• Laurent Wauquiez, l’anti-écolo - regards.fr
    http://www.regards.fr/l-humeur-du-jour/article/laurent-wauquiez-l-anti-ecolo

    Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, s’est auto-arrogé le titre de champion de l’environnement. Pas toujours très raccord avec les faits, comme nous l’explique Corinne Morel-Darleux, conseillère régionale, qui nous livre sa deuxième chronique « Vu de région ».

  • Malika Zediri : « Depuis trente ans, les chômeurs ne sont jamais consultés sur ce qui les concerne » - regards.fr
    http://www.regards.fr/la-midinale/article/malika-zediri-depuis-trente-ans-les-chomeurs-ne-sont-jamais-consultes-sur-ce

    « Quand on voit que l’#UNEDIC indemnise moins d’un chômeur sur deux, c’est qu’il y a un problème. »
    « On (les associations de chômeurs et précaires) demande à être consultés. »
    « On peut réfléchir à un autre moyen de gestion de l’UNEDIC. »
    « Depuis trente ans, les chômeurs ne sont jamais consultés sur ce qui les concerne. »
    « Le véritable enjeu de la #réforme devrait être d’augmenter les droits des travailleurs et des #précaires. De mieux les protéger. »
    « Ceux qui vont écrire la réforme sont des gens bien nés, qui n’ont jamais été au #chômage. »
    https://www.youtube.com/watch?v=UeEr0JIwgps


    « Les indemnités chômage doivent être financées par les salariés et les patrons. »

    Sur les formes de mobilisations
    « On n’a encore pas trouvé autre chose que la manifestation. »
    « On continue d’avoir besoin de dire un certain nombre de choses dans la rue. »

    Sur les services publics de l’emploi
    « L’urgence est renvoyée à trois, quatre semaines, parfois un mois d’étude pour avoir un rendez-vous sans que ça conduise sur une réponse. »
    « Je rêve de #bienveillance réelle. Je rêve de gens qui sont correctement payés pour répondre aux besoins des autres, pour aider et éviter que les gens continuent de plonger. »

  • Nouvelles mesures fiscales : la redistribution à l’envers
    http://www.regards.fr/mauvais-esprit-par-guillaume-liegard/article/nouvelles-mesures-fiscales-la-redistribution-a-l-envers


    #guerre_aux_pauvres #spoliation

    D’abord avec un constat : les #inégalités n’ont jamais été aussi fortes en France. « En 2016, les 10% des Français les plus riches détiennent plus de 56% des richesses quand les 50% les plus pauvres se partagent à peine moins de 5% du gâteau. » Dit de manière crue : « 21 milliardaires français possèdent autant que les 40% les plus pauvres de la population ». Et pour tordre le cou définitivement au fameux "ruissellement", le rapport précise que « la fortune totale des dix plus grandes fortunes françaises a été multipliée par 12 pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 millions de personnes ».

    Le fameux attrait du nouveau président pour les milliardaires est donc bien la face agréable d’une machine à fabriquer de la #pauvreté. Mais la #cupidité des plus favorisés n’a pas de limite. Alors même que les chiffres ne traduisent pas, doux euphémisme, une situation des plus déplorables pour leur portefeuille, les ménages les plus aisés sont au summum de la fraude fiscale : les ménages français disposent ainsi de 300 milliards d’euros dans les paradis fiscaux dont, 140 milliards pour 3.520 ménagent soit 0,01% des foyers fiscaux (voir ici, par exemple).

    • Le budget des riches

      Déposé chaque année au début de l’automne par le gouvernement, le « projet de loi de finances » traduit dans le détail ce que sera la politique de l’État dans tous les domaines pour l’année suivante. Le budget qu’a préparé le gouvernement Philippe pour 2018 est plus libéral et austéritaire que tous les budgets des ères Sarkozy et Hollande. Jamais autant de cadeaux fiscaux n’avaient été accordés d’un seul coup aux plus riches, alors même que de nombreux secteurs d’intérêt général (logement, travail et même éducation et sécurité) sont amputés et que les plus pauvres sont sommés de faire de nouveaux sacrifices.

      L’ampleur et la sophistication des mesures en faveur des plus riches contribuables donne le tournis. Les moyens dégagés en faveur des actionnaires et des très hauts salaires dépassent les 15 milliards d’euros : exonération d’impôt sur la fortune pour le capital financier (85% de l’ISF disparaît ainsi !), baisse de l’impôt sur les bénéfices des entreprises, fin de la taxe sur les dividendes distribués aux actionnaires, et, encore plus symptomatique, suppression de la surtaxe qui visait jusqu’ici les plus hauts salaires de la banque et de l’assurance (supérieurs à 152 000 euros annuels !). Officiellement destinée à attirer en France des financiers après le Brexit, cette mesure montre surtout la portée oligarchique de ce budget : d’énormes moyens de la Nation seront mobilisés l’année prochaine pour un tout petit nombre de personnes dont le point commun est leur lien à la finance, sans autre préoccupation pour l’intérêt du pays.

      Pour financer ces mesures, ce budget se traduit à l’inverse par des économies aussi lourdes que mesquines sur le peuple en général et sur les plus pauvres en particulier. La baisse des aides au logement qui seront amputées de 5 euros par mois et même de 20 euros pour certains locataires du parc social. Mais aussi des coups de rabot sur les aides aux personnes en situation de handicap qui vivent en couple. Au nom de l’austérité, ce budget ampute aussi des secteurs fondamentaux pour l’avenir du pays. Les budgets du travail et de l’emploi perdent près de 2 milliards alors que le pays compte 5 millions de chômeurs. Et le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche va même diminuer en valeur réelle alors que les universités vont devoir accueillir 50 000 étudiants supplémentaires dans des conditions toujours plus chaotiques. Ce budget tourne aussi complètement le dos à l’avenir en matière écologique, en allant par exemple jusqu’à supprimer les aides au maintien de l’agriculture biologique ou à détaxer les plus-values sur les terrains constructibles ce qui va accélérer la disparition des terres agricoles. Exempt de tout sens de l’intérêt général, ce budget sera pour 2018 celui d’une République en marche arrière.

      Laurent Maffeïs

  • Le TAFTA sacrifié… pour sauver les traités de libre-échange - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/le-tafta-sacrifie-pour-sauver-les-traites-de-libre-echange

    « La stratégie de Fekl et de Gabriel est de sauver le CETA en abandonnant le TAFTA. »

    En semblant renoncer aux accords de libre-échange, ceux-ci profiteraient du regain de popularité apporté par cette posture pré-électorale, tout en détournant l’attention du grand public du vote pour l’adoption définitive du CETA qui surviendra en octobre.

    L’horizon de la dérèglementation
    « L’enjeu pour nous maintenant, c’est le CETA », clame-t-elle, « car même sans le TTIP, les entreprises américaines qui ont des filiales au Canada pourront utiliser le CETA ». La militante dénonce l’hypocrisie de l’abandon du TAFTA et enchaîne :

    « Si la France fait ça, ce n’est pas pour changer le modèle du commerce international, mais parce qu’elle trouve que les États-Unis ne donnent pas assez. »

    Dans cet accord, elle ne redoute pas tant la baisse des droits de douanes, « qui sont déjà au plus bas », que le processus de dérèglementation qu’annonce la mise en place du système d’arbitrage des litiges entre États et entreprises. « Il suffit qu’une entreprise accuse l’État de Trade distortion (…) pour qu’il soit obligé de lever la règlementation faisant entrave au commerce », explique-t-elle, faisant référence aux nombreux exemples d’arbitrage rendus à la faveur du privé depuis la création de ce mécanisme « dans les années 50 ».

  • Loi pénale : mesures liberticides et logique d’état d’urgence - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/loi-penale-mesures-liberticides-et-logique-d-etat-d-urgence

    Mercredi, le Sénat a entériné une loi pénale de plus de cent articles. Un large volet antiterroriste, des mesures liberticides, des droits des détenus menacés… le texte s’apparente fortement à une transposition de l’état d’urgence dans le droit commun.