rendre à Gerda Taro sa dimension de combattante antifasciste, amoureuse et féministe »
    02/03/2019

    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-culture/serge-mestre


    « C’était une photographe, ce fut une oubliée de l’Histoire, c’est devenue une icône ». Voilà ce qu’écrit aujourd’hui le critique Olivier Mony à propos de Gerda Taro, née en 1910 et morte tragiquement 27 ans plus tard en Espagne, et qui fut l’une des premières femmes reporters de guerre.

    Après avoir écrit sur le poète Federico Garcia Lorca dans Ainadamar, La fontaine aux larmes, Serge Mestre poursuit son exploration romanesque de la jeunesse exaltée fauchée par l’Espagne franquiste avec Regarder, un roman qui restitue à la photographe Gerda Taro toute sa singularité. Gerda Taro, née en Allemagne en 1910 et réfugiée à Paris, fut la compagne du photographe Robert Capa.

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16740-02.03.2019-ITEMA_21997323-1.mp3
    #Gerda_Taro

  • L’#assassinat de #Maurice_Audin, pour ceux qui ont refusé le silence

    Éditeur à Lausanne, à l’enseigne de La Cité, j’ai accompagné, comme Jérôme Lindon ou François Maspero, les combats de vérité durant la #guerre_d'Algérie. Dans ce moment de reconnaissance officielle, je veux saluer ceux et celles qui, refusant l’insoutenable, étaient interpellés, perquisitionnés, inculpés pour entreprise de démoralisation de l’armée, qualifiés de traitres à la #France, alors qu’ils en défendaient les #valeurs.

    https://blogs.mediapart.fr/nils-andersson/blog/130918/l-assassinat-de-maurice-audin-pour-ceux-qui-ont-refuse-le-silence

  • Qui est Gerda Taro, à laquelle le Doodle du jour rend hommage ?
    01.08.2018 Bruno Labarbère.
    http://mizuwari.fr/index.php/2018/08/01/qui-est-gerda-taro-a-laquelle-le-doodle-du-jour-rend-hommage


    François Maspero « Ombre d’une photographe, Greda Taro »

    Ombre parmi les ombres Gerda Taro a subi le plus cruel destin que puisse connaître les ombres : celui de ne même pas être sa propre ombre, mais celle d’un autre. Pendant plus de soixante ans, quand on cherchait son nom, on le trouvait certes cité des centaines de fois. Mais toujours associé, en quelques lignes, en quelques pages, à l’homme dont elle a un temps partagé la vie. Rien de plus. Fugace passage dans la biographie d’un personnage célèbre, et dont il ne restait que des traces brouillées, confuses, souvent contradictoires, mensongères, parfois même absurdes.

    #Femmes photographes #Gerda Taro #Guerre d’Espagne #Photojournaliste #Robert Capa

  • Le Congrès de Bakou, l’internationale communiste et la question coloniale – Histoire, faits, documents et débats
    https://accrobac.wordpress.com/2017/11/11/le-congres-de-bakou-linternationale-communiste-et-la-question-co

    Bien sur les promesses et les espoirs de cet immense événement n’ont pas été réalisées, John Reed est mort du typhus à son retour à Moscou, Radek, Zinoviev et tant d’autres sont tombés sous les balles des tueurs de Staline.En Allemagne, en Chine, en Espagne..la révolution prolétarienne a été écrasée par la monstrueuse coalition de l’impérialisme et du stalinisme.L’Orient est aujourd’hui sous les bombes et les immenses forces des travailleurs chinois sont encore, pour combien de temps, livrées à la cupidité des multinationales et des bureaucrates reconvertis à l’économie de marché
    Il reste que la perspective ouverte par le congrès de Bakou offre la seule issue positive à la crise effroyable que traverse l’humanité, il reste que nous n’avons rien d’autre à proposer que l’union libre et fraternelle des peuples du monde, libérés de l’oppression, de l’exploitation et de la guerre

    #histoire #URSS

    • reprise d’un billet de l’année dernière
      (avec quelques éléments en moins, ainsi on voit que la photo de la locomotive à vapeur avec drapeaux rouges provient de Reds le film de Warren Beatty de 1981)
      http://rakosky.blogspot.fr/2016/12/le-congres-de-bakou-linternationale.html

      il me semblait avoir vu passer ici des posters de ce Premier congrès des peuples de l’orient, mais je ne retrouve pas.

      Sinon,

      Librairie La Brèche | Le premier congrès des peuples de l’Orient, Bakou 1920 - rééd : La Brèche/Radar
      http://www.la-breche.com/catalog/product_info.php?products_id=3557

      Concentrant les problèmes les plus aigus posés par la Révolution d’Octobre, ce congrès de Bakou en 1920 abordent le cœur même de toute dynamique de révolution permanente : la place des femmes, le rôle du parti, celles des religions et notamment musulmane, la négation de tout rôle progressiste des bourgeoisies nationales.
      Pour les dirigeants bolchéviques, il est clair que l’avenir d’octobre 17 c’était l’extension de la guerre révolutionnaire et cela se jouait à Bakou.

      Edition en fac-simile de celle de François Maspéro en 1971, elle-même faite à partir de l’édition de l’Internationale Communiste 1920.

      Nous avons inclus une introduction de Ian Birchall, marxiste anglais contemporain très bon connaisseur de la période et en guise de conclusion un texte de Lénine préparatoire au congrès mondial de juillet 1920 sur les questions nationale et coloniale intégrant les travaux du congrès de Bakou.

      et une intéressante note de lecture sur le site du NPA

      1920, le Premier congrès des peuples d’Orient | NPA
      https://npa2009.org/idees/culture/1920-le-premier-congres-des-peuples-dorient

      Soulignons par ailleurs que ce congrès a péché par la place accordée aux femmes, puisque l’on n’y a compté que 55 déléguées [sur 1891 délégué·e·s, d’ailleurs acceptées avec réticence puisque la proposition d’en élire trois au bureau du congrès fut contestée
      […]
      Evoquons simplement la question de la place de la religion, où des dimensions contradictoires sont évoquées durant le congrès. A la fois le rappel du respect des croyances religieuses des masses, mais également l’évocation de pratiques antireligieuses par les autorités soviétiques se succèdent à la tribune, manifestations d’attitudes pratiques en sérieux décalage par rapport aux déclarations. Même la question du voile est évoquée au détour d’une intervention d’une déléguée turque, pour avancer d’ailleurs que « les femmes d’Orient ne luttent pas seulement pour le droit de sortir sans voile comme on le croit assez souvent. Pour la femme de l’Orient avec son idéal moral si élevé, la question du voile est au dernier plan » (page 180), en évoquant alors les revendications susceptibles de libérer les femmes de l’antique domination. On le voit avec cet extrait, les thématiques évoquées à Bakou demeurent d’une brûlante actualité sous de nombreux aspects.

    • C’est un projet que j’ai commencé il y a six ans et pour lequel j’ai utilisé Seenthis comme bloc-note. Quand j’ai commencé mes recherches dans les archives sur mon voisin communard, j’ai pris des notes que j’ai souvent mises en ligne ici. Le thème qui les rassemblait était #a_la_recherche_de_lavalette. Et c’est ce thème qui est devenu le titre de ce premier livre.

      (Hum, oui... J’ai commencé il y a longtemps et j’avais prévu de ne faire qu’un seul livre... mais j’ai tellement de matière que j’ai écrit cette première partie de près de 150 pages et que deux autres vont suivre... Je suis loin d’avoir terminé !)

      #les_damnes_de_la_commune #a_la_recherche_de_lavalette #commune_de_paris #commune_de_paris_de_1871 #bande_dessinée #bd #roman_graphique #livre

    • Je l’ai acheté tout à l’heure et dévoré dans la foulée ! J’ai beaucoup aimé le travail sur les images, le rythme que tu donnes à ces gravures, en recomposant une maquette très dynamique, très BD. Est-ce que tu peux en parler ? J’ai aussi bien aimé l’histoire du petit Maspero.

    • Je l’offre autour de moi pour les fêtes de fin d’année :-) J’ai adoré.

      L’Histoire de la Commune de Paris devrait faire l’objet de semaines entières de cours au Collège et au Lycée, parce que cette période est un condensé de tout ce qu’un pouvoir illégitime peut faire pour s’accrocher et gérer son peuple à la façon d’une ferme de « 1000 vaches »...

      Trop souvent, on enseigne les deux guerres mondiales en omettant d’évoquer la guerre de 1870... quel point aveugle, quel parti pris sidérant !

    • Merci @fil ! Merci @biggrizzly ! Ça fait très plaisir.

      J’ai utilisé une multitude de gravures de l’époque, mais je ne pouvais évidemment pas faire comme une BD normale dans laquelle on voit le personnage principal revenir de case en case. Je n’ai en effet aucune gravure de mes personnages principaux. De temps en temps, j’ai pu le faire, comme dans la planche avec Napoléon III. Mais généralement, il fallait trouver d’autres idées.

      Certains auteurs conçoivent leurs planches avec un « gaufrier » : des cases régulières à l’intérieur desquelles ils concentrent toute leur attention de dessinateurs. D’autres jouent également avec la forme des cases pour construire une narration. C’est cette option que j’ai choisie. Cela m’a permis à la fois de raconter des chose directement avec la forme de certaines cases et de jouer sur les rythmes de l’histoire.

      J’ai fait une page pour expliquer comment j’ai travaillé les planches, avec plusieurs exemples :
      http://www.meyssan.com/a10

      Ceci dit, je pense que le plus important, ce n’est pas la case, ou le dessin dans la case, mais la narration. C’est elle qui, tout d’un coup, donne du sens à une case ou à un dessin.

      Je cherche des images qui peuvent se prêter au jeu de ce que je veux raconter. Mais lorsque je n’en trouve pas vraiment, cela peut quand même fonctionner si elles s’inscrivent dans une grande narration. Alors, l’image, quelle qu’elle soit, prend du sens. Et si elle est différente de ce qu’on attendait (moins figurative), alors ce sens s’enrichit.

      C’est ce que je trouve le plus intéressant : notre capacité à créer du sens, à faire des liens entre des choses apparemment sans rapport, notre imagination infinie.

      Le petit passage sur François Maspero est dans cette veine. J’imagine des liens, je crée des rapprochements, je montre une continuité. Avant, il semblait ne pas y en avoir. Pourtant, une fois que c’est raconté, cela parait évident.

      François Maspero dit être resté dans son cœur cet enfant de douze ans et demi, profondément marqué par l’arrestation de ses parents par la Gestapo. Le petit crieur de journaux qu’il s’était donné pour symbole de sa maison d’édition a douze ans et demi (n’est-ce pas évident ?). Il aura toujours cet âge, à travers les époques, de livre en livre, des éditions Maspero aux éditions La Découverte...

      Ici, il y a une image, une seule, et toute un histoire.

      Le livre fonctionne parce qu’il raconte une histoire et qu’on a envie d’y croire.

    • Comment sais-tu @colporteur si @raphael est LE graphiste du réseau voltaire, sur le site du réseau il y a juste une référence à un de ses bouquin qui date de 1997 : « Raphaël Meyssan est graphiste et auteur de bande dessinée » ? ¨Être le fils ou la fille de machin machine ne veut rien dire, moi je n’ai pas les mêmes idées que mes parents.

    • S’agit évidemment pas de dire que la filiation supposerait accord (moi aussi j’ai un père, moins grave quand même heureusement).
      J’ai lu ça là :
      https://twitter.com/LibertaliaLivre/status/944963443890819072
      [edit Twist devenu indisponible depuis...]
      Il a écrit un article en 1997 pour le réseau Voltaire
      http://www.voltairenet.org/auteur14.html?lang=fr
      Il cite ce « réseau » parmi ses « références »
      http://www.editorial-design.org

      Nous utilisons la puissance d’Internet et celle de l’imprimé pour mener des campagnes de « marketing viral » mobilisant les internautes/lecteurs. Plusieurs de ces campagnes ont connu un important succès. L’une d’elles a été étudiée par les spécialistes d’image et de situation de crise de grandes entreprises [?]. Deux autres ont fait l’objet de très nombreuses reprises dans les médias internationaux.

      Je n’en sais pas plus mais ayant manqué offrir l’album, je me demande ce qu’il en est de la fiabilité de seenthis. Ne sommes nous pas ici supposés ne pas avaler ou recommander n’importe quoi ?

    • @colporteur : la BD dont on parle n’évoque ni les petits gris, ni le grand Satan. Quant à son auteur, je ne trouve pas d’écrits sur SeenThis où il expliquerait que Poutine est l’avenir de l’Homme... Par contre, quand je relis ses posts sur SeenThis et découvre les dates de ces posts, j’admire qu’on puisse passer autant de temps sur une œuvre dessinée.

    • Logique circulaire :

      – si je ne cite le réseau Voltaire pour parler de cette bande dessinée (pas plus que Fil et BigGrizzly), alors qu’on sait tout de même qui est Raphaël, c’est bien parce qu’on pense qu’il s’agit d’un boulot remarquable et que rigoureusement rien dans son contenu n’a de rapport avec le RV. C’est une information qui n’est pas pertinente pour parler de l’ouvrage et qui, à l’inverse, fera illico dévier la discussion – alors que, encore une fois, ce serait injuste par rapport au boulot effectué par Raphaël. (Ainsi tu débarques illico avec un hashtag « Extrême-droite », histoire d’être certain d’enterrer son boulot.)

      – de la même façon, si autant de gens écrivent dans les journaux que cette BD est remarquable et que sa façon d’aborder la Commune est très pertinente, peut-être est-ce parce que c’est une BD remarquable qui aborde le sujet de manière pertinente. Et non par défaut d’information sur l’identité de son auteur. (Et à l’inverse, avec un auteur portant ce nom, peut-être tout de même que, si la BD avait contenu quelques signes troublants, ils auraient percuté.)

      – toujours sur ce mode de pensée circulaire (i.e. paranoïaque) : on est sur l’internet, et aucun de nous n’est tombé de la dernière pluie. « Bien se garder de dire un mot », sur un réseau social, ça n’a aucun sens, parce qu’on sait bien qu’il y aura toujours une gentille andouille pour nous rappeler les élégances. Je n’oublie pas qu’on m’a un jour rétorqué ici que Chomsky était le précurseur du confusionnisme ; alors quand je conseille une BD de Raphaël Meyssan, je n’ai aucun doute sur le fait qu’une bonne âme viendra exposer le secret des choses qu’on nous cache (ne serait-ce que parce que c’est ce qui est arrivé à chaque fois ces dernières semaines sur Twitter et Youtube). Alors m’accuser au motif que « je me garde bien de dire un mot » alors que je sais comment fonctionne un réseau social, ça n’a de sens que dans une logique circulaire (i.e. il est mal intentionné parce qu’il est mal intentionné).

      – même topo pour son flux Seenthis (l’un des premiers ici). Dans un autre fil de discussion, tu le trouves tellement insupportable que tu le compares à un troll facho qui sévit ici en pourrissant chaque discussion qu’il peut avec de détestables petits messages provocateurs. Or, Raphaël, lui, de ce que j’en vois, interviens ici essentiellement sur des sujets techniques/graphiques, ou sans rapport avec les thèmes de Voltaire, sans jamais référencer quiconque de hum-hum, et il intervient systématique sur un ton mesuré et poli. Donc pour faire valoir ton point de vue, tu excuses le comportement systématiquement trollesque d’un provocateur faf en dénonçant ad hominem quelqu’un dont le comportement sur Seenthis est difficilement critiquable. Et tu t’autorises à mettre des hashtags « #confusionisme » pour ça ?

    • N’ai parlé ni « petits gris, ni grand Satan » (je sais pas ce que c’est mais merci pour la diversion...), ni « comparé à un troll facho » mais reposé ailleurs sur une page concernant le fonctionnement et les usages sur seenthis
      https://seenthis.net/messages/653239#message654798
      ma question, posée en des termes des plus objectifs, car personne ne répondait ici :

      On se demande ici quoi faire d’un troll, mais comment se fait-il que seenthis puisse accueillir, relayer et faire relayer le graphiste du réseau Voltaire Raphaël Meyssan depuis 2011 sans que personne ne bronche ?


      C’est de vous, c’est de seenthis que je parle, de ceux du « ’on sait tout de même qui est Raphaël » et qui n’en tiennent aucun compte, le taise (ça c’est très très poli, mais pour le moins injuste pour qui lit vos posts), de ceux qui n’accordent aucune importance et aucune signification au fait qu’il taffe pour ce « réseau ».
      Oui, je n’ai nulle part évoqué la qualité de la bd mais le fait est que, trop confiant, j’avais taggué ce post, recommandé ce livre et manqué l’acheter pour offrir alors que j’ai pas une thune et ne veux pas contribuer au revenu d’un stipendié de tels réseaux. Je me suis fait avoir. Voilà ce qui me fâche.

      Je me fous des intentions mais je ne vois pas ce qui empêchait de dire "bien qu’il ai la mauvaise idée de travailler pour le « réseau chose, R.M montre avec cet album très bon ceci et cela » ou toute autre formule ne reposant pas sur l’omission d’un tel fait.

      Illusion certainement, un petit quelque chose de #seenthis_c'est_bon_mangez_en parce qu’ici les choses sont supposées dites, recoupées à plusieurs depuis des avis, des sources et des connaissances différentes. Les réseaux « sociaux » c’est pourri, et même cet endroit qui parait exceptionnel n’échapperait pas à la règle. Voilà ce qui me fâche.

      #consommation_culturelle #complaisance

      edit mes post semblent contribuer à faire connaître davantage cette bd ici. une suggestion : l’emprunter en bibliothèque, l’acheter d’occase, cela ne génère pas de droits d’auteur.

    • @colporteur : Je ne lis pas le Réseau Voltaire et n’ai pas d’opinion particulière sur ces gens : je n’ai jamais pris le temps de m’en faire une. Je n’étais pas au courant à propos d’un lien éventuel entre l’auteur de cette BD et le Réseau Voltaire. Je note l’information, merci de nous avoir fait part de tes recherches. Tu juges qu’il faut l’ostraciser. Je n’ai pas ta capacité à juger aussi directement et crument.

    • @biggrizzly je ne sais si il faut ostraciser R.M., tout ce que je sais c’est qu’il m’aura fallut un mois pour savoir qu’il taffait pour le réseau Voltaire puis qu’il est le fils de T.M (pourtant pas rare d’être en désaccord politique avec son père). Je n’ai pas fait de recherche, la mauvaise nouvelle m’est tombée dessus. C’est après que j’ai du chercher. Le lien n’est pas « éventuel », il est revendiqué sur le site pro de R.M.
      http://www.editorial-design.org
      Connaisseur ou pas, tu as taggué ici même un seen relayant ce « réseau » (bd Voltaire) dont je découvre aujourd’hui l’existence
      https://seenthis.net/messages/596310
      Laissons de coté tous les perdus qui cherchent des causes et des raisons, tous ceux que l’impuissance conduit à adopter des analyses qui puissent tenir lieu de vérité, d’explication, tous ceux que la toute puissance des manipulateurs... rassurent, laissons de côté ce qui fait le succès du complotisme.
      Le propre des complotistes organisés ce n’est pas seulement de dénoncer des complots imaginaires mais de comploter et manipuler.
      Je ne suis pas en mesure de retracer le parcours de ces gens depuis que leur regroupement existe. Je sais en revanche que ce sont des complotistes et des manipulateurs, de mémoire, cela apparaissait d’ailleurs déjà avant le 11 septembre 2001, y compris dans la façon de jouer sur l’anti-impérialisme pour appâter des « gens de gauche ». Puis T.M s’est fait connaitre en publiant « La grande imposture » selon lequel les attentats du 11 septembre ont été perpétrés par une une dissidence terroriste au coeur de l’appareil militaire américain. La notice wikipedia ne dit que peu de l’avant 2001, ce qui exonère les « gens de gauche » qui ont marché dans la combine promotionnelle de ce qui n’était d’abord aune lettre d’information vendue très cher sous prétexte d’infos relevant pour ainsi dire du secret défense.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_Voltaire
      Depuis les choses sont devenues fort claires, si on peu dire ainsi d’un tel panier de crabes, et leur style, leur façon de brouiller les cartes sur l’héritage révolutionnaire ou « le social » aura inspiré Soral comme le FN.
      Thierry Meyssan et les théories du complot - La horde
      http://lahorde.samizdat.net/2015/02/06/thierry-meyssan-et-les-theories-du-complot
      Les impostures du Réseau Voltaire
      https://www.politis.fr/articles/2015/02/les-impostures-du-reseau-voltaire-29938

      Une source « autochtone »...
      Pourquoi Réseau Voltaire France ?
      http://www.alain-benajam.com/article-pourquoi-reseau-voltaire-france-112029740.html

      [2007] Le bureau du Réseau Voltaire s’installa à Damas, puis à Beyrouth, puis de nouveau à Damas et nous dispersâmes les serveurs de par le monde. Le Réseau Voltaire devint (...) un réseau de presse international avec échange d’articles.

      Et je lis parmi les références de R.M sur son propre site qu’il a aussi travaillé pour Syria Alghad (Syrie), organe dont je ne sais rien si ce n’est qu’il est syrien, pays qui ne brille pas particulièrement je crois pour le pluralisme, de sa presse comme de toute sphère de la vie sociale, politique et culturelle.

      Il me semble que @raphael Meyssan serait bien mieux placé que je ne le suis pour répondre à ces questions.

    • T’es juste en train de nous faire chier avec le Réseau Voltaire de Thierry, alors qu’on parle d’une BD de Raphaël, sur laquelle il bosse depuis des années, dont il a posté la recension de ses recherches au fur et à mesure sur Seenthis, et qui vient par exemple de recevoir une revue enthousiaste dans l’Huma, par un des historiens spécialistes de la commune, Jean-Louis Robert :
      https://www.humanite.fr/bande-dessinee-le-paris-graphique-de-la-commune-647426
      Historien que je vois dans les remerciements de la BD, pour avoir relu le contenu avant publication. Encore un qui, apparemment, fait la part des choses et n’a pas trouvé que ça aurait été une bonne idée d’expliquer dans le journal que c’est un bon livre à condition de se boucher le nez (puisque c’est bien à cela que tu veux que j’arrive).

      Ton nouveau message semble confondre Réseau Voltaire et Boulevard Voltaire. Quant au terme « relayé », est-ce que tu as pigé que Davduf avait tenu ici un compte « L’infiltré » référençant toutes ses sources pour son « serious game » à propos du (« contre le ») Front national aux dernières présidentielles ?

      Quant à ton histoire de complotistes (“organisés” en “regroupement”) qui complotent et manipulent, là je pense que tu viens de nous pondre le plus chouette paradoxe de la semaine. (Je suppose que ce complot-là n’est pas imaginaire.)

      Je note la mention « la façon de jouer sur l’anti-impérialisme pour appâter des “gens de gauche” », idée d’une telle idiotie que je n’arrive toujours pas à comprendre comment elle parvient à, justement, convaincre des gens politiquement engagés. Ça semble une des foutaises dans l’air du temps, un temps où il n’existerait pas grand chose avant les indignations obligées du Web et les recherches Google à charge (où tout ce qu’on semble savoir de Chomsky, c’est la lettre sur Faurisson, où l’antisionisme c’est l’antisémitisme, et l’anti-impérialisme un attrape-gogo complotiste).

      On va arrêter là cette « discussion », tu iras poster tes hashtags insultants ailleurs si tu veux bien.

    • Raphael Meyssan, recherche google.
      Résultats de la recherche en 0,21 secondes.
      Troisième occurrence de la première page de résultats
      « Raphaël Meyssan [Réseau Voltaire]
      Fonction policière et Institutions européennes-28 juillet 1997 ».
      Dans le genre complotiste j’ai déjà vu mieux.
      Il en est, pour certains, de la pureté en politique comme de la pureté de la race.
      Bravo colporteur (ironie pour les mal comprenants).

    • Michèle Audin qui, pour moi est une référence,recommande à la recherche de Lavalette , le premier volume des damnés de la commune avec un lien direct vers le site des éditions Delcourt.

      un beau « roman graphique », ou livre d’images…dont l’auteur, Raphaël Meyssan, n’a dessiné aucune : ce ne sont que des « citations » (graphiques), des illustrations d’époque. Grâce auxquelles il raconte sa recherche d’un membre du Comité central de la garde nationale, #Lavalette, dont, au début, il ne connaît même pas le prénom, mais dont il sait qu’il a vécu dans l’immeuble de Belleville où lui, #Raphaël_Meyssan, habite aujourd’hui. Les lecteurs de Comme une rivière bleue se douteront que j’ai apprécié, en particulier, les aspects « géographiques » de cette recherche. De même, c’est une excellente idée de cadeau !

      https://macommunedeparis.com/2017/12/16/vient-de-paraitre
      Pour celleux qui n’aimeraient pas la #BD de @raphael Michèle Audin propose une liste très fournie sur son blog :
      https://macommunedeparis.com/liste-de-livres
      et bien plus encore...

    • Sans parler de hashtags insultants, je ne serais pas aussi catégorique dans un sens comme dans l’autre (le mec mou). Et ça n’a vraiment rien à voir avec la filiation de qui que ce soit. Vraiment peu importe les noms.

      (Et @unagi à aucun moment @colporteur n’a parlé de contribution au site, mais d’être le graphiste d’une organisation pas super cool, et de continuer de le revendiquer. Donc ne mélangez pas les arguments, ça n’a rien à voir.)

      Je veux dire, prenons un exemple fictif. Imaginons qu’une super BD sorte sur 1789 vu du côté du peuple ou sur la révolte des Canuts, ou je ne sais quoi. Et que l’auteur soit « le graphiste d’E&R », ou « le graphiste de dieudo.com », et que ce n’est pas un vieux travail caché du passé mais qu’il continue de le lister sur son site pro. C’est bien de l’avoir en tête non ? C’est sensiblement pareil pour le RV.

      Après, le contenu propre à la BD peut être très très bien, mais c’est compréhensible que certaines personnes, suivant leurs opinions politiques, n’aient pas envie de donner de l’argent une fois qu’elles savent ce détail. Ça n’a pas forcément à être le cas de tout le monde, personne ne parle d’interdire quoi que ce soit, mais je comprends tout à fait la réflexion (et encore plus quand on n’a vraiment pas beaucoup d’argent et qu’on choisit avec soin ce qu’on achète ! ce qui est mon cas aussi) que des gens soient contents de savoir cette info et n’aient pas envie de donner de l’argent à une personne qu’elles ne trouvent pas correct, même si elle a publié une œuvre super.

      On peut parfaitement trouver un livre génial, un album de musique magnifique, une peinture très belle, mais ne pas avoir envie de financer son auteur⋅ice si on a des reproches à lui faire. Je ne vois pas trop ce qu’il y a de compliqué à comprendre là-dedans.

      (Quant à tenter d’argumenter contre le fait que le RV fasse partie de la mouvance complotiste et soit bien plus que tendancieux… euh.)

    • Tu continues de propager une argumentation d’homme de paille en faisant dire des choses qui n’ont jamais été dites. Comme je le dis précédemment, il n’y a strictement aucun rapport avec la filiation et les noms. On parle d’être le graphiste d’un organisme précis, et de continuer de le revendiquer, sans que ce soit une scorie du passé. Je veux dire, s’il y a 15 ans tu avais fait le site internet de Dieudonné et que tu avais changé d’opinion entre temps, tu continuerais de le revendiquer là en 2017 ?
      (Oui c’est à mettre au même niveau, la comparaison n’est ni hasardeuse, ni exagérée. On parle d’une organisation qui a produit un communiqué il n’y a encore pas si longtemps, parfaitement publique, pour défendre le « Shoananas » de l’autre.)

      Je comprends que trop bien le dilemme de choisir à qui on donne ses rares sous quand on n’en a pas beaucoup, et de n’être pas content si on s’aperçoit qu’on les donne à des gens à qui on ne voulait pas.

      Pour moi cette BD a l’air très bien depuis le début, et je prévois (prévoyais ? je ne sais pas encore) de l’offrir à mon père pour son anniv.

      Mais se mettre à argumenter pour dire que le Réseau Voltaire serait recommandable… sérieusement ? Really ? On ne parlait pas de ça au départ et tu veux vraiment partir là dedans ? C’est finalement pire que ce qui était reproché au départ du débat (ce qui était reproché était de masquer plus ou moins cette information, au moins pour que les gens choisissent d’acheter ou pas en connaissance de cause).

    • J’avoue que souligner seulement d’un malgré sa filiation ou quelque chose du genre eu suffit à renseigner un minima, mais certainement pas s’absoudre avec un on le sait tous . J’estime que les nouveau·x venu·es sont en droit de connaitre cette info, de faire leurs propres recherches et de juger par eux même…
      #liberté_d'expression

    • @touti : oui, et c’est pour cela que je n’ai pas réagi au premier message de Colporteur (malgré les hashtags), puisque justement il donnait une info qui lui semblait pertinente. Puis je considère qu’il se monte le chou tout seul, s’indignant bruyamment qu’une information qu’il venait de donner n’avait pas été donnée (ce qui était la teneur de mon premier message : c’est le principe prévu d’un réseau social comme Seenthis), et qu’on tolérait n’importe qui ici et notre crédibilité-tout-ça (toujours sur le ton de l’indignation instantanée et formatée, et l’immédiate défiance pour les gens qu’il fréquente ici).

      (Et, non, je n’ai pas écrit « on le sait tous » ; j’ai dit que Fil et moi – et donc, désolé, pas BigGrizzly – avons recommandé initialement cette BD en connaissant la situation de Raphaël (le même « on » dans la seconde partie de la phrase désigne : « on pense qu’il s’agit d’un boulot remarquable », ce n’est donc évidemment pas un « on » générique). Je reconnais tout à fait que ça peut se discuter, j’ai donné mes arguments, mais comme les hashtags initiaux et les messages successifs contenaient illico le jugement de valeur final – « confusionnisme », « extrême-droite », « relayer », « comploter et manipuler » –, et Colporteur persistant à confondre Raphaël avec son père et les dérives du RV – que, dois-je vraiment le faire remarquer ? je n’utilise ni ne conseille jamais comme source ou référence dans mon propre flux –, il n’y a pas tellement de place à la discussion.)

    • Pour ma part j’étais en vacances et j’en ai profité pour suivre vos échanges avec une certaine distance.

      Je n’ai pas employé l’expression « notre Raphaël » et je ne m’y associe pas, pas plus qu’aux autres commentaires de @nidal d’ailleurs.

      Ma réponse personnelle est d’expliciter ma démarche : j’ai trouvé le bouquin à la librairie de Vendôme où Raphaël était venu le présenter et m’avait invité (j’avais raté sa présentation). J’ai jeté un œil, puis acheté et lu, et je l’ai trouvé étonnamment touchant et réussi. Dans la foulée, je me suis adressé à son auteur et à ce propos, sans me dire que ça allait être lu par d’autres comme une prescription d’achat.

      @colporteur je peux comprendre que tu estimes qu’il s’agit d’une faiblesse voire d’une faute politique de ma part, dont acte. Y voir une opération de réhabilitation confusionniste du RV me paraît un peu survolté — et en tout cas, si opération il y avait, elle a bien capoté ;)

      Il m’arrive de faire des erreurs d’appréciation, en étant parfois trop sectaire, ou à l’inverse (et je crois plus souvent) en accordant trop facilement le bénéfice du doute. Le rappel à l’ordre de @colporteur et la remarque de @touti sont dans ce sens bienvenues. Mais je ne suis ni l’avocat ni le procureur au procès de @raphael, qui s’exprimera s’il en a envie sur sa position actuelle. Amusant tout de même que personne ne lui pose directement la question, et si jamais il était en train d’essayer de sortir du système RV, je crois qu’il peut mesurer combien ça ne va pas être facile.

      Puisque @colporteur tu dis que cet épisode te laisse un doute sur « seenthis » dans son ensemble, je réitère quand même ceci : seenthis n’est largement plus notre créature ni à @arno ni à moi : ça fait plusieurs mois qu’un collectif de gestion essaie de se mettre en place et qu’on a ôté les mains du volant. Je pense que tu trouveras sans peine comment t’impliquer dans ce collectif et j’espère que tu en auras envie.

      J’espère que vous regarderez mes messages avec plus de circonspection désormais. Vu le nombre de trucs que je recense sur seenthis et ailleurs, j’espère aussi que vous ne me tiendrez pas responsable de l’ensemble des turpitudes de chacun·e de leurs auteur·es, que je ne précise que rarement, même quand j’en ai connaissance et que c’est dans le sujet. Je suis tout à fait prêt à en discuter, au cas par cas ou de manière globale, mais ce n’est en général pas parce que je trouve quelque chose intéressant à noter/conserver/commenter que je valide la source, l’auteurice et l’ensemble de son œuvre, et je ne compte pas m’imposer l’obligation ni d’avoir ni de donner un avis sur tout et tout le monde.

      Mais je retiens la leçon : un train peut en cacher un autre.

  • Che Guevara : réponse aux calomniateurs de Régis Debray | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/121017/che-guevara-reponse-aux-calomniateurs-de-regis-debray

    En janvier 2001, une prétendue « enquête » de la télévision suédoise laissait entendre que Régis Debray, arrêté en 1967 par l’armée bolivienne quelques mois avant l’arrestation, le 8 octobre, immédiatement suivie de son assassinat, d’Ernesto « Che » Guevara, aurait « donné » ce dernier. Elle fut reprise sans distance par Libération (lire ici), ce qui suscita une réaction indignée de François Maspero, éditeur des premiers livres de l’écrivain et, aussi, des œuvres complètes du « Che » (lire là). Cinq ans auparavant, en septembre 1996, quand cette calomnie commença à se répandre, sous l’impulsion du régime castriste, j’avais moi-même répliqué, dans les colonnes du Monde, en révélant le témoignage de Daniel Alarcon Ramirez, dit « Benigno », l’un des rares survivants de la guérilla bolivienne et frère d’armes indéfectible de Guevara.

    Si je republie ci-dessous ces deux textes, celui de François Maspero paru en 2001 dans Libération, puis mon propre article dans Le Monde en 1996, c’est parce que le cinquantenaire de la mort du « Che » est l’occasion, pour des médias peu scrupuleux, de relancer cette calomnie indigne. Ainsi, en se saisissant du récit autobiographique de Laurence Debray, qui vient de paraître chez Stock et alors même qu’elle y balaye ce soupçon, Paris Match n’a pas hésité à relayer l’accusation mensongère, sous le titre : « Une fille sur les traces du “délateur” du Che ». Voici donc la réplique de François Maspero, cet ami cher et rare, trop tôt disparu (lire ici), qui fut lui-même arrêté en Bolivie alors qu’il cherchait à rencontrer Régis Debray dans sa prison de Camiri, lequel Debray sera finalement condamné à trente ans d’emprisonnement et ne retrouvera sa liberté que quatre ans plus tard, grâce à une large campagne internationale en sa faveur.

    #Che_Guevara #Regis_Debray #Stalinisme #Cuba

  • Georg Lukacs déboulonné, ou la mémoire hongroise en péril
    http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/03/30/georg-lukacs-deboulonne-ou-la-memoire-hongroise-en-peril_5103128_3260.html

    Né à Budapest, dans une famille juive, Georg Lukacs (1885-1971) est un personnage central et controversé de l’histoire hongroise contemporaine. Philosophe et essayiste de langue allemande, Lukacs est avant tout célèbre pour son approche sociologique de la littérature. Sa Théorie du roman (Denoël, 1968) a conceptualisé le genre romanesque comme « l’épopée d’un monde sans dieux », le combat de l’individu face à un monde hostile.

    Se tournant par la suite vers une réflexion de plus en plus politique, Lukacs a défendu un réalisme littéraire à la Balzac, capable de saisir le mouvement des classes sociales (Balzac et le réalisme, François Maspero, 1967). Penseur du marxisme (Histoire et conscience de classe, Minuit, 1960), Lukacs est surtout connu dans son pays pour ses activités politiques. Commissaire de l’Armée rouge hongroise, en 1919, sous la République des conseils, puis ministre de la culture, en 1956, avant l’intervention soviétique, Lukacs entretenait des liens complexes et douloureux avec le communisme.

    Les Archives Lukacs ont déjà été menacées il y a deux ans... l’épuration continue.
    #anti-intellectualisme #marxisme #Lukacs

  • La France des marges en littérature — Géoconfluences

    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/veille/france-marges-litterature

    Sur le modèle de la rubrique « Les auteurs ont lu, ont vu et vous conseillent... », que nous avons publié dans le récent dossier consacré aux dynamiques régionales en Afrique, Samuel Depraz, maître de conférences à l’université Lyon 3 Jean Moulin, nous propose un tour d’horizon non exhaustif de la France des marges (thème inscrit au programme des concours de recrutement de l’enseignement) en littérature. La géographie s’intéresse depuis longtemps à ce que la littérature nous dit de l’espace, et cela peut s’avérer une entrée pertinente pour appréhender le sujet. La notion de marge ne renvoie-t-elle pas implicitement à la pratique de l’écriture et de la lecture ? On peut commencer par une analyse très superficielle des couvertures choisies par les éditeurs qui montrent une France uniforme ou délabrée, et surtout sans habitants (à l’exception d’une personne vue de dos sur la couverture du roman de François Maspéro). La France des marges, une France sans visage ?

    #marges #littérature

  • Cinq ans de Mediapart Live : le florilège
    https://www.mediapart.fr/journal/france/281216/cinq-ans-de-mediapart-live-le-florilege

    Ce soir, Mediapart vous propose de revisiter cinq années de débats en direct de la rédaction. Avec Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, Christiane Taubira, François Hollande, Laurence Parisot, Manuel Valls, Naomi Klein, François Maspero et bien d’autres. Rendez-vous mercredi 28 décembre à partir de 20 heures.

    #France #MediapartLive

  • «François Maspero, les chemins de la liberté»
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/270216/francois-maspero-les-chemins-de-la-liberte

    Extrait du #documentaire « #François_Maspero, les chemins de la liberté » Le documentaire d’Yves Campagna, Bruno Guichard et Jean-François Raynaud consacré à l’écrivain, l’éditeur et le libraire mort le 11 avril dernier offre une déambulation dans la pensée, les écrits et les combats de François Maspero pour changer « non pas le monde, mais quelquechose du monde ». Film d’1h30 à voir en intégralité sur Mediapart.

    #Culture-Idées

  • #théâtre et Révolution
    http://revueperiode.net/theatre-et-revolution

    En 1971 les éditions François Maspero publient Théâtre et révolution, un ouvrage regroupant vingt-deux articles publiés par Anatole Vassilievitch Lounatcharsky. Émile Copfermann, directeur éditorial chez Maspero mais aussi critique de théâtre en rédige la préface. Revenant sur sa trajectoire politique et les divergences l’ayant opposé notamment à Lénine, Émile Copfermann s’emploie à retracer le parcours de celui qui deviendra après la révolution de 1917 Commissaire du peuple à l’Instruction publique. Contribuant à définir ce que pourrait être une « culture prolétarienne » – qui ne renierait pas pour autant les œuvres du passé –, Lounatcharsky prend position dans le débat artistique, soutenant une partie des artistes avant-gardistes tout en s’opposant fermement au formalisme « issu de la décomposition de la culture (...)

    #Uncategorized

  • Archives Getaway - Liasse 8 - Se défendre - 2.
    Diffusée en juin 2015 lors des quatrièmes rencontres.

    Une série de textes d’archives sur l’antirépression réunit en un pdf de 45 pages : http://www.getaway.eu.org/IMG/pdf/liasse_8_se_defendre_web.pdf

    extrait du quatrième de couverture de la liasse :

    On peut constater que très tôt dans les formes organisées du mouvement communiste (comme en témoigne par exemple la Lettre à Stassova et aux camarades emprisonnés de Moscou, de 1905, dite « lettre sur la défense » de Lénine) une pensée tactique s’empare des questions de la défense et s’énonce comme telle. Nous faisons l’hypothèse que c’est autour de la défense des combattants de la guerre d’Algérie que quelque chose du même ordre se réactive et se réinvente. Des pratiques s’expérimentent alors, qui visent à comprendre et à mettre en crise la répression dans sa phase judiciaire, en lien avec la constitution générale d’un rapport de force. Cette fois-ci, ce sont les avocats qui sont principalement à la manoeuvre.

    À l’aube des années 70, cet héritage est retravaillé et réinvesti dans un champs social plus large, en même temps que s’élaborent des outils pour penser les dispositifs de discipline et de contrôle du point de vue de leurs usagers. Se mettent en place une réflexion autour du rapport à la justice et à la police et des pratiques offensives refusant l’assignation à la place habituelle du justiciable. Dans des groupes comme Défense Active à partir de 69 ou Défense Collective à partir de 72, dans des revues comme Actes à partir de 74, des avocats, des juristes, mais aussi des « usagers » des tribunaux, militants ou non, mettent en commun leurs savoirs et leurs expériences pour s’organiser dans une perspective subversive, au-delà de la défense militante, parfois même au-delà de ce qui se joue au tribunal, sur les questions liées aux droits sociaux (travail, santé...). De ce bouillonnement naîtront aussi les boutiques de droits, le courant de la défense libre, le CAPJ, gagnant par exemple le droit de consultation du dossier judiciaire (préalable nécessaire à l’éventualité de se défendre sans avocat) ou soutenant activement le refus du travail.

    S’il ne reste pas rien de cela aujourd’hui (des guides sont écrits et diffusés plus ou moins largement, des « caisses de solidarité » ou des « legal team » existent ici ou là), la période est cependant beaucoup moins féconde et le rapport de force s’est beaucoup affaibli en notre défaveur. La confusion est parfois telle qu’il devient difficile de dire si le même fil court toujours.

    • – « La défense libre au tribunal », 1983, Circulaire, n°5, Assises de la Défense libre.
      – « La permanence de Défense Collective », document interne, 1972.
      – L’engrenage ou comment la doctrine de la sécurité devient une arme contre la liberté, Mouvement d’Action Judiciaire, 1976, pp. 21 à 24.
      – « Défense insoumise », CAP, Comité d’Action Prison Justice, nouvelle série, n°2, octobre 1980, p. 6 et « Stratégie judiciaire », n°6, 1980 p. 2.
      – « Vergès et les politiques des communs », CAP, Comité d’Action Prison Justice, nouvelle série, n°9, 1982, p. 12.
      – « Lettre à Stassova et aux camarades emprisonnés de Moscou », 1905, Lénine, in Œuvres, édition Paris-Moscou, tome 8, pp. 59 à 63.
      – « Pour un néo-garantisme indépendant et radical », Oreste Scalzone, Il Manifesto, 8 et 9 août 1979, in La révolution et l’État, Insurrection et « contre-insurrection » dans l’Italie de l’après 68 : la démocratie pénale, l’État d’urgence, Paolo Persichetti et Oreste Scalzone.
      – Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression, Victor Serge, FM/petite collection maspero, 1970, 1ère édition 1925, pp. 68 à 71.
      – « Non pas endormir les conflits, mais faire apparaître leur cause profonde », à société injuste, justice impossible, lettre, n°189, mai 1974, pp. 6-7.
      – Défense Collective, Les anti-militaristes face aux tribunaux correctionnels, Comité de Lutte des Objecteurs, 1979, pp. 89 à 97.
      – Papier à en-tête réalisé pour la campagne contre le juge Canivet - Beuzit et CAPJ, document concernant l’inculpation de Babette Auerbacher.
      – Liberté sur paroles, Contribution à l’histoire du Comité d’Action des Prisonniers, Christophe Soulié, éditions Analis, 1995, pp. 163 à 166.
      – Défense active, Bulletin mensuel de la « Permanence », n°1, décembre 1969, p. 1.
      – « Qui défend qui ? », Le Comité d’action des enseignants d’Aix-Marseille, La peau des profs, fin 1971, p. 8.
      – Le Petit livre juridique des travailleurs immigrés, Collectif d’alphabétisation et GISTI, FM/François Maspéro, 1974, pp. 9 à 11.
      – Guide du militant, Denis Langlois, Combats Seuil, 1971, pp. 7 et 8.
      – Défense Collective, Les anti-militaristes face aux tribunaux correctionnels, Comité de Lutte des Objecteurs, 1979, pp. 11 et 12.
      – « Pour un GISTI des #chômeurs », Collectif Chômage du XVème arrondissement, Actes, n°10, 1976, pp. 36 et 37.
      – « Les boutiques de droit : du fantasme à la réalité. Bilan de deux ans d’expériences », Philippe Frémaux, Actes, n°21, 1979, pp. 42 et 43.
      – Boutiques de droit, ouvrage collectif sous la responsabilité de Christian Revon, Solin, collection Actes, 1978, pp. 11 et 12 et pp. 55 à 62.
      – Le Monde, 25 septembre et 5 octobre 1971 et extraits d’Alice au pays des merveilles, Lewis Caroll.
      – Transcription de la discussion du groupe de travail Défense à propos du livre De la stratégie judiciaire de Vergès, avril 2015.

      #archives #défense #usage_du_droit #brochure
      #sommaire

  • François Maspero : « Respirer l’air du large et le faire respirer aux autres »
    http://www.telerama.fr/livre/26000-respirer_air_du_large_et_le_faire_respirer_aux_autres_rencontre_avec_

    Sa maison d’édition fut le carrefour d’une pensée en ébullition. Algérie, Cuba, Mai 68 : écrivain-éditeur et indécrottable idéaliste, François Maspero a tout suivi, y compris les fausses pistes. Retour sur une vie d’engagement. Source : Télérama.fr

  • L’éditeur et écrivain François Maspero est décédé
    http://www.ledevoir.com/culture/livres/437051/l-ecrivain-et-editeur-contestatraire-francois-maspero-est-mort

    À l’époque, en entrevue au Devoir, il analyse : « En France, dans les années 70, on a restructuré le secteur de l’édition sur le modèle économique général et essentiellement commercial de la compétition. Mais le livre le plus compétitif n’est pas forcément le plus intéressant à long terme. On encourage de cette façon la production d’un livre consommable très rapidement, mais pas celle d’une livre qui apporte à la vie culturelle ou à la recherche. Il y a eu une stérilisation terrible de la production littéraire en France. »

    #édition #livres #France #histoire

  • Entretien avec François Maspero : « Quelques malentendus » | Période

    http://revueperiode.net/entretien-avec-francois-maspero-quelques-malentendus

    À nos yeux, François Maspero a été l’un des grands passeurs de la pensée et de l’héritage communiste et anticolonialiste de l’après-guerre. Les éditions Maspero sont une référence incontournable de l’édition critique. Elles ont été le théâtre de débats importants à l’extrême gauche dans les années 1960-1970 et ont joué un rôle pionnier sur de nombreux plans. Maspero est celui qui a publié Fanon, les écrits politiques de Baldwin, Malcolm X, le Che, des anthologies des classiques du mouvement ouvrier, la collection « Théorie » de Louis Althusser, la revue « Partisans »… Nous avons souhaité l’interroger sur son projet et les ambitions éditoriales qu’il avait à l’époque. Nous reproduisons ici ce qu’il appelle une « tentative de réponse » à nos questions.

    #littérature #françois_maspéro

  • Là où il n’y a rien
    http://le-tigre.net/La-ou-il-n-y-a-rien.html

    Nous sommes cinq à descendre du train. Il est 10h47. Le ciel est gris et le quai parfaitement rectiligne, la température extérieure avoisine les 2°C ; il ne pleut pas. Derrière moi PLAN 28, mon RER, sonne puis s’éloigne vers les dernières gares de la ligne : c’est ici, à Orsay-Ville dans l’Essonne, que commence mon voyage. À Orsay-Ville, François Maspero était presque au bout du sien. C’était il y a plus de vingt ans, en 1989. Lui était parti de Roissy-Charles-de-Gaulle, à l’autre bout de la ligne B du RER. Chaque jour il prend le train et avance d’une station. Puis il visite, regarde, décrit ce qu’il y a autour, et il lui faut trois semaines pour franchir la petite cinquantaine de kilomètres qui le sépare d’Orsay-Ville ; un #voyage comme une croisière, autant de ports que de gares. Il en fait un livre, un très beau livre : Les Passagers du Roissy-Express. Un livre qui donne envie de voyager, de regarder et d’écrire ce qui est juste autour de soi, de Paris. Alors je ferai le tour de la Francilienne. La Francilienne, c’est une #auto­route : A104, N104 ou N184 suivant ses tronçons. Autour de Paris, il y a d’abord le boulevard périphérique, puis l’A86 et, plus loin, la Francilienne, le troisième contournement de la capitale, long de 160 km. À l’origine, dans les années 70, elle était rocade interdépartementale des villes nouvelles. Le tour, je le ferai à #vélo. Trois ou quatre jours de voyage, on verra bien, le long de l’autoroute, autour de cette boucle inachevée - il n’y a qu’un C à l’envers - dont le quart ouest, toujours en projet, manque encore. Qu’y a-t-il aux marges de la ville ? Et que voit-on en ralentissant ? Car là, si l’on y passe, c’est en voiture. Les trains mènent vers Paris, le long des rayons du cercle, et les voitures, les camions longent sa périphérie. Mais sur cette autoroute comme sur les autres, on ne pédale pas. Je la suivrai donc au plus près, la carte en main (IGN no 190, Paris - Chan­tilly - Fontainebleau, série Top 100 « Tou­risme et Découverte », échelle 1/100 000).

  • [SMOLNY...] NETTL John Peter : Rosa Luxemburg
    http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=1636

    Par les différentes facettes de sa personnalité, énergique et sensible, penseur et femme d’action, plus encore peut-être par son rôle d’opposante à ceux qu’elle tenait pour responsables du ralliement en 1914 des socialistes à l’Union sacrée, par son assassinat enfin, précurseur des massacres à venir, #Rosa_Luxemburg a suscité au cours des dernières dizaines d’années nombre d’interprétations et de créations. Pourtant, il reste difficile de trouver en français une biographie qui rende compte non seulement de son existence, mais du contexte où elle s’est déroulée et de la signification des orientations politiques qu’elle a défendues, souvent déformées pour servir telle ou telle cause sans rapport avec les conditions dans lesquelles elle les a élaborées.

    Il y a 40 ans que François Maspero a publié l’édition française du Rosa Luxemburg de #John_Peter_Nettl. Dès sa parution en anglais en 1966, ce livre de plus de 900 pages s’est imposé comme une référence : il s’agissait en effet de la première biographie systématique consacrée à Rosa Luxemburg, fondée sur la recherche et l’utilisation du plus grand nombre de sources possibles. Le seul recensement des publications où l’on retrouve ses écrits et ses discours y occupe une cinquantaine de pages.

    En 1968, peu de temps avant sa mort accidentelle, John Peter Nettl a terminé une version abrégée de son livre pour le rendre accessible à un plus large public ; elle fut publiée l’année suivante en anglais et en allemand. Depuis, bien des livres ont été consacrés à Rosa Luxemburg ; pourtant, son ouvrage, y compris dans sa version abrégée qui, comme on le voit, reste substantielle, conserve un intérêt tout particulier car il rend compte des débats et des combats qui ont accompagné la naissance et la croissance des organisations de masse du mouvement ouvrier socialiste, contribuant ainsi à notre compréhension des succès relatifs et des défaites effroyables que celui-ci a connus au cours du XXe siècle.

    Dès les années 1930, mais surtout à partir de 1946, René Lefeuvre, le fondateur des Cahiers Spartacus, a tenu à faire connaître et à tenir disponibles, contre vents et marées, les principaux textes de Rosa Luxemburg. Notre catalogue n’a cessé de s’enrichir de textes écrits par Rosa Luxemburg ou se rapportant à elle. Il manquait cependant une biographie permettant de les relier entre eux, un rôle que le livre de John Peter Nettl nous semble remplir parfaitement.

    Rosa Luxemburg a appartenu à une époque où la révolution socialiste, à la fois désirable et inéluctable, semblait à portée de la main, et, comme d’autres fortes personnalités de l’époque, au caractère souvent solitaire, elle a consacré son existence à l’avènement d’un pouvoir collectif, d’une société où « le libre développement de chacun sera la condition du libre développement de tous » . De cette existence, de cette réflexion tournée vers l’action on ne tirera pas de recettes ; mais John Peter Nettl, en combinant récit et analyse, fournit d’amples matériaux à tous ceux qui pensent que des échecs mêmes du mouvement socialiste des leçons sont à tirer pour œuvrer à cet avènement.