J’adore les curry thaï. J’ai adapté cette recette de monsieur Le Chieur :
Ingrédients
300 g de queues de crevettes décortiquées surgelées
200 ml de lait de coco
½ cuillère à café de pâte de curry rouge de marque Cockbrand (celle qu’on trouve dans toutes les épiceries asiatiques)
2 cuillères à soupe de tiparos (la sauce de poisson thaï, plus légère que le nuoc-mam ; idem, on en trouve dans toutes les épiceries asiatiques, même dans ma désespérante préfecture de province, et c’est pas peu dire !)
un morceau de sucre de palme gros comme la dernière phalange de ton auriculaire
un morceau de gingembre frais gros comme ton pouce
10 belles feuilles de basilic frais (avec du basilic thaï, ça doit le faire à mort, mais j’en ai pas trouvé dans ma désespérante préfecture de province)
1 petite carotte bien fraîche lavée, épluchée puis débitée en allumettes très fines
½ poivron rouge lavé, vidé puis débité en allumettes très fines
½ citron vert
1 cuillère à soupe d’huile d’arachide
Préparation :
La veille, tu n’auras pas oublié de mettre à tremper pour la nuit le riz gluant (que tu auras acheté dans ton épicerie asiatique). Si tu es pressé(e) ou feignant(e), tu pourras utiliser du riz thaï le jour même, mais je te préviens : je ferai la gueule en sachant que tu perds 50% du plaisir de ce plat incroyable.
1/2 heure avant de passer à table, mets donc ton riz gluant bien détrempé à cuire dans un bambou ou un panier vapeur. Sinon, tu attends encore un 1/4 d’heure et tu mettras de l’eau à bouillir pour le riz thaï (mais je t’aurai prévenu(e) : je fais le groin).
10 minutes avant de passer à table, verse l’huile dans ton wok (ou ta poêle) chauffe-la à feu vif, puis jettes-y les crevettes surgelées et les allumettes de carotte et poivron rouge, et touille bien pour que ça dore.
Quand ça commence à cuire, déglace avec le tiparos.
Ajoute le sucre de palme, touille encore, puis fais péter le curry rouge (attention ! Pour ceux qui n’ont pas l’habitude, ce truc est vendu en boîtes généreuses et vraiment pas chères, alors on a tendance à en mettre trop. Vu que ça arrache sa mère, mieux vaut y aller tout doucement au début et rectifier tranquillement). Retouille. Encore un peu, comme ça. Oui, voilà, comme ça. Oh, n’arrête pas, c’est trop boooon…
Enfin, verse le lait de coco, mélange, baisse le feu au minimum et laisse mijoter jusqu’à ce que le riz gluant soit prêt.
Goûte, rectifie, recommence. T’as vu comme c’est bon ? Calme-toi, t’as encore rien vu.
Sers directement dans les assiettes chaudes, puis parsème chaque assiette d’un filet de jus de citron vert, de gingembre haché très fin au couteau et de feuilles de basilic tout aussi finement hachées. Décore avec une feuille de basilic et sers immédiatement.
Savoure la GROSSE tuerie.
(Recette mise au point par ton dévoué M. LeChieur en collationnant deux-trois trucs chopés dans un bouquin et sur divers sites des Internets, avec la final touch qui déchire suggérée par la pétillante Emma P. et la collaboration de l’amie Calou-qu’aime-pas-la-coriandre-c’est-pour-ça-que-j’ai-mis-du-basilic-mais-au-final-c’est-meilleur-alors-tant-mieux)
En gros, je le fais avec du poulet (moins cher), pour le curry, la référence est excellente, mais ne pas hésiter à tester d’autres curry de la marque, je déglace au mirin (alcool de riz japonais un peu sucré, du coup, je ne mets pas d’alcool de coco) et un peu de tsiparos, sinon, c’est trop salé. Et c’est très bon avec la coriandre.