• Y a des gens qui s’offusquent du tweet de Nicolas Henin grand reporter, essayiste , ex- otage de Da’ech en Syrie. Parce que ce dernier met en relation deux situations similaires que les médias et la culture européo-centrée rendront totalement opposées par orgueil et lâcheté, par habitude aussi. S’il lie le crash volontaire de « Andreas » à du terrorisme en interpellant la foule d’un manque de discernement, c’est bien pour marquer la mauvaise foi énorme des gens qui ne voient dans cet acte que de la folie. Et Nicolas Henin précise bien en allant très loin dans la réflexion : « Donc Andreas qui précipite un avion au sol, c’est pas du terrorisme, s’il s’était appelé Mohamed , c’en aurait été. On perd la tête ou quoi ? ». Voilà le fin mot de l’histoire : c’est Andreas, c’est pas Mohamed. « Mohamed » aurait de facto déclenché le jugement directe à travers les prismes essentialistes « c’est du terrorisme » parce que « Mohamed » c’est devenu le référent culturel du terrorisme, et parce que « Mohamed » c’est lui qui va absoudre le monde de ses pêchés cachés.

    La folie subitement se range du côté de la mauvaise foi et non du côté de l’acte. Rappelez-vous ils étaient plus d’un million à défiler le 11 janvier pour Charlie Hebdo contre des actes terroristes, certains maintenant éprouveraient de la compassion à l’acte d’Andreas en oubliant les morts ? Comme s’ils devaient rester dans leur norme, ne pas dépasser le cadre qui leur permet de rester tout propre dans leur conscience, d’éviter surtout d’aborder les problèmes de fond sociétaux.

    Il y a un problème tabou dans nos sociétés qui est le « suicide ». Et nous remarquons quand on s’y intéresse de près parce que touché, que le suicide est fréquent chez les « blancs », hétéros et LGBT, chez tout le monde d’accord, mais on oublie de le dire pour ceux cités, afin de cacher les dysfonctionnements dans les entreprises, les harcèlements verbaux et sexuels subis au quotidien et le refus des suicidés de parler par menace et par peur. Les problèmes économiques sont liés aux prises de décisions politiques aussi. Un suicidé va revendiquer son acte politique en se détruisant. Il fera du mal à sa famille et non à l’Etat, ni à son entreprise, ni à l’ ANPE, ni à l’Administration, ou autres...Ca reste un acte politique d’auto-destruction, un terrorisme contrôlé et projeté sur soi, afin d’en épargner d’autres. Ca demande du courage.
    C’est aussi le cas d’Andreas à un différent près, c’est un "acte terroriste inconscient"certes redirigé vers des innocents, reflets de l’état du suicidé, qui va cacher des réalités économiques et politiques non - dites.

    Alors ça demandera combien de temps aux européens, aux français, de comprendre le monde qui les entoure ? D’accepter que Mohamed est autre chose qu’un terroriste, qu’il est un humain, que Jean Claude ou Andreas est aussi un terroriste et qu’ils ne pourront pas se cacher à vie derrière « Mohamed » ?

    Car les réalités économiques et politiques dont les conséquences sociales sont terribles, nous rattraperont tous sans distinction de religion, d’âge etc.
    Le suicidé qui se détruit seul rend service à ses bourreaux au travail et à l’Etat.
    Andreas a commis un acte politique de terreur car il avait des choses à dire......
    Paix aux âmes des victimes, de toutes les victimes.

    LM

    https://twitter.com/nhenin75/status/581091182257811456

    • Un suicidé va revendiquer son acte politique en se détruisant. Il fera du mal à sa famille et non à l’Etat, ni à son entreprise, ni à l’ ANPE, ni à l’Administration, ou autres...Ca reste un acte politique d’auto-destruction, un terrorisme contrôlé et projeté sur soi, afin d’en épargner d’autres. Ca demande du courage.
      C’est aussi le cas d’Andreas à un différent près, c’est un "acte terroriste inconscient"certes redirigé vers des innocents, reflets de l’état du suicidé, qui va cacher des réalités économiques et politiques non - dites.

      Autre approche :

      Le suicide est un « fait social total » (Marcel Mauss) aux multiples entrées : sociales, épidémiologiques, médicales, psychologiques, pédagogiques, culturelles, morales ethnologiques …Aucun de ces domaines ne peut prétendre expliquer le fait suicide à lui tout seul. Pour mieux comprendre le suicide, Jennifer White nous propose un modèle écologique, c’est à dire un cadre d’analyse qui tient compte de ce qui se passe à la fois chez une personne ou un groupe d’individus ainsi que dans leur environnement. Ce cadre d’analyse évoque quatre types de facteurs :

      Les facteurs de protection sont les conditions qui réduisent l’impact des facteurs de risque c’est à dire :

      Les facteurs prédisposant qui tiennent à l’histoire de vie de la personne et à l’ensemble des causes la fragilisant.
      Les facteurs contribuant qui sont les comportements ou les événements qui accentuent le risque existant.
      Les facteurs précipitant qui servent de déclencheur lorsqu’une personne est vulnérable : échecs, humiliations, rejets etc...

      Le suicide intervient au terme d’un processus au sein duquel ces facteurs interagissent. C’est pourquoi ce processus peut à tout moment être interrompu.

      extrait de la page :
      http://www.deuil-suicide.org/Questions-sur-le-suicide.html

    • Suicide ? Terrorisme ? Défaillance ? folie ? Les soutiers de l’info permanente et experts en tous genres s’en donnent à coeur joie. Par exemple, puisqu’on le cite, ce Nicolas Henin-grand-reporter-ex-otage aurait dû se taire, mais c’était probablement impossible, il a tant de choses à dire tout le temps. Une fois de plus l’information part en vrille. Les journalistes aussi.

    • Et pendant qu’on y est, rapprochons la démarche du pilote suicidaire de celle d’un autre comparse : Andreas / Anders (Breivik) : dans le choc des civilisations, les identitaires de tout poil ont, eux aussi le droit, d’avoir leurs martyrs.

      Mais naaan, j’déconne ....

      Le problème avec les « réseaux sociaux » et le web 2.0 en général, c’est que les paroles ne s’envolent plus et qu’elles sont reprises et commentées par toute une clique de #baltringues.

      Quant à Elkabbach, s’il veut rester bien en cour, il a tout intérêt à abonder dans le sens de Valls et de sa théorie du terrorisme partout.

    • Je suis moins choqué ici qu’il n’y ait pas présomption de terrorisme que je ne l’étais en décembre quand la meute de twitter hurlait que le chauffard de Dijon qui avait foncé sur la foule était un terroriste, parce qu’arabe et musulman, alors qu’il était avant tout déséquilibré.

      Le terrorisme s’inscrit dans un mouvement politique collectif, et s’il peut s’exprimer par acte isolé, c’est avant tout un fait politique, avec une finalité politique de rapport de force et des revendications explicites.
      Je veux bien qu’on essaie de chercher une signification politique au geste du copilote, mais pour le moment ça reste à mes yeux un acte de folie meutrière, isolé. Les cas de suicides meurtriers ne me semblent pas être un phénomène social en hausse. Pour moi ce n’est pas comparable aux tueries dans les écoles étatsuniennes (qui la ont une influence sociale forte)

    • Le terrorisme s’inscrit dans un mouvement politique collectif, et s’il peut s’exprimer par acte isolé, c’est avant tout un fait politique, avec une finalité politique de rapport de force et des revendications explicites.

      Plutôt d’accord avec ça.

      Pour moi ce n’est pas comparable aux tueries dans les écoles étatsuniennes (qui la ont une influence sociale forte)

      Déjà, le processus n’est pas le même. Les tueurs commencent déjà par éliminer tout ce qui passe à portée de leurs fusils avant de retourner l’arme contre eux-mêmes (ou se faire flinguer par les cops). Et dans un pays où flingues et munitions sont en vente libre et où l’on sacralise la virilité, cela constitue un fait de société.

    • Tableaux de bord et âme humaine - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-03-27/Tableaux-de-bord-et-ame-humaine-id18751

      confirmant les fuites dans la presse le matin même, le Suicide s’installa en maître sur les plateaux, avec sa longue traine d’éternelles questions sans réponses. « Professeur Machin, vous êtes chef du service psychiatrique de l’hôpital Bidule, est-il fréquent qu’un suicidaire entraîne avec lui cent cinquante personnes ? »

  • Le pis à supporter dans cette grille de lecture c’est la justification de son parti pris avoué lorsqu’il dit ” il est rationnel”. Ah bon Assad a un esprit “rationnel” ? Un mot à la mode chez les propagandistes occidentaux et les “éradicateurs sans frontières”.
    L’horrible à encaisser c’est de lire qu’ils ont laissé Da’ech prospérer, qu’ils “ne regardaient pas dans cette direction” pour la résolution du conflit ! Même un aveugle les aurait guidés, allons donc. “Conspiration” ? Éradicateur de première il en connait un rayon sur la propagande étatique et les complots, lui qui a laissé “ses” enfants mourir ainsi que nos frères de Tibéhrine (Paix à leurs âmes) !
    Cerise empoisonnée : nous faire croire que la coalition internationale fera quand même quelque chose contre l’OEI et Bachar al Assad alors que nombreux sont les parlementaires qui s’empressent de rendre visite à Bachar al Assad dans l’optique de renouer le dialogue avec lui, nombreux sont ceux qui le considèrent comme un “moindre mal”.

    https://liliamarsali.wordpress.com/translations/lakhdar-brahimi-vous-vous-etes-trompes-depuis-le-debut
    #Syrie #LakhdarBrahimi

  • Stop ! Mon corps ne vous appartient pas, par N’della Paye

    http://blogs.mediapart.fr/blog/ndella-paye/230315/stop-mon-corps-ne-vous-appartient-pas

    C’est le mois de mars, un mois pendant lequel, en tant que femme, noire, musulmane, je dois célébrer certaines journées : d’abord le 8, qui est la journée internationale du droit des femmes, puis le 15, c’est le triste anniversaire du vote de la loi du 15 mars 2004 excluant de l’école publique les filles qui portent le foulard et enfin le 21 qui est la journée internationale contre le racisme.

    #islamophobie

  • Intersectionnalité des luttes : Angela Davis sur les révolutions arabes, Israël, la Palestine, la démocratie, les droits des Noir-e-s... - Revue Ballast - Archive 2014 via @rezo http://www.revue-ballast.fr/angela-davis-si-israel-se-retrouve-isole-il-ne-pourra-pas-continuer-so Extraits (interview intégrale sur le site de la revue Ballast, cf lien)

    Depuis l’essor du capitalisme global et des idéologies associées au néolibéralisme, il est devenu particulièrement important d’identifier les dangers de l’individualisme. Les luttes progressistes (contre le racisme, la répression, la pauvreté, etc.) sont vouées à l’échec si elles ne s’accompagnent pas du développement d’une conscience certaine de la promotion insidieuse de l’individualisme capitaliste. Alors même que Nelson Mandela a toujours insisté sur le fait que ce qu’il avait accompli était le fruit d’un effort collectif, mené avec tous les camarades qui ont lutté à ses côtés, les médias n’ont eu de cesse de l’ériger personnellement au rang de héros. Un processus similaire a tout fait pour dissocier Martin Luther King Jr. du grand nombre de femmes et d’hommes qui constituait le cœur du mouvement pour la liberté au milieu du XXe siècle. Il est essentiel de récuser et de résister à cette description de l’Histoire comme le succès de quelques héros, afin que chacun, aujourd’hui, puisse reconnaître son potentiel et le rôle qu’il peut jouer dans les combats toujours plus nombreux qui sont menés. (...)

    Comment définiriez-vous le « féminisme noir » ? Quel rôle pourrait-il jouer dans les sociétés contemporaines ?

    Le féminisme noir a émergé comme tentative théorique et pratique de démontrer que la race, le genre et la classe sont inséparables dans le monde social que nous constituons. Au moment de son apparition, il était régulièrement demandé aux femmes noires ce qui était le plus important à leurs yeux : le mouvement noir ou le mouvement des femmes. Nous répondions alors que ce n’était pas la bonne question. Ce qu’il fallait se demander était comment comprendre les points de jonction et les connexions entre les deux mouvements. Nous cherchons toujours aujourd’hui à comprendre la manière dont la race, la classe, le genre, la sexualité, la Nation et le pouvoir sont inextricablement liés, mais aussi le moyen de dépasser ces catégories pour comprendre les interactions entre des idées et des processus en apparence sans liens, indépendants. Mettre en avant les connexions entre les luttes contre le racisme aux États-Unis et celles contre la répression des Palestiniens par Israël est, dans ce sens, un procédé féministe.

    Que pensez-vous de l’idée qui consiste à se désengager totalement du système des partis politiques et de rompre avec la démocratie dite « représentative » ?

    Je ne pense évidemment pas que les partis politiques existants puissent être nos principaux chevaux de bataille, mais je pense que nous pouvons utiliser l’arène électorale comme un terrain sur lequel nous organiser. Aux États-Unis, nous avons besoin, depuis longtemps, d’un parti politique indépendant, un parti des travailleurs, antiraciste et féministe. C’est sur cette base d’activisme que nous allons pouvoir construire de nouveaux mouvements radicaux.

    Pourquoi demander aux populations arabes de se révolter alors que nous ne faisons rien, chez nous, pour changer nos propres institutions ?

    En effet, peut-être devrions-nous inverser la demande : je pense qu’il est tout a fait justifié que les populations du monde arabe nous demande d’empêcher nos gouvernements de mettre en place et de soutenir des régimes répressifs, et tout particulièrement Israël. La soi-disante « Guerre contre la terreur » a fait d’inestimables dégâts dans le monde, parmi lesquels l’intensification du racisme anti-musulman aux États-Unis, en Europe et en Australie. Et nous, progressistes du « Nord global », n’avons certainement pas reconnu et assumé nos responsabilités dans la perpétuation des attaques idéologiques et militaires contre les populations du monde arabe.

    Vous étiez dernièrement à Londres pour donner une conférence sur la Palestine, G4S [une entreprise britannique de services de sécurité] et le complexe industrialo-pénitentiaire : quelles sont les connexions entre ces trois thèmes ?

    G4S a insidieusement profité des soi-disant menaces sécuritaires et des politiques sécuritaires imposées par les États pour s’infiltrer dans la vie des populations du monde entier, et plus spécialement en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Palestine. Cette société, qui est la troisième plus grande entreprise privée du monde derrière Walmart et Foxcomm, et le plus grand employeur privé du continent africain, a appris à profiter du racisme, des politiques anti-immigration et des technologies de sanction en Israël et partout dans le monde. G4S est directement responsable des conditions d’incarcération des prisonniers politiques palestiniens, des prisons en Afrique du Sud, de la nature quasi carcérale de certaines écoles aux États-Unis, du mur d’apartheid en Israël/Palestine et du mur de séparation sur la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Et, bizarrement, nous apprenons lors de cette rencontre à Londres, que G4S gère également des centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle en Angleterre.

    Vous dites souvent que le complexe industrialo-pénitentiaire s’apparente à de « l’esclavage moderne ». À quel point cette industrie est-elle rentable ?

    Comme elle est en continuelle expansion, le cas G4s en est la preuve, on peut supposer qu’elle l’est de plus en plus. Elle inclut maintenant, en plus des prisons privées (et publiques, qui sont plus privatisées qu’on pourrait le penser et de plus en plus soumises à la dictature du profit), les centres de détentions pour mineurs, les prisons militaires et les centres d’interrogation. Qui plus est, le secteur le plus rentable de l’industrie pénitentiaire est celui des centres de détention pour migrants. On peut alors comprendre pourquoi la loi anti-immigration la plus répressive, ici aux États-Unis, a été rédigée par des prisons privées, dont l’objectif explicite était de maximiser leurs profits.

    (....)

    Vous parliez de « légitimité de la violence » ; cela renvoie à la situation en Palestine. On entend aujourd’hui la communauté internationale, les médias et le monde exiger des Palestiniens l’arrêt de la violence comme précondition à des négociations. Exactement comme il avait été demandé aux leaders du mouvements pour les droits civiques ou aux Indiens d’Amérique. Qui impose cette règle qui veut que l’opprimé assure la sécurité de l’oppresseur ?

    Mettre la question de la violence au premier plan permet de masquer les véritables problématiques qui font le coeur de la lutte pour la justice. Le même processus a été utilisé pendant la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud. Il est intéressant de noter que Nelson Mandela, qui a été sanctifié comme un des plus grands défenseurs de la paix de notre ère, figurait sur la liste des terroristes des États-Unis jusqu’en 2008. Les vraies problématiques de la lutte palestinienne pour la liberté et l’auto-détermination sont rendues invisibles par ceux qui, usant du terrorisme, portent la résistance palestinienne au même niveau d’horreur que l’apartheid israélien.

    À quand remonte votre dernière visite en Palestine ? Quelle impression vous a-t-elle laissée ?

    J’y suis allée en juin 2011 avec un groupe d’Indiens d’Amérique et de femmes de couleur, universitaires et activistes. La délégation comptait des femmes qui avaient grandi sous le régime d’apartheid en Afrique du Sud, dans le sud des États-Unis sous les lois Jim Crow et dans les réserves indiennes. Bien que nous étions déjà tous engagés dans le mouvement pour la justice en Palestine, nous avons été profondément choqués par ce que nous avons vu et avons décidé d’encourager nos différents groupes à rejoindre le mouvement BDS et à intensifier la campagne de lutte pour une Palestine libre. Certains d’entre nous ont plus récemment réussi à faire passer une résolution exhortant l’American Studies Association à participer au boycott académique et culturel d’Israël. D’autres ont œuvré pour le passage d’une résolution par la Modern Language Association visant à censurer Israël pour avoir refusé l’entrée en Cisjordanie à des universitaires qui voulaient faire des recherches et dispenser des cours dans des universités palestiniennes.

    Il existe de nombreux moyens de résistance pour les populations opprimées — la loi internationale stipulant même qu’il est possible de résister par la lutte armée. Aujourd’hui, le mouvement de solidarité palestien a pris le chemin de la résistance non-violente. Est-ce, selon vous, la bonne route ?
    (...) il est clair que si Israël se retrouve isolé économiquement et politiquement, comme tente de le faire la campagne BDS, il ne pourra pas continuer de développer son régime d’apartheid. Si nous, aux États-Unis par exemple, pouvions forcer Obama à cesser de donner 8 millions de dollars par jour à Israël, nous ferions un grand pas vers la fin de l’occupation israélienne.

    Vous faites partie d’un comité pour la libération de Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques. Pourquoi est-ce une priorité à vos yeux ?

    Il est essentiel que Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques incarcérés dans les prisons israéliennes soient libérés. Marwan Barghouti a passé plus de deux décennies derrière les barreaux. Sa situation est d’ailleurs tout a fait symptomatique de l’expérience de la plupart des familles palestiniennes dont au moins un membre a été emprisonné par les autorités israéliennes. Il y a actuellement plus de 5000 prisonniers palestiniens et nous savons que depuis 1967, 800 000 Palestiniens, soit 40 % de la population masculine, ont été incarcérés par Israël. Demander la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens est un élément essentiel des revendications pour mettre fin à l’occupation.

    Lors d’une conférence à Londres, en octobre 2013, vous avez déclaré que la question palestinienne devait se globaliser, qu’elle était une problématique sociale que tous les mouvements luttant pour la justice devaient inscrire dans leur programme. Que vouliez-vous dire par là ?

    Tout comme le combat contre le régime d’apartheid en Afrique du Sud a fini par devenir une des préoccupations premières d’une grande majorité des mouvements de lutte pour la justice dans le monde, la question palestinienne doit devenir la priorité de tous les mouvements progressistes aujourd’hui. On a eu tendance à considérer la Palestine comme une question à part et, malheureusement, souvent marginale. Le moment est venu d’encourager tous ceux qui croient en l’égalité et la justice à se joindre à la lutte pour libérer la Palestine.

  • SYRIE : « OTE TA CONSCIENCE DE LA QUE J’Y METTE LA MIENNE »

    Militants contre toutes formes de racisme ce message est surtout pour vous : quelque chose de grave dans la posture européenne des représentants de partis politiques des « gauches » au FN se déroule sous nos yeux : les accointances avec le régime tyrannique syrien. Les soutiens d’ Assad venant d’Europe se font de plus en plus ouverts et « politiquement correctes ». Le point en commun est leur soit disant visite clandestine « non autorisée » par leur Chancellerie. Personnellement cela m’interpellera toujours, cela m’avait interpellée depuis bien longtemps (Frédérique Chatillon d’extrême droite et son soutien indéfectible à Bachar al Assad qui le financera pour tenir un site de propagande pro Bachar « Infosyrie » ; d’où l’idée des militants pour la cause syrienne, français et franco-syriens pro Palestiniens, d’en créer un autre Infosyrie (merci à Tahar, et aux travaux d’Alia et Hélena et Suzi et Mohamed et Alex, et Soumaya, et Aïcha, Isabelle..) de contrer sa propagande - j’en avais parlé lors de mon « talk » à l’Université de Leeds, on avait décidé en 2012 avec Tahar de bien mettre l’accent sur les liens entre le FN et Assad et les théories du complot, ses relais (Dieudonné, Soral, Meyssan, Collon), pour que les syriens et les britanniques présents en GB sachent ce qui se tramait à l’époque et agissent en conséquence). Wladimir Glasman, le premier, a été d’une grande aide car maîtrisant bien les informations à ce sujet.(Lire son blog « Un Oeil sur la Syrie »)
    Ces visites non officielles comprenons- les comme des visites autorisées puisque entrant dans le cadre de la diplomatie d’Etat ; je ne conçois pas des représentants de partis politiques décider de la politique diplomatique de leur pays sans l’aval de leurs supérieurs ou sans consentement, même non-dit.
    Voici que la Belgique s’y met : et le danger est d’une importance extrême pour l’avenir du vivre ensemble en Europe et surtout pour les décisions qui se prendront sans l’avis de tous les syriens, sans le respect des morts . Voir un parti politique du FN (lié éternellement à Marine Lepen, c’est la même chose mais sous un autre nom) le « parti nationaliste francophone Démocratie nationale » se joindre en « famille » à d’autres c’est prendre de plein fouet l’annonce d’une vision politique post - Charlie Hebdo où les grands terroristes et baffoueurs des libertés d’expression défilaient aux côtés des soit disant « garants des libertés » et « grands protecteurs de la laïcité ».
    Les postures ouvertement déclarées et décisions qui se prendront d’Europe pour régler le conflit syrien à la manière d’un « San Egidio algérien » via les alliances contre nature de l’extrême droite « antisémite » - (je mets entre guillements pour rappeler les déclarations de Roger Cukierman Président du Crif au sujet de la fréquenta-bilité de Marine Lepen" et islamophobe, musulmanophobe, négrophobe, arabophone ( important de mettre les mots) - à une certaine Gauche islamophobe provoqueront des mécontentements, et des radicalisations ici comme de l’autre côté, là où ces « pseudos défenseurs des libertés » ferment les yeux lorsqu’il s’agit des drones occidentaux et du génocide de syriens.
    Tous ces messages, Lakhdar Brahimi dans Orient XXI et ces visites parlementaires pour nous imposer qu’ Assad "est le moindre mal"et qu’il sera maintenu au pouvoir pour « sauvegarder la paix au Moyen Orient, seront pris comme des atteintes à la Liberté. Mais surtout ils traduisent en plus d’une méconnaissance terrible de ce qui se passe en Syrie, un abandon de la population syrienne pour »ôter notre conscience et y mettre la leur" dans un réel calcul politique national.
    C’est désespérant.
    On ne peut pas y adhérer. C’est comme si demain on nous disait que le FN est un parti de droite respectable et que l’islamophobie, la négrophobie, l’homophobie n’existent pas. C’est aussi comme si on nous obligeait à approuver qu’Israël est un Etat de droit, Démocratique et la seule solution pour les Palestiniens.

    ‪#‎thesyrianrevolutioncontinues‬
    http://www.lalibre.be…/des-parlementaires-belges-a-damas-5…

    #FN #PS

  • Comment vous est venue l’idée du scénario d’Où je mets ma pudeur ?
    Mon film est avant tout une fiction. L’histoire n’est pas directement tirée d’un fait réel mais s’inspire d’un constat : le regard de notre société sur ces jeunes femmes voilées s’accompagne souvent d’un certain mépris, voire d’une violence qui témoigne d’une méconnaissance de l’autre. J’ai donc décidé d’aller à la rencontre de ces musulmanes portant le voile pour écouter ce qu’elles avaient à dire sur le sujet. J’ai pu constater différents cas de figure : certaines filles sont très croyantes, d’autres un peu moins et portent le voile plus par tradition ou par affirmation culturelle. Le personnage de mon film n’est pas un porte-étendard, mais sa situation et les problèmes qu’elle rencontre permettent de repenser la question de manière peut-être plus nuancée.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/cinema/article/2015/02/20/sebastien-bailly-realisateur-interdiction-du-voile-est-le-symptome-d-un-mala

  • Attention ça va bouger sur seenthis et dans le reste des réseaux sociaux, toi même tu sais #nonaugazdeschiste
    Avec les Desert Boys et Lotfi 2BLE Kanon.

    De la musique engagée pour dégager les décisions meurtrières politiques de la classe boulitique algérienne , qui vont tuer l’environnement de TOUT LE MAGHREB. #radeaudelaméduse sans eau !

    Vas y mets le son à fond et partage
    ( non sous-titré mais tu vas kiffer)

    Ain salah rahi sabra
    https://www.youtube.com/watch?v=EmdVyi9qe3A

    Non au #gazdeschiste
    #InSalah avec toi !

    Rappel :

    L’exploitation bien entamée, nous comptons sur l’élan des associations du Maghreb Uni à envisager un max de manifs contre de future extraction ( bien que des experts avancent qu’elle a eu lieu..mais bon le choix du lexique empêche les dérives paranoïaques discriminantes qui tendraient à saper le morale des troupes militantes en les plongeant dans je ne sais quel complot américano-sioniste. « ouais t’as pas dis exploitation mais extraction, spèce de sioniste agent d’Israël ouais »

  • Laissons les filles tranquilles (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/24/laissons-les-filles-tranquilles_4599912_3232.html

    Nous sommes féministes et nous croyons que sommer des filles de dix ans de choisir un camp entre famille et école, entre la religion et la laïcité forcée, n’est pas la solution dont ces filles ont besoin pour s’émanciper. « Ne me libérez pas, je m’en charge ! », dit un vieux slogan féministe. Car ce n’est pas comme ça qu’on libère, c’est comme ça au contraire qu’on contribue à aliéner ceux qu’on prétend libérer. Le corps des femmes n’appartient à personne, pas plus à ceux qui veulent lui imposer le voile qu’à ceux qui veulent le lui retirer de force. Ce n’est pas en arrachant le voile d’une écolière ou en la chassant de l’école publique qu’on fera reculer le sexisme, bien au contraire.

    Laissons les filles tranquilles ! Laissons-les réfléchir et discuter ensemble des voies et moyens de leur propre libération, qu’il s’agisse de se libérer de la norme sexiste, du dogme hétérosexuel ou des interdits religieux, de la symbolique de tel fichu ou de tel chiffon, de la morale et du sacré, des injonctions à montrer ou cacher son corps et ses désirs. Et quoi de mieux pour cela que les bancs et la cour d’une école ?

    #éducation #laïcité #féminisme #voile #islamophobie #émancipation

  • rfi | L’état sanitaire et nutritionnel des #réfugiés syriens

    La révolution syrienne vient d’entrer dans sa 5ème année. 4 millions de Syriens ont fui le pays. Pris en charge par les communautés hôte et les agences internationales, leur situation globale pourtant ne s’améliore pas, faute de fonds suffisants. Il aurait fallu 6 milliards de dollars l’année dernière ; la somme n’a été financée qu’à 61%. Cette année, il faudrait 8 milliards de dollars pour couvrir tous les besoins. Depuis le début de la crise syrienne, les programmes d’aide ne sont qu’en partie financés. Résultat : l’état sanitaire et nutritionnel des réfugiés se dégrade.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/03/24/rfi-letat-sanitaire-et-nutritionnel-des-refugies-syriens
    #Syrie #asile #migration #santé #alimentation

  • BALLAST Paul Ariès : « La politique des grandes questions abstraites, c’est celle des dominants »
    http://www.revue-ballast.fr/paul-aries-politique

    Vous affirmez que les combats populaires sont souvent « conservateurs ». Vous risquez de heurter les rangs « progressistes », en prêtant à ce mot des vertus positives, non ?

    Cette affirmation est bien sûr une provocation… à penser ! Il serait facile, déjà, de dire qu’il s’agit bien de conserver une Terre-pour-l’humanité. Je crois que nous devons nous libérer de la foi béate dans le Progrès (économique, technique, etc.) pour apprendre à différencier ce qui relève de la conservation (des conditions de la vie) et ce qui relève de la réaction (notamment religieuse). J’avoue que ma fréquentation des milieux de la décroissance de droite a réveillé mon anticléricalisme, tant leurs postures de dames-patronnesses empuantissent. La réaction est tout ce qui défend les intérêts matériels et moraux des possédants/dominants. Je suis adepte du pachamamisme, car si le système soumet la nature aux lois de l’économie, il s’agit bien de soumettre l’économie aux lois du vivant – voilà ce qu’est pour moi la conservation. J’ai montré aussi dans mon dernier ouvrage, Écologie et milieux populaires, les modes de vie populaires au secours de la planète, que les gens ordinaires ont un bilan carbone bien meilleur que les riches et même que beaucoup d’écolos déclarés, car ils possèdent encore d’autres rapports au travail, à la consommation, à l’espace, au temps, aux loisirs, à la maladie, au vieillissement, à la mort, donc à la vie. C’est tout cela qu’il faut conserver/développer. Nous serons en droit de désespérer lorsque les modes de vie populaires se seront éteints totalement. Tant que les gens du commun ne sont pas que des riches auxquels ils ne manqueraient que l’argent, il y a de bonnes raisons d’espérer. Conserver c’est aussi bien sûr transformer. Il ne s’agit surtout pas d’idéaliser le passé : la télévision nous décérébralise, mais la religion hier, aussi.

  • Stéphanie Pouessel chercheur

    NO FEAR
    La prise d’otage qui eu lieu aujourd’hui à Tunis s’explique par des enjeux politiques nationaux. Aujourd’hui même, à l’Assemblée, étaient entendus des forces armées à propos de la loi anti-terroriste. Cette loi en discussion est une ’loi d’exception’ qui va restreindre les libertés au nom de l’intérêt national. C’est avant tout une mesure liberticide qui ne réglera pas les causes du terrorisme et ne prend pas en compte le contexte international de l’essor du terrorisme.
    Avant que des députés compétents ne s’expriment sur ce sujet grave qui rappelle les pires heures du régime Ben Ali, il y a une urgence. Il faut sauver le Forum Social Mondial qui aura lieu à Tunis la semaine prochaine. A tous les étrangers qui pensaient venir, résistez à la peur, il n’y a aucun danger à Tunis. L’ambiance est toujours sereine et les étranger sont les bienvenus, on a besoin encore plus de vous aujourd’hui.
    Il faut être solidaire avec la Tunisie et venir la semaine prochaine, envers et contre tout.
    ‪#‎nofear‬
    #Tunisie
    #AttaqueBardo

  • NON ! AUCUNE EXCUSE !
    Dès le début, dès les premières secondes Lakhdar BRAHIMI aurait du dire « NOUS NOUS SOMMES TROMPES ». HONTE A LUI !
    On ne peut ressentir qu’une colère immense face aux déclarations (qui tombent tardivement après un long silence) livrées par Lakhdar Brahimi, personnage trouble, ayant éminemment contribué à la détérioration de la situation en Syrie durant son mandat.
    Qu’est-ce donc que cette hypocrisie qui nous rend fous de rage et cette posture hallucinante crasse de se montrer en « humain » compatissant, éprouvant une empathie soudaine pour les syriens après quatre années terribles durant lesquelles ils ont tout souffert, tout supporté, tout subi : séparations, viols, emprisonnements, coups, insultes, gazage, massacres, raids quotidiens ciblés, destruction, famine, déni de droit à vivre dignement, anéantissement et surtout OUBLIE et MEPRIS de la militance occidentale paternaliste aveugle, lâche et largement islamophobe ! ; et n’avoir rien fait, d’avoir toujours été du côté d’Assad et de son régime.
    Le pis à supporter dans cette lecture c’est la justification de son parti pris avoué quand il dit « il est rationnel ». Ah bon Assad a un esprit « rationnel » ? Un mot à la mode chez les propagandistes occidentaux et les « éradicateurs sans frontières ».
    L’horrible à encaisser c’est de lire qu’ils ont laissé Daech prospéré, qu’ils « ne regardaient pas dans cette direction » pour la résolution du conflit ! Même un aveugle les auraient guidés, allons donc. « Conspiration » ? Éradicateur de première il en connait un rayon sur la propagande étatique et les complots, lui qui a laissé « ses » enfants mourir ainsi que nos frères de Tibhérine (Paix à leurs âmes) !
    Cerise empoisonnée : nous faire croire que la coalition internationale fera quand même quelque chose contre l’OEI et Bachar al Assad alors que nombreux sont les parlementaires qui s’empressent de rendre visite à Bachar al Assad dans l’optique de renouer le dialogue avec lui, nombreux sont ceux qui le considèrent comme un « moindre mal ».
    Il est inutile à Brahimi d’adopter une posture innocente, en se montrant clean de tout agissement et décision. Le sale boulot a été fait par lui, surtout en coulisses. Il est tenu pour responsable de ce qui arrive actuellement en Syrie et en Europe. Une interview ne changera rien à ce que l’on a du encaisser de sa part durant son mandat international. Il faut rester fermes et rationnels. Ces « aveux » qui n’en sont pas, ne changeront rien. Au contraire ils renforceront chez les complotistes et les lâches animés du réflexe pavlovien leur ignorance ancrée du conflit et surtout les maintiendront dans un état de paranoïa inimaginable avec le cerveau sans cesse connectés aux tripes à cause de leur peur de ce qu’ils ne peuvent pas et ne veulent pas faire l’effort de comprendre ni maîtriser.
    Le mal a été fait et maintenu jusqu’à présent.
    Nous héritons des pis tares de l’histoire de ce conflit qui, au lieu de regarder la réalité en face criée avec rage par des innocents chaque seconde durant quatre années épouvantables, caressaient du regard de bien loin ou de si près, dès le début de leur apparition, ceux qu’ils prétendent vouloir combattre.
    Non Assad ne sera jamais un moindre mal, non Assad n’est pas l’interlocuteur « incontournable » pour reprendre l’expression de Fabrice Balanche avec lequel il faut négocier la paix et organiser la guerre contre l’OEI. Si tel est le message subliminal que Lakhdar Brahimi a voulu faire passer, ce sera NON !
    Qu’attendre d’un chef- tyran d’Etat qui ratifie des traités internationaux protégeant les droits des enfants, des femmes par pur stratège comme il applique sa laïcité pour ensuite mieux les bafouer. Regardez donc ce qu’Il a permis de faire à Hamza al Khatb (Paix à son âme) et à des milliers d’autres.
    L’OEI est à nos portes, comptant des partisans animés par la haine des drones américains au Yemen, en Afghanistan, au Pakistan, par les injustices commises sur les populations sunnites en Iraq , par l’islamophobie et le racisme en Occident, et dans le Maghreb, et bien d’autres raisons que nos experts continueront de nous expliquer. par deux règnes : celui des néo-colonisateurs et celui des tyrans dictateurs affiliés. Ils sont un danger réel parce que manipulables ; et ils nous déclarent la guerre. Cependant les pis criminels de cette terre sont ceux qui ont déclaré la guerre au musulmans durant tant d’années sans avoir suscité de l’empathie réelle. Ils sont leurs « pères ».
    Pour tous les innocents emprisonnés, tués, pour les exilés nous garderons en tête le cerveau enlacé durablement au cœur et à la raison ce travail de mémoire pour ne pas sombrer dans les hypocrisies des puissants qui laissent le peuple syrien se faire génocider !
    La Syrie Réunie Libre et Démocratique sans Bachar al Assad, son régime et sans Daech !
    ‪#‎therevolutioncontinues‬
    http://orientxxi.info/m…/entretien-avec-lakhdar-brahimi,0841

    #Syrie

  • http://www.hrw.org/node/132991
    Algerian authorities should respect the right to peaceful protest and stop prosecuting workers’ rights activists on “unauthorized gathering” charges. The government should also amend law 91-19, which unduly restricts the right to peaceful assembly, and penal code provisions that criminalize unauthorized peaceful gatherings.

    “Unemployed workers, already suffering because of the economy, now face arrest and imprisonment for peacefully voicing their discontent,” said Eric Goldstein, deputy Middle East and North Africa director at Human Rights Watch. “Algerian authorities are woefully misguided if they think that locking up peaceful protesters is the way to deal with their grievances.”

    #Algeria #freedom #HR

  • Oïmiakon, -50°C | Slate.fr
    http://www.slate.fr/grand-format/chapple-russie

    Avec une température de -50°C en moyenne en janvier, la ville de #Iakutsk, en #Russie, est considérée comme la plus froide au monde. Lorsque son appareil photo ne gelait pas, la photographe néo-zélandaise Amos Chapple explorait récemment cette ville ainsi que le village voisin d’#Oïmiakon.

    Le « Café Cuba », entre Iakutsk et Oïmiakon, sert de la soupe de renne et du thé chaud

    Le fermier Nikolai Petrovich ferme la porte de sa maison après avoir rentré ses vaches pour la nuit

    Une maison du centre ville

    #photographie #aglagla

  • Archive très importante car il y a URGENCE ! On attend mieux que de la grandiloquence dans les interventions médiatiques de la part de ces pédants islamologues à qui parole est offerte lorsque censure n’est pas à entreprendre surtout quand les attaques ad hominem sont là pour rappeler aux invités la ligne de conduite à adopter.
    Hélas..

    #François_Burgat

    « Derrière l’arbre du social et du religieux, la forêt du politique.
    (Archive très très récente, je sais mais ...)

    Mais… marre d’entendre de pédants islamologues (de cette engeance qui entretient depuis toujours les meilleures relations avec les juntes militaires arabes et leurs sponsors parisiens, tous grands fabriquants de jihadistes) nous expliquer sur un ton aussi hautain que péremptoire qu’ils connaissent, eux, des sourates très différentes de celles dont se réclament nos petits jihadistes français ou leurs commanditaires orientaux.
    Et après !? Que nous ont-ils donc appris ? Rien de plus que ce que l’on sait depuis toujours que, comme à n’importe quel autre dogme religieux, tout particulièrement si l’on s’écarte un tant soit peu des rituels, on peut faire dire au Coran ce que l’on veut, ou presque.
    Ce qu’il est en réalité urgent de nous expliquer, c’est pourquoi un nombre croissant des Musulmans de ce siècle s’estiment fondés à choisir ceux des versets qui légitiment le versant le plus radical de leur révolte. Et sur ce terrain, nos pédants experts es livres saints sont mystérieusement aussi silencieux que ceux qui choisissent de se départir à leur profit (que ne ferait-on pas pour entendre quelques sourates supplémentaires de cette délicieuse critique musulmane des Musulmans) des miettes de leur monopole de la parole médiatique.
    Pas plus que le surinvestissement de l’approche sociologique (ils se radicalisent car ils sont malheureux dans nos banlieues), le surinvestissement des fausses approches religieuses (ils ne sont pas assez savants pour choisir comme nous la bonne sourate) ne fait pourtant progresser notre compréhension de la crise qui déchire le tissu politique de la France et du monde. Et moins encore, notre capacité à y répondre efficacement. Derrière l’arbre du social et du religieux, il est impératif de commencer à regarder la forêt du politique ! »

    #jihadisme #FOG #islam #politique

  • Frédérique et Rokhaya sont en bateau, Rokhaya tombe à l’eau…
    http://lmsi.net/Frederique-et-Rokhaya-sont-en

    À l’occasion de la journée du 8 mars, et de la sortie de deux films sur la sociologue et militante féministe Christine Delphy , trois projections-débats doivent avoir lieu à la mairie du vingtième arrondissement de Paris. Ou plutôt devaient avoir lieu – car l’une d’entre elles devra être reprogrammée (...) Source : Les mots sont importants

  • Demolishing Arab women’s homes is the easy way out | +972 Magazine

    http://972mag.com/demolishing-arab-womens-homes-is-the-easy-way-out/102904/?can_id=c04bd6c1866a7591ea05420e1dd77aec&source=email-what-were-reading-majo

    Hannah al-Naqib (right) as Israeli authorities demolish her home in Lod, February 10, 2015. (Photo by Oren Ziv/Activestills.org)

    What are Arab citizens expected to do when the city only builds for Jews, and why do single mothers almost always pay the price?

    By Samah Salaime Egbariya (translated by Eppie Bat Ilan)
    Hannah al-Naqib (right) as Israeli authorities demolish her home in Lod, February 10, 2015. (Photo by Oren Ziv/Activestills.org)

    On the surface, it was just another illegal dwelling demolished in the city of Lyd (“Lod” in Hebrew). The image of a violence, crime-ridden city combined with that of too many law-breaking Arabs is particularly blinding for both the media and social activists. After all, we are simply talking about a municipality attempting to get its zoning matters straight, that’s all. But let me invite you to take a closer look at what is actually taking place in Lyd, where for the past 10 years, investment and high-momentum construction have been named national-level goals by one government decision after another.

    #palestine #démolition #occupation #colonisation

  • Oliver Sacks, apprenant qu’il est lui-même dans la phase terminale d’un cancer.

    J’apprends que Oliver Sacks, l’auteur du très beau livre : « l’homme qui prenait sa femme pour un chapeau ». Ou ce neurologue tentent de nous faire comprendre a travers des présentations de quelques uns de ces patients, les difficultés radicales que peut poser par exemple, la perte de la proprioception (que son corps lui appartient), le fait d’avoir une mémoire très courte et tout en se pensant dans les années 50 etc...

    Oliver Sacks donc, qui a passé sa vie a soigner, comprendre et écouter ses patients, et tenter de nous faire comprendre ce qu’ils ressentaient, s’est découvert un cancer avec de multiple métastases.
    Âgé de 81 ans, il laisse un émouvant message, que je préfère conserver en anglais afin de le préserver de mes mauvaises traductions (bien qu’il soit clair) :

    I have been increasingly conscious, for the last 10 years or so, of deaths among my contemporaries. My generation is on the way out, and each death I have felt as an abruption, a tearing away of part of myself. There will be no one like us when we are gone, but then there is no one like anyone else, ever. When people die, they cannot be replaced. They leave holes that cannot be filled, for it is the fate — the genetic and neural fate — of every human being to be a unique individual, to find his own path, to live his own life, to die his own death.

    I cannot pretend I am without fear. But my predominant feeling is one of gratitude. I have loved and been loved; I have been given much and I have given something in return; I have read and traveled and thought and written. I have had an intercourse with the world, the special intercourse of writers and readers.

    Above all, I have been a sentient being, a thinking animal, on this beautiful planet, and that in itself has been an enormous privilege and adventure.

    http://www.nytimes.com/2015/02/19/opinion/oliver-sacks-on-learning-he-has-terminal-cancer.html?_r=3

    • Il n’y a pas de honte a avoir des sentiments vis a vis de phrase ou d’expression nous marque. Par ailleurs, Sacks a écrit beaucoup, il ne choisis pas ses mots a la légère.
      D’une manière générale, on peu aussi en conclure qu’il peut-être important de laisser autour de soi de bon souvenir, et de partager de bonne chose que l’on a transmise, car rien n’assure que quelqu’un d’autres les auras remarqués.

    • Quand on repense aux moments où on s’est soit disputé avec un proche avant qu’il meurt soit on l’a délaissé pour des tas de raisons qui sur le moment paraissaient excusables ou pas oui qui deviennent futiles et inexcusables le jour de la mort, et qu’on lit ce texte éminemment beau et écrit avec la conscience bien éveillée sur la réalité on adopte un regard different sur ceux qui nous entourent proches et non proches. Sur tout.

  • American Nightmare (2013) et American Nightmare 2 : Anarchy (2014) : Quand les riches tuent les pauvres
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/american-nightmare-2013-et-american-nightmare-2-anarchy-2014-qu

    American Nightmare, The Purge en version originale, et sa suite, sont deux films d’horreur/anticipation/action ayant pour point de départ le postulat suivant : une nuit par an, aux États-Unis, lors de la “Purge” annuelle, tout crime devient légal et les services de police et de secours sont indisponibles, afin que les citoyens puissent se débarrasser […]

    #Cinéma #armes_à_feu #capitalisme #classisme #famille #lutte_des_classes #néo/post/colonialisme #révolution #sauveur_blanc #sexisme #violences

  • youtube.com/watch ?v=JKW7AG75gYw …

    « Morsi a ménagé ses ennemis et a délaissé ses alliés » Bertrand Rougier. Ennemis déguisés en seuls amis & des alliés surfant sur la peur de l’islam politique.

    L’Egypte en Révolution #Stéphane_Lacroix Le parti Al Nour « n’est pas de l’Islam politique »

    Mouvement du salafisme révolutionnaire #StéphaneLacroix « s’est mobilisé contre l’armée très tôt, avec #Hazen_Salah_Abu_Ismaïl est le trouble-fête pour tout le monde même pour Morsi, il avait des chances d’être Président, mais l’alliance des salafistes au FM lors des élections ne lui a pas permis de gagner les élections »