Le peuple bolivien vit la plus grande révolution sociale

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  • Le peuple bolivien vit la plus grande révolution sociale
    http://au-bout-de-la-route.blogspot.com/2012/02/le-peuple-bolivien-vit-la-plus-grande.html

    Basiquement post néolibérale et de transition post capitaliste. On a récupéré le contrôle des ressources naturelles qui était entre les mains étrangères, pour le placer entre les mains de l’État, dirigé par le mouvement indigène (gaz, pétrole, une partie du minerais, eau, énergie électrique) ; alors que d’autres ressources, comme la terre fiscale, la grande propriété rurale et les forêts, sont passés sous contrôle de communautés et peuples indigèno-paysan.

    « Aujourd’hui l’État est le principal producteur de richesse du pays, et cette richesse n’est pas évaluée comme capital ; elle est redistribuée dans la société à travers des bons, des rentes et des bénéfices sociaux directs à la population, en plus du gel des tarifs des services de base, les combustibles et la subvention de la production agraire. Il essaie d’accorder la priorité à la richesse comme valeur d’usage, au-dessus de la valeur d’échange. Dans ce sens, l’État ne se comporte pas comme un « capitaliste collectif » propre du capitalisme d’État, sinon comme un redistributeur de richesses collectives entre les travailleurs et en catalyseur des capacités matérielles, techniques et associatives des modes de production paysans, communautaires et artisanaux urbains. Dans cette expansion du communautaire agraire et urbain nous mettons notre espoir de passer par le post capitalisme, sachant que c’est aussi une œuvre universelle et non celle d’un seul pays. »