Et si on sortait de la gentrification des luttes ?
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Chaque jour on le voit dans les quartiers “populaires”, on le sent venir puis on le vit et on finit par le subir : ça commence par les logements ; les “militants” s’installent parce que c’est sympa, parce que ça vit, parce que c’est moins cher et parce que ça fait cool, “de gauche” de crécher dans un quartier populo, on se sent plus près des gens, du peuple. Mais on sait qu’on est la plupart du temps pas issus de là, qu’on est d’une autre couche sociale qui hésite entre monter les marches pour faire partie de la haute ou se diluer dans la masse, dans le prolétariat au sens nostalgique d’autrefois, l’époque où on osait encore parler de luttes sociales.