Je ne vois absolument pas ce qu’il y a de cynique là-dedans.
Et ce n’est pas parce que ce prof a fait ça pendant l’été, qu’il a fait ça tout l’été.
Et il ne dit absolument pas que ces élèves ne sont pas capables d’apprendre ! Il constate juste, factuellement, que là-tout-de-suite-maintenant, ces élèves-là de première n’ont pas la maturité nécessaire à utiliser correctement cet outil. Ça ne signifie en aucun cas qu’ensuite on ne peut pas leur apprendre, et encore moins qu’on ne peut pas l’apprendre en amont avant le lycée. Seulement, là pour l’instant, ce n’est pas le cas.
Et c’est un professeur de littérature, ce n’est pas à lui de passer des heures/semaines/etc à apprendre aux jeunes à utiliser internet. Le temps n’est pas extensible. Leur apprendre à être critique et à recouper des sources, en général (pas spécialement pour internet), ça oui par contre.
Et ce n’est pas parce que c’était « pareil avant avec les livres » que ce n’est pas pire maintenant avec Internet. Pour les populations numérisées (une grande partie des lycéens donc, dans notre société française) aller chercher un commentaire de texte est immensément plus facile et plus rapide, aussi bien chez eux (ou même dans un cybercafé s’ils font partie de ceux qui ne l’ont pas chez eux) ou même directement sur leur téléphone mobile, que du temps (encore récent) où il n’y avait que les livres et la bibliothèque municipale. Ça ne veut rien dire le « c’était pareil avant » : il y a des différences à la fois en terme d’échelle et en terme de qualité (pas dans le sens « bien ou mal » mais dans le sens que ce n’est pas le même contenu) que je trouve flagrante.
#réactionnaire