• Apparemment, John McCain avec un cancer du cerveau devient un type formidable.

    Le sénateur américain John McCain atteint d’un cancer du cerveau
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/20/le-senateur-americain-john-mccain-atteint-d-un-cancer-du-cerveau_1584991

    De tous les bords de la classe politique, anciens adversaires comme amis, les messages ont ainsi afflué toute la soirée de mercredi, quand la nouvelle du diagnostic s’est répandue comme une traînée de poudre.

  • (20+) G8 à Gênes : des manifestants ont été torturés, admet le chef de la police italienne - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/20/g8-a-genes-des-manifestants-ont-ete-tortures-admet-le-chef-de-la-police-i

    « La gestion de l’ordre public au G8 de Gênes fut tout simplement catastrophique. » Il aura fallu seize ans presque jour pour jour après la mort du jeune manifestant Carlo Giuliani, le 20 juillet 2001, pour que les autorités italiennes reconnaissent officiellement leurs responsabilités. Dans une interview au quotidien la Repubblica ce mercredi, le chef de la police Franco Gabrielli, en poste depuis avril 2016, a ainsi admis que « les excuses a posteriori » n’étaient pas suffisantes et qu’il fallait aujourd’hui affronter sans détour les brutalités commises, durant plusieurs jours, au cours et en marge du sommet international – le premier en Italie après le retour au pouvoir de Silvio Berlusconi. « A Gênes, un nombre incalculable de personnes innocentes ont subi des violences physiques et psychologiques qui les ont marquées à vie, a reconnu Franco Gabrielli. Si aujourd’hui encore, seize ans plus tard, c’est un motif de douleur, de rancœur, de défiance [envers la police], cela signifie que la réflexion n’a pas été suffisante. »

    Franco Gabrielli va plus loin en parlant aussi des sévices infligés aux manifestants conduits à la caserne de Bolzaneto, transformée selon lui en « Garage Olimpo », en référence au sinistre centre d’interrogatoire de la dictature argentine. « A Bolzaneto, il y a eu des actes de torture », s’indigne Gabrielli, qui va jusqu’à affirmer que son prédécesseur de l’époque, Gianni De Gennaro, aurait dû assumer ses responsabilités et démissionner. « Il l’a fait, mais j’ai refusé sa démission », a précisé en réaction Claudio Scajola, le ministre de l’Intérieur de l’époque, qui a finalement admis lui aussi qu’il est « indéniable qu’à Gênes, il y a eu certaines actions des forces de l’ordre sévèrement condamnables ». De son côté, le secrétaire national de la Gauche italienne et ancien leader des anti-G8, Nicola Fratoianni, a salué « l’interview courageuse de Gabrielli. Malheureusement, nous avons dû attendre seize ans pour entendre ces paroles. »

    #Gênes #Police #Autoritarisme

  • G8 à Gênes : des manifestants ont été torturés, admet le chef de la police italienne - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/20/g8-a-genes-des-manifestants-ont-ete-tortures-admet-le-chef-de-la-police-i

    « A Gênes, un nombre incalculable de personnes innocentes ont subi des violences physiques et psychologiques qui les ont marquées à vie, a reconnu Franco Gabrielli. Si aujourd’hui encore, seize ans plus tard, c’est un motif de douleur, de rancœur, de défiance [envers la police], cela signifie que la réflexion n’a pas été suffisante. »

    Il revient en détail sur les exactions policières commises dans une école de Gênes le samedi 21 juillet au soir, quasiment à l’issue du G8, lorsque des unités d’élites prirent d’assaut l’établissement où dormaient des dizaines de manifestants. Prétextant la présence de militants violents, assurant avoir trouvé des cocktails Molotov – que les policiers avaient en réalité amenés eux-mêmes sur place –, l’assaut s’est transformé en une « boucherie », selon les confessions de l’un des vingt-huit agents qui seront ensuite inculpés. « En tant que dirigeant des opérations spéciales de la police, je me serais probablement retrouvé dans la cour de l’école Diaz », note Gabrielli qui « par chance » était resté à Rome pour préparer l’arrivée du président Bush. Pensant qu’en « contrepoids aux dévastations [dans la ville], il fallait un nombre significatif d’arrestations », les responsables de l’Intérieur ont « par malheur » décidé l’irruption à l’école Diaz, admet-il aujourd’hui.

    Franco Gabrielli va plus loin en parlant aussi des sévices infligés aux manifestants conduits à la caserne de Bolzaneto, transformée selon lui en « Garage Olimpo », en référence au sinistre centre d’interrogatoire de la dictature argentine. « A Bolzaneto, il y a eu des actes de torture », s’indigne Gabrielli, qui va jusqu’à affirmer que son prédécesseur de l’époque, Gianni De Gennaro, aurait dû assumer ses responsabilités et démissionner. « Il l’a fait, mais j’ai refusé sa démission », a précisé en réaction Claudio Scajola, le ministre de l’Intérieur de l’époque, qui a finalement admis lui aussi qu’il est « indéniable qu’à Gênes, il y a eu certaines actions des forces de l’ordre sévèrement condamnables ». De son côté, le secrétaire national de la Gauche italienne et ancien leader des anti-G8, Nicola Fratoianni, a salué « l’interview courageuse de Gabrielli. Malheureusement, nous avons dû attendre seize ans pour entendre ces paroles. »

    #police #violence_policières #torture #G8_Gênes

  • Une alyah avec retour pour les Français déçus d’Israël -
    Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/10/une-alyah-avec-retour-pour-les-francais-decus-d-israel_1582944

    « Des olim français blindés de thune, il y en a, mais ce n’est pas la majorité, raconte une de ces conseillères, qui a voulu rester anonyme. Beaucoup viennent en Israël dans l’espoir d’une vie meilleure. Ils s’imaginent que les problèmes qu’ils rencontraient en France vont s’évanouir en Israël alors qu’ici, ils empirent en raison des difficultés et du stress. » Et de poursuivre : « Au fil des mois, j’ai vu des gens aux abois sombrer dans la dépression parce qu’ils n’avaient pas d’emploi et que leurs économies fondaient comme neige au soleil. Quant aux dossiers de couples qui se brisent et dont l’un des conjoints rentre en France en laissant l’autre sur place avec les enfants, on ne les compte plus. »

    Ballottés entre un parent (généralement le père) en France et l’autre en Israël, plusieurs de ces adolescents se retrouvent le jeudi soir, très tard, aux environs de Kikar Haatsmaout, la place centrale de Netanya. Plus vraiment français mais ne se sentant pas non plus israéliens, ils ont déjà eu maille à partir avec la justice locale pour des petits vols avec violence . « Et alors ? C’est pour ça qu’on est des merdes ? interroge un ado d’environ 16 ans. Les gens nous prennent pour des moins-que-rien, mais que veux-tu qu’on fasse ? Ici, on n’a pas grand-chose à espérer à part être envoyés sous les drapeaux à l’âge de 18 ans, et si on retourne en France, on sera bons pour le chômage. Où qu’on aille, toutes les portes sont fermées. »

    Nissim Behar correspondant à Tel-Aviv

  • (1) « En Irak, l’après-Etat islamique ne sera pas forcément plus simple » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/09/en-irak-l-apres-etat-islamique-ne-sera-pas-forcement-plus-simple_1582750

    Comment imaginez-vous l’évolution des rapports de force entre Iran et Etats-Unis en Irak ?
    Ce sont les deux forces les plus puissantes dans le pays. Sous l’administration Obama, il y a eu un retrait réel des forces américaines, presque une acceptation tacite du rôle iranien dans le pays. Avec Trump, la situation change brutalement et substantiellement. La plupart des généraux dans son administration ont servi en Irak et considèrent avoir beaucoup investi pour constituer une armée irakienne, aujourd’hui malmenée par l’Iran. Ils arrivent donc avec beaucoup de rancœur et vont vouloir jouer un rôle plus important. Mais les Américains ont peu d’alliés politiques sur place, à part les Kurdes, et une relation de « je t’aime moi non plus » avec les sunnites. Haïdar al-Abadi pourrait réussir à concilier les différentes parties impliquées au niveau national. Il cherche encore une formule magique à l’irakienne, ce ne sera pas facile, et très certainement pas pour demain.

  • Quelle peut bien être la couverture du G20 à Hambourg les 7 et 8 juillet 2017 par le quotidien Libération ? https://liberation.fr

    Recherche des articles sur le G20 : http://www.liberation.fr/recherche/?q=G20

    9 articles en ligne :
    6 articles dont l’angle est le "risque" de l’extrême-gauche (+ 1 article parpier "G20 Hambourg, le retour à l’alter")
    3 autres : 1 sur le plan Merkel pour les pays du continent Africain, 2 sur trump VS poutine

    Et 3 articles récapitulatifs, qui parlent du G20 et d’autres choses ainsi que quelques articles qui mentionnent le G20 au détour d’une phrase.

    Feignant de s’en plaindre, un paragraphe résume assez bien le traitement réservé par Libération au sommet :

    Les échauffourées entre police et protestataires, les voitures incendiées, les pillages et les barricades ont à la fois perturbé à la marge l’organisation du sommet, éclipsé les vastes manifestations pacifiques et écorné l’image de l’Allemagne.

    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-sommet-du-g20_1582560

    Perroquet de la police (via l’AFP probablement), mépris du mouvement social, réduction de son ampleur aux éléments (qu’ils rendent) spectaculaires. Comple de l’hypocrisie, Libération se plaint que les manifestations "pacifiques" ne trouvent pas d’écho dans les médias. Alors que l’existence de ces manifestations dans leurs colonnes est systématiquement traitée sous l’angle de leur supposée opposition aux "blacks blocs".

    #Liberation #G20 #NoG20 #Hambourg #PresseServile #G20HAM17 #RevueDePresse

    Articles en ligne (+1 qui référence un article papier) :
    05.07.17
    BLOG « AFRICA4 »
    L’Afrique d’Angela Merkel
    http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2017/07/05/lafrique-dangela-merkel

    La chancelière allemande profite de la présidence allemande du G20 pour présenter sa nouvelle politique africaine. Cet intérêt nouveau de la Bundesrepublik marque une volonté de modifier les rapports entre l’Europe et l’Afrique à un moment où les stratégies de la Grande Bretagne et de la France sont de moins en moins lisibles.

    VU D’ALLEMAGNE
    Hambourg, foyer d’activisme de gauche sous tension avant le G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/05/hambourg-foyer-d-activisme-de-gauche-sous-tension-avant-le-g20_1581709

    Alors que les dirigeants du G20 se réunissent dans le nord de l’Allemagne dès vendredi, les manifestations se multiplient et la police boucle la ville par crainte d’échauffourées.

    06.07.17
    G20 : Hambourg s’attend à la tempête sociale
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/05/g20-hambourg-s-attend-a-la-tempete-sociale_1581857

    L’Allemagne exerce cette année la présidence tournante du G20 et Angela Merkel a choisi sa ville natale, Hambourg, pour y recevoir à partir de vendredi...

    07.07.17
    Hambourg sous tension pour le G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/06/hambourg-sous-tension-pour-le-g20_1582142

    Le rassemblement du jour

    FACE-À-FACE
    Le choc Trump-Poutine au sommet du G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/le-choc-trump-poutine-au-sommet-du-g20_1582181

    Le président américain Donald Trump rencontre pour la première fois ce vendredi le maître du Kremlin Vladimir Poutine, un face-à-face sous haute tension en marge d’un sommet du G20 que les Etats-Unis abordent très isolés.

    EN IMAGES
    En marge du G20, rues sous tension à Hambourg
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/en-marge-du-g20-rues-sous-tension-a-hambourg_1582390

    Depuis jeudi, des manifestations se déroulent dans les rues de la capitale du nord de l’Allemagne. Les heurts entre activistes et policiers se sont multipliés.

    08.07.17
    G20 Hambourg, le retour à l’alter
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/g20-hambourg-le-retour-a-l-alter_1582433

    Ouvert vendredi dans la grande ville du nord de l’Allemagne, le sommet fait face à une large contestation, violente et organisée. Pages 6-9

    REPORTAGE
    G20 : à Hambourg, Donald Trump face à 19 Etats
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/g20-a-hambourg-donald-trump-face-a-19-etats_1582467

    Les vingt plus grandes puissances mondiales sont réunies en Allemagne jusqu’à ce samedi. Sur le climat, le terrorisme ou le commerce international, le président américain, novice en diplomatie, est apparu très isolé lors des discussions.

    INTERVIEW
    G20 : « L’altermondialisme n’est plus un mouvement de masse »
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/g20-l-altermondialisme-n-est-plus-un-mouvement-de-masse_1582468

    Bien que relayée par une nouvelle vague, la contestation structurée des années 2000 s’est essoufflée, décrit le politologue Yves Sintomer.

    G20
    A la Rote Flora, les Black Blocs d’Europe à bon port
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/a-la-rote-flora-les-black-blocs-d-europe-a-bon-port_1582469

    L’organisation du G20 à quelques encablures du célèbre lieu alternatif est vécue comme une provocation par les activistes.

    G20
    Trump face à Poutine : des contentieux en série
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/trump-face-a-poutine-des-contentieux-en-serie_1582511

    Le président américain Donald Trump a qualifié de « formidable » sa première rencontre la veille avec son homologue russe Vladimir Poutine. Passage en revue des sujets qu’ils ont abordé.

    SOMMET
    Ce qu’il faut retenir du sommet du G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-sommet-du-g20_1582560

    Annoncé périlleux, le sommet du G20 a tenu ses promesses : il a entériné les divergences sur le climat avec Donald Trump, accouché d’un compromis a minima sur le commerce, dans un contexte de violentes manifestations.

    –-

    Articles récapitulatifs :

    08.07.17
    SOMMET
    Ce qu’il faut retenir du sommet du G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-sommet-du-g20_1582560

    Annoncé périlleux, le sommet du G20 a tenu ses promesses : il a entériné les divergences sur le climat avec Donald Trump, accouché d’un compromis a minima sur le commerce, dans un contexte de violentes manifestations.

    07.07.17
    RÉCAP’
    G20, Muriel Pénicaud, migrants... L’essentiel de l’actu de ce vendredi
    http://www.liberation.fr/france/2017/07/07/g20-muriel-penicaud-migrants-l-essentiel-de-l-actu-de-ce-vendredi_1582381

    RÉCAP’
    Jour de carence, Trump-Poutine au G20, évacuation de migrants : le point sur l’actu de ce vendredi
    http://www.liberation.fr/direct/element/jour-de-carence-trump-poutine-au-g20-evacuation-de-migrants-le-point-sur-

  • L’Unesco inscrit Hébron sur sa liste du patrimoine mondial
    Par AFP — 7 juillet 2017 à 12:16
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/l-unesco-inscrit-hebron-sur-sa-liste-du-patrimoine-mondial_1582245

    Vue de la Vieille ville d’Hébron, le 29 juin 2017 Photo HAZEM BADER. AFP

    Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a déclaré vendredi la vieille ville d’Hébron, en Cisjordanie occupée, « zone protégée », en tant que site « d’une valeur universelle exceptionnelle ».

    L’ambassadeur de l’Etat hébreu auprès de l’Unesco a aussitôt dénoncé « l’un des moments les plus déshonorants » dans l’histoire de l’organisation. Douze membres du Comité réuni à Cracovie, dans le sud de la Pologne, ont voté pour l’inscription, six se sont abstenus et trois ont voté contre.

    https://seenthis.net/messages/612896

    • Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (Palestine)
      vendredi 7 juillet 2017
      http://whc.unesco.org/fr/actualites/1685

      L’utilisation d’une pierre calcaire locale a marqué la construction de la vieille ville d’Hébron /Al-Khalil au cours de la période mamelouke entre 1250 et 1517. Le centre d’intérêt de la ville était le site de la mosquée Al-Ibrahim/le tombeau des Patriarches dont les édifices se trouvent dans l’enceinte construite au Ier siècle de notre ère pour protéger les tombes du patriarche Abraham/Ibrahim et de sa famille. Ce lieu devint un site de pèlerinage pour les trois religions monothéistes : judaïsme, christianisme et islam. La ville était située au croisement de routes commerciales de caravanes cheminant entre le Sud de la Palestine, le Sinaï, l’Est de la Jordanie et le nord de la péninsule arabique. Bien que la période ottomane (1517-1917) présente une extension de la ville dans les zones environnantes et apport de nombreux ajouts architecturaux, en particulier la surélévation des maisons avec la construction d’étages supplémentaires, la morphologie globale de la ville mamelouke a persisté dans l’organisation hiérarchique des quartiers déterminés par des rassemblements autour de l’origine ethnique, la religion ou la profession, et des maisons dont les pièces sont organisées selon un système d’arborescence.

  • Le cardinal australien George Pell, argentier du Vatican, inculpé pour sévices sexuels sur enfants
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/06/29/97001-20170629FILWWW00016-le-cardinal-australien-george-pell-argentier-du-v

    Le cardinal George Pell, préfet du secrétariat pour l’économie du Vatican, a été officiellement inculpé d’abus sexuels. L’ecclésiastique de 76 ans doit se présenter le 18 juillet devant le tribunal de première instance de Melbourne pour y être entendu. « Le cardinal Pell doit répondre de multiples accusations liées à des crimes sexuels anciens », a déclaré le commissaire adjoint de la police de l’Etat de Victoria, ajoutant lors d’une conférence de presse que "de multiples plaignants" étaient liés à cette affaire.

    Selon l’archidiocèse de Sydney, le cardinal rejette "vigoureusement" les accusations de pédophilie et rentrera en Australie pour se défendre. Les faits présumés remontent aux années 1970, 1980 et 1990.

    L’affaire a été dévoilée l’été dernier par la chaîne australienne de télévision ABC, qui a dit s’être procuré les dépositions de huit victimes présumées, de témoins et de proches impliqués dans l’enquête.

    La police australienne avait annoncé en octobre dernier avoir interrogé le cardinal Pell à Rome.

    Prêtre dans des régions rurales de l’Etat de Victoria dans les années 1970 et 1980, George Pell est devenu archevêque de Melbourne en 1996 puis de Sydney en 2001. Il a pris ses fonctions au Vatican en 2014.

    La tête de myxine de ce violeur d’enfants multirécidiviste et multi-récompensé par son club de l’amical des violeurs qu’on appel souvent « église catholique » m’est familière. Au debut j’ai pensé que c’était à cause de sa ressemblance avec ma grand-mère les jours de mariage.

    En vérité, c’est d’une autre manière que j’ai vu ce #grand_homme
    En plus de violer les enfant pendant au moins 30-40ans, ce pédovioleur aime bien porter la #cappa_magna. Or j’avais fait des recherches sur ce vetement pour un dessin : http://www.madmeg.org/p216

    La cappa magna, est un vêtement qu’affectionnent les intégristes cathos, symbole de la toute puissance de l’église. Les victimes de cet ecclésiastique ont du savouré le symbole !
    C’est une cape de 9m de long, ce qui as l’avantage de nécessiter beaucoup d’enfants pour la porter, tout bénef pour Pell.


    –-------

    ici on peu le voire qui montre sa trique au pape :


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    et là avec le pape B52 qui récite la prière « Laissez venir à moi les petits enfants »

    #viol #pedoviol #catholicisme #culture_du_viol #cappa_magna #symbole #pedophilie

    • Depuis de nombreuses années, George Pell, premier dignitaire de l’Eglise catholique australienne, est accusé dans son pays d’avoir couvert des prêtres pédophiles en les aidant, par exemple, à les muter de paroisse en paroisse. L’an passé, il avait allégué son état de santé pour ne pas se rendre en Australie témoigner devant une commission. Mais plus récemment, les enquêteurs se sont intéressés directement à lui.

      Il y a un an, en juillet 2016, la police a confirmé qu’elle enquêtait sur des plaintes à propos d’actes qui auraient été commis dans les années 1970 à Ballarat, la ville dont est originaire le cardinal et qui a été le théâtre de nombreux crimes pédophiles perpétrés par des prêtres. George Pell avait alors vivement dénoncé une campagne menée par les médias australiens contre lui. En octobre, des enquêteurs de l’Etat de Victoria, où se trouve Ballarat, avaient annoncé qu’ils s’étaient rendus au Vatican pour l’interroger.

      Deux hommes, aujourd’hui âgés d’une quarantaine d’années, ont accusé le cardinal d’attouchements dans une piscine à la fin des années 1970. « Vous savez, sa main qui vous touche le sexe à travers le maillot ou le short. Et puis, petit à petit, ça devient la main dans le maillot », avait raconté l’un des plaignants à la télévision publique ABC. Ces plaintes, parmi d’autres, ont été rendues publiques, mais la police n’a pas dit si elles étaient au cœur de la procédure qui a conduit à l’inculpation du cardinal.
      Le pape François embarrassé

      La mise en examen du cardinal australien est une catastrophe pour le pape François. Depuis des années, le pontife argentin est critiqué par des associations de défense de victimes d’abus sexuels, notamment pédophiles, dans l’Eglise, pour maintenir sa confiance au prélat australien, l’un des deux responsables les plus importants de la curie romaine. Dans le cadre des réformes qu’il conduit pour rationaliser une administration parfois déficiente, François lui a confié, dès le début de son pontificat, d’importants pouvoirs de contrôle économiques sur l’ensemble des dicastères (l’équivalent des ministères) du Vatican. Le pape avait choisi ce cardinal australien, pourtant issu des rangs conservateurs de l’Eglise, pour son caractère trempé et son savoir-faire financier.

      Mais les soupçons de la justice australienne ont très vite rattrapé le prélat, alors même que le chef de l’Eglise catholique a promis de n’avoir aucune tolérance pour les prêtres reconnus coupables d’abus ou pour les évêques qui les auraient couverts. Lorsque les accusations d’abus ont été portées directement contre le cardinal en 2016, François avait dit vouloir attendre que la justice australienne se prononce. « C’est entre les mains de la justice et on ne peut pas juger avant le système judiciaire. La justice doit suivre son cours (…) et la justice rendue par les médias ou par la rumeur ne sert à rien. Lorsque la justice aura parlé, je parlerai », avait-il dit.

      Le cardinal Pell a été ordonné prêtre en 1966 à Rome, puis il est revenu en Australie en 1971 où il a gravi les échelons de la hiérarchie catholique. Il a été nommé archevêque de Melbourne en 1996 puis de Sydney en 2001. En 2014, le pape François l’a appelé à Rome pour mettre de la transparence dans les finances du Vatican.

      En Australie, une commission royale qui a enquêté pendant quatre ans sur la pédophilie a révélé en février qu’entre 1950 et 2010, 7 % des prêtres avaient été accusés de pédophilie. Cette commission a entendu en mars 2016 le cardinal Pell. Il a alors nié avoir protégé des prêtres pédophiles, tout en reconnaissant d’« énormes erreurs » de l’Église catholique.

      http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/06/29/l-argentier-du-vatican-inculpe-en-australie-pour-sevices-sexuels-sur-enfants

      7% de prêtres accusés, ca laisse songeureuses sur le nombre de prêtres qui n’ont jamais été inquiétés, car le victimes sont peu nombreuses à se manifestées.

      Pour l’Australie en plus il y a les enlèvement d’enfants aborigènes qui étaient placé dans des institutions et sur lesquels les religieux et religieuses ont du bien se déchainé·e·s. Ca m’étonnerait que toutes ces victimes soient entendu par la justice de ce pays. Et ces institutions racistes catholiques existaient jusqu’en 1969 selon wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rations_vol%C3%A9es

      Le rapport « Bringing Them Home » de 1997 révèle que les enfants aborigènes placés dans des institutions ou familles d’adoption se virent souvent interdits de pratiquer leur langue, l’idée étant de les couper définitivement de leurs racines culturelles aborigènes. Les enfants devaient recevoir un minimum d’éducation suffisant pour faire d’eux des travailleurs manuels ou (dans le cas des filles) des domestiques. D’après ce même rapport, 17 % des filles et 8 % des garçons des « générations volées » furent victimes d’abus sexuels au sein des institutions d’accueil et des familles d’adoption.

      –-----

      George Pell, en plus d’être l’organisateur de la fuite de nombreux prêtres accusés de viol, est aussi le ministre de l’économie du Vatican, en charge de la banque du Vatican. Une banque qui pratique le blanchiment d’argent de la mafia italienne et probablement d’autres. Qui touche donc des royalties sur les bénéfices de la prostitution, y compris d’enfants, trafique de drogue, d’armes, racket, trafique d’organe, pollution, enlèvement, chantage ou que sais-je.

      Quelques sources là dessus datant de 2013 :

      La banque du Vatican a pu faciliter le blanchiment d’argent
      http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/La-banque-du-Vatican-a-pu-faciliter-le-blanchiment-d-argent-2013-07-06-983

      La Banque du Vatican accusée de faciliter le blanchiment d’argent
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/06/la-banque-du-vatican-accusee-de-faciliter-le-blanchiment-d-argent_3443666_32

      Le pape François a mis en place une commission d’enquête sur la banque et affirme préparer une profonde restructuration de l’institution bancaire, l’une des plus secrète au monde, au coeur de scandales financiers, dans le cadre de réformes plus larges de la bureaucratie au Vatican.

      Une commission d’enquête dirigée par un cardinal accusé de pédophilie de 1970 à 1990 et qui a organiser la fuite de prêtres accusés de pedocrimes et qui était en charge de la région dans laquelle il y avait le plus de pédocrimes par curés de toute l’Australie !

      Deux ans plus tard voici le nouveau conte de fée que nous sert le Vatican via le figaro :

      http://www.lefigaro.fr/societes/2015/05/26/20005-20150526ARTFIG00209-le-pape-francois-fait-fructifier-les-profits-de-l

      L’Institut pour les œuvres de religion (IOR) a enregistré un bénéfice net de 69,3 millions d’euros l’an passé, soit plus de 20 fois le bénéfice de 2013. Un regain de forme considérable pour le Saint-Siège, fruit d’une lutte totale pour limiter les dépenses extraordinaires.

      C’est le résultat d’une profonde remise en cause d’un système gangrené pendant de longues années par de nombreux scandales entourés de blanchiment d’argent, de pots-de-vin et d’assassinats non élucidés. Après la publication d’un premier bilan annuel historique en 2013, l’Institut pour les œuvres de religion, la banque du Vatican, a présenté un exercice 2014 record avec 69,3 millions d’euros de bénéfices, soit plus de 20 fois que les résultats de 2013 (2,3 millions d’euros).

      Pell à juste trouvé une combine pour planquer l’argent sale (plus de 20 fois le bénéfice de 2013 avec de 4000 à 5000 comptes en moins !), comme il le faisait pour planquer les pedovioleurs avant sa promotion.

    • Des Australiens créent un fonds pour aider le cardinal Pell inculpé d’abus sexuels
      http://www.liberation.fr/planete/2017/07/02/des-australiens-creent-un-fonds-pour-aider-le-cardinal-pell-inculpe-d-abu

      John Roskam, directeur de l’Institute for Public Affairs (IPA), un think tank conservateur australien, a déclaré que des personnes qui soutiennent le cardinal Pell avaient ouvert un compte bancaire pour recevoir des dons qui serviront à rétribuer l’équipe de défenseurs du prélat. « Il y a de nombreuses personnes qui veulent soutenir le cardinal et lui donner la possibilité de se disculper », a dit John Roskam dans l’édition de dimanche du Herald Sun, un quotidien de Melbourne.

      L’archidiocèse de Sydney avait annoncé la semaine dernière qu’il aiderait le cardinal à se loger lorsqu’il viendrait en Australie pour répondre aux accusations, mais qu’il n’assurerait pas les frais liés à sa défense.

      J’espère que les fidèl·e·s donneront autant pour le fond d’aide aux victimes d’abus sexuels

    • Pédophilie : un cardinal, ex-conseiller du pape, devant la justice australienne

      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/01/pedophilie-un-cardinal-ex-conseiller-du-pape-devant-la-justice-australien

      Un communiqué très laconique, à peine deux lignes, dans la tradition du Vatican quand les histoires sont embarrassantes. A Rome, mardi, le Saint-Siège, selon les termes utilisés, a donc « pris note de la décision rendue publique par les autorités judiciaires en Australie. L’an passé, le Saint Père avait accordé un congé au cardinal Pell pour qu’il puisse se défendre ». Quelques heures auparavant, la justice australienne avait fait savoir que l’ex-numéro 3 de la curie romaine et grande figure du catholicisme du pays serait jugé pour des faits d’agressions sexuelles, la date du procès devant être fixée de manière imminente. Jamais un prélat de si haut rang n’avait été inquiété par la justice pour de telles accusations.
      Droit dans ses bottes

      « Le cardinal Pell ne pourra pas bénéficier de l’immunité diplomatique ; c’est ce que sous-entend le communiqué du Vatican », estime le vaticaniste italien Iacopo Scaramuzzi. L’ancien « ministre des Finances » du Vatican, personnalité influente, avait quitté provisoirement ses fonctions en juillet 2017, contraint de rentrer dans son pays pour répondre d’accusations d’abus sexuels dont il fait l’objet depuis plusieurs années. Selon des sources informées, il est très peu vraisemblable que George Pell reprenne un jour ses fonctions au Vatican.

      Droit dans ses bottes, le prélat a décidé de plaider non coupable, niant les faits qui lui sont reprochés. Au terme d’un mois d’auditions, le tribunal de Melbourne a cependant écarté plusieurs charges contre lui, les plaignants n’étant pas crédibles aux yeux de la justice australienne. Pour le moment, en raison de la procédure, les détails des faits reprochés au cardinal ne sont pas connus. Le pape François a choisi, de son côté, de garder le silence affirmant qu’il parlerait « quand la justice aurait parlé ».

      Très conservateur, Pell avait pris une place importante au sein de la curie romaine au début du pontificat de François, assainissant les finances parfois douteuses du Vatican. « Il a joué un rôle dans son élection », estime Iacopo Scaramuzzi. De fait, le cardinal australien n’est pas du tout sur la même ligne que François, s’opposant même à ses réformes.
      Virage majeur

      Sans nul doute, le Vatican demeurera discret dans l’affaire Pell. A la suite de son désastreux voyage au Chili en janvier, le pape François a opéré un virage majeur sur la question de la pédophilie. La semaine dernière, il a reçu très longuement trois victimes du prêtre chilien Fernando Karadima, figure marquante dans son pays avant de tomber pour des faits de pédophilie.

      Plusieurs victimes de ce prêtre avaient accusé des membres de la hiérarchie catholique chilienne d’avoir couvert Karadima, mettant particulièrement en cause l’évêque Juan Barros. Lors de son déplacement au Chili, le pape lui avait pourtant apporté un soutien inconditionnel, provoquant une immense polémique.

      Sous le coup de très nombreuses critiques, et cela même dans des cercles qui lui sont proches tels que les jésuites, le pape a opéré un revirement remarqué dans l’affaire Karadima-Barros. Il a d’abord chargé un homme de confiance, l’archevêque maltais Charles Scicluna d’une enquête sur place. A la lumière de ses conclusions, François a fait spectaculairement amende honorable dans une lettre envoyée, le 8 avril dernier, aux évêques chiliens. « Cela me cause beaucoup de douleur et de honte », écrivait-il reconnaissant avoir commis de « graves erreurs d’évaluation et de perception ». Un ton peu habituel dans la bouche d’un pape…
      Bernadette Sauvaget

    • En Tunisie, un volontaire du Croissant-Rouge se bat pour enterrer dignement les migrants échoués à Zarzis

      Sur le littoral frontalier de la Libye, #Chemseddine_Marzoug, ancien pêcheur, offre une sépulture de sable aux noyés de la Méditerranée.

      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/09/en-tunisie-un-volontaire-du-croissant-rouge-se-bat-pour-enterrer-dignement-l

    • Vidéo : le combat d’un homme, en Tunisie, pour enterrer dignement les migrants morts en mer

      #Chamseddine_Marzoug, un pêcheur de la région de Zarzis, dans le sud-est de la Tunisie, passe ses journées à s’occuper du « cimetière des inconnus ». C’est là que ce Tunisien d’une cinquantaine d’années enterre les migrants dont les corps ont été rejetés par la mer. InfoMigrants est allé à sa rencontre.

      http://www.infomigrants.net/fr/post/13071/video-le-combat-d-un-homme-en-tunisie-pour-enterrer-dignement-les-migr
      ping @_kg_

    • L’homme qui donne une sépulture aux migrants

      À Zarzis en Tunisie, non loin de la Libye, #Chamseddine_Marzoug s’est reconverti en croque-mort.our enterrer dignement, dans son Cimetière des inconnus, les migrants dont la traversée s’est achevée sur les plages de cette station balnéaire.


      http://www.regards.fr/monde/article/l-homme-qui-donne-une-sepulture-aux-migrants

    • Sur les plages de Djerba, la Méditerranée rejette les corps des migrants

      Au sud-est de la Tunisie, les naufrages d’embarcations en provenance de Libye rejettent sur les plages les corps de ceux qui voulaient gagner l’Europe.

      Sur la plage d’Aghir de l’île de Djerba, dans le sud de la Tunisie, il y a plus de cadavres que de baigneurs, en ce début de mois. Lundi 1er juillet, un canot a coulé au large. Une embarcation partie à l’aube de la ville libyenne de Zouara, à 120 kilomètres à l’ouest de Tripoli, avec 86 personnes à bord. Trois ont été repêchées vivantes. La mer rend les autres, une à une.

      « Moi, j’en peux plus. Là, c’est trop. » Chemseddine Marzoug, le pêcheur qui, depuis des années, offre une dernière demeure aux corps que la mer rejette, dit son ras-le-bol. « J’ai enterré près de 400 cadavres et, là, des dizaines vont encore arriver dans les jours qui viennent. Ce n’est plus possible, c’est inhumain et nous ne pouvons pas gérer ça tout seuls », se désespère le gardien du cimetière des migrants de Zarzis, ville située au sud-est de la Tunisie, près de la frontière avec la Libye.

      La mer est calme en ce début d’été. Cela pourrait être un beau début de saison pour les habitués, qui ont dressé tentes et parasols. Mais, dans l’air, il y a comme une tension. Une embarcation arrive par la mer, une ambulance de la protection civile par la terre.

      « Va faire un tour avec ton enfant et reviens plus tard », demande sèchement un garde national à une rare baigneuse. Sur le bateau, plusieurs gardes maritimes portent des masques.
      « Trouver un camion frigorifique »

      Dans le canot qu’ils traînent, une forme humaine se devine sous une bâche verte. Rapidement, elle est glissée dans un sac mortuaire et déposée sur le sable. Premier d’un alignement macabre de sept corps repêchés dans la matinée de samedi, auxquels ont été ajoutés sept autres, dans l’après-midi.

      Et c’est sans compter tous ceux qui ont dérivé vers la plage de Ben Gardane, plus au sud. « Cette fois, c’est difficile à gérer, car le naufrage n’a fait presque aucun survivant. Nous avons donc des arrivées massives de cadavres », raconte Mongi Slim, président du comité régional du Croissant-Rouge à Zarzis et Médenine, pourtant rompu à ces drames.

      Ce docteur en pharmacie, qui aide la protection civile, connaît par cœur la procédure. D’abord, il faut déposer les corps à la morgue puis les transporter à Gabès, à plus de deux heures de route, où se trouve le médecin légiste le plus proche. Là, des prélèvements ADN sont faits. C’est le seul moyen d’identifier les corps.

      « L’urgence, aujourd’hui, c’est de trouver un camion frigorifique pour transporter les quinze corps repêchés. D’habitude, nous n’en avons pas autant, donc c’est plus fluide », raconte-t-il, en habitué des morts de la mer. Entre les appels du gouverneur et ceux de la protection civile, son téléphone sonne sans arrêt. C’est à Chemseddine Marzoug et à lui que l’on s’adresse à chaque naufrage.

      Mais en ce début d’été, le pêcheur est en colère. Touché par le drame qui vient d’avoir lieu et pleinement conscient que la fin des patrouilles des bateaux des ONG signifie une recrudescence des cadavres sur ses plages.

      Cette fois, si les survivants à la dérive n’avaient pas été secourus par des pêcheurs, après quarante heures dans l’eau, personne n’aurait été au courant du naufrage. « Nous avons pu avoir les informations grâce aux survivants. Les deux Maliens qui ont pu parler nous ont expliqué qu’il y avait au moins une famille et une femme enceinte », précise Lorena Lando, chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Le cadavre d’une femme, enceinte de huit mois, a bien été repêché samedi, ainsi que celui d’un bébé.
      « Je ne veux plus partir en Europe »

      Une fois passés par Gabès, ils seront, comme les autres, enterrés par Mongi Slim, dans le nouveau cimetière de Zarzis, ouvert notamment grâce à une campagne de dons. « Sur les pierres tombales, nous nous limitons à un numéro et à la date de la mort, car nous n’avons pas de papiers, et aucun moyen de contacter leur famille », regrette-t-il.

      Dans le centre d’urgence de Zarzis, Ousmane et Mamadou Kamara, 20 et 16 ans, sont encore sous le choc. Avec un troisième homme encore en soins intensifs, ils sont les seuls survivants. Le quatrième homme repêché, après deux jours accroché au canot, est décédé à son arrivée à l’hôpital ; mort d’être resté trop longtemps dans l’eau froide, sans boire ni manger.

      Ousmane, l’aîné des deux frères maliens, s’accroche à son histoire. C’est tout ce qu’il lui reste. « On est arrivés en Libye en 2018, après avoir traversé le désert par le Niger. Là, on a travaillé pour financer la traversée. On voulait partir en Europe pour y être footballeurs. Au pays, on jouait, mais on n’arrivait pas à financer notre entraînement », explique-t-il.

      Chacun a versé 3 000 dinars libyens (1 915 euros) pour la traversée. « Quand le bateau a commencé à couler, il y a eu un mouvement de panique. Nous nous sommes accrochés aux planches du bateau avec mon frère. On est restés dans l’eau comme ça, pendant plus de deux jours », dit Ousmane. Son cadet a le nez brûlé par le soleil et peine à rassembler ses pensées. Son regard est perdu quelque part au loin, entre les dizaines d’hommes qui se sont tus un à un autour de lui, et cette mort qu’il a sentie flotter si près, si insistante. « Je ne veux plus partir en Europe », est-il juste capable de préciser aujourd’hui.
      1 100 migrants répartis dans six centres

      Au centre d’urgence, ils ne sont pas les seuls. Des rescapés du naufrage du mois de mai, où 16 personnes ont survécu sur 65, sont encore là, dans l’attente.

      Hsaia Shisir, un Bangladais de 17 ans, travaille un peu au noir avant de décider de ce qu’il va faire. Son long périple pour gagner l’Europe lui a coûté 9 000 dollars (quelque 8 000 euros) d’emprunt, pour faire l’aller simple Dacca-Dubaï, puis Dubaï-Benghazi, et en voiture jusqu’à Zouara, où il a pris le bateau. « Je ne veux pas retourner en Libye, c’est le règne des milices là-bas. Je ne peux pas non plus rentrer chez moi, j’ai trop de dettes. Mon seul espoir, c’est l’Europe », assure-t-il.

      En plus de ces personnes en transit, qui attendent une occasion de départ, la Tunisie doit gérer les réfugiés qui arrivent par voie terrestre, du côté de la frontière libyenne. Près de 800 ces six derniers mois, selon l’OIM.

      « Aujourd’hui, nous avons un vrai souci à la frontière libyenne vu l’instabilité sur place. Du coup, c’est difficile de faire l’équilibre entre humanitaire et sécurité, surtout que nous connaissons peu les nouvelles nationalités qui arrivent par voie terrestre. Nous avons eu des cas d’Ethiopiens qui se faisaient passer pour des Erythréens. Nous n’avons aucune traçabilité sur les personnes qui arrivent », regrette Habib Chaouat, gouverneur de Médenine.

      Pour l’instant, 1 100 migrants attendent, répartis dans six centres. Et désormais, les Erythréens qui, il y a quelque temps, encore repartaient vers l’Europe, demandent l’asile ici. Une petite centaine est logée dans un centre de Médenine piloté par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, avant d’obtenir leur statut.

      La Tunisie, qui a refusé de devenir une plate-forme d’accueil pour les candidats à l’exil en Europe, doit se coordonner avec l’OIM pour les bateaux qui dérivent et sont refusés dans les ports européens. Le dernier en date, amené là par le remorqueur égyptien Maridive 601, après avoir erré plus de deux semaines en juin, a laissé soixante-quinze passagers. Seuls seize ont accepté le retour volontaire dans leur pays, avec l’assistance de l’OIM.

      Dans une déclaration faite à Zarzis, mercredi 3 juillet, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, demandait de l’aide à la communauté internationale, rappelant que « la question des réfugiés et des migrants ne relève pas de la responsabilité de la République tunisienne (…). Tous les pays doivent en assumer la responsabilité. » Une phrase que d’autres, déjà, ont prononcée avant lui, dans d’autres pays. Mais sans que la situation ne bouge vraiment.

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/07/08/tunisie-dans-le-cimetiere-de-zarzis-les-tombes-anonymes-des-migrants-naufrag

    • Friedhof der ertrunkenen Migranten

      In der tunesischen Hafenstadt Zarzis finden Fischer immer wieder Leichen ertrunkener Migranten. Chamseddine Marzoug, ein ehemaliger Fischer, begräbt sie. Es ging ihm gegen den Strich, dass niemand bereit war, den Toten der Migration wenigstens eine letzte Ruhestätte zu geben.

      Der Wind pfeift vom Meer her über die sandige Landschaft am Stadtrand von Zarzis. Ein Schild steht dort: „Friedhof der Unbekannten“ ist darauf zu lesen, in vier Sprachen.Chamseddine Marzoug geht von einem Grab zu nächsten:

      „Das ist ein Junge, den wir im Wasser gefunden haben, und eine Frau. Ich hab mir gedacht, dass das vielleicht die Mutter ist. Ich habe sie Kopf an Kopf begraben. Laut Obduktionsbericht war er fünf Jahre alt.“

      Marzoug geht weiter, er weiß ziemlich genau, wen er wo begraben hat auf diesem Behelfsfriedhof. Er nagelt einfache Schilder zusammen, mit Nummern drauf und stellt sie zu jedem Leichnam.

      „Die Nummern sind die, die auf den Leichensäcken stehen,“ sagt Marzoug. Immer wenn Tote angeschwemmt oder aus Fischernetzen gezogen wurden, sorgt die Hilfsorganisation Roter Halbmond für solche Leichensäcke. Und für den Transport ins Krankenhaus von Zarzis. Mongi Slim arbeitet seit 25 Jahren beim Roten Halbmond:

      „Wir erleben es seit Jahren, dass die Toten hier angeschwemmt werden. Aber jetzt sind es besonders viele. Mittlerweile haben wir sogar Leichensäcke für Babies hergebracht. Es ist sehr verletzend.“
      Auf den offiziellen Friedhof dürfen die toten Migranten nicht

      Anfang Juli sank ein Boot vor der tunesischen Küste. 82 Menschen ertranken, drei überlebten, weil sie sich tagelang an einer Holzplanke festklammerten. Früher kümmerte sich niemand um die unbekannten Toten. Aber Chamseddine Marzoug ging es gegen den Strich, dass niemand bereit war, den Toten der Migration wenigstens eine letzte Ruhestätte zu geben. Auf dem offiziellen Friedhof der Stadt dürfen die ertrunkenen Migranten nicht begraben werden. Dort sollen nur Angehörige der Familien aus Zarzis hin, hieß es. Und nur Muslime. Wer wisse denn schon, ob die Ertrunkenen Muslime waren, heißt es in Zarzis.

      Deshalb fing Marzoug vor drei Jahren einfach an, die Migranten in diesem Sand-Abschnitt zu begraben. Aber er schimpft auf die Verantwortlichen von Zarzis:

      „Wir verlangen doch nur einen Friedhof, wo die Menschenwürde respektiert wird. Was ist denn ein Mensch? Die Religion ist doch unwichtig, niemand betet darum, zu sterben. Wir beerdigen sie, weil wir die Menschenwürde respektieren. Das muss sein!“

      Marzoug schimpft auch auf die Europäer. Er sagt, Europa tötet diese Menschen – weil es ihnen keine legale Einreise erlaube und sie damit auf die Todesschiffe zwinge.

      „Noch ein Grab frei“

      Der 54-Jährige ist Freiwilliger bei der Hilfsorganisation Roter Halbmond. Von den Behörden wird er geduldet, aber er hat oft Krach mit ihnen. Die Ertrunkenen gelten als irreguläre Migranten. Jetzt liegen sie auf einem irregulären Friedhof. Frauen. Männer. Kinder.

      „Der hier war sieben Jahre alt. Sie hatten kein Glück in ihrem Leben, jetzt bringe ich zumindest manchmal ein Spielzeug vorbei. Teilweise sagen die Leute, ich sei verrückt geworden. Weil ich die Gräber besuche. Dabei machen Muslime und Christen das doch auch.“

      Auf dem Grab liegen ein paar Legosteine. Und ein Spielzeugauto. Auf dem Behelfsfriedhof ist nicht mehr viel Platz. Chamseddine Marzoug sagt:

      „Hier ist noch ein Grab frei, ich habe es schon ausgehoben. Vielleicht könnten wir dahinten noch eines unterbringen. Aber danach werde ich das Grabfeld offiziell schließen, damit die ganze Welt erfährt, auch die Verantwortlichen in Zarzis, dass wir keinen Platz mehr haben, um die Leute zu bestatten. Wenn sie bei ihrer Haltung bleiben, dann sammeln wir eben Holz, verbrennen die Leichen, füllen die Asche in Behälter und werfen sie wieder ins Meer.“

      Bevor das geschah, hatten die Behörden dann doch ein Einsehen. Sie stellten ein Stück Acker zur Verfügung. Mittlerweile hat der Rote Halbmond genug Spenden bekommen, und davon ein Stück Land gekauft. Dort sollen künftig die Toten der Migration beerdigt werden.
      Tunesiens Furcht vor Seenotrettung und Aufnahmelagern

      Und dann sind da ja auch noch die Lebenden. Migranten oder Flüchtlinge, die überleben wenn wieder ein Schlepper-Schlauchboot untergeht. Oder die sich aus dem nahegelegenen Nachbarland Libyen hierher, in den Süden Tunesiens, durchgeschlagen haben. Slim Mongi vom Roten Halbmond sagt, etwa 1.000 Migranten seien in der Region untergebracht. Aber er wisse nicht, wie sie noch mehr Menschen beherbergen sollen:

      „Die Aufnahme-Kapazitäten sind wirklich erschöpft. Wir haben Angst davor, dass in Zukunft noch mehr nach Tunesien kommen.“

      Diese Angst teilt Mongi Slim offenbar mit Tunesiens Premierminister Youssef Chahed. Aus Europa wird immer wieder vorgeschlagen, in Nordafrika Aufnahmelager einzurichten. Dort könne man doch über Asylanträge entscheiden, auf diese Weise kämen die Migranten dann gar nicht erst nach Europa. Tunesiens Regierungschef fürchtet offenbar, dass sein Land immer öfter von Schiffen angesteuert werden könnte, die Menschen aus Seenot gerettet haben, aber von europäischen Häfen abgewiesen wurden. Deshalb mahnt Youssef Chahed: Alle Staaten müssten in der Migrationsfrage ihrer Verantwortung gerecht werden. Was immer das heißen mag.

      Chamseddine Marzoug, der Mann, der am Strand von Zarzis die Toten der Migration begräbt, hat jedenfalls seine eigene Vorstellung von Verantwortung. Und die hat viel mit Menschenwürde zu tun.

      https://www.deutschlandfunk.de/tunesien-friedhof-der-ertrunkenen-migranten.799.de.html?dram%3Aartic